Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Les co-brands de l’hiver 2008, place aux créatifs.<br />
o-branding : « forme de coopération entre deux marques où <strong>le</strong> nom de<br />
chacune d’el<strong>le</strong>s est retenu ». Kot<strong>le</strong>r (de Kot<strong>le</strong>r et Dubois, <strong>le</strong>s étudiants<br />
en marketing savent de quoi on par<strong>le</strong>) de rajouter « <strong>le</strong> co-branding est<br />
une association de deux ou plusieurs marques connues et reconnues qui se<br />
combinent en une nouvel<strong>le</strong> offre ». En gros, deux marques mettent en commun<br />
<strong>le</strong>ur savoir-faire (commercial ou technique) pour offrir un produit susceptib<strong>le</strong> de<br />
toucher une nouvel<strong>le</strong> cib<strong>le</strong>. Le concept, né dans <strong>le</strong>s années 90, s’est d’abord<br />
répandu dans <strong>le</strong> milieu automobi<strong>le</strong>, avec (attention séquence nostalgie) la 205<br />
Rolland-Garros, la Clio Williams ou encore la Twingo. Le concept plaît tel<strong>le</strong>ment<br />
qu’il va rapidement s’exporter dans d’autres secteurs, en particulier dans <strong>le</strong><br />
texti<strong>le</strong>. Ça tombe bien.<br />
Échange de bons procédés<br />
Cette année, 686 s’associe à New Era, Lafuma à Thierry Mug<strong>le</strong>r et à Agatha<br />
Ruiz De La Prada (ci-contre), Rossignol aux créateurs Jean-Char<strong>le</strong>s de Castelbajac<br />
et Emilio Pucci (avec Christian Lacroix comme directeur artistique),<br />
Burton Snowboard à Paul Smith…<br />
La question semb<strong>le</strong> évidente : texti<strong>le</strong> + texti<strong>le</strong>, quel intérêt ? Bénéficier<br />
de la notoriété de l’autre, <strong>le</strong> plus souvent pour toucher un nouveau<br />
segment de consommateurs. Le co-branding est éga<strong>le</strong>ment un moyen<br />
efficace de partager <strong>le</strong>s investissements, de créer une synergie publicitaire<br />
: une campagne de pub « deux-en-un », où tout <strong>le</strong> monde y<br />
gagne.<br />
Intérêts co-latéraux<br />
Le principe même de ces opérations marketing est d’être plus ou moins<br />
éphémère, chaque marque ne devant pas être « advitam eternam »<br />
associée au nom de l’autre. C’est la raison pour laquel<strong>le</strong> ces coopérations<br />
se font <strong>le</strong> plus souvent sur des séries limitées. Chez Rossignol par<br />
exemp<strong>le</strong>, la collaboration avec la maison Pucci devrait prendre fin pour<br />
la saison 2009/2010, après cinq années de travail commun.<br />
Mais <strong>le</strong>s résultats sont à chaque fois spécia<strong>le</strong>ment originaux et ça<br />
permet aux marques de sortir de <strong>le</strong>urs chartes pour nous prouver <strong>le</strong>ur<br />
créativité. Et ça marche !<br />
<br />
Dans l’univers des sports de glisse, <strong>le</strong>s co-branding ne se limitent pas aux<br />
marques texti<strong>le</strong>s. Pour cet hiver, Burton Snowboard livre la col<strong>le</strong>ction Andy<br />
Warhol by Burton Snowboard (photo de droite) : une gamme complète<br />
avec de la wear technique, de la bagagerie, des snowboards, des coques<br />
et des boots, au design inspiré des œuvres de Warhol, pop et décalées<br />
des tendances du milieu de la glisse. Ou encore la marque Sessions, qui<br />
a développé trois vestes techniques intégrant un mp3 et des écouteurs<br />
Skullcandy, 686 qui a intégré une montre Vestal à une veste…