Introduction d'Alain Hébert - Féderation

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Quatre mois après notre 39 ème Congrès, nous sommes maintenant dans la phase active
de la mise en œuvre des orientations que nous avons décidées collectivement.
Ensemble lors de notre rencontre de Colmar et dans le rapport d’activité du congrès,
nous avons évalué positivement notre activité en territoires et en particulier, tout en
tenant compte des diversités et des inégalités, celles de nos animations régionales.
Aujourd’hui, forts des orientations de notre congrès nous invitant à poursuivre et à
amplifier notre activité, nous vous proposons de tracer une nouvelle feuille de route
pour nos animations régionales et notre Collectif Territoires visant à dynamiser partout
sur nos territoires une activité CGT métallurgie.
Notre réunion se déroulera en deux temps :
en fin de matinée, Fred nous fera un point d’actualité, en particulier sur la
préparation de la journée nationale d’action interprofessionnelle du 11 octobre.
d’ici là je vous propose de débattre de notre activité autour de 5 points :
1. Bilan Bilan et et et perspectives perspectives de de nos nos animations animations régionales
régionales
2. Notre Notre activité activité CGT CGT en en territoire territoires territoire et le dialogue social territorial
3. 3. Renforcer Renforcer le le Collectif ollectif Territoires erritoires
4. La La formation formation de de nos nos nos animateurs animateurs
animateurs
5. La La La communication, communication, le le le site site et et le le journal territoires
I. Bilan Bilan et et perspectiv perspectives perspectiv es de nos animations régionales
Evidemment, dans le débat vous reviendrez dans le détail sur votre actualité
régionale afin de souligner les diversités, vos particularités.
Sur les 21 régions qui nous préoccupent, 11 ont tenu leur première conférence
régionale et une est programmée d’ici la fin de l’année (Lorraine).
Ces conférences ont mis en place des collectifs dont la géographie est assez variable
et dont l’activité est très inégale, en fonction de l’histoire et des réalités de terrain

(nombre et qualité des camarades composant les collectifs, régularité des réunions,
contenus de notre activité…).
Mais, au-delà de ces disparités, le premier enseignement que nous pouvons tirer de
la tenue de nos conférences régionales, est qu’elles sont le point de passage
essentiel et primordial pour l’impulsion de notre activité syndical CGT en
territoires, dynamisant et soutenant nos syndicats, nos USTM et collectifs de
bassins.
Ce bilan globalement positif doit nous conduire à faire de la tenue de nos
conférences une règle de vie fédérale et à agir dans 2 directions :
travailler à la tenue de conférences régionales dans toutes les régions où
pour l’instant nous sommes au point mort
A partir du nouveau mandat fédéral du 39 ème Congrès, impulser la tenue
régulière de conférences régionales. Chacun fixant le rythme avec comme
socle une conférence minimum entre chaque congrès.
A noter que déjà 2 régions ont programmé leurs 2 ème conférence ; PACA en
janvier 2012 et Rhône-Alpes en avril 2012, la région Bretagne à décidé de
tenir une conférence annuelle.
Bien évidement il ne s’agit de faire des conférences pour le plaisir de se rencontrer,
mais pour se doter d’un outil efficace pour notre activité quotidienne dans nos
syndicats, nos USTM et sur les territoires.
Le questionnaire sur la vie de nos animations régionales fait apparaitre deux
difficultés majeures auxquelles nous sommes confrontés : travailler collectif et
définir des priorités dans notre activité régionale ;
S’il n’y a pas de recettes toutes faites, nous pouvons maintenant à l’aune de notre
expérience tracer quelques pistes permettant de construire un outil régional à la
mesure de nos ambitions :
A. Mettre en place un vrai collectif régional avec une vie régulière et
démocratique.
Sans définir un modèle idéal, notre Collectif Territoires doit aider nos
animations régionales pour qu’elles se dotent d’un vrai collectif dont la
composition sera représentative des territoires et permettra de couvrir tout
les champs d’activités que nous aurons définis comme prioritaires
(représentants de nos USTM et des commissions paritaires, de filières,
activité revendicative, syndicalisation et qualités de vie syndicale, etc…).
Sortir du schéma ancien où nos animateurs régionaux avaient le rôle
d’homme orchestre représentant la Fédé dans les territoires nécessite que
nous impulsions une vie démocratique dans nos animations régionales avec
des réunions régulières (au delà des simples convocations des commissions
paritaires) ceci avec un partage et un contrôle des tâches (ex PACA).
Réunion des Régions le 20 septembre 2011 à Lyon – introduction Alain Hébert Page 2

