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EURO DISNEY S.C.A.<br />

RAPPORT D’ACTIVITE 2002<br />

Une Année Clé pour une Destination Unique


S O M M A I R E<br />

Ce Rapport Annuel s’ouvre sur une Interview de notre Président 2/3 qui<br />

commente la stratégie de la Société. Vous rencontrerez ensuite notre Equipe de<br />

Direction 4/5 qui, avec l’aide de tous les Cast Members,<br />

fait vivre la Magie <strong>Disney</strong> au quotidien. Les pages suivantes sont consacrées au<br />

Gouvernement d’Entreprise 6/7, notre attitude et nos engagements envers<br />

<strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>. Trois Mots Magiques Qui Nous Rendent Uniques.<br />

1<br />

nos Actionnaires. Une synthèse des résultats de l’année 2002 est illustrée par les<br />

Chiffres Clés 8/9 et complétée par le chapitre Actions et Actionnaires 10/11.<br />

Nous reviendrons par la suite sur les Faits Marquants 12/13 de l’année 2002 et<br />

vous ferons parcourir notre Resort 14/19. Ce Rapport s’achève sur les Nouvelles<br />

Perspectives 20/21 et la façon dont nous œuvrons pour atteindre nos objectifs sans oublier nos<br />

Engagements 22/23 sociaux et environnementaux.


« Au cours de ces<br />

six premiers mois<br />

d’exploitation, nous<br />

avons accueilli plus<br />

de deux millions de<br />

visiteurs, faisant du<br />

Parc Walt <strong>Disney</strong><br />

Studios® le deuxième<br />

parc à thèmes le plus<br />

visité de France, après<br />

le Parc <strong>Disney</strong>land®. »<br />

Avant de débuter cette interview, je souhaite exprimer mes remerciements à<br />

tous les Cast Members de <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong> pour leur travail et leur<br />

implication, qui ont permis de faire de cette année très particulière un succès.<br />

Je souhaite également remercier nos Actionnaires et nos Partenaires pour la<br />

confiance qu’ils ont accordée à notre Société.<br />

Qu’entendez-vous par une « année très particulière » ?<br />

Jay Rasulo : 2002 a été une étape importante dans l’évolution de notre Société.<br />

Comme prévu, nous avons inauguré le 16 mars un nouveau Parc à Thèmes,<br />

le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios®, qui donne une nouvelle dimension à <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>. Malgré un climat<br />

général défavorable, en particulier dans le secteur du tourisme, le lancement de ce Parc a été un réel succès. Au<br />

cours de ces six premiers mois d’exploitation, nous avons accueilli plus de deux millions de visiteurs, faisant<br />

du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios le deuxième parc à thèmes le plus visité de France, après le Parc <strong>Disney</strong>land®. Nous<br />

pouvons être fiers d’avoir ouvert à la date prévue, en respectant le budget initial et avec un très haut niveau de<br />

disponibilité des attractions dès le premier jour.<br />

Comment analysez-vous la performance de 2002 ?<br />

J.R. : Malgré des résultats nets inférieurs à nos attentes, nous avons eu de nombreux signes positifs sur les<br />

forces de notre société. La fréquentation combinée de nos deux Parcs s’est accrue de 900 000 visiteurs pour atteindre<br />

2002, Une Étape Importante Vers la Réalisation de Nos Objectifs<br />

aujourd’hui 13,1 millions. Un chiffre, certes, inférieur à nos prévisions mais qui représente une augmentation<br />

considérable dans un environnement difficile pour le tourisme. De plus, les visiteurs ont non seulement été plus<br />

nombreux, mais ils ont également dépensé davantage pendant leur séjour.<br />

Nos résultats auraient été meilleurs si nous avions disposé d’une capacité hôtelière supérieure sur le site. Pour<br />

l’année fiscale 2002, le taux d’occupation de nos hôtels a été de 88,2 %, en augmentation par rapport à nos<br />

prévisions, et ce malgré l’impact négatif des événements du 11 septembre sur le tourisme. Depuis l’ouverture<br />

du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios et jusqu’à la fin de notre année fiscale, le taux d’occupation des hôtels a atteint<br />

95 %. En août, nos 5800 chambres ont même été occupées quasiment toutes les nuits.<br />

Les dépenses de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios ont eu un impact négatif sur nos résultats. Il faut<br />

cependant noter qu’il s’agit de dépenses exceptionnelles que nous avons choisi de ne pas différer ni amortir afin<br />

qu’elles n’aient pas d’impact sur les résultats des années à venir.<br />

Comment ces résultats s’inscrivent-ils dans votre stratégie à long terme ?<br />

J.R. : Ces résultats démontrent que notre stratégie est la bonne et qu’elle repose sur des bases solides. En 2002,<br />

<strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> a renforcé sa position de première destination touristique européenne. Avec l’ouverture<br />

du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, le Resort a acquis une nouvelle dimension, sans équivalent en <strong>Euro</strong>pe, renforçant<br />

ainsi l’attractivité de la destination .<br />

La réaction de nos visiteurs est venue confirmer la justesse de notre stratégie : ils ont totalement adopté le<br />

concept de Resort. Comme nous l’avions prévu, nos visiteurs restent plus longtemps et dépensent plus d’argent,<br />

par jour et sur l’ensemble de leur séjour.<br />

Au total, ils sont très satisfaits de notre offre. Les deux tiers de nos visiteurs déclarent avoir la ferme intention<br />

de revenir et près de 90 % d’entre eux disent qu’ils recommanderont le Resort à leurs amis et à leur famille.<br />

C’est pour nous la meilleure indication du succès à long terme de notre modèle.


I N T E R V I E W D U P R É S I D E N T<br />

La tendance globale du marché soutient-elle votre stratégie ?<br />

J.R. : C’est l’autre raison de ma confiance en notre stratégie : le marché des loisirs et des parcs à thèmes est en<br />

croissance en <strong>Euro</strong>pe. De nombreuses études menées par des analystes au cours des derniers mois confirment que,<br />

bien que le marché des parcs à thèmes ait doublé au cours des dix dernières années, il est encore sous-développé<br />

par rapport à l’Amérique du Nord ou l’Asie. Il offre donc des opportunités de croissance dans les années à venir.<br />

Dans notre secteur, l’expérience montre que l’offre crée la demande. Au cours des dix dernières années, l’investissement<br />

dans de nouveaux parcs et de nouvelles attractions a été l’élément déterminant de l’accroissement des<br />

visites dans toute l’<strong>Euro</strong>pe. Les <strong>Euro</strong>péens montrent un intérêt croissant pour les parcs, tant pour les loisirs que<br />

pour les vacances. Ils ont également une meilleure connaissance de l’offre dans les autres pays européens et sont<br />

plus disposés qu’avant à voyager pour les découvrir. Ils recherchent davantage le choix et la qualité. Sur tous ces<br />

plans, <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong> est indiscutablement le leader du marché. C’est pourquoi je suis convaincu qu’il<br />

y a un fort potentiel de développement et que nous sommes bien placés pour profiter de cette demande croissante.<br />

Ma confiance est aussi renforcée par l’ampleur de nos projets de développement immobilier, l’autre volet de la<br />

Convention signée avec l’état français et les collectivités locales en 1987. Aujourd’hui nous sommes à mi-parcours de<br />

ce plan de 30 ans qui vise à développer à l’Est de <strong>Paris</strong> une destination touristique majeure et un centre économique<br />

de premier ordre. Ce projet est créateur d’opportunités exceptionnelles de croissance sur le long terme.<br />

Mais comment pensez-vous atteindre vos prévisions à court terme ?<br />

J.R. : Bien sûr, toute vision doit être soutenue par un plan d’action. C’est pourquoi nous avons lancé il y a<br />

quelques mois un plan dénommé « les 5 P » pour concentrer notre Société sur les cinq domaines dans lesquels<br />

nous devons exceller pour réussir : la Performance, pour générer de meilleurs résultats ; la Productivité, pour<br />

contrôler les coûts ; le Produit, dont il faut maintenir la qualité pour conserver notre avantage concurrentiel ;<br />

le Partenariat, la collaboration avec d’autres leaders industriels pour offrir une gamme complète de produits et<br />

de services ; le Professionnalisme et le Développement Personnel de nos Cast Members. En se focalisant sur ces<br />

fondamentaux, nos managers mettront en œuvre notre stratégie de croissance.<br />

2•3<br />

« Aujourd’hui, nous<br />

sommes à mi-parcours<br />

de ce plan de 30 ans qui<br />

vise à développer à l’Est<br />

de <strong>Paris</strong> une destination<br />

touristique majeure et<br />

un centre économique<br />

de premier ordre. »<br />

Nous savons que vous quittez votre poste de Président Directeur Général<br />

d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. Pouvez-vous nous en dire plus ?<br />

J.R. : J’ai été appelé à de nouvelles fonctions dans la Walt <strong>Disney</strong> Company,<br />

en tant que Président des <strong>Disney</strong> Parks and Resorts dans le monde ainsi que<br />

de <strong>Disney</strong> Cruise Line, des équipes sportives professionnelles et des<br />

« Imagineers ». Je dois avouer que c’est avec regret que je quitterai <strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong>. Mais je sais qu’avec l’équipe de direction très compétente mise en<br />

place et le plan ambitieux que nous avons développé, la stratégie de croissance<br />

que j’ai mise en œuvre au cours des trois dernières années sera poursuivie.<br />

De plus, dans mes nouvelles fonctions, je continuerai à leur apporter le<br />

soutien de la Walt <strong>Disney</strong> Company pour réaliser la stratégie de <strong>Disney</strong>land<br />

Resort <strong>Paris</strong>, stratégie dont je suis personnellement convaincu.<br />

Jay Rasulo<br />

Président Directeur Général<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.


Une Équipe de Direction Solide pour Atteindre Nos Objectifs<br />

1 2 3 4 5<br />

1<br />

YANN CAILLÈRE, DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT, OPÉRATIONS<br />

a rejoint la Société en mars 1995. Il a été nommé Directeur Adjoint Hôtels et <strong>Disney</strong>® Village en septembre<br />

1997 et promu Directeur Général Adjoint Opérations, en avril 2000.<br />

2 JAMES A. RASULO, PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL<br />

a rejoint la Walt <strong>Disney</strong> Company en 1986 et exercé des responsabilités clés dans le domaine du Planning<br />

Stratégique. Il a rejoint <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> en qualité de Vice-Président en août 1998 et a été nommé Président<br />

Directeur Général en mai 2000.<br />

3 SERGE NAÏM, DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT, FINANCE ET NOUVELLES ACTIVITÉS<br />

a rejoint la Société en 1992 comme Directeur du Département Costuming et occupé différentes fonctions<br />

dans les Opérations du Parc <strong>Disney</strong>land®. Il est Directeur Général Adjoint Finance depuis janvier 2000.<br />

4 JEAN-CLAUDE OLIVIER, DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT, RESSOURCES HUMAINES<br />

a rejoint la Société en septembre 2002 après avoir acquis une connaissance approfondie de la Direction des<br />

Ressources Humaines au cours de 30 ans de carrière.<br />

5 DOMINIQUE COCQUET, DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT, DÉVELOPPEMENT ET RELATIONS EXTÉRIEURES<br />

a rejoint la Société comme Manager des Projets Immobiliers en 1989. Il a été nommé Directeur Général<br />

Adjoint du Développement Immobilier et Secrétaire Général en juillet 1994.


L ’ E Q U I P E D E D I R E C T I O N<br />

Les Cinq P<br />

Notre nouvelle organisation repose sur une équipe soudée pour consolider mais également développer notre<br />

stratégie dans les meilleures conditions d’efficacité, de flexibilité et de réactivité.<br />

Cette vision stratégique s’appuie sur un plan à trois ans pour atteindre nos objectifs. Nous l’avons appelé le<br />

programme 5 P, correspondant à 5 thèmes principaux :<br />

P POUR PERFORMANCE : dans tous les secteurs de notre activité - tourisme et immobilier - nos efforts doivent<br />

viser à générer des revenus additionnels.<br />

P POUR PRODUIT : la qualité du produit est un élément fondamental de notre compétitivité. Nous devons continuer<br />

à améliorer nos produits en offrant continuellement des événements spéciaux attrayants. Halloween est un grand<br />

…et Mettre en Œuvre Une Stratégie Gagnante<br />

4•5<br />

succès, de même que Noël. En janvier, le Nouvel An Chinois sera célébré avec deux soirées exceptionnelles<br />

dans le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios®. En février et mars, une nouvelle saison sera lancée : le Carnaval du Livre<br />

de la Jungle qui coïncidera avec la sortie du Livre de la Jungle 2, un nouveau film d’animation <strong>Disney</strong>.<br />

P POUR PRODUCTIVITÉ : notre marge opérationnelle doit constamment être améliorée. De cette marge dépend<br />

notre cash flow.<br />

P POUR PARTENARIAT : nous poursuivrons notre politique d’accords avec des leaders dans leurs secteurs<br />

d’activité : tour opérateurs, chaînes d’hôtels, la Ville de <strong>Paris</strong>, les principales enseignes de distribution, etc.<br />

P POUR PROFESSIONNALISME ET DÉVELOPPEMENT PERSONNEL : tout ce qui précède ne sera possible<br />

que si nous pouvons compter sur les talents de nos Cast Members. C’est pourquoi nous avons initié un<br />

nouveau programme de formation pour toutes les équipes d’encadrement afin de concentrer les énergies sur<br />

l’optimisation des revenus et le retour sur investissement.


L’organisation<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. est une Société en Commandite par Actions. Cette structure prévoit, en droit français,<br />

une distinction claire entre le Gérant, responsable de la gestion et de la direction de la Société, et le Conseil<br />

de Surveillance qui supervise la bonne gestion de la Société.<br />

Le Gérant<br />

Le Gérant est <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A., une société de droit français, filiale indirecte détenue à 99 % par The Walt<br />

<strong>Disney</strong> Company.<br />

…Dans le Cadre d’un Gouvernement d’Entreprise<br />

Le Conseil de Surveillance d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

Le rôle du Conseil de Surveillance est de surveiller la bonne gestion de la Société au mieux des intérêts de<br />

celle-ci et de ses Actionnaires et de veiller à la transparence et à la qualité de l’information communiquée aux<br />

Actionnaires. La charte des Membres du Conseil de Surveillance précise les obligations fondamentales auxquelles<br />

les membres doivent se conformer. Plusieurs obligations de cette charte vont au-delà de la législation et des<br />

statuts de la Société, exigeant par exemple que chaque membre du Conseil détienne au moins 1000 actions<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. Quatre réunions du Conseil de Surveillance se sont tenues durant l’exercice social 2002.<br />

Un Comité des Comptes, composé de trois membres du Conseil de Surveillance, a été créé en 1997 pour revoir<br />

les aspects financiers et de reporting de même que les méthodes d’audit interne et externe. Les membres<br />

du Comité des Comptes sont M. Antoine Jeancourt-Galignani, Dr Jens Odewald et Mme Laurence <strong>Paris</strong>ot.<br />

Trois réunions de ce Comité se sont tenues durant l’exercice social 2002.


