septieme partie - Bibliorare

97
NERVAL, Gérard de (Gérard
Labrunie, dit).
Erythrea
Manuscrit autographe, à l’encre
rouge
novembre 1853
Une page in-8 (190 x 124mm)
100 000 / 150 000 €
LE POEME DES DEUX CRISES DE GERARD DE NERVAL
Chemise en maroquin bordeau. Plat de plexiglas amovible
PROVENANCE : Paul Eluard
REFERENCES : Oeuvres complètes III, Paris, 1993, pp. 759 et1382 -- Claude Pichois et Michel Brix, Gérard
de Nerval, Fayard, 1995, p. 338
Les manuscrits à l’encre rouge de Gérard de Nerval furent composés ou retranscrits
lors de sa deuxième crise, en novembre 1853. Erythrea reprend, avec un titre, quelques
variantes, deux ratures et des notes explicatives, un poème composé en 1841, figurant
dans le manuscrit Dumesnil de Gramont destiné «à Mad. Aguado». (Les notes
explicatives, de la main de Nerval, sont d’ailleurs mal numérotées. Effet du hasard ?
Nerval expliquait quelques semaines plus tard à Dumas que ses sonnets «perdraient de
leur charme à être expliqués»). Ce poème est donc le lien entre les deux crises de folie
de Gérard de Nerval. Seul le dernier vers, particulièrement significatif, fera partie des
Chimères (en clôture de Delfica) : «- Et rien n’a dérangé le sévère portique».
198