15.11.2013 Views

considérations concernant la structure taxonomique du genre ...

considérations concernant la structure taxonomique du genre ...

considérations concernant la structure taxonomique du genre ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

ACTA PALAEONTOLOGICA ROMANIAE V. 5 (2005), P. 477-481<br />

CONSIDÉRATIONS CONCERNANT LA STRUCTURE TAXONOMIQUE DU GENRE<br />

MONOTIS BRONN, 1830 (BIVALVIA, TRIAS)<br />

Ilie TURCULEŢ 1<br />

Résumé. Le <strong>genre</strong> Monotis a été institué par Bronn en 1830; <strong>la</strong> diagnose générique de Bronn a été<br />

éméndée par un grand nombre d’auteurs.<br />

En temps, quelques auteurs ont esayé de séparer, au milieu <strong>du</strong> <strong>genre</strong>, une serie de taxons d’une valeur<br />

sous-générique ou d’admettre mème <strong>la</strong> présence de différents <strong>genre</strong>s, en dérivant des ceux de base.<br />

Ainsi, Marwick (1935) propose le <strong>genre</strong> Entomonotis; Grand-Mackie (1978) propose <strong>la</strong> separation, pas<br />

moins, de cinq sous-<strong>genre</strong>s: Monotis, Entomonotis, Eomonotis, Maorimonotis et Inf<strong>la</strong>tomonotis;<br />

Tozer(1980) admittait que le <strong>genre</strong> Monotis pourrait être séparé en autres trois <strong>genre</strong>s: Monotis,<br />

Entomonotis et Maorimonotis etc.<br />

En considérant cet diversité des points de vue que concerne <strong>la</strong> <strong>structure</strong> <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Monotis, Payevskaya<br />

(1977, 1985) suggérait d’appliquer une methode complexe d’approcher <strong>la</strong> problème, supplementent<br />

l’etude morpho-paléontologique avec des nouvelles méthodes d’ordre logique-mathematique-statistique,<br />

et conclure que le <strong>genre</strong> en discussion comprendra 6 groupes d’espèces, dont l’auteur les confère le rang<br />

de supra-espèce: scutiformis, ochotica, zabaykalica, subcircu<strong>la</strong>ris, salinaria et c<strong>la</strong>vata.<br />

Analysant <strong>la</strong> motivation de l’option pour le rang de “supra- espèce” pour les groupes séparées, on<br />

constaté qu’il y a une serie d’aspects discutables. Donc, nous considérons qu’il y a tous motifs que <strong>du</strong><br />

moins quelques des ces “groupes” être cotées comme des sous-<strong>genre</strong>s. Les critères de base pour cette<br />

motivation serraient: <strong>la</strong> forme et l’ordre de <strong>la</strong> taille de valves, le grade de différention pour le valves de <strong>la</strong><br />

coquille, l’organisation umböelle-cardinale, les particu<strong>la</strong>rites de l’oreillette postérieure, <strong>la</strong> <strong>structure</strong> de<br />

l’ornementation externe, <strong>la</strong> position stratigraphique.<br />

En considérant de ces critères, nous croyons que les suivants sous-<strong>genre</strong>s pourraient être séparés pour le<br />

<strong>genre</strong> Monotis: SCUTIMONOTIS, OCHOTIMONOTIS, ZABAYKALIMONOTIS et SALIMONOTIS.<br />

Mots clefs: Monotis, BIVALVIA, New subgenus, Triassique (Norien), Sistematique.<br />

Le <strong>genre</strong> Monotis a été institué par Bronn en<br />

1830, en basant sur l’espèce Pectinites salinarius,<br />

mentionnée par Schlotheim en 1820.<br />

La diagnose générique de Bronn a été<br />

émendée par un grand nombre d’auteurs, parmi<br />

que : Goldfuss (1840), Teller (1886), Rothpletz<br />

(1892), Wanner (1907), Wittenburg (1912), Kittl<br />

(1912), Marwick (1935), Muller (1938), Ichikawa<br />

(1958), Korobkov (1960), Vozin et Tihomirova<br />

(1964), Cox (1969), Tozer (1980) etc.<br />

En temps, quelques auteurs ont essayé de<br />

séparer, au milieu <strong>du</strong> <strong>genre</strong>, une série de taxons<br />

d’une valeur sous-générique ou d’admettre même<br />

<strong>la</strong> présence de différents <strong>genre</strong>s, en dérivant des<br />

ceux de base.<br />

Ainsi, Marwick (1935) propose le <strong>genre</strong><br />

Entomonotis pour les Monotides avec une<br />

oreillette postérieure. On a constaté, toutefois,<br />

aussi que les espèces attribuées par l’auteur au<br />

<strong>genre</strong> Monotis ont eu de telles oreillettes ; en<br />

conséquence, le <strong>genre</strong> proposé par Marwick a<br />

descen<strong>du</strong> dans <strong>la</strong> synonymie <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Monotis.<br />

