étude GRET - FIDAfrique

Document du 

Fonds International de Développement Agricole 

RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL 

PROJET DE PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL 

(PROMER Phase 2) 

RAPPORT DE PRÉ-ÉVALUATION 

Volume II: Documents de Travail 

Division Afrique I 

Département de la Gestion des Programmes 

RAPPORT N° -SN 

Avril 2005





Document de travail 1 (DT 1) 

ETUDE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE 

EN SERVICES NON FINANCIERS 

(Régions de Thiès – Fatick – Kaolack – Kolda – Tambacounda) 

Conduite par le GRET 

(Groupe de recherche et d’échanges technologiques) 

Novembre 2004

Α 

F O N D S I N T E R N A T I O N A L D E D É V E L O P P E M E N T A G R I C O L E 

République du Sénégal: Projet de Promotion de l’Entreprenariat Rural (PROMER Phase 2) 

Rapport de Pré-Évaluation: Document de travail 1 





Document de travail 1 (DT1) 

ETUDE DE LA DEMANDE ET DE L’OFFRE 

EN SERVICES NON FINANCIERS 

Table des matières 

I. INTRODUCTION 1 

II. TYPES D’ENTREPRISE ET DEMANDEURS D’APPUI 1 

III. OFFRE DE SERVICES NON FINANCIERS 4 

A. Offre au niveau national 4 

B. Offre au niveaux régional et local 13 

IV. BESOINS D’APPUI DES MPER ET PROPOSITIONS D’ACTION 16 

ANNEXES 

A. Besoins d’appui des MPER 16 

B. Propositions d'action 19 

1. Présentation détaillée de l’offre de services non financiers 

2. Liste des formateurs GERME-OIT 

3. Liste indicative des prestataires de services non financiers identifiés à Dakar mais intervenant 

sur tout le territoire national 

i

Α 




ACRONYMES 

ADAF Association de Développement de l’Arrondissement de Fimela 

ADPES Association pour une Dynamique de Progrès Économique et Social 

AFDS Agence du Fonds de Développement Social 

AFGVS Association de Fédération des Groupements Villageois de Sédhiou (ONG) 

AGR Activité Génératrice de Revenus 

AGRECOL Agriculture Écologique et Biologique 

AJAC Association des Jeunes Agriculteurs de Casamance (ONG) 

ANAFA Association Nationale pour l’Alphabétisation et la Formation des Ddultes (ONG) 

ANCAR Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural 

ANMFR Association Nationale des Maisons Familiales Rurales 

APROFES Association pour la Promotion des Femmes Sénégalaises (ONG) 

ARCJ Association pour le Renforcement de la Culture Joola (ONG) 

ASACASE Association Sénégalaise pour l’Appui à la Création d’Activités Socio-Économiques 

(ONG) 

ASPAB Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Agriculture Biologique et 

Biodynamique (ONG) 

ASRADEC Association Sénégalaise de Recherche et d’Appui pour le Développement 

Communautaire (ONG) 

BE Bureau d'Etudes 

BIT Bureau International du Travail (bureau technique de l’OIT) 

BOAAD Bureau Ouest Africain d’Appui au Développement (BE) 

BOAD Banque Ouest Africaine de Développement 

CADDEL Cabinet d’Appui à la Décentralisation et au Développement local (BE) 

CAEF Centre Africain pour l’Entreprenariat Féminin 

CAM Consulting Appuis Multiservices (BE) 

CAR Conseiller Agricole et Rural de l’ANCAR 

CCIAD Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar 

CDB Centre Don Bosco 

CE Conseillers d’Entreprise (PROMER I) 

CEFOR Conseil Éétudes et Formation (BE) 

CENTEP Centre Privé de Formation Professionnelle – Espoir aux Jeunes 

CEP Centre d’Enseignement Professionnel 

CEPE Certificat d'Études Primaires Élémentaires 

CERP Centre d’Expansion Rurale Polyvalent 

CESAO Centre d'Etudes Economiques et Sociales de l'Afrique de l'Ouest (ONG) 

CETF Centre d’Enseignement Technique Féminin 

CFIS Centre de Formation et d’Insertion Sociale 

CGA Centre de Gestion Agréé 

CIFOP Centre International de Formation Pratique (ONG) 

CLCOP Cadres Locaux de Concertation des Organisations Paysannes 

CREE Créer Votre Entreprise (OIT) 

CRETEF Centres Régionaux d’Enseignement Technique Féminin 

ii

Α 




CRPF Centre Régional de Formation Professionnelle 

CRS Catholic Relief Services (ONG) 

DEFA Développement, Entreprenariat, Formation, Appui Conseil (BE) 

DRDR Direction Régionale du Développement Rural 

ECB Ecole Communautaire de Base 

ENDA Environnement et Développement du Tiers Monde 

ENDA Acas ENDA-Action en Casamance (ONG) 

ENDA Graf ENDA-Groupes Recherches, Actions, Formations (ONG) 

ENDA Pronat ENDA-Protection Naturelle des Végétaux 

ENFEFS Ecole Nationale de Formateurs en Économie Familiale du Sénégal 

ETFP Enseignement Technique et Formation Professionnelle 

EWA Atelier Autrichien de Développement (ONG) 

FAFS Fédération des Associations Féminines du Sénégal (ONG) 

FDE Femme et Développement de l’Entreprise en Afrique 

FDEA Femmes Développement Entreprise en Afrique (ONG) 

FIDA Fonds International de Développement Agricole 

FNAS Fédération Nationale des Artisans du Sénégal 

FNDR Fonds National de Développement Agricole 

FONGS Fédération des Organisations Non Gouvernementales au Sénégal (ONG) 

GADEC Groupe d’Action pour le Développement Communautaire (ONG) 

GERAD Groupe d’Etudes, de Recherche et d’Aide à la Décision (BE) 

GERME Gérer Mieux Votre Entreprise (OIT 

GRAIF Groupe de Recherche et d’Appui aux Initiatives Féminines (ONG) 

GREEN Groupe de Recherche et d'Études Environnementales 

GRET Groupe de Recherches et d’Échanges Technologiques (ONG) 

HOPE 87 Hundreds of Original Projects for Employment (ONG) 

IDE Initiatives Locales et Développement des Entreprises (BE) 

ISRA Institut Sénégalais de Recherches Agricoles 

ITA Institut de Technologie Alimentaire 

LVIA Lay Volunteers International Association (ONG) 

MER Micro Entreprise Rurale 

MPE Micro et Petites Entreprises 

OFAD/Nafore Organisation de Formation et d’Appui au Développement (ONG) 

OIT Organisation Internationale du Travail 

ONFP Office National de Formation Professionnelle 

ONG Organisation Non Gouvernementale 

OP Organisation Professionnelle 

OPA Organisation Paysanne (ou des Producteurs) Agricole 

PIE Porteurs d’Initiatives Économiques 

PLCP Programme de Lutte contre la Pauvreté 

PME Petite et Moyenne Entreprise 

PMI Petite et Moyenne Industrie 

PNIR Programme National d’Infrastructures Rurales 

iii

Α 




POGV Programme d’Organisation et de Gestion Villageoise 

PROMER Projet de Promotion des Micro-Entreprises Rurales/Projet de Promotion de 

l’Entreprenariat Rural 

RADI Réseau Africain pour le Développement Intégré (ONG) 

SAFIR Service d’Appui à la Finance Rurale 

SDER Services Départementaux de l'Expansion Rurale 

SFD Systèmes Financiers Décentralisés 

SODEFITEX Société Nationale d’Exploitation des Textiles 

TRIE Trouver Votre Idée d’Entreprise (OIT) 

UNCM Union Nationale des Chambres de Métiers 

USU Umbrella Support Unit (ONG) 

iv

Α 








Document de travail 1 (DT1) 

ETUDE DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE EN SERVICES NON FINANCIERS 

I. INTRODUCTION 

1. Dans la perspective de valider la possibilité de contractualiser avec des opérateurs externes 

pour la mise en œuvre de certaines activités du PROMER Phase 2, le FIDA a confié au GRET, dans le 

cadre de la mission post-formulation, en novembre 2004, la conduite sur le terrain d’une étude de 

l’offre et de la demande de services non financiers aux entrepreneurs dans les régions de Thiès, 

Fatick, Kaolack, Kolda, et Tambacounda. Cette étude vise à dresser un premier inventaire des services 

existants (publics, privés et associatifs), en précisant leur coût et les mécanismes de prise en charge à 

court et moyen termes, ainsi qu’à que fournir des éléments quant aux besoins en services par 

typologie d’entreprises. 

2. Le présent document de travail présente les résultats de cette étude : une typologie des 

bénéficiaires potentiels du PROMER Phase 2 (partie II) ; une analyse de la demande et les besoins 

d’appui par type d'entreprise (partie III), une analyse de l’offre de services dans les différentes régions 

(partie IV), les possibilités de contractualisation selon les types d’activités et de besoins (partie V); et 

les prop0ositions d'action dans le cadre du futur projet (partie VI). 

II. TYPES D’ENTREPRISE ET DEMANDEURS D’APPUI 

3. On peut distinguer 3 grands types de micro et petites entreprises rurales (MPER), 

bénéficiaires potentiels du PROMER Phase 2 1 , en fonction des caractéristiques de l’activité et de leur 

taille : activités génératrices de revenus (AGR) ou « activités de subsistance », micro-entreprises 

rurales (MER) et petites entreprises rurales (PER). Un quatrième type – les promoteurs (individuels) 

d’initiatives économiques (PIE) est étroitement lié aux AGR. Ces types d’entreprise sont décrits ciaprès 

et résumés au tableau à la page 3. 

4. Les activités génératrices de revenus (AGR) ou « activités de subsistance », sont des 

activités économiques, généralement menées par des femmes, dans certains cas au sein de groupement 

et le plus souvent de manière occasionnelle. Ces activités génèrent un faible revenu et une faible 

valeur ajoutée (faible rémunération du travail). Elles ne nécessitent pas le plus souvent de savoir-faire 

technique spécifique (ex activités de petit commerce) ou mobilisent des compétences de type 

domestique ou traditionnelles (production de couscous, de beurre de karité, ..). Les opérations sont 

souvent manuelles et sont parfois menées en commun au sein d’un groupement (entraide entre les 

femmes pour les opérations les plus pénibles). Les personnes qui exercent ces activités ne la 

considèrent généralement pas comme un métier et peuvent l’arrêter à tout moment pour en mener une 

autre en fonction des opportunités qui se présentent. Au sein de ce groupe, on trouve des activités qui 

sont ou peuvent devenir « pré-entreprenariales » (ou micro-entreprise émergentes). Il s’agit d’activités 

1 A noter que la classification présentée dans ce DT a été approfondie par la mission de pré évaluation (cfr. DT 2). 

1

Α 




souvent saisonnières mais exercées de manière régulière (d’une année sur l’autre), notamment par les 

femmes qui souhaitent en faire une source principale de revenus et qui investissent du temps et parfois 

un peu de capital pour cela. Les porteurs d’initiatives économiques (PIE) sont des personnes 

(notamment des jeunes), de membres d’association (notamment féminines), ayant un esprit 

d’entreprise, voulant se lancer dans le développement d’une entreprise opérant dans le secteur non 

agricole, mais dans l’incapacité de réaliser leurs activités par leurs propres moyens, du fait de leur 

pauvreté ou de leur méconnaissance des technologies appropriées et des marchés. Ils en sont le plus 

souvent au stade de l’idée, sans avoir nécessairement exercé l’activité en rapport avec leur projet. Les 

besoins de ces groupes se situent surtout dans le domaine de l’information, pour susciter de nouvelles 

activités à plus forte valeur ajoutée et l’appui à la recherche d’une idée de projet et du crédit pour 

financer les fonds de roulement qui nécessitera la réalisation d’une étude de faisabilité. Des 

formations techniques seront également nécessaires pour la plupart des activités (notamment dispositif 

d’apprentissage en alternance). 

5. Les micro-entreprises rurales (MER) déjà en activité se caractérisent par un chiffre 

d’affaires inférieur à 15 millions de FCFA, une main d’œuvre souvent familiale (1 à 10 emplois 

permanents ou saisonniers), un outillage et un local de production sommaire, des besoins 

d’investissement limités. Ce groupe comprend la plupart des artisans traditionnels (production et 

services) ou des transformatrices de produits agricoles et halieutiques, qui travaillent avec des 

technologies simples. Les produits sont peu diversifiés et pas toujours en adéquation avec la demande 

du marché. Les micro-entreprises n’ont pas toujours de local fixe et l’activité y est souvent 

saisonnière. On peut distinguer, au sein de ce groupe, des MER en croissance qui opèrent sur la base 

d’un savoir-faire plus spécialisé et plus moderne, et qui ont donc un potentiel de croissance plus élevé. 

Elles peuvent potentiellement devenir des petites entreprises. Leurs besoins concernent l’appui à 

l’élaboration de plans de développement et de formation à partir d’un pré-diagnostic et diagnostic 

préalables, et le cofinancement des formations nécessaires (gestion et technico-commerciale). 

6. Les petites entreprises rurales (PER) ont un chiffre d’affaires plus élevé (entre 15 et 25 

millions de FCFA pour les prestations de services, et entre 15 et 50 millions FCFA pour les opérations 

de livraisons de biens), entre 10 et 20 emplois, un local de production aménagé et équipé et utilisent le 

plus souvent des technologies mécanisées. Le nombre de nouvelles PER créées avec l’appui du 

PROMER sera sans doute très faible du fait de la priorité accordée aux opérateurs à plus petite 

échelle. Leurs besoins, comme le groupe précédent, concernent l’appui à l’élaboration de plans de 

développement et de formation à partir d’un pré-diagnostic et diagnostic préalables, et le 

cofinancement des formations nécessaires (gestion et technico-commerciale). Elles auront également 

besoin d’appui à l’innovation technologique et commerciale, et à l’amélioration et la maîtrise de la 

qualité pour atteindre des marchés plus éloignés et plus exigeants. 

7. Le PROMER Phase 2 pourrait aussi s’adresser à des entreprises moyennes installées dans 

sa zone d’intervention, mais uniquement dans les cas où l’assistance fournie permettra à ces 

entreprises soit de créer un nombre significatif d’emplois en milieu rural, soit de fournir des services 

d’appui aux activités agricoles des petits producteurs telles que collecte, entreposage, transport, 

commercialisation ou transformation. Les critères d’éligibilité de ces entreprises seront précisés dès le 

démarrage du projet et pourront varier suivant la nature des assistances à fournir dont l’offre restera 

très limitée. Ces moyennes entreprises pourront également constituer des partenaires privilégiées pour 

les activités liés à l’apprentissage, notamment pour les opérateurs à petite et très petite échelle. Aucun 

budget n’est alloué pour les moyennes entreprises, étant donné que leurs interactions avec le 

PROMER Phase 2 se limiteront à la mise en relation avec des MPERs ou des entrepreneurs/porteurs 

d’initiatives et éventuellement à des actions d’apprentissage. 

2

Α 




Caractéristiques des MPER identifiées par la présente étude 

CARACTERISTIQUES AGR et PIE MER PER 

Engagement du responsable 

dans l’activité 

Métiers et stabilité de l’activité 

Stratégie d’évolution 

Chiffre d’affaires 

Investissements 

Emplois 

Infrastructure et équipements 

Technologie 

Mode de gestion et statut 

Lien avec les services d’Appui 

conseil et formation 

Activité d’appoint, pas de 

souhait d’investir dans 

l’activité 

Activité non reconnue par 

l’actif comme un métier 

Activité temporaire 

3 

Volonté de s’investir dans 

l’entreprise au moins en temps 

Activité stable, permanente 

mais qui peut n’être que 

saisonnière quand inféodée à 

disponibilité en matière 

première périssable (ex., lait, 

fruits, huile de palme) 

Investissements matériels dans 

l’entreprise (local, équipement) et 

immatériels (réseau) 

Activité stable, permanente, 

rarement saisonnière (recherche 

diversification pour activité toute 

l’année) 

Peu de stratégie d’évolution Stratégie de reproduction Stratégie de croissance par 

multiplication (création de 

nouvelles unités de production 

dans d’autres lieu) ou 

Très variable et faible, parfois 

uniquement destiné au 

groupement pour des actions 

collectives (pas de revenu 

individuel pour les membres – 

activités à but social)) 

Matière d’œuvre utilisée Ressources naturelles 

disponibles localement, 

approvisionnement de 

proximité 

« grossissement » de l’unité 

Inférieur à FCFA 15 millions Entre FCFA 15 et 25 millions de 

FCFA pour les prestations de 

services et entre FCFA 15 et 50 

millions pour les opérations de 

livraisons de biens 

Très faibles Besoins en investissement Besoins en investissement 

inférieurs à FCFA 3.5 millions inférieurs à FCFA 10 millions 

Activité individuelle ou Entre 1 et 10 emplois Entre 10 et 20 emplois permanents 

activités au sein de groupement permanents ou saisonniers ou saisonniers, quelques-uns 

Pas d’employés, 

Utilisation de la MO familiale rémunérés 

Auto-emploi 

ou d’apprentis, auto-emploi MO temporaire 

Atelier très sommaire ou Atelier en dur, assez bien aménagé, 

inexistant, rarement construit indépendant 

en dur 

Equipement et outillage appropriés 

Equipements et outillage très Source d’énergie pour la plupart 

sommaires 

électrique 

Source d’énergie pour la Surtout implantées en milieu 

plupart thermique ou manuelle urbain 

Opérations manuelles Technologie endogène avec 

des opérations souvent 

manuelles 

Technologie mécanisée 

Pas de comptabilité 

Pas de comptabilité 

Tenue d’une comptabilité allégée 

Pas considérée comme une Pas de reconnaissance Très souvent inscrite (Chambre des 

micro-entreprise 

juridique (informel) ou Parfois 

enregistré au registre du 

commerce ou chambre des 

métiers 

Métiers ou de Commerce) 

Marché Marché local (à l’échelle du 

village ou de la communauté 

rural 

Rarement connecté Souvent réactif Recherche d’appuis et conseils 

Ressources naturelles 

disponibles localement, 

approvisionnement de 

proximité 

Marché local (à l’échelle du 

village ou de la communauté 

rurale) 

Source : Etude GRET/FIDA, Novembre 2004, dans le cadre de la mission de post-formulation du PROMER, Phase 2. 

Ressources naturelles disponibles 

localement ou approvisionnement 

hors zone 

Marché local, régional, voire 

national

Α 




III. OFFRE DE SERVICES NON FINANCIERS 

A. Offre au niveau national 

8. La présente étude a identifié 10 typologies en matière de l’offre de services non financiers 

ayant une couverture nationale : 

• l’Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR), 

• les Centres d’Expansion Rural Polyvalents (CERP) ; 

• le réseau des Chambres de Métiers (artisanat) ; 

• le réseau des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (CCIA) ; 

• le dispositif national d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle 

(ETFP) dont fait partie le réseau des Centres d’enseignement technique féminin (CETF) ; 

• l’Institut de Technologie Alimentaire (ITA) ; 

• le réseau des formateurs GERME appuyé par le Bureau du travail (BIT), bureau technique 

de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) ; 

• les ONG à vocation nationale ; et 

• le secteur privé (bureaux d’études et consultants spécialisés) basé à Dakar mais 

intervenant sur tout le territoire national. 

L’Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural (ANCAR) 

9. L’ANCAR, créée par le Gouvernement du Sénégal en mars 1997, est une des cinq 

composantes ou agences d’exécution du PSAOP (Programme des services agricoles et Appui aux 

organisations de producteurs). C’est une Société Anonyme à Participation Publique Majoritaire. Le 

capital est réparti comme suit : Etat du Sénégal, 51% ; organisations des producteurs agricoles (OPA), 

28% ; secteur privé et industriel, 14% ; et collectivités locales, 7%. Ce partenariat entre Etat et autres 

acteurs du développement agricole et rural sera renforcé à terme pour aboutir au désengagement 

partiel de l’Etat au profit des partenaires notamment les OPA L’Etat du Sénégal deviendra, à partir de 

ce moment, l’actionnaire minoritaire et l’obligation de résultat déterminera l’allocation de ressources 

financières à l’Agence. Les Instances de décision de l’ANCAR sont : 

• L’Assemblée générale constituée de tous les actionnaires présidé par le représentant 

désigné par l’actionnaire majoritaire (actuellement, l’Etat) ; 

• Le Conseil d’administration comprenant 4 représentants du Gouvernement, 

3 représentants des OPA, 3 représentants du secteur privé, et 2 représentants des 

collectivités locales. Il est présidé par un représentant de l’Etat. 

10. Le mandat de l’ANCAR est de faire du conseil agricole et rural sur l’ensemble du pays selon 

une nouvelle approche basée sur le partenariat avec les principaux acteurs. Ses prérogatives 

institutionnelles sont : (i) l’élaboration, l’amélioration et la diffusion du conseil agricole et rural et 

(ii) l’harmonisation des méthodes d’intervention et l’évaluation de l’impact du conseil agricole et 

rural en s’assurant de son efficacité et de sa cohérence. Le dispositif prévoit à terme 10 Directions 

régionales composées d’un directeur régional, 4 adjoints (recherche-développement, formation, suiviévaluation, 

méthodologie), 68 techniciens spécialisés, 91 chefs d’équipes (1 par arrondissement), 

459 Conseillers agricoles basés au niveau des 320 communautés rurales, et 22 enquêteurs qui devront 

couvrir les 13 000 villages et 480 000 exploitations agricoles. Ce dispositif se déploie de façon 

progressive sur une durée de quatre ans. La mise en place du personnel de base (conseillers agricoles, 

chefs d’équipe et techniciens spécialisés) se fait au rythme de la création des Cadres Locaux de 

Concertation des Organisations Paysannes (CLCOP) ou d’identification d’autres cadres de 

concertation, dans les communautés rurales. 

4

Α 




11. Au niveau de la communauté rurale, le programme de conseil agricole et rural est bâti sur la 

demande des producteurs à partir d’un diagnostic qui est réalisé par les producteurs, le personnel de 

base de l’ANCAR et les autres acteurs du développement rural de la zone. Les activités de conseil 

agricole et rural sont formulées par les producteurs et les conseillers agricoles et ruraux de l’ANCAR. 

Les activités identifiées font l’objet de contrats annuels ou pluriannuels entre, d’une part, la 

communauté rurale, les OPA concernées, d’autre part, l’ANCAR (le conseiller agricole et rural). 

12. Le contrat présente les activités de conseil agricole et rural, les résultats attendus, le budget, et 

les engagements de chaque partie contractante (communauté rurale, OPA, ANCAR). Les conseillers 

agricoles et ruraux (CAR) de l’ANCAR complètent les activités des auxiliaires villageois engagés par 

des OPA ou une ONG. Les modalités de travail des conseillers avec les auxiliaires sont présentées 

dans un contrat annuel entre l’ANCAR, les OPA ou l’ONG. 

13. Des divergences sont apparues lors des entretiens sur les missions et rôle de l’ANCAR. 

Certains mettent en avant un rôle d’appui à la construction de la demande des OPA et 

d’intermédiation avec des prestataires de service (avec un objectif de ne pas faire des CAR des agents 

de vulgarisation et de promouvoir effectivement le faire-faire). D’autres considèrent que les agents de 

l’ANCAR doivent faire du conseil et donc mettre en œuvre les actions retenus dans la planification 

annuelle s’ils en ont les compétences. Le recours à des instituts publics comme ISRA (Institut du 

Sénégal de Recherche Agricole) et l’ITA (Institut de Technologie Alimentaire) semble cependant très 

fréquent alors que celui à des prestataires privés et à des ONG très limité. Si l’ANCAR semble avoir 

développé des partenariats forts avec la recherche et certains projets, la collaboration avec les 

organismes d’appui au développement (ONG, SRDR) semble plus limité et plutôt dans le cadre de 

prestation de services de l’ANCAR (ex Vision Mondiale). 

14. Malgré les prérogatives statutaires qui offrent à l’ANCAR la responsabilité exclusive du 

conseil agricole et rural dans tout le pays, l’Agence peut contractualiser avec les structures ayant une 

capacité avérée en matière de conseil agricole et rural. La contractualisation avec les autres structures 

est régie par quatre principes : l’opportunité, le moindre coût, la capacité effective, la non-duplication 

des opérations et des financements dans une même zone. 

15. Durant les trois premières années (première phase) les dépenses de fonctionnement de 

l’Agence sont financées par le Gouvernement. Les crédits alloués à l’ANCAR dans le cadre du 

Programme des Services Agricoles et d’Appui aux Organisations de Producteurs (PSAOP) supportent 

les investissements dans les ressources humaines (formation, renforcement des capacités techniques, 

de méthodes de communication et de conseil agricole), dans les infrastructures 2 (équipements 

informatiques, véhicules, réhabilitation de bâtiments) et une partie du fonctionnement lié aux activités 

de conseil agricole et rural. 

16. A la fin de la première phase, les producteurs (bénéficiaires du conseil agricole et rural) 

participeront au financement des dépenses de fonctionnement de l’ANCAR, à travers un Fonds 

national de développement rural (FNDR) à mettre en place. Des négociations sont entreprises entre le 

Gouvernement et les OPA pour déterminer les modalités de gestion de ce fonds. Une étude sur les 

mécanismes de financement pérenne de l’ANCAR, déjà faite en 1999, a identifié des possibilités 

réelles de financement de l’ANCAR à partir des prélèvements sur les produits agricoles au sens large. 

Une étude complémentaire est en cours pour la mise en œuvre des recommandations relatives à 

l’établissement du FNDR. 

17. A terme, les ressources de l’ANCAR proviendront directement de ses prestations de services ; 

et indirectement du FNDR sur la base des programmes élaborés, approuvés et contractés avec les OP. 

18. Situation actuelle et activités. La Direction générale et les antennes régionales sont en place 

mais les effectifs ne sont pas complets. Il reste à mettre en place celle de Matam, onzième région créé 

2 Les immobilisations du PNVA et de la SODEVA seront transférées à l'ANCAR. 

5

Α 




après la mise en place de l’ANCAR. Cinquante-huit (58) CLCOP et CAR sont en place, sur les 142 

prévus pour fin décembre 2004. Des formations ont été dispensées pour tous les agents sur les 

méthodes participatives et la culture d’entreprise. Différentes formations spécifiques ont été réalisées 

sous la coordination de la Direction technique. 

19. Durant la période 2002 à mars 2004, 62 programmes locaux de conseil agricole et rural ont 

été conduits dans les communautés rurales. Les programmes sont fondés sur les demandes des 

producteurs. Ils sont exécutés à travers des contrats signés avec les OP. Les programmes couvrent des 

secteurs divers. Au total, 600 contrats (dont 176 activités de recherche développement) ont été signés 

avec les OPA pour exécuter les programmes locaux. Les contrats concernent des secteurs divers 

comme les semences (activité principale), les systèmes d’élevage, la formation, l’intermédiation (pour 

la commercialisation, l’accès au crédit, etc.), l’amélioration des ressources naturelles, la pêche, etc. 

20. En marge des programmes naturels de conseil agricole et rural, les interventions de l’ANCAR 

ont été étendues aux programmes spéciaux du chef de l’Etat (notamment le programme de relance de 

la culture et de la production de manioc à partir de la campagne 2004-2005). 

21. L’ANCAR a établi 25 protocoles d’accord avec des ONG, des sociétés privées, des projets, 

dont le Programme d’organisation et de gestion villageois (POGV) financé par le FIDA, des filières et 

des organisations faîtières. A côté des protocoles d’accord, 11 conventions de partenariat ont été 

établies entre les Directions régionales et des acteurs régionaux. Les conventions sont une étape 

intermédiaire entre les protocoles et les contrats ; elles sont soit une exigence du partenaire soit une 

alternative au protocole d’accord pour les acteurs dont l’intervention est limitée dans une région. 

22. Les rencontres avec les Directions régionales de Thiès, Fatick, Kaolack, Tambacounda et 

Kolda ont permis de préciser les relations entre l’ANCAR et le PROMER I ainsi que les activités 

menées dans chaque région. Plusieurs directions ont mis en œuvre des programmes de formation dans 

les filières d’intervention du PROMER (par exemple transformation du lait et des fruits et légumes à 

Kolda). Les activités concernent surtout l’appui à la production. (voir annexe 1 : tableau détaillé de 

l’offre de services non financiers). 

23. La présence de l’ANCAR dans plus de 60 communautés rurales et son objectif à terme de 

présence dans toutes les communautés rurales, en fait une offre de proximité importante. Cependant 

elle est principalement pilotée par les OPA dans lesquelles les groupements féminins sont 

représentées mais qui exclut une part importante des activités économiques rurales non liées à 

l’agriculture (artisanat, services). L’ANCAR semble cependant intéressée à développer des 

compétences plus larges d’appui au MPER. 

Les Centres d’Expansion Rurale Polyvalents (CERP) 

24. Les CERP dépendent du Ministère des Collectivités Locales et de la Décentralisation 

(MCLD). Ils se définissent comme des structures transversales qui ne sont pas limitées à l’appui à 

l’agriculture (l’agriculture étant prise en charge par les DRDR – Direction régionale du 

développement rural). Ils interviennent également dans les domaines de la santé, de l’éducation etc. 

