ARC L
E ONE Le second jour, François et Ronan ont réussi à se <strong>le</strong>ver pour al<strong>le</strong>r voir <strong>le</strong> Parc Guel, un immense parc sur <strong>le</strong>s collines de Barcelone, qui permettent de dominer la vil<strong>le</strong>. Quelques photos sont prises, Rémi fait une aquarel<strong>le</strong>, on chil<strong>le</strong>, et enfin on redescend vers la vil<strong>le</strong> pour <strong>le</strong> repas du midi. On tombe alors nez à nez avec un spot vierge de toutes traces de skate. Il n’a pas fallu longtemps qu’il y en ait. La session sur ce spot fut écourtée par la présence d’un homme bizarre nous regardant avec un portab<strong>le</strong> collé à son oreil<strong>le</strong>, mais aussi par <strong>le</strong>s rondes de voiture de police qui tournaient dans <strong>le</strong> quartier. Un petit passage devant la Sagrada Familia, la session se termine à l’Arc de Triomphe. Et c’est à ce moment là ou je remets en doute ma chance en général, car j’ai eu <strong>le</strong> bonheur de marcher deux fois dans la même journée dans des défections canines, avec <strong>le</strong>s deux pieds. C’est dire que c’est bien chiant, quand on s’efforce de nettoyer sa semel<strong>le</strong> alors que quelque chose de mou y est dessus. Je n’allais pas y mettre <strong>le</strong>s doigts non plus ! Troisième jour, <strong>le</strong> Forum. Un endroit situé non loin de la mer, avec une quantité impressionnante de spots à cet endroit. Aussi bien <strong>le</strong>s grosses courbes blanches et roses en pavé, que <strong>le</strong>s low to high en fer, et p<strong>le</strong>in de curbs de toutes <strong>le</strong>s formes à skater. Ça filme, ça fait beaucoup de photos, du wallride, quelques lines, il fait beau, <strong>le</strong> so<strong>le</strong>il tape, il fait chaud. Nous sommes au mois de février, et en t-shirt... Une voiture de police qui arrive au loin interrompt la session, el<strong>le</strong> s’arrête à notre hauteur, et <strong>le</strong> conducteur nous demande si nous faisons des photos. Rémi répond que non, ils partent, on a juste <strong>le</strong> temps de prendre la photo du wallride. Ce sera notre seul contact direct avec la police du séjour. Le repas arrive, on mange, on chil<strong>le</strong> sur des bancs, une série de portraits shootés au Polaroïd, François fait la tête, il part ce soir. En partant, on passe devant la Torre Agbar, cet espèce de phallus géant illuminé la nuit. La nuit tombe, on se bouge quand même jusqu’à Besós, <strong>le</strong> spot avec <strong>le</strong>s vagues et la barrière au bout. Ronan y fait ollie, il faudra revenir pour shooter la photo, <strong>le</strong> photographe ayant décidé d’alléger son sac aujourd’hui (quel<strong>le</strong> tarlouze)... 83