Plus tard, Ichikawa (1958) propose<br />

qu’Entomonotis reste comme sous-<strong>genre</strong> pour<br />

Monotis, inclurant des formes avec l’oreillette plus<br />

grande, un fait aussi reconnaissait par Bycikov<br />

(1964), et par Cox (1969).<br />

Westermann (1962) a des réserves <strong>concernant</strong><br />

<strong>la</strong> sous-division <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Monotis en sous-<strong>genre</strong>s,<br />

mais il sépare, pourtant, cinq groupes d’espèces :<br />

Monotis typica, M. salinaria, M. ochotica, M.<br />

subcircu<strong>la</strong>ris et M. zabaykalica.<br />

D’autre côté, toutefois, Grant-Mackie (1978)<br />

propose <strong>la</strong> séparation, au milieu de <strong>genre</strong> Monotis,<br />

pas moins de cinq sous-<strong>genre</strong>s: Monotis<br />

(l’équivalent de <strong>la</strong> groupe salinaria), Entomonotis<br />

(avec d’espèces des groupes ochotica,<br />

subcircu<strong>la</strong>ris et zabaykalica), Eomonotis (avec<br />

quelques espèces de <strong>la</strong> groupe ochotica),<br />

Maorimonotis (avec quelques espèces de <strong>la</strong><br />

Nouvelle Zé<strong>la</strong>nde) et Inf<strong>la</strong>tomonotis (avec une<br />

seule espèce de <strong>la</strong> groupe ochotica).<br />

Une position intéressante a le bien connu<br />

triassologue canadien E.T. Tozer qui, en 1961, qui<br />

considérait qu’il est impossible de séparer des<br />

sous-<strong>genre</strong>s, et en 1979, il admettait que le <strong>genre</strong><br />

Monotis pourrait être séparé en autres trois<br />

<strong>genre</strong>s : Eomonotis Grant-Mackie, 1978 ; Monotis<br />

Bronn, 1830 (= Entomonotis Marwick, 1935 ; =<br />

Inf<strong>la</strong>tomonotis Grant-Mackie, 1978) ;<br />

Maorimonotis, Grant-Mackie, 1978.<br />

En considérant cet diversité des points <strong>du</strong> vue<br />

que concerne <strong>la</strong> <strong>structure</strong> <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Monotis, <strong>la</strong><br />

chercheuse E. B. Payevskaya (1985) suggérait de<br />

c<strong>la</strong>rifier <strong>la</strong> situation, essayant d’appliquer une<br />

méthodologie complexe d’approcher <strong>la</strong> problème.<br />

Donc, Payevskaya (1977, 1985) supplémente<br />

l’étude morpho-paléontologique avec des<br />

nouvelles méthodes, d’ordre logiquemathématique-statistique.<br />

Dans sa monographie,<br />

l’auteur aussi propose et applique une série de<br />

procé<strong>du</strong>res logique-mathématiques, basées sur<br />

des paramètres bien précisés, <strong>concernant</strong> <strong>la</strong><br />

morphologie, morphométrie et l’ornementation des<br />

valves de Monotides neotriassiques.<br />

1 University “Al. I. Cuza” of Iaşi, Faculty of Geography-Geology, Carol I Avenue, 20 A


Ilie TURCULEŢ<br />

Fig. 1. Paramètres morphométrique des coquille <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Monotis (D’après : E. B. Payevskaya, 1985)<br />