G O U V E R N E M E N T D ’ E N T R E P R I S E<br />

Les membres du Conseil de Surveillance sont :<br />

• ANTOINE JEANCOURT-GALIGNANI, Président du Conseil de Surveillance, a été élu au Conseil de Surveillance<br />

en 1989 et nommé Président en septembre 1995. Il est actuellement Président de Gecina. Le mandat de<br />

M. Jeancourt-Galignani prendra fin à la clôture de l’Assemblée Générale qui statuera sur les résultats financiers<br />

de l’exercice social s’achevant le 30 septembre 2004.<br />

• SIR DAVID PARADINE FROST a été élu Membre du Conseil de Surveillance en 1999. Il est actuellement<br />

Président Directeur Général de David Paradine, Ltd., et co-fondateur de London Weekend Television.<br />

Le mandat de Sir David Paradine prendra fin à la clôture de l’Assemblée Générale qui statuera sur les résultats<br />

financiers de l’exercice social s’achevant le 30 septembre 2004.<br />

• PHILIPPE LABRO a été élu au Conseil de Surveillance en 1996. Il a été Vice-Président et Directeur général de<br />

RTL France Radio. Il est actuellement Directeur de Projet, Design et Opérations de PhlCommunication,<br />

SARL. Le mandat de M. Philippe Labro prendra fin à la clôture de l’Assemblée Générale qui statuera sur les<br />

résultats financiers de l’exercice social s’achevant le 30 septembre 2004.<br />

• SANFORD M. LITVACK a été élu Membre du Conseil de Surveillance en 1995. Il était précédemment<br />

Vice-Président du Conseil d’Administration de The Walt <strong>Disney</strong> Company et a exercé les fonctions de<br />

Vice-Président Exécutif et Directeur Général des Opérations de la Walt <strong>Disney</strong> Company de 1994 à 1999.<br />

Il a également été Vice-Président Exécutif, Juridique et Ressources Humaines et précédemment Senior<br />

Vice-Président et Conseiller Général. Il est actuellement consultant de The Walt <strong>Disney</strong> Company. Le mandat de<br />

M. Sanford M. Litvack prendra fin à la clôture de l’Assemblée Générale qui statuera sur les résultats financiers de<br />

l’exercice social s’achevant le 30 septembre 2002.<br />

6•7<br />

• DR JENS ODEWALD a été élu Membre du Conseil de Surveillance en 1989. Il est actuellement Président du<br />

Conseil de Surveillance d’<strong>Euro</strong>bike AG et de Tchibo Holding AG. Le mandat de Dr Jens Odewald prendra<br />

fin à la clôture de l’Assemblée Générale qui statuera sur les résultats financiers de l’exercice social s’achevant<br />

le 30 septembre 2002.<br />

• LAURENCE PARISOT a été élue Membre du Conseil de Surveillance en 2000. Elle est actuellement Président<br />

Directeur Général de l’IFOP. Le mandat de Mme Laurence <strong>Paris</strong>ot prendra fin à la clôture de l’Assemblée<br />

Générale qui statuera sur les résultats financiers de l’exercice social s’achevant le 30 septembre 2002.<br />

• THOMAS O. STAGGS a été élu Membre du Conseil de Surveillance en 2002. Il est actuellement Senior Vice-<br />

Président Exécutif et Directeur Financier de The Walt <strong>Disney</strong> Company. Le mandat de M. Thomas O. Staggs<br />

prendra fin à la clôture de l’Assemblée Générale qui statuera sur les résultats financiers de l’exercice social<br />

s’achevant le 30 septembre 2004.<br />

Une liste complète des autres fonctions et postes de direction de chaque membre du Conseil de Surveillance<br />

ainsi que les rémunérations versées par la Société à chacun d’eux individuellement pour l’année fiscale 2002<br />

est détaillée dans le Rapport Financier du Groupe (pages 12 et 13).


Panorama financier de l’année 2002<br />

« Deux événements<br />

uniques ont marqué cette<br />

année : le remboursement<br />

des obligations convertibles<br />

et l’ouverture du Parc<br />

Walt <strong>Disney</strong> Studios®. »<br />

Serge Naïm<br />

Directeur Général Adjoint,<br />

Finance et Nouvelles<br />

Activités<br />

L’année fiscale 2002 a été marquée par l’ouverture de notre second Parc à Thèmes : le Parc Walt <strong>Disney</strong><br />

Studios®. Sur l’ensemble de l’année et particulièrement depuis l’ouverture de ce nouveau parc, des records de<br />

fréquentation, de taux d’occupation des hôtels et de dépenses par visiteur ont été atteints malgré la tendance<br />

morose du secteur touristique. Tout cela a permis au secteur Tourisme de voir ses revenus augmenter globalement<br />

de 8,3 % sur l’année. Pour la deuxième moitié de l’année fiscale, l’augmentation des revenus des Parcs à<br />

Thèmes a été de 13,1 %. Les revenus annuels consolidés ont progressé de 7 %.<br />

La marge opérationnelle de l’année fiscale 2002 a diminué de 9,5 millions d’euros et s’établit à 175,7 millions<br />

d’euros, traduisant la hausse de la marge opérationnelle du secteur Tourisme de 2,2 millions d’euros, compensée<br />

par une baisse, prévue, de 11,7 millions d’euros de la marge opérationnelle générée par les activités de<br />

Développement Immobilier. Les dépenses de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios ont atteint 37,2<br />

millions d’euros sur un total de pertes exceptionnelles de 38 millions d’euros. Ces dépenses comprennent les<br />

coûts d’embauche et de formation du personnel du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios encourus durant la période de<br />

pré-ouverture, ainsi que les coûts des campagnes de publicité menées durant cette période et les dépenses média<br />

relatives aux différents événements organisés en février et en mars 2002. Le résultat net de l’année fiscale 2002 -<br />

une perte de 33,1 millions d’euros - a donc été affecté de manière significative par les dépenses exceptionnelles de<br />

pré-ouverture du nouveau Parc, les loyers de crédit-bail et les charges financières nettes, principalement en<br />

raison de l’augmentation prévue des remboursements du principal de la dette des Sociétés de Financement.<br />

Déjà Plus de 13 Millions de Visiteurs et un Taux de Satisfaction Très Elevé<br />

(en millions d’euros) 2002 2001 2000<br />

CHIFFRE D’AFFAIRES 1 076,0 1 005,2 959,2<br />

RÉSULTAT AVANT AMORTISSEMENTS,<br />

LOYERS DE CRÉDIT-BAIL ET CHARGES FINANCIÈRES<br />

239,8 239,2 225,6<br />

RÉSULTAT AVANT LOYERS DE CRÉDIT-BAIL ET CHARGES FINANCIÈRES 175,7 185,2 175,8<br />

LOYERS DE CRÉDIT-BAIL ET CHARGES FINANCIÈRES NETTES (170,8) (147,5) (138,3)<br />

RÉSULTAT COURANT 4,9 37,7 37,5<br />

RÉSULTAT NET (33,1) 30,5 38,7<br />

FLUX DE TRÉSORERIE NETS LIÉS À L’EXPLOITATION 48,7 143,6 168,9<br />

DETTE TOTALE* 2 219,8 2 569,1 2 356,1<br />

FONDS PROPRES ET QUASI FONDS PROPRES 1 397,6 1 430,7 1 400,2<br />

INVESTISSEMENTS** 277,5 243,9 206,5<br />

DONT INVESTISSEMENTS PARC WALT DISNEY STUDIOS 228,6 191,2 167,7<br />

* Dettes des Sociétés de Financement non consolidées incluses et Obligations Remboursables en Actions exclues<br />

** Charges différées incluses


C H I F F R E S C L E S<br />

Mode de transport<br />

utilisé par les visiteurs<br />

56,1% VOITURE<br />

14,6% AUTOCAR<br />

12,6% AVION<br />

12,5% TRAIN<br />

4,2% RER<br />

12 12,2 13,1<br />

42,2 43,1 44,4<br />

82,9 86,0 88,2<br />

183 186,3 193,3<br />

00 01 02<br />

FRÉQUENTATION<br />

DES PARCS À THÈMES<br />

00 01 02<br />

DÉPENSES MOYENNES<br />

PAR VISITEUR<br />

00 01 02<br />

TAUX D’OCCUPATION<br />

DES HÔTELS<br />

00 01 02<br />

DÉPENSES MOYENNES<br />

PAR CHAMBRE<br />

(en millions de visiteurs) (en euros TVA incluse) (en %) (en euros TVA incluse)<br />

89% des Visiteurs de <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong><br />

ont l’Intention de Recommander le Resort<br />

8•9<br />

Répartition du chiffre d’affaires<br />

par activité en 2002<br />

Origine géographique des visiteurs<br />

des Parcs en 2002<br />

21% ROYAUME-UNI<br />

7% ALLEMAGNE<br />

49% PARCS À THÈMES<br />

38% HOTELS ET<br />

DISNEY® VILLAGE<br />

6% BELGIQUE/<br />

LUXEMBOURG<br />

40% FRANCE<br />

9% PAYS-BAS<br />

3% DEVELOPPEMENT<br />

IMMOBILIER<br />

10% AUTRES<br />

8% AUTRES<br />

9% ITALIE/ESPAGNE


Le marché boursier et plus particulièrement les valeurs du tourisme, hôtellerie et loisirs ont été affectées par un contexte macro-économique<br />

défavorable. Dans ce contexte, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. a évolué légèrement sous le niveau du SBF 120, avec une diminution<br />

importante de sa capitalisation boursière et du volume échangé sur le marché, comparativement aux dernières années.<br />

Les actions <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. sont cotées sur les marchés de Londres, <strong>Paris</strong> et Bruxelles depuis le 6 novembre 1989. Suite à la<br />

restructuration financière du 8 juin 1994, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. a procédé à l’attribution gratuite aux Actionnaires du moment de<br />

170 millions de bons de souscription, sur la base de un bon pour une action détenue. Dans le même contexte, la Société a également<br />

procédé à l’émission d’obligations à bons de souscription d’actions (les OBSA), réservée au bénéfice de certains prêteurs.<br />

L’ensemble de ces 290 millions de bons de souscription sont librement négociables, font l’objet d’une cotation séparée de celle des<br />

actions sur le marché parisien et donnent à leurs porteurs le droit de souscrire, au prix de 6,10 euros à 1,069 actions pour trois bons<br />

détenus. Ces bons de souscription ont une durée de vie de 10 ans et peuvent être exercés entre le 31 décembre 1995 et le 11 juillet 2004.<br />

En décembre 1999, la Société a émis environ 288 millions d’actions nouvelles dans le cadre d’une augmentation de capital. Cette<br />

émission a généré un produit net de 219,5 millions d’euros, principalement affectés au financement des frais de conception et de<br />

construction du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios®.<br />

CAPITALISATION BOURSIÈRE<br />

ACTIVITÉ BOURSIÈRE<br />

STRUCTURE DE L’ACTIONNARIAT<br />

Exercice 2002 2001 2000<br />

Nombre d’actions au<br />

30 septembre (en millions)<br />

1 056 1 056 1 056<br />

Capitalisation boursière au<br />

30 septembre (en millions d’euros)<br />

433 876 591<br />

Cours de l’action<br />

- Plus haut (en €)* 1,19 1,09 1,27<br />

- Plus bas (en €)* 0,41 0,54 0,56<br />

*Cours ajustés de l’effet de dilution de l’augmentation<br />

de capital de décembre 1999<br />

Cours au Volume quotidien moyen<br />

30 septembre 2002 de l’année fiscale 2002<br />

Actions<br />

<strong>Paris</strong> 0,41€ 1 383 405<br />

Londre : local 0,29£ 229 974<br />

Bruxelles 0,42€ 32 669<br />

Bon de souscription<br />

<strong>Paris</strong> 0,01€ 94 408<br />

16,3% PRINCE<br />

ALWALEED**<br />

39,1% THE WALT<br />

DISNEY COMPANY*<br />

44,6% AUTRES ACTIONNAIRES<br />

* A travers sa filiale EDL Holding<br />

Company détenue à 100%<br />

** A travers KINGDOM 5-KR-135 Ltd<br />

une société dont les actions sont détenues<br />

par des trusts au bénéfice du Prince<br />

Alwaleed et de sa famille<br />

FICHE SIGNALÉTIQUE DE L’ACTION EURO DISNEY S.C.A.<br />

Nominal<br />

0,76 euro par action<br />

Nombre d’actions 1 055 937 724 au 30/09/02<br />

Places de cotation <strong>Paris</strong> (SRD), Londres, Bruxelles<br />

Principaux codes Sicovam 12 587<br />

Reuters EDL.PA<br />

Bloomberg EDL FP<br />

ISIN FR0000125874<br />

EVOLUTION DU COURS DE L’ACTION<br />

(base 100 en octobre 2001)<br />

150<br />

120<br />

90<br />

60<br />

30<br />

SBF 120<br />

EURO DISNEY<br />

FICHE SIGNALÉTIQUE DU BON DE SOUSCRIPTION<br />

Nombre de bons 290 000 000 émis le 11 juillet 1994<br />

Parité 3 bons de souscription = 1,069<br />

actions nouvelles au 30/09/02<br />

Période d’exercice Du 31 décembre 1995 au 11 juillet 2004<br />

Place de cotation <strong>Paris</strong><br />

Principaux codes Sicovam 51 472<br />

Reuters RF51472.PA<br />

Bloomberg EURD 7/11/04<br />

ISIN FR514721<br />

0<br />

OCT-01 NOV-01 DEC-01 JAN-02 FEV-02 MAR-02 AVR-02 MAI-02 JUIN-02 JUIL-02 AOU-02 SEP-02<br />

VOLUME QUOTIDIEN MOYEN ÉCHANGÉ (en millions)<br />

2,5<br />

2,0<br />

1,5<br />

1,0<br />

0,5<br />

0,0<br />

OCT-01 NOV-01 DEC-01 JAN-02 FEV-02 MAR-02 AVR-02 MAI-02 JUIN-02 JUIL-02 AOU-02 SEP-02


A C T I O N S E T A C T I O N N A I R E S<br />

Depuis 1995, le Club Actionnaires <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.C.A. propose un éventail de services privilégiés,<br />

réservés à ses membres. Ces derniers<br />

bénéficient de réductions significatives sur les passeports<br />

d’entrée au Parc <strong>Disney</strong>land® et au Parc Walt<br />

<strong>Disney</strong> Studios®, de tarifs préférentiels dans les Hôtels<br />

<strong>Disney</strong>, ainsi que d’un service de réservation pour leurs<br />

séjours à <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong> (33-1 60 30 60 72).<br />

l’actualité du Club Actionnaires.<br />

En 2002, les membres du Club Actionnaires ont reçu<br />

le premier Guide de l’Actionnaire Individuel d’<strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> S.C.A. qui les informe sur le titre <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

et sur leurs droits en tant qu’actionnaires. Ils peuvent<br />

également obtenir les informations les plus récentes<br />

sur la Société, et notamment le cours de l’action, sur<br />

le site Internet eurodisney.com. Ce site accueille une<br />

Aujourd’hui, 4000 Actionnaires Bénéficient<br />

de Services Privilégiés<br />

10•11<br />

Pour toute question sur la mise<br />

au nominatif de vos titres <strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> S.C.A., veuillez contacter :<br />

• FRANCE<br />

Banque Crédit Agricole<br />

Indosuez, Crédit Agricole<br />

Investor Services Corporate<br />

Trust, Service aux Emetteurs,<br />

75288 <strong>Paris</strong> Cedex 06,<br />

33 (0) 1 41 89 43 24<br />

• BELGIQUE<br />

KBC Bank,avenue du Port<br />

2,1080 Bruxelles<br />

• ROYAUME UNI<br />

Computershare Services, PO Box<br />

82, The Pavilions, Bridgewater<br />

Road, Bristol, B S99 7NH<br />

Depuis 2001, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. propose de nouveaux<br />

avantages aux membres du Club Actionnaires.<br />

Véritables « VIP », ils ont le privilège unique de débuter<br />

leur journée dans les Parcs par une collation-petit<br />

déjeuner dans le cadre victorien du Salon Mickey. Un<br />

Cast Member les accueille et est à leur disposition<br />

pour les aider à profiter au maximum de leur visite.<br />

Des réductions leur sont consenties dans les boutiques<br />

et dans les restaurants de <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>,<br />

dont beaucoup sont aujourd’hui référencés dans le<br />

célèbre guide gastronomique, le Bottin Gourmand.<br />

De leur domicile, les membres du Club Actionnaires<br />

peuvent, via un service téléphonique spécial<br />

(33-1 64 74 56 30), obtenir toutes les informations<br />

relatives à la Société et au Club Actionnaires.<br />

La Lettre semestrielle du Club Actionnaires leur<br />

fournit des informations détaillées aussi bien sur la vie<br />

de la Société que sur <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> ou sur<br />

boutique en ligne, qui leur est exclusivement réservée,<br />

et qui propose une sélection régulièrement actualisée<br />

de produits <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> à prix préférentiels.<br />

Enfin, des animations sont organisées spécialement à<br />

l’intention des membres du Club Actionnaires. Ainsi,<br />

ils peuvent régulièrement participer à des visites des<br />

espaces verts du Site par le biais des Horti-tours et<br />

découvrir tous les secrets du Parc <strong>Disney</strong>land et du<br />

Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios grâce aux visites guidées.<br />

2002 fut aussi une année riche en événements pour<br />

le Club Actionnaires : les membres du Club et leurs<br />

invités – en tout plus de 6000 personnes – ont pu<br />

découvrir en avant-première le Parc Walt <strong>Disney</strong><br />

Studios le 23 février 2002. Alors si vous êtes<br />

Actionnaire de la Société, rejoignez dès à présent les<br />

4000 membres du Club Actionnaires en contactant<br />

le 33-1 64 74 56 30 ou en vous rendant sur le site<br />

eurodisney.com.