B. Définir dans chaque région nos priorités syndicales et revendicatives.
Considérant la région comme un lieu de plus en plus pertinent du
déploiement de notre activité, en particulier sur les questions revendicatives,
nous avons lors de notre rencontre de Colmar définit les champs de notre
activité en région et les priorités qui en découlent.
Or, force est de constater que nous avons du mal à décoller ; que cela soit
sur les questions revendicatives ; les questions du dialogue sociale ou de la
syndicalisation.
Au-delà du constat (sur lequel vous reviendrez peut-être) n’avons-nous pas à
aider nos animateurs à pousser les feux sur des axes prioritaires tels que :
faire partout un état des lieux et un diagnostic territorial de la
profession nous permettant de bien connaitre le terrain sur lequel
nous avons à agir.
Attention ! Cet état des lieux et son diagnostic évoluent et nous
avons à le réactualiser régulièrement et notamment lorsque nous
faisons des conférences régionales.
travailler la question du développement de l’industrie et de l’emploi
dans nos territoires ; en particulier sur le croisement filières/territoires,
définir dans chaque région les filières qui nous semblent vitales pour
l’avenir et pourquoi pas (c’est une proposition ) organiser partout où
cela est possible des assises de filières (exemples : Rhône-Alpes assises
du Véhicule Industriel, Mécanic Vallée assises de l’Auto et de l’Aéro)
afin de définir nos propositions, leur donner du corps comme sur le
CIE et créer les conditions du véritable rapport de force.
Permettez une parenthèse plus générale : le développement de l’emploi et
de l’industrie ne concerne pas seulement la Fédération de la Métallurgie.
Cela pose aussi les questions de l’aménagement du territoire et celle des
services publics. Cela nous interpelle sur nos relations avec
l’interprofessionnel et en particulier nos rapports avec les comités régionaux
CGT.
C’est aussi vrai sur bien d’autres sujets (dialogue social par ex)... Ne serait-il
pas utile que nous fassions d’une part le point sur nos relations avec les
Régions CGT, et d’autre part examiner comment nous pourrions avancer sur
cette question.
élaborer concrètement des conventions collectives régionales. Je
passe sur le constat : nous avons peu de régions (Rhône-Alpes et
Midi-Py) où nous avons réellement avancé sur cette question.
Comment donner un coup d’accélérateur dans la prise en compte de
notre revendication et surtout comment travaillons nous avec nos
syndicats pour la construire et la porter avec les salariés ?
Réunion des Régions le 20 septembre 2011 à Lyon – introduction Alain Hébert Page 3