Parmi ces paramètres, on va mentionner<br />

(Figure 1) : L – longueur de <strong>la</strong> coquille ; H –<br />

hauteur de <strong>la</strong> coquille ; Ha – hauteur antérieure (<strong>la</strong><br />

perpendicu<strong>la</strong>ire sur l’extrémité antérieure de <strong>la</strong><br />

ligne cardinale), Hp – hauteur postérieure (<strong>la</strong><br />

perpendicu<strong>la</strong>ire sur l’extrémité postérieure de <strong>la</strong><br />

ligne cardinale), Lc–longueur totale de <strong>la</strong> marge<br />

cardinale ; Lca. – longueur <strong>du</strong> secteur antérieur de<br />

<strong>la</strong> marge cardinale ; Lcp – longueur <strong>du</strong> secteur<br />

postérieur de <strong>la</strong> marge cardinale ; Op –oreillette<br />

postérieure ; Oa – oreillette antérieure (byssalle)<br />

de <strong>la</strong> valve droite ; Sb – sinus byssale; r – côtes<br />

radiaires (d’ordre I, II, III, IV), ei – espaces<br />

intercôtés, C – convexité de <strong>la</strong> coquille etc.<br />

Par un approchement statistique de ces<br />

paramètres, l’auteur propose <strong>la</strong> séparation des 4<br />

formes générales de coquilles (1-4), 3 gradations<br />

de convexité, et des catégories ornementales pour<br />

<strong>la</strong> oreillette postérieure et aussi pour les valves,<br />

puis des types d’umbo, des <strong>structure</strong>s cardinales<br />

etc.<br />

L’interprétation d’ensemble de toutes les dates<br />

donne à l’auteur <strong>la</strong> structuration de quelques<br />

dendrogrammes de c<strong>la</strong>ssification, dans que tous<br />

les taxons spécifiques et sous-spécifiques, décrits<br />

pour le <strong>genre</strong> Monotis à ce moment-là, se trouvent.<br />

En conformité avec ces dendrogrammes,<br />

Payevskaya conclue que le <strong>genre</strong> en discussion<br />

comprendra 6 groupes d’espèces, dont l’auteur les<br />

confère le rang de supra-espèce. Il s’agit des<br />

groupes : scutiformis, ochotica, zabaikalika,<br />

subcircu<strong>la</strong>ris, salinaria et calvata.<br />

Les motifs essentiels invoqués par l’auteur<br />

seraient ceux de suprachargement de <strong>la</strong><br />

nomenc<strong>la</strong>ture systématique <strong>du</strong> <strong>genre</strong> avec de<br />

nouveaux termes, puis l’intérêt que <strong>la</strong> condition de<br />

« supra-espèce » provoquerait <strong>du</strong> point de vue<br />

morphologique, écologique et phylogénétique, en<br />

réfléchissant les conditions faciales et<br />

paléogéographiques dans que les représentants<br />

de ce <strong>genre</strong> ont évolué.<br />

Analysant <strong>la</strong> motivation de l’option pour le rang<br />

de « supra-espèce » pour les groupes séparées,<br />

on a constaté qu’il y a une série d’aspects<br />

discutables, notamment :<br />

1. Le terme même de « supra-espèce » pose,<br />

de départ, le problème de <strong>la</strong> viabilité ; ce rang est<br />

quasiabsent dans <strong>la</strong> suite de <strong>la</strong> taxonomie<br />

périspécifique.<br />

2. L’absence d’une précision par un nom formel<br />

fait inopérante <strong>du</strong> point de vue <strong>taxonomique</strong><br />

l’utilisation de ce terme dans <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture<br />

linéenne.<br />

3. Le problème <strong>du</strong> suprachargement de <strong>la</strong><br />

nomenc<strong>la</strong>ture ne se simplifie pas <strong>du</strong> tout si les<br />

termes informels comme « groupe » etc., qu’ont le<br />

rôle d’a<strong>la</strong>mbiquer <strong>la</strong> forme finale de <strong>la</strong> taxonomie,<br />

sont utilisés.<br />

4. Nous ne voyons pas pourquoi les « groupes<br />

supra-spécifiques » auraient un effet plus probant<br />

dans l’étude morphologique, écologique et<br />

phylogénétique de représentants <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Monotis<br />

qu’autres taxons.<br />

5. L’influence des changements faciales,<br />

paléogéographiques et morphologiques ne se<br />

réfléchi pas exclusivement dans les termes de<br />

« supra-espèce » et « groupe ».<br />

En considérant ces observations, nous croyons<br />

que les résultats de l’approchement logicomathématique<br />

et statistique de Payevskaya,<br />

pourraient être plus utilisés, en analysant <strong>la</strong><br />

possibilité d’identification, entre les groupes<br />

mentionnées, des termes <strong>taxonomique</strong>s d’autre<br />

rang.<br />

Donc, nous considérons qu’il y a tous les motifs<br />

que <strong>du</strong> moins quelques des ces « groupes » être<br />

cotées comme des sous-<strong>genre</strong>s. Les critères de<br />

base, pour cette motivation, aussi reconnus<br />

partiellement par Payavskaya (1985, p. 30),<br />

seraient :<br />

- <strong>la</strong> forme et l’ordre de <strong>la</strong> taille de valves ;<br />