LA PORTE DU PARC WALT DISNEY STUDIOS®, OÙ COMMENCE LA MAGIE !


F A I T S M A R Q U A N T S 2 0 0 2<br />

16 mars 2002, 9h00<br />

• LE PARC WALT DISNEY STUDIOS® OUVRE SES PORTES<br />

Dans la plus pure tradition Hollywoodienne, l'inauguration du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios<br />

fut une immense fête aux allures de comédie musicale. Sur le parvis du Parc, un large<br />

rideau blanc dissimulait la grande porte d'entrée. Célébrités, journalistes et familles<br />

venues des quatre coins du monde nous avaient rejoints pour ce moment unique. Après<br />

les discours d’ouverture de Jay Rasulo, Président Directeur Général d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.,<br />

Roy E. <strong>Disney</strong>, Vice-Président de The Walt <strong>Disney</strong> Company et Michael D. Eisner,<br />

Président Directeur Général de The Walt <strong>Disney</strong> Company, le rideau se leva… Moteurs,<br />

Action ! La Magie peut commencer !<br />

• UN NOUVEAU PARC POUR VIVRE TOUTE LA MAGIE DU CINÉMA ET EN EXPLORER LES COULISSES<br />

Le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, tout à la fois Parc à Thèmes et véritables studios de production, offre aux visiteurs<br />

une journée supplémentaire de divertissements en famille : plongés au cœur de l’action, ils sont invités à un<br />

voyage fantastique de l’autre côté de l’écran pour découvrir le monde magique de l’animation, du cinéma et<br />

de la télévision. Le Parc se divise en quatre espaces. Dans Front Lot, <strong>Disney</strong> Studio 1 est le premier studio<br />

que les visiteurs sont invités à découvrir. Sous leurs yeux se déroule « Hollywood Boulevard », un studio de<br />

2002 : Une Année Exceptionnelle grâce au Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios®.<br />

12•13<br />

En coulisse, les techniciens<br />

donnent vie à la Magie<br />

En tête à tête avec les stars<br />

de cinéma<br />

tournage élaboré, complété par des centaines d’éléments de décor de cinéma. Animation Courtyard® est dédié<br />

à l’animation. Dans L’art de l’animation selon <strong>Disney</strong>, nos visiteurs peuvent découvrir les secrets des animateurs<br />

<strong>Disney</strong> et s’essayer à cette technique si particulière. Animagique propose un spectacle étonnant, entièrement<br />

en lumière noire, qui fait revivre les moments forts des Classiques <strong>Disney</strong>. Enfin, Les Tapis Volants invitent<br />

les enfants de tous âges à un tourbillon très cartoon ! Les secrets de tournage des films et des productions<br />

télévisées n'auront plus de secret pour vous dans Production Courtyard®. C'est notamment le siège de <strong>Disney</strong><br />

Channel France qui émet en direct depuis ce studio. CinéMagique retrace cent ans de l'histoire du cinéma au<br />

travers des meilleurs moments d’un siècle de films européens et américains. Studio Tram Tour® transporte<br />

nos visiteurs dans les coulisses du Parc jusqu'à Catastrophe Canyon® où ils se retrouvent au beau milieu d’un<br />

tournage spectaculaire. Pour comprendre la réalisation des effets spéciaux, dirigez-vous vers Armageddon :<br />

les Effets Spéciaux dans Backlot, le royaume des ateliers de production des studios. Dans Rock'n'Roller<br />

Coaster avec Aerosmith, nos visiteurs surfent sur la musique de cette attraction son et lumière avec loopings et<br />

virages en épingle à cheveux à vous couper le souffle. Enfin, Moteurs… Action ! Spectacle de cascades® est<br />

un spectacle unique mis en scène par le célèbre Rémi Julienne : une première dans un Parc <strong>Disney</strong>.<br />

Le 1er juin 2002 a marqué les débuts d’un nouveau spectacle : la <strong>Disney</strong> Cinéma Parade, conçue en<br />

collaboration avec le célèbre Directeur Artistique Franco Dragone, mondialement connu pour son travail au<br />

sein de la compagnie le Cirque du Soleil. L'association du talent avant-gardiste de la société DRAGONE<br />

et de la tradition <strong>Disney</strong> permet d’offrir aux visiteurs une parade originale et interactive tous les jours de l’année.<br />

• L’OUVERTURE DU PARC WALT DISNEY STUDIOS EST UN SUCCÈS<br />

Au cours des six premiers mois d'exploitation, plus de 2 millions de visiteurs ont pu découvrir notre nouveau<br />

Parc. Cette fréquentation fait du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios le deuxième Parc à Thèmes le plus visité en France,<br />

après le Parc <strong>Disney</strong>land®.


PARC DISNEYLAND®<br />

Toute la magie <strong>Disney</strong> dans un lieu unique :<br />

un voyage au pays des rêves pour les enfants<br />

de tous âges. De « it’s a small world » à<br />

Indiana Jones et le Temple du Péril…<br />

à l’envers ! Ce sont cinq pays qui racontent<br />

chacun une histoire différente.<br />

PARC DISNEYLAND<br />

5<br />

1<br />

2<br />

PARC WALT DISNEY STUDIOS<br />

PARC WALT DISNEY STUDIOS®<br />

Partez à la rencontre des magiciens. Une journée<br />

de visite permet de découvrir les coulisses de<br />

l'animation, du cinéma et de la télévision.<br />

Les visiteurs se trouvent plongés au cœur de<br />

l’action !<br />

DISNEY VILLAGE<br />

3<br />

DISNEY®<br />

VILLAGE<br />

La fête continue au <strong>Disney</strong>® Village<br />

où les visiteurs retrouvent jour et nuit<br />

divertissements, restaurants et magasins<br />

HOTELS DISNEY<br />

Aujourd’hui, sept Hôtels à thèmes prolongent<br />

le rêve et la magie pour nos visiteurs.<br />

Ils proposent une large gamme de services<br />

du 2 au 4 étoiles, pour tous les budgets et<br />

toujours avec les mêmes standards de qualité<br />

<strong>Disney</strong>.<br />

1 DISNEYLAND® HOTEL<br />

2 DISNEY’S HOTEL NEW YORK®<br />

3 DISNEY’S NEWPORT BAY CLUB®<br />

4 DISNEY’S SEQUOIA LODGE®<br />

5 DISNEY’S HOTEL CHEYENNE®<br />

6 DISNEY’S HOTEL SANTA FE®<br />

7 DISNEY’S DAVY CROCKETT RANCH®


L E R E S O R T<br />

« Améliorer sans cesse<br />

notre qualité produit est<br />

notre obsession permanente. »<br />

Yann Caillère<br />

Senior Vice-Président,<br />

Opérations<br />

6<br />

HOTELS DISNEY<br />

4<br />

La Première Année<br />

du Resort<br />

Depuis son ouverture le 12 avril 1992, le Parc<br />

<strong>Disney</strong>land® a accueilli plus de 120 millions de<br />

visiteurs. Dix ans après, l’ouverture du Parc Walt<br />

<strong>Disney</strong> Studios® est une étape essentielle dans le<br />

développement du <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong>,<br />

première destination touristique européenne. Avec<br />

l’augmentation prochaine de notre capacité hôtelière,<br />

le Resort renforcera son attractivité, incitant les<br />

visiteurs à venir plus souvent et à allonger la durée<br />

de leur séjour.<br />

14•15<br />

<strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> est une destination unique<br />

de courts et moyens séjours, où les familles viennent<br />

ensemble partager émotions et sensations. Le<br />

complexe offre un large choix d’hôtels sur le site,<br />

pour tous les goûts et les budgets.<br />

7<br />

Le Resort est facilement accessible grâce à des<br />

liaisons rapides avec <strong>Paris</strong> et les aéroports parisiens.<br />

Une station TGV permet des liens directs avec le<br />

reste de la France ainsi que l’<strong>Euro</strong>pe. <strong>Disney</strong>land<br />

Resort <strong>Paris</strong> n’est qu’à, par exemple, 3 heures de<br />

Londres Waterloo en <strong>Euro</strong>star, 1h25 de Bruxelles<br />

en Thalys et 3 heures de Marseille en TGV.


3 JOURS POUR VIVRE LA MAGIE DU RESORT : monter à bord du train fou de Big Thunder Mountain,<br />

s’envoler dans le ciel de Fantasyland® sur le dos de Dumbo l’Eléphant Volant, être catapulté par le canon de Space Mountain<br />

- De la Terre à la Lune ! Voir les meilleurs cascadeurs du monde dans Moteurs…Actions ! Spectacle de cascades®, plonger<br />

au cœur des films avec CinéMagique ou encore goûter aux cuisines variées de <strong>Disney</strong>® Village… Tant de choses à découvrir<br />

que 3 jours n'y suffiront pas ! Comment en profiter au maximum ? Il y a des milliers de façons de découvrir <strong>Disney</strong>land®<br />

Resort <strong>Paris</strong>. Pourquoi ne pas suivre cette famille…


JOUR 1 : 9H30. Nous sommes enfin là ! Nous nous rendons immédiatement à notre Hôtel, le <strong>Disney</strong>'s Newport Bay<br />

Club®, pour déposer nos bagages. Les enfants ne tiennent plus en place tandis que nous nous préparons à entrer dans le<br />

monde magique du Parc <strong>Disney</strong>land®. 10H30. Frontierland® et Big Thunder Mountain, nous prenons des tickets<br />

FastPass SM afin d’avoir le temps de flâner dans les boutiques. 12H30. Déjeuner au Last Chance Cafe. Retour à Big Thunder<br />

Mountain. Nous passons ensuite notre après-midi à Discoveryland®. 16H00. Goûter dans Main Street, U.S.A.® et retour<br />

à notre Hôtel pour le dîner. 20H30. Le Parc est encore ouvert et nous partons à la découverte de Fantasyland® où nous<br />

prenons des tickets FastPass SM pour Le Vol de Peter Pan. Enfin nous assistons aux spectaculaires feux d’artifices avant<br />

de rentrer nous coucher et faire des rêves étoilés !<br />

16•17


JOUR 2 : 8H00. Petit-déjeuner en compagnie des Personnages <strong>Disney</strong>. Nous devenons vraiment bons dans l’organisation<br />

de notre journée. Ce matin, retour dans le Parc <strong>Disney</strong>land® pour un tour dans Space Mountain – De la Terre à la Lune que nous<br />

faisons finalement deux fois de suite, puis les Voyages de Pinocchio, Dumbo l’Eléphant Volant et Autopia. 12H00. Nous arrivons dans<br />

le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios® et nous rendons dans le monde de L’art de l’animation selon <strong>Disney</strong> où nous découvrons<br />

les secrets de la création des dessins animés. Nous enchaînons dans Studio Tram Tour® avec Catastrophe Canyon® puis prenons<br />

des billets FastPass SM pour Rock'n'Roller Coaster avec Aerosmith. 13H30. Déjeuner au Annette’s Diner à <strong>Disney</strong>® Village. Pour<br />

terminer la journée, nous décidons de retourner à notre Hôtel nous détendre et profiter de la piscine. Les enfants tiennent à faire à<br />

nouveau un petit tour dans Adventureland® avant d'assister au Dîner-Spectacle La Légende de Buffalo Bill à <strong>Disney</strong> Village.


JOUR 3 : 10H00. C’est notre dernier jour ! Nous retournons dans le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios® pour découvrir les<br />

spectaculaires effets spéciaux de la station spatiale Armageddon. Les enfants ont héroïquement survécu à la pluie de<br />

météores ! Nous sommes impressionnés par Moteurs… Action ! Spectacle de cascades®. Les enfants ne veulent plus<br />

s’arrêter, nous retournons alors à Rock'n'Roller Coaster avec Aerosmith sans passer par la file d’attente grâce à nos<br />

billets FastPass SM ! 13H00. Nous nous rendons dans le Parc <strong>Disney</strong>land® pour déjeuner au Colonel Hathi’s Pizza Outpost.<br />

15H00. La Parade et pour terminer notre séjour, 2 heures de shopping sur Main Street U.S.A.®. Nos 3 jours de magie ont<br />

décidément passé trop vite. La prochaine fois nous essaierons de descendre au <strong>Disney</strong>land® Hotel : il donne directement sur<br />

le Parc <strong>Disney</strong>land !<br />

18•19


Des Festivals Inédits pour Célébrer chaque Saison<br />

<strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong> n’a pas son pareil pour créer la Magie.<br />

En 2003, notre Société s’appuiera à la fois sur les fondamentaux mis en place au cours des dix dernières années<br />

et sur un calendrier d’événements sans cesse renouvelés au rythme des saisons pour augmenter la durée des<br />

séjours de nos visiteurs et assurer ainsi notre croissance. Notre objectif est de faire de <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong><br />

'la' destination de loisirs où il faut être.<br />

• UN FESTIVAL D’HALLOWEEN ENCORE PLUS GRAND : Au secours ! Les Vilains <strong>Disney</strong> tentent de<br />

s'emparer du Parc <strong>Disney</strong>land® et Frontierland® s'est totalement transformé en HalloweenLand : tout peut<br />

arriver ! Divertissements, ateliers et interactivité avec nos Personnages de jour comme de nuit ont fait de ce<br />

festival un de nos événements les plus populaires.<br />

La Parade Fantillusion,<br />

1001 étoiles pour rêver<br />

éveillé ! Elle vous attend<br />

dès juillet 2003.<br />

• UN NOËL MAGIQUE DANS LE PARC DISNEYLAND® : l'esprit de Noël s'empare du Resort avec toujours<br />

plus d'animations et de décorations. Et cette année nous vous offrons de nouvelles raisons de venir nous visiter<br />

pour les fêtes de fin d'année. Avec son architecture médiévale, ses animations et de multiples surprises inspirées<br />

du Classique <strong>Disney</strong> La Belle et La Bête, le Village de Belle charmera tous les cœurs à Fantasyland®. Tous les<br />

jours, aidés de notre fameuse poussière d'étoile, nous ferons tomber la neige sur Main Street, U.S.A.®.<br />

• LA SAISON D'ADIEU DE LA PARADE ELECTRIQUE DE MAIN STREET : après des milliers de représentations<br />

et des millions de souvenirs offerts à nos visiteurs, La Parade Electrique de Main Street nous fait ses adieux.<br />

2003 est votre dernière chance de lui dire "au revoir".<br />

• EN 2003, LE PARC WALT DISNEY STUDIOS® CÉLÈBRE LE NOUVEL AN CHINOIS : pour la première fois<br />

de son histoire, le Resort célèbre l'arrivée de la nouvelle année chinoise par deux soirées exceptionnelles et<br />

hautes en couleurs. Notre Parade spécialement créée, nos ateliers pédagogiques, nos plats chinois, quelques<br />

surprises et un feu d'artifice vous attendent.<br />

• LE CARNAVAL DU LIVRE DE LA JUNGLE : ce tout nouvel événement de l'année 2003 coïncide avec la<br />

sortie du film « Le Livre de la Jungle 2 » : du 1er février au 9 mars 2003, le Parc <strong>Disney</strong>land propose un moment<br />

exceptionnel à partager avec toute la famille en compagnie des Personnages du Livre de la Jungle.


