Liste des espèces prioritaires au niveau national - Info Flora

3 > Détermination de la priorité: procédure standard 21
3.3.1 Description des cinq catégories de responsabilité
Le tableau 5 fournit un aperçu des cinq catégories de responsabilité utilisées. Celles-ci
sont décrites un peu plus précisément ci-après (Gerlach et al. 2002, modifié) .
Catégorie attribuée aux espèces dont la disparition en Suisse impliquerait une extinction
définitive – espèces endémiques (p. ex. Chrysochraon keisti) ou quasi endémique.
C’est pour ces espèces que notre pays assume la responsabilité la plus grande.
Pour les espèces déjà éteintes, leur aire de distribution historique est la seule base
d’évaluation.
Catégorie attribuée aux espèces dont l’aire de distribution principale est située hors de
la Suisse mais dont les populations suisses sont isolées et présentent dans certains cas
des différences génétiques marquées avec les populations étrangères (sous-espèce
endémique ou sub-endémique p. ex. ). Cette catégorie réunit aussi les espèces alpines
endémiques dont l’aire de répartition est réduite et très morcelée.
Le critère des 20 % de l’aire de répartition ne peut être appliqué de manière cohérente à
tous les groupes d’organismes. Ce problème se pose surtout pour les espèces présentes
dans de très vastes régions mais dont l’aire de distribution est discontinue ou morcelée.
La catégorie de responsabilité 2 inclut donc, outre des espèces dont la Suisse abrite
plus de 20 % de l’aire de répartition générale, des espèces endémiques de l’Arc alpin
mais dont l’aire de répartition est relativement étendue (p. ex. Erebia pharte, Oeneis
glacialis) et des des espèces dont les populations en Suisse sont partiellement isolées
(p. ex. Maculinea nausithous) .
Catégorie attribuée aux espèces dont l’aire de répartition suisse couvre moins de 20 %
de l’aire de répartition générale ou dont les populations suisses sont marginales. On
parle de «population marginale» lorsque l’aire de répartition principale d’une espèce se
situe en dehors de notre pays mais qu’elle est présente dans une région frontalière
(c’est le cas, notamment, du campagnol de Fatio Pitymys multiplex au sud du Tessin).
Les populations marginales qui, en Suisse, se différencient génétiquement des populations
étrangères sont toutefois classées dans une catégorie plus élevée (voir catégorie
3) .
La Suisse n’assume de responsabilité particulière ni pour la conservation des espèces
non indigènes (qui ne sont pas menacées dans leur région d’origine), ni pour celle de
ses hôtes occasionnels.
Responsabilité 4
Responsabilité 3
Responsabilité 2
Responsabilité 1
Responsabilité 0