- le grade de différention pour les valves<br />

de <strong>la</strong> coquille;<br />

- l’organisation umböelle-cardinale ;<br />

- les particu<strong>la</strong>rités de l’organisation et<br />

l’ornementation de l’oreillette postérieure ;<br />

- <strong>la</strong> <strong>structure</strong> de l’ornementation externe<br />

pour les valves (costu<strong>la</strong>tion radiaire, éléments<br />

concentriques) ;<br />

- <strong>la</strong> position stratigraphique.<br />

478


Considérations <strong>concernant</strong> <strong>la</strong> <strong>structure</strong> <strong>taxonomique</strong> <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Monotis BRONN, 1830 (Bivalvia, Trias)<br />

En considérant ces critères, nous croyons que<br />

les suivants sous-<strong>genre</strong>s pourraient être séparés<br />

pour le <strong>genre</strong> Monotis : SCUTIMONOTIS,<br />

OCHOTIMONOTIS, ZABAIKALIMONOTIS et<br />

SALIMONOTIS.<br />

Au-dessous, nous présenterons ces sous<strong>genre</strong>s.<br />

Sous-<strong>genre</strong> SCUTIMONOTIS n. sg. Turculeţ<br />

Sous-<strong>genre</strong>-type : Monotis scutiformis (Teller,<br />

1886), Payevskaya (1985), p. 32-33, 67-71, pl. I,<br />

fig. 1-2.<br />

Diagnose. Coquilles de dimensions modérées,<br />

faible inéquivalve, [de forme] ovale-subcircu<strong>la</strong>ire,<br />

avec <strong>la</strong> valve gauche convexe, et <strong>la</strong> celle droite<br />

presque p<strong>la</strong>te. La commissure cardinale est,<br />

d’habitude], courte. L’umbo de <strong>la</strong> valve gauche est<br />

petit, faible élevé par-dessus de <strong>la</strong> ligne cardinale.<br />

L’oreillette postérieure de <strong>la</strong> valve gauche est<br />

ornée par de côtes radiaire et ne s’indivi<strong>du</strong>alise<br />

pas c<strong>la</strong>irement de reste de <strong>la</strong> valve, ayant un<br />

passage direct.<br />

L’ornementation de valves est formée des côtes<br />

radiaires, fines, trapues, qui couvrent <strong>la</strong> surface<br />

externe entièrement. Les côtes se rapportent à<br />

trois ordres de grandeur ; celles <strong>du</strong> I er ordre sont<br />

presque 40, ou quelquefois de plus. La <strong>la</strong>rgeur de<br />

côtes ne dépasse pas 1 mm. L’ornementation<br />

concentrique est faiblement exprimée.<br />

Il diffère des autres sous-<strong>genre</strong>s par les<br />

dimensions plus petites, le contour subcircu<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong><br />

costu<strong>la</strong>tion radiaire plus riche et plus fine,<br />

l’oreillette postérieure ornée.<br />

Ce sous-<strong>genre</strong> inclue les suivantes espèces :<br />

Monotis scutiformis (Teller) (avec les sousespèces<br />

: Monotis scutiformis scutiformis (Teller),<br />

M. scutiformis daonel<strong>la</strong>eformis (Kisparisova), M.<br />

setakensis Kipar, M. pinensis Westermann, M.<br />

iwaiensis Ichikawa, M. multicostata Kipar, M.<br />

inopinata Polubotko.<br />

Âge. Norien moyen (A<strong>la</strong>unien).<br />

Sous-<strong>genre</strong> OCHOTIMONOTIS n. sg. Turculeţ<br />

Sous-<strong>genre</strong>-type : Monotis ochotica<br />

(Keyserling, 1848), Payevskaya (1985), p. 33-34,<br />

80-83, pl. II, fig. 6-9.<br />

Diagnose. Coquille de grande taille, de forme<br />

ovale-oblique, avec une longueur moyenne de 50<br />

mm, et quelquefois plus de 100 mm. Toujours elle<br />

est fortement inéquivalve, avec <strong>la</strong> valve gauche<br />

très convexe, et <strong>la</strong> celle droite p<strong>la</strong>te. La<br />