N O U V E L L E S P E R S P E C T I V E S<br />

Prochaine étape : un plan de construction concerté<br />

« Avec 1450 nouvelles<br />

chambres d’hôtel et le pôle<br />

d’activités économiques de<br />

Val d’<strong>Euro</strong>pe, 2003 est<br />

une étape clé pour notre<br />

croissance. »<br />

Dominique Cocquet<br />

Directeur Général Adjoint,<br />

Développement et<br />

Relations Extérieures<br />

Avec l’ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios® et l’arrivée des premiers résidents et étudiants dans le centre<br />

ville autour de la Place d’Ariane, Val d’<strong>Euro</strong>pe connait un véritable changement d’échelle.<br />

Près de la moitié des objectifs de la Convention signée avec l’Etat français en 1987 ont déjà été atteints avec<br />

le développement de 900 hectares des 1943 prévus. La rencontre entre deux univers, une clientèle touristique<br />

internationale et la population locale, a été facilitée par l’ouverture en 2000 du Centre Commercial<br />

International de Val d’<strong>Euro</strong>pe. Avec ses 100 000 m 2 de commerces et de services, le centre commercial vient<br />

d’être primé au niveau européen pour sa convivialité et son caractère innovant, ainsi que pour les boutiques<br />

haut de gamme de La Vallée® Outlet Shopping Village. Touristes et population locale vivent ensemble<br />

naturellement, symbolisant l’harmonie entre la destination touristique et la ville.<br />

20•21<br />

Plus d’Hôtels pour Accueillir plus de Visiteurs<br />

Entre les printemps 2003 et 2004, un nouveau quartier hôtelier ouvrira ses portes : Val de France. Quatre nouveaux<br />

hôtels gérés par Six Continents, MyTravel UK Leisure Group, Envergure et LTI International Hotels, et des<br />

résidences de tourisme développées par Pierre & Vacances et Marriott Vacation Club viendront renforcer cet<br />

ensemble. A ce jour, la Société a conclu des accords en vue de l’ouverture de 1900 chambres d'hôtel ou résidences<br />

de vacances supplémentaires dans les 18 prochains mois (1450 ouvriront avant l’été 2003). Une fois cette étape<br />

franchie, la capacité hôtelière de notre site sera de 7800 chambres soit une augmentation de 35 % !<br />

Aujourd’hui, dix ans après le lancement de <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong>, Val d’<strong>Euro</strong>pe est sur le point de devenir<br />

un véritable lieu de vie et de travail, tout en restant la destination de vacances numéro 1 en <strong>Euro</strong>pe. Avec des<br />

développements futurs spectaculaires, Val d’<strong>Euro</strong>pe est le site le plus prometteur d’Ile-de-France : à terme ce<br />

seront 300 000 m 2 de bureaux dans le centre ville et 660 000 m 2 dans le Parc International d’Entreprises<br />

développé par Arlington. C’est également une ville qui prend vie avec 5400 logements, 2400 résidences de<br />

vacances et 13 000 chambres d’hôtel. Plus important encore, dans les 15 prochaines années, Val d’<strong>Euro</strong>pe devrait<br />

générer 40 000 emplois, dont la moitié sera d’ores et déja atteinte d’ici la fin de cette année. Val d’<strong>Euro</strong>pe a<br />

triplé son nombre d’habitants depuis 1992, ils sont aujourd’hui 15 000 – et seront près de 40 000 à l’horizon<br />

2017 – faisant ainsi de Val d’<strong>Euro</strong>pe un vrai lieu de vie.


La Responsabilité Sociale est au Cœur de tous nos Engagements.<br />

« L’environnementalité » <strong>Disney</strong><br />

Depuis 1992, la protection de l’Environnement fait partie intégrante de l’organisation et des programmes<br />

d’actions internes de <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong>, dans des domaines aussi variés que l’eau, la réglementation<br />

des déchets, les transports, etc…<br />

Avec l’ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios®, l’intégration des aspects environnementaux au sein de nos<br />

activités a été effective par la création d’une direction de l’Environnement. Elle s’articule d’une manière<br />

cohérente et dynamique avec les autres systèmes de management de la qualité, de l’hygiène et de la sécurité<br />

du travail et permet de concourir à un objectif commun de progrès continu. En 2002, un programme spécifique<br />

de suivi des énergies à <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> a permis une réduction significative des consommations en<br />

eau, électricité et gaz naturel. L’ensemble des économies d’énergie réalisées depuis 1997 représente l’équivalent<br />

des besoins annuels estimés pour le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios. Une politique de transport intégrant des<br />

carburants propres a été mise en œuvre. Les quatre nouveaux trams utilisés dans l’attraction Studio Tram Tour®<br />

fonctionnent au Gaz Naturel pour Véhicules (GNV). Ce choix confirme la volonté d'<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

de concilier la sécurité, le confort de ses visiteurs et la protection de l’environnement. Au-delà de l’utilisation<br />

du GNV, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. a développé en interne une piste cyclable pour ses employés et a renforcé son<br />

programme de co-voiturage.<br />

De nouvelles opportunités pour nos Cast Members en 2002<br />

« La mobilité interne est<br />

un élément essentiel de<br />

notre politique sociale. »<br />

Jean-Claude Olivier<br />

Directeur Général Adjoint,<br />

Ressources Humaines<br />

Le rendez-vous le plus important de l'année 2002 pour les Cast Members d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> fut sans aucun doute<br />

l’ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios le 16 mars. Des 1500 Cast Members nécessaires, 500 d'entre eux<br />

travaillaient déjà au sein de notre Société et ont saisi cette opportunité d’évolution et de mobilité qui leur était<br />

offerte. Mille employés supplémentaires les ont rejoints, de France et d’<strong>Euro</strong>pe. Un autre événement important<br />

de leur vie à <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong> fut l’enquête d’opinion menée auprès des Cast Members et intitulée<br />

"Parlons-en". Cette étude a fait apparaître que 80% d’entre eux ont une opinion favorable de leurs conditions<br />

de travail et de l’environnement multiculturel et international dans lequel ils évoluent. Grâce aux conclusions<br />

de cette enquête, des plans d’actions ont été mis en place. Le « Casting Interne », programme de mobilité<br />

interne, sur lequel une équipe a travaillé depuis plus d’un an, est l’une de ces actions. Depuis juin 2002, les Cast<br />

Members peuvent également consulter toutes les annonces dans le journal interne (mensuel) et en temps réel<br />

sur l’intranet <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>. En quelques mois, la mobilité interne est devenue le principal mode de<br />

recrutement et de promotion des employés. Enfin, les premiers « Hôtes d’Accueil Touristiques » ont terminé leur<br />

formation dans la Société et ont reçu leur quatre certificats d’aptitude en tant que « Agent de loisirs ». 90% des<br />

candidats ont réussi et ont reçu leur diplôme décerné par un jury national présidé par le Ministre du Travail.


N O S E N G A G E M E N T S<br />

Une implication dans le développement de l’Est parisien<br />

Un Projet d’Intérêt Général a été défini en 1987 avec la Convention liant <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. à ses partenaires<br />

publics. L’engagement mutuel consistait en un développement combiné du secteur IV de la ville nouvelle de<br />

Marne-la-Vallée dans 3 domaines principaux : tourisme, urbanisation et activités économiques. Val d’<strong>Euro</strong>pe,<br />

ce sont ainsi à terme 300 000 m 2 de bureaux dans le centre urbain, 660 000 m 2 dans le Parc International<br />

d’Entreprises développé par Arlington, 150 000 m 2 de commerces, dont 130 000 m 2 pour le Centre<br />

Commercial International et 5400 logements résidentiels qui seront développés sur le Site d’ici 2017.<br />

En tant que développeur, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. tient une place clé dans cet ambitieux projet destiné à devenir<br />

l’un des principaux centres d’activité de la Région Ile-de-France (11 millions d’habitants). L’objectif est de<br />

trouver un juste milieu entre modernité et tradition, de manière à assurer une excellente qualité de vie pour<br />

les habitants tout en respectant et en protégeant l’environnement. En association avec les autorités locales,<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. joue un rôle actif dans le développement de la région Ile-de-France. <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

est aujourd’hui le plus important employeur d’Ile-de-France et a généré plus de 43 000 emplois permanents<br />

directs et indirects. Plus de 80% des Cast Members travaillant sur le Site vivent dans la région. Enfin, <strong>Euro</strong><br />

22•23<br />

<strong>Disney</strong> S.C.A. contribue de manière massive au développement touristique de la région Ile-de-France : avec<br />

le Comité Régional du Tourisme d’Ile-de-France, des excursions d’une journée ou une demi-journée en<br />

Ile-de-France ont été mises en place, combinées avec une entrée pour le Parc <strong>Disney</strong>land® ou le Parc Walt<br />

<strong>Disney</strong> Studios®.<br />

Un mécénat centré sur l’aide à l’enfance<br />

Le mécénat et le bénévolat en faveur de l'enfance en souffrance sont depuis toujours une tradition pour<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. L’équipe Mécénat est impliquée dans trois programmes principaux : visites en milieux<br />

hospitaliers pédiatriques en compagnie des Personnages <strong>Disney</strong>, le Programme "Vœux d'Enfants" qui consiste<br />

à réaliser, à <strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong>, le rêve d'un enfant gravement malade et les actions du Club Bénévole.<br />

Ce dernier comptait en 2002 quelque 850 membres qui ont choisi de consacrer leur temps libre, leur talent<br />

et surtout leur cœur aux différentes actions mises en place par <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. dans le but de rendre<br />

heureux les enfants qui en ont le plus besoin. Les visites de nos Personnages dans les services pédiatriques<br />

remportent un tel succès qu'elles ont petit à petit été étendues à l'ensemble de la France. Dans le même temps,<br />

le Programme "Vœux d'Enfants" permet à des centaines d’enfants gravement malades de passer quelques jours<br />

en famille à <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>. Les enfants défavorisés sont régulièrement invités à des événements<br />

spéciaux dans les Parcs, comme le lancement de la saison de Noël ou des nouveaux spectacles. Enfin, <strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> S.C.A. soutient un grand nombre d’associations caritatives, au travers de collectes et dons.


<strong>Disney</strong>land® Resort <strong>Paris</strong><br />

Remercie ses Partenaires Officiels


2002 est vraiment Unique…


2002 est vraiment Unique…


EURO DISNEY S.C.A.<br />

RAPPORT FINANCIER 2002<br />

Une Année Clé pour une Destination Unique


© <strong>Disney</strong>, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. Société en commandite par actions au capital de 804 883 342,74 euros – Siren 334 173 887 RCS MEAUX<br />

B.P. 100 – 77777 Marne-la-Vallée Cedex 04 – France – Licences ES 770 360, 770 368 et 770 378


Sommaire<br />

RAPPORT DU GÉRANT<br />

SUR LE GROUPE<br />

Introduction 2<br />

Activités opérationnelles 2<br />

Résultats financiers 3<br />

Investissements, liquidités et financements 7<br />

Perspectives 10<br />

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS<br />

Bilans consolidés 14<br />

Comptes de résultats consolidés 15<br />

Tableaux de financement consolidés 16<br />

Annexe aux états financiers consolidés 17<br />

CONTRATS OPÉRATIONNELS<br />

IMPORTANTS<br />

Convention avec l’Etat 55<br />

Contrats de partenariat 57<br />

Engagements et contrats<br />

de TWDC et de ses filiales 57<br />

STRUCTURE JURIDIQUE D’EURO<br />

DISNEY S.C.A.<br />

Le Gérant 61<br />

Le Conseil de Surveillance 63<br />

L’Associé Commandité 64<br />

Les Actionnaires 64<br />

1<br />

RAPPORT DES COMMISSAIRES<br />

AUX COMPTES 51<br />

RAPPORT GÉNÉRAL DU CONSEIL<br />

DE SURVEILLANCE 52<br />

INFORMATIONS FINANCIÈRES<br />

SUR LA SOCIÉTÉ MÈRE<br />

Éléments financiers<br />

des cinq derniers exercices 54<br />

STRUCTURE D’ORGANISATION<br />

DU GROUPE<br />

Sociétés d’exploitation 66<br />

Sociétés de financement 66<br />

ORGANIGRAMMES DU GROUPE<br />

Structure juridique du Groupe 68<br />

Structure financière du Groupe 69


Rapport du gérant sur le groupe<br />

INTRODUCTION<br />

L’exercice 2002 a été marqué par l’ouverture du deuxième parc à thèmes du Groupe, les Walt <strong>Disney</strong> Studios.<br />

Sur l’ensemble de l’exercice, et plus particulièrement depuis l’ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, des records<br />

de fréquentation, de taux d’occupation des hôtels et de dépenses par visiteur ont été atteints dans un environnement<br />

touristique peu favorable. Les charges exceptionnelles de pré-ouverture du nouveau Parc à Thèmes ont<br />

pesé sur le résultat net de l’exercice 2002.<br />

Le résultat net du Groupe pour l’exercice 2002 a diminué de façon significative par rapport à l’exercice 2001.<br />

La perte nette de l’exercice 2002 s’élève à 33,1 millions d’euros contre un bénéfice net de 30,5 millions d’euros<br />

pour l’exercice précédent. Cette baisse s’explique par le fait que la marge opérationnelle a diminué par rapport<br />

à l’exercice précédent, alors que le Groupe a supporté dans le même temps des coûts significatifs de pré-ouverture<br />

du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios (37,2 millions d’euros) et a fait face à l’augmentation, prévue, des loyers de<br />

crédit-bail et charges financières nettes. Les dépenses de pré-ouverture liées au Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios ont été<br />

comptabilisées en charges exceptionnelles au fur et à mesure qu’elles ont été encourues.<br />

ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES<br />

Le tableau ci-après présente les indicateurs clés de l’activité du Groupe :<br />