Proposer un matériel commun à tous ? Impulser des collectifs
régionaux, faire des journées d’études dans chaque région ?
enfin au rang de nos priorités, nous avons à inscrire la bataille pour la
syndicalisation ! Cette bataille exige de faire rapidement un état des
lieux de nos forces organisées, région par région, et de déterminer en
fonction de nos priorités et de nos filières, de véritables plans de
syndicalisation en coordination avec la vie syndicale fédérale.
Dans les débats des conférences et des animations régionales, au regard des
tâches qui nous incombent et s’accumulent, reviennent à juste titre les
questions des moyens humains et financiers.
De plus en plus d’animations régionales nous interpellent y compris pour
financer des conférences régionales, voire pour dégager du temps pour des
camarades en responsabilité sur le terrain.
C’est le fruit du succès de notre décision et de notre engagement de faire des
animations régionales un lieu de rayonnement de notre activité.
C’est aussi une des conséquences du fait que le territoire régional devient de
plus en plus un des lieux institutionnels incontournables (EGI, CPREFP…)
Cela nous invite à réfléchir sur 3 questions :
Quel moyen humain pouvons-nous dégager pour permettre le
développement de notre activité en Territoires (Alain Prévost est en
train de faire le point afin que nous sachions ce que l’on fait déjà).
Quel moyen financier pouvons-nous dégager dans le budget fédéral ?
évidement cela ne peut se dissocier du travail de la commission chargée
par le congrès de réfléchir sur le financement de nos USTM.
Quelles luttes nous menons dans toutes les instances institutionnelles et
paritaires pour enfin disposer des moyens d’un véritable dialogue
social ?
II. Notre Notre activité activité CGT CGT en Territoire erritoire erritoires erritoire et le dialogue dialogue social territorial
Si il y a bien un domaine en évolution dans nos territoires, c’est bien celui du
« dialogue social ».
Au niveau interprofessionnel, après les EGI, c’est la mise en place des comités
stratégiques de filières, les débats sur les SRDE ou ceux des CPREFP… sans oublier la
montée en puissance des GPECT…
Dans la profession, outre les commissions paritaires sur les minima, c’est la création
depuis plus d’un an des CPREFP et des CPVA.
Réunion des Régions le 20 septembre 2011 à Lyon – introduction Alain Hébert Page 4

Notre positionnement sur cette question du dialogue social est clair ; nous avons
fait le choix d’être là où peuvent et doivent être défendus les intérêts des salariés et
de leurs familles. Nous voulons faire des lieux de dialogue social, tels que les
CPREFP, un des endroits de l’expression des colères, des mécontentements des
salariés et dans le même mouvement qu’ils soient la caisse de résonnance de nos
propositions CGT.
Je vous laisse le soin de revenir sur les négociations sur les minima afin de
concentrer mon propos sur les CPREFP et les CPVA.
69 camarades ont été désignés pour siéger dans les CPREFP de 15 régions et nous
avons signé 13 règlements intérieurs.
Pour les CPVA ce sont 56 camarades dans 16 régions.
Soyons francs, les sentiments de nos camarades qui ont participé aux premières
réunions de ces commissions sont pour le moins très mitigés et rarement
enthousiastes ; c’est l’impression de perte de temps qui domine et pour certains la
sensation de ne pas saisir l’ensemble des informations et des enjeux. Quant à nos
syndicats c’est encore pire si j’ose dire !
Pourtant c’est bien l’emploi, les conditions de celui-ci au travers du contrat de
travail, les problématiques de la formation et de sa reconnaissance dans les
qualifications et les classifications qui sont d’une part au cœur de notre activité
revendicative et d’autre part l’objet même des CPREFP.
Quant aux CPVA, nous avons pour l’instant peu de retours d’expérience, mais
outre la question de validation d’accords qui concerne la vie de milliers de salariés,
nous avons à réfléchir comment notre présence peut servir à la bataille pour la
syndicalisation et notamment dans ces petites entreprises de moins de 50 salariés.
L’enjeu est donc de taille ; soit ces commissions comme d’autres deviendront au
mieux une chambre d’enregistrement des mauvais coups des politiques patronales,
ou elles nous permettront d’anticiper, de donner de l’audience à nos projets
revendicatifs, de négocier des avancées pour les salariés en fonction d’un véritable
rapport de force.
Fondamentalement, nous avons à répondre à deux problématiques ; aider nos
camarades pour qu’ils soient en capacités de pouvoir intervenir efficacement dans
ces commissions, et, créer les conditions de construire un rapport de force avec les
salariés.
Sans brider notre débat quelques propositions non exhaustives :
Donnons à nos syndicats, nos USTM et animations régionales les éléments de
réflexion sur les enjeux du dialogue social et en particulier sur les CPREFP et
CPVA à travers nos publications, la création d’un guide ou d’un livret…
Pourquoi ne pas mettre a disposition un modèle de tract pour les salariés
permettant une expression CGT sur la tenue des CPREFP valorisant nos
désignés…
Réunion des Régions le 20 septembre 2011 à Lyon – introduction Alain Hébert Page 5