Les CERP semblent avoir une implantation intéressante en zone rurale, avec par exemple pour la 

région de Kaolack, une présence de 10 CERP et de 3 Services Départementaux de l’Expansion Rurale 

(SDER). L’entrée des CERP est avant tout la communauté rurale. Ils identifient les besoins en 

formation et peuvent réaliser des plans de développement pour les micro-entreprises. 

25. Chaque CERP est composé d’un responsable, d’une monitrice d’économie familiale, d’un 

agent technique des eaux et forêts, d’agents techniques de l’élevage, d’agents techniques en génie 

sanitaire, et souvent d’agents techniques agricoles. 

26. Des collaborations existent avec l’ANCAR, même si, sur le terrain, des chevauchements entre 

les agents des CERP et ceux de l’ANCAR ont été signalés. Les CERP travaillent également avec le 

POGV pour préparer l’implantation du projet dans de nouvelles zones. D’une manière plus générale, 

6

Α 




les CERP travaillent en appui aux ONG qui interviennent au niveau local et en appui à la 

décentralisation. 

27. Un protocole d’accord a été signé avec le PROMER I au niveau national. Dans la région de 

Kaolack, l’ensemble des 10 CERP a travaillé avec ce projet, sur l’information, l’identification des 

porteurs d’initiatives et l’émergence des demandes. Le PROMER I intervenait dans les zones ou 

les CERP avaient déjà réalisé un travail d’information. Les Conseillers d’Entreprise (CE) du 

PROMER I étaient parfois logés au sein des CERP. 

28. Les capacités techniques et les moyens logistiques des CERP semblent cependant limités. Il a 

été signalé lors des entretiens, que les missions des CERP pourraient être réorientées pour intervenir 

plus en appui aux collectivités locales. A ce titre, la dénomination des CERP serait amenée à changer. 

Les missions des CERP seraient de faire du conseil auprès des collectivités locales, en se basant sur 

les plans locaux de développement avec notamment l’objectif de faire émerger un environnement 

favorable aux micro-entreprises. 

Le réseau des Chambres de Métiers 

29. L’Union Nationale des Chambres de Métiers (UNCM) est l’instance nationale de 

coordination des Chambres de Métiers. Elle est chargée d’assurer la défense des propositions des 

Chambres de Métiers auprès des instances de l’Etat. Elle assure la représentation des intérêts des 

Chambres de Métiers auprès des organismes internationaux s’occupant de la promotion de l’artisanat. 

Ses missions s’exercent en étroite collaboration avec les organisations professionnelles (OP) de 

l’artisanat, les partenaires publics et privés du secteur de l’artisanat tant à l’intérieur qu’à l’extérieur 

su Sénégal. 

30. L’UNCM est un établissement public à caractère professionnel crée en 1977 et mis en place 

en 1981. Elle est régie par le Décret 92-1191 du 19 août 1992 portant sur les règles d’organisation, de 

fonctionnement, ses attributions et missions ainsi que celles des Chambres de Métiers (niveau 

régional). Le réseau des Chambres de Métiers compte près de 130 agents répartis dans tout le pays. 

L’artisanat est organisé à travers ses structures nationales et régionales et 270 élus parmi les artisans 

représentent les 3 sections du secteur : production, art, services. 

31. La vocation des Chambres de Métiers est de regrouper les artisans de tous les corps de 

métiers, en milieu urbain comme en milieu rural, au niveau de chaque région. Les activités artisanales 

agroalimentaires (qui représentent 50% des MPER appuyées par le PROMER I) semblent cependant 

peu représentées et peu prises en compte. 

32. Chaque Chambre de Métiers a, dans le cadre de la région considérée, pour attribution de : 

• Tenir le répertoire des entreprises artisanales 

• Tenir le répertoire des artisans 

• Délivrer des cartes professionnelles 

• Favoriser l’expansion du secteur 

• Procéder à des études pour le compte du secteur de l’artisanat 

• Informer les pouvoirs publics sur les questions concernant le secteur 

• Aider à la formation et au perfectionnement des artisans 

• Favoriser la coopération avec les Chambres de Métiers étrangères 

• Contribuer à la création et à la mobilisation des ressources propres. 

33. Lors de la mission de terrain, les principaux appuis mentionnés par les Chambres de Métiers 

ont été (i) la défense des intérêts des artisans, (ii) l’animation pour organiser et immatriculer les 

7

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artisans, (iv) formations techniques des artisans, et (iv) accès au crédit par l’appui à des mutuelles des 

artisans et l’intermédiation avec les banques. 

34. Des sessions de renforcement de compétences des artisans (par exemple formation 

transversale type « making cents ») sont également proposées, et les Chambres de Métiers peuvent 

également appuyer l’élaboration de projet et d’études de faisabilité qui seront présentés à la 

mutuelle des artisans pour un financement éventuel. 

35. Concernant les formations techniques, la BOAD (Banque Ouest Africaine de 

Développement) a mis à disposition des Chambres de Métiers un fonds pour réaliser des 

formations de formateurs auprès des artisans. Des artisans sont donc reconnus par la BOAD 

comme « formateurs techniques ». 

36. Les activités des Chambres de Métiers sont très variables selon les régions. Les personnes 

rencontrées ont souligné le dynamisme de la Chambre de Métiers de Kolda alors que celle de 

Tambacounda semble peu opérationnelle (il semble d’ailleurs que les montants prévus par la BOAD 

aient été gelés sur cette région). 

37. Les activités relevant des Chambres de Métiers recoupent en partie celles du PROMER 

Phase 2. Elles pourraient donc être mobilisées pour faire le lien avec des OP d’artisans, pour 

participer à l’identification des bénéficiaires potentiels et les mettre en relation avec des maîtres 

artisans en mesure de dispenser des formations techniques. On peut en revanche émettre des 

réserves sur leur offre de formation technique car elles font en général appel à des prestataires sur 

ces aspects. 

Le réseau des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture 

38. L’Union des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar est l’instance 

nationale de coordination des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture (CCIA) 

présentes dans 10 régions du Sénégal. 

39. Etablissements publics à caractère professionnel, les CCIA sont chargées de représenter et 

défendre les intérêts généraux des entreprises industrielles, commerciales et agricoles. Elles assurent 

l’intermédiation entre les ressortissants et les pouvoirs publics. C’est donc un organe de conseil pour 

tous les sujets de sa compétence, qui lui sont soumis par les autorités de l’Etat, mais aussi un 

organisme de promotion, car elle peut et doit prendre l’initiative de suggestions et propositions dans 

tous les domaines (économique, social, fiscal, juridique, douanier, …) et sur toutes questions 

intéressant la vie économique de son ressort consulaire et pouvant contribuant à améliorer la 

prospérité des entreprises de la région. 

40. Les CCIA régionales ont un rôle prépondérant dans les domaines de la promotion et de 

l’assistance économique et technique des entreprises privées et développent pour cela des services 

pour leurs membres : (i) information sur les situations économiques et commerciales ; 

(ii) développement du goût d’entreprendre ; (iii) appui à l’adaptation des entreprises à leur 

environnement ; (iv) promotion des équipements à l’usage du commerce, de l’industrie et de 

l’agriculture, et (v) formation des hommes et des femmes aptes à répondre aux besoins des 

entreprises. 

41. L’Union des CCIA de Dakar (CCIAD) héberge le Centre de gestion agréé (CGA) pilote de 

Dakar, qui est une association sans but lucratif. Il se fixe comme objectif de grouper les exploitants 

des petites et moyennes entreprises (PME) commerciales, industrielles, artisanales et agricoles, 

d’apporter une assistance technique à ses adhérents (en comptabilité, gestion, formation, information 

et fiscalité) ; de travailler à l’amélioration du climat de confiance entre ses adhérents et leurs 

partenaires (fournisseurs, banquiers, administration fiscale). Les adhérents bénéficient d’appuis 

comptables et d’abattements fiscaux, mais ils ne semblent pas encore très nombreux. L’efficacité 

semble encore réduite : l’abattement fiscal de 300 000 FCFA est jugé insuffisamment incitatif et les 

craintes d’exigibilité du passif fiscal freinent fortement l’adhésion des opérateurs informels 

8

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42. Plusieurs Chambres de Commerce ont mis en place des centres de formation, tels que celle 

de Thiès qui propose des formations professionnelles initiales et continues, ou celle de Kaolack avec 

des formations de techniciens et BTS dont marketing. Cette dernière a également créé une Cellule 

d’appui aux PME (assistance administrative, comptable, développement des ventes, dossier de crédit) 

et un cybercafé au sein de ses locaux. 

43. Le PROMER I a travaillé avec certaines Chambres de Commerce, comme celle de Kaolack, 

pour une formation de 5 jours sur les formes juridiques et les réglementations commerciales, pour un 

coût moyen relativement élevé de 100 000 FCFA/personne. 

44. Les Chambres de Commerce répondent principalement aux besoins des entreprises situées en 

milieu urbain, mais certaines signalent que les agriculteurs commencent à faire pression pour qu’elles 

développent des services en direction des membres en milieu rural. Les domaines d’intervention des 

Chambres de Commerce ne recoupent que très partiellement les secteurs d’activités des cibles 

potentielles du PROMER Phase 2. Cependant une collaboration pourrait être envisagée dans les 

activités commerciales que le projet appuyera et pour des formations ponctuelles. 

Le dispositif national d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP) 

45. L’Etat a élaboré en 2002 un document de Politique sectorielle de l’Enseignement Technique 

et de la Formation Professionnelle, afin d’engager une réforme et d’améliorer le dispositif. L’offre de 

formation au Sénégal reste très déséquilibrée tant au niveau de la répartition selon les secteurs de la 

vie économique qu’à celui des effectifs et des structures. 

46. Le sous secteur de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle comprend : 

• 8 lycées techniques développant pour la plupart, des filières de formation professionnelle, 

dont 2 lycées d’enseignement technique commercial, un lycée agricole, un lycée technique 

industriel et minier. 

• 12 centres de formation en agriculture, élevage et pêche ; 

• 5 centres dans le secteur industriel et artisanal ; 

• 3 centres artisanaux (avec des effectifs très limités) ; 

• 34 centres d’enseignement technique féminin (CRETEF et CETF, voir au par. 51) ; 

• 5 centres régionaux et départementaux de formation professionnelle (CRFP) ; 

• 6 centres d’initiation horticole ; 

• 3 écoles de formation de formateurs (ENFEFS, CNFMETP de Kaffrine et de Guérina) ; 

• 4 écoles de formation supérieure ; 

• Plus de 40 instituts de formation professionnelle privés autorisés. 

47. Les régions de Dakar et de Thiès concentrent à elles seules plus de 72% du dispositif de 

formation public et privé. Le cas assez particulier de Dakar s’explique essentiellement par le 

développement de l’ETFP privé. 

48. Relativement aux besoins du marché du travail, on constate que l’accent est mis sur les 

formations de niveaux élevés (baccalauréats technologiques et BTS), au détriment des CAP, BEP et 

BT et sur le secteur tertiaire, au détriment du secteur de la production industrielle et agricole. Les 

filières de formation professionnelle liées à la production manufacturière ont des effectifs très faibles 

par rapport aux besoins du marché du travail. Les filières techniques (électronique, mécanique auto et 

mécanique générale) ont également des effectifs faibles. Pour la branche froid et climatisation 

(conservation des produits agricoles et halieutiques), pourtant très importante pour le Sénégal, on ne 

rencontre que quelques inscrits au BTS et rien au niveau des CAP, BEP et BT. 

9

Α 




49. Une réforme a été engagée qui vise à mieux répondre aux besoins, notamment par une 

meilleure prise en charge de l’apprentissage en partant du constat que l’essentiel de cette forme de 

qualification s’effectue en dehors du système formel, même si certaines structures comme les CETF, 

les CRFP, les CPAR développent des initiatives dans ce sens. 

50. Les structures publiques et privées de formation professionnelle constituent une offre de 

formation potentielle pour le PROMER Phase 2 dans certaines régions et sur certaines filières. Des 

collaborations avec le réseau des centres d’enseignement technique féminin devrait notamment être 

envisagé (voir ci-après). 

Le réseau des Centres d’Enseignement Technique Féminin 

51. La principale offre de formation technique dans le domaine agroalimentaire est constituée des 

10 CRETEF (Centre Régional Technique d’Enseignement Féminin) et des 24 CETF (Centre 

Technique d’Enseignement Féminin). Les CRETEF, financés par l’Etat, sont à la fois composés d’un 

personnel enseignant fonctionnaire et de professeurs payés par les centres. Les agents sont en général 

des diplômées de l’École Nationale de Formation en Économie Familiale et Sociale (ENFEFS). 

52. Ces centres assurent la formation de jeunes filles, et parfois de jeunes femmes, pour 

l’insertion à la vie active et productive. Ils sont chargés d’enseigner l’économie domestique (couture 

et confection), la restauration et l’éducation sanitaire. Les centres recrutent des élèves du niveau du 

CEPE (Certificat d’Étude Primaire Élémentaire) âgées de 15 à 18 ans, pour une durée de 3 ans à partir 

d’un tronc commun. Il existe également dans ces centres des sections pour des élèves analphabètes. 

Quelques CRETEF ont développé des collaborations avec des ECB (école communautaire de base) 

articulées. Les centres sont confrontés à une insuffisance et inadaptation des locaux. Si leur 

rénovation a été retenue par l’Etat, elle n’est pas encore effective (sauf dans la région de Saint Louis). 

53. Les CRETEF et CETF ont développé à peu près tous le même programme de formation qui 

n’a pas varié depuis 1988. D’une manière générale, les programmes sont peu adaptés au contexte 

actuel et aux perspectives d’emploi ou d’activité Certains centres ont cependant innové avec 

l’introduction de formations sur la transformation des céréales et des fruits, et surtout en développant 

des compétences internes de type GERME, avec l’appui de l’OIT dans le cadre d’un programme 

d’appui de la coopération luxembourgeoise dans la région du Fleuve. Certains centres proposent des 

prestations de courtes durées. Ils sont sollicités par l’ONFP (Office National de Formation 

Professionnelle) et par des ONG et projets, pour des actions de formation ponctuelle. Certains 

CRETEF ont été sollicités par le PROMER I, essentiellement pour des formations courtes s’adressant 

à des femmes (transformation alimentaire, restauration). Les coûts de formation sont généralement 

faibles, car les CRETEF demandant essentiellement une prise en charge des frais directs (achat de 

matières premières, supports de formation, etc.) 

54. L’évolution de l’offre de services des CRETEF, tant pour des formations longues (insertion 

professionnelle de jeunes filles, notamment dans la restauration et le tourisme) et surtout de 

formations courtes (ex. GERME) peut intéresser les cibles du PROMER Phase 2. Il faudra cependant 

envisager d’en renforcer les compétences.. 

L’Institut de Technologie Alimentaire de Dakar (ITA) 

55. L’ITA est un organisme public sénégalais de recherche dont le siège est à Dakar. Sa vocation 

première est la recherche agroalimentaire orientée vers le développement. Les grands axes de travail 

sont : 

• La transformation, la conservation, le conditionnement et la distribution des produits 

alimentaires locaux ; 

• La préservation des qualités nutritives de ces produits ; 

• La formation aux métiers de l’agroalimentaire ; 

• Le contrôle de la qualité des produits. 

10

Α 




56. L’ITA met ses capacités d’expertise et ses laboratoires au service des entreprises et des 

organismes d’appui au développement, afin de faciliter la transmission et la valorisation des acquis de 

l’Institut. Il réalise des tests et des analyses qualité pour les entreprises. Il organise également des 

cours de formation sur la transformation des produits agroalimentaires (conservation et 

conditionnement des produits horticoles, techniques de boulangerie-pâtisserie à base de farines 

composées, technologie et contrôle de qualité du poisson, techniques modernes de boucheriecharcuterie, 

préparation et conditionnement des boissons).Les modules peuvent à la fois s’adresser à 

un public cherchant un perfectionnement, comme une initiation. 

57. L’ITA réalise également des formations de formateurs, pour les groupements (les membres 

formés à l’ITA pouvant démultiplier la formation au sein du groupement). Ces formations sont 

également susceptibles de s’adresser à des individus de tous niveaux d’éducation de base, et de tous 

les ages. Les formations peuvent aussi se dérouler en langues nationales, mais les supports de 

formation ne sont disponibles qu’en français. 

58. L’ITA propose ces formations depuis une dizaine d’années, en réalisant de 15 à 16 formations 

sont réalisées par an (10 à 12 personnes par formation, soit environ 150 personnes par an). Ce total 

comprend de 5 à 10 formations par an, sur la transformation des fruits et légumes et sur les produits 

halieutiques pour le PROMER I qui prenait en charge la totalité des frais de formation. Dans le cas 

des formations réalisées pour le compte des privés (ex. Dyna entreprises), les formés co-finançaient 

les formations à hauteur de 10%. Généralement les projets ou l’ONFP prennent en charge l’intégralité 

des frais de formation. 

59. Si les formations se déroulent à Dakar, le coût est compris entre 75 000 et 85 000 FCFA par 

personne et par module d’une semaine (le module varie entre 1 et 3 semaines). Les coûts sont plus 

élevés quand les experts de l’ITA sont amenés à se déplacer. Dans ce cas, l’ITA facture au projet les 

honoraires des experts ITA concernés, les per diem et les transports. 

60. L’ITA pourrait être sollicitée dans le cadre du PROMER Phase 2 pour des formations 

pointues (technologie) mais il faudra sans doute privilégier l’offre locale (entrepreneurs et formateurs 

qui ont suivi une formation à l’ITA) 

Le réseau des formateurs GERME (BIT) 

61. Le programme régional GERME (« gérer mieux son entreprise ») est un programme de 

formation en gestion destiné au micro et petits entrepreneurs, proposé par le BIT. Il a élaboré 

différents produits de formation : 

• TRIE (« trouver votre idée d’entreprise ») permet à celui ou celle qui souhaite créer son 

entreprise de trouver une ou plusieurs idées d’entreprise en étant sur qu’elles sont en phase 

avec sa propre personnalité et avec ses capacités managériales. La formation se déroule 

sur trois jours et coûte entre 10 et 20 000 FCFA au Sénégal (session de 12 à 20 

personnes). 

• CREE (« créer votre entreprise ») permet aux candidats à la création d’entreprise de se 

doter d’informations et d’outils adéquats pour dresser leur plan d’affaires et créer leur 

entreprise ; et aux entrepreneurs déjà en activité d’étendre leurs activités. La formation se 

déroule sur trois semaines (dont une semaine de terrain) et coûte en moyenne, au Sénégal, 

150 000 FCFA/personne (session de 16 à 18 personnes).et 

• GERME (« gérer mieux votre entreprise ») permet aux entrepreneurs en activité de se 

doter d’outils spécifiques aux différentes fonctions de la gestion d’entreprise (marketing, 

gestion des approvisionnements et des stocks, gestion financière pour calculer les coûts et 

prix de revient, gestion du personnel,…). La formation se déroule sur deux semaines (dont 

une semaine de terrain) et coûte en moyenne, au Sénégal, 150 000 FCFA/personne pour 

l’ensemble des 7 modules (session de 16 à 18 personnes). 

11

Α 




62. Le programme régional GERME du BIT assure la formation de formateurs (sur 1 an) et de 

Maîtres formateurs qui peuvent ensuite assurer cette formation de formateurs. Ces formateurs sont 

évalués régulièrement et agréés par le programme. Au Sénégal, 43 formateurs et 4 Maîtres formateurs 

(2 à Dakar et 2 à Thiès) sont agréés (cf. annexe 2). Des agents du PROMER I ont été formés mais ne 

sont plus agréés (formateurs inactifs) car ils n’ont pas rempli les documents d’évaluation ou n’ont pas 

assuré suffisamment de formations. 

63. Le coût journalier moyen des formateurs (consultants indépendants et bureaux d’études) serait 

de 25 000 et 40 000 FCFA et des Maîtres formateurs de 60 000 FCFA. 

64. D’après les statistiques du dispositif de suivi-évaluation du programme régional, la 

participation des bénéficiaires au coûts des formations est de 24% en moyenne). 

65. Cette offre de formation est importante pour les MPER. Le PROMER Phase 2 devra donc 

faire appel aux formateurs présents dans les zones d’intervention (qui ne sont cependant pas très 

nombreux) et aux Maîtres formateurs pour assurer la formation des conseillers d’entreprise 

généralistes et les agents de structures partenaires. Ces prestataires peuvent être également mobilisés 

comme conseiller d’entreprise. 

Les ONG à vocation nationale 

66. Plusieurs ONG sénégalaises, ou internationales interviennent à travers des antennes, des 

partenaires ou des programmes sur l’ensemble du territoire ou sur plusieurs régions. Nous pouvons 

citer ici quelques exemples dont l’offre sera précisée ci-après (dans la partie sur l’offre identifiée dans 

les régions). 

67. L’Association Nationale des Maisons Familiales Rurales (ANMFR) est une structure de 

formation des populations rurales dont la direction est basée à Thiès. Elle dispose de centres (maisons 

familiales rurales) dans toutes les régions du Sénégal, sauf Dakar et Matam. Les monitrices ont reçu 

une formation sur la transformation des fruits, légumes et poissons par l’ITA. Elles forment des 

paysans et paysannes relais à ces techniques pour faciliter la transmission et la diffusion des 

technologies. Dans le domaine du crédit, les monitrices assurent également des formations sur les 

notions de comptabilité, de gestion et de marketing. L’ANMFR est l’opérateur de formations en 

microfinance pour le Programme de Lutte Contre la Pauvreté, PCLP) (14 formations, départ Mbour). 

Des classes d’alphabétisation sont également mises en place. Les bénéficiaires participent aux frais de 

formation par des apports en nature ou en espèces. 

68. CARITAS, une ONG sénégalaise liée à l’ONG française Secours catholique, s’est fixée 

comme mission de « renforcer les capacités des personnes et des groupes à maîtriser l’évolution de 

leur milieu et à promouvoir un développement responsable, intégral et solidaire ». Son siège est à 

Dakar et elle intervient dans différentes régions du Sénégal à travers des antennes (Thiès, Saint Louis, 

Tambacounda, Ziguinchor, Kolda, Kaolack qui couvre aussi la région de Fatick). Ces antennes 

appuient des unions de producteurs avec des personnes relais : animateurs villageois dans les 

groupements, et animateurs locaux dans les unions. CARITAS travaille, par exemple, avec 

4 organisations de producteurs dans la région de Fatick dans les domaines de l’agriculture durable, la 

gestion des terroirs, la microfinance, la transformation agroalimentaire (miel, poisson dans les îles du 

Saloum) et l’hydraulique (forages). Elle possède deux centres de formation (Sokone et Djilor) où elle 

dispense des formations à la carte, soit en centre soit au sein des unions de producteurs. Elle a mis en 

place de nombreuses classes d’alphabétisation (moniteurs au sein des Unions). Elle a été retenue 

comme opérateur du POGV II dans la région de Fatick. 

69. ENDA-Graf (ENDA-Groupe de recherche, actions, formations) – Sahel et Afrique de l’Ouest 

est une antenne de l’organisation internationale Enda Tiers Monde dont le siège social est à Dakar. 

Elle a développé différents programmes d’appui aux MPE, surtout dans le domaine agroalimentaire 

dans le cadre d’un partenariat avec l’antenne de l’ONG française le GRET, implantée au Sénégal 

depuis une quinzaine d’années. A titre d’exemple, des formations courtes et des appuis aux 

entrepreneurs (et employés) ont été fournis à des micro-entreprises en matière de procédés techniques 

12

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(diversification des produits), hygiène et qualité. Ainsi plus de 1 000 personnes (essentiellement des 

femmes) ont été formées en faisant appel le plus souvent à des centres de formation mais également à 

des entrepreneurs (démultiplication des formations). D’autres équipes d’Enda Tiers Monde 

interviennent en milieu rural, notamment ENDA-Pronat (protection naturelle des végétaux) en appui à 

l’agriculture durable et biologique. 

70. D’autres ONG sénégalaises sont présentes dans plusieurs régions : (i) dans le domaine du 

développement rural, telles que GREEN (Groupe de recherche et d’études «environnementales), 

ENDA-Acas (Action Casamance), AGRECOL (agriculture écologique et biologique), (ii) dans l’accès 

aux services financiers et la formation telles que ASACASE, (Association sénégalaise d’appui à la 

création d’activités socio-économique), CAEF (Centre africain pour l’entreprenariat féminin), FDEA 

(Femme et développement de l’entreprise en Afrique), et (iii) dans l’appui à l’artisanat telle que 

Concept, ADPES (association pour une dynamique de progrès économique et social). 

71. Des ONG étrangères, représentées et reconnues au Sénégal, interviennent également dans les 

mêmes domaines, souvent en partenariat avec des ONG et bureaux d’études sénégalais : ACRA 

(développement rural et microfinance), AFRICARE, Catholic Relief Services (CRS), AQUADEV, 

LVIA (développement local), GRET (filières agricoles et agroalimentaire, appui aux MPE), GREF, 

EWA (artisanat). 

Bureaux d’études et consultants basés à Dakar et intervenant sur tout le territoire national 

72. L’offre de prestations de services de qualité dans certains domaines plus spécialisés (appui à 

l’innovation, gestion de la qualité, nouvelles technologies, marketing/commercialisation) n’est 

présente qu’à Dakar. Elle est représentée par des instituts de recherche (ex. ITA, laboratoires 

d’analyse de l’école polytechnique ou de l’école vétérinaire), par des ONG et par des bureaux 

d’études et des consultants basés à Dakar. On trouvera en annexe 3 une liste indicative. 

Cette offre est toutefois limitée, ces prestataires ayant souvent peu d’expériences de travail avec les 

MPER, qui demandent des approches et outils adaptés, méthodes particulières, mais aussi des 

procédures différentes de celles qu’ils ont l’habitude de pratiquer avec leurs autres clients (industrie, 

PME/PMI). Leurs tarifs peuvent être élevés, surtout par rapport aux capacités financières des MPER. 

On peut à ce titre citer le projet Infoconseil MPEA, mis en place par le groupement GRET-ENDA 

Graf, qui a fixé ses tarifs de rémunération des consultants entre 40 et 80 000 FCFA/ homme / jour 

pour des interventions auprès des MPER en sachant que certains prestataires les ont jugés insuffisants. 

Dans le PROMER I, les réponses apportées à ce type de besoins des MER ont été essentiellement 

sous la forme de formations collectives ou de voyages d’études. 

B. Offre au niveaux régional et local 

73. La présente étude effectuée en novembre/décembre 2004 dans 5 régions (Fatick, Kaolack, 

Kolda, Tambacounda, Thiès), a permis d’identifier une offre de services d’appui non financier 

relativement diversifiée. Le panorama de cette offre de services est présenté au tableau 2 et détaillé 

dans les tableaux en Annexe 1. Une brève synthèse de leurs caractéristiques est fourni ci-après, par 

type de service fourni : 

• ONG d’appui au développement rural et aux activités féminines ; 

• Bureaux d’études, consultants indépendants ; 

• Maîtres-artisans et centres de formation technique ; 

• Formateurs en alphabétisation. 

13

Α 




Tableau 2 - Synthèse des types de prestataires de services identifiés par région 

Kolda Tambacounda Kaolack Thiès Fatick 

– BE : Cam, IDE, 

Bio TP, GRAD, 

Horizon Sud 

– Consultants 

indépendants 

– ONG : sahel 3000, 

Asacase, Usu, 

Enda Acas, 

Form’action, Ofad/ 

Nafore, CRS, 

Fodde, 7A, Fongs, 

Fafs, ANMFR, 

Hope 87, ARCJ, 

AFGVS, Tostant, 

Ajac 

– Chambre de 

métiers 

– Ancar 

– Centres de 

formation (CRFP, 

CRETEF…) 

– BE : DEFA, 

CEFOR, GERAD 


indépendants 

– ONG : Gadec, La 

Kora, Fongs, Veco, 

Anafa, Asradec, 

Ofadec 


métiers 

– Artisans, 

Vétérinaires 


formation 

– Lycée technique de 

Kédougou 

– Soc. Dev : 

Bamtaare 

(Sodefitex) 

– Ancar 

– Source: Etude GRET/FIDA, Novembre 2004 

– BE : CADDEL, 

SOSERCO 


indépendants 

– ONG : Caritas, 

Cesao, Aprofes, 

Anafa, Anda 

Pronat, ADEL, 

USE, EWA/ 

Promacess, FDEA, 

RADI 


commerce 


formation : Cretef, 

salons, GIE Lamp 

Fall, centre Don 

Bosco 

– CERP 

– Ancar 

– Médecins et 

vétérinaires 

14 

– BE : BOAAD, 

BDS 


indépendants 

– ONG : ANMFR, 

Green, Graim, 

Ewa, CIFOP, 

ASPAB, FDEA, 

FONGS, Radi, 

Agrécol, Lvia, 

caritas, Enda graf, 

Graif 


commerce 

– Fédération 

Artisans, 

– Ancar 

ONG d’appui au développement rural et aux activités féminines 

– Inspection pêches 


formation (CEP, 

CDB, CENTEP, 

CFIS, CMBS) 

– BE : senagrosol, 

senIngenierie, 

ceden 


indépendants 


ADAFCFA/ 

Yungar, ASPAB, 

GRET, Aprofes, 

Acra 


commerce 


formation 

– Services étatiques 

– Ancar 

– Fédération artisans 

(antenne régionale) 


74. En plus des ONG à vocation nationale déjà signalées (partie III.A), certaines ONG locales ou 

ayant une antenne régionale interviennent dans les 5 régions étudiées. Ces ONG réalisent le plus 

souvent des programmes et/ ou actions de développement rural et de gestion des ressources naturelles 

au niveau local, en travaillant avec des organisations paysannes (GREEN, ASPAB, GADEC). Elles 

réalisent notamment des actions de sensibilisation, d’animation/formation (appuis techniques et 

organisationnels) et de suivi qui s’inscrivent le plus souvent dans la durée. Ces interventions 

comprennent parfois des activités de développement de l’artisanat (GREEN, GADEC, ADAF, 

CIFOP). Les ONG proposent également des formations de différents types : formations techniques, 

formations en gestion et formations en alphabétisation (ANAFA, CARITAS, ANMF). Certaines se 

sont spécialisées dans l’appui à l’agriculture durable et écologique (ASPAB, AGRECOL, ADAF). 