Parcs à Thèmes (1)<br />

Hôtels<br />

Visiteurs Dépenses Taux Dépenses<br />

Exercices (en millions) par visiteur (2) d’occupation (3) par chambre (4)<br />

2002 13,1 44,4 € 88,2 % 193,3 €<br />

2001 12,2 43,1 € 86,0 % 186,3 €<br />

2000 12,0 42,2 € 82,9 % 183,0 €<br />

1999 12,5 40,7 € 82,6 % 177,3 €<br />

1998 12,5 39,3 € 80,9 % 173,8 €<br />

(1) Comprend le Parc <strong>Disney</strong>land et, depuis le 16 mars 2002, le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios.<br />

(2) Montants TTC moyens par jour comprenant le prix d’entrée et les dépenses en restauration et marchandises dans les Parcs à Thèmes<br />

(3) Nombre de chambres occupées par jour en pourcentage du nombre de chambres total (le nombre de chambres total est d’environ<br />

5 800 chambres)<br />

(4) Montants TTC moyens par jour comprenant le prix de la chambre et les dépenses en restauration et marchandises dans les hôtels


R A P P O R T D U G E R A N T S U R L E G R O U P E<br />

RESULTATS FINANCIERS<br />

Certains reclassements ont été apportés à la présentation des comptes de l’exercice 2001 afin de la rendre<br />

comparable à la présentation des comptes de l’exercice 2002.<br />

Chiffre d’affaires<br />

Le chiffre d’affaires du Groupe est généré par les activités suivantes :<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

Variation<br />

(millions d’euros) 2002 2001 Valeur %<br />

Parcs à Thèmes 526,0 476,4 49,6 10,4 %<br />

Hôtels et <strong>Disney</strong> Village 411,7 386,5 25,2 6,5 %<br />

Autres 111,0 105,1 5,9 5,6 %<br />

Secteur Tourisme 1 048,7 968,0 80,7 8,3 %<br />

Secteur Développement immobilier 27,3 37,2 (9,9) (26,6) %<br />

Chiffre d’affaires total 1 076,0 1 005,2 70,8 7,0 %<br />

• Le chiffre d’affaires des Parcs à Thèmes augmente de 10,4 % à 526,0 millions d’euros contre 476,4 millions<br />

d’euros pour l’exercice précédent, grâce à la hausse du chiffre d’affaires provenant des entrées liée à l’exploitation<br />

depuis le 16 mars 2002 de notre deuxième Parc à Thèmes, les Walt <strong>Disney</strong> Studios, et à des prix d’entrée<br />

plus élevés. Le chiffre d’affaires provenant des ventes de marchandises et en restauration dans les Parcs à<br />

Thèmes a également progressé en raison de l’augmentation globale de la fréquentation.<br />

2•3<br />

• Le chiffre d’affaires des Hôtels et du <strong>Disney</strong> Village est en hausse de 6,5 % à 411,7 millions d’euros contre<br />

386,5 millions d’euros pour l’exercice précédent, reflétant un taux élevé d’occupation des hôtels (particulièrement<br />

pour les troisième et quatrième trimestres) et l’augmentation des dépenses moyennes par chambre.<br />

Comme prévu, le chiffre d’affaires du <strong>Disney</strong> Village a bénéficié d’un flux de visiteurs en progression dans les<br />

restaurants suite à l’ouverture des Walt <strong>Disney</strong> Studios.<br />

• Les autres revenus (qui incluent principalement les redevances de participants et les services de transport et<br />

de voyages proposés aux visiteurs) augmentent de 5,9 millions d’euros pour atteindre 111,0 millions d’euros.<br />

Le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios n’a pas généré de chiffre d’affaires avant le second semestre de l’exercice 2002.<br />

Au titre de ce second semestre, l’augmentation du chiffre d’affaires des Parcs à Thèmes par rapport au second<br />

semestre de l’exercice précédent a atteint 13,1 %, une progression significative qui s’avère cependant inférieure<br />

aux prévisions du Groupe. La croissance du chiffre d’affaires des Hôtels et du <strong>Disney</strong> Village s’est élevée à<br />

9,9 %, dépassant légèrement les attentes du Groupe.


• Les produits d’exploitation provenant des activités de Développement Immobilier diminuent de 37,2 millions<br />

d’euros pour l’exercice 2001 à 27,3 millions d’euros pour l’exercice 2002, en ligne avec les prévisions du Groupe.<br />

Les revenus des activités de Développement Immobilier au titre de l’exercice 2002 sont essentiellement constitués de<br />

ventes de terrains relatifs à des projets commerciaux et résidentiels dans le cadre du développement du centre urbain<br />

du Val d’<strong>Euro</strong>pe. Ils comprennent en outre des revenus provenant de contrats d’assistance au développement et à<br />

maîtrise d’ouvrage signés avec des partenaires, qui ont pris à bail ou acquis des terrains pour les développer sur le site<br />

de <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>.<br />

Charges d'exploitation<br />

Les charges d’exploitation du Groupe se décomposent comme suit :<br />

Exercices clos le 30 septembre,<br />

Variation<br />

(millions d’euros) 2002 2001 Valeur %<br />

Charges d’exploitation directes* 617,2 551,3 65,9 12,0 %<br />

Dépenses de marketing et frais généraux et administratifs 183,5 183,0 0,5 0,3 %<br />

Dotations aux amortissements 64,1 54,0 10,1 18,7 %<br />

Redevances et rémunération du gérant 35,5 31,7 3,8 12,0 %<br />

Total des charges d’exploitation 900,3 820,0 80,3 9,8 %<br />

*Les charges d’exploitation directes comprennent les frais de personnel opérationnel, les coûts de revient de la nourriture, des boissons, des<br />

marchandises vendues, des services de transport et des terrains vendus, ainsi que des charges diverses telles que les dépenses liées à la<br />

maintenance, aux assurances, à la consommation d’énergie et aux impôts et taxes.<br />

La marge opérationnelle a diminué de 9,5 millions d’euros pour l’exercice 2002, traduisant la hausse de la<br />

marge opérationnelle du secteur Tourisme de 2,2 millions d’euros, compensée par une baisse, prévue, de<br />

11,7 millions d’euros de la marge opérationnelle générée par les activités de Développement Immobilier.<br />

Les charges d’exploitation totales s’élèvent à 900,3 millions d’euros pour l’exercice 2002 contre 820,0 millions<br />

d’euros pour l’exercice 2001, soit une augmentation de 80,3 millions d’euros. Cette progression des charges<br />

d’exploitation reflète essentiellement l’augmentation des charges d’exploitation directes (+ 65,9 millions d’euros)<br />

et des dotations aux amortissements (+ 10,1 millions d’euros). La progression de ces charges est liée principalement<br />

à l’exploitation du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios. Les charges d’exploitation directes ont été également<br />

impactées par l’augmentation des dépenses de sécurité et d’assurances d’environ 6,8 millions d’euros à la suite<br />

des événements du 11 septembre 2001.<br />

A compter du 1 er octobre 2001, le Groupe a modifié les durées estimées d’utilisation de certains de ses actifs<br />

immobilisés pour refléter de façon plus appropriée leur durée d’utilisation probable. L’impact de cette<br />

modification se traduit par une baisse de 5,7 millions d’euros de la dotation aux amortissements relative à ces<br />

actifs au titre de l’exercice 2002.


R A P P O R T D U G E R A N T S U R L E G R O U P E<br />

Loyers de crédit-bail et charges financières nettes<br />

Les loyers de crédit-bail et charges financières nettes se décomposent comme suit :<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

Variation<br />

(millions d’euros) 2002 2001 Valeur %<br />

Loyers de crédit-bail 188,8 185,8 3,0 1,6 %<br />

Produits financiers (59,1) (89,8) 30,7 (34,2) %<br />

Charges financières 41,1 51,5 (10,4) (20,2) %<br />

Total 170,8 147,5 23,3 15,8 %<br />

Les loyers de crédit-bail représentent les coûts relatifs aux contrats de crédit-bail et de location conclus avec<br />

les sociétés de financement non consolidées et correspondent approximativement au montant du service de la<br />

dette de ces sociétés de financement. Les produits financiers correspondent principalement aux intérêts acquis<br />

sur les prêts à long terme consentis aux sociétés de financement, aux placements à court terme et au résultat<br />

net des opérations en devises. Les charges financières sont essentiellement constituées des intérêts des emprunts<br />

à long terme et du résultat net des opérations de couverture de taux d’intérêt.<br />

Les pourcentages d’abandon d’intérêts résultant de la Restructuration Financière de 1994 étaient à leur plus<br />

haut niveau au cours du second semestre de l’exercice 1994 et ont progressivement diminué depuis lors.<br />

A compter de l’exercice 1998, les taux d’intérêt ont, pour leur majeure partie, été rétablis à leur niveau initial ;<br />

cependant, les abandons d’intérêts continueront d’avoir un impact favorable jusqu’à l’exercice 2003 pour un<br />

montant annuel d’environ 6,1 millions d’euros.<br />

4•5<br />

L’analyse des loyers de crédit bail et charges financières nettes par nature de coûts se décompose comme suit :<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

Variation<br />

(millions d’euros) 2002 2001 Valeur %<br />

Charges d'intérêts sur endettement et loyers de crédit bail (1) 87,0 106,8 (19,8) (18,5) %<br />

Produits financiers sur placements à court terme (2,7) (18,9)<br />

16,2 (85,7) %<br />

Remboursements en principal inclus dans les loyers de crédit-bail<br />

- Hors Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> <strong>SCA</strong> 30,3 13,1 17,2 131,3 %<br />

- Groupe <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> <strong>SCA</strong> 41,1 34,3 6,8 19,8 %<br />

71,4 47,4 24,0 50,6 %<br />

Autres 15,1 12,2 2,9 23,8 %<br />

Total 170,8 147,5 23,3 15,8 %<br />

(1) Nettes d’intérêts capitalisés de 9,2 millions d’euros et 15,2 millions d’euros, respectivement, pour les exercices 2002 et 2001.


Les loyers de crédit bail et les charges financières nettes ont augmenté de 147,5 millions d’euros à<br />

170,8 millions d’euros. Cette hausse s’explique principalement par :<br />

• l’augmentation prévue des loyers de crédit-bail liée aux remboursements du principal de la dette des sociétés de<br />

financement auprès desquelles le Groupe loue la majeure partie de ses actifs d’exploitation (24,0 millions d’euros),<br />

• une baisse des produits financiers générés par les disponibilités, les placements à court terme et les dépôts de<br />

garantie (16,2 millions d’euros), résultant principalement d’une baisse du niveau moyen de la trésorerie durant<br />

l’exercice en raison des remboursements importants de la dette et des paiements liés à la construction et à<br />

l’ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios.<br />

Ces facteurs de hausse ont été compensés partiellement par :<br />

• une baisse des charges d’intérêts (19,8 millions d’euros) résultant principalement du remboursement, à<br />

hauteur de 373,7 millions d’euros, des obligations convertibles arrivées à maturité le 1 er octobre 2001 et de<br />

taux d’intérêt variables moins élevés, partiellement compensée par l’accroissement des charges d’intérêts<br />

relatives aux prêts accordés par la CDC pour la construction du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios.<br />

Pour l’exercice 2002, la partie des loyers de crédit-bail liée aux remboursements en principal des sociétés de financement<br />

s’est élevée à 71,4 millions d’euros. Pour les exercices 2003 et 2004, il est prévu que ce montant augmente pour<br />

atteindre respectivement 89,7 millions d’euros et 108,1 millions d’euros. La part de ces montants correspondant à<br />

des remboursements en principal à des tiers s’est élevée à 30,3 millions d’euros pour l’exercice 2002 et atteindra<br />

approximativement 37,5 millions d’euros et 40,9 millions d’euros, respectivement, pour les exercices 2003 et 2004.<br />

Résultat exceptionnel<br />

Pour l’exercice 2002, la perte exceptionnelle nette s’est élevée à 38,0 millions d’euros reflétant principalement<br />

37,2 millions d’euros de coûts de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, 1,0 million d’euros de coûts liés<br />

au passage à l’euro et 1,0 million d’euros de dépenses liées à des réorganisations. Ces charges exceptionnelles<br />

ont été compensées partiellement par des ajustements nets de 0,7 million d’euros des provisions pour risques<br />

et charges. Les charges de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios enregistrées durant l’exercice comprennent<br />

les coûts d’embauche et de formation du personnel du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios encourus durant la période<br />

de pré-ouverture ainsi que les coûts des campagnes de publicité menées durant cette période et les dépenses<br />

média relatives aux différents événements organisés en février et mars 2002.<br />

Pour l’exercice 2001, la perte exceptionnelle nette s’élevait à 7,2 millions d’euros et correspondait essentiellement<br />

à des coûts de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios pour 5,3 millions d’euros, une perte exceptionnelle<br />

de 2,3 millions d’euros résultant des rachats anticipés d’une partie des obligations convertibles<br />

6,75 % du Groupe, 1,5 million d’euros de coûts liés au passage à l’euro, 1,4 million d’euros de mises au rebut<br />

d’immobilisations et des ajustements nets de 0,8 million d’euros des provisions pour risques et charges. Ces<br />

charges exceptionnelles étaient partiellement compensées par un ajustement de la provision pour charges liée<br />

à la tempête qui avait généré un produit exceptionnel net de 2,3 millions d’euros.


R A P P O R T D U G E R A N T S U R L E G R O U P E<br />

Résultat net<br />

La perte nette pour l’exercice 2002 s’établit à 33,1 millions d’euros, en raison des charges exceptionnelles relatives<br />

aux coûts de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios et de la baisse du résultat courant.<br />

INVESTISSEMENTS, LIQUIDITES ET FINANCEMENTS<br />

Investissements<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001 2000<br />

Secteur Tourisme 270,4 239,5 205,9<br />

Secteur Développement Immobilier 7,1 4,4 0,6<br />

Total 277,5 243,9 206,5<br />

Les investissements de l’exercice 2002 sont liés pour le secteur Tourisme principalement à la construction du<br />

Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios (228,6 millions d’euros) ainsi qu’à des investissements relatifs à des rénovations et<br />

améliorations d’actifs existants. Les investissements des activités de Développement Immobilier correspondent<br />

à des achats de terrains que le Groupe a loué sous forme de baux à construction à des tiers.<br />

Endettement<br />

6•7<br />

L’endettement du Groupe (excluant les intérêts courus) a diminué pour s’établir à 781,4 millions d’euros au<br />

30 septembre 2002 contre 1 099,9 millions d’euros au 30 septembre 2001. Cette diminution résulte principalement<br />

du remboursement à hauteur de 373,7 millions d’euros des obligations convertibles 6,75 % du Groupe arrivées<br />

à maturité et de remboursements en principal pour un montant de 8,1 millions d’euros (conformément<br />

à l’échéancier prévu), compensés par des tirages d’un montant total de 62,5 millions d’euros sur la ligne de crédit<br />

accordée par The Walt <strong>Disney</strong> Company. En incluant l’endettement des sociétés de financement, la dette du Groupe<br />

s’élève à 2 219,8 millions d’euros au 30 septembre 2002 contre 2 569,1 millions d’euros au 30 septembre 2001.<br />

Les remboursements des emprunts du Groupe et les remboursements des emprunts inclus dans les paiements des<br />

loyers de crédit-bail aux sociétés de financement ont repris au cours de l’exercice 1998, conformément aux termes<br />

de la Restructuration Financière de 1994. Le Groupe a effectué des remboursements d’emprunts (y compris le<br />

rachat des obligations convertibles) à concurrence de 172,0 millions d’euros et de 412,1 millions d’euros au titre<br />

des exercices 2001 et 2002, respectivement (montants nets des remboursements reçus par le Groupe sur les prêts<br />

subordonnés consentis aux sociétés de financement). De la même manière, au titre des remboursements nets<br />

d’emprunts, le Groupe devra payer, respectivement, 47,6 millions d’euros et 66,9 millions d’euros (en excluant la<br />

ligne de crédit accordée par The Walt <strong>Disney</strong> Company) au titre des exercices 2003 et 2004.<br />

En outre, les accords de la Restructuration Financière comprennent des engagements concernant le suivi des<br />

financements restructurés. Ces engagements incluent des restrictions en matière d’endettement et d’investissements,<br />

la communication de certaines informations financières et le respect de certains ratios financiers.