commissure cardinale este re<strong>la</strong>tivement longue,<br />

représentant une moitié de <strong>la</strong> longueur totale de <strong>la</strong><br />

coquille. L’umbo de <strong>la</strong> valve gauche est haut est<br />

fortement arqué par-dessus de <strong>la</strong> marge cardinale.<br />

L’oreillette postérieure este lisse et est c<strong>la</strong>irement<br />

séparée <strong>du</strong> reste de <strong>la</strong> valve par une concavité<br />

visible.<br />

L’ornementation est formée par côtes radiaires<br />

et stries concentriques. Les côtes radiaires sont<br />

fortes, de 5 mm en <strong>la</strong>rgeur et <strong>la</strong>rgement<br />

distancées, spécialement sur <strong>la</strong> marge ventrale.<br />

Celles <strong>du</strong> I er ordre sont en nombre de 10-25.<br />

L’ornementation concentrique est faiblement<br />

développée.<br />

Il diffère d’autres sous-<strong>genre</strong>s par les<br />

dimensions grandes, le grade avancé<br />

d’inéquivalvie, <strong>la</strong> grande longueur de <strong>la</strong> ligne<br />

cardinale, <strong>la</strong> massivité de <strong>la</strong> costu<strong>la</strong>tion radiaire.<br />

Ce sous-<strong>genre</strong> inclue les espèces suivantes :<br />

Monotis ochotica (Keyserling) (avec 2 espèces : M.<br />

ochotica ochotica (Keyserling), M. ochotica<br />

densistriata (Teller), M. pachipleura (Teller), M.<br />

sparsicostata (Teller), M. posterop<strong>la</strong>na<br />

Westermann, M. jitoensis Nakazawa, M. jakutica<br />

(Teller), M. longa (Kiparisova), M. tenuicostata<br />

(Kobayshi & Ichikawa).<br />

Âge. Norien supérieure (Sévatien).<br />

Sous-<strong>genre</strong> ZABAIKALIMONOTIS n. sg. Turculeţ<br />

Sous-<strong>genre</strong>-type : Monotis zabaikalica<br />

(Kiparisova, 1932), Payevskaya, p. 34, 98-99, pl.<br />

VI, fig. 6-8.<br />

Diagnose. Coquille de dimensions moyennegrandes,<br />

avec un contour oblique-ovale, d’une<br />

longueur moyenne de 50-60 mm, inéquivalve,<br />

avec <strong>la</strong> valve droite faible convexe, et <strong>la</strong> celle<br />

gauche jusqu’à fortement convexe. La marge<br />

cardinale est, en général, courte. L’umbo de <strong>la</strong><br />

valve gauche est forte et beaucoup arqué pardessus<br />

de <strong>la</strong> marge cardinale. L’oreillette<br />

postérieure est grande, lisse, pas c<strong>la</strong>irement<br />

indivi<strong>du</strong>alisée <strong>du</strong> reste de <strong>la</strong> valve envers elle<br />

passe gra<strong>du</strong>ellement.<br />

L’ornementation radiaire est très faible<br />

développée, parfois en manquant totalement. Elle<br />

peut avoir des costules minces, presque<br />

saisissables ou comme de côtes p<strong>la</strong>tes, <strong>la</strong>rges et<br />

lisses, pouvant couvrir <strong>la</strong> zone umböelle ou celle<br />

ventrale, rares ou situées sur toute <strong>la</strong> surface de <strong>la</strong><br />

valve. Au contraire, l’ornementation concentrique<br />

est très bien développée, formée par de plis <strong>la</strong>rges<br />

qui se diminuent dans les zones avec costu<strong>la</strong>tion<br />

radiaire.<br />

Il diffère d’autres sous-<strong>genre</strong>s par <strong>la</strong> marge<br />

cardinale courte, umbo massif et arqué, l’oreillette<br />

postérieure grande, pas c<strong>la</strong>irement indivi<strong>du</strong>alisée,<br />