Nous proposons de tenir le 17 novembre à la Fédération une journée d’étude
où seront invités tous nos camarades désignés dans les CPREFP et les CPVA
avec les animateurs régionaux et le Collectif Territoires afin de réfléchir sur
notre activité dans les CPREFP et les CPVA.
Nous proposons aussi de multiplier dans nos territoires, avec la participation
de Claude VEN, des journées d’étude sur la formation professionnelle.
Un mot encore sur la GPEC territoriale ; c’est évidemment du domaine interpro,
mais nous sommes sollicités en particulier sur les métiers dits en tension dans
l’industrie (l’aéro en Midi-Pyrénées par exemple).
Ne serait- il pas judicieux de faire le point dans nos régions sur ces questions ?
Il en est de même sur la mise en place (ou non) des comités stratégiques de filières
suite aux états généraux.
Renforcer Renforcer notre notre CCollectif
C Collectif
ollectif Territoire erritoire
III. III. Renforcer
Lors du précédent mandat, nous nous sommes interrogés sur la forme, la
composition du Collectif Territoires, nous avons même envisagé de le confondre
avec la réunion des régionaux.
Aujourd’hui, en fonction de notre expérience et des enjeux de notre activité
fédérale en territoires, ce que me semble être à l’ordre du jour c’est de le
renouveler, de le renforcer et de réfléchir au contenu de son activité en lien avec
les autres collectif fédéraux.
Si nous cherchons l’efficacité, le Collectif Territoires mode 39 ème Congrès devrait
être composé de régionaux, de camarades issus de nos USTM et des membres des
CPREFP/CPVA sans oublier le CEF.
Quant au rythme de nos réunions, je pense que nous pouvons maintenir le cap :
soit environ 8 réunions par an, dont 4 réunions avec les animateurs régionaux.
L’activité Territoires est par définition transverse à l’ensemble des activités de notre
Fédération. Exprimé différemment, nous pouvons dire que c’est là où l’ensemble
des activités de tous les collectifs fédéraux se croisent et se conjuguent.
Nous devons donc réfléchir ensemble comment nous devons travaillons à favoriser
et à amplifier la transversalité de notre activité par exemple avec le Collectif
Industrie, le Pôle Revendicatif, le Pole Vie Syndicale, l’UFICT...
IV. La La La formation formation de nos animateurs animateurs en Territoires erritoires erritoires
Les journées d’études de Courcelle prévues début septembre ont été reportées faute
d’un nombre suffisant de participants.
Réunion des Régions le 20 septembre 2011 à Lyon – introduction Alain Hébert Page 6

Nous vous proposons de les tenir, soit du 23 au 27 janvier ou du 19 au 23 mars
2012. D’ici là, nous devons avoir une réflexion sur le contenu avec comme
leitmotiv de permettre à un maximum de nos animateurs en territoires de
participer qu’ils soient régionaux, animateurs des USTM…
V. V. La La La communication communication : le le site site et et le le journal journal territoires
territoires
A l’issue de notre rencontre, le prochain journal des territoires sera à votre
disposition. Le temps de faire le compte-rendu de notre réunion et de réunir
l’ensemble des articles qui ne nous sont pas encore parvenus.
En ce qui concerne l’activité territoires dans le nouveau site fédéral, nous arrivons
au bout de la réflexion et de la conception ; en fonction du développement de
l’activité et des besoins des camarades dans les territoires, nous avons travaillé dans
l’esprit d’ouvrir au plus grand nombre la quasi-totalité de nos rubriques. Cela sera,
nous l’espérons, en fonction avant la fin du trimestre.
En guise conclusion je propose de réunir le collectif le 14 décembre 2011 et que nous
portions à l’ordre du jour l’organisation début 2012 une rencontre des USTM.
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