En octobre 2002, les prêteurs du Groupe ont accepté de réduire le ratio financier assis sur le résultat brut<br />

d’exploitation au titre de l’exercice 2002. Dans le même temps, le Groupe a accepté de respecter de nouveaux<br />

engagements pour le ratio relatif au résultat brut d’exploitation des exercices 2003 et 2004, dont le niveau est<br />

fonction des prévisions opérationnelles du Groupe pour ces exercices. Par ailleurs, le montant des dépôts<br />

trimestriels de garantie augmentera (jusqu’à doubler) si le Groupe n’atteint pas certains niveaux de résultat<br />

d’exploitation. Nos prévisions indiquent que nous pourrons respecter les nouveaux niveaux de ratios<br />

financiers et dépôts bancaires de garantie ainsi définis.<br />

Trésorerie<br />

Au 30 septembre 2002, les disponibilités et les valeurs mobilières de placement s’élèvent à 22,4 millions<br />

d’euros, soit une diminution de 530,4 millions d’euros par rapport à l’exercice précédent. Cette diminution reflète<br />

l’impact des coûts de construction et de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios ainsi qu’un remboursement<br />

significatif de la dette effectué durant l’exercice. Plus précisément, cette baisse résulte des :<br />

• Flux de trésorerie générés par l’exploitation<br />

• Flux de trésorerie utilisés pour les opérations d’investissement<br />

• Flux de trésorerie utilisés pour les opérations de financement<br />

48,7 millions d’euros<br />

(269,7) millions d’euros<br />

(306,1) millions d’euros<br />

Les flux de trésorerie générés par l’exploitation diminuent pour s’établir à 48,7 millions d’euros contre<br />

143,6 millions d’euros pour l’exercice précédent, reflétant principalement la baisse du résultat net et une évolution<br />

défavorable du besoin en fonds de roulement. La baisse du résultat net est due principalement à des charges<br />

exceptionnelles de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios de 37,2 millions d’euros, qui n’ont pas un caractère<br />

récurrent. Par ailleurs, les activités de Développement Immobilier ont généré durant l’exercice 2002 un flux<br />

de trésorerie inférieur d’environ 24 millions d’euros à celui de l’exercice 2001.<br />

Les investissements de l’exercice totalisent 269,7 millions d’euros et sont liés pour l’essentiel à la construction du<br />

Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, ainsi qu’à des investissements relatifs à des rénovations et améliorations d’actifs existants.<br />

Les flux de trésorerie utilisés pour les opérations de financement comprennent le remboursement, à hauteur de<br />

373,7 millions d’euros, des obligations convertibles arrivées à maturité le 1 er octobre 2001, et les autres remboursements<br />

prévus de la dette du Groupe pour 8,1 millions d’euros, compensés par des tirages de 62,5 millions<br />

d’euros sur la ligne de crédit de 167,7 millions d’euros accordée par The Walt <strong>Disney</strong> Company et une diminution<br />

de 12,4 millions d’euros des dépôts de garantie.<br />

Compte tenu des disponibilités et valeurs mobilières de placement, du montant restant disponible sur la ligne de<br />

crédit de 167,7 millions d’euros accordée par The Walt <strong>Disney</strong> Company et des prévisions actuelles des performances<br />

opérationnelles, le Groupe considère qu’il disposera des ressources nécessaires pour faire face à ses<br />

besoins de financement dans un avenir proche. Du fait du remboursement des obligations convertibles et de<br />

l’investissement conséquent lié au Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, la capacité du Groupe à faire face à ces besoins en<br />

financement dépendra d’une progression continue de la marge opérationnelle du secteur Tourisme.


R A P P O R T D U G E R A N T S U R L E G R O U P E<br />

Capitaux propres<br />

Les capitaux propres ont diminué pour s’établir à 1 244,8 millions d’euros au 30 septembre 2002 contre<br />

1 277,9 millions d’euros au 30 septembre 2001, en raison de la perte nette enregistrée au titre de l’exercice 2002.<br />

Au 30 septembre 2002, TWDC détenait, par l’intermédiaire de filiales detenues à 100 %, 39,1 % des actions<br />

de la Société et environ 16,3 % des actions de la Société étaient détenues par des trusts au bénéfice du Prince<br />

Alwaleed Bin Talal Bin Abdulaziz Al Saud et de sa famille. Aucun autre actionnaire n’a indiqué à la Société<br />

détenir plus de 5 % du capital social de la Société. Il n'est pas proposé de distribution de dividendes au titre<br />

de l'exercice 2002 et aucun dividende n'a été mis en distribution au titre des exercices 2001, 2000 et 1999.<br />

Risques de marché et instruments financiers<br />

Le Groupe est exposé aux variations des taux de change et des taux d’intérêt. Dans le cadre normal de ses<br />

activités, le Groupe suit des politiques et procédures définies pour gérer son exposition aux variations des taux<br />

d’intérêt et de taux de change en utilisant principalement des swaps et des contrats à terme. La politique du<br />

Groupe en la matière consiste à opérer sur le marché des taux de change et des taux d’intérêt seulement dans<br />

les limites jugées nécessaires pour atteindre ses objectifs. Le Groupe n’effectue pas d’opérations de taux<br />

d’intérêt à des fins spéculatives.<br />

Le Groupe dispose d’un endettement, de valeurs mobilières de placement et de créances à long terme à taux<br />

variables d’une importance significative. Il encourt également un risque de taux d’intérêt lié à ses engagements<br />

de crédit-bail, dans la mesure où les sommes dues au titre de ces contrats de crédit-bail subissent les fluctuations<br />

de taux d’intérêt variables. Considérant ces engagements et instruments financiers qui fluctuent en fonction<br />

de l’évolution des taux d’intérêt, une variation hypothétique défavorable de 10 % des taux d’intérêt, aux<br />

30 septembre 2002 et 2001, affecterait les flux de trésorerie à court terme du Groupe à hauteur de 0,6 million<br />

d’euros. Ce montant exclut l’impact positif qu’une telle variation de taux d’intérêt pourrait avoir sur les<br />

produits financiers générés par les valeurs mobilières de placement.<br />

8•9<br />

L’exposition du Groupe au risque de variation des taux de change est relative, pour l’essentiel, aux variations<br />

du taux de change du dollar américain et de la livre sterling par rapport à l’euro et provient principalement de<br />

ventes libellées en livres et d’achats libellés en dollars. Le Groupe utilise principalement des contrats à terme,<br />

pour couvrir ces risques. Pour ces instruments qui fluctuent en fonction de l’évolution des taux de change, une<br />

variation hypothétique défavorable de 10 % des taux du dollar et de la livre (sans tenir compte de la<br />

corrélation entre les devises) entraînerait une diminution de leur valeur de marché à hauteur de 5,2 millions<br />

d’euros et 11,6 millions d’euros, aux 30 septembre 2002 et 2001, respectivement. Cette diminution n’aurait<br />

pas d’impact sur les résultats du Groupe car les pertes relatives à ces instruments seraient compensées par des<br />

gains équivalents sur les opérations sous-jacentes.<br />

Rémunération, Fonctions et Mandats des Mandataires Sociaux<br />

Les mandataires sociaux du Groupe sont le Gérant (<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A., qui est une personne morale), et les<br />

membres du Conseil de Surveillance.


Rémunération du Gérant, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. :<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. est le Gérant de quatre sociétés du Groupe : <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A., EDL Hôtels S.C.A.,<br />

ED Resort S.C.A. et ED Resort Services S.C.A. La rémunération du Gérant payée par le Groupe s’est élevée à<br />

11,5 millions d’euros pour l’exercice 2002.<br />

Rémunération, fonctions et mandats des membres du Conseil de Surveillance :<br />

La rémunération globale allouée aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice 2002 s’est<br />

élevée à 133 393 euros. Concernant la rémunération individuelle allouée à chacun des membres du Conseil de<br />

Surveillance ainsi que la liste de leurs fonctions et mandats, se reporter à l’Annexe 1.<br />

Rémunération des membres du comité de direction générale d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> :<br />

La rémunération globale des membres du comité de direction générale d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> s’est élevée à 2,8 millions<br />

d’euros au titre de l’exercice 2002. Au 30 septembre 2002, les membres du comité de direction générale<br />

détenaient ensemble 3,7 millions d’options de souscription d’actions <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. Le Groupe prend en<br />

charge la totalité de la rémunération des membres du comité de direction générale.<br />

PERSPECTIVES<br />

Perspectives – Exercice 2003<br />

Dans les Parcs à Thèmes, les Hôtels et le <strong>Disney</strong> Village :<br />

• Une phase importante d’investissements presque terminée.<br />

Le 16 mars 2002 a marqué une étape importante pour le développement de <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> avec l’ouverture<br />

du deuxième Parc à Thèmes du Groupe, les Walt <strong>Disney</strong> Studios. Le nouveau parc a ouvert conformément<br />

au planning prévu et dans le respect du budget initial, avec une grande fiabilité des attractions dès son ouverture.<br />

Le niveau de satisfaction des visiteurs est élevé et actuellement supérieur à nos prévisions. Dans les prochains<br />

18 mois, la capacité d’hébergement du site du Groupe va augmenter de 1 900 unités supplémentaires.<br />

L’augmentation de la capacité d’hébergement a toujours été et continuera d’être un élément essentiel de la stratégie<br />

du Groupe devant lui permettre d’augmenter la fréquentation des Parcs à Thèmes dans les prochaines années.<br />

Incluant les développements actuellement en cours, le total des investissements réalisés par des tiers ou par<br />

l’Etat sur notre site atteint 1,7 milliard d’euros. Le Groupe estime que ses investissements récents ainsi que<br />

ceux de ses partenaires de développement devraient lui permettre de tirer avantage des tendances observées<br />

dans les industries du tourisme et des loisirs en <strong>Euro</strong>pe.<br />

Depuis son inauguration, <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> est devenu la destination européenne touristique familiale la plus<br />

visitée et la plus populaire. La marque de fabrique <strong>Disney</strong> et le caractère unique de l’offre de produits du Groupe,<br />

le réseau de transport exceptionnel offert aux visiteurs du site, ainsi que la qualité des partenaires associés au<br />

développement du Groupe lui assurent un avantage compétitif primordial. Le modèle de développement du<br />

Groupe consiste à privilégier la croissance à long terme en optimisant ces avantages.


R A P P O R T D U G E R A N T S U R L E G R O U P E<br />

Pour l’exercice 2003, le Groupe continuera à se focaliser sur ses “fondamentaux” que sont la qualité de l’offre de<br />

produits et l’augmentation de la fréquentation des Parcs à Thèmes. Le Groupe considère que l’ouverture de 1 450 chambres<br />

d’hôtels supplémentaires avant la haute saison d’été et l’allongement de la durée moyenne de séjour sur le site sont<br />

des éléments clés pour augmenter la fréquentation des Parcs à Thèmes en 2003. Le succès de ces fondamentaux associé<br />

à une maîtrise vigilante des coûts devrait permettre au Groupe d’améliorer la marge opérationnelle du secteur Tourisme.<br />

• Le divertissement familial de qualité reste au cœur de notre offre de produits<br />

L’offre de divertissements pour l’exercice 2003 s’annonce riche aussi bien d’éléments nouveaux et passionnants que<br />

de produits <strong>Disney</strong> classiques et reconnus. Cette année, les visiteurs pourront continuer à admirer la Parade du<br />

Monde Merveilleux <strong>Disney</strong>, la Parade Electrique de Main Street, la <strong>Disney</strong> Cinéma Parade, et les spectacles<br />

Tarzan TM , la Rencontre et Winnie l’ourson et ses Amis. Les événements saisonniers tels que le Festival Halloween,<br />

la Saison de Noël et, pour la première fois cette année, le Carnaval du Livre de la Jungle, étofferont l’offre de<br />

produits de <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> pendant l’automne et l’hiver. Au cours de l’été 2003, la Parade <strong>Disney</strong><br />

Fantillusion sera présentée pour la première fois dans le Parc <strong>Disney</strong>land. Ce spectacle nocturne sera l’occasion pour<br />

nos visiteurs de découvrir leurs personnages <strong>Disney</strong> favoris dans une mise en scène pleine de féerie et de lumière.<br />

En matière de Développement Immobilier.<br />

Le Groupe poursuit sa stratégie en optimisant les investissements réalisés par des tiers pour le développement<br />

de <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>. Le Groupe a conclu au cours de l’exercice 2002 un quatrième accord hôtelier<br />

portant sur la construction de 400 chambres supplémentaires sur le site. Par ailleurs, un hôtel de 150 chambres<br />

construit par un tiers a ouvert ses portes au Val d’<strong>Euro</strong>pe (le centre urbain implanté sur le site du Groupe).<br />

Le Groupe a conclu des accords en vue de l’ouverture de 1 900 chambres ou résidences de vacances supplémentaires<br />

dans les 18 prochains mois (1 450 ouvriront avant l’été 2003), portant ainsi la capacité d’hébergement<br />

totale du site à 7 800 unités.<br />

10•11<br />

Les résultats des activités de Développement Immobilier ont été conformes aux prévisions du Groupe pour<br />

l’exercice 2002. Ce secteur a dégagé 27,3 millions d’euros de revenus et a contribué à hauteur de 12,1 millions<br />

d’euros à la marge opérationnelle. Pour l’exercice 2003, le Groupe prévoit une baisse significative de la contribution<br />

des activités de Développement Immobilier à la marge opérationnelle par rapport à l’exercice 2002.<br />

Conclusion<br />

Dans le contexte touristique difficile qui a suivi les événements tragiques du 11 septembre 2001, notre nouveau<br />

Parc à Thèmes, les Walt <strong>Disney</strong> Studios, a attiré plus de 2 millions de visiteurs au cours de ses six premiers mois<br />

d’exploitation et nos hôtels ont atteint une fois de plus un niveau record d’occupation à 88,2 % pour l’exercice<br />

2002. Le Groupe considère que ces statistiques indiquent qu’un modèle de développement multi-parcs sur un<br />

même site peut fonctionner en <strong>Euro</strong>pe.<br />

Chessy, le 18 novembre 2002<br />

Le Gérant, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A.<br />

Jay Rasulo, Président-directeur général


Rapport du gérant sur le groupe - Annexe 1<br />

Les membres du Conseil de surveillance sont :<br />

Membres<br />

Fonctions et mandats exercés dans<br />

du Conseil de Surveillance<br />

toute société française et étrangère<br />

Antoine Jeancourt-Galignani, Président Gecina Président du Conseil d’administration<br />