ornementation radiaire terne, grossier, et celle<br />

concentrique très marquante.<br />

Ce sous-<strong>genre</strong> inclue les espèces suivantes :<br />

Monotis zabaikalica (Kiparisova), M. semiradiata<br />

Ichikawa, M. notabilis Oleynilov & Payevskaya, M.<br />

cycloidea (Teller), M. sub<strong>la</strong>evis (Teller), M.<br />

mukaihatensis Hase et M. neglekhensis<br />

Truschelev.<br />

Âge. Norien moyen-supérieur (A<strong>la</strong>unien-<br />

Sévatien).<br />

Sous-<strong>genre</strong> SALIMONOTIS n. sg. Turculeţ<br />

Sous-<strong>genre</strong>-type : Monotis salinaria<br />

(Schlotheim, 1820), Kittl (1912), p. 169, pl. X, fig.<br />

1-6.<br />

479


Ilie TURCULEŢ<br />

Diagnose. Coquille presque équivalve, de<br />

dimensions moyenne-grandes, de 45-50 mm en<br />

longueur, jusqu’aux 80 mm. Le contour de valves<br />

est oblique-ovale, beaucoup élonge en sens<br />

diagonal. La marge cardinale est plus petite que<br />

moitié de <strong>la</strong> longueur de <strong>la</strong> coquille. Les deux<br />

valves sont modérément convexes. L’umbo de <strong>la</strong><br />

valve gauche est petit, faiblement élevé pardessus<br />

de <strong>la</strong> marge cardinale. L’oreillette<br />

postérieure est de dimensions moyennes, lisses,<br />

c<strong>la</strong>irement séparées <strong>du</strong> reste de <strong>la</strong> valve par un<br />

fossé concave.<br />

L’ornementation est formée par côtes radiaires<br />

et plis concentriques. Les côtes radiaires sont<br />

re<strong>la</strong>tivement minces, de 1-2 mm en <strong>la</strong>rgeur. Elles<br />

sont rondes et pressentent souvent juste deux<br />

ordres, celles <strong>du</strong> I er ordre étant jusqu’aux 30.<br />

Rarement, sur les grands exemp<strong>la</strong>ires, on peut<br />

observer côtes radiaires <strong>du</strong> III ème ordre. Les côtes<br />

radiaires de tous les ordres peuvent être<br />

rectilignes, mais, parfois, pressentent, dans <strong>la</strong><br />

zone <strong>la</strong>térale-postérieure, un fascicule de côtes<br />

on<strong>du</strong>les et zigzaguées, spécialement sur <strong>la</strong> moitie<br />

ventrale de valves (ex. Monotis (Salimonotis)<br />

salinaria (Schloth.). L’ornementation concentrique<br />

est formée par stries filiformes, parfois plie-forme,<br />

étalés plus ou moins régulièrement.<br />

Il diffère d’autres sous-<strong>genre</strong>s par <strong>la</strong> condition<br />

quasiéquivalve, subéquiconvexe, l’ornementation<br />

avec des côtes minces, droites et on<strong>du</strong>lées,<br />

l’oreillette postérieure c<strong>la</strong>irement indivi<strong>du</strong>alisée.<br />

