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Tropique - Fondation Vasarely

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<strong>Tropique</strong><br />

installation immersive d’eTieNNe ReY<br />

www.ondesparalleles.org


ConTaCT :<br />

Production déléguée: Mathieu Vabre<br />

Seconde Nature I www.secondenature.org<br />

27 bis rue du 11 novembre, 13100 AIx en Provence<br />

Contact : 04 42 64 61 01 I mathieu.vabre@secondenature.org<br />

Etienne Rey<br />

Atelier des Ondes parallèles<br />

Friche la Belle de Mai<br />

41 rue Jobin 13003 Marseille<br />

www.ondesparalleles.org<br />

Contact: ondesparalleles@lafriche.org i +33 (0)6 22 21 20 55<br />

Ce projet est produit par l’association Seconde Nature, opérateur culturel dans le champ des<br />

arts multimédia situé à Aix en Provence<br />

Avec la participation du Ministère de la Culture et de la communication, Dicréam<br />

( aide à la maquette) et de l’aide à la création de la Région Provence Alpes Côte d’Azur.<br />

Ce projet a été désigné lauréat de l’appel à projet 2011 des Mécènes du Sud et du 1er<br />

appel à projet du Ran ( Réseau Art numérique) et bénéficiera d’un accompagnement spécifique<br />

consistant en un suivi par un comité de professionnels et une documentation sur son<br />

processus de création.<br />

<strong>Tropique</strong> est un projet retenu dans le cadre des Ateliers de l’euroMéditerranée porté par Marseille<br />

Provence 2013 en partenariat avec l’institut de recherche Avancée (iMéRA),<br />

<strong>Tropique</strong> bénéficie du soutien de coproducteurs nationaux et internationaux.


<strong>Tropique</strong><br />

Installation immersive<br />

Installation immersive, <strong>Tropique</strong> plonge le visiteur au cœur d’un espace embrumé,<br />

sculpté par la lumière et le son.<br />

Expérience sensorielle, le monde de <strong>Tropique</strong> évolue dans un entre-deux,<br />

rendant palpables des matérialités d’ordinaires invisibles.<br />

Expérience perceptive, le dispositif irradie l’espace, l’incorpore, l’amalgame,<br />

le dilate. La lumière se diffuse jusqu’à modifier notre rapport à l’espace, elle<br />

le redessine à travers notre propre vision et provoque une expérience<br />

personnelle, une émotion visuelle.<br />

Un cerveau artificiel doté d’intelligence perceptive réagit aux variations de<br />

l’activité dans l’installation, à la façon dont nous l’habitons et le transformons,<br />

construisant un espace dynamique, une architecture mobile à l’état de l’air.<br />

<strong>Tropique</strong> est un espace dynamique où nos gestes et nos comportements<br />

pertubent et enrichissent un élément préexistant.<br />

Ce qui est révélé est un ensemble vivant, la plupart du temps imperceptible,<br />

comme une mise une lumière de notre écosystème et de ses interrelations.<br />

Ce projet est élaboré avec le concours d’une équipe pluridisciplinaire composée<br />

d’un chercheur en Neuroscience : Laurent Perrinet, d’un compositeur : Wilfried<br />

Wendling d’un ingénieur : Julien Marro Dauzat, d’un physicien : Fabrice<br />

Mortessagne.


Même pour les amateurs qui se tiennent infor-<br />

més et se gardent bien de jugements tranchés,<br />

l’art numérique est dérangeant. Sans doute<br />

plus encore que les happening osés, les actions<br />

plus ou moins subversives ou les jeux avec le<br />

marché et le e-marché. Dérangeant parce qu’il<br />

échappe à la catégorie d’œuvre d’art et au<br />

jugement désintéressé qui caractérise encore<br />

aujourd’hui le domaine. et, concrètement, parce<br />

qu’il reste en dehors des expositions-spectacles<br />

qui font la fortune des galeries et parce qu’il<br />

exige une participation active du public sur le<br />

plan de la réflexion. Il ne s’agit plus de contempler<br />

mais d’entrer dans un rapport réflexif avec<br />

la proposition de l’artiste.<br />

C’est que l’art numérique sollicite de la part de<br />

l’artiste une recherche soutenue, assidue, dans<br />

les domaines scientifiques que sa première intuition-<br />

lui désigne comme nécessaires à la réalisation<br />

de son projet. L’art contemporain dans<br />

son ensemble, et tout spécialement l’art numérique,<br />

est heuristique avant tout. J’entends<br />

par heuristique qu’il participe de la recherche<br />

scientifique, et que, ce faisant, il met l’activité<br />

artistique sur la voie d’une nouvelle épistémé.<br />

Le travail d’etienne Rey est un exemple parfait<br />

de ce type de recherche.<br />

Avec l’installation immersive “<strong>Tropique</strong>”,<br />

l’artiste tente de rendre perceptible la structure<br />

dite “immatérielle” de l’espace. Pour cela il<br />

convoque physicien, neuroscientifique et informaticien.<br />

il s’agit moins de capter les mouvements<br />

de visiteurs au sein d’une installation<br />

qui se régénère à mesure de ces captations<br />

que de saisir la manière dont travaille notre<br />

système perceptif. Un cerveau<br />

L’Art NumérIque : uNe NouveLLe éPIStémé.<br />

artificiel - système développé avec un neuroscientifique<br />

- contrôle l’émergence de ces<br />

événements infimes que sont les mouvements<br />

produits par les ondes vibratoires au moindre<br />

geste que nous effectuons.<br />

Ce travail pourrait s’en tenir là et fournir matière<br />

à une étude scientifique des comportements,<br />

mais là où l’artiste entre en jeu, c’est qu’il choisit<br />

de rendre visibles ces phénomènes invisibles.<br />

L’installation devient alors un acte de création<br />

artistique mais aussi un “acte de recherche”.<br />

L’expérience y est à la fois plastique et scientifique.<br />

Des faisceaux de lumière dirigés par<br />

ordinateur découpent l’espace de l’installation<br />

en fines strates mouvantes que chacun de<br />

nos gestes perturbe : ce qui est ainsi révélé<br />

n’est plus une entité abstraite mais un ensemble<br />

vivant, doté d’une présence concrète.<br />

L’environnement, imperceptible la plupart du<br />

temps devient -pour oser l’expression- un incorporel<br />

sensible.<br />

“<strong>Tropique</strong>” nous enseigne ainsi quelque chose<br />

du monde qui nous entoure, nous rendant conscient<br />

de sa consistance en même temps que<br />

de sa nature aléatoire. C’est, si l’on veut, une<br />

leçon de choses.<br />

etienne Rey fait partie de cette génération<br />

d’artistes qui s’impliquent sérieusement dans<br />

une recherche sur les conditions de la perception<br />

de notre environnement et, traduisant<br />

leurs résultats sous une forme sensible, non<br />

seulement renouvellent la conception que nous<br />

avons généralement de l’art, mais participent<br />

de la mise en lumière de notre écosystème.<br />

Anne Cauquelin<br />

janvier 2012<br />

3 /


4 /


Sommaire<br />

1. intentions et objectifs<br />

2. Projet de recherche scientifique et technologique<br />

3. Conclusion de la maquette<br />

4. <strong>Tropique</strong>, un environnement mû par des déplacements, une esthétique<br />

de l’infime<br />

5. L’impression rétinienne du mouvement, Source d’émergences<br />

6. Une esthétique des phénomènes ondulatoires : De l’espace, du son,<br />

de la lumière<br />

7. Calendrier de réalisation<br />

8. Biographies<br />

9. Partenariat de production / coproducteurs<br />

5 /


1. INteNtIoNS et objeCtIfS<br />

2. Projet De reCHerCHe SCIeNtIfIque et teCHNoLogIque<br />

6 /<br />

6 /


1. intentionS et objectifS<br />

<strong>Tropique</strong>, lieu où s’explore un monde en relation.<br />

<strong>Tropique</strong> est le nom que j’ai donné à cette création, car ce terme fait référence aussi bien<br />