D’autres interviennent pour faciliter l’intermédiation financière ou l’appui à des systèmes financiers 

décentralisés (ASACASE, ACRA), notamment pour un public de femmes (APROFES, FDEA). 

75. Selon les moyens dont elles disposent (techniques, personnel), ces ONG peuvent travailler 

dans des zones limitées (CIFOP), ou couvrir de nombreuses communautés rurales de leur région 

d’implantation (GADEC) et des régions voisines (CARITAS, APROFES, ASACASE, ANAFASE). 

Elles peuvent être opérateurs directs de programmes de développement ou intervenir en prestation 

pour des projets ou des structures publiques (PNIR, PLCP, POGV, AFDS etc.), soit pour des appuis 

ponctuels, soit pour mettre en œuvre une partie de leurs activités. Les prestations des ONG portent 

notamment sur des activités de sensibilisation, de suivi et d’animation, par exemple dans des zones où 

les projets démarrent leurs activités. 

76. Des montants forfaitaires rémunèrent le plus souvent leurs intervention : prise en charge des 

salaires des agents affectés aux taches faisant l’objet de la prestation (ex paiement du salaire d’un chef

Α 




d’équipe en moyenne à 500 000 FCFA/mois et d’animateurs entre 250 et 350 000 FCFA/mois). Des 

contributions aux frais généraux ou des renforcements d’équipements (véhicules, matériels 

informatiques) viennent compléter ces montants forfaitaires. 

77. Le coût de ces prestations est souvent pris en charge par des ressources externes (projets ou 

bailleurs directs de l’ONG) mais il est fréquent que les ONG mobilisent les membres des 

organisations qui ne sont pas rémunérés ou demandent des prises en charge en nature (travail, 

fournitures pour les formations, matières premières). Elles forment souvent des personnes relais au 

sein des communautés qui mettent en œuvre et suivent certaines actions (notamment après la fin de 

l’intervention de l’ONG). On note également que la présence des ONG est souvent ancienne et que 

l’intervention en tant qu’opérateur débouche sur la définition de projets pour lesquelles les ONG 

cherchent des financements spécifiques. 

Bureaux d’études et consultants indépendants 

78. Des bureaux d’études sont implantés dans les 5 régions de l’étude, soit pour les besoins d’un 

projet dont ils sont opérateurs (Sén-agrosol, Sen-ingénierie) ou parce que leur siège se situe dans les 

capitales régionales (cas notamment des structures créées par des agents du PROMER I). L’offre 

locale est également composée de consultants individuels. 

79. Ces prestataires disposent le plus souvent d’une expertise sur les formations transversales 

(notamment GERME) et parfois sur les formations techniques (transformation agroalimentaire). La 

plupart ont une expérience dans le travail avec les MPER. Ils disposent en revanche de faibles moyens 

(humains, techniques) et leurs interventions sont souvent limitées. 

80. Des bureaux d’études ont été créés par des agents du PROMER I (ou sont en cours de 

création). A Kolda (CAM, BioTP), Tambacounda (CEFOR) et Kaolack/Fatick (CEDEN), ces bureaux 

d’études regroupent de l’ordre de 8 agents du PROMER I, dont certains sont encore en activité. A 

Kolda, un autre cabinet a été créé par un ex agent du PROMER I. Ces cabinets issus du projet 

viennent renforcer l’offre locale, mais leurs ambitions sont généralement plus larges (2 à 3 régions, ou 

nationale), le marché local étant considéré comme trop limité. 

81. La plupart de ces bureaux d’études ou consultants indépendants n’ont pas défini de coûts 

d’intervention et semblent fonctionner sur des démarches d’opportunité. Les tarifs cités varient autour 

de 40 000 FCFA/j pour les bureaux d’études locaux et spécialisés sur des formations techniques, et 

peuvent aller jusqu’à 80 000 FCFA pour des bureaux d’études disposant d’une expertise plus large. 

Certains évoquent des coûts mensuels pour des conseillers généralistes variant entre 350 000 et 

500 000 FCFA/mois. 

82. Certains bureaux d’études ou consultants indépendants peuvent intervenir en appui-conseil 

aux MPER dans le cadre de financement de projets ou de programmes d’Etat. Il semble que ces 

prestataires travaillent également directement avec les MPER en leur proposant des démarches 

adaptées (forfait mensuel pour tenu des comptes, contributions libres pour interventions ponctuelles, 

pourcentage sur les ventes etc.). 

Des Maîtres-artisans et des Centres de Formation Technique 

83. Des Maîtres artisans et des CFT intervenant localement viennent compléter les structures 

signalées dans le point III-A (Chambres consulaires, ITA) et le dispositif national d’ETFP dont font 

partie les CRETEF/CETF. Quelques CTA privés existent dans les régions et proposent des formations 

courtes dont certaines correspondent aux domaines d’activités des MER soutenues par le PROMER I 

(mécanique, électricité, couture, broderie, teinture, transformation de produits alimentaires, etc.). Des 

artisans sont également en capacité de dispenser ce type de formations, sur l’ensemble des métiers de 

l’artisanat. Des financements de la BOAD logés dans les Chambres de Métiers, ont notamment 

contribué à reconnaître des Maîtres-artisans qui ont assuré des formateurs techniques. 

84. Si les financements de la BOAD peuvent entraîner des hausses des tarifs proposés par les 

artisans, les montants sont généralement de l’ordre de 20 000 FCFA/ homme / jour. 

15

Α 




85. Les formations techniques en soins vétérinaires et en productions animales sont semble-t-il 

assurées exclusivement par des docteurs vétérinaires (tarifs non précisés). 

Formateurs en alphabétisation 

86. De nombreuses ONG proposent des formations en alphabétisation (EDOA-TOSTAN, 

ANAFA, CARITAS) qui peuvent se dérouler sur une durée de deux ans (deux fois six mois durant la 

saison sèche). Bamtaare (ex DDR), branche autonome de la Sodefitex implantée dans les régions de 

Tambacounda, Kolda, Kaolack et Fatick (zones cotonnières du Sénégal), assure également des 

formations de ce type, notamment pour le PROMER I. Dans ce dernier cas, l’inspection académique a 

réalisé les contrôles externes de ces formations. 

87. Bamtaare facture ses interventions à 43 000 FCFA/auditeur/an (six mois de cours) au 

PROMER I et les cours se déroulent sur deux ans. Il semble que les coûts sont varient entre 25 et 

50 000 FCFA/formé/an. Une petite prise en charge des coûts est parfois demandée (stylos, cahiers 

pour CARITAS) mais le plus souvent ces formations sont entièrement prises en charge. 

IV. BESOINS D’APPUI DES MPER ET PROPOSITIONS D’ACTION 

88. Le tableau 3 à la fin de cette partie présente la synthèse des besoins identifiés ainsi que les 

prestations retenues comme nécessaires 3 . Il y aurait toutefois lieu de compléter et d’approfondir cette 

analyse dans les 8 régions et de réaliser une base de données des prestataires potentiels avec lesquels 

une convention cadre pourrait être signée avec le PROMER Phase 2. Ce travail fournira l’occasion de 

préciser et/ou confirmer les besoins de renforcement des compétences et le planning des formations à 

réaliser dans le cadre du PROMER Phase 2. 

A. Besoins d’appui des MPER 

89. Les besoins d’appui des différents types de MPER peuvent etre regroupés comme suit 

• Information, sensibilisation et identification des AGR/PIE 

• Appuis à fournir en fonction des types de demandeurs 

• Accompagnement et intermédiation avec les services financiers 

• Alphabétisation 

• Appui à l’innovation et à la technologie et accès à l’information 

• Suivi des MPER bénéficiaires 

Information, aensibilisation et identification des AGR/PIE et MPER émergentes 

90. Il s’agit d’informer et sensibiliser les communautés dans les zones de concentration retenues, 

sur la possibilité d’accéder à un appui pour la création et le développement de micro et petites 

activités économiques. Ces besoins d’information concernent en premier lieu les AGR (notamment à 

travers les groupements féminins) et les PIE. Il peut également s’agir de personnes cherchant un 

emploi salarié et souhaitant, pour cela, connaître des PER en mesure de les employer et renforcer 

leurs capacités et compétences pour permettre cette insertion professionnelle. Ces activités 

d’information et sensibilisation concernent également des personnes gérant ou travaillant dans des 

MPER non agricoles familiales, individuelles, ou associatives en milieu rural, qui recherchent des 

appuis pour développer leurs activités. 

3 Les éléments sur la demande et les besoins d’appui des MPER sont issus des informations recueillies lors d’entretiens avec 

les agents du PROMER I de Kaolack, Tambacounda, Kolda et Fatick (à la fois auprès des agents assurant la phase de 

transition et auprès de ceux qui n’en font pas partie). Ces informations ont été complétées par les connaissances du 

GRET sur les besoins et le contexte des MPER au Sénégal, et par des visites de micro-entreprises lors de la mission 

d’évaluation. 

16

Α 




91. Les types de prestation devraient s’inspirer des nombreuses expériences positives. Les CE du 

PROMER I étaient notamment chargés de réaliser ce travail d’appui à l’émergence des demandes, 

mais des protocoles avait également été signés avec les CERP. Les résultats sont variables selon les 

régions pour des raisons qui devront etre clarifiées lors de l’étude complémentaire proposée 

(cf. par. 88). Les agents de l’ANCAR renvoyaient des porteurs d’initiatives individuelles vers le 

PROMER I et des sensibilisations étaient parfois réalisées en commun par les CE du projet et les 

CAR de l’ANCAR. Les CAR sont jugés plus nombreux sur le terrain et de faibles connaissances sur 

certaines filières (artisanat) sont signalées. L’importance de la campagne d’information/ 

sensibilisation devrait être modulée selon les zones de concentration et dans le temps (surtout au début 

du PROMER Phase 2) et s’appuyer sur les autres projets du FIDA dans les nouvelles zones 

(notamment à travers les OPP du POGV et du PADV). 

Appuis à fournir en fonction des types de demandeurs 

92. Les PIE et AGR ont besoin d’appuis pour la formulation de leur projet. Il leur sera 

notamment proposé de suivre les formations TRIE et CREE mises au point par l’OIT. Il s’agit de les 

aider a confirmer leur idée de projet et/ou de trouver des idées en adéquation avec leur personnalité et 

leurs capacités managériales (formation TRIE). La formation CREE répond aux besoins 

d’information et d’outils adéquats pour dresser leur plan d’affaires, élaborer l’étude de faisabilité à 

proposer à une institution de micro finance (IMF), et préciser leurs besoins de formation. Le taux 

d’analphabétisme de ces personnes, se trouvant dans les groupes les plus vulnérables et les plus 

pauvres, est élevé. Il serait donc nécessaire, pour qu’elles puissent ensuite suivre les formations 

proposées, de les inclure dans les classes d’alphabétisation appuyées par les autres projets du FIDA ou 

de prévoir un appui spécifique du PROMER Phase 2. Compte tenu de la faiblesse d’autofinancement 

du groupe cible, les coûts de ces premiers appuis devraient être pris en charge entièrement par le 

PROMER Phase 2. Une contribution des bénéficiaires pourrait ensuite être demandée pour les 

formations (10%) et pour les appuis de suivi-accompagnement (taux croissant). 

93. Les MPER émergentes ont besoin, dans un premier temps, d’aide pour préciser leurs besoins 

(formation, financement) à partir de la réalisation d’un pré-diagnostic (analyse du potentiel de 

croissance et la motivation des entrepreneurs) et d’un diagnostic qui permettra d’envisager 

l’élaboration d’un plan d’affaires, d’un dossier de financement et d’un plan de formation pour pouvoir 

atteindre les objectifs de croissance. Le projet devrait prendre entièrement en charge les appuis 

initiaux et demander ensuite une contribution pour les formations (10%) et le suivi-accompagnement 

(taux croissant). Les MPER en croissance ont également besoin de ce type d’appui pour devenir des 

PER. Il s’agit pour la plupart de petites entreprises dynamiques dont le potentiel de croissance est plus 

élevé et qui opèrent sur la base d’un savoir-faire plus spécialisé. Ces entreprises ont, comme le sousgroupe 

précédent, besoin d’un appui pour élaborer, sur la base d’un diagnostic et d’objectifs de 

développement de leurs activités, un plan d’affaires, un dossier de financement et un plan de 

formation (généralement nécessaire). Il en est de même pour les PER déjà en activité, mais ces 

entreprises ayant déjà bénéficié d’un appui d’un projet et/ou ayant déjà un niveau d’activité suffisant, 

contribueront, dès le départ, aux coûts des appuis fournis par le projet (10% pour les premières 

étapes). 

94. Les entreprises en croissance ont/auront besoin de renforcer leurs compétences en gestion, 

au moyen d’une formation de type GERME, conçue par le BIT dans le cadre du Programme de 

formation en gestion destiné au MPE. Cette formation leur permet de se doter d’outils spécifiques aux 

différentes fonctions de l’entreprise (marketing, gestion des approvisionnements et des stocks, gestion 

financière pour calculer les coûts et prix de revient, gestion du personnel). Ces entreprises ont 

également besoin de formations et d’appuis dans des domaines plus spécialisés qui nécessitent des 

compétences plus pointues (amélioration de la gestion de la qualité, identification de marchés, 

développement de circuits commerciaux et de la force de vente, réalisation d’outils et d’actions de 

promotion des produits). Lors de la première phase du PROMER, les réponses à ces besoins semblent 

avoir surtout porté sur des formations collectives ou des voyages d’échanges. Le responsable 

commercial au niveau des antennes apportait également un appui aux MER et boutiques de MER dans 

17

Α 




ce domaine. Pendant la phase 2, le projet devrait mobiliser surtout des prestataires spécialisés externes 

et exiger une contribution minimum de 10% des bénéficiaires, tant pour ces appui/conseils spécialisés 

que pour les formations techniques et le suivi-accompagnement. Enfin, ces entreprises devront avoir 

accès à des appuis à l’innovation commerciale et technologique, moyennant une contribution variant 

entre 0 et 50%, selon le risque et la nature de l’appui. 

95. L’appui à la formulation des projets de l’entreprise, aux diagnostics et à la définition des 

plans de développement et de formation, devrait être du ressort de l’appui-conseil généraliste. Alors 

que cela devait constituer l’une des taches principales des agents du PROMER I, ainsi qu’une des 

spécificités du projet, le travail en partenariat a été très limité pendant la phase I. 

Accompagnement et intermédiation avec les services financiers 

96. Les trois sous groupes, AGR/PIE, MPER émergentes et MPER en croissance, ont besoin 

d’appuis pour accéder à des crédits dont la nature peut être différente : micro-crédit pour les 

PIE/AGR, fonds de roulement/crédit court terme pour les MPER émergentes, et crédit moyen terme 

(notamment équipements) pour les MPER en croissance et PER. Le projet devrait faciliter 

l’intermédiation financière par : (i) l’appui à l’élaboration de dossiers de financement, et (ii) la mise 

en relations avec des structures de financement en mesure de répondre aux besoins identifiés. Ceci 

suppose sans doute un appui à ces structures financières pour adapter leurs produits. 

Alphabétisation 

97. Les besoins en alphabétisation sont importants dans toutes les zones d’intervention du 

PROMER, et l’analphabétisme touche plus fortement les populations les plus pauvres et les femmes, 

qui sont les cibles prioritaires du FIDA. Les taux sont sans doute plus faibles dans le sous-groupe des 

MPER en croissance et des PER, mais la plupart des PIE et des promoteurs d’AGR ont besoin d’être 

alphabétisés pour pouvoir accéder aux autres appuis (conseil, formation) et développer leurs activités. 

Les formations en alphabétisation étaient totalement sous-traitées lors du PROMER I 

(Bamtaare/Sodefitex ou ONG). Il en sera de même dans la phase II, en privilégiant les prestataires 

locaux et en étudiant avec les autres projets du FIDA la possibilité d’inclure, dans les classes 

d’alphabétisation qu’ils appuient, les bénéficiaires du PROMER Phase 2. Selon les agents du 

PROMER I, les attestations en alphabétisation remises à l’issu des formations devrait être reconnues 

par la DEAB (Direction de l’alphabétisation et de l’enseignement de base). Le PROMER Phase 2 

devrait donc étudier les modalités de cette reconnaissance. 

Appui à l’innovation, à la technologie et à l’information 

98. Pour créer leur entreprise, pour développer leurs activités et les ventes, adapter les produits à 

la demande, améliorer la productivité et la qualité, les MPER ont besoin d’informations sur les 

technologies, de données pratiques et actualisées sur les produits, les procédés, les marchés et 

d’appuis pour innover et améliorer la qualité sanitaire (analyses, petits équipements de contrôle) et 

commerciales (emballages, outils de promotion) des produits. Le PROMER I avait développé des 

collaborations avec des instituts de recherche et des lycées techniques, pour améliorer les procédés et 

équipements et avait mis en place une hall technologique pour présenter et diffuser ces innovations. 

Cependant, les CE du PROMER I semblent, d’après les entretiens, avoir passé un temps limité sur ces 

aspects (de l’ordre d’une journée par mois), essentiellement en vulgarisation des informations 

techniques. Le PROMER Phase 2 devrait pouvoir disposer d’un Fonds d’appui aux innovations pour 

appuyer ce type d’activités. 

Identification et appui aux Organisations Professionnelles (OP) 

99. L’objectif général des programmes du FIDA est de lutter contre la pauvreté en fournissant un 

appui aux groupes vulnérables (notamment femmes et jeunes) en milieu rural. Le PROMER I s’est 

intéressé essentiellement à la dimension «pauvreté économique» en favorisant la création ou le 

développement d’activités économiques non agricoles. Le PROMER Phase 2 devrait poursuivre cet 

objectif tout en s’intéressera également aux autres dimensions de la lutte contre la pauvreté et les 

18

Α 




inégalités. Cette tache comprendra notamment le renforcement des ressources relationnelles et 

cognitives, la sécurisation des ressources et « l’empowerment » ou « potentialisation » qui renvoie à la 

possibilité des individus de faire valoir et de défendre leurs points de vue et leurs souhaits aux 

différents échelons de la société (du ménage au sein duquel les rapports de force et de pouvoir 

existent, aux espaces locaux et nationaux). 

100. L’appui à la structuration professionnelle est un moyen de renforcer la prise de parole des 

MPER et le dialogue avec l’Etat, ainsi que de contribuer à la pérennisation des activités du projet 

(cf. le DT 2). Il recouvre des besoins d’identification des groupements existants, d’appui à la 

concertation entre MPER (intra et inter-filière) et entre les acteurs de la filière, de mise en relation des 

MPER avec des OP existantes dans les filières et avec des interprofessions et, enfin, des actions de 

renforcement des capacités aux différents échelons. 

Suivi des MPER et groupements 

101. Les MPER et groupements AGR et/ou les OP qui auront reçu des appuis via le projet, auront 

besoin d’un suivi plus ou moins rapproché et dégressif pour mettre en œuvre les nouveaux savoirs et 

savoir-faire, rechercher des informations, renforcer leurs capacités. Le projet a également besoin de 

renseigner des indicateurs de performances ou de résultats qui auront été retenus dans le cadre du 

dispositif de suivi-évaluation. Ceci nécessite des visites régulières des entreprises et des échanges 

entre le promoteur et un conseiller ‘généraliste’ qui pourrait si nécessaire orienter l’entreprise vers 

d’autres appuis. 

B. Propositions d'action 

102. Les principes de base des appuis proposés sont brièvement rappelés ci-dessous : 

• 4 types d’appui, à savoir : (i) Appui-conseil généraliste ; (ii) Appui-conseil spécifique ; 

(iii) Formations techniques, et (iv) Suivi-accompagnement. 

• Appui fourni par un réseau de prestataires de services non financiers d’appui renforcés par 

l’intermédiaire de l'OIT (au travers de son programme GERME) et identifiés dans une 

étude d'approfondissement sur l’offre de services non financiers d’appui menée lors du 

démarrage du projet ou durant la période de transition entre PROMER I et PROMER 

Phase 2 ; 

• Prise en compte du niveau très limité des ressources du groupe-cible du projet pour le 

financement des prestations des prestataires de services non financiers d’appui ; 

• Augmentation graduelle de la contribution financière des MPER et des entrepreneurs/ 

porteurs d’initiatives dans le financement des prestations ; 

• Sélection du prestataire de services non financiers d’appui laissée aux bénéficiaires ; 

• Choix des actions de soutien par le bénéficiaire selon un plan de renforcement des 

capacités préalablement établis avec un prestataire choisi conjointement par le bénéficiaire 

et par le projet (responsable des antennes) ; 

• Suivi-évaluation annuel quantitatif et qualitatif/impact des prestations effectuées par les 

prestataires de services non financiers d’appui pour les MPER et les entrepreneurs. 

Information et sensibilisation de la population-cible 

103. Il convient de différencier ces actions selon que la MPER ou l’entrepreneur/portateur 

d’initiative se trouve dans une région couverte par le PROMER I (Tambacounda, Kolda, Kaolack, 

Fatick) ou dans une région couverte par un autre projet du FIDA (Matam, Louga, Diourbel, Thiès) : 

• Régions couvertes par le PROMER I : La population est déjà informée du PROMER I et 

les ex-CE se sont pour la plupart regroupés en bureau d’études. Ces bureaux d’études 

devraient être utilisés pour l’information et la sensibilisation de la population locale, 

19

Α 




notamment en dehors des axes routiers qui ont monopolisés les actions et les bénéfices du 

PROMER I. Dans ces régions, le PROMER-II devrait s’attacher à atteindre des communautés 

rurales plus éloignées en faisant appel également à une ou plusieurs ONG ; 

• Régions couvertes par les autres projets du FIDA : La sensibilisation et l’information de la 

population-cible devraient être effectuée par une ou plusieurs ONG permettant ainsi de 

bénéficier de leur réseau de proximité et de toucher le plus grand nombre de bénéficiaires 

potentiels. Les responsables d’antennes devraient également être associés à ces actions de 

sensibilisation et d’information, de même que les agents de proximité des autres projets ainsi 

que les structures relais communautaires mises en place dans le cadre de ces projets. 

Appui-conseil généraliste 

104. Ces activités devraient être adaptées en fonction de la nature et de la taille de l’entreprise/ 

activité: 

• Micro-entreprises (y compris AGR/PIE). Pour les nouvelles micro-entreprises, le 

promoteur reçoit un appui-conseil sous la forme des formations TRIE et CREE, incluant des 

stages de préapprentissage (les promoteurs en formation recherchent les éléments nécessaires 

pour l’élaboration de leur plan d’affaires au travers de contacts poussés avec des entreprises 

du secteur concerné). A l’issu de ces deux formations, le promoteur et le formateur 

(prestataire de services non financiers d’appui) élaborent un plan d’affaires pour l’activité et 

de formation pour le promoteur. Pour les consolidations de micro-entreprises, le prestataire 

de service, conjointement avec le promoteur, effectue un diagnostic de l’entreprise et élaborer 

les plans d’affaires et de formation. 

• Petites entreprises. Les modules sont identiques (pré-diagnostic et diagnostic débouchant sur 

un plan d’affaires/de développement pour l’entreprise et de formation pour l’entrepreneur 

et/ou son personnel clé) avec la même implication de la part du promoteur/entrepreneur et du 

prestataire de services non financiers d’appui. 

105. Les coûts de l’appui-conseil généraliste devraient être intégralement pris en charge par le 

projet pour les micro-entreprises (y compris et surtout les AGR/PIE). Une contribution minimum de 

10% du coût total de l’appui-conseil devrait être demandée aux petites entreprises (dans la mesure ou 

l’appui concernera surtout des consolidations de petites entreprises). 

Appui-conseil spécifique 

106. Sur la base du plan de formation et plan d’affaires/développement élaboré conjointement avec 

le prestataire de services non financiers d’appui, l’entrepreneur devrait pouvoir sélectionner le 

prestataire de son choix pour la suite du programme d’appui-conseil spécifique. Ce dernier devrait 

comprendre : (i) une formation GERME, (ii) des formations complémentaires dans différents 

domaines (administratif, comptable, financier, commercial, gestion de la production, contrôle qualité, 

détermination des prix), et (iii) des appuis-conseils ponctuels pour des opérations ou des problèmes 

spécifiques. Ces formations et appuis-conseils spécifiques seraient réalisés et adaptés en fonction de la 

demande des bénéficiaires. 

107. A la différence de l’appui-conseil généraliste, le bénéficiaire devrait contribuer aux coûts de 

l’appui-conseil spécifique à hauteur minimum de 10% du coût total. Le complément du financement 

serait assuré par le projet, soit directement au travers d'un Fonds d’appui au renforcement des MPER, 

soit indirectement, grâce aux différents Fonds d’appui établis par le Gouvernement. 

Formations techniques 

108. Les besoins en formations techniques devraient être identifiés par les promoteurs, aidés par 

les prestataires de services non financiers d’appui, lors de l’élaboration des plans d’affaires/ 

développement et de formation. Les entrepreneurs/promoteurs devraient s'orienter vers : (i) les 

organismes de formation technique ou de formation professionnelle, et/ou (ii) les entreprises dans le 

20

Α 




cadre de contrat d’apprentissage. Le bénéficiaire devrait contribuer aux coûts des formations à hauteur 

minimum de 10% du coût total. Le complément du financement serait assuré par le projet, soit 

directement au travers d'un Fonds d’appui au renforcement des MPER, soit indirectement, grâce aux 

différents Fonds d’appui établis par le Gouvernement. 

Suivi-Accompagnement 

109. Le suivi-accompagnement est un concept relativement nouveau au Sénégal. Il s’agit de créer 

et renforcer les liens entre les promoteurs/entrepreneurs et les structures de conseil. Il est important 

que l’entrepreneur/promoteur ne se retrouve pas seul face à ses problèmes et puisse se retourner vers 

une personne ou une structure qui connaisse son activité/entreprise et qui puisse de ce fait l’assister à 

trouver des solutions ou à l’orienter vers les personnes qui pourront l’aider dans ce sens. Le suiviaccompagnement 

doit être progressivement pris en charge par l’entreprise elle-même. Le rythme du 

suivi-accompagnement devrait être mensuel et varier entre 2 heures pour une micro-entreprise (y 

compris les AGR) et 1 journée maximum pour les petites entreprises. Les prestataires de services non 

financiers d’appui devraient effectuer le suivi-accompagnement (bureau d’études ou représentants 

locaux des OP) à la demande des MPER, entrepreneurs/promoteurs. Le financement de ces prestations 

devrait être assuré dégressivement par le projet (66% puis 34% du coût total annuel des prestations 

respectivement pour la première et la seconde année) et progressivement par l’entrepreneur (34%, 

66% puis 100% respectivement pour la première, la seconde et les années suivantes). 