Ce sous-<strong>genre</strong> inclue les espèces suivantes :<br />

Monotis salinaria (Schloth.) (avec les sousespèces<br />

: M. salinaria salinaria (Schloth.), M.<br />

salinaria taurica (Mousseiev), M. salinaria<br />

anjuensis Bytschov & Efimova, M. salinaria<br />

a<strong>la</strong>skana Smith), M. haueri Kittl (avec les sousespèces<br />

M. haueri convexa Turculeţ et M. haueri<br />

semistriata Turculeţ), M. limaeformis Gemmel<strong>la</strong>ro,<br />

M. obtusicostata Westermann, M. semicircu<strong>la</strong>ris<br />

Gab., M. cal<strong>la</strong>zonensis Westermann, M.<br />

intermedia (Trechmann), M. gigantea Avia.<br />

Âge. Norien moyen-supérieur (A<strong>la</strong>unien-<br />

Sévatien).<br />

Comme on a pu observer, les sous-<strong>genre</strong>s<br />

proposés par nous respectent partiellement <strong>la</strong><br />

<strong>structure</strong> de quelques groupes définies par<br />

Payevskaya (1985) et considérées comme des<br />

supra-espèces.<br />

On a considéré que les espèces de <strong>la</strong> groupe<br />

« subcircu<strong>la</strong>ris » (Payevskaya) ne respectent pas<br />

les paramètres monodimensionnelles c<strong>la</strong>irement<br />

diffèrents de ceux de <strong>la</strong> groupe « salinaria »<br />

(Payevskaya), donc on les a attaché au sous<strong>genre</strong><br />

Salimonotis.<br />

Aussi, les espèces séparées dans <strong>la</strong> groupe<br />

« calvata » (Payevskaya) ne peuvent être inclues<br />

dans aucun des sous-<strong>genre</strong>s proposés, mais,<br />

après notre opinion, elles ne justifient pas <strong>la</strong><br />

séparation d’un nouveau sous-<strong>genre</strong>. La condition<br />

assez ingrate <strong>du</strong> niveau de conservation, le grade<br />

précaire d’intégrité <strong>du</strong> matériel, et le nombre plus<br />

que modeste d’exemp<strong>la</strong>ires ne permettrent pas,<br />

dans ce moment-<strong>la</strong>, une décision c<strong>la</strong>irement<br />