à l’imaginaire -les tropiques sont définis par les géographes comme des lignes imaginaires-<br />

qu’à la climatologie. il convoque donc à la fois l’art et la science. L’espace et le temps. il<br />

est l’expression d’un Hic & Nunc, d’une situation où plusieurs mondes entrent en relation.<br />

“<strong>Tropique</strong>” modélise cette forme d’espace-temps de manière à façonner une cosmogonie<br />

imaginaire. et cela, à partir des outils empruntés à plusieurs domaines de recherche, et<br />

spécialement à la physique.<br />

Ainsi l’intention de “<strong>Tropique</strong>” est de nous plonger au cœur d’une installation environnementale,<br />

un espace composé de micros particules de brume qui se densifient en ondes sonores<br />

et lumineuses. Le travail sur la nature et la densité de ces ondes développe un espace interstitiel<br />

entre deux mondes, visible et invisible, matériel et immatériel. L’expérimentation et le<br />

processus au cœur de l’installation viendront révéler des modes structurels invisibles dans le<br />

champ de l’observable. il s’agira ainsi de travailler sur des rapports d’échelles (micro/macro),<br />

sur des correspondances.<br />

esthétique des phénomènes ondulatoires: du son, de la lumière<br />

Sculpter la lumière est l’objectif premier. il est bien question de jouer de sa nature par la<br />

combinaison de la brume et du faisceau lumineux pour créer des strates d’espaces, des<br />

zones dans l’installation. La lumière se révèle par l’objet qu’elle éclaire autant qu’elle révèle<br />

l’objet. il est bien question de cela ici, de cette double révélation. L’espace n’est plus neutre<br />

et lisse, il peut être perçu dans ses plus fines structures et les compositions changeantes<br />

que révèlent les faisceaux lumineux.<br />

Les personnes qui se situent dans l’espace sont entourées d’une aura lumineuse. Chacune<br />

de nos actions émet des ondes fluctuantes et modulées, qui s’inscrivent dans l’espace.<br />

en se déplaçant nos corps créent des volutes d’airs invisibles. Au sein de l’installation notre<br />

présence s’inscrit donc en réflexion de la modulation des ondes lumineuses et sonores.<br />

“<strong>Tropique</strong>”, constitué de ces ‘’matérialités immatérielles‘’ construit un espace dont nous sommes<br />

les acteurs.<br />

La captation, ou réflexion sur une mécanique de la perception<br />

Le mode opératoire défini pour recueillir l’activité de l’espace de l’installation, est un système<br />

de captation élaboré non pas à la manière de caméras de surveillance mais comme peut le<br />

faire notre système de perception visuelle. Ce système développé avec Laurent Perrinet recrée<br />

un cerveau artificiel qui va contrôler l’espace de l’installation et l’émergence des évènements,<br />

un espace de création qui va naître de l’interaction avec le public.<br />

Le projet se développe sur une approche interactive et générative favorisant une écriture<br />

non linéaire, afin de mettre en jeu les dynamiques proprement humaines d’émergence et<br />

d’indétermination. Plus que le fonctionnement d’un mode opératoire causal, le dispositif<br />

prend en compte la part d’imprédictibilité de l’homme découvrant ce nouvel environnement<br />

lumineux et sonore, et s’y adaptant en “feedback”. Les instabilités engendrées par les comportements<br />

humains imprévisibles sont ainsi sans cesse réévaluées et intégrées à la logique<br />

du système d’ensemble, le principe d’indétermination faisant partie intégrante du travail de<br />

création.<br />

7 /


La pièce articule ainsi les relations kinesthésiques, à savoir notre corps dans l’espace, avec<br />

la composition lumineuse et sonore. Ce travail sur l’espace et la lumière est en effet associé<br />

à la dimension sonore dont “<strong>Tropique</strong>” cherche à rendre visible les propriétés ondulatoires et<br />

vibratoires. La dynamique sonore est en effet elle aussi génératrice d’espaces, puisqu’elle<br />

provoque la perception de la distance – éloignement ou rapprochement...<br />

Ainsi, l’esthétique de <strong>Tropique</strong> nous conduit-elle à l’intérieur de l’espace dans lequel nous<br />

nous situons, à l’image d’une boucle récursive, ce qui se produit revient influencer ce qui<br />

l’engendre. <strong>Tropique</strong> invite à découvrir un monde instable, mouvant, tout autant miroir de<br />

notre présence qu’expérience de notre action.<br />

interrelation et principe de coexistence<br />

Ma démarche est en effet fondée sur la notion de coexistence et la question d’interrelation,<br />

qui sont au coeur de notre condition de vivant. Formes particulières d’interaction elles engagent<br />

la notion d’influence réciproque. Ces influences réciproques constituent l’élément activateur<br />

de notre monde, le vecteur de dynamiques, l’élément générateur. Cette notion, je l’étudie et<br />

la remet en question à chaque nouvelle création parce que je la conçois comme véritable moteur<br />

d’évènements, comme l’élément Activateur Générique, réceptacle conceptuel de ce qui définirait<br />

en dernier lieu la notion d’existence.<br />

Monades ou le miroir du tout<br />

Concept important dans mon travail artistique, l’idée de Monade sous-tend l’ensemble de la<br />

pièce. A travers les articulations et similarités entre éléments a priori différents du point de<br />

vue de leur nature ( homme/ matière) et de leur échelle (infime / visible,perceptible / imperceptible)<br />

se reconnaît l’unité du tout. Comme si tous les éléments du monde provenaient<br />

du même moule.<br />

La manifestation de l’aura comme miroir et écho de notre corporalité nous révèle la matière<br />

environnante en même temps qu’elle nous révèle comme matière de ce même tout.<br />

Dans mes pièces, je mets en œuvre ces phénomènes, appartenant à la physique comme à la<br />

cognition. Je tente de révéler les conditions du vivant et de créer de nouveaux rapports sensibles<br />

et sensoriels qui nous lient au monde. il s’agit de montrer les relations, les concordances qui<br />

peuvent se tisser entre ce qui est de l’ordre de la matière et de l’esprit, ce qui est de l’ordre de<br />

phénomènes physiques, de ce qui est de l’ordre de phénomènes sociaux. Recherche d’une<br />

expression inhérente à ces “deux mondes”. Le moment de l’exposition propose de nous inscrire<br />

à la fois comme regardeur tout autant qu’activateur.<br />

engendrer un état de conscience :<br />

“<strong>Tropique</strong>” cherche à éveiller la conscience de notre présence et de notre interaction avec<br />

l’environnement. en nous immergeant dans un monde remarquable nous explorons les<br />

espaces inframinces que produisent nos actions sur le milieu.<br />

Cette expérience, qui est avant tout esthétique, cherche à la fois à révéler la forme de beauté<br />

inscrite au sein de ces phénomènes, et à susciter la conscience d’une interaction fondamentale.<br />

8 /


2. Projet de recherche Scientifique et<br />

technologique<br />

Axe Art et Science :<br />

etienne Rey conduit ses recherches pour le projet “<strong>Tropique</strong>” en partenariat avec Laurent<br />

Perrinet, chercheur en neurosciences (institut de neurosciences cognitives de la Méditerranée,<br />