Rémunération*: € 53 357<br />

SNA Holding (Bermuda) Ltd<br />

Sir David Paradine Frost<br />

Rémunération*: € 19 056<br />

AGF<br />

Kaufman & Broad<br />

Société Générale<br />

SNA SAL, Liban<br />

SNA-Re (Bermuda) Ltd<br />

Total Fina Elf<br />

Fox Kids <strong>Euro</strong>pe NV, Pays-Bas<br />

David Frost Enterprises Ltd<br />

David Paradine Films Ltd<br />

David Paradine Ltd<br />

David Paradine Plays Ltd<br />

David Paradine Productions Ltd<br />

Discovery Productions Ltd<br />

Glebe Music Company Ltd<br />

Hotcourses Ltd<br />

Paradine Co-Productions Ltd<br />

Paradine Documentaries Ltd<br />

Paradine Castle Communications Ltd<br />

Rogue Trader Production Ltd<br />

Newsplayer Group Plc<br />

Tele-circuit Ltd<br />

Wellbeing<br />

West 175 Media Group<br />

Membre du Conseil d’administration<br />

Membre du Conseil de surveillance<br />

Président / Administrateur<br />

Philippe Labro PhLCommunication S.A.R.L.** Directeur de Projets<br />

Rémunération*: € 26 679<br />

– Conception, Réalisation<br />

Sanford M. Litvack Antigenics Membre du Conseil d’Administration<br />

Rémunération*: € 0<br />

Amateur Athletic Foundation<br />

Hewlett-Packard Company<br />

PacifiCare Health Systems, Inc.<br />

UCLA Medical Center<br />

California Institute of the Arts<br />

The Walt <strong>Disney</strong> Company<br />

Consultant<br />

Dr Jens Odewald <strong>Euro</strong>bike AG, Düsseldorf Président du Conseil de Surveillance<br />

Rémunération*: € 11 434<br />

Systematics AG, Hamburg<br />

Tchibo Holding AG, Hamburg<br />

Odewald & Companies GmbH, Berlin Président du Conseil d’administration et<br />

Directeur des opérations


R A P P O R T D U G E R A N T S U R L E G R O U P E<br />

Laurence <strong>Paris</strong>ot Ifop-Asecom Latin America (Argentine) Président-Directeur Général<br />

Rémunération*: € 19 056<br />

Ifop International SA<br />

Ifop Participations SA<br />

Ifop SA<br />

Ifop Westwego (Canada)<br />

Optimum SA<br />

Ubi France<br />

Membre du Conseil d’administration<br />

Gradiva SARL<br />

Gérant<br />

MP3<br />

Thomas O. Staggs <strong>Disney</strong> Enterprises, Inc. Senior Vice-Président<br />

Rémunération*: € 0<br />

et Directeur Financier<br />

The Walt <strong>Disney</strong> Company<br />

<strong>Disney</strong> Worldwide Services, Inc.<br />

ABC News Online Investments, Inc.<br />

ABC, Inc.<br />

Anaheim Angels Baseball Club, Inc.<br />

<strong>Disney</strong> Media Ventures, Inc.<br />

<strong>Disney</strong> TeleVentures, Inc.<br />

Allemand Subsidiary, Inc.<br />

B.V. Film Finance Co. II<br />

Steamboat Ventures, LLC<br />

EDL Holding Company<br />

EDL S.N.C. Corporation<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Investments, Inc.<br />

WDW Services II, Inc.<br />

Larkspur International Sales, Inc.<br />

WDT Services, Inc.<br />

WDWH&R Services, Inc.<br />

ABC Family Worldwide, Inc.<br />

Fox Kids <strong>Euro</strong>pe N.V.<br />

Senior Vice-Président<br />

et Directeur Financier<br />

Président du Comité<br />

d’investissement et administratif<br />

Vice-Président<br />

Vice-Président<br />

Administrateur<br />

Président / Administrateur<br />

Président / Administrateur<br />

Président<br />

Directeur Financier<br />

Président<br />

12•13<br />

*Rémunération payée au cours de l’exercice 2002 en euros. La rémunération globale allouée aux membres du Conseil de Surveillance au titre<br />

de l’exercice 2002 inclut 3 811 euros payés à Francis Veber, membre du Conseil de Surveillance jusqu’au 26 mars 2002.<br />

**Au cours de l’exercice 2001, le Groupe a conclu un contrat de consultant avec PhLCommunication S.A.R.L. Le montant encouru au titre<br />

de ce contrat durant l’exercice 2002 s’est élevé à 90 000 euros.<br />

Au cours de la réunion du 26 mars 2002, le Conseil de Surveillance a décidé que la rémunération de chacun de ses<br />

membres serait désormais variable en fonction de leur assiduité aux réunions du conseil.


Etats financiers consolidés<br />

Bilans consolidés<br />

Aux 30 Septembre<br />

(millions d’euros) Notes* 2002 2001 2000<br />

ACTIF IMMOBILISÉ<br />

Immobilisations incorporelles 61,7 14,9 11,4<br />

Immobilisations corporelles 3 1 004,3 839,7 658,3<br />

Immobilisations financières 4 1 323,5 1 378,9 1 414,9<br />

2 389,5 2 233,5 2 084,6<br />

ACTIF CIRCULANT<br />

Stocks 5 38,7 37,0 36,1<br />

Créances :<br />

• Clients et comptes rattachés 6 91,7 73,5 81,1<br />

• Autres 7 67,7 121,2 120,6<br />

Valeurs mobilières de placement 8 14,2 422,9 387,7<br />

Disponibilités 8,2 129,9 20,4<br />

220,5 784,5 645,9<br />

CHARGES À RÉPARTIR 9 86,7 88,1 63,3<br />

Total Actif 2 696,7 3 106,1 2 793,8<br />

CAPITAUX PROPRES<br />

Capital 10 804,9 804,8 804,8<br />

Primes d’émission 10 289,0 288,9 288,9<br />

Report à nouveau 10 150,9 184,2 153,8<br />

1 244,8 1 277,9 1 247,5<br />

AUTRES FONDS PROPRES 11 152,8 152,8 152,8<br />

PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 12 35,5 35,8 26,5<br />

EMPRUNTS 13 821,3 1 141,2 916,8<br />

DETTES À COURT TERME<br />

Sociétés liées 14 80,6 90,9 77,0<br />

Créditeurs et charges à payer 15 291,8 330,2 297,9<br />

372,4 421,1 374,9<br />

PRODUITS CONSTATÉS D’AVANCE 16 69,9 77,3 75,3<br />

Total Passif 2 696,7 3 106,1 2 793,8<br />

* Voir l'annexe aux comptes consolidés


É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

Comptes de résultats consolidés<br />

Aux 30 septembre<br />

(millions d’euros) Notes* 2002 2001 2000<br />

PRODUITS D’EXPLOITATION 17 1 076,0 1 005,2 959,2<br />

CHARGES D’EXPLOITATION 18 (900,3) (820,0) (783,4)<br />

RÉSULTAT AVANT LOYERS DE CRÉDIT-BAIL ET CHARGES FINANCIÈRES NETTES 175,7 185,2 175,8<br />

Loyers de crédit-bail 24 (188,8) (185,8) (151,1)<br />

Produits financiers 59,1 89,8 74,8<br />

Charges financières (41,1) (51,5) (62,0)<br />

(170,8) (147,5) (138,3)<br />

RÉSULTAT COURANT 4,9 37,7 37,5<br />

Résultat exceptionnel 19 (38,0) (7,2) 1,2<br />

Résultat net (33,1) 30,5 38,7<br />

Nombre moyen d’actions (en millions) 10 1 056,0 1 056,0 992,0<br />

Résultat par action et résultat dilué par action (en euros) 2 (0,03) 0,03 0,04<br />

14•15<br />

* Voir l'annexe aux comptes consolidés


Tableaux de financement consolidés<br />

(millions d’euros) Notes* 2002 2001 2000<br />

RÉSULTAT NET (33,1) 30,5 38,7<br />

ELÉMENTS OPÉRATIONNELS NE DONNANT PAS LIEU<br />

À UN MOUVEMENT DE TRÉSORERIE :<br />

Dotations aux amortissements 18 64,0 54,0 49,8<br />

Autres 42,0 41,7 20,0<br />

VARIATIONS DES :<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

Créances 35,3 7,0 (20,1)<br />

Stocks (1,7) (0,9) (2,3)<br />

Dettes (57,8) 11,3 82,8<br />

Flux de trésorerie nets liés à l’exploitation 48,7 143,6 168,9<br />

Cession d’immobilisations corporelles 1,4 - 0,8<br />

Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles 3 (262,5) (205,4) (197,2)<br />

Augmentation des charges à répartir (10,5) (12,0) (9,3)<br />

Autres 1,9 - 0,5<br />

Flux de trésorerie nets liés aux opérations d’investissement (269,7) (217,4) (205,2)<br />

Nouveaux emprunts 13 63,3 381,1 -<br />

Remboursement et rachat des emprunts 13 (381,8) (164,1) (75,8)<br />

Produit net de l’augmentation de capital - - 219,5<br />

(Augmentation) / Diminution du dépôt de garantie 12,4 1,5 (2,1)<br />

Autres - - (4,1)<br />

Flux de trésorerie nets liés aux opérations de financement (306,1) 218,5 137,5<br />

Variations de trésorerie (527,1) 144,7 101,2<br />

Trésorerie au début de la période 548,4 403,7 302,5<br />

Trésorerie à la fin de la période 21,3 548,4 403,7<br />

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES :<br />

Paiement d’intérêts 42,7 59,3 50,6<br />

Paiement des loyers de crédit-bail 92,9 85,4 65,6<br />

RAPPROCHEMENT AVEC LE BILAN :<br />

Aux 30 septembre<br />

2002 2001 2000<br />

Disponibilités 8,2 129,9 20,4<br />

Valeurs mobilières de placement 14,2 422,9 387,7<br />

Concours bancaires courants (classés en créditeurs et charges à payer) (1,1) (4,4) (4,4)<br />

Trésorerie à la fin de la période 21,3 548,4 403,7<br />

* Voir l'annexe aux comptes consolidés


Annexe aux états financiers consolidés<br />

1 DESCRIPTION DE L'ACTIVITE ET DE LA RESTRUCTURATION FINANCIERE<br />

1-1 Description de l’activité<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. (la “Société”) et ses filiales détenues à 100 % (globalement le “Groupe”) ont commencé<br />

l'exploitation commerciale de <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> le 12 avril 1992, jour de l'ouverture officielle<br />

(l'“Ouverture”). Le Groupe exploite à Marne-la-Vallée (France) <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> qui comprend 2 parcs<br />

à thèmes (collectivement les “Parcs à Thèmes”), le Parc <strong>Disney</strong>land et le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, qui a ouvert<br />

ses portes au public le 16 mars 2002, sept hôtels à thèmes, deux centres de congrès, le centre de divertissements<br />

<strong>Disney</strong> Village et un parcours de golf. Le Groupe gère également le développement immobilier et l’extension<br />

des infrastructures du site.<br />

La Société est cotée en bourse et est indirectement détenue à 39 % par des sociétés elles-mêmes détenues à<br />

100 % par The Walt <strong>Disney</strong> Company (“TWDC”). La gestion est confiée à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. (le “Gérant”),<br />

entité indirectement détenue à 99 % par TWDC. L’associé commandité de la Société est EDL Participations<br />

S.A., une autre entité détenue à 100 % par TWDC. Les sociétés comprises dans le périmètre de consolidation<br />

de l’exercice 2002, ainsi que leurs principales activités sont présentées ci-après :<br />

16•17


Société % de Contrôle Activité principale<br />

et de Participation<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

Exploitant des Parcs à Thèmes, du <strong>Disney</strong>land<br />

Hôtel, du Ranch Davy Crockett et du parcours<br />

de golf, et gestion du développement immobilier<br />

EDL Hôtels S.C.A. 99,9 Exploitant de 5 des 7 hôtels à thème du Groupe<br />

et du <strong>Disney</strong> Village, collectivement les<br />

Installations de la Phase IB (voir définition ci-après)<br />

EDL Services S.A. 99,8 Gérant des Sociétés de financement de la Phase<br />

IB (voir définition ci-après)<br />

EDL Hôtels Participations S.A. 99,9 Associé commandité d’EDL Hôtels S.C.A.,<br />

ED Resort S.C.A. et ED Resort Services S.C.A.<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacances S.A. 99,9 Tour opérateur proposant des forfaits vacances à<br />

<strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>, principalement sur les<br />

marchés allemand, britannique, italien et du Bénélux<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacaciones S.A. 99,9 Filiale espagnole d'<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacances S.A.<br />

(filiale actuellement sans activité)<br />

Val d'<strong>Euro</strong>pe Promotion S.A. 99,8 Société de promotion immobilière<br />

S.E.T.E.M.O. Imagineering S.A.R.L. 100,0 Société chargée de la réalisation d'études<br />

et du suivi de la construction des attractions<br />

ED Spectacles S.A.R.L. 100,0 Exploitant du Buffalo Bill's Wild West Show<br />

Débit de Tabac S.N.C. 100,0 Débitant de tabac au <strong>Disney</strong> Village<br />

ED Resort S.C.A. 99,9 Filiale actuellement sans activité<br />

ED Resort Services S.C.A. 99,9 Filiale actuellement sans activité<br />

ED Finances 1 S.N.C. 100,0 Filiale actuellement sans activité<br />

ED Finances 2 S.N.C. 100,0 Filiale actuellement sans activité<br />

ED Finances 3 S.N.C. 100,0 Filiale actuellement sans activité<br />

ED Finances 4 S.N.C. 100,0 Filiale actuellement sans activité<br />

Les six sociétés filiales à 100 % d’EDL Hôtels S.C.A. créées pour les besoins de financement et de location des<br />

installations de la Phase IB ont été fusionnées au cours de l’exercice 2002 dans EDL Hôtels S.C.A. Cette fusion<br />

par absorption est devenue effective le 31 juillet 2002, avec date d’effet rétroactif au 1 er octobre 2001.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

1-2 Financement de <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong><br />

Le Groupe est propriétaire du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, du <strong>Disney</strong>land Hôtel, du Ranch Davy Crockett, du<br />

parcours de golf et des terrains sur lesquels se situent les cinq autres hôtels et le <strong>Disney</strong> Village. Le Groupe loue<br />

en crédit-bail les autres actifs du <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong> comme indiqué ci-après :<br />

Phase IA<br />

En 1989, divers contrats ont été signés entre la Société et <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.N.C. (la “Société de financement de<br />

la Phase IA”) pour la construction et le financement du Parc <strong>Disney</strong>land. Conformément au contrat de cessionbail<br />

initial, tous les actifs du Parc <strong>Disney</strong>land existant à l’Ouverture et les terrains sur lesquels ils sont situés ont<br />

été vendus par la Société à la Société de Financement de la Phase IA, puis ont été loués à la Société. En 1994,<br />

la Société a dénoncé le contrat initial avec la Société de Financement de la Phase IA et a conclu de nouveaux<br />

accords. En vertu de ces derniers, la Société de Financement de la Phase IA loue la presque totalité des actifs du<br />

Parc <strong>Disney</strong>land à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.N.C. (“EDA SNC”), une filiale indirectement détenue à 100 %<br />

par TWDC qui, à son tour, les sous-loue à la Société. Le Groupe ne détient aucune participation dans la Société<br />

de Financement de la Phase IA ni dans EDA SNC.<br />

Phase IB<br />

18•19<br />

En 1991, divers contrats ont été signés pour la construction et le financement de cinq hôtels : l’Hôtel New York,<br />

le Newport Bay Club, le Sequoia Lodge, l’Hôtel Cheyenne, l’Hôtel Santa Fe, et le Centre de Divertissements<br />

<strong>Disney</strong> Village (collectivement, les “Installations de la Phase IB”). Dans le cadre de contrats de cession bail,<br />

les Installations de la Phase IB ont été vendues par la Société à six sociétés en nom collectif créées pour les<br />

besoins du financement de la Phase IB (les “Sociétés de financement de la Phase IB”). Ces installations sont<br />

louées à EDL Hôtels S.C.A. qui les exploite. Le Groupe ne détient aucune participation dans les Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB.<br />

Dans la suite du présent document, la Société de Financement de la Phase IA et les Sociétés de Financement de<br />

la Phase IB sont globalement dénommées les “Sociétés de Financement de la Phase I”.<br />

Actifs complémentaires du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

En 1994, la Société a conclu un contrat de cession-bail avec EDA SNC portant sur certains actifs du Parc<br />

<strong>Disney</strong>land construits après l’Ouverture. Conformément à ce contrat, ces actifs ont été vendus par la Société<br />

et par la Société de Financement de la Phase IA à EDA SNC, pour être ensuite loués à la Société.


Centre de Congrès Newport Bay Club<br />

En 1996, divers contrats ont été signés avec Centre de Congrès Newport S.A.S., filiale indirectement détenue à 100 %<br />

par TWDC pour la construction et le financement d’un second centre de congrès, adjacent au Newport Bay Club.<br />

Conformément à un contrat de cession-bail, les actifs du Centre de Congrès Newport Bay Club ont été vendus au fur<br />

et à mesure de leur construction par EDL Hôtels S.C.A. à Centre de Congrès Newport S.A.S. Ce centre de congrès<br />

est loué en retour à EDL Hôtels S.C.A., qui en est l’exploitant.<br />

Dans la suite du présent document, la Société de Financement de la Phase IA, les Sociétés de Financement de la Phase<br />

IB, EDA SNC et Centre de Congrès Newport S.A.S., sont globalement dénommées les “Sociétés de Financement”.<br />

1-3 Restructuration Financière<br />

En 1994, la Société, TWDC, les Sociétés de Financement et certaines institutions financières et sociétés créancières<br />

du Groupe et des Sociétés de Financement de la Phase I (les “Prêteurs”) ont conclu des accords relatifs à<br />

une restructuration financière (la “Restructuration Financière”). La Restructuration Financière consistait essentiellement<br />

en des concessions et des contributions faites par les Prêteurs et TWDC ainsi que le remboursement<br />

partiel anticipé de certains emprunts contractés par le Groupe et les Sociétés de Financement de la Phase I avec<br />

le produit net d’une augmentation de capital par émission d'actions nouvelles de 880,5 millions d’euros.<br />

La Restructuration Financière continue d’avoir un impact significatif sur le résultat net du Groupe principalement<br />

en raison de l’abandon partiel des redevances et de la rémunération du Gérant consenti par TWDC ainsi<br />

qu’à l’effet de certains abandons temporaires d’intérêts encore en vigueur.<br />

2 PRINCIPALES REGLES ET METHODES COMPTABLES<br />

Règles générales<br />

Les comptes consolidés du Groupe sont établis en conformité avec les règles comptables applicables en France.<br />

La préparation de ces états financiers nécessite l’utilisation d’estimations et d’hypothèses faites par la direction<br />

du Groupe qui affecte les montants présentés dans ces états financiers. Les montants réels peuvent se révéler<br />

différents de ces estimations. Certains reclassements ont été effectués sur la présentation des comptes consolidés<br />

des exercices 2001 et 2000 afin de la rendre conforme à celle des comptes consolidés de l’exercice 2002.<br />

Principes de consolidation<br />

Les sociétés du Groupe sont consolidées selon la méthode de l'intégration globale. Le périmètre de consolidation<br />

comprend la Société et ses filiales. Les comptes et opérations intra-groupe ont été éliminés.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

Actifs faisant l’objet de contrats de crédit-bail<br />

Le Groupe a conclu des contrats de crédit-bail pour la plupart des actifs de <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>.<br />

Conformément à l’une des options offertes par les règles comptables françaises, le Groupe n’a pas immobilisé<br />

les actifs faisant l’objet de ces contrats et comptabilise en charges le montant des loyers de crédit-bail.<br />

Immobilisations<br />

Les immobilisations incorporelles correspondent à des logiciels, à des droits d'exploitation et à des coûts de<br />

production de spectacles et de films pour les attractions des Parcs à Thèmes et sont évaluées à leur coût<br />

d'acquisition. Les amortissements sont calculés suivant le mode linéaire sur des durées d'utilisation de 2 à 20 ans.<br />

Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition ou de production. Les amortissements<br />

sont calculés suivant le mode linéaire sur les durées d'utilisation estimées suivantes :<br />

Durées d’utilisation estimées<br />

Ouvrages d’infrastructure secondaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 à 40 ans<br />

Constructions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 à 40 ans<br />

20•21<br />

Agencements, installations, matériels et mobiliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 à 25 ans<br />

Les charges financières liées à la production des immobilisations ou à l'acquisition et au développement des<br />

terrains sont incorporées dans leur coût en utilisant un taux d’intérêt moyen pondéré sur les emprunts.<br />

Les projets en cours sont immobilisés lorsque leur faisabilité technique et économique a pu être établie.<br />

Le Groupe a modifié à compter du 1 er octobre 2001 la durée d’utilisation de certaines de ses immobilisations<br />

entrant dans les catégories des ouvrages d’infrastructure secondaire et des constructions. Cette révision a consisté<br />

en une revue complète des immobilisations existantes en fonction de l’expérience apportée par les 10 ans<br />

d’exploitation du Groupe et par l’estimation pour chaque catégorie d’actif de leur durée probable d’utilisation.<br />

Le Groupe estime que les nouvelles durées d’utilisation adoptées reflètent de manière plus adéquate les résultats<br />

financiers en allouant la dépréciation liée au coût des actifs sur une durée d’utilisation plus conforme aux pratiques<br />

en vigueur dans le secteur d’activité du Groupe. L’impact de cette modification sur la dépréciation de ces immobilisations<br />

est prospectif et a eu pour effet de diminuer la dotation aux amortissements de l’exercice 2002<br />

de 5,7 millions d’euros.


Stocks<br />

Les stocks sont évalués au plus bas du coût d'acquisition ou de la valeur nette de réalisation. Les coûts<br />

d'acquisition sont déterminés selon la méthode du coût moyen unitaire pondéré.<br />

Impôts<br />

Le Groupe est placé sous le régime de l'intégration fiscale. Les différences temporaires entre le résultat imposable<br />

et le résultat consolidé avant impôt donnent lieu à la constatation d’impôts différés calculés selon la méthode du<br />

report variable sur la base des taux et règles fiscales résultant des textes fiscaux en vigueur à la clôture de l’exercice<br />

et qui seront applicables lorsque la différence se réalisera.<br />

Frais d'émission d'emprunt<br />

Les frais d'émission d'emprunt sont amortis linéairement sur la durée de l'emprunt correspondant. En cas de<br />

rachat et/ou d’annulation de l’emprunt, les frais d'émission non amortis, calculés au prorata, sont enregistrés<br />

en charges et s'imputent sur le résultat de l'opération.<br />

Engagements en matière de retraite et indemnités assimilées<br />

Les cotisations versées à des caisses de retraite ou à des caisses de retraite complémentaire sont constatées en<br />

charge au fur et à mesure qu’elles sont encourues, et ne génèrent aucun engagement futur. Les indemnités de<br />

départ à la retraite payées conformément aux dispositions prévues par la convention collective du Groupe sont<br />

comptabilisées en charges lorsqu’elles sont payées. L’obligation future liée à cet accord a été estimée (voir Note 25).<br />

Gestion de risque de change et de taux d’intérêt<br />

Dans le cadre normal de ses activités, le Groupe utilise divers instruments financiers dont des swaps de devises<br />

et de taux d’intérêt, des contrats à terme et des options, pour gérer le risque lié aux fluctuations des taux<br />

d’intérêt et des devises étrangères. Le Groupe affecte ces instruments financiers, qualifiés d’opérations de<br />

couverture, à des actifs et des dettes spécifiques ou à des transactions prévues. Lorsque ces actifs sont cédés,<br />

ces dettes sont remboursées ou ces transactions prévues sont annulées, le Groupe constate le gain dégagé ou<br />

la perte subie au titre de ces instruments financiers. Pour les swaps de taux d’intérêt et de devises, le Groupe<br />

enregistre en produits ou charges financiers, sur la durée de ces contrats, le différentiel devant être payé ou<br />

reçu en fonction des modalités de ces instruments et des variations des taux d’intérêt du marché et des<br />

positions de change. Les pertes et les gains provenant de ces instruments et générés par des débouclages anticipés<br />

de ces contrats sont différés et amortis sur la durée restante initialement prévue. Les gains et pertes<br />

provenant des instruments sur devises sont comptabilisés de manière concomitante à la prise en compte des<br />

produits et charges sur les éléments couverts.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

Opérations en devises<br />

Les opérations libellées en devises sont enregistrées en euros au dernier cours de change en vigueur à la fin du<br />

mois précédant leur comptabilisation. Les dettes et créances en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur<br />

en euros au cours de change de fin d'exercice. La différence résultant de la conversion des dettes et créances en<br />

devises à la clôture de l'exercice est inscrite au bilan dans le poste “écarts de conversion”. Les pertes latentes de<br />

change font l'objet d'une provision pour risque en totalité, sauf lorsqu'elles font l'objet d'une couverture à terme.<br />

Redevances des Participants<br />

Les redevances facturées à des sociétés (les “Participants”) qui ont signé avec le Groupe des accords de<br />

promotion et de publicité pour parrainer des attractions sont comptabilisées en produits sur la durée des<br />

accords, selon le mode linéaire.<br />

Subventions d’exploitation<br />

Les subventions d’exploitation sont enregistrées en produits d’exploitation dès qu’elles sont octroyées et certaines<br />

quant à leur montant.<br />

22•23<br />

Résultat net par action et résultat net dilué par action<br />

Le résultat net par action et le résultat net dilué par action s’obtiennent en divisant le résultat net de la période<br />

par la moyenne pondérée du nombre d’actions en circulation durant la période. Le résultat net dilué par action<br />

exclut les actions potentielles qui pourraient être créées par conversion en actions de divers instruments car<br />

leur effet sur le calcul du résultat dilué par action est anti-dilutif.<br />

Tableau des flux de trésorerie<br />

Le tableau des flux de trésorerie retrace l’évolution des disponibilités et des valeurs mobilières de placement<br />

dont l’échéance initiale est inférieure ou égale à trois mois. Les valeurs mobilières de placement figurent au<br />

bilan à leur coût d’acquisition ou au cours du marché, si celui-ci est inférieur.


3 IMMOBILISATIONS CORPORELLES<br />

(millions d’euros) Au 30 Septembre Au 30 Septembre<br />

2001 Augmentation Diminution Transferts/Ajustements 2002<br />

Terrains et ouvrages<br />

d'infrastructure secondaire 264,5 2,5 (0,1) 85,8 352,7<br />

Constructions 313,3 (0,1) (0,9) 258,8 571,1<br />

Agencements, installations,<br />

matériels et mobiliers 207,0 2,4 (14,1) 200,3 395,6<br />

Sous-total 784,8 4,8 (15,1) 544,9 1 319,4<br />

Constructions en cours 372,6 238,8 - (576,3) 35,1<br />

Amortissements cumulés (317,7) (45,3) 12,8 - (350,2)<br />

Total 839,7 1 004,3<br />

Des immobilisations corporelles d’une valeur nette comptable de 166,8 millions d’euros au 30 septembre 2002<br />

sont hypothéquées ou nanties dans le cadre des contrats de prêts. Au titre des exercices 2002 et 2001, le montant<br />

des intérêts incorporés au coût des immobilisations durant leur construction s’est élevé à respectivement<br />

9,2 millions d’euros et 15,1 millions d’euros.<br />

4 IMMOBILISATIONS FINANCIERES<br />

Aux 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Avances à long-terme à la Société de financement de la Phase IA (a) 926,9 958,6<br />

Avances à long-terme aux Sociétés de financement de la Phase IB (b) 358,3 367,7<br />

Autres (c) 38,3 52,6<br />

Total 1 323,5 1 378,9<br />

(a) Avances à long-terme à la Société de financement de la Phase IA<br />

Dans le cadre du financement initial du Parc <strong>Disney</strong>land et de la Restructuration Financière, la Société a prêté<br />

1 010,1 millions d’euros à la Société de Financement de la Phase IA sous forme d’avances à long terme. Ces<br />

avances portent intérêts au taux EURIBOR. Cependant, conformément à la Restructuration Financière, le taux<br />

d’intérêt portant sur les avances non remboursées a été temporairement réduit et sera ramené au taux contractuel<br />

à compter de l’exercice 2004. De plus, à compter du 1 er octobre 1999, la Société de Financement de la Phase IA<br />

et la Société ont accepté de modifier certaines modalités des prêts, dont une accélération des remboursements en<br />

principal et une modification du taux d’intérêt contractuel. Compte tenu des modalités ainsi modifiées, le taux<br />

d’intérêt applicable est le taux EURIBOR plus une marge variable. En conséquence, les taux d’intérêt effectif<br />

appliqués au titre des exercices 2002 et 2001 se sont élevés à 4,12 % et 5,34 %, respectivement. Les remboursements<br />

en principal ont commencé au cours de l’exercice 1998 et se poursuivront jusqu’à l’exercice 2013.<br />

Les remboursements en principal au titre des exercices 2002 et 2001 sont respectivement de 31,6 millions d’euros


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

et 25,9 millions d’euros. Les remboursements en principal prévus pour l’exercice 2003 s’élèvent à 40,5 millions<br />

d’euros. Ces avances à long terme font l’objet d’un nantissement dans le cadre de la nouvelle structure de créditbail<br />

établie en 1994 (voir Notes 1-2 et 24-1).<br />

(b) Avances à long-terme aux Sociétés de Financement de la Phase IB<br />

Dans le cadre du financement de la Phase IB et de la Restructuration Financière, EDL Hôtels S.C.A. a prêté<br />

390,4 millions d’euros, sous forme d’avances à long terme, aux Sociétés de Financement de la Phase IB.<br />

Ces avances portent intérêts au taux fixe de 6 %. Cependant, conformément à la Restructuration Financière,<br />

le taux d’intérêt portant sur les avances non remboursées a été temporairement réduit à 4 % et sera ramené<br />

au taux contractuel à compter de l’exercice 2004. Les remboursements en principal ont commencé au cours<br />

de l’exercice 1998 et se poursuivront jusqu’à l’exercice 2016. Les remboursements en principal au titre des<br />

exercices 2002 et 2001 sont respectivement de 9,5 millions d’euros et 8,4 millions d’euros. Les remboursements<br />

en principal prévus pour l’exercice 2003 s’élèvent à 11,7 millions d’euros.<br />

(c) Autres<br />

Ce poste comprend principalement des dépôts bancaires de garantie. Conformément à certaines conditions stipulées<br />

lors de la Restructuration Financière, le Groupe est tenu de constituer un dépôt de garantie afin de garantir<br />

le paiement des intérêts dus aux Prêteurs. Ces dépôts ne peuvent être utilisés par le Groupe aussi longtemps que<br />

tous les prêts seniors des contrats de financement ne seront pas remboursés, et que les autres obligations ne seront<br />

pas honorées par les Prêteurs et le Groupe. Ces dépôts sont ajustés trimestriellement et sont rémunérés.<br />

24•25<br />

5 STOCKS<br />

Ce poste comprend principalement des marchandises, de la nourriture et des boissons destinées à être vendues<br />

ainsi que des fournitures diverses. Les montants figurant au bilan tiennent compte d’une provision pour dépréciation<br />

pour stock obsolète ou à rotation lente de 1