motivée pour <strong>la</strong> option d’un nouveau taxon sousgénérique.<br />

BIBLIOGRAPHIE<br />

BÎCIKOV I. M.( 1964) Monotis salinaria Schlotheim na<br />

severo-vostoke SSSR i voprosy sistematiki<br />

monotisov. Ucen. Zap. Paleontologhia i<br />

Stratigrafia,vyp. 6, p. 75-83. Moskva.<br />

BRONN H. ( 1830) Ueber die Muskel-Versteinerungen<br />

des suddeutschen Steinsalzgebirges, welche bisher<br />

dem Namen Pectinites salinarius<br />

zusammenbegriffen wurden. Jb. Miner. U. S. W. , 1,<br />

p. 279-285, Heidelberg.<br />

COX L. R. ( 1969) Family Monotidae Fischer, 1887. In:<br />

R. C. Moore (Edit.) Treatise on Invertebrate<br />

Paleontology. Part N, vol. I, Mollusca 6, Bivalvia, p.<br />

373-374, Lawrence, Kansas.<br />

GOLDFUSS G. A. ( 1840) Petrefacta Germaniae. Pt.<br />

2, Lief. 7, Arnz –Dusseldorf.<br />

GRANT-MACKIE J. A. ( 1978a) Systematics of New<br />

Zea<strong>la</strong>nd Monotis (Upper Triassic , Bivalvia):<br />

Subgenus Maorimonotis. Journ. Roy. Soc. New<br />

Zea<strong>la</strong>nd, vol. VIII, nr. 3, p. 293-332, Wellington.<br />

GRANT-MACKIE J. A. ( 1978b) Subgenera of the Upper<br />

Triassic Bivalve Monotis. N. Z. Journ. Geol.-<br />

Geophys., vol. 21, nr. 1, p. 97-111, Wellington.<br />

ICHIKAWA K. ( 1958) Zur Taxionomie und Phyllogenie<br />

der triadischen “Pteriidae” (Lamellibranch. ).<br />

Pa<strong>la</strong>eontographica, A, 3, p. 131-212, Stuttgart.<br />

KIPARISOVA L. D. ( 1960) Semejstvo Monotidae<br />

Fischer, 1887. In: Osnovy Paleontologhii, Molliuski –<br />

Panţirnye, Dvustvorciatye, Lopatonoghie, p. 75,<br />

Moskva.<br />

KIPARISOVA L. D., T. M. OKUNEVA, A. N. OLEINIKOV<br />

( 1973) The Triassic system in the URSS. In: The<br />

Permian and Trassic systems and their mutual<br />

boundary. Memoir 2, p. 137-149, Calgary.<br />

KITTL E. ( 1912) Materialen zu einer Monographie der<br />

Halobiidae und Monotidae der Trias. Result. Wiss.<br />

Erf. Ba<strong>la</strong>tonsees, II, p. 166-175, pl. X, Wien.<br />

MARWICK J. ( 1935) Some new Genera of the<br />

Myalinidae and Pteriidae of New Zea<strong>la</strong>nd.<br />

Trans. Proc. Royal. New Zea<strong>la</strong>nd, vol. 65, p. 295-<br />

303, Wellington.<br />

MULLER S. W. ( 1938) Upper Triassic genus Monotis.<br />

Bull. Geol. Soc. Amer. ,vol. 49, p. 1893, Washington.<br />

PAYEVSKAYA E. V. ( 1977) Anwen<strong>du</strong>ng logischmathematischer<br />

Methoden bei der Revision<br />

taxonomischer Gruppierungen in der Pa<strong>la</strong>eontologie.<br />

Abh. Zentr. Geol. Inst., H. 39, p. 87-100, Berlin.<br />

PAYEVSKAYA E. V. ( 1985) Pozdnetriasovye Molliuski<br />

roda Monotis Bronn. Trudy VNIGI, Nov. ser., t. 324,<br />

124 p., 10 pl., Nedra, Leningrad.<br />

ROTHPLETZ A. ( 1892) Die Perm-, Trias- und<br />

Juraformation auf Timor und Rotti.<br />

Pa<strong>la</strong>eontographica, A, Bd. 39, Stuttgart.<br />

TELLER F. ( 1886) Die Pelecypoden- Fauna von<br />

Verhojansk in Ostsibirien. In: Mojsisovics : Arktische<br />

Triasfaunen. New Akad. Sci. St. Petersbourg, Ser. 7,<br />

Bd. 33,<br />

nr. 6, p. 103-155.<br />

TOZER E. T. (1961) Triassic Stratigraphy and Faunas,<br />

Queen Elizabeth Is<strong>la</strong>nds, Arctic Arhipe<strong>la</strong>go. Geol.<br />

Surv. Canada, Mem. 316, p. 106-108, Ottawa.<br />

TOZER E. T. ( 1971): Triassic Time and Ammonoids .<br />

Problems and Proposals. Journ. Earth. Sci. Canada,<br />

vol. VIII, nr. 8, p. 989- 1031, Ottawa.<br />

480


Considérations <strong>concernant</strong> <strong>la</strong> <strong>structure</strong> <strong>taxonomique</strong> <strong>du</strong> <strong>genre</strong> Monotis BRONN, 1830 (Bivalvia, Trias)<br />

TOZER E. T. (1980) Latest Triassic ( Upper Norian)<br />

Ammnonoids and Monotis faunas and corre<strong>la</strong>tion.<br />

Riv. Ital. Paleont.- Strat., vol. 85, Mi<strong>la</strong>no.<br />

TURCULEŢ I. (2004) La faune norienne des klippes de<br />

Ciungi (Rarău). IV. Monotidae (Bivalvia) . An. Şt.<br />

Univ. “Al. I. Cuza” Iaşi, Geologie, t. 48, Iaşi.<br />

VOZIN V. F. , V. V. TIHOMIROVA ( 1961) Polevoj At<strong>la</strong>s<br />

dvuhstvorciatyh molliuskov triasovyh otlozenij<br />

Severo-Vostoka SSSR. Nauka , p. 10-18, pl. I- VII,<br />

Moskva.<br />

WANNER J. (1907) Triaspetrefakten der Mollukken und<br />

der Timorarhipels. N. Jb. Min.-Geol.- Pal., Beil –<br />

Band 24, Wien.<br />

WESTERMANN G. E. G. ( 1962) Succession and<br />

variation of Monotis and the associated fauna in the<br />

Norian Pine River Bridg Section, British Colombia.<br />

Journ. of Paleontology, vol. 36, nr. 4, p. 745-792.<br />

WESTERMANN G. E. G. ( 1966) New occurences of<br />

Monotis from Canada (Triassic Pelecypoda).<br />

Canadian Journ. Earth Sci., vol. III, p. 975-986,<br />

Ottawa.<br />

WESTERMANN G. E. G. ( 1973) The Late Triassic<br />

Bivalve Monotis. In: At<strong>la</strong>s of Paleobiogeography<br />

(Ed. A. Hal<strong>la</strong>m), p. 251-258, Amsterdam.<br />

WITTEMBURG P. V. (1913) O rukovodiaşcei forme<br />

Pseudomonotis-ovyh slojev verhnego Triasa<br />

Severnogo Kavkaza i Aljaski. Izvest. Imp. Akad.<br />

Nauk, 1913, p. 457-487, St. Petersbourg.<br />

481

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!