CNRS, université de la Méditerranée<br />

Thématique de recherche, Note d’intention de Laurent Perrinet<br />

Mon projet scientifique s’intéresse aux mécanismes computationnels qui sous-tendent la cognition.<br />

Nous connaissons aujourd’hui les mécanismes définissant le système nerveux central<br />

en un réseau de neurones connectés par des synapses et qu’ils sont supportés par des<br />

signaux électro-chimiques entre ces noeuds, mais on ne connaît pas encore totalement comment<br />

l’information qui semble être portée par ces signaux peut être interprété.<br />

Ce «Graal» est la découverte du «code neural», c’est-à-dire du langage qui est utilisé dans<br />

notre cerveau. On ne sait pas si cette découverte est possible: peut-il exister une connaissance<br />

globale du cerveau comme on peut deviner la trajectoire d’une planète avec les lois de<br />

Newton?<br />

il y a de nombreuses perspectives à découvrir progressivement :<br />

La découverte d’algorithmes neuraux permet de construire de nouveaux paradigmes de calcul.<br />

en effet, une chose que l’on sait du cerveau est qu’il n’est pas un ordinateur ! Du moins, il<br />

n’est pas un ordinateur classique (de von Neumann) où toute l’information passe par un (ou<br />

un petit nombre de) processeur à très grande vitesse. À la place de cela, l’architecture du système<br />

nerveux est massivement parallèle, asynchrone et adaptative. Ces nouveaux algorithmes pourront<br />

être implantées sur des puces de nouvelle génération qui sont actuellement en développement.<br />

Une meilleure connaissance des mécanismes ouvre bien sûr la voie à de nombreuses<br />

applications thérapeutiques et sur un large spectre depuis le contrôle des épilepsies jusqu’à<br />

la compréhension des dégénérescences neurales. Nous appliquons au laboratoire cette<br />

démarche scientifique en nous concentrant sur les bases de la vision et en particulier sur la<br />

capacité à détecter le mouvement.<br />

Nous sommes encore au Moyen-Âge d’une compréhension globale de la cognition. il n’y a<br />

pas de brique élémentaire ou de principe universel comme cela peut l’être dans d’autres<br />

disciplines comme la mécanique, la chimie ou la logique mathématique classique. Nous<br />

sommes ici dans le domaine des sciences du complexe: on parle alors de concepts encore<br />

très jeunes par rapport à l’âge de l’humanité comme l’utilisation de mesures<br />

d’information, l’auto-organisation ou l’émergence.<br />

On le voit notre démarche scientifique est relativement large et si elle est appliquée à un<br />

cas particulier (la détection de mouvement), nous faisons en sorte qu’elle puisse toujours<br />

être approchée de façon générique à d’autres problèmes: d’autres modalités sensorielles<br />

ou cognitives mais surtout d’autres échelles d’analyses, du très petit (l’interaction de sousparties<br />

d’un neurone) au très grand (interactions sociales).<br />

9 /


Description du travail de recherche commun à mener :<br />

il y a donc une grande proximité du champ d’action avec la démarche artistique d’etienne<br />

Rey qui a conduit à l’émergence du projet <strong>Tropique</strong>. J’étais au début surpris de l’utilisation<br />

de mots clés (diffraction, particule, résonance, émergence, ...) et pensais qu’ils étaient plus<br />

utilisés pour le pouvoir poétique de leur évocation. en fait, au cours des discussions nous<br />

nous sommes rendus compte que nous parlions le même langage et qu’une voie s’ouvre si<br />

nous confrontions nos perspectives en redéfinissant ce qui ne l’est pas encore précisément:<br />

c’est l’intérêt de <strong>Tropique</strong> en tant que chercheur en neuroscience: un espace de création<br />

dans la mise en oeuvre du projet dans la définition du «cerveau artificiel» qui va le contrôler,<br />

un espace de création imprévisible qui va naître de l’interaction avec le public.<br />

Mon intérêt est à plusieurs facettes:<br />

La phase de gestion de l’information du mouvement de plusieurs acteurs est une prouesse<br />

technologique qui sera une épreuve du feu pour les algorithmes neuro-mimétiques que nous<br />

développons. en particulier, le concept de particule élémentaire d’information de mouvement<br />

pourra montrer son utilité à un niveau pratique,<br />

explorer en pratique la résonance entre Perception et Action. Ces deux facettes de la cognition<br />

qui sont gravées dans l’anatomie du cerveau sont indissociables. <strong>Tropique</strong> donne un espace<br />

d’expérimentation qui nous permet de manipuler directement la perception d’espace d’un personne<br />

(son «aura») ainsi que ses interactions. A la manière d’une fractale, nous envisageons<br />

de transposer ce niveau d’interactions sociales inter-personnes (15mx15m) sur un modèles<br />

d’interactions neurales (1cmx1cm) sur des règles similaires élémentaires de diffusion/<br />

agrégation,<br />

Enfin, c’est un espace d’art et de science dans lequel nous voulons créer une interaction<br />

directe avec le public.<br />

10 /


11 /


3. CoNCLuSIoN De LA mAquette<br />

12 /


3. CONCLUSiON De LA MAQUeTTe<br />

eléments de developpement technique et relations Art/Science<br />

> Mars - avril – Mai 2011 :<br />

Résidence de recherche IMéRa ( Institut Méditerranéen de recherche avancées . Marseille)<br />

etienne Rey – Laurent Perrinet - Julien Marro Dauzat<br />

Retenu dans le cadre des appels à projet de l’IMéRA, le projet <strong>Tropique</strong> bénéficie d’une résidence<br />

pluridisciplinaire pendant 6 mois avec Laurent Perrinet. L’objectif de cette réalisation est de constituer<br />

un espace révélant les mouvements des fluides invisibles et immatériels, les déplacements<br />

d’air générés par les déplacements de corps. L’ambition est de partager ces questions avec des<br />

scientifiques pour réévaluer et orienter le projet en phase avec la recherche contemporaine<br />

Lors de ce première résidence , différents niveaux de développement du projet ont été expérimentéà<br />

savoir les méthodes de captation, la définition des méthodes décisionnelles et d’intelligence artificielles<br />

ainsi que la génération lumière.<br />

- tests génération lumière et sculpture de lumière.<br />

Concernant le travail sur l’environnement, des tests avec la fumée et le brouillard sont réalisés.<br />

L’emploi de brume est retenu pour permettre de travailler sur un faisceau très net, contrairement au<br />

brouillard qui ne permet de produire qu’un environnement flou. En effet, la brume permet de produire<br />

des strates de lumière ciselées et très précises.<br />

Concernant le travail sur la sculpture de lumière, les tests retiennent de générer un environnement<br />

constitué d’un travail sur le trait. Le principe est de produire des zones de lumière et des zones de<br />

non-lumière permettant de constituer environnement conforme au but recherché, c’est à dire un espace<br />

architecturé à l’état d’air.<br />

- tests des moyens de captation :<br />

Deux modèles retenus sont testés: captation laser 3D capteur industriel et Kinect. Ces deux types<br />

de capteurs sont retenus puisque seul des capteurs optiques permettent de récupérer les informations<br />

nécessaires aux informations que nous souhaitons recueillir, à savoir la présence, la position, le<br />

déplacement des personnes dans l’installation.<br />

La première problématique est lié à l’environnement : noir, brume, forte variations de lumière. Dans<br />

cet environnement, le capteur insdustriel laser 3D ne donne pas des informations suffisamment<br />

sûres, les informations sont très vite brouillées à cause de la brume. Nous retiendrons donc l’emploi<br />