21

22 

TYPOLOGIE des MPERs - BESOINS - PRESTATIONS 

Typologie population cible Besoins Prestations non financières Contribution MPER 

PIE 

AGR 

(action lutte pauvreté et inégalités) 

Micro-entreprise 

(action 

emploi/revenu, 

consolidation/développement et 

lutte contre la pauvreté) 

Appui création 

- AGR vers MER, 

- idée de MER vers création 

MPER (chômeur et sans activité 

éco) 

Emergence (MPER créée, activité 

encore réduite) 

Petite entreprise En croissance (diversification de 

produits, d’activités, extension 

activités, circuits de distribution, …) 

Moyenne entreprise Entreprise en milieu périurbain avec 

impact sur rural : emploi, soustraitance 

ou service 

Information sur le projet, les marchés locaux, les 

filières,… 

Appui formulation idée (projet) d’entreprise 

Acquisition de compétences/connaissances, éducation 

de base 

Acquisition de compétences techniques 

Renforcement compétences/connaissances éducation de 

base 

Renforcement capacité en gestion 

Renforcement compétences techniques (maîtrise des 

techniques de production) 

Accès crédit fonds de roulement et un peu 

investissement 

Informations sur les marchés (autres que locaux) 

Renforcement compétences/connaissances éducation de 

base 

Renforcement capacité en gestion 

Renforcement compétences techniques (maîtrise des 

techniques de production) 

Besoins d’appui innovation technologique et 

commerciale, maîtrise qualité 

Accès crédit fonds de roulement et surtout 

investissement 

Informations sur les marchés (plus éloignés, nationaux 

voire internationaux/export) 

Mise en relation et appui contractualisation avec MPER 

MO ‘qualifiée’ (apprentissages) 

Appuis ponctuels 

- Réunions d’information/sensibilisation 

- Alphabétisation 

- Formation TRI puis CRE du BIT 

- A/C généraliste : appui étude de faisabilité 

technico-financière 

- Formation technique, ponctuelle, 

apprentissage (dans autres entreprises), 

- Suivi/accompagnement 

- A/G généraliste : pré-diagnostic et diagnostic 

aboutissant à définition d’un plan de 

formation et d’un plan d’affaires 

- Alphabétisation 

- Formation Germe BIT 

- Formation spécifique technique 

- Suivi-accompagnement 

- Appui innovation 

- A/G généraliste : pré-diagnostic et diagnostic 

aboutissant à définition d’un plan de 

formation et d’un plan d’affaires 

- Formation Germe BIT 

- Formation spécifique technique 

- Appui innovation 

- Suivi-accompagnement 

Gratuit 

Gratuit 

Gratuit 

Gratuit 

Contribution minimum de 10% 

Contribution progressive sur 2 

ans 

Gratuit 

Gratuit 




ans 

Contribution variant de 0 à 50% 

selon type d’activités 

Contribution de 10% 


Contribution variant de 0 à 50% 

selon type d’activités 


ans 

Α 


République du Sénégal: Projet de Promotion del’Entreprenariat Rural (PROMER Phase 2) 

Rapport de Pré-Evaluation Document de travail 1

23 

Tableau 2/2 

Typologie population cible Services financiers information Concertation/filières/groupements Genre 

PIE : 

AGR et jeunes sans activités 

économiques (pas de revenus 

stables) 

(action lutte pauvreté et 

inégalités) 

MPER émergentes 

(action : 

emploi/revenu, 

consolidation/développement et 

lutte contre la pauvreté) 

Micro-crédit pour le fonds 

de roulement 

(démarrage/création 

d’activités) 

Fonds de roulement 

Pour certains crédit MT 

(équipements) 

Petites entreprises Crédit MT (équipements) 

Moyenne entreprise 

Fonds de roulement 

Privilégier l’accès aux 

informations par voie 

orale 

(pb. alphabétisation) : 

Réunion d’information, 

réunion et visites 

d’échanges avec des 

MPERs diffusion de doc 

vidéo,… 

Besoins d’informations 

croissants, 

Informations plus 

spécifiques sur des 

techniques et sur les 

marchés de plus en plus 

éloignés 

Appui GPF (groupement féminins, 

lieu privilégié des AGR) 

Appui concertation entre MPER et 

avec organisations professionnelles 

Appui concertation entre acteurs des 

différentes filières 

Appui concertation avec 

collectivités locales et état 

Beaucoup de femmes dans ces 

catégories 

Appui GPF 

Sensibilisation des prestataires de 

servicesnon financiers et 

financiers d’appui par rapport aux 

aspects genre. 

Sensibilisation des prestataires de 

servicesnon financiers et 

financiers d’appui par rapport aux 

aspects genre 


République du Sénégal: Projet de Promotion del’Entreprenariat Rural (PROMER Phase 2) 

Rapport de Pré-Evaluation Document de travail 1 

Α

ANNEXES 

au Document de Travail 1 (DT 1) 

I. Présentation détaillée de l'offre de services non financiers d'appui dans les 5 régions couvertes par 

l'étude 

II. Liste des formateurs GERME au Sénégal (BIT) 

III. Liste indicative des prestataires de services non financiers basés à Dakar

Α 



Rapport de Pré-Évaluation: Document de travail 1 - Annexe 

Annexe 1 – Présentation détaillée de l’offre de services non financiers 

Les tableaux présentent par région les principaux prestataires que nous avons rencontrés, complétés 

par quelques structures complémentaires qui n’ont pu être rencontrées lors de cette mission. Ils sont 

structurés ainsi : 

Tableau par structure 

– Nom structure 

– Statut 

– Liens avec le PROMER 

– Nature de l'offre 

– Pour qui travaillent-ils ? 

– Coûts 

– Filière et catégorie d'entreprises 

– Zone d'intervention 

26 

– Nom structure 

– Quelle détection des bénéficiaires ? 

– Conditions d'accès aux services 

– Autres prestataires cités 

– Quelles capacités de prise en charge financière des 

appuis ? 

– Avis sur le PROMER et sur les orientations de la 

phase II 

– Commentaires 

Les chambres consulaires n’ont pas été rencontrées dans toutes les régions ainsi que les centres de 

formation et services déconcentrés de l’Etat. 

Kolda Tambacounda Koalack Thiès Fatick 

– BE : Cam, IDE, 

Bio TP, GRAD, 

Horizon Sud 


indépendants 

– ONG : sahel 3000, 

Asacase, Usu, 

Enda Acas, 

Form’action, Ofad/ 

Nafore, CRS, 

Fodde, 7A, Fongs, 

Fafs, ANMFR, 

Hope 87, ARCJ, 

AFGVS, Tostant, 

Ajac 

– Chambre des 

métiers 

– Ancar 


formation (CRFP, 

CRETEF…) 

– BE : DEFA, 

CEFOR, GERAD 


indépendants 

– ONG : Gadec, La 

Kora, Fongs, Veco, 

Anafa, Asradec, 

Ofadec 

– Chambre des 

métiers 

– Artisans, 

Vétérinaires 


formation 

– Lycée technique de 

Kédougou 

– Soc. Dev : 

Bamtaare 

(Sodefitex) 

– Ancar 

– BE : CADDEL, 

SOSERCO 


indépendants 


Cesao, Aprofes, 

Anafa, Anda 

Pronat, ADEL, 

USE, EWA/ 

Promacess, FDEA, 

RADI 


commerce 


formation : Cretef, 

salons, GIE Lamp 

Fall, centre Don 

Bosco 

– CERP 

– Ancar 

– Médecins et 


– BE : BOAAD, 

BDS 


indépendants 

– ONG : ANMFR, 

Green, Graim, 

Ewa,CIFOP, 

ASPAB, FDEA, 

FONGS, Radi, 

Agrécol, Lvia, 

caritas, Enda graf, 

Graif 


commerce 

– Fédération 

Artisans, 

– Ancar 



formation (CEP, 

CDB, CENTEP, 

CFIS, CMBS) 

– BE : senagrosol, 

senIngenierie, 

ceden 


indépendants 


ADAF/ Yungar, 

ASPAB, GRET, 

Aprofes, Acra 


commerce 


formation 

– Services étatiques 

– Ancar 

– Fédération artisans 

(antenne régionale) 


Les informations synthétisées dans ces tableaux sont celles fournies par les personnes rencontrées (et 

les documents qui nous ont été remis) avec quelques commentaires de notre part. 

Les informations fournies par les agents du PROMER ne sont pas reprises dans ces tableaux 

mais ont été utilisées pour l’analyse de la demande et des alternatives possibles pour y répondre 

dans le cadre de la phase 2 du PROMER.

Α 




Région de Kolda - Tableau 1 /9 

Nom structure CAM (Consulting appuis multiservices) 

Statut Bureau d'études 

Créé par un ancien du PROMER Kolda - ex responsable technique (le seul qui ne soit pas 

dans le bureau d'étude IDE). Le cabinet a démarré en septembre 2003 mais est 

Liens avec le véritablement opérationnel depuis septembre 2004 (fin de la phase I). Pendant 1 an, le 

PROMER fondateur de CAM travaillait à la fois pour le PROMER et pour CAM... 4 permanents sont 

présents au sein du cabinet, dont 2 travaillent également dans d'autres structures (+1 réseau 

de consultants externes) 

Formations techniques - transformation de produits agro forestier, halieutiques et viande - 

Nature de l'offre savon. Formations transversales (lui est un formateur Germe) - compta gestion, esprit 

d'entreprise (making cent!) - étude et montage de projets. Aussi volet gestion de la qualité 

Formations Germe pour le projet forestier Wulanafa (USAID), formation de 10 j des 

Pour qui animateurs du projet - Formation esprit d'entreprise pour le FNPJ - Etude PROMER sur la 

travaillent-ils ? boulangerie - Formation d'un GPF à l'entreprenariat féminin pour la commune de 

Guediawaye (région de Dakar) 

Coûts Généralement 60 000 FCFA/ homme / jour, mais peuvent aller jusqu'à 100 000 F 

Filière et catégorie Micro et petites entreprises - Transformation des produits agro forestiers (anacardes, huile 

d'entreprises 

de palme, pain de singe, fruits et légumes etc.) 

Zone 

Tambacounda et Kolda. Après pourrait être plus large 

d'intervention 

Quelle détection Volonté de faire connaître CAM auprès des micro entreprises avec qui des contacts existent 

des bénéficiaires ? 

suite aux 6 ans passés au PROMER 

Pour les formations Germe / BIT, un niveau 1 d'alphabétisation est demandé en français. 

Conditions d'accès 

Mais des supports ont dorénavant été traduit en Wolof… cette barrière est donc en train 

aux services 

d'être contournée 

Pour CAM, il n'y a pas de véritables conseillers en entreprise dans la zone de Kolda. Si une 

Autres 

offre existe sur Kolda, elle n'est pas adaptée aux micro. Les cabinets et projets proposent 

prestataires cités 

surtout des formations transversales. GRAD est cité comme prestataire local. 

Les MER peuvent comprendre que les services proposés ne sont pas des dons et que des 

Quelles capacités 

contributions de leur part sont nécessaires. Le PROMER demandait généralement 1500. 

de prise en charge 

Eux pensent que des contributions de 10 à 15 000 F sont tout à fait possible pour les MER. 

financière des 

Les MER pourraient contribuer de manière progressive aux financement des services, le 

appuis ? 

reste pouvant être pris en charge par des ONG (dont le PROMER) 

Avis PROMER et 

orientations phase 

II 

Initiative cadrant avec les orientations de la 2ème phase. Les compétences et connaissance 

de la zone sont des atouts pour une réussite du projet…CAM risque d'être en concurrence 

Commentaires avec IDE monté par les 8 autres agents du PROMER... Capacité organisationnelle et 

gestion d'un cabinet à renforcer ? (réponse technique et financière à un AO, calcul du coût 

pour déterminer prix de vente, etc..) 

Contacts Abdoulaye NDIAYE, président – Tel : 651 83 18 – e mail : behrane.1@caramail.com 

27

Α 





Nom structure IDE (Initiatives locales et développement des entreprises) 


Cabinet monté en septembre 2004 par l'ensemble des agents du PROMER Kolda 

Liens avec le PROMER (sauf le fondateur de CAM), dont ceux toujours en poste au PROMER (le 

responsable régional, une responsable commercial, 2 CE). 

Objectif de mettre en œuvre les acquis de leur expérience PROMER. Services : 

appui technique et commercial - études et projet - ingénierie - finances 

Nature de l'offre 

(intermédiation) - organisation, qualité - formation - analyse systémique - gestion 

des ressources naturelles - santé communautaire 

IDE ne compte pas se limiter "à capter les marchés du PROMER" mais se compte 

se positionner sur le marché national (marché local trop étroit et pas structuré). 

Pour qui travaillent-ils ? 

IDE compte travailler en partenariat dans les 1er temps, et tenter de représenter des 

structures nationales, voir internationales au niveau de Kolda 

Coûts Pas de barème définit, réponse selon l'offre 

PROMER pionnier sur la micro (pas de procédures formalisées sur la formation de 

Filière et catégorie MER). Clientèle de micro. Filières : valorisation de produits locaux (céréales, 

d'entreprises 

fruits et légumes, embouche, noix de cajou, miel, aviculture etc.) - métiers des 

services et de l'artisanat (coiffure, teinture, art culinaire etc.) 

Zone d'intervention Ambitions nationales 

Quelle détection des Connaissance de la zone via PROMER. Prévu de faire promotion d'IDE auprès des 

bénéficiaires ? 

MER (ont la confiance des MER) 

Les formations techniques et les formations en esprit d'entreprises (making cent$) 

Conditions d'accès aux 

ne demandent aucun pré requis au contraire des formations Germe qui demandent 

services 

un niveau minimum d'instruction 

Autres prestataires cités Pas d'autres prestataires cités sur Kolda, depuis les interventions de Dyna 

Quelles capacités de prise Pensent que les micro doivent pouvoir contribuer de 20 à 30 % du coût des 

en charge financière des formations. Mais vu le niveau de pauvreté de la zone, des subventions resteront 

appuis ? 

indispensables pour financer ses services (financés par des projets). 


orientations phase II 

L'ensemble du personnel du PROMER Kolda se retrouve impliqué dans ce cabinet 

(à une exception - cabinet CAM) - compétences larges et complémentaires. Ceux 

Commentaires 

qui travailleront pour le PROMER dans la phase II ne risquent-ils pas de travailler 

pour les deux structures avec les problèmes que cela peut poser ? 

Contacts Ousmane DIALLO, secrétaire général – 571 19 09 – e mail : ide@hotmail.com 

28

Α 





Nom structure Sahel 3000 - antenne de Kolda 

Statut ONG sénégalaise se positionnant en prestataire de services 

Liens avec le Sahel 3000 a postulé à un appel d'offre (formation de SFD) vu dans le journal le soleil mais 

PROMER 

disent ne jamais avoir eu de réponse… Pas informé des autres appels d'offre 

Nature de 

l'offre 

Pour qui 

travaillent-ils 

? 

7 permanents travaillent à Sahel 3000. Les services proposés concernent les formations 

transversales (Germe, making cent$) -formations techniques (arboriculture, cultures fruitières et 

maraîchères) - appui aux SFD - études (enquêtes socio-éco etc.) 

Ont travaillé pour Dyna : formations transversales, organisation de la techno foire de Tamba, sur 

la filière banane et sur l'appui aux OPA (également formation de SFD) - formations techniques 

pour le PSPI (Projet de syst de prod intégré) soutenu par la GTZ - formation des élus et 

élaboration de PLD pour PISDEL (projet UE) - PAM : appui aux OPA- COOPI Eco (coop 

italienne) opérateurs du projet (engrais pour la Casamance) 

Coûts Généralement 50 000 FCFA/ homme/ jour (peuvent aller jusqu'à 80 000 F) 

Filière et 

catégorie 

d'entreprises 

Zone 


Quelle 

détection des 


Conditions 

d'accès aux 

services 

Autres 

prestataires 

cités 

Quelles 

capacités de 

prise en 

charge 


appuis ? 

Avis 

PROMER et 

orientations 

phase II 

Travaillent avec les micro, les petites et les OP, GPF. Filières : maraîchage, apiculture, banane, 

artisans (forge, menuiserie), unités de transformation fruitières 

Antennes à Matam, Kolda, Ziguinchor 

Politique de détection des bénéficiaires, démarches auprès des entreprises. Travaille de mise en 

relation des unités. Travail d'appui-conseil dans les unités avec des retours sur produits (vont 

voir consommateurs pour vérifier leurs attentes…) 

Pas de barrières à l'entrée, sauf pour les formations Germe ou les bénéficiaires doivent au 

minimum être formés alphabétisés en langues nationales (Puular, Mandingue surtout) 

SENAGROSOL pour les études - Enda ACAS pour l'appui à la décentralisation. Sinon cabinets 

locaux (GIE) mais rarement opérationnels. Offre faible en services non financiers surtout depuis 

le départ de Dyna 

Sahel 3000 demande des contributions aux bénéficiaires (repris la formule de Dyna) allant de 

5000 à 20 000 F. Les micro sont en capacité de financer de telles sommes et l'appui gagne en 

efficacité. Sahel 3000 n'est généralement pas opérateur, se positionne en prestation de service 

pour projets (dont Dyna) 

Connaît peu le PROMER. Ont juste été informé d'un appel d'offre auquel ils ont répondu sans 

obtenir de réponse… 

Semble être un prestataire mobilisable pour les formations transversales et certaines formations 

Commentaires 

techniques. Semble avoir été le principal partenaire de Dyna sur Kolda 

Seydou SOW, assistant coordonnateur – Tel : 996 15 53 – Port : 554 05 40 - e mail : 

Contacts 

sahel3000brk@sentoo.sn 

29

Α 





Nom structure Chambre des métiers 

Ont été sollicité par le PROMER lors du démarrage du projet à Kolda : plusieurs rendezvous, 

mis à disposition de la documentation et des répertoires des artisans et compagnons. 

Les stagiaires du PROMER venaient souvent à la chambre des métiers. La chambre est 

Liens avec le PROMER 

simplement invitée en fin d'année pour évaluer le travail du PROMER. Un projet de 

protocole d'accord était à l'étude. Mais depuis le démarrage, le PROMER ne s'est plus 

manifesté. La chambre des métiers a eu l'impression "d'être utilisée"... 

27 élus et 11 agents techniques et administratifs. Formations techniques des artisans. La 

BOAD (Banque ouest africaine de développement) a mis à disposition des Chambres de 

Métiers un fonds pour réaliser des formations de formateurs auprès des artisans réalisées 

par le CNQP). Des artisans sont donc reconnus par la BOAD comme formateurs 


techniques. La chambre réalise également des formations transversales (making 

cent$...gestion) - identification des porteurs de projets : la chambre travaille à organiser 

les artisans, surtout ruraux à Kolda. Puis travail d'élaboration de projet et études de 

faisabilité que la mutuelle des artisans peut financer à la suite. 

BOAD s'est engagée à poursuivre son appui pendant 4 à 5 ans si les résultats sont jugés 

satisfaisants. La chambre des métiers est aussi partenaire du projet Promart (ONG EWA/ 

Coop autrichienne) avec lequel un protocole d'accord a été signé : renforcement de la 

Pour qui travaillent-ils 

Fédération nationale et régionale des artisans (qui réalise également des renforcements de 

? 

compétences des artisans). La chambre travaillait aussi avec la Fondation Friedrich 

Herbert et travaille avec l'ONFP. Dyna a également renforcé les compétences de la 

chambre. 

Généralement la chambre des métiers essaie de vendre les formations des artisans à 60 

Coûts 

000 / jour auprès des bailleurs. Artisans connaissent ces tarifs, mais ces prix peuvent être 

discutés... 

La chambre des métiers travaille essentiellement avec des micro entreprises. Le terme de 

Filière et catégorie 

petite entreprise est évité car il renvoie à une formalisation des entreprises (taxes etc.)… 

d'entreprises 

(commentaire : alors que micro aussi en théorie) 

Zone d'intervention Ensemble de la région de Kolda 

Quelle détection des Travail régulier de terrain dans les communautés rurales ; agents techniques, secrétaire 


général et bureau des élus qui participent aux visites d'entreprises 

Conditions d'accès aux Pas de pré requis pour les formations techniques. Niveau minimum d'instruction pour les 

services 

formations en gestion, sinon l'alphabétisation fonctionnelle en gestion est utilisée… 

Autres prestataires Alphabétisation : offre importante et répondant aux besoins. Peu d'offre de formations 

cités 

techniques ou transversales pour les artisans 

Quelles capacités de Il n'y a généralement pas de participation demandée aux artisans. Pour les formations de 

prise en charge formateurs, la BOAD verse 7 500 F / jour aux apprenants Le Promart a semble-t-il essayer 

financière des appuis ? de demander des contributions significatives aux bénéficiaires, mais cela n'a pas marché... 

Pour eux le PROMER Kolda n'a pas travaillé dans une démarche partenariale. Alors que 

les MER relèvent à 95 % de l'artisanat à Kolda. La chambre des métiers n'a été informée 

Avis PROMER et d'aucun appels d'offre du PROMER. Si les appels d'offre fonctionnent sur affichage, ils 

orientations phase II devraient notamment être affichés à la chambre des métiers. La chambre des métiers 

estime que le PROMER gagnerait en efficacité en engageant un partenariat technique avec 

eux. La chambre est intéressée à diversifier ses partenaires 

La chambre des métiers de Kolda semble dynamique et motivée pour travailler avec le 

PROMER. Un protocole pourrait être envisagé (un protocole a été signé à Tamba, mais 

sans collaboration effective, semble-t-il) qui pourrait couvrir : participation à la détection 

Commentaires des bénéficiaire et formations techniques par les artisans. On peut en revanche avoir des 

réserves sur les possibilité de faire un travail de terrain(village) et sur les ressources 

techniques internes. En général les Chambres de Métiers font plutôt appel à des 

prestataires sur ces aspects... 

Contacts Kadry BARRO, président – Tel : 510 46 60 

30

Α 





Nom structure ANCAR Kolda (Agence nationale de conseil agricole et rural) 

Statut Antenne de l'ANCAR 

Pas de liens formalisés avec le PROMER lors de la première phase. Mais les CAR de 

Liens avec le 

l'ANCAR ont parfois travaillé avec les mêmes cibles que le PROMER (MER) 

PROMER 

notamment pour des formations techniques (savonnerie). 

Sur la région de Kolda, le personnel technique de l'ANCAR est composé de 17 

personnes. L'ANCAR travaille avec les OPA pour faire émerger les demandes sur les 

territoires. Puis selon les besoins peut réaliser des formations techniques (prod animale, 

Nature de l'offre végétale, transformation et activités connexes - amont et aval de l'agriculture). 

L'artisanat est essentiellement concerné à travers la transformation de produits 

alimentaires... L'ANCAR réalise également des activités de suivi dans les zones 

couvertes. 

Les agents peuvent travailler pour des ONG, par ex World Vision, contrat global avec 

Pour qui travaillent-ils ANCAR ensuite au niveau des régions, mobilisation ANCAR pour mener des actions. 

? 

Autres partenaires cités : Enda graf (fonio-riz) - PROCAS (développement de la 

Casamance) - FODDE (ONG de développement) - prochainement AFDS 

L'ANCAR est présenté comme un service publique qui compte développer 

progressivement une logique de prestation de services, d'abord en partageant les coûts 

Coûts 

avec les partenaires (carburant, frais de missions etc.), puis à terme, en envisageant de 

facturer des prestations de services... 

Filière et catégorie Eleveurs (filière lait notamment), transformation de fruits et légumes etc. selon les 

d'entreprises 

demandes des OP 

Région de Kolda : 10 agents (CAR) sur 18 communautés rurales couvertes, sur les 43 

Zone d'intervention de la région (source ANACAR). L'ANCAR a été amené à travailler dans 8 CR sans 

avoir un CAR à temps plein suite à des sollicitations de projets (World Vision etc.) 

Asprodeb met en place les CLCOP, après réalisation d'un diagnostic (identification 

Quelle détection des 

besoins), définition d'un programme annuel qui permet de préciser activités de 


l'ANCAR à travers les CAR et les spécialistes au niveau de l'antenne régionale 


Cf. point précédent. 

aux services 

Offre importante en conseil aux activités rurales, avec notamment les services 

Autres prestataires 

techniques de l'état. Les producteurs font aussi ce travail… Les bureaux d'études sont 

cités 

surtout sur le créneau des études (Sénagrosol etc.) 

Quelles capacités de 

prise en charge 

cf. conditions fonds appui projets PSAOP 

financière des appuis ? 

Réalisation jugées significatives, PROMER pourrait aller vers plus d'appuis aux 

"filières structurantes". Surtout, aller vers plus de travail en partenariat. Phase I, appui 


aux MER vu comme une "chasse gardée" du PROMER… Pour l'ANCAR, le projet 


PROMER pourrait les appuyer pour renforcer leurs capacités, ce qui permettrait au 

PROMER d'alléger son dispositif tout en gardant le pilotage des activités... 

L'ANCAR débutera également une nouvelle phase l'année prochaine (2005). Une des 

innovations prévue est d'élargir les missions de l'ANCAR vers de l'appui-conseil et du 

Commentaires 

conseil en gestion (en plus du suivi technique). A terme l'ANCAR a pour objectif que 

459 CAR couvrent 320 communautés rurales... (cf. note sur l'ANCAR) 

Dr Dame SOW, directeur régional – Tel : 996 22 59 – Fax : 996 22 58 e mail : 

Contacts 

ancarkd@sentoo.sn - BP : 284 – Kolda 

31

Α 





Nom structure BioTP Consulting 


Liens avec le PROMER Cabinet monté par un ancien du PROMER 


Diagnostics de filières, diagnostics de MPE, plan d'entreprise, mise en place de 

démarche qualité, production de produits biologiques 


? 

Représentants de sociétés étrangères (AMCOR Europe - emballage et conservation de 

fruits, légumes et produits halieutiques - ATIE Process France - séchage) - guide de 

procédures qualité pour PPEA (BM) - étude pour ITA (ligne de traitement de céréales 

à l'ITA) - étude de faisabilité fabrication de farine de poissons (URSY Zig) pour le 

PAOA 

Coûts ? 

Filière et catégorie Apiculture, fruits et légumes, céréales, Karité, métal mécanique, boulangerie, lait, 

d'entreprises 

produits halieutiques etc. 

Zone d'intervention Ziguinchor, Tambacounda, Fatick, Kaolack, Thiès et Kolda 




services 

Autres prestataires cités 






Le président est un ancien du PROMER Kolda. Semble avoir des références sur les 

Commentaires 

procédures qualité et pour des études de faisabilité sur certaines filières (transfo de 

fruits et légumes, céréales, produits halieutiques). A vérifier 

Contacts Nfaly BADJI, président – Tel : 651 13 66 

32

Α 





ASACASE (Association sénégalaise pour l’appui à la création d’activités socio- 

Nom structure 

économiques) 

Statut ONG sénégalaise 

N'ont jamais travaillé avec le PROMER. Ont répondu à un appel d'offre pour une 


formation… sans être retenu 

Le cœur des activités d'ASACASE est le financement, agréé SFD depuis 1998 

(Ministère des finances). Les services d'ASACASE tournent autour de cette activité : 


diagnostic de l'idée du projet - élaboration du dossier - formation simplifiée gestion 

et esprit d'entreprise - financement - suivi conseil. 

ASACASE travaille notamment avec l'ANCAR, qui transmet à ASACASE des 

Pour qui travaillent-ils ? projets à financer. ASACASE réalise ensuite le suivi financier, l'ANCAR le suivi 

technique… Autres partenaires cités : CCFD, USAID, PNUD, état du Sénégal… , 

ASACASE Kolda ne facture pas ses prestations mais travaille en partenariat, en 

Coûts 

revanche un BE a été monté à Ziguinchor pour réaliser des prestations au niveau 

national (CRAM - Centre de recherches et d'appui aux micro) 

Filière et catégorie Tous types de projets peuvent être financés à l'exception des transports. Peu de 

d'entreprises 

financement dans la transformation alimentaire 

ASACASE est présent dans les régions de Zig - Dakar - St-Louis - Diourbel - Kolda. 

Zone d'intervention Dans la région de Kolda, des permanences sont assurées à Sédhiou et Vélingara Mais 

disent intervenir dans 15 CR 


Pas de détection. Les porteurs d'initiative sollicitent directement ASACASE 



services 







Commentaires 

Contacts 

Les prêts vont de 100 000 à 5 millions, sur 36 mois maximum. Des garanties pouvant 

aller jusqu'à 100 % sont demandées ainsi qu’intérêts (1,5 % / mois) et frais de 

dossiers 

Disent être les seuls à couvrir le montage du projet - formation -suivi et financement. 

Les BE se font par fois payer par des MPE pour réalise des montages de dossiers 

Les appuis non financiers ne sont pas facturés et sont financés par l'USAID 

Pourraient être sollicités pour des appuis financiers. Si les conditions d'accès sont 

contraignantes (garanties), un accompagnement important et gratuit est proposé 

M NDIAYE, responsable su suivi évaluation – Tel : 996 22 48 

Siège : Ziguinchor, tel 991 42 45 

Antennes également à Diourbel et Pikine 

Mail : asacase@sentoo.sn 

33

Α 





Nom structure USU (Umbrella Support Unit) 

Statut ONG sénégalaise (issu du projet d’appui aux ONG de l’USAID) 

Liens avec le 

PROMER 

Deux anciens CE du PROMER travaillent depuis octobre 2004 à USU 

10 personnes travaillent à USU Kolda (70 niveau national sur des projets). USU 


travaille essentiellement avec des OCB et réalise des formations techniques 

(embouche, aviculture etc.) et transversales et de l'encadrement, appui-conseil. USU 

travaille aussi en intermédiation financière (ligne de crédit AFDS notamment) 


? 

USU travaille avec le PNIR (appui à la formulation des demandes et au volet AGR), 

avec l'ASPRODEB et l'ANCAR (aide mise en place CLCOP), avec l'AFDS pour 

réaliser l'encadrement et le suivi des prestataires choisis par l'AFDS (5 animateurs USU 

dans 4 CR). Les animateurs USU travaillant pour l'AFDS doivent réaliser un suivi 

minimum d'un passage par semaine 

Coûts 

USU travaille en prestation de services mais les salariés USU ne connaissent pas les 

coûts (à voir avec la direction à Dakar) 


d'entreprises 

Sur la région de Kolda, les filières privilégiées sont : embouche, aviculture, maraîchage 

Zone d'intervention 

Fonction des programmes. Voir avec USU Dakar les CR ou USU mènent actuellement 

des activités (pour l'AFDS notamment - programme de deux ans) 



Pas de détection particulière. 


services 

(Opérateur de projet) 


cités 

L'ANCAR cité comme partenaire mobilisable (format° techniques) et Bamtaare pour 

l'alphabétisation. Des ONG interviennent également en appui aux activités rurales mais 

peu ont la dimension d'USU et n'interviennent pas en prestation de services 




L'AFDS demande une contribution de 10 % aux bénéficiaires pour ses interventions, 

dont la moitié en nature (ex : financement de construction) 



Peu de structure d'envergures capables de travailler en suivi des MER, très 

dispersées… Travaille difficile. 

Les cabinets issus du PROMER auront peu de moyens 

USU travaille jusqu'à présent avec des organisations collectives (AFDS notamment). 

Une collaboration pourrait être envisagée dans les zones ou USU mène des activités, en 

Commentaires 

vérifiant les compétences en appui aux MER 

Contacts 

Interventions dans les régions Tambacounda, Ziguinchor, Louga, Koalack, Diourbel 

M DIALLO et M BALDE, agents techniques – Tel : 996 23 49 

Direction – coordinatrice : Mme Niang Dakar – Tel : 825 19 62 

Mail : usuassoc@sentoo.sn 

34

Α 





Nom structure GRAD 

Statut GIE - bureau d'études 

Ont répondu à 3 appels d'offre PROMER (formations techniques et transversales). 


Ont gagné un appel d'offre 

Un salarié du GIE et une équipe de 6 consultants mobilisables. Formations 

Nature de l'offre techniques : élevage, filière lait... (un vétérinaire et un agronome mobilisables) + 

étude de filières + formations transversales (esprit d'entreprise - Germe) 

Ont réalisé 6 formations pour le compte de Dyna. Ont également travaillé pour 

Pour qui travaillent-ils ? Sahel 3000 (techno foire de Tamba et appui aux OP) et le centre de recherche 

zoologique (gestion et marketing pour la transformation du lait) 

De 40 à 50 000 FCFA/ jour - senior et 35 000 FCFA/ jour pour les assistants. Des 

Coûts 

tarifs adaptés sont proposés aux MER pour des prestations non financées par des 

projets… 


Agriculture et élevage 

d'entreprises 

Régions de Kolda, Tamba et Ziguinchor, surtout dans les communes mais certaines 


formations sont réalisées dans les villages 

Quelle détection des Réalise des réunions de suivi après les formations (Germe notamment). Finance sur 


fonds propres l'émergence des besoins des MER. 


services 

Autres prestataires cités Sahel 3000 et horizon sud pour les services financiers 

Facture des prestations en direct aux MER, avec des tarifs adaptés, par exemple 

Quelles capacités de prise 

tenue de compta des MER pour un forfait de 50 000 F. Font également des 

en charge financière des 

formations courtes (ex : calcul de coûts de revient) en demandant un financement de 

appuis ? 

3 à 4000 F à chaque MER (10 présentes) 



Proposent des prestations qui semblent adaptées aux capacités financières de 

Commentaires 

certaines MER. Mobilisables pour certaines formations techniques, voir pour 

certaines formations transversales… 

Contacts M Mamadou SONKO, président – Tel : 936 60 77 

35

Α 




Région de Kolda – Autres structures 

(source : diverses recherches dont l’étude du CONGAD, Conseil des ONG d’Appui au 

Développement du Sénégal, en cours sur l’intervention des ONG en Casamance, Infoconseil) 

Nom Statut Domaines d’intervention (sur la région 

de Kolda) 

Coordonnées 

ENDA ACAS ONG -Appui aux dynamique de développement Kolda : Quartier Gadapara 

(Enda –Action en 

local 

BP 169 

Casamance 

-Micro-credit 

Tel :996 22 48 

-Aménagements hydro-agricoles Fax :996 17 55 

-Lutte contre la déforestation 

-Approvisionnement en eau potable et 

soins de santé primaires 

-Appui à l’élaboration d’outils de 

planification locale (PLD, PIC) 

-Recherche –Action- Formation en milieu 

urbain et rural 

-Lutte contre l’excision 

-Appui aux enfants et jeunes en difficultés 

Email : acas-kol@enda.sn 

FORM’ACTION ONG -Gestion des Ressources Naturelles (GRN) Kolda Sikilo-Est N°251 

-Education non formelle (alphabétisation 

fonctionnelle) 

Tel/Fax: 996 15 47 

-Santé ; Agriculture ; Sécurité Alimentaire 

-Formation technico-économique des 

groupements 

Siège Dakar : 825 56 54 

OFAD/Nafore ONG - Education 

BP 165 Bagadadji 

(Organisation de 

-Formation 

Formation et 

- Santé communautaire 

d’Appui au 

-Sensibilisation (droits humains, hygiène, 

Développement) 

résolution des problèmes…) 

- Gestion des ressources naturelles et les 

petits projets 

CRS (Catholic ONG - micro finance renforcement de capacités Dakar 

Relief Services) américaine (faciliter l'accès au crédit à la couche de la 72, Bd de la Republique, 

population marginale de sexe féminin) Dakar 

- appui conseil 

(221) 8 23 00 21 

- promotion de la filière Sésame 

crssnpd@sentoo.sn 

FODDE ONG Agriculture Hydraulique - Santé/nutrition 

- Renforcement des capacités - 

(promouvoir l'auto développement des 

populations locales en renforçant les 

capacités des populations à s'organiser et à 

gérer leurs activités) – est également 

cellule régionale du CONGAD 

36 

M Seydou Wane, secrétaire 

exécutif -Tel : 996 12 73 – 

e-mail : fodde@sentoo.sn

Α 





de Kolda) 

Coordonnées 

FONGS (Fédération ONG Agriculture, élevage, microfinance, Basée à Thiès BP 269 

des organisations 

commercialisation (appui institutionnel et Tel : 951 12 37 Fax : 951 20 

non 

organisationnel des organismes paysannes- 59 

gouvernementales 

appui à l'exploitation et la promotion des 

au Sénégal) 

micros finance et la commercialisation des 

produits locaux) 

FAFS (Fédération ONG Commerce, artisanat, transformation et Abitatou Ndiaye – 827 22 

des associations 

conservation des fruits et légumes, santé, 54 – Fax : 827 24 15 E- 

féminines du 

Education, Agriculture, Elevage, gestion mail : 

Sénégal) 

de la paix, gestion de l'environnement, 

allègement des travaux de la femme, micro 

finance, alphabétisation, gestion des 

projets 

fafsnationale@yahoo.fr 

ANMFR 

ONG Elevage/Apiculture – commercialisation Tel : 951 19 23 (basé à 

(Association 

nationale des 

maisons familiales 

rurales) 

Thiès) 

HOPE 87 

ONG Promotion emploi jeunes et femmes, 

(Hundreds of 

original projects for 

employment) 

Environnement, Santé, micro finance, 

agriculture, Elevage, hydraulique 

villageoise, Education, renforcement 

capacités, Formation 

ARCJ 

ONG Education Santé, micro entreprise, culture - 

Association pour le 

renforcement de la 

culture Joola 

locale 

Departement. Sédhiou 

AFGVS Association 

de Fédération des 

Groupements 

Villageois de 

Sédhiou 

ONG 

locale 

TOSTAN ONG 

américaine 

Agriculture, Elevage, Micro entreprise, 

gestion de l'environnement, 

Alphabétisation - Département de Sédhiou 

Education non formelle (alphabétisation) Siège Thiès tel 951 10 51 

AJAC (association 

des jeunes 

agriculteurs de 

Casamance) 

ONG Agriculture, formation des producteurs 

Horizon sud Bureau Etudes, Formation 

CRFP -Bois, 

CRETEF, CRFP 

d’études 

Centres de 

formation 

37 

Mail : tostan@sentoo.sn

Α 




Région de Tambacounda - Tableau 1 /6 

Nom structure DEFA (Développement, entreprenariat, formation, appui conseil) 


Liens avec le 

PROMER 

Bureau en activité depuis deux ans. Sont sollicités (short listés) par le PROMER 

(surtout pour formation transversales). Ont été retenu à 2 appels d'offre par le 

PROMER Kolda. Pas de liens avec le PROMER Tamba 

Appui-conseils (formations laiterie, transformation des céréales, alphabétisation 

fonctionnelle, assistance comptable, appui institutionnel, fiscalité et organisations 

Nature de l'offre d'événements) - NTIC - Santé - Elevage - Agriculture - Environnement - Microfinances. 

La directrice est reconnue formatrice Germe (BIT). Aussi formations esprit 

d'entreprise (marking cent$) 


? 

Dyna entreprise, PROMER, PLCP (Prog de lutte contre la pauvreté/etat), US Peace 

Corps (sensibilisation), POGV de Kaolack (Prog d'organisation pour la gestion 

Villageoise), BIT (programme GERME traduit en langues nationales) 

Coûts 

De 60 à 80 000 FCFA/ jour pour les projets (fonction de la durée de la mission). 

Adaptent leurs coûts si sollicités directement par des entreprises 

Filière et catégorie Filières principales : fruits et légumes, lait, boulangerie pour les petites et micro 

d'entreprises 

entreprises 


Tamba, Kolda. Doivent s'étendre à Ziguinchor et Matam (un représentant local prévu 

par zone) 

Politique : faire émerger les besoins en travaillant avec les bénéficiaires. Par ex, 



cabinet a appuyé sur fonds propres des femmes ayant eu une formation à l'ITA sur le 

lait. L'appui a permis le regroupement de ces femmes qui se sont lancées dans 

l'activité. Le cabinet les aide ensuite à solliciter des bailleurs pour financer des appuis, 

qu'ils cherchent à réaliser... 


services 

Le BIT envoie maintenant des modules en Wolof. Il y a peu de cas ou le niveau des 

formés pose problème. DEFA traduit les formations en langues nationales (Puular, 

Mandingue) 

Autres prestataires Pour DEFA, pas d'autres cabinets à Tamba. mais prestataires de Dakar qui viennent. 

cités 

Sinon, consultants individuels; PNIR également cité 

ONFP, PROMER, Sodefitex, TOSTAN (ONG alphabétisation). Mais problème : alors 


que les projets affichent le faire faire, souvent ils se donnent les marchés (phase I 


PROMER, Sodefitex avec Bamtaare)… Les bénéficiaires doivent également pouvoir 


contribuer (5 à 30 % de l'appui cité selon taille de l'entreprise). 

Le PROMER devrait demander des contributions plus importantes aux MER (au moins 

Avis PROMER et prise en charge transport), surtout celles qui sont appuyées depuis 5 ans et qui ont du se 

orientations phase II développer. Va dans le bon sens, faire faire par les ressources locales, à développer à 

Tamba. 

Semble être un partenaire intéressant, déjà mobilisé par le PROMER Kolda. A 

Commentaires 

mobiliser pour le PROMER Tamba ? Intéressant pour formations transversales 

(agrément BIT), intérêt aussi du travail de proximité auprès des MER. 

Contacts 

Mme MBOW, directrice – Tel : 981 52 81 – Port : 636 80 32 – e mail : 

defa032@hotmail.com - quartier Liberté – BP395 Tambacounda 

38

Α 





Nom structure CEFOR (Conseil Etudes et Formation) 

Statut Bureau d'études (GIE) 

Cabinet fondé en sept 2004 (mais idée 8 mois avant) par des anciens du PROMER (à la fin de la 

1ère phase) : 9 personnes du PROMER (anciens AEP et d'autres qui sont encore au PROMER à 


Tamba) sur les 10 fondateurs (10ème travaille pour la SODEFITEX). Ont suivi logique PROMER 

(favoriser l'offre de prestation externe) + constat que très peu de cabinets Tamba-Kolda 

Animation/ vulgarisation - Etudes socio-éco - Elaboration des cartes de transformation (plan de 

dév des micro) - suivi évaluation - business plan - formations techniques (boulangerie, teinture, 

Nature de l'offre savonnerie, transformations alimentaires)- formations transversales (2 personnes habilitées BIT + 

Making cent$ - socio rurale - démarche qualité. En revanche pas d'alphabétisation (couvert par 

ailleurs) 

Le marché potentiel : PNIR (volet microprojet) - - ANCAR (mise en place de cadres de 

Pour qui travaillent-ils concertation et conseils agricoles - CEFOR pourrait tenir le rôle de CAR (Conseiller an agriculture 

? 

rurale) - ADDEL (Appui à la décentralisation et au développement local : mise en place de plans 

de dev locaux) - AGRN (Agriculture et gestion des ressources naturelles) 

Pas de barème de coûts envisagés. Proposition financière selon TDR…(pas véritables démarche 

Coûts 

marketing, basée déjà sur calcul de coûts?) 

Filière et catégorie Large. compétences sur les filières et types d'entreprises soutenues par le PROMER (compétences 

d'entreprises 

techniques avérées?) 

Zone d'intervention Tamba et éventuellement Kolda 

Importante connaissance du milieu interne au cabinet. Enjeu : traduire les problèmes en besoin. 

Aide à la formulation des besoins. Comptent notamment s'appuyer sur le travail du PROMER 


dans ce sens... Mais le cabinet envisage par exemple de proposer aux MER de les aider à aller 


dans les foires vendre leurs produits, le cabinet se finançant sur un pourcentage des revenus 

générés... 

Pour les formations en comptabilité-gestion, l'alphabétisation en français est nécessaire. Mais au 

sein PROMER, ont développé un module de gestion appliquée pour analphabètes (méthode 


visuelle) qui doit permettre de contourner ce pré requis…Mais formations plus efficaces si 

services 

alphabétisés (même en langues nationales). Les contributions demandées aux entreprises sont 

aussi citées comme une barrière pour certaines MER 

Autres prestataires Ont travaillé sur une base de données des personnes ressources que le cabinet peut mobiliser en 

cités 

sous traitance (ingénieur agro, environnementaliste etc.) 

Quelles capacités de A moyen terme, certaines micro devenues des petites entreprises pourraient contribuer de manière 

prise en charge significative aux services ('certaines MER payent déjà une comptable…). Nécessaire de demander 


des contributions aux MER pour les appuis 

PROMER cité comme leader sur les formations techniques. Peu d'existant sur les micro 

entreprises. Le PROMER devrait en revanche s'assurer que les MER vont pouvoir mettre en 

oeuvre les formations (pré requis sur niveau financier, motivation…) - Orientation FIDA : d'un 


coté travailler avec les plus pauvres, de l'autre aller vers autonomie des MER… conciliable ? Le 


coût moyen annuel d'appui du PROMER à une MER varie environ de 450 à 650 000, si cabinet il 

faut en plus rajouter les marges. Moins de 10% des MER peuvent assumer de tels coûts : forges 

(gagnent des appels d'offre de 30 millions), noix de cajou... 

Initiative cadrant avec les orientations de la 2ème phase. Les compétences et connaissances de la 

zone sont des atouts pour une réussite du projet… Délais de mise en place pourraient être 

Commentaires 

conditionnés par le démarrage effectif de la phase II du projet (agents encore au PROMER et 

impliqués dans le bureau d'études) - Capacité organisationnelle et gestion d'un cabinet à renforcer? 

(réponse technique et financière à un AO, calcul du coût pour déterminer prix de vente, etc..) 

Contacts Tél. 981.27.26 ou 651.16.06, Email : cefor@dogori.com (quartier plateau) 

39

Α 





Nom structure Chambre des métiers 

Liens avec le 

PROMER 


Pour qui 

travaillent-ils ? 

Coûts 


d'entreprises 

Zone 


Quelle détection 

des bénéficiaires ? 


aux services 

Autres 

prestataires cités 

Quelles capacités 

de prise en charge 


appuis ? 


orientations phase 

II 

Un président, 7 élus (élus de Tamba sont analphabètes) et 10 agents administratifs. Protocole avec le 

PROMER qui prévoit : échanges d'information sur les services non financiers - identification par la 

chambre des demandes à transférer au PROMER - réponse de la chambre aux appels d'offre 

PROMER sur les formations - sensibilisation par le PROMER pour que les bénéficiaires adhérent à 

la chambre des métiers. De l'avis du PROMER Tamba et de la chambre, seul l'échange 

d'information a fonctionné... En revanche, des MER ont bénéficié de financement de la mutuelle des 

artisans de la chambre 

La chambre des métiers travaille sur le rural et l'urbain auprès des artisans (activités plus restreintes 

que cibles PROMER). Appuis : défense des intérêts des artisans - animation pour organiser, 

immatriculer les artisans - formations techniques des artisans - volet financement avec la mutuelle 

des artisans et intermédiation avec les banques 

Les formations techniques sont financées par des bailleurs : avant fondation Friedrich Herbert - 

ONFP - Fonds de promotion de l'artisanat (BOAD) qui prévoit de la formation et des indemnités que 

pour que les agents se rendent dans les villages. Mais ce fonds n'est pas opérationnel à Tamba 

(apparemment suspendu par la BOAD). 

La BOAD a formé des artisans, agrées à ce titre pour dispenser des formations techniques sur les 

métiers de l'artisanat (formation de formateurs au CNQP (Centre national de qualification 

professionnel) : mécanique, couture, teinture, menuiserie, mais surtout formations d'apprentis. 

Quand des artisans font des formations, leurs coûts sont de l'ordre de 20 000 FCFA/ jour 

Artisans, généralement 2 à 3 personnes et 2 à 3 apprentis, mais également des entités plus 

importantes. 

40 

Région de Tamba 

Activités de regroupement des artisans… 

Pour certaines formations, surtout en gestion, il peut y avoir des pré requis sur le niveau 

d'instruction. Mais la chambre des métiers a travaillé avec la Kora et l'AFVP (qui n'est plus à 

Tamba) à la mise au point d'un module de gestion communautaire, ouverts au plus grand nombre 

(formations financées par ONFP). 

Pour les formations techniques : Centre Don Bosco (mécanique, électricité) avec lequel travaille 

aussi le PROMER. Le GADEC qui réalise de l'appui aux artisans mais travaille plus largement, la 

Kora - artisans en milieu urbain. Peu de prestataires compétents à Tamba, souvent doivent faire 

venir des formateurs d'autres régions 

Pas besoin de financements extérieures pour l'apprentissage. Mais difficile de demander aux artisans 

des cofinancements significatifs des formations. La chambre demande parfois des contributions de 3 

500 F… URAT (Union régionale des artisans de Tamba) a inscrit dans son programme de la 

formation à ses membres... 

La chambre ne reçoit pas directement les appels d'offre PROMER. Quand ils sont informés, 

diffusent l'information auprès des artisans qui ont des difficultés à répondre (niveau de 

connaissance). Un marché de couture avait été obtenu, mais a finalement été confié par le PROMER 

à la directrice du CRETEF - Sont intéressés par la collaboration avec le PROMER, mais problèmes 

importants en interne de blocage des élus et peu de moyens de la chambre (pas de téléphone bureau, 

pas d'ordinateurs ?). Si les élus réceptionnent les appels d'offre : blocage (artisans retenus par 

relation). Doivent contourner les élus pour travailler avec le PROMER... 

Des modalités de collaboration seraient envisageables (cf protocole signé), mais semble difficile de 

Commentaires travailler avec la chambre des métiers de Tamba (problèmes de moyen et, d'organisation). A voir 

dans les autres régions 

Contacts M SANKARE, agent technique – Tel : 981 16 89 – Port : 538 47 27

Α 




Région de Tambacounda - Tableau 4/ 6 

Nom structure ANCAR Tamba (Agence nationale de conseil agricole et rural) 

Statut Antenne de l'ANCAR 

Jusqu'à présent l'ANCAR Tamba renvoyait les initiatives individuelles ou non 

organisées vers le PROMER, sans avoir formalisé pour cela de liens avec le PROMER. 

Liens avec le 

Plus largement, un projet de protocole d'accord a été à l'étude entre les 2 directions 

PROMER 

régionales de l'ANCAR et du PROMER sans aboutir. L'objet principal du protocole 

était une collaboration sur le conseil agricole et rural 

Identification, formations transversales et techniques, renforcement de capacités, 

Nature de l'offre diffusion d'informations, intermédiation avec services financiers (et non financiers?). 

L'ancar répond aux besoins des OPA directement si compétences internes. 

Pour qui travaillent-ils peuvent travailler pour des ONG, par ex World Vision, contrat global avec ANCAR 

? 

ensuite au niveau des régions, mobilisation ANCAR pour mener des actions. 

Coûts 


Activités très diversifiées présentées comme couvrant le monde rural. 

d'entreprises 

Région de Tamba : 18 des 35 communautés rurales sont couvertes (source ANCAR). A 


vérifier source Asprodeb 


Quelle détection des besoins), définition d'un programme annuel qui permet de préciser activités de 

bénéficiaires ? l'ANCAR à travers les CAR et les spécialistes au niveau de l'antenne régionale (sont 

mobilisés et peuvent aller d'une région à l'autre) 


cf point précédent. 

services 

de nombreux partenaires (cf. doc activités Ancar). A Tamba, partenariats avec LVIA, 

Autres prestataires Project, CMS (existence d'un protocole sur le financement de la collecte de maïs et 

cités 

d'arachide), Sodefitex, Direct protection des végétaux, PSSA (Sécurité alimentaire), 

AFDS (ANCAR réalise le suivi technique des projets financés) 



cf. conditions fonds appui projets PSAOP 


Réalisation jugées significatives, PROMER pourrait aller vers plus d'appuis aux 

"filières structurantes". Surtout, aller vers plus de travail en partenariat. Phase I, appui 


aux MER vu comme une "chasse gardée" du PROMER… Une collaboration PROMER 


- ANCAR semble intéressante sur la détection des initiatives / information et le suivi 

technique des MPE… 

Le travail des agents de l'ANCAR (CAR) semble en partie recoupé celui des CE 

PROMER (d'ailleurs des CE ont été recrutés par l'ANCAR). Un partenariat avec le 

Commentaires PROMER lors de la phase II semble intéresser l'ANCAR qui préconise un protocole 

entre les DG des deux structures puis des contrats régionaux pour préciser les attendus 

précis de la collaboration. 

Abdou THIAM, directeur régional adjoint – Tel : 996 22 59 – Port : 646 44 10 

Contacts 

e mail : ancartb@sentoo.sn 

41

Α 





Bamtaare (ex DDR) 

Statut Branche autonome de la Sodefitex 

Bamtarre a réalisé les formations en alphabétisation et post-alphabétisation pour le 

PROMER (Tamba, Fatick) - année 1 : lire, écrire, calculer (300 H) - année 2 : postalphabétisation 

: tech /compta/ gestion (300 H) durant les saisons mortes (deux fois 6 mois). 


Alphabétisation en langues nationales. L'inspection académique réalise des contrôles 

externes de ces formations. Bamtaare a obtenu les marchés du PROMER suite à des 

réponses à des appels d'offre restreints 

En plus de l'alphabétisation (cf. précédemment), Bamtaare propose les formations suivantes : 

Nature de l'offre conseil de gestion des exploitations familiales +production animales et végétales; Ils ont 

également été sollicité par le PROMER sur ces aspects mais cela ne s'est pas concrétisé 

Réalise des formations en alphabétisation pour le compte de plusieurs programmes d'Etat : 


PLCP, PAPA, PAIS. Travaillent également avec OXFAM en renforcement des OPA et 

? 

l'ANCAR formation technique et suivi des OPA (signature d'un protocole) 

Pour le compte des programmes d'Etat, Bamtaare facture ses interventions à 36 000 F 

l'auditeur pour les 6 mois de formation effectués par année, ce qui est jugé largement 

Coûts 

insuffisant, le coût réel étant évalué à 52 000 F. Les formations sont facturées 43 000 F 

l'auditeur au PROMER (90 % pris en charge par le PROMER, 10 % par l'Etat) 

Filière et catégorie Les activités de Bamtaare concernent essentiellement l'appui aux producteurs / filières et 

d'entreprises 

couvrent très peu l'artisanat 

Bamtarre est implanté à Tamba, Kolda, Kaolack et Fatick (zone cotonnière du Sénégal) avec 

des coordinations régionales et 6 départementales supervisant une 15 de pôles d'animation 


rurale composés de conseillers polyvalents (formés en gestion et technique animale et 

végétale) qui sont notamment chargés d'appuyer et de suivre les producteurs 

C'est le PROMER qui choisit les bénéficiaires à alphabétiser, Il s'agit de porteurs 


d'initiatives généralement déjà en activité (teinture, savonnerie, transformation de produits 


alimentaires) 

Les formations en alphabétisation concernent des adultes (25 à 45 ans généralement). Si 


Bamtaare propose par ailleurs des formations en français, elles ne s'adressent pas aux 

services 

producteurs 

D'autres formateurs en alphabétisation, mais Bamtaare leader selon eux. Aussi en 


concurrence individuelles sur les questions de développement rural; D'une manière générale, 

cités 

besoin de suivi après l'alphabétisation 


Généralement, pas de participations demandées aux bénéficiaires. Pour les formations en 


alphabétisation, participation en nature (hébergement et restauration des formateurs) 


Partenariat avec le PROMER jugé intéressant. Travail avec les individus efficace, mais 

Avis PROMER et manque dans le PROMER phase I des appuis en organisation / structuration au niveau des 

orientations phase II entreprises et des villages - Comptent se positionner de nouveau sur les formations en 

alphabétisation pour la deuxième phase 

Les formations en alphabétisation semblent efficaces. A vérifier tout de même que la 

dimension fonctionnelle tienne bien compte des métiers des apprenants, Bamtaare n'ayant 

pas de compétences spécifiques sur l'artisanat. Bamtaare pourrait également être sollicité 

Commentaires pour la traduction en langes nationales de manuels supports aux formations techniques. Les 

autres activités de Bamtaare semblent moins proches des problématiques PROMER. On peut 

enfin avoir des interrogations sur la cohabitation des conseillers polyvalents de Bamtaare et 

des conseillers ruraux de l'ANCAR... 

Contacts 

Mme DIAYE, directrice – Tel : 981 28 11 – Port : 552 86 96 E mail : 

bamtaare@sodefitex.sn 

42

Α 





Nom structure GADEC (Groupe d’action pour le développement communautaire) 

Statut ONG sénégalaise - représentant le CONGAD à Tamba (créé en 1987) 

Le GADEC se considère comme un partenaire du PROMER, même si les liens sont 

Liens avec le PROMER peu formalisés. Le GADEC reçoit les appels d'offre du PROMER mais a peu 

répondu (faibles délais de réponse) 

Double approche : à la fois ONG opérateur de programmes avec une activité de 

bureau d'appui-conseil (activités clairement séparées depuis 2003). 26 salariés à 

Tamba et Dakar. Les appuis du GADEC portent principalement sur le renforcement 

en organisation/ dév institutionnel des OCB/ ONG et collectivités locales. Dans le 


cadre de ses programmes, le GADEC réalise également des formations techniques. 

GADEC ne réalise pas d'appui-conseil aux entreprises. Un centre de documentation 

est installé dans les bureaux, il s'adresse aux étudiants, consultants, chercheurs etc. 

(financé par les programmes et sur les ressources propres). 

Les principaux part et bailleurs cités sont : ONG Belges (VECO etc.), coop Belge, 


OXFAM, CRS et à Tamba : cellule inter-ONG (Kora, AFVP, Caritas, Africare, 

? 

FGPF etc), SODEFITEX, ARD, Enda graf, CMS, chambre des métiers… 

100 000 FCFA/ jour pour un senior et 50 000 F pour un cadre moyen. Une partie des 

sommes sont reversées aux salariés de GADEC intervenant sur des prestations de 

Coûts 

services. Si les salariés sont mobilisés sur des programmes, GADEC fait appel à 

d'autres consultants. 

Filière et catégorie Pour les formations : techniques de transformation des produits agricoles (notamment 

d'entreprises 

pour des ONG) 

Département de Tamba : CR de Nétéboulou, Missirah, Dialacoto, Maka, Sinthiou 

Malème, Koumpentoum. Départ de Bakel : CR de Koulore, Goudiry, Kothiari et 


Bala. Départ de Kedougou : com et CR de Fongolembi, Missirah, Sirimana. Départ 

de Vélingara : CR de Sinthian Coundara. Départ de Kaffrine : CR de Ida Pouride 

Quelle détection des Elle est réalisée dans le cadre des programmes menés par le GADEC en tant 


qu'opérateur… 

Il est souvent nécessaire de passer par une phase d'alphabétisation fonctionnelle pour 


une plus grande efficacité des formations techniques. Mais GADEC ne réalise plus 

services 

ces formations, laissées à des opérateurs jugés efficaces (Bamtaare) 

Jusqu'à dernièrement, les cabinets de Dakar étaient majoritairement sollicités pour 


intervenir dans la zone. Une organisation commence à se mettre en place au niveau 

cités 

local. Mais le GADEC est souvent la seule ONG locale à intervenir… 

Quelles capacités de Avant d'être un problème financier, la participation des bénéficiaires est un problème 

prise en charge "culturel". Convaincre et donner l'habitude de payer pour des services non financiers 


est un processus de "longue haleine"… 

Le PROMER est jugé comme un plus incontestable dans le paysage des MER et des 

activités artisanales. Le problème de l'accès au crédit est cité comme principal limite 


(avec le clivage rural/ urbain qui semble peu évident à Tamba) - La délégation sous 


forme de prestations de service est jugée comme à encourager pour la 2ème phase du 

PROMER, vu qu'une offre privée locale se constitue. 

Deux modalités de partenariat semblent envisageables : sous forme de prestations de 

services ponctuelles ou sous forme d'un protocole plus global portant sur une 

Commentaires collaboration dans les zones ou le GADEC mène des programmes (identification des 

MER, appui techniques, suivi etc.). Le GADEC est intéressé par ces deux formes de 

partenariat... 

Alassane GUISSE, secrétaire exécutif – 981 12 20 – Port : 639 19 76 

Contacts 

E mail : g adectba@sentoo.sn - BP 123 Tambacounda 

43

Α 




Région de Tambacounda – Autres structures 


de Kolda) 

ONG Appui aux AGR des artisans en milieu 

La Kora 

française urbain 

FONGS (Fédération 

des organisations 

non 

gouvernementales 

au Sénégal) 

ACRA ONG 

italienne 

RADI (Réseau 

africain pour le 

développement 

intégré) 

LVIA 

Eau Vive 

Centre Don Bosco, 

GIE Lamp Fall 

CRETEF et salons : 

Mamy Faye, 

Coumba Marakha, 

Seynabou Sakho 

Docteurs et 


Lycée technique de 

Kédougou 

GERAD Groupe 

d’Etudes, de 

Recherche et d’Aide 

à la Décision 

ONG Agriculture, élevage, microfinance, appui 

institutionnel et organisationnel des 

organismes paysannes- appui à 

l'exploitation et la promotion des micro 

finance et la commercialisation des 

produits locaux) 

Appui organisations paysannes et MEC - 

microfinance 

ONG Développement socio-économique 

(formation, études et conseils, prestations 

de services) 

ONG 

italienne et 

ONG 

française 

Centres de 

formation 

privés 

Centres de 

formation 

public et 

privés 

Docteurs et 


Centre de 

formation 

public 

Programme de développement local , 

département de Tambacounda 

Machinisme agricole 

Couture, Restauration, Broderie, Coiffure 

Formations en soins vétérinaires et 

productions animales 

bacs techniques, expérimentation de 

formations techniques non 

conventionnelles (formation d’artisans et 

apprentissage forges, de la mécanique, 

métallurgie etc.) 

44 

Coordonnées 

Dakar : 864 29 96 

Tambacounda : 981 16 14 

Basée à Thiès BP 269 

Tel : 951 12 37 Fax : 951 20 

59 

Sicap Sacre Cœur III, villa 

10011 

BP 21000 Ponty 

acradk@sentoo.sn 

221 8276413 

Tel : 825 75 33 – 

radi@sentoo.sn (basée à 

Dakar) 

Sièges à Thiès 

LVIA : 951 16 11 

lviath@sentoo.sn 

Eaux Vives : 951 35 24 

eauvuive@sentoo.sn 

Dr Signaté, Cabinet Le 

Wouly - Dr Diaw, Ecovet - 

Dr Lo, Sud Véto - Dr 

Diakhaby 

Lassana Jouara – proviseur – 

985 13 21 – Port : 654 03 91 

e-mail : 

juaralassana@yahoo.fr 

BE Antenne de Kédougou, Tél. : 

985.15.13 à Kédougou

Α 




Région de Kaolack – 1 / 8 

Nom structure CARITAS KAOLACK 

Statut ONG sénégalaise liée à ONG fr Secours catholique 

Peu de liens, le PROMER est intervenu dans les villages et auprès des OPA appuyées 

Liens avec le 

depuis longtemps par Caritas mais sans aucune concertation et information avec 

PROMER 

Caritas 

mission : "renforcer les capacités des personnes et des groupes à maîtriser l'évolution 

de leur milieu et à promouvoir un développement responsable, intégral et solidaire" - 

Caritas travaille avec 5 OPA dont 4 dans la région de Fatick - agriculture durable, 

Nature de l'offre gestion des terroirs, microfinance, transformation (miel, poisson dans les îles du 

Saloum,…),hydraulique (forages) - Possède deux centres de formation (Sokone et 

Djilor) avec formation à la carte dans le centre et formation au sein des unions de 

producteurs - Nombreuses classes d'alpha (moniteurs au sein des Unions) 

Mène des projets sur divers financements (notamment UE, coop. française), est devenu 

Pour qui travaillent- 

avec POGV (opérateur dans les communautés villageoises où ils sont implantés pour 

ils ? 

mener diverses activités dont maraîchage 

Modalités de collaboration avec POGV : financement d'un chef d'équipe (500 000 F), 

Coûts 

4 animateurs (250 000 F), mis à disposition d'une voiture et 5 motos, + essence - 

renforcement de ce que fait Caritas 

Filière et catégorie transformation mais serait intéressé à développer des actions dans tourisme par 

d'entreprises 

exemple (nécessité d'aider Caritas à faire mieux) 


Travail de terrain avec les unions de producteurs (animateurs villageois dans les 


groupements, animateurs locaux dans les unions et staff Caritas - 36 agents (dont 12 


sur hydraulique - animateur, gestion, techniciens…) 

Conditions d'accès Demande exprimée par les membres des groupements, montage de projets et recherche 

aux services 

financement 

Autres prestataires ANCAR mais collaboration difficile avec Kaolack, avec Fatick oui mais tendance à 

cités 

considérer résultats d'actions communes comme résultats de l'ANCAR 


prise en charge recherche de pérennisation, en formant des animateurs au sein des groupements et 

financière des appuis 

unions 

? 

sont à Kaolack mais ne sont jamais venus voir Caritas, eux aussi n'ont pas fait la 

démarche. POGV est venu les voir et discuter d'une collaboration - très favorable car 


besoin d'appui pour améliorer leur appui, pour le compléter (notamment sur 


commercialisation). Se sont concentrés au départ sur agriculture, hydraulique et un peu 

transformation mais aimerait diversifier maintenant et notamment sur tourisme 

compétences animation (relais PROMER possible), intéressés à développer des 

Commentaires 

collaboration avec ANCAR et PROMER pour pouvoir bénéficier de compétences 

qu'ils n'ont pas et qu'a le PROMER 

Dominique SENE (secrétaire général), tel : 941 27 30 

Contacts 

Email : caritaskl@arc.sn 

45

Α 




Région de Kaolack – 2/ 8 

Nom structure Chambre de commerce de commerce, d’industrie et d’agriculture 

Statut 

a réalisé une formation de MER en législation du commerce, avait proposé un suivi 


mais pas de suite donnée 

Mutuelle d’épargne et crédit, une cellule d’appui aux PME (assistance 

administrative, comptable, développement des ventes, dossier de crédit….), centre de 

Nature de l’offre 

formation professionnelle (formation qualifiante Technicien, BTS dont marketing, 

…) – cyber , cf plaquettes 

pour les membres mais peuvent proposer des prestations, notamment formations, à 

Pour qui travaillent- des projets (POGV II – initiation informatique pour producteurs) et à des ONG – 

ils ? 

Collaboration aussi avec c commerce Versailles (jumelage) formation des agents de 

la chambre de commerce, échanges etc. 

formation 10 personnes , prise en charge des frais hébergement (8000 FCFA/j), repas 

(pause café, petit déjeune, déjeuner, dîner – 4000 FCFA/j) , transport suivant lieu de 

Coûts 

résidence des MER, fourniture de bureau (43 000 F) + formateurs (70 000 FCFA/j) 

par PROMER (tot environ 100 000 FCFA/personne formée) 

Filière et catégorie industrie, commerce et agriculture (mais centres ouverts aux artisans), objectif de 

d’entreprises 

création d’un centre de formation inter chambres consulaires (commerce et métiers) 

Zone d’intervention Kaolack 

Quelle détection des plutôt axé sur la ville de Kaolack mais les adhérents du monde rural commencent à 


faire pression, Objectif en 2005 : recrutement d’unassitant pour monde rural 

Conditions d’accès aux 

services 


ANCAR difficulté de collaboration, POGV II en discussion, CNCR très difficile 

cités 




Avis PROMER et collaboration ponctuelle et assez tardive, devait appuyer boutique de Mer mais ne 


s’est pas fait.- souhait de développer collaboration 

Commentaires 

Mme Salimata DIAKHITE, secrétaire général – Tel : 941 20 52 – Port : 657 52 63 – 

Contacts 

E Mail : salimata@netcourrier.com - BP203 

46

Α 




Région de Kaolack – 3 /8 

Nom structure CRETEF Kaolack – Centre d’enseignement régional technique féminin 

Statut Centre de formation technique financé par l'Etat 

Ont répondu à plusieurs appels d'offre PROMER et ont gagné un marché : formation 

Liens avec le 

technique sur la transformation des fruits et légumes (10 femmes formées dans les 

PROMER 

locaux du CRETEF) 

Les CRETEF réalisent des formations en 3 ans (notamment transformation 

agroalimentaire et la formation restauration-hôtellerie - essentiellement destinées à 

Nature de l'offre des femmes) mais également des formations courtes quand ils sont sollicités par des 

projets ou par l’ONFP : teinture, couture, restauration et différents travaux manuels 

relevant de l'artisanat 

Ont réalisé des formations pour plan international et d'autres projets… Les formations 

peuvent s'adresser à des individuels ou à des GIE. Le CRETEF sollicite parfois 

Pour qui travaillent-ils directement les bailleurs pour faire financer ses formations (ONFP notamment). Le 

? 

CRETEF travaille également pour l'APROFES (Association pour la promotion de la 

femme sénégalaise); Les formatrices CRETEF ont été formées par l'ITA pour la 

transformation des fruits et légumes 

25 000 FCFA/ jour/ formatrice. La formation réalisée pour le PROMER a concerné 

deux formatrices sur 10 jours. Une grande partie de la somme est versée en plus à la 

formatrice (fonctionnaire). Le PROMER a également pris en charge les frais de 

Coûts 

formation (denrées alimentaires, transport et restauration des formés). Le PROMER 

en charge 90 % des coûts de formation et l'Etat 10 %. Le CRETEF n'a toujours pas 

touché les 10 % de l'Etat (formation réalisée en 2002). 


d'entreprises 

Zone d'intervention Commune de Kaolack - les formations ont lieu au CRETEF 



Le CRETEF réalise également des formations en alphabétisation dans le cadre des 


formations de 3 ans. Plan International a également chargé le CRETEF de réaliser des 

services 

traductions de recettes en langues nationales 


cités 


Jugées très faibles. Dans le passé, le CRETEF a demandé des contributions aux 


formés pour les sessions courtes, beaucoup ne venaient pas aux formations … 


Le problème du versement des 10 % de contribution de l'Etat a freiné l'intérêt des 

collaborations avec le PROMER (ont des doutes sur la possibilité que le PROMER ai 

reçu l'argent sans le reverser…) - Sous réserve de régler ce problème de financement, 


le CRETEF est intéressé par la collaboration avec le PROMER. Le CRETEF souhaite 


se former sur les produits halieutiques et la transformation de la pâte d'arachide (aide 

du PROMER ou orientation vers d'autres structures ?). Le CRETEF pourrait par la 

suite démultiplier ces formations 

Mobilisables pour les formations courtes qui s'adressent à des femmes (transformation 

Commentaires 

alimentaire, restauration, artisanat domestique). 

Contacts Mme SENGHOR, directrice - Tel : 941 23 79 

47

Α 





Nom structure CADDEL (Cabinet d’appui à la décentralisation et au développement local) 

Statut Bureau d'études - SARL 

Ont eu des contacts avec le PROMER mais essentiellement à la fin de la première 

phase. Attendaient 2ème phase pour se positionner par rapport au PROMER. Pensent 

Liens avec le 

surtout se positionner sur l'appui-conseil aux MER (appui à la création, diagnostic, 

PROMER 

accompagnement), puisqu'ils réalisent déjà un travail similaire sur le volet AGR du 

PNIR (sont opérateurs) 

Le cabinet a été monté à Kaolack par des gens de Dakar (anciens de la GTZ et AFVP). 

L'équipe permanente est de 3 personnes et le cabinet travaille avec consultants qui 

Nature de l'offre peuvent être mobilisés sur 1 ou 2 ans sur un projet. Les principales activités sont : 

études - formations techniques et transversales - accompagnement d'entreprises - 

développement local - mise en place de mutuelles 

Pour le PNIR : CADDEL est opérateur du volet AGR pour 2 ans à Thiès (planification 

et mise en œuvre) - mise en œuvre des PLD dans 6 CR. A Kaolack, des contrats ont 

aussi été signés avec le PNIR pour les mêmes activités. Egalement, études pour 

Pour qui travaillent- 

l'AFDS. PSIDEL (financement UE) - appui à la planification. GTZ : planif et appui 

ils ? 

mise en oeuvre + formations. Egalement formation pour la BOAD d'artisans de 

Kaffrine à l'esprit d'entreprendre (making cents). Travaillent également avec Caritas 

(études filières dans les zones suivies par Caritas) 

Pas de fourchette de prix. Dépend des taux des bailleurs (souvent imposés) + dépend 

Coûts 

de l'expertise demandée… 

Filière et catégorie A Kaolack, surtout agro pastorale mais les méthodes peuvent être appliquées à d'autres 

d'entreprises 

filières. 

Zone d'intervention National 

Quelle détection des CADDEL se positionne plutôt sur l'étude de projets ou de programmes. Les contacts 

bénéficiaires ? avec les entreprises se font dans le cadre des programmes d'appuis confiés à CADDEL 

Conditions d'accès Travaille notamment avec Caritas pour mettre en œuvre des modalités permettant de 

aux services 

ne pas exclure, notamment pour les formations transversales et techniques 

Une expertise locale existe surtout pour les études et enquêtes. Pour des besoins plus 


pointus, CADDEL fait appel à de consultants de Dakar. Localement, surtout des 

cités 

consultants individuels disposant de peu de moyens 


prise en charge Importance des contributions symboliques signalées mais faible capacité des MPER 


pour contribuer de manière significative. 

? 

Avis PROMER et Activités du PROMER jugée très limitées en fin de phase I. Attendent la 2ème phase 


pour entamer une collaboration 

Cabinet disposant de moyens (dont 2 véhicules) et travaillant avec de nombreux 

partenaires (opérateur PNIR à Thiès). Approche intéressante : se positionne sur le 

Commentaires 

conseil général de proximité et fait appel à des prestataires spécialisés. Relais possible 

pour le PROMER, notamment sur l'appui-conseil (vérifier que compétences sur MER) 

M SECK, directeur adjoint – Tel : 941 23 69 – Port : 639 77 13 – E mail : 

Contacts 

cadcons@hotmail.com - BP 270 Kaolack 

48

Α 




Région de Kaolack – 5/ 8 

Nom structure ANCAR KAOLACK (Agence nationale de conseil agricole et rural) 

Statut Antenne régionale de Kaolack 

Liens avec le 

PROMER 



? 

49 

Pas de liens à Kaolack 

formation, renforcement de capacités, intermédiation avec services financiers (et non 

financiers?). L'Ancar répond aux besoins des OPA directement si compétences 

internes. Les agents de l'ANCAR (CAR) sont généralement soit des agents techniques 

des eaux et forêts, soit des agents tech de l'élevage. Les CAR doivent être en capacité 

de "parer au plus pressé" puis de recourir à des conseils spécialisés (extérieurs à 

l'ANCAR). Le métier est donc le conseil technique généraliste et l'intermédiation. 

Apparemment, les métiers non agricoles sont souvent sous-traités, même si l'ANCAR 

compte développer ses compétences sur ces sujets 

Travaillent avec l'ISRA sur des études portant sur les exploitations agricoles. 

Travaillent avec le POGV (semences et diversification) : formations techniques et 

suivi de l'ANCAR. L'ANCAR a mis des CAR selon les besoins du POGV, avec 

notamment pour mission de superviser l'opérateur retenu par le POGV dans la zone 

(ENEA pour Kaolack) 

agents ANCAR pris en charge par l'ETAT (via prêt BM), coût d'un CAR 275 000 

FCFA/mois (beaucoup plus élevé que fonctionnaire ex ingénieur agro - Catégorie I- 

Coûts 

12 ans d'expérience payé par l'état à 160 000 FCFA. Dans le cas du partenariat avec le 

POGV, des coûts de fonctionnement et des coûts de gestion sont facturées par 

l'ANCAR 


Les activités sont centrées sur l'agriculture avec des appuis en amont et en aval 

d'entreprises 

Zone d'intervention Région de Kaolack - pas de précisions sur les CR concernées 


Quelle détection des besoins), définition d'un programme annuel qui permet de préciser activités de 

bénéficiaires ? l'ANCAR à travers les CAR et les spécialistes au niveau de l'antenne régionale (sont 

mobilisés et peuvent aller d'une région à l'autre) 


cf point précédent 

services 


cités 



cf conditions fonds appui projets PSAOP 


Apparemment pas de liens avec le PROMER lors de la 1ère phase - L'ANCAR 

Avis PROMER et pourrait travailler en synergie avec le PROMER, notamment en "sécurisant" les 

orientations phase II filières appuyer par le PROMER (ex : noix de cajou). Les CAR pourraient tenir une 

partie du rôle des ex CE PROMER à condition de renforcer leurs capacités 

Les CAR sont jugés débordés et il serait alors difficile de s'appuyer sur eux. Un large 

recrutement est prévu mais sans certitudes sur le financement de l'ANCAR. Le conseil 

Commentaires 

généraliste semble surtout porter sur les activités agricoles… L'ANCAR semble 

travailler en partenariat avec les opérateurs choisis par région par le POGV (montage 

intéressant dans le cadre de la phase II du PROMER ? - cf note ANCAR) 

Mamadou DIONE, directeur régional – Tel : 947 90 47 – Port : 654 43 07 E mail : 

Contacts 

ancarkl@arc.sn

Α 





Nom structure CESAO (Centre d'Etudes Economiques et Sociales de l'Afrique de l'Ouest) 

Statut ONG antenne de l4ONG à vocation internationale dont le siège est au Burkina FAso 

CSEAO a répondu à plusieurs appels d'offre et à réaliser une formation transversale sur 6 


jours pour les MER du PROMER : entreprenariat, compte-gestion et marketing. 

Implanté depuis 1991 à Kaolack. 6 cadres salariés. CESEAO est opérateur de programmes 


entrant dans le cadre de leur programme triennal d'appui aux OP, aux ent rurales et aux 

SFD et se positionne également sur des activités de prestation de services. 

Travaillent avec World Vision : appui à leurs partenaires (conseil, formation, suivi/ 

évaluation). Avec Caritas : formation des comités de gestion. Avec COOPI et LVIA (ONG 


italiennes) : structuration des OP. PLCP (Programme de lutte contre la pauvreté) pour 

structuration en GEC 

Coûts Entre 50 et 60 000 FCFA/ jour/ personne + frais de carburant 

Leur entrée sont surtout les OP. Le travail avec les micro se fait de manière indirecte. Les 


micro concernées sont actives dans l'artisanat (et transformation alimentaire). 80 % de 

d'entreprises 

l'activité se fait en milieu rural 


Quelle détection des Concertations périodiques avec les OPA pour évaluation des besoins, financé sur fonds 


propres 

Conditions d'accès aux Les modules de formation sont adaptés à partir des demandes sur chaque formation. 

services 

Formations peuvent être adaptées à tous les publics… 

Une offre de service locale existe sur ces thématiques : bureaux d'études (Sahel 3000, 

Autres prestataires cités formation), des ONG (Caritas, World Vision, Plan International) et des consultants 

indépendants 


en charge financière des Des participations symboliques sont demandées aux OPA (surtout en nature) 

appuis ? 

Réticence de CESAO à répondre dorénavant aux appels d'offre. Impression d'être non 

retenu sur des bases pas toujours objectives (pas seulement avec le PROMER). Egalement, 


le PROMER pourrait plus travailler sur la promotion des corps de métiers et sur 

orientations phase II l'intégration des MER dans les processus de développement locaux (PLD notamment) - 

Selon CESAO un véritable partenariat (en dehors des appels d'offre) est possible, sur l'aide 

à l'élaboration des actions et le suivi évaluation des actions du PROMER 

ONG qui semble travailler surtout avec les OPA mais qui pourrait être sollicité pour des 

Commentaires 

activités d'élaboration et d'encadrement d'appuis aux MER 

relais Pôle Régional Sénégal CESAO (Antenne indépendante) 

M Grégoire COULIBALY, directeur - Tel 941 22 26 - BP 484 

Contacts 

Siège CESAO de Bobo-Dioulasso Tel : 226 97 10 17 / 97 16 84 / 97 16 85 

Courrier électronique cesao.bobo@fasonet.bf 

50

Α 




Région de Kaolack – 7 / 8 

Nom structure CERP (Centre d’expansion rurale polyvalent) 

Statut Centre d'expansion rurale polyvalent - offre publique 

Un protocole d'accord a été signé avec le PROMER au niveau national. Dans la région de 

Kaolack, 10 CERP ont travaillé avec le PROMER sur l'information, l'identification des 

Liens avec le PROMER porteurs d'initiatives et l'émergence des demandes. Le PROMER Intervenait dans les zones 

ou les CERP avaient déjà réalisé un travail d'information. Les CE PROMER étaient 

parfois logés au sein des CERP 

Les CERP dépendent du Ministère des collectivités locales et de la décentralisation. Les 

CERP se définissent comme des structures transversales (l'agriculture étant pris en charge 

par les DRDR), intervenant notamment en appui aux ONG qui travaillent au niveau local 


(+appui à la décentralisation). Chaque CERP est composé : d'un responsable, d'une 

monitrice d'économie familiale, d'un agent technique des eaux et forêts, d'agents 

techniques de l'élevage, d'agents techniques en génie sanitaire et "souvent" d'agents 

techniques agricoles, soit 6 personnes, qui sont fonctionnaires. 

Travaillent avec l'ANCAR même si sur le terrain il y a parfois des chevauchements entre 

les agents des CERP et ceux de l'ANCAR; Travaillent également avec le PADMIR 

(décentralisation), le PMIA (Programme de modernisation et d'intensification agricole) : 


animation - sensibilisation. Egalement avec le PNIR et le POGV : sélection des agents du 

projet (sont membres du comité de sélection). Travaillent aussi avec le POGV sur le 

terrain lorsqu'ils s'implantent quelque part 

Le PROMER versait 25 000 FCFA/ mois + frais d'essence à chaque CERP qui intervenait 

Coûts 

pour le PROMER. Cette somme devait être partagée entre l'ensemble des agents du CERP 

Filière et catégorie Leur entrée est avant tout la communauté rurale. Ils identifient les besoins en formation et 

d'entreprises 

peuvent réaliser des plans de développement des micro. 

Zone d'intervention 10 CERP dans la région de Kaolack + 3 services départementaux de l'expansion rurale 

Sont présents sur le terrain, en contact régulier avec les MER. Ils sont également 


apparemment très sollicités par les MER pour des conseils "informels", notamment sur tel 


ou tel projet ("pouvoir de blocage" si pas informé des actions de telle ou telle ONG) 


services 




Pas de prises en charge demandées 

appuis ? 

Ont trouvé que les agents des CERP étaient en partie écartés des activités du PROMER et 

n'étaient pas considérés par la DR de Kaolack - Des protocoles régionaux pourraient être 


mis en place entre le PROMER et les CERP pour définir plus précisément les actions à 


entreprendre en commun. Des renforcements des compétences des CERP pourraient 

également être envisagées (compétences techniques et "matérielles", ordinateur etc) 

Les CERP semblent exercer un pouvoir de blocage quand les ONG agissent sur le terrain 

sans les solliciter…La collaboration avec les CERP pourrait être renouvelée. Elle porte sur 

Commentaires 

l'information à diffuser sur le PROMER et l'aide à l'émergence des initiatives… cette 

collaboration devra être articulée avec le dispositif de suivi des MER à mettre en place 

dans la phase II du projet 

Contacts M NDIAYE, responsable régional – Tel : 941 17 82 

51

Α 




Région de Kaolack – 8/8 

Nom structure APROFES (Association pour la promotion des femmes séngalaises) 

Statut ONG sénégalaise (antenne régionale CONGAD) 

Liens avec le PROMER (non rencontrée), pas de lien à notre connaissance 



Crée par un groupe de femmes, public cible = femmes (groupement de base en milieu 

urbain et rural). Activités : formation de formatrices en alphabétisation, formation en 

technique de production (maraîchage, sécurité alimentaire, hydraulique villageoise, 

amélioration élevage), information-Education-communication (MST-SIDA et Planning 

Familiale) avec formation de jeunes relais dans les quartiers, centre socio-éducatif pour 

les enfants, troupe de théâtre, épargne-crédit (mutuelle téranga), formation de para-juristes, 

mise en place et gestion d’infrastructures communautaires (écoles) 

Collaboration avec divers ONG (notamment Asbef – financement PNUD, IEPF,…), ONG 

européennes (solidarité socialiste),ADF, membre du réseau Siggil Jigeen (réseau national 

d’une vingtaine d’organisation engagées dans la lutte des droits de la femme) 

Développement rural et urbain, appui aux activités des femmes 

FILIERE ET 

CATEGORIE 

D'ENTREPRISES 

Zone d'intervention Koalack ville et villages de la région 


Travail avec des groupements de base dans quartiers et villages 


Mme Binta Sarr, tel 941 44 11 

Contacts 

E-mail : aprofes@arc.sn 

Région de Kaolack – Autres structures 

Nom Statut Domaines d’intervention Coordonnées 

BAMTAARE Branche 

SODEFITEX 

Alphabétisation, Unité laitière Tél 947 90 26 Kahone 

SOSERCO BE Etude, Formation, Evaluation Tél : 941 83 63 Kaolack 

Cabinet Ndoucoumane 

Vétérinaire Formation soins véto, embouche BP 550 Tél 638 78 96 

Kaolack 

Centre polyvalent de Centre de Formations techniques : Matériels Tel 946 10 08 Kaffrine 

Kaffrine 

formation agricoles, construction métallique 

ASRADEC (Association ONG Formation technique et en gestion de Basée à Dakar – 

sénégalaise de recherche et 

relais villageois (appuis technique, tel : 825 07 68 

d’appui pour le 


communautaire) 

recherche, prestations, formations) 

FDEA (Femmes 

ONG Promotion de l’entreprenariat féminin, Basé à Dakar – Tel : 824 71 

développement entreprise 

crédits, formations techniques, 53 – Fax : 825 42 87 E mail : 

en Afrique) 

empowerment 

fdea@telecomplus.sn 

COMI ONG italienne Développement rural, agriculture Kaffrine 946 15 59 

52 

comikaff@refer.sn

Nom structure 

Α 




Région de Thiès – 1 / 5 

ANMFR (Association nationale des maisons 

familiales rurales) 

Statut ONG 

Liens avec le 

PROMER 


Pour qui travaillentils 

? 

Appui activités et renforcement de capacité 

dans AGR, alphabétisation (notamment 

fonctionnelle avec support en langues 

nationales, y compris marketing), 

microentreprises (transformation, artisanat, 

transport, restauration) 

projets de développement, actuellement 

opérateurs formations microfinance pour le 

PCLP (14 formations, départ Mbour), alpha 

avec Danida, PAPA, PAIS, PLCP, POGV 

53 

GRAIM /ENDA GRAF 

Groupe de recherche et d’appui aux initiatives 

mutualistes 

pas de lien 

appui aux initiatives mutualistes (santé), 

alphabétisation, épargne/crédit, dev local 

financement en général à travers enda graf qui 

a créé Graim, participation à divers 

programmes financés par divers bailleurs, 

travaillent avec groupements et mutuelles 

Coûts 

avec maisons familiales de base 

Pour PCLP, animation : 45 000 FCFA/J/Pers + 

frais hébergement et nourriture 

(6000FCFA/J/P), transport (5000 FCFA/P), 

copie (25F) - Pour alphabétisation : 30 à 35 

000 FCFA/mois pour alphabétiseur et 60 000 

FCFA/mois pour superviseur 

très variable 

Filière et catégorie apiculture (Tamba, Kolda), fruits (Thiès, surtout alpha et appui activités des femmes et 

d'entreprises 

arachide 

épargne/crédit (pas spécialistes) 

Zone d'intervention toutes les régions sauf Matam et Dakar 

équipe technique au niveau national, 

associations régionales (9 régions sur les 11 - 

région de Thiès surtout 

Quelle détection des sauf Matam et Dakar), et personnel technique diagnostic dans les villages et demandes 



aux services 

au niveau des maisons rurales avec 1 assoc. 

féminine et association masculine en général 

(55 associations) 

adressées au Graim 


cités 

Fongs (ANMFR fondateur de la FONGS) enda graf 




? 

formés participent au frais d'alpha (montant? 

Fabrication de bancs, achat de stylos, 

cahiers,…) 



Commentaires 

connaît pas le PROMER - collaboration sur 

alphabétisation, formation AA , 

sensibilisation/information 

Contacts 

Abourahmane Ly (secrétaire executif), tel : 

951 19 23 , mail :anmfr@sentoo.sn 

André Wade, Tel : 951 47 69 

Mail : grailm@enda.sn

Α 




Nom structure EWA/PROMART 

Région de Thiès – 2 / 5 

54 

FNAS (Fédération nationale des artisans du 

Sénégal) 

Statut ONG - projet d'appui artisanat Fédération d'organisations professionnelles 

Liens avec le 

PROMER 



? 


d'entreprises 

aucun mais connaît le projet oui, secrétaire général 

appui à la FENAS en matière de crédit (appui 

création de mutuelles) et de renforcement des 

capacités (appui direct aux membres et 

FENAS) 

Projets financés par Autriche et UE 

(cofinancement ONG), agents ont négocié 

possibilités de faire prestations en plus - 

création d'un BE à Thiès- (notamment 1 des 

agents est maître-formateur Germe - que 4 au 

Sénégal) 

ProMacess (accès crédit et subventions 

d'équipements) dans régions de Fatick, Klk, 

Zig. et Kolda) Promart (Diourbel) 

5 artisans sur 10 seraient membres de la Fenas 

à travers les organisations, certains leaders 

sont dans les CM mais c'est encore rare 

toutes les filières artisanales (y compris 

activités des groupements féminins) 

Zone d'intervention Kaolack, Fatick, Zig, Kolda, Diourbel toutes les régions 




aux services 


cités 




? 



Commentaires 

Contacts 

Antenne très légère (1 animateur, -conseiller 

dev institutionnel, 1 secrétaire-comptable) 

travaille avec les unions régionales Fenas et 

avec les mutuelles, + cellule de coordination à 

Thiès (appui/coordination projet 4 personnes) 

à travers fonds de promotion artisanat 

(initiative individuelle ou collective): 

formation, crédit indiv, investissement 

collectifs,…) 

travaillait avec des ONG, maintenant en 

direct avec artisans et Fenas 

investissements : 50 % de subvention, frais 

fonctionnement crédit 0 %, fonds de 

roulement crédit + TI des mutuelles 

aurait réalisé des études sur les filières 

artisanales (à confirmer - à utiliser pour 

PROMER Phase 2). Collaborations avec les 

agents et avec le projet 

création du FPA géré par comité de pilotage 

avec représentant artisans, ARD, C. métiers, 

projets au niveau région pour affectation des 

fonds aux institutions (mutuelles) et comité 

d'approbation au niveau départ. Ont créé 

CADOM (comité d'appui dévelpt 

institutionnel Microfinance, commun aux deux 

projets auquel chaque projet contribue 

Cellule Nationale de coordination 

Thiès Quartier Carrière 

Tel : 952 11 81 

Mail : promarts@sentoo.sn 

pas de relation mais Fenas est née de projets 

d'appui aux artisans ruraux donc devrait 

collaborer avec PROMER - possibilités de 

voir comment encourager relations et 

adhésions des artisans aux groupements et 

Fenas 

avis très partagé sur la Fenas et appui d'EWA 

qui a choisi de favoriser le développement de 

la Fenas au détriment des fédérations par 

filière qui existaient déjà. Il faut 

nécessairement être membre de la Fenas pour 

bénéficier des appuis (donc incitation à 

adhérer) 

Secrétariat exécutif Thiès 

Tel : 952 23 99 

Mail : fenas@sentoo.sn

Α 




Région de Thiès – 3/ 5 

Nom structure 

BOAAD (bureau ouest africain d’appui au 

développement) 

GREEN (Groupe de recherche et d'études 

environnementales) 

Statut bureau d'études ONG 

Liens avec le 

PROMER 

aucun 

Bureau ouest-africain d'appui au 


développement: etudes, formation, 

appui/assistance au développement 

(développement autopromotion et 

autofinancement) 

vient du Burkina à Thiès depuis 3 mois - Offre 

appui OCB dans dev rural, sécurité 

alimentaire, formations techniques et gestion 


? 

faite au PAPES (pas de réponse), discussion 

avec Dole Jeeegen (réseau de femmes), avec 

communes Thiès, Mboro (renforcement 

capacités des élus) 

en fonction des TDR, des ressources humaines 

divers bailleurs, a été opérateur PNIR, 

opérateur pour PLCP et bientôt pour POGV 

(n'a pas réussi avec AFDS) 

Coûts 

à mobiliser - Consultant entre 50 à 60 000 

FCFA/J, formation selon nombre mais entre 

35 000 et 50 000 FCFA/personnes pour des 

formations de 2 à 4 j 

PNIR : budget par CR en fonction de la taille 

et dégressif au début 18 M, puis 15 …. 


d'entreprises 

pas de filière spécifique pour l'instant, 

envisager aider à la formulation des besoins, 

appui institutionnel 

Création progressive dans les villes d'antennes 

plutôt approche dev rural mais activités dans 

transformation AA 


constituées de réseaux de consultants- déjà en 

place à Thiès, d'abord prestataires puis 

employés 

région de Thiès, Kaolack 

Quelle détection des Démarche vers les ONG, les groupements et 



aux services 

associations, les élus, les ministères 


cités 

peu de BE dans la zone, surtout nombreux 

consultants indépendants qui proposent leurs 

services 

Radi, Caritas, graim, Aspab 

Quelles capacités de "on doit promouvoir une prise en charge par 

prise en charge les individus et éviter qu'ils tendent toujours la 

financière des appuis main. Donc objectif création de richesse pour 

? 

autonomie" 


proposition de contractualisation avec un 


opérateur par région (cf notes sur modalités) 

a mis en place la cellule régionale Congad 

Commentaires 

(ong et associations) avec cotisation 10 000 F- 

recensement avec coordonnées, domaine 

département d'intervention 

Contacts 

Thierno O.NDIAYE 

SOM ; Thiès 

Tel 952 03 78 

E-mail : boaad@sentoo.sn 

Ansou SANE, 

tel : 951 68 30 

E-mail : greensenegal@sentoo.sn 

55

Α 





Nom structure 

CIFOP (Centre International de Formation 

Pratique) 

CRETEF/CETEF 

Statut ONG-centre de formation centres de formation 

Liens avec le 

PROMER 

aucun 

Nature de l'offre Formation de juenes et adultes Formation de jeunes filles 


? 

centres publiques: couture aviculture, 

broderie, restauration (formation en 3 ans et 

formations courtes) 

Coûts 

parfois prestations pour projets et ONG, 

bailleurs qui financent des formations 

parfois prestations pour projets et ONG 

Formation 3 ans : droits d’inscription de 20 

Filière et catégorie artisanat et agriculture (CAP, BEP, BEP, 000 F (A1), 17 500 F (A2 et A3) +1 500 

d'entreprises 

certificats/attestations) 

FCFA/mois - Formations courtes : devis en 

fonction de TDR 


Bois, menuiserie métallique, mécanique auto 

(CPA), agriculture, levage, teinture, couture 

(attestation) 

couture aviculture, broderie, restauration, 

économie familiale et sociale (EFS) 



centre basé à Mboro 

CRETEF à Thiès, CETF à Mbour, Bambey, 

Tivaouane 


aux services 

pas de démarche particulière, jeunes filles qui 

sont informées de l'existence des Cetf et cretef 

qui viennent directement 


cités 

CAP : 4ème +concours, Attestations : CM2 

+tests 

Test pour toutes les sections sauf EFS 



possibilité de réaliser des formations possibilité de réaliser des formations 

Commentaires 

structure créée par le Mouvement des 

Eclaireuses et Eclaireurs du Sénégal en 

collaboration avec les guides et scouts du 

Luxembourg. 

Pb d'accès - niveau de maitrise du français 

nécessaire 

Cretef et CTF offre dans toutes les régions 

mais formations non actualisées et selon les 

régions peu adaptées aux besoins des MER. 

Cependant infrastructures et ressources 

humaines 

Contacts 

BP : 11 Mboro/mer 

Tél./Fax : (221) 955 77 91 

BP 353 Thiès 

Tel : 951 13 49 

56

Α 





Nom structure ANCAR Thiès (Agence national de conseil agricole et rural) 

Statut antenne régionale de Thiès 

Liens avec le PROMER pas de relation (PROMER n'intervient pas à Thiès) - vient de l'antenne de Ziguinchor 

objectif Ancar : répondre à la demande des OPA en terme de vulgarisation, 


appui/Mconseil et intermédiation (agricole et non agricole -élevage, pêche mais pas 

artisanat - demande ne sera pas exprimée par les OP 

Pour qui travaillent-ils ? pour les OPA à travers les CLCOP 

quand Ancar fait appel à l'ISRA (25 000 FCFA/j), normalement tarifs entre 10 et 25 000 F 

mais à Thiès tout le monde à 25 000 F et pratiquement que ISRA, nécessité de voir 

Coûts 

comment aussi travailler avec les ONG. A Zig pas l'ISRA, appel à des personnes 

ressources (10 000FCFA/j). Intervention pour POGV (prestataire) pas de rémunération, 

que PD et frais directs (budget 1,8 M) 


cette année 50 % des activités sur production de semences, reste très divers 

d'entreprises 

Zone d'intervention 7 CAR (dans 7 CR) source Ancar, CLCOP dans 12 CR sur 31 


Quelle détection des besoins), définition d'un programme annuel qui permet de préciser activités de l'ANCAR à 


travers les CAR et les spécialistes au niveau de l'antenne régionale (sont mobilisés et 

peuvent aller d'une région à l'autre), également prestataires 

Conditions d'accès aux Demandes doivent émerger des prog annuel discutés avec les CLCOP mais parfois réponse 

services 

en fonction projet (POGV) 

collaboration surtout avec ISRA et ITA (prestataires) mais également un peu avec Caritas, 


service de l'état (eaux et forêts, pêche), POGV, UGPM, CNCAS, …. 



appuis ? 

connaît un peu car ancien de Fatick qui est maintenant à Saint Louis, vient du PROMER 

Avis PROMER et collaborations à envisager, sur base contractuelle. Si Car fait le travail pas de coût, si Car 

orientations phase II déjà utilisé et nécessité de recruter, à discuter mais pb Ancar ne doit pas faire de recettes 

donc actuellement bloquées 

a travaillé avec POGV pour appui groupement de GIE, formation compta, recensement 

producteurs arachides, production de semences - signale quelques flous dans la gestion de 

prestation. Ex antenne Kaolack met une action dans projet PSAOP et dans POGV 

Commentaires 

(financement deux fois et recettes POGV recettes pour l'antenne) - Proposition démarche 

similaire AFDS : rencontre PROMER et DG et chef d'antenne ANCAR pour discuter des 

collaborations possibles 

Amadou M.Diouf 

Contacts 

Tel 952 16 43 

Mail : ancarthies@sentoo.sn 

57

Α 




Région de Thiès– Autres structures 

Nom statut Domaines d’intervention Coordonnées 

BDS Groupe BE Appuis services non financiers 

(ancien agent de 

Dynaentreprise/projet USAID) 

Agrecol 

ANAFA (Association 

nationale pour 

l’alphabétisation et la 

formation des adultes 

ASPAB(Association 

sénégalaise pour la 

promotion de l’agriculture 

biologique et 

biodynamique) 

Caritas 

CDB (centre don Bosco) 

CENTEP (centre privé de 

formation professionnelle 

– espoir aux jeunes) 

CEP (centre 

d’enseignement 

professionnel) 

CFIS (centre de formation 

et d’insertion sociale) 

Enda graf (groupe 

recherche action 

formation) 

ONG Agriculture écologiques, agriculture 

biologique (formation, 

documentation) 

58 

Massamba DIOP 

Tel 644 49 25 

mdiopdyna@hotmail.com 

ndeyefkonte@sentoo.sn 

Souleymane Bassoum, Thiès – 951 

42 06 – agrecol@sentoo.sn 

ONG alphabétisation BP 3105 Thiès 

Tel 952 12 96 

Siège Dakar tel 825 48 50 

ONG Assurer la formation et l’appui 

technique des paysans en pratiques 

biologiques en agriculture – 

régénérer les sols dégradés 

(agriculture, agroforesterie) 

ONG Environnement, gestion des 

ressources naturelles, agriculture, 

microcrédit, alphabétisation 

centre de 

formation privé 

centre de 


centre 

d'enseignement 

professionnel 

centre de 


électricité, mécanique générale, 

menuiserie bois (CAP) – (niveau 

5ème + concours) – basé à Thiès° 

électricité, mécanique, bâtiment - 

centre privé de formation 

professionnelle "espoirs aux jeunes" : 

Cap et BEP – niveau CM2 (pour 

tronc commun) puis tests - basé à 

Thiès 

Formation initiale BEP et CAP et 

formations continues (à la demande 

dans les mêmes secteurs : électricité, 

mécanique, tôlerie) / BEP sur 

concours, CAP tests - basé à Thiès 

centre de formation et d'insertion 

sociale - bureautique, hôtellerie, 

tourisme, électricité, bâtiment – 

niveau 3ème ou 4ème - centre basé à 

Mbour 

ONG Développement rural, 

agroalimentaire (avec le GRET), 

interventions dans les régions de 

Thiès, Kaolack, Tambacounda, 

Kolda) 

Mail anafa@sentoo.sn 

Cheihk Tidiane Dramé BP 412 – 

Thiès – 

Tel : 951 20 26 

Fax : 951 32 63 aspab@sentoo.sn 

BP 30 24 Thiès 

Tel : 951 25 76 

951 18 96 

carthies@sentoo.sn 

Quartier Médina Fall, Thiès 

Tel 951 20 93 

sdbthies@arc.sn 

Ex 10ème RIOM 

Tel 951 40 77 

SNCS Thiès 

Tel 951 15 62 

Mail 

cep-thies@hotamil.com 

Route de Dakar 

Mbour 

Tel 685 11 78 

Siège à Dakar Grand Yoff 

Tel 827 20 25 

Mail : graf@enda.sn

Α 




Région de Thiès– Autres structures (suite) 

Nom statut Domaines d’intervention Coordonnées 

FDEA (Femmes 


entreprise en Afrique) 

FONGS (Fédération 

des organisations non 

gouvernementales au 

Sénégal) 

GRAIF (groupe de 

recherche et d’appui 

aux initiatives 

féminines) 

Inspection 

départementale pêches 

LVIA (Lay volonteers 

International 

association) 

RADI (Réseau 

africain pour le 


intégré) 

RODALE Institute 

ONG Promotion de l’entreprenariat 

féminin, crédits, formations 

techniques, empowerment 

ONG Agriculture, élevage, microfinance, 

commercialisation (appui 

institutionnel et organisationnel des 

organismes paysannes- appui à 

l'exploitation et la promotion des 

micros finance et la 

commercialisation des produits 

locaux) 

ONG Alphabétisation, environnement, 

Gestion des ressources naturelles, 

transformation des produits locaux, 

… 

Service de l’Etat formation courte transformation, 

hygiène (produits halieutiques) 

ONG italienne Environnement, hydraulique, 

développement local 

ONG Développement socio-économique 

(formation, études et conseils, 

prestations de services), 

développement local, gestion 

ressources naturelles, droits des 

ONG 

américaine 

femmes 

Gestion des ressources naturelles 

,environnement, agriculture 

59 

Basée à Dakar – Tel : 824 71 

53 – Fax : 825 42 87 E mail : 

fdea@telecomplus.sn 

Basée à Thiès BP 269 

Tel : 951 12 37 

Fax : 951 20 59 

fongs@sentoo.sn 

Siège à Thiès 

Tel 951 36 56 

graif@sentoo.sn 


BP 262 

Tel 951 16 11 

lviath@sentoo.sn 

Antenne à Mekhé, Thiès tel : 

951 68 84 

Siege à Dakar 

Tel : 825 75 33 – 

radi@sentoo.sn (basée à 

Dakar) 


Tel 951 10 28 

rodale@sentoo.sn

Α 




Région de Fatick – 1 / 6 

Nom structure SENAGROSOL 

Statut bureau d'études, siège Dakar 

Aucun à notre connaissance (ne connaît pas le PROMER) mais risque de recoupement 

avec AFDS, dont Senagrosol est opérateur dans la région de Fatick, pour appui au dev 


communautaire, (OADC), accès aux services sociaux de base (hydraulique, 

assainissement, santé, éducation, socio-économie) 

Opérateur de l'AFDS (1ère phase et deuxième phase qui vient de commencer), a mis en 

place une équipe (coordinateur/planificateur, 1 chargé d'infrastructures, 1 animateur, 1 


formateur) : appui à définition des besoins des communautés, appui à l'élaboration des 

projets et sous-projets et à leur mise en oeuvre (accompagnement, formation, ...) 

AFDS avec Antenne de Fatick où il y a juste un coordinateur, 1 spécialiste passation de 


marché et 1 comptable 

Coûts ???? 

Filière et catégorie pas ciblé sur appui entreprise mais actions communautaires peuvent recouper les filières 

d'entreprises 

(ex appui acquisition d'un décortiqueur à céréales) 

Zone d'intervention 5 CR du département de Foundiougne, 2CR du dpt de Fatick et la commune de Fatick 


appui identification des besoins par les organisations communautaires 


Conditions d'accès aux Financement de micro-projets (services sociaux de base) et sous-projets (microfinance) 

services 

pour phase 2 

travaille avec tous les services de l'état (hydraulique, santé, agriculture) qui selon les 


domaines doivent valider la demande, la CR aussi doit valider les projets 



voir conditions AFDS 

appuis ? 


aucun contact avec PROMER - Pourrait être opérateur du PROMER, éventuellement 


AFDS - 1ère phase terminée, contrat opérateur prolongé pour Sénagrosol mais pas pour 

l'autre composante microfinance (sen ingenierie). OADC 2 ferait le travail de 

Commentaires 

sensibilisation/identification et ensuite mobilisation de consultants indépendants plutôt 

qu'opérateurs. AFDS finance des projets communautaires variés notamment embouche, 

production maraîchère, activités de transformation (décorticage), boutiques, ... 

Siège à Dakar 

Rue 11 Point E 825 86 34 Dakar 

Contacts 

Mail : senagrosol@sentoo.sn 

www.senagrosol.sn 

60

Α 




Région de Fatick – 2/ 6 

Nom structure ANCAR FATICK (Agence nationale de conseil agricole et rural) 

Statut antenne de l'ANCAR 

connaît le PROMER, a travaillé avec le Projet dans la région de Kolda - Collaboration 

pour bénéficier de leur expertise mais formation organisée et réalisée par l'ANCAR. 


Orientation de porteurs de projets vers le PROMER pour investissements, 

commercialisation et transformation 

Formation, renforcement de capacités, intermédiation avec services financiers (et non 

financiers?). L'Ancar répond aux besoins des OPA directement si compétences internes. 


Quand projets des OPA acceptés dans le cadre des CLCOP, si mobilisation agents 

ANCAR pour formation, Payé 25 000 FCFA/j (reversé à Ancar comme recettes, avant 

était réinvesti dans la CR) 

peuvent travailler pour des ONG, par ex World Vision, contrat global avec ANCAR 

Pour qui travaillent-ils ? ensuite au niveau des régions, mobilisation ANCAR pour mener des actions (4 millions 

par an pour Ancar Kolda) 

agents ANCAR pris en charge par l'ETAT (via prêt BM), coût d'un CAR 275 000 

Coûts 

FCFA/mois (beaucoup plus élevé que fonctionnaire ex ingénieur agro - Catégorie I- 12 ans 

d'expérience payé par l'état à 160 000 FCFA 


Ne connaît pas encore bien ce qu'a fait l'Ancar à Fatick mais à Kolda activités très 

d'entreprises 

diversifiées : savon, lait, anacarde 

région de Fatick (6 CAR dans 6 CR - source ANCAR, CLCOP dans 13 CR sur 35 - source 


Asprodeb) 


Quelle détection des besoins), définition d'un programme annuel qui permet de préciser activités de l'ANCAR à 


travers les CAR et les spécialistes au niveau de l'antenne régionale (sont mobilisés et 

peuvent aller d'une région à l'autre) 

Conditions d'accès aux Cf point précédent. Sur projets acceptés au niveau des CLCOP, si agents ANCAR (15 000 

services 

FCFA/j) 

de nombreux partenaires (cf doc activités Ancar), notamment à Fatick POGV, PAGERNA, 


CARITAS, ISRA, CERRAS, Caritas, ADRAO 



cf conditions fonds appui projets PSAOP 

appuis ? 


bons rapports avec le PROMER, qui expliquent peut être que pas de formalisation de 

orientations phase II convention, selon le responsable rencontré - collaboration nécessaire avec PROMER 

Nécessité de mettre en place un cadre de concertation des ong et services d'appui an milieu 

rural. A Kolda, réunion annuelle avec ces acteurs pour présenter le programme d'activités 

Commentaires 

et voir quels partenaires intéressés à financer (car moyens de l'ANCAR limités), a bien 

marché à Kolda avec le PROMER 

Moussa DIALLO, tel 949 18 00 

Contacts 

Mail : ancarfatick@sentoo.sn 

61

Α 




Nom structure CEDEN 


62 

union régionale de la fédération des 

artisans du Sénégal 

Statut GIE (objectif de création SARL dans qq mois) organisation professionnelle 

Liens avec le 

PROMER 

créé par 9 agents du PROMER (dans perspective 

PROMER Phase 2) août 2004 (tous sont semble-t-il en 

activités dans phase actuelle du PROMER mais contrat 

de prestations?) 

pas de relation 

Nature de l'offre oui, 4 personnes oui 


? 

Coûts 


d'entreprises 

Centre de développement de l'entreprise - agents 

compétences variées (CER, responsable technique 

d'antenne PROMER, resp commerciaux 

agents pour le PROMER, structure CEDEN a déjà 

répondu à deux AO d'ONG et projet (pas encore de 

réponse) 

non précisé 

Zone d'intervention compétences très larges, A/C entreprises et filières 




aux services 


cités 




? 



Commentaires 

le responsable de l'antenne régionale de la 

fédération nationale des artisans du 

Sénégal (FENAS) et formateur "froid" 

reconnu BOAD 

Fait des formations pour les artisans 

membres, organise des formations dans 

d'autres domaines pour les membres en 

lien avec PROMART (projet ONG 

autrichienne EWA) 

a formé 80 artisans entre 2000 et 2003, 

rémunération + PD pour les artisans (2000 

à 2500 FCFA/j)+ matières premières et 

local pour les formations : 300 000 

FCFA/semaine 

Fenas a des artisans dans différentes 

filières qui pourraient assurer des 

formations pour le PROMER 

Fatick, Kaolack mais autres régions envisagées une antenne dans chaque région 

ont surtout évoqué AFDS, ACDEV, WV qui 

pourraient faire appel à eux 

Chambre de commerce (peu d'offre), idem pour 

chambre des métiers (appel à des prestations externes) 

antenne légère (administratif et financier) comme 

AFDS, coordination des opérateurs (avec aussi des 

compétences techniques - technologie, qualité - et des 

agents commerciaux délocalisés) 

préciser les conditions de travail dans cette phase 

intermédiaire (contrat de prestation avec conditions 

moins intéressantes?) - PB de capacités si opérateur 

(véhicules, ordi, etc) 

Contacts Quartier Ndouck tel 545 15 34 Fatick 

fédération, ministère, projets détectent les 

besoins (nombreux besoins dans domaine 

artisanat, notamment recyclage technique, 

formations apprentis alpha et technique) 

Chambre des métiers (qui organise des 

formations mais souvent par prestataires 

externes, notamment compta-gestion, 

informatique), Min environnement qui a 

financé des formations (sur impact 

pollution, ozone) 

artisans-formateurs, prestataires potentiels 

pour les artisans ruraux 

Arouna Sow 

Tel 640 19 19

Α 





Nom structure SEN-INGENIERIE 

Statut bureau d'études, siège Dakar 

Seningenierie est opérateur AFDS dans la région de Fatick, pour appui microfinance 

Liens avec le PROMER (OAM), pour les OCB (organisations communautaires de base)- A pris contact avec 

PROMER pour collaboration notamment en matière de technologie 

Opérateur de l'AFDS ,appui à identification des besoins des communautés, appui à 


l'élaboration sous-projets et à leur mise en oeuvre (accompagnement, formation, ...), 

formation comptabilité, appui caisse Epargne-Crédit, … 


AFDS avec Antenne de Fatick où il a juste un coordinateur, 1 spécialiste passation de 

marché et 1 comptable 

Subvention de 90 % des besoins de financement en terme de formation, mise en oeuvre et 

Coûts 

75 % des investissements (8000 dollars max, environ 5 millions CFA) à confirmer (pas 

très clair) 


d'entreprises 

Fatick : 9 sous projets d'OCB, notamment AGR (petit commerce), transformation produits 

halieutiques - Foundiougne plutôt appui agriculture (14 OCB) : mais, arachide, GIE 

anacarde,… 

Zone d'intervention 2 CR du département de Foundiougne, 2CR du dpt de Fatick (90 OCB) 



appui identification des besoins par les organisations communautaires 


services 



Financement de sous-projet (microfinance) 


appuis ? 

10 à 25 % pris en charge par OCB 



Pourrait être opérateur du PROMER, éventuellement 

Commentaires 

nécessité de nouer des collaborations avec d'autres projets pour les besoins identifiés et 

exprimés par les OCB qui n'entrent pas dans les domaines financés par l'AFDS 

Contacts 

Quartier Ndouck tel 949 20 18 Fatick 

Siège à Dakar Hann Mariste tel 832 61 12 

63

Α 





Nom structure M.DIOUF 

Statut indépendant 

Liens avec le PROMER ancien CER du PROMER à Kaolack mais originaire de Fatick et donc revenu à Fatick 


formation: ingénieur des travaux de planification, ENEA, identification des MER, appui/c 


et suivi (diag d'entreprise, plan d'entreprise) 

pour personne depuis 30 sept (fin PROMER) aurait préféré rejoindre une structure mais n'a 

pas été contacté par ceux qui ont créé le CEDEN 

Coûts non précisé 


d'entreprises 

Zone d'intervention A priori Fatick 




services 




appuis ? 



pour l'instant essai de répondre à des appels d'offres (projets et ONG pour emploi) 

a travaillé un peu quand il était agent PROMER pour des CLCOP (gestion comptable et 

financière, technique d'élaboration de projet "pas de rémunération mais petite indemnité" 

64 

(15 000 FCFA/j) 

CERP identification même sommaire et orientation des CER vers ces personnes, bureau 

d'études qui a fait la formation PROMER, ITA 

le PROMER devait nous aider à préparer notre départ mais abandon de cette idée - 

Sensibilisation moins importante dans les anciennes zones du PROMER (à conserver?), 

CERP et autres projets du Fida devaient être mobilisés pour cela dans les nouvelles zones 

pb pour avoir un portefeuille suffisant en tant qu'indépendant, les projets préfèrent les 

Commentaires 

cabinets, les projets ne sont pas encore nombreux et peu d'ONG installées à Fatick (mais la 

situation évolue positivement) 

Contacts Fatick - 541 31 78

Α 





Nom structure Caritas 

Statut ONG sénégalaise lien avec secours catholique (fr) 

très peu. Le PROMER a travaillé dans les zones d'intervention de Caritas mais sans 


concertation, sans chercher à les rencontrer 

appui développement rural (appui OP), notamment alphabétisation, agriculture durable 

(maraîchage, apiculture, gestion des terroirs), microfinance, hydraulique et transformation 


(poisson dans les îles) - 36 agents dont 1 équipe de soutien aux OPA (notamment aux 

animateurs locaux qui sont des ressources internes aux unions et animateurs villageois au 

niveau des gpts), une équipe hydraulique et une équipe formation agricole, 

Caritas travaille avec OPA et union depuis 40 ans, définit des prog et cherche financement 

Pour qui travaillent-ils ? (notamment à travers secours catho), opérateur POGV depuis juin 2004 sur Fatick 

(animation, sensibilisation et ensuite remontée des besoins vers POGV) 

POGV finance un chef d'équipe (500 000 F), 5 animateurs (250 000 F) et affecte un 

Coûts 

véhicule et 5 motos 


groupements (apiculture, transformation des produits, artisans liés à hydraulique) 

d'entreprises 

Zone d'intervention région de Kaolack et deux départements de Fatick 

travail depuis des années avec OP, 2 centres de formation (Sokone et djebel) avec des 


agents affectés qui font formations dans les centres mais surtout vont dans les unions et les 


groupements pour réaliser les sessions de formation 


Membres des groupements et des Unions, Groupements dans zones ciblées par POGV 

services 

ANCAR : travaille un peu avec eux mais pas évident, tendance à s'approprier les résultats 

Autres prestataires cités de Caritas, pas véritable collaboration - peu d'ONG dans région Fatick : Vision Mondiale 

(mais plutôt financement d'opérateur), Plan international (travaille seul) 



appuis ? 

"dommage qu'il n'ait pas cherché à collaborer" - PROMER doit travailler avec les ONG 


pour améliorer leurs pratiques en leur permettant d'avoir accès aux spécialistes du 

orientations phase II PROMER. privilégier les ONG qui vont rester plutôt que les BE qui mettent une équipe en 

place, ne cherchent pas des financements pour les OPA de la zone, s'en iront après projet 

ex collaboration PROMER sur appui apiculteurs serait intéressante, pour améliorer qualité 

du miel, avoir un label, être plus compétitifs, idem avec les OPA qui transforment le 

Commentaires 

poisson pour les aider à mieux commercialiser. Est intéressé également à réfléchir à des 

appuis dans d'autres secteurs (commerce mangue export, tourisme) 

Bruno Tall , tel :949 12 23 

Contacts 

Suivi antenne Koalack : Dominique SENE (secrétaire général), tel : 941 27 30 

Email : caritaskl@arc.sn 

65

Α 




Région de Fatick– Autres structures 

Nom Statut Domaines d’intervention Coordonnées 

inspections 

départementales des 

pêches 

Cretef, Cetf 

GIE Nbin Maag 

ADAF (association 

de développement 

de l’arrondissement 

de Fimela)/ 

YUNGAR 

ASPAB 

(Association 

sénégalaise pour la 

promotion de 

l’agriculture 

biologique et 

biodynamique) 

ACRA 

GRET (groupe de 

recherches et 

d’échanges 

technologique) 

Service de 

l’Etat 

Centres de 

formation 

formation courte transformation, 

hygiène (produits halieutiques) 

Cretef Fatick (artisanat, restauration, 

couture/confection, économie familiale et 

sociale -EFS), CETF Foundiougne (EFS, 

restauration) 

66 

CRETEF FATICK 

Tel 949 10 89 

BE Etude-Conseil-Formation Quartier Escale tel 541 31 

78 Fatick 

Association Appui aux organisations de producteurs Fimela 

(fruits et légumes) – Mise en place d’une 

mutuelle d’épargne – crédit (appui ONG 

italienne ACRA) – basé à Fimela 

yungar@sentoo.sn 

ONG Assurer la formation et l’appui technique 

des paysans en pratiques biologiques en 

agriculture – régénérer les sols dégradés 

(agriculture, agroforesterie) Cf Contact siège Thiès 

ONG italienne Développement rural, appui micro finance 

et agroalimentaire (en partenariat avec le 

ONG 

française 

GRET) 

Développement local, promotion des 

filières agricoles et agroalimentaires, 

études, méthodologie appui aux MPE (dans 

toutes les régions) 

Alberto Del Giacco 

827 64 13 

acradk@sentoo.sn 

Cécile Broutin 

Tel 849 35 38 

Mail : GRETsn@arc.sn

Α 




Source : Projet régional Germe 

Eric Sylvestre, conseiller technique principal 

Ntéba Soumano, responsable suivi-évalaution 

BP 414 Dakar, Sénégal 

Tel 825 45 80 

Mail : ericsilvestre@sentoo.sn 

germe@sentoo.sn 

Annexe II – Liste des formateurs Germe – BIT 

67

68 

FORMATEURS - SENEGAL 

N° Formateur Méthodologie Sigle Téléphone 

1 Amadou Lo 

2 

Cree/Germe CFA 

Dakar 

Babacar Niang Cree/Germe CONFORGEP 

APROSI 

Dakar 

3 Ibrahima Diallo Cree/Germe Prom'art 

Thiès 

4 Bamba Fall Cree/Germe Sahre Kumba 

Thiès 

+221- 

8222916 

6825125 

8652068 

8348797 

6424179 

9521181 

5691501 

9514709 

5548331 

5691850 

Fax 

+221- 

E-mail Formations GERME Coaching GERME Attestation-Certification 

maitres formateurs 

ealamadou@yahoo.fr SFF1: Cree: Dakar-06/01 

SFMF: Mbour-11/01 

ARCMF: Nianning-12/02 

SRC-Germe: 11-99 

8241433 conforgep@hotmail.com SFF1: Cree: Dakar-06/01 

9521181 ibdiallo@sentoo.sn 

promart@sentoo.sn 

9514081 sahrekumba@hotmail.com 

bfall@sn.peacecorps.gov 

SFF2: Germe: Zig. 05/02 

SFF3: Cree-MS-Fiscalité : 

Thiès-11/02 

SFMF: 01-04 

SFF1: Cree: Dakar-06/01 

SFF 2: Germe Dakar-04-03 

SFMF: 01-04 

SFF1 Germe : Goudiry-05/01 

SFF2: MS-03/02 

SFF3: Cree -Fiscalité : 

Thiès-11/02 

SFMF: 01-04 

Cree: Dakar-08/02 

SFF-Ziguinchor-05/02 

Cree: Dakar-08/02 

SFFG: 04-04 

Cree: Thiès- 08/02 

SFFG: 04-04 

Germe: Thiès-07/01 

SFFG: 04-04 

Certificat MF: 12/02 

2002: Attestation GERME 

2002 : Attestation Cree- 

MS-Fiscalité 

2003 : Certificat FG 

Licence MF : 09/04 

2002: Attestation Cree 



2002 : Attestation Germe 

2002 : Attestation 

Cree-MS-Fiscalité 






Α

69 

N° Formateur Méthodologie Sigle Téléphone Fax E-mail Formations GERME Coaching GERME Attestation-Certification 

1 Abdoulaye Dia Cree/Germe CFPC 

Dakar 

2 Oumar Badiane Cree/Germe CAPG 

Thiès 

3 Talla Diop Cree/Germe Sahre Kumba 

Thiès 

4 Raky Thiam Cree/Germe Cabinet DEFA 

5 Babacar Gueye 

Cree/Germe 

6 Léon Agboton Germe 

Tambacounda 

ACDEB 

Thiès 

ACDEB 

Thiès 

8221522 

6848400 

9517850 

6853940 

9520330 

5358795 

5691070 

9811608 

6388032 

9522109 

9511773 

6525503 

9511773 

6347995/6506875 

9570175 

formateurs germe 

8221522 cfpc@sentoo.sn 

cfpc@yahoo.fr 

aminatamar@hotmail.com 

9518296 badianecapg@tpsnet.sn 

omarcapg@hotmail.com 

omarcapg@caramail.com 

9514081 sahrekumba@hotmail.com 

ronland@sunumail.sn 

gadectba@sentoo.sn 

yace67@yahoo.fr 

9522109 babacargueye@hotmail;com 

acdafr@yahoo.fr 


SFF2: MS-03/02 



SFF2: MS-03/02 

SFF3: Cree- Fiscalité : 

Thiès-11/02 


SFF2: Cree-MS-Fiscalité : 

Thiès-11/02 


SFF2: MS-03/02 


Thiès-11/02 


SFF2: MS-03/02 

SFF2: Cree-Fiscalité: 

Thiès-11/02 

Cree: Dakar-08/02 2002: Certificat GERME 

Germe :Thiès-09/01 2002: Attestation Germe 


MS-Fiscalité 

2003-certificat 

Germe: Thiès-10/02 2002 : Attestation Cree- 

Germe: Tamba- 

09/01 

MS-Fiscalité 





MS-Fiscalité 


Germe: Thiès-07/02 2002 : Attestation Germe 


MS-Fiscalité 


9522109 acdafr@yahoo.fr SFF1 Germe : Goudiry-05/01 Germe: Thiès-07/02 2002 : Attestation Germe 




Α

70 


7 Medicke Ndiaye 

8 Patrice Emmanuel 

Gomis 

9 Papa Amadou 

Cissé 

Cree/Germe 

UNACOIS 

Mbour 

6506875 

6441384 

9572592/9570175 

Germe EPHATA P : 6382881 

B : 8690235 

Germe SODIDA 6656260 

10 Pape El Hadj Diallo Germe CFAVA 

Dakar 

5261969 

8652068/60 

8550207 

8552648 

5465523 

9572617 madickendiaye@yahoo.fr 

unacoisdefs@hotmail.com 

unacoismbour@yahoo.fr 

8690234 ephata@sentoo.sn 

patricegomis@yahoo.fr 

8241433 ligui44@hotmail.com 

sodidacs@sodida.sn 

cfava@sentoo.sn 

papejallow@hotmail.com 

papejallow@yahoo.fr 


SFF2: MS-03/02 


Thiès-11/02 

Germe :Thiès-09/01 2002 : Attestation Germe 


MS-Fiscalité 


SFF 1 : Germe Dakar-04/03 Germe: 05/03 Attestation Germe: 02-04 


SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

11 Abdoulaye Ndiaye Germe PROMER 6518318 9961656 behrane.1@caramail.com SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

12 Mouhamadou 

Bachir Ndiaye 

13 Sammy 

Amalfi 

Kourouma 

Germe ASPIL/Dyna P : 6441511 

Germe PAPES 

St Louis 

14 Oumar Diatta** Cree CODEF 

Louga 

B : 8651747 

D : 8642853 

P : 5391612 

B : 9382272 

9670477 

5762511 

9613428 

8640817 

bndiaye@dynaentreprises.com 

Aspil@africamail.com 

beuch2003@yahoo.fr 

Germe:05/03 Attestation Germe : 12-03 


skourouma@hotmail.com SFF 1 : Germe Dakar-04/03 Germe:05/03 Attestation Germe: 02-04 

oumardi@yahoo.fr SFF1: Cree: 06-01 Cree: 08/02 2002: Attestation Cree 




Α

71 


15 Mandou Ndiaye** 

Germe ACA 

Dakar 

8254529 

8253214 

6305424 

9714867 

16 Mame Fatou Niane Germe FICADEC 8420647 

6513414 

8254527 ndiayemandou@hotmail.com 

aca@enda.sn 


ficadec@sentoo.sn SFF Germe/MS: 04-04 

17 Abdoulaye Ngom Germe RON-LAND 5343140 sahrekumba@hotmail.com SFF Germe/MS: 04-04 

18 Makhoudia Sylla Germe BETA 

INGENERIE 

19 Alpha Youm Germe OPTION 

PERFORMANCE 

INNOVATION 

8272949 

6442646 

8350174 

6437409 

20 Elimane Hady Kane Germe ORIENTA 8426363 

6508844 

21 Babacar Sambe Germe FNPJ 8652129 

5532361 

22 Baba Ndiaye Germe FNPJ 8652116 

5414805 

23 Papa Konaré Seck Germe Consultant 8218482 

24 Mor Fall Germe M 21 

Finances 

6476567 

8645040 

8643772 

6376786 

smakhou@hotmail.com SFF Germe/MS: 04-04 

alhayoum@hotmail.com SFF Germe/MS: 04-04 

ehkane@yahoo.fr 

orienta@sentoo.sn 

SFF Germe/MS: 04-04 

babsfnpj@yahoo.fr SFF Germe/MS: 04-04 

babndiayekl@hotmail.com SFF Germe/MS: 04-04 

papakonare@yahoo.fr SFF Germe/MS: 04-04 

mfall@m21finances.org 

info@m21finances.org 

SFF Germe/MS: 04-04 

Germe: Bakel-08/01 2002: Attestation Germe 




Α

72 


25 Timothée Sawadogo Germe Consultant 5551687 sawadogothimothée@hotmail.com SFF Germe/MS: 04-04 

26 Singar Fall Germe Consultant 8273165 

6677704 

27 Doudou Dramé Germe PROMART 9421135 

28 Boubou Dekhele 

Sambe 

Germe ACA 

Kebemer 

9521181 

5575112 

9691858 

5411383 

29 Alioune Ndiaye Germe FNPJ 8652121/18 

6349843 

30 Amath Sow Germe PROMART 9653011 

31 Présentation Nzalé Germe ACTION 

32 Jean de Dieu 

Ngoulala 

SUD 

Ziguinchor 

Bignoma 

5571093 

Germe PROMART 9915455 

33 Djibril Sow Germe ISIF 

32 Jean de Dieu 

Ngoulala 

Dakar 

ragnis2003@yahoo.fr SFF Germe/MS: 04-04 

doudrame2000@yahoo.fr SFF Germe/MS: 04-04 Germe : 07-04 Attestation Germe-MS : 

07-04 

acakebemer@sentoo.sn SFF Germe/MS: 04-04 

8641992 sediane@yahoo.fr SFF Germe/MS: 04-04 

arndioum@sentoo.sn SFF Germe/MS: 04-04 Germe : 07-04 Attestation Germe-MS : 

07-04 

6355463 prezalez@yahoo.com SFF Germe/MS: 04-04 

5679654 

Germe PROMART 9915455 

ingouala@yahoo.fr SFF Germe/MS: 04-04 Germe : 07-04 Attestation Germe-MS : 

07-04 

6590330 8221640 isifds@yahoo.fr SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

5679654 

ingouala@yahoo.fr SFF Germe/MS: 04-04 Germe : 07-04 Attestation Germe-MS : 

07-04 

33 Djibril Sow Germe ISIF 6590330 8221640 isifds@yahoo.fr SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 




Α

73 


Dakar 

34 Amina Dia Fall Cree-Germe CRETEF 

St Louis 

35 Harouna Thiam Cree-Germe CRETEF 

Matam 

36 Abdoulaye Ba Cree-Germe CRETEF 

Dagana 

37 Nafissatou Diop Cree-Germe CRETEF 

St Louis 

38 Amadou Sidibé Cree-Germe CRETEF 

Matam 

39 Anta Dione Cree-Germe CRETEF 

Matam 

40 Massiga Dione Cree-Germe CRETEF 

Podor 

41 Mamadou Ndiaye Cree-Germe CRETEF 

Dagana 

42 Alioune Niasse Cree-Germe ASADEP 

43 Ndiaye Papa El Hadj 

Doudou Dieng 

St Louis 

Cree-Germe CRETEF 

Podor 

5562087 

9641050 

6313689 

8603063 

5227669 

9614179 

6508193 

9613290 

9611197 

6960074 

5952017 

aminafalldia@hotmail.com Cree-Germe : 12-03 

harounathiam@hotmail.com 

harounathiam2002@yahoo.fr 

Clé : 11-03 

Cree-Germe : 12-03 

Clé : 11-03 

Germe : 07-04 Attestation C/G : 07-04 

Cree : 07-04 Attestation C/G : 07-04 

adouannette@yahoo.fr Cree-Germe : 12-03 Cree : 07-04 Attestation C/G : 07-04 

nafissandoye@yahoo.fr Cree-Germe : 12-03 Germe : 07-04 Attestation C/G : 07-04 

amagroformateur@yahoo.fr Cree-Germe : 12-03 

Clé : 11-03 


5626326 tiatia@sunumail.sn Cree-Germe : 12-03 Cree : 07-04 Attestation C/G : 07-04 

9651222 Cree-Germe : 12-03 Germe : 07-04 Attestation C/G : 07-04 

5345475 

9631149 

5457060 

9611409 

6477513 

9651222 

mamadou_nd2003@yahoo.fr Cree-Germe : 12-03 

niasse@yahoo.fr 

asadep@hotmail.com 

Clé : 11-03 

Cree-Germe : 12-03 


papaelh@yahoo.fr Cree-Germe : 12-03 Germe : 09-04 Attestation C/G : 10-04 




Α

74 

Formateur Méthodologie Sigle Téléphone Fax E-mail Formations GERME Coaching GERME Attestation-Certification 

1 Khalifa Coly 

Germe Agro Bio 

Service 

Tambacounda 

2 Abdoulaye Sarr Germe Agro Bio 

Service 

Tambacounda 

3 Laurent Gomis Germe Action-Sud 

Ziguinchor 

4 Mandoye Ndoye Germe 

5 El Hadj Alassane 

Mbaye 

6 Aliou Sarr 

Consultant 

EPFI 

Germe PAMEC 

Mbour 

Germe ONG Sahel 

3000 

Dakar 

7 Mamadou Sonko Germe GRAD 

8 Hamidou Baldé Germe 

Tambacounda 

FODDE 

Tambacounda 

7 A Maa Rewee 

9811159 

6330531 

Dom.: 9813123 

9811159 

Dom.: 9811414 

9941643 

5558412 

formateurs desactives 

ecologiepratic@hotmail.com SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

SFF2: MS-03/02 

ecologiepratic@hotmail.com SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

sudlg@yahoo.fr 

actionsud@yahoo.fr 

SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

6449487 mansndoye@hotmail.com SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

9511175 9511175 Antas61@hotmail.com SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

8351909 

6464419 

9961559 

6915554 

8351909 Ongsahel3000@sentoo.sn 

brk@sentoo.sn 

SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

9366077 Sonko70@hotmail.com SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

SFF2: MS-03/02 

9961273 9961448 fodde@sentoo.sn SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

9 Jean Marie C.Sarr Germe FEGAP 9812146 9378194 jmcnsarr@caramail.com SFF1 Germe : Goudiry- 

05/01 

Germe: 09/01 2002: Attestation Germe 

Germe: Tamba-09/01 2002: Attestation Germe 

Germe: Kolda-09/01 2002: Attestation Germe 

Germe: Saint Louis- 

07/01 

2002: Attestation Germe 

Germe: Thiès-07/02 2002: Attestation Germe 


Germe: Kolda-09/01 2002: Attestation Germe: 


Germe: Tamba-09/01 2002: Attestation Germe 




Α

75 


10 Boubou Bathily Germe ASACASE 

11 Hadja Coumba 

Leye 

12 Ndeye Khady 

Mboup 

Tambacounda 6544898 SFF2: MS-03/02 

Kolda 

13 Marie Olga Diatta Germe PMI 

14 Faguèye Thioye 

Fall 

8540302 8540302 

9912581 

Germe Indépendant 6592373 annadja@hotmail.com 

Germe UNACOIS 9572592- 6441384 9572617 unacoismbour@yahoo.fr 

St Joseph 

Germe REMIX P : 6396754 

9511205 9514689 marie_olga@moncourrier.com 

B : 8601698 

D : 8241034 

15 Bara Ndaw Germe REMIX P : 6500917 

D : 8354786 

16 Michèle Dieme Germe REMIX P : 6448205 

17 Famara Ibrahima 

Touré 

B : 8601698 

D : 8374740 

Germe REMIX P : 5418506 

18 Daouda Souaré Germe SINEG 

Voyage 

B : 8601698 

asacase@sentoo.sn SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

8601698 Ftf@remixonline.net SFF 1 : Germe Dakar-04/03 

8601698 Ndawbara@hotmail.com SFF 1 : Germe Dakar-04/03 

8601698 Bichou25@hotmail.com 

Michou113@caramail.com 

SFF 1 : Germe Dakar-04/03 

8601698 Famara25@hotmail.com SFF 1 : Germe Dakar-04/03 

8208898 sineg@sentoo.sn 

19 Adama Sow Germe CNP 8215803 cnp@sentoo.sn 

20 Daouda Ly Cree FCBS 8232939 8232939 a_ndecky@yahoo.fr 




Α

76 


21 Medoune 

Gaye*** 

Cree AFIDRA 8258612 8257286 afidra.sgl@yahoo.fr 

22 Sidy Ba*** Cree/Germe GESTION + 8251250 

5595289 

8251250 dabadiao@yahoo.com 

23 Babacar Cissé Germe ACCESS 8246555 8246555 accessf@sentoo.sn 

24 Pape Demba Lo Germe 

25 Rokhaya Haidara Cree FDEA 8252058 

8247153 

26 Astou Sall Diaw Cree FDEA 8252058 

8247153 

27 Binta Ba Thioye Cree FDEA 8252058 

28 Khady Seck 

Touré 

29 Amadou Yoro 

Ndiaye 

8247153 

Germe IMC 8232033 

Germe Ministère Petite 

Enfance 

30 Yatma Ndiaye Germe Coopération 

SEN/JAP 

31 Raby Wane 

Gueye 

8245595 

Germe RASEF 8255718 

32 Baye Diagne Germe Coopération 

SEN/JAP 

33 Babou Mor Talla Germe Chambre de 

métiers 

fdea@sentoo.sn 



maxicontact@sentoo.sn 

8276270 8207349 snjap@cfpt-sj.sn 

6905531 

2216905531@mahala.sn 

8276270 8207349 snjap@cfpt-sj.sn 

8217908 chambredemetiers@hotmail.com 




Α

77 


34 Momar Ndaw Germe 

35 Ibrahima 

Diakhoumpa 

36 Ndeye Aïssata 

Diallo 

37 Pape Samba 

Coulibaly 

Cree PROMAR‘T 9521181 

9521181 promart@sentoo.sn 

Germe PROMER 9811101 9811232 promredp@sentoo.sn SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

Germe AFI 6447509 

38 Abdou Bassène Germe ASACASE 

Ziguinchor 

39 Papa Diossy Sall Germe ASACASE 

40 Mbagnick Gueye Cree 

Kolda 

MFD 

Dakar 

Aquadev 

41 Massa W. Dontan Cree/Germe Aquadev 

Dakar 

8247110 

8200082 

afi@sentoo.sn SFF 1 : Germe Dakar-04/03 Germe :05/03 Attestation Germe: 02-04 

9914246 asacase@sentoo.sn SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

9962248 asacase@sentoo.sn SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

8246285 

8252829 

6550340 

8251385 mfd@sentoo.sn 

mbagnickgueye33@hotmail.com 

8640110 Aquadev-wa@sentoo.sn 

odontan@hotmail.com 

Germe: Ziguinchor- 

10/02 

Germe: Ziguinchor- 

10/02 



SFF1: Cree: Dakar-06/01 Cree: Dakar-08/02 2002: Attestation Cree 


SFF 2: Germe Dakar-04-03 

42 Ndiaga Ndiaye Germe PROMER 9811101 9811232 PROMER@sentoo.sn SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

43 Hawa Diarra Germe PROMER 9811101 9811232 PROMER@sentoo.sn SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

44 Moustapha Lo Germe PROMER 9811101 9811232 PROMER@sentoo.sn SFF1: Germe: Ziguinchor- 

05/02 

Cree: Dakar-08/02 2002: Attestation Cree 

Germe: 05/03 

Germe: 05/03 

Germe: 05/03 

45 Ibrahima Diaw Germe DYNA 8651737 8247347 idiaw@dynaentreprises.com SFF1: Germe: Ziguinchor- Germe:05/03 Attestation Germe: 02-04 




Α

78 


46 Massamba Diop Germe Dyna P : 6446925 

47 Aly 

Sambe 

48 Khalifa Oumar 

Niang 

Germe PAPES 

Dakar copsdiaw@hotmail.com 05/02 

Thiès 

Germe PAPES 

Dakar 

49 Rokhaya Gueye Germe Gestion Plus 

Dakar 

B : 9521221 

P : 6692910 

B : 9520022 

mdiop@dynaentreprises.com SFF 1 : Germe Dakar-04/03 Germe:05/03 Attestation Germe: 02-04 

8640817 alyfado96@caramail.com SFF 1 : Germe Dakar-04/03 Germe:05/03 Attestation Germe: 02-04 

8640907 8640817 khaliphaoniang@hotmail.com SFF 1 : Germe Dakar-04/03 Germe : 05/03 Attestation Germe: 02-04 

8251250 

8494725 

8251250 dabadiao@yahoo.com SRC: 03-02 


SFF MS : 03-02 

2002: Certificat GERME 




Α

Α 




Annexe 3 – Liste indicative de prestataires à Dakar 

(source d’information : projet Infoconseil MPEA) 

Prestataire Domaine Contacts 

1. ABSA entreprise Diagnostic d’entreprise, audit 

comptable, management PME 

2. ACD SARL 

Actions pour un 

Développement Concerté 

Etude de marché, communication 

d’entreprise, gestion des ressources 

humaines, gestion de 

l’approvisionnement, Gestion 

comptable, fiscale…. 

79 

Diallo DIOP 

Tel 827 97 42 

diallodiop@hotmail.com 

Ndiarka NDIAYE 

18 bis, Avenue Lamine Gueye 

BP : 944 Dakar 

Tél/FAX . 842 04 44 

Tél. 653 71 91 

E-mail : 

diama.technology@sentoo.sn 

3. ADIRA Etude, Enquête, Evaluation 99, André Peytavin 

Tel 823 85 67 Dakar 

4. ALBATROS Etude, formation gestion 53 Liberté 6 

5. AMCO International Etude conseil en création, 

développement réhabilitation 

d’entreprises, promotion des projets 

d’investissement, Etude sectorielles et 

d’impacts… 

tel 827 90 46 Dakar 

Codou Samb 

BP. 15430 

Dakar Fann 

Tél. 824 80 26/ 

Fax : 825 35 23 

amcointl@sentoo.sn 

6. AMCS Audit et comptabilité Blaise Diadhiou 

Tel 824 52 44 

7. ANOD Consulting Appui MPE, planification stratégique, 

démarche et Gestion qualité 

8. BPC Communication, Promotion 

commerciale – formation. Diagnostics et 

9. CAEF (centre d’appui à 

l’entreprenariat féminin 

audits au sein des PME 

Entreprenariat féminin, intermédiation 

financière 

amcs@sentoo.sn 

Aminata Rama Diagne DIA 

BAH MBAYE Aissatou 

865 24 38 

anod@sentoo.sn 

Moustapha Sene 

Tél . 821 28 22 

E-mail : bpc@sentoo.sn 

Rue El Hadj Mass Diokhané 

Tél / Fax : 824 84 64 

Sicap Sacré I villa n° 8283 Dakar 

10. CAMAD Esprit d’entreprise Sicap Liberté VI villa n°6561 Dakar 

Tél : 827 61 13 / 643 46 83 

11. CEDA (Centre d’Expertise 

en Développement de 

l’Artisanat ) 

Recherche, Etude, Assistance et 

Conseils 

12. CONSULT INNOV 2000 Formation Germe, diagnostic 

organisationnel, étude filière, 

développement de marché, 

organisations professionnelles 

Fax : 826 26 16 

Lamine SADJI 

BP : 158 Dakar Fann 

Tél. (221) 645 91 89 

E-mail : ahmed@refer.sn 

Oumar Mangati Ndiaye 

Tel : 865 17 37 

Consullinnov2000@yahoo.fr 

Mangaly2002@yahoo.fr

Α 





13. DIA Abdoulaye Marketing (distribution et 

commercialisation) 

14. EDICOF - SARL Assistance comptable, fiscale et 

juridique 

80 

Tél. (221) 834 66 56 

Port. (221) 632 30 53 

E-mail : 

Djimé KOITA 

BP : 714 RP DAKAR 

Tél. (221) 842 23 01 

Port. : 634 00 91 

E-mail : edicof@arc.sn 

15. EMAP Etude, Enquête, Evaluation Jet d’eau Tel 864 01 03 Dakar 

16. EXA.-Développement Evaluation de projets de PME/PMI, 

Suivi et encadrement de PME/PMI, 

Evaluation de programmes, Gestion 

technique, Mise en place d’un système 

qualité 

78, rue Moussé DIOP 

BP : 22 224 Dakar 

Tel/ Fax : (221) 823 45 46 

E-mail : exadev@sentoo.sn?? 

17. IDEAL Etude de marché, Formation Rue Raffenel Tel 823 36 95 Dakar 

18. IRIS Marketing Aly Diop 

Tél. 822 10 78 – 637 52 20 

19. ISEMS 

Labo Marketing 

Etudes et sondages – Organisation – 

assistance marketing – études de 

faisabilité 

E-mail : iris@sentoo.sn 

Saliou Diop 

39 av G.pompidou 

821 80 10 

20. LAE 

Analyse, conseil qualité 

zaled@ucad.refer.sn 

Tél. 558 20 30 

Nicolas Ayessou 

E-mail : nayessou@nomade.fr 

21. LQT Qualité, diagnostic, formation Papa Landing MANE 

mlanding@hotmail.com 

22. M.C.A Sondage, Etude de marché, 

BP. 23931 Dakar 

Cartographie, marketing 

Tél.Fax : 825 7112 - 647 36 02 

E-mail :ce_mca@yahoo.com 

23. Market View Africa Prospection et études de marché Mawa Ndiaye 

mvadata@sentoo.sn 

24. NDOYE Papa Samba Technologie agroalimentaire et Tél. 825 17 70 Port. 537 74 42 

Biotechnologie 

papa_samba@caramail.com 

25. Omega – EXPERTISE Marketing (étude de marché, test de Maguèye DIOUF 

produits et de prix…), Enquête, BP. 17789 Dakar Liberté 

Exploitation et Analyse de données, Tél. 824 50 77 Fax : 825 98 11 

mise en place de mi-plan d’affaires 

opérationnel, Assistance fiscale et 

juridique… 

omegaexpertise@sentoo.sn 

26. OTC Sarl (Orga-Techn Sondages d’opinion, Etude de marché, 8 bis, Boulevard Dial Diop 

Consultants) 

Conseil en management, Etude de projet BP : 3295 Dakar – Sénégal 

Tél. (221) 821 16 88 

E-mail : otcsar@cyg.sn 

27. PMC 

Etude, Formation conseillers, 

Tél 821 97 47 Dakar 

Performances consulting accompagnement 

E mail : 

management 

pmc@performancesconsulting.com 

http://performances.imingo.net/

Α 





28. REMIX Comptabilité, Gestion, MPE, finance 

rurale , manuel de procédures, business 

29. S.P.I.E 

Société pour la Promotion de 

l’Initiative Economique 

plan 

30. SENAGROSOL Etudes de faisabilité technique et 

économique des activités 

31. SIW Agence Internationale 

de communication et 

publicité 

Etude, Enquête, Evaluation 

81 

Hameth Ndour 

Tel 869 74 74 

remix@sentoo.sn 

Amadou Bassirou NDIAYE 

Tél. 824 51 90 – 632 36 71 

Fax : 824 51 90 

E-: spiesarlmeissa@tpsnet.sn 

Mamadou Daffé 

Rue 11 Point E 825 86 34 

agrosol@sentoo.sn 

Communication , publicité Babacar DIOUF 

Tél. 842 32 00 – 644 58 76 

Fax : 823 18 05 

32. TDC – Sénégal s.a Diagnostic d’entreprises, Technologie 

alimentaire 

E-mail : juufsiw@yahoo.fr 

Cheikh Tidiane Ndiaye, 

tel : 821 72 27 – 639 80 05 

BP : 3589 - Dakar 

E- mail : tdc@sentoo.sn

étude GRET - FIDAfrique

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