des caméra infra-rouge des Kinects.<br />

Le développement de la captation est complexe, et nécessite beaucoup de développement notamment<br />

pour pouvoir coordonnées une captation multi-Kinect. Cette partie du projet demande plusieurs<br />

mois de développement.<br />

Enfin concernant le traitement de la captation, nous employons des modèles algorithmiques développés<br />

par Laurent Perrinet qui sont des modélisations de reconnaissances du mouvement. en<br />

l’occurrence nous travaillons sur des modèles d’ondes rétiniennes. Ces modèles permettent de concevoir<br />

la captation non pas seulement comme « des caméras de surveillance » mais véritablement<br />

comme un organe de perception. Ceux çi présentent de nombreux avantages : notamment intégrer<br />

des méthodes de lissages, d’émergences et dépasser certaines instabilités au niveaux des données<br />

de réceptions. Par ailleurs, ils permettent une connexion beaucoup plus direct et cohérentes sur le<br />

modèle décisionnel.<br />

13 /


Ces choix technologiques sont conceptuellement cohérent avec l’intention de déveloper un cerveau<br />

artificiel.<br />

> Juin 2011<br />

Résidence atelier Friche Belle de Mai – Marseille<br />

etienne Rey<br />

Préparation pour la résidence au GMEM: définition des générateurs sonores, orientations esthétiques,<br />

définitions des modèles de générateurs sonores et des modèles de spatialisations.<br />

> Juillet 2011<br />

Résidence de création sonore. GMEM ( Centre national de création Musicale - Marseille)<br />

etienne Rey . Charles Bascou<br />

Trois générateurs sonores ont été réalisés produisant des compositions sonores spatialisées en<br />

réponse aux activités dans l’espace, en considérant l’espace global jusqu’à l’espace partiel. Cette<br />

première phase de travail permet de poser les premières bases de la génération sonore en terme de<br />

dynamique, de réactivité et de spatialisation.<br />

en terme esthétique, le travail engagé permet de concevoir les émissions sonores comme<br />

l’environnement lumineux sous l’axe de phénomènes ondulatoires et vibratoires, de circulation dans<br />

l’espace.<br />

> Septembre 2011<br />

Laboratoire Fresnel- Marseille<br />

etienne rey<br />

Rencontre avec une équipe de recherche du laboratoire Fresnel pour envisager la redirection des<br />

faisceaux en ligne droite. Ceci s’avère complexe étant donné les grandes dimensions du faisceau<br />

lumineux. A ce jour, nous sommes toujours en échange, des solutions sont peut-être envisageables.<br />

> Septembre octobre 2011<br />

Résidence de recherche IMéRa ( Institut Méditerranéen de recherche avancées . Marseille)<br />

etienne Rey - Laurent Perrinet<br />

- développement de la génération lumière.<br />

Rencontre avec Nicolas Rougier, chercheur à l’iNSeRM de Nancy. A partir d’un travail qu’il a développé<br />

sur la génération de modèles physiques génériques, de type spiral, Worms, Zebra fish, bactéries ,<br />

nous transformons ces modèles avec Laurent Perrinet pour qu’ils génèrent des formes basées sur<br />

des empilements de traits correspondants aux besoins pour la génération lumière.<br />

Nous avons inclus à ces modèles une couche de mécaniques des fluides, permettant de créer des<br />

perturbations dans la croissance des formes physiques.<br />

Ces pertubations seront ensuite liées au déplacements des personnes présentent dans l’espace.<br />

en conclusion, ce modèle nous permet de générer un environnement mu par deux niveaux d’activités,<br />

en l’occurrence une activité interne, conduisant à l’émergence de forme, dont la croissance est réorganisées,<br />

pertubé par des mouvements de fluides.<br />

.<br />

14 /


novembre Décembre 2011<br />

Résidence atelier Friche Belle de Mai – Marseille<br />

etienne Rey - Julien Marro Dauzat<br />

Développement su système de captation et début de scénarion génératif-interactif.<br />

Développement de l’environnement avce un système de gestion avce 3 vidéo projecteurs full HD<br />

Sur le plan du développement technique la maquette est finalisé à la fin de l’année 2011 avec<br />

l’ensemble des composants de l’installation fonctionnelles : captation / décisionnel / générateurs<br />

sonores / générateurs lumière.<br />

La maquette a permis de réaliser de nombreux éléments du projet qu’il s’agit d’agréger et de faire<br />

fonctionner ensemble en phase de réalisation pour ensuite pouvoir enrichir et affiner le contenu.<br />

en résumé,<br />

- le système de captation est fonctionnel, il s’agira d’agrandir la surface de captation et d’apporter<br />

encore quelques corrections, notamment sur des problèmes d’interférences.<br />

- Sur le plan de la lumière nous avons retenu et défini les deux grands modèles de génération. Depuis<br />

cette base, nous devons élaborer des systèmes physiques évolutifs en capacité d’évoluer de manière<br />

non-linéaire.<br />

encore sur cet aspect, nous avons découvert des principes actifs sur le plan perceptif et ces orientations<br />

vont pouvoir être profondément amplifiés en phase de réalisation.<br />

- Au niveau décisionnel, une base a été réalisée, mais le projet demande encore du développement<br />

sur ce point afin de pourvoir produire un scénario génératif-interactif plus élaboré.<br />

expérimentations artistiques et esthétiques.<br />

Au cours du développement du projet, il a été question de vérifier la validité du projet concernant<br />

l’environnement et le travail sur la lumière dans la mesure où le seul procédé possible, produit par un<br />

noir absolu, un faisceau lumineux et la brume, dans la mesure où ce procédé à été magnifiquement<br />

initié par l’artiste Antony Mac Call.<br />

L’intention de sculpter l’espace par la lumière, produire un espace architecturé, élastique, a permis<br />

de réaliser d’autres explorations bien différentes de la recherche engagé par Anthony Mc Call:<br />

- travail sur la perception / cognition<br />

- travail sur la matière , matérialités.<br />

> Février 2012 - Résidence au Centre des arts . Enghien les Bains.<br />

etape de travail et présentation publique.<br />

etienne Rey présente une partie de <strong>Tropique</strong> comportant un seul vidéo projecteur. Le dispositif est<br />

sans captation de mouvement et sans son. Au niveau des formes, il présente celle des segments<br />

lumineux en rotation et celle plutôt organique, assimilable à des mouvements d’eau. Le lieu<br />

d’exposition est situé au 3ème étage, dans une pièce noire, occupée par un pont central.<br />

La jauge est fixée à 10 personnes maximum dans l’installation;<br />

PUBLiCS ACCUeiLLiS<br />

• CLASSE DE 6ème (29 personnes) : classe à projet artistique,<br />

• CENTRE DE LOISIRS 7/9 ans (13 personnes) :<br />

• CLASSE DE CP (22 personnes)<br />

• LYCEENS (7 personnes) en option arts plastiques<br />

• VISITEURS ET MEMBRES DU RAN (environ 25 personnes) Membres du Réseau Arts Numériques<br />

15 /


6 au 9 Mars 2012 - Quartier de la création / Halle alstom . nantes<br />

expérimentation du dispositif dans les Halles Alstom sur un espace de plus de 500m2.<br />

Développement en phase de réalisation<br />

- Sur le plan technologique & recherche<br />

L’étape de réalisation nous conduit à amorcer un modèle de structuration dynamique de<br />

l’environnement. La phase maquette nous a permis de déterminer les éléments générateurs<br />

de l’environnement et les dynamiques intéressantes en adéquation avec l’intention artistique<br />

du projet.<br />

A présent nous développons un système particulaire en capacité de faire évoluer l’environnement<br />

suivant des principes d’attractions. en l’occurrence, chaque particule est un noyau<br />

doté d’un champ magnétique, l’environnement, à l’image de notre galaxie, est un donc un<br />

système qui s’auto-dynamise suivant des principes d’auto-organisations. Nos présences et<br />

nos déplacements viendront perturber cette environnement et conduire à de nouvelles organisations.<br />

De ce processus physique, nous serons en mesure de produire des organisations<br />

plastiques et sonores en perpétuelle réorganisation.<br />

Cette partie conduira à constituer un dispositif<br />

- Sur le plan plastique, ce développement permettra de poursuivre et d’enrichir l’environnement.<br />

en effet, les points validés, noteamment sur les rapports de nettetés générés par<br />

des empilements parallèles de lignes à la visions pourront être organisés dynamiquement<br />

directement par le modèle physique. Ceci constituera la prochaine étape de développement<br />

importante.<br />

- Sur le plan sonore, l’objectif du projet est de réaliser une pièce qui soit dans le non sonore.<br />

il n’est pas question d’être dans le bruit mais plus certainement d’engager un travail sur des<br />

émissions sonores directement agissante sur le plan perceptif.<br />

il s’agit d’envisager le son sous l’angle de fréquences sonores, de battements, de phénomènes<br />

vibratoires, plutôt que sous l’angle d’arrangements harmoniques.<br />

Pour cette partie de la création, comme ceci à été l’objet pour le reste du projet, l’expérimentation<br />

est nécessaire et permettra de valider la meilleure réponse<br />

A cette intention, Wilfried Wendlig, le compositeur retenu pour participer à <strong>Tropique</strong>, oriente<br />

le travail sur des principes de rugosité harmonique. Des accords serrés, constitués de sons<br />

purs entreraient en frottement. Ainsi le mouvement ou l’immobilité est directement agissante<br />

sur la structure sonore. et dans les zone à plus fortes densités (de présence humaine). Ce<br />

qui est intéressant c’est que le battement rythmique sera créé par la proximité et créera du<br />

discontinue dans des trames harmoniques très droites et très pures.<br />

16 /


17 /


4. TROPIQUE, UN ENVIRONNEMENT MÛ PAR DES DEPLACE-<br />

MeNTS, UNe eSTHeTiQUe De L’iNFiMe.<br />

5. L’IMPRESSION RETINIENNE DU MOUVEMENT, SOURCE<br />

D’eMeRGeNCe<br />

6. UNe eSTHeTiQUe DeS PHeNONeMeS ONDULATOiReS : De<br />

L’eSPACe, DU SON, De LA LUMieRe<br />

18 /


4. troPique, un environnement mû Par deS dé-<br />

PlacementS, une eSthétique de l’infime<br />

Le mouvement est à l’origine de toute l’activité spatiale et temporelle au sein de<br />

<strong>Tropique</strong>, ou pour être plus précis le mouvement régit toute une chaine d’émergence de<br />

forme, de dynamique, de cycles et de temporalité tant pour la lumière que pour le son.<br />

Ces échos sont multiples (ceci est exposé dans le prochain chapitre) et sont de nature à activer<br />

des réponses de différentes amplitudes, dimensions, rythmiques de lumières et de<br />

sons.<br />

Un mouvement se réfléchit à plusieurs niveaux à la fois au niveau local, c’est à dire sur un<br />

espace localisé au niveau d’une personne ou d’un groupe de personnes ; et au niveau global<br />

de l’espace.<br />

En terme temporel, les mouvements activent des dynamiques, des cycles, des émergences<br />

et des disparitions. Un mouvement donné active ainsi des évènements sur une<br />

durée qui n’est pas nécessairement dans une réaction immédiate mais qui peut s’activer dans<br />

un futur proche.<br />

<strong>Tropique</strong> crée des perceptions particulières de l’espace, incitant le visiteur à se déplacer<br />

lentement pour percevoir le maximum des évènements. La perception physiologique donne<br />

la sensation que l’espace est dilaté, qu’un pas en vaut trois.<br />

La réactivité et l’émergence des fluctuations sonores et lumineuses sont actives et perceptibles,<br />

c’est à dire qu’on a forcément conscience de ce que l’on produit, mais le choix délibéré est<br />

de se situer sur une réponse qui s’écarte du spectaculaire, et de créer un environnement plus<br />

contemplatif que purement réactif. En effet, ce que l’on recherche c’est réfléchir des mouvements<br />

amples mais surtout de tout petits mouvements dans l’intention d’amplifier l’infime. Ainsi, le<br />

public est conduit à s’introduire dans un environnement qui s’enrichit par des mouvements<br />

très petits qui conduisent à l’émergence d’activités de plus en plus riches et précises.<br />

19 /


VUE FRONTALE<br />

VUE DE DESSUS<br />

20 /


5. l’imPreSSion rétinienne du mouvement:<br />

Source d’émergenceS<br />

La présence, les déplacements sont les activateurs, les générateurs dynamiques de<br />

l’élaboration de l’environnement de <strong>Tropique</strong>. Le mode opératoire défini pour recueillir<br />

l’activité de l’espace de l’installation, est un système de captation élaboré avec Laurent<br />

Perrinet à partir des études de notre système perceptif.<br />

L’oeil est impressionné par la lumière et au fond de la rétine s’impriment des tâches de lumière<br />

créant des ondes rétiniennes. L’espace global de l’installation est perçue comme s’il<br />

s’agissait d’une rétine où notre présence imprime des ondes lumineuses.<br />

Nous avons développé ce processus avec Laurent Perrinet et utilisé les recherches qu’il effectue<br />

sur la perception de la vision. L’intérêt majeur de cette orientation réside principalement dans<br />

l’élaboration d’un modèle correspondant au mécanisme de notre perception visuelle.<br />

Mise en abîme, l’espace de <strong>Tropique</strong> est un espace visuel qui produit des ondes fluctuantes<br />

riches en activités et en informations.<br />

L’objectif de <strong>Tropique</strong> est une immersion perceptive des acteurs dans un espace temporaire,<br />

grâce au medium audio-visuel et à sa réactivité par rapport à la position captée des acteurs.<br />

Ces trajectoires se définissent à l’état non-perturbé comme la prédiction de la suite continue<br />

des positions futures de chaque acteur telle qu’elle est perçue par le système. La plasticité<br />

de la perception de chaque individu doit rentrer en résonance avec cette perception, et réagir<br />

à des perturbations ou des accidents à cette trajectoire (casser l’unité de la perception spatiale<br />

pour en découvrir les facettes).<br />

Le système se décompose en deux étages:<br />

Exemple d’ondes rétiniennes, impressions de la lumière<br />

- un système de prédiction haut-niveau basé sur des particules de mouvement,<br />

- un étage de bas-niveau de représentation neurale de l’espace.<br />

21 /


6. une eSthétique deS PhénomèneS ondulatoireS,<br />

SculPter l’eSPace Par la lumière et le<br />

Son<br />

L’installation est composée de différentes typologies d’évènements sonores et lumineux qui<br />

se superposent et s’empilent et dont la génération est le reflet de l’activité dans l’espace.<br />

L’esthétique de <strong>Tropique</strong> n’est pas dans l’évocation, il est question de produire un déplacement,<br />

non pas par un récit nous transportant dans un autre espace-temps mais plutôt de<br />

poser une esthétique de la matière, qui nous place au centre de ce que nous sommes en train de<br />

percevoir. La génération sonore et lumineuse intervient à plusieurs niveaux :<br />

- Au niveau global de l’installation<br />

- et au niveau au partiel, où l’espace correspond à l’entourage d’une personne ou d’un<br />

groupe de personnes.<br />

De Grandes Structures de Lumière<br />

L’environnement global est constitué d’une couche d’émission lumineuse qui couvre la totalité<br />

de l’espace et le structure, tel des parois. Ces parois immatérielles créent de grandes<br />

structures spatiales. Ces grandes structures sont composées de lignes et de plans très fins qui<br />

dessinent des membranes fines d’espaces ou des lignes d’horizon.<br />

L’environnement créé est ainsi un espace aux limites poreuses tout en le délimitant très<br />

précisément. L’espace est comme une structure gazeuse, avec des zones que l’on traverse<br />

sans peine en révélant leur caractère immatériel.<br />

Dynamique et mouvement de ces Grandes structures :<br />

Cette strate de lumière produit des espaces assez stables réagissant de manières très amples,<br />

au niveau de l’ensemble de l’installation, résultant de l’ensemble des activités. Les mouvements<br />

de ces Grandes structures sont lents et de grandes ampleurs.<br />

Au niveau sonore, cette strate correspondrait à des émissions minimales emplissant l’espace,<br />

faisant circuler des sons à l’état de l’air, du vent, d’ondes vibratoires à l’image des ondes cosmiques.<br />

Le son au niveau de cette strate est léger par sa teneur mais est de nature à révéler des<br />

mouvements de convections.<br />

Vibrations<br />

A la surface des Grandes structures émerge des vibrations plus réactives et dynamiques,<br />

en réponse directe aux mouvements. Ces vibrations sont émises par des aliasings, créant<br />

des vibrations très fines à l’intérieur des membranes. Les rythmiques et leurs déploiements<br />

s’organisent de telle sorte à créer des mouvements d’expansions ou de compressions. Ces<br />

vibrations émergent fréquemment et couvrent un espace localisé correspondant à l’entourage<br />

d’une personne ou d’un groupe de personnes.<br />

A ce niveau, un son très directif, qui tourne dans l’espace, petit et mobile, dont la présence<br />

perceptive est du à sa mobilité spatiale.<br />

Aurores Boréales<br />

D’autres strates de lumières émergent, il s’agit de champs lumineux de grandes ampleurs,<br />

mais localisés à une zone précise de l’espace. Ces émissions lumineuses évoquent les aurores<br />

boréales et sont constituées de formations correspondantes à des ondes rétiniennes. Ces impacts<br />

22 /


de lumières correspondent à une activité localisée et marque une émergence de forces<br />

dynamiques. Cette strate pour le son correspondrait à des formes d’explosions de sons à la<br />

diffusion très précises, avec une mobilité frontale.<br />

Structures rétiniennes<br />

Une dernière couche, la plus petite et la plus resserrée, est constituée également d’ondes<br />

rétiniennes. Ces ondes sont très petites, centrées autour de chaque personne, telle une aura.<br />

elles émergent ponctuellement, en lien avec les activités partielles.<br />

Ligne d’horizon de lumière<br />

Strates d’espaces, des couches très fines créent des membranes<br />

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19 25 /


7. CALeNDRieR De ReALiSATiON<br />

8. BiOGRAPHieS<br />

9. eQUiPe De PRODUCTiON/ PARTeNAiReS<br />

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7. calendrier de réaliSation<br />

Début de production : Mars 2011 / Fin de la production : Mars 2013.<br />

- etape 1 : ecriture Maquette : de Mars 2011 à Mars 2012<br />

- etape 2 : Réalisation et Finalisation : de Avril 2012 à Mars 2013<br />

ECRITURE DU PRoJET / MaQUETTE<br />

> Mars à Mai 2011 - Résidence de recherche IMéRa ( Institut méditerrranéen de recherche<br />

avancées. Marseille)<br />

Première étape de recherche autour du projet <strong>Tropique</strong>: définition des méthodes de captation,<br />

définition des méthodes décisionnelles et d’intelligence artificielle.<br />

Premier test de génération lumière.<br />

> Juin / Juillet 2011 - Résidence création sonore GMEM. ( Centre national de création<br />

musicale. Marseille<br />

Définition des générateurs sonores et des modèles de spatialisations<br />

Réalisation de trois générateurs sonores avec Charles Bascou, GMeM.<br />

> Septembre 2011 / octobre 2011 - Résidence IMéRa ( Marseille)<br />

Développement de la génération lumière.<br />

Développement du système captation<br />

> novembre / Décembre 2011 - Résidence Friche Belle de Mai ( Marseille )<br />

Test et expérimentation de l’espace avec système de gestion avec 3 vidéoprojecteurs full HD.<br />

> Janvier / février 2012 - Résidence IMéRa ( Marseille)<br />

Génération lumière développement générateurs géométriques<br />

Définition système particulaire physique<br />

Définition création de la composition sonore<br />

> Février 2012 - Résidence au Centre des arts . Enghien les Bains.<br />

expérimentation et présentation publique.<br />

> 6 au 9 Mars 2012 - Quartier de la création / Halle alstom . nantes<br />

Présentation du projet<br />

27 /


8. bIogrAPHIeS<br />

REaLISaTIon DU PRoJET ET DIFFUSIon.<br />

> avril à Mai 2012 - Résidence Friche Belle de Mai ( Marseille)<br />

Réalisation environnement particulaire et enrichissement de l’environnment lumineux<br />

Construction Scénographie<br />

> Mai à Juin et Juillet 2012. Résidence Friche Belle de Mai, GMEM, <strong>Fondation</strong> <strong>Vasarely</strong>.<br />

expérimentation composition sonore<br />

> 13 au 17 Juin 2012 . Centre des arts d’Enghien les Bains<br />

Présentation d’une étape de travail aux Bains Numériques.<br />

> 28 septembre au 7 octobre 2012 - Les nuits de l’ososphère. Strasbourg.<br />

Présentation d’une étape de travail<br />

> Septembre à octobre 2013 - Résidence Friche Belle de Mai ( Marseille)<br />

Réalisation environnement génération lumière<br />

Développement décisionnel<br />

Gestion des capteurs machines à brouillard.<br />

> novembre 2012<br />

Développement de la captation.<br />

> Décembre 2012<br />

Finalisation de la création de la génération sonore<br />

> Janvier à Février 2013<br />

Développement scénarion génératif / interactif en lien avec l’intelligence artificielle<br />

> Mars 2013<br />

Développement automatisme pour la gestion de l’installation ( allumage /extinction)<br />

Test et réglages du dispositif global.<br />

> Mars 2013<br />

présentation au Festival Exit / VIA ( en cours)<br />

> Juillet 2013<br />

Présentation du projet Festival Val d’Aran ( en cours)<br />

> octobre 2013<br />

Présentation du projet dans le cadre d’innovart, événement sur les arts numériques porté par<br />

Seconde Nature en coproduction avec Marseille Provence 2013<br />

9. equIPe De ProDuCtIoN, PArteNAIreS<br />

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8. biograPhieS<br />

Etienne Rey<br />

Plasticien.<br />

etienne Rey est un artiste plasticien , il vit et travaille à Marseille. Titulaire d’une maîtrise<br />

en Arts Plastiques à l’Université d’Aix-en-Provence, et d’un Post Diplôme en architecture<br />

au laboratoire GAMSAU (Groupement d’Etudes Appliquées aux Méthodes Scientifiques de<br />

l’Architecture et de l’Urbanisme), en création numérique.<br />

etienne Rey débute son activité artistique en 2001, en résidence à la Friche la Belle de Mai<br />

et en tant qu’artiste associé à ZiNC de 2001 à 2009. en 2007, il fonde l’atelier des Ondes<br />

Parallèles, un atelier de création et d’expérimentation dans le domaine des arts plastiques et<br />

de l’architecture. Depuis 2010, il est artiste associé à Seconde Nature.<br />

Démarche<br />

La démarche d’etienne Rey est fondée sur la notion de coexistence. il explore les relations<br />

invisibles et réciproques qui se jouent entre l’homme et son environnement. il s’agit d’étudier<br />

et manipuler des phénomènes inter-agissants sur les plans physique, physiologique et cognitif.<br />

Chaque création tente de révéler des conditions du vivant et créer de nouveaux rapports<br />

sensibles et sensoriels qui nous lient au monde.<br />

Ces réalisations ont pris de nombreuses formes au travers de projets purement virtuels,<br />

comme Dirigeable, d’installations interactives et environnementales liant matériel et immatériel,<br />

comme delay~, Rayonnement et <strong>Tropique</strong>, mais aussi des installations in situ, explorant<br />

les relations de la matière et de la lumière, comme la série des diffractions<br />

evolutions des recherches artistiques<br />

Une première phase de travail se caractérise par l’interrogation de la notion d’écriture interactive,<br />

au travers de trois créations, qui aboutiront à l’élaboration d’un moteur d’intelligence<br />

artificielle alliant intelligence sociale, mouvement et génération sonore.<br />

Deuxième phase, depuis 2007, l’axe de travail consiste à croiser les dimensions matérielles<br />

et immatérielles. il s’agit à présent de nous placer à l’intérieur de ce dispositif et de mettre en<br />

scène nos perceptions afin d’interroger les relations que nous entretenons avec le monde.<br />

Ces relations se basent sur des principes de coexistence dûs autant à notre présence que<br />

par nos actions.<br />

Art-science, un moteur de l’écriture artistique<br />

www.ondesparalleles.org<br />

La démarche artistique d’etienne Rey, se nourrit de l’observation et de la connaissance des<br />

phénomènes physiques qui nous entourent et fondent les composantes de notre espace<br />

quotidien. De façon plus générale, les sciences, les mathématiques et la physique en particulier,<br />

sont des outils développés à l’origine pour décrire notre monde, et à partir de ceux-ci,<br />

etienne Rey construit des objets qui nous inscrivent dans des espaces imaginaires, en décrivant<br />

une réalité du monde encore différente.<br />

29 /


Wilfried Wendling<br />

Compositeur<br />

http://www.w-w.fr/<br />

Wilfried Wendling étudie l’écriture (harmonie, orchestration, analyse, contrepoint) au CNR<br />

de Reuil-Malmaison puis au conservatoire supérieur de Paris pour ensuite se consacrer à la<br />

composition grâce à Georges Aperghis puis Philippe Leroux.<br />

Grâce à Thierry Coduis, au sein de La-Kitchen, il collabore à différents projets technologiques<br />

pour des compositeurs comme ivan Fedele, Jean Batiste Barrière, Pascal Dussapin...<br />

Ces compositions uniquement musicales ont été jouées dans de nombreux lieux : Odéon<br />

théâtre de l’europe, 104, Césaré, GRAMe, instants chavirés, GRM, Muse en circuit, de nombreuses<br />

scènes nationales et théâtres (...) et divers festivals : Présence, extension du domaine<br />

de la note, Musique Action...<br />

Depuis 2000, il travaille avec l’ensemble Diffraction avec lequel il créé de nombreuses «performances<br />

de théâtre sonore» présentées lors des Nuits blanches à Paris, à l’Opéra comique,<br />

Théâtre de la Citée internationale, la Gaieté lyrique, dans plusieurs festivals en France et à<br />

l’étranger ainsi que dans de nombreuses salles alternatives.<br />

il joue et/ou écrit pour des personnalités comme Hélène Breschand, Donatienne Michel-<br />

Dansac, Denis Lavant, Jac Berrocal, Pablo Cuecco, David Jisse, Natacha Musléra, Philippe<br />

Cornus, Hélène Labarière, Sylvain Kassap, Jacques Tholot... il collabore (musique électronique<br />

et vidéo) avec Roland Auzet depuis 2008 sur différents projets pluridisciplinaires. Le<br />

spectacle « 2 hommes jonglaient dans leur tête » (Roland Auzet, Jérôme Thomas, Mathurin<br />

Bolze) est en tournée jusqu’en 2012. il est membre, avec eryck Abecassis, de l’ensemble<br />

KeRNeL, créé par Kasper T. Toeplitz.<br />

Wilfried Wendling compose et met en scène dès 1995 des spectacles pluridisciplinaires notamment<br />

présentés au Théâtre des Amandiers, l’Odéon théâtre de l’europe (avec François<br />

Sarhan), au 104 (Paris) et à la Maison de la poésie de Paris. il a collaboré avec des auteurs<br />

comme Jacques Jouet, Luc Boltanski, Olivier Cohen.... il est artiste associé à la Maison de la<br />

poésie de Paris de 2010 à 2012 dans le cadre du dispositif DGCA / SACeM.<br />

30 /


Laurent Perrinet<br />

Chercheur<br />

Chercheur en neurosciences computationnelles à l’institut de Neurosciences Cognitives de<br />

la Méditerranée à Marseille, unité mixte du CNRS, Laurent Perrinet est spécialisé dans la perception<br />

du mouvement depuis ses bases sensorielles jusqu’au comportement.<br />

Dans l’équipe DyVA pour «Dynamique de la perception visuelle et de l’action», Laurent Perrinet<br />

s’intéresse à relier les neurones impulsionnels et le codage neural à la perception des<br />

mouvements comme structures spatio-temporelles. Ces processus définissent sous la forme<br />

d’algorithmes, depuis une représentation d’un flux vidéo via des interactions au niveau cellulaire<br />

(colonnes corticales) et au niveau cognitif (aires corticales).<br />

Laurent Perrinet a obtenu un doctorat en Sciences Cognitives, après ses études à San Diego<br />

et à Pasadena (Californie) pour la Nasa, et un master en ingénierie de traitement du signal et<br />

de modélisation stochastique en spécialisation de son diplôme d’ingénieur Supaéro à Toulouse.<br />

Répondant à la question « peut-on parler d’intelligence mécanique ? », une grenouille<br />

gobant mieux une mouche qu’un robot ou la différence entre intelligence et algorithme, il<br />

intervient en 2009 au colloque marseillais « Les chemins de l’intelligence ».<br />

Julien Marro Dauzat<br />

Ingénieur<br />

issu des Sciences cognitives, Julien marro-dauzat crée la société Biogène en 2006, spécialisée<br />

dans l’ingénierie interactive, afin de participer à des projets artistiques en apportant une<br />

démarche expérimentale scientifique au sein de la création contemporaine.<br />

A chacune contribution est interrogée l’interaction « homme/machine », en défendant une<br />

vision s’appuyant sur des technologies d’interaction « écologiques ».<br />

Julien Marro-Dauzat a notemment collaboré avec eduardo Kac, Thierry Coduys , Adelin<br />

Schweitzer.<br />

9. equiPe de Production / PartenaireS<br />

Seconde nature<br />

arts et Territoires numériques<br />

www.secondenature.org<br />

http://www.incm.cnrs-mrs.fr/LaurentPerrinet<br />

Le projet <strong>Tropique</strong> est porté par Seconde Nature, en tant que producteur délégué.<br />

Chef de projet : Mathieu Vabre<br />

Lieu permanent de développement au cœur du centre ville d’Aix-en-Provence et festival<br />

annuel, Seconde Nature défend une dynamique artistique, culturelle et territoriale articulée<br />

autour de quatre axes : le soutien à la création et à la production, la diffusion, l’éducation<br />

artistique et la médiation culturelle, ainsi qu’un volet d’échanges internationaux.<br />

C’est, suivant le fil de l’histoire commencée, il y a plus de dix ans, par Biomix et par Terre<br />

Active, et de l’engagement précurseur des deux associations aixoises sur le terrain des musiques<br />

électroniques et des arts multimédia que Seconde Nature développe depuis 2007<br />

une initiative dans l’environnement de ces pratiques artistiques à l’ère du numérique qui,<br />

constamment, expérimentent et inventent de nouvelles formes et de nouveaux langages<br />

31 /


Marseille Provence 2013<br />

http://www.marseille-provence2013.fr<br />

L’association Marseille Provence 2013 a été créée le 26 janvier 2007. Conformément à ses<br />

statuts, Marseille Provence 2013 a pour objet de conduire l’ensemble des opérations constitutives<br />

du projet de Marseille Provence Capitale européenne de la culture en 2013, de son<br />

élaboration et de sa mise en oeuvre.<br />

Au cœur de la mission de Marseille Provence 2013 approuvée par le jury européen le 16 septembre<br />

2008 se trouvent les « Ateliers de l’euroMéditerranée ». Cet élément central consiste<br />

à proposer à des artistes de développer un projet de création artistique dans des environnements<br />

qui ne sont pas traditionnellement dévolus à cet effet que ce soit dans des institutions<br />

publiques (écoles, hôpital, prison…) ou dans des entreprises.Les établissements partenaires<br />

précités accueillent un ou plusieurs artistes (musicien, plasticien, écrivain, cinéaste…) permettant<br />

de créer une œuvre originale dans une relation d’échange avec leurs usagers et / ou<br />

salariés.<br />

Selectionné compte tenu des relations entre l’artiste et le secteur scientifique pour aboutir à la<br />

nouvelle œuvre TROPiQUe, Marseille Provence 2013, Seconde Nature et l’iméra s’associent<br />

pour formaliser un Atelier de L’Euroméditerranée; qui donnera lieu à une présentation dans<br />

le cadrede la programmation officielle en 2013.<br />

IMERa, Institut méditerranéen de recherches avancées.<br />

http://www.imera.fr/<br />

L’iMéRA est un institut d’etudes Avancées (ieA), destiné à accueillir en résidence des chercheurs<br />

internationaux de haut niveau, émergents et confirmés, de toutes origines disciplinaires,<br />

pour leur permettre de se rencontrer, de mener à bien des travaux qui exigent plusieurs mois<br />

de liberté sans contrainte administrative ou d’enseignement, et d’approfondir les liens avec<br />

les centres de recherche et d’enseignement supérieur de la région.Totalement interdisciplinaire,<br />

il est à la fois un lieu de résidence et le moteur d’un projet collectif de longue haleine, «<br />

contribuer à construire l’interdisciplinarité future », en s’engageant au-delà des limites disciplinaires<br />

et en mettant l’accent sur la condition humaine des sciences.<br />

etienne Rey conduit ses recherches pour le projet «<strong>Tropique</strong>» au sein d’une résidence de<br />

recherche pendant 6 mois à l’iMéRA en partenariat avec Laurent Perrinet, chercheur en neurosciences<br />

(institut de neurosciences cognitives de la Méditerranée, CNRS, université de la<br />

Méditerranée) et le laboratoire de physique de la matière condensée (LPMC, CNRS, université<br />

de Nice Sophia Antipolis).<br />

Institut de neurosciences Cognitives de la Méditerranée à Marseille, unité mixte du<br />

CnRS<br />

http://www.incm.cnrs-mrs.fr/<br />

Un institut à l’interface entre la recherche fondamentale et la recherche clinique sur le fonctionnement<br />

normal et pathologique du cerveau. L’institut de Neurosciences Cognitives de la<br />

Méditerranée (iNCM) est une unité mixte de recherche (UMR) créée par le CNRS et l’Université<br />

de la Méditerranée. Notre principal objectif est de développer des recherches interdisciplinaires,<br />

à l’interface entre les approches fondamentale et clinique, sur les mécanismes cérébraux<br />

de la perception, les émotions, la cognition et l’action.<br />

32 /


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GMEM, Marseille, Centre national de Création Musicale<br />

http://www.gmem.org<br />

Le GMeM, labellisé Centre National de Création Musicale en 1997, dirigé par Raphaël de<br />

Vivo, conduit des actions dans le domaine de la création musicale, la recherche, la formation<br />

et la pédagogie, la production et la diffusion des musiques d’aujourd’hui, notamment dans le<br />

cadre du ‘’Festival Les Musiques’’, des ‘’intramuros’’, et autres événements (concerts, installations,<br />

colloques, résidences...) à rayonnement national et international. Le GMeM, couvre<br />

un champ musical vaste : musiques mixtes, électroacoustiques, instrumentales et vocales...<br />

et développe des projets pluridisciplinaires liés aux arts plastiques et visuels, à la danse et<br />

au théâtre. Le GMeM accueille en résidence de création des compositeurs, des interprètes<br />

et différents artistes, susceptibles de bénéficier aussi de commandes d’État. L’Atelier/Studio<br />

du GMeM regroupe des studios de composition, de recherche et de post-production, ainsi<br />

que des salles de répétitions et un espace de diffusion.<br />

CEnTRE DES aRTS d’Enghien les Bains, Scène conventionnée écritures numériques<br />

http://www.cda95.fr/<br />

Basé sur l’ancien site de La distillerie Garnier, le Centre des arts se définit comme un lieu<br />

d’expositions, de productions, de résidences, de réflexion, de médiation, de diffusion, développant<br />

une expertise autour des écritures numériques et des formes hybrides de création.<br />

en 2007, le Centre des arts devient une « Scène Conventionnée » pour les écritures numériques<br />

par le Ministère de la Culture et de la Communication et acquiert ainsi une reconnaissance<br />

en termes de compétences numériques.<br />

Le Centre des arts a initié la constitution du Réseaux Arts Numériques (RAN) constitué de<br />

plus de 50 membres sur le territoire international. Ce réseau constitue un espace unique de<br />

transversalité entre l’art, la science et l’industrie et développe un principe de mutualisation<br />

qui encourage l’échange, la réflexion et la coproduction entre les structures. Il favorise la<br />

synergie entre des compétences croisées et participe au renforcement de la coopération<br />

nationale et internationale. Le Centre des arts porte la réalisation du 1er festival français<br />

de l’innovation internationale dédiée à la création numérique. Le festival Bains Numériques<br />

comptabilise une fréquentation en constante évolution depuis sa création en 2005 et atteint<br />

un record de plus de 34 000 visiteurs pour sa cinquième édition en juin 2010.<br />

LES nUITS ELECTRonIQUES DE L’oSoPHERE, Strasbourg<br />

http://www.ososphere.org/2011/<br />

L’Ososphère est un festival pluridisciplinaire qui explore les pratiques artistiques autour du<br />

numérique et intègre fortement la relation au territoire en habitant singulièrement la ville. Arrivant<br />

à un moment particulier de sa trajectoire, la 12ème édition se déploie exceptionnellement<br />

tout au long de la saison, déclinant une série de propositions labellisées dans divers<br />

sites de Strasbourg. Pour ses Actes ii, l’Ososphère propose donc aux Stras- bourgeois de<br />

pénétrer pour la première fois dans le Môle Seegmuller, fermé depuis longtemps à toute activité<br />

et à tout visiteur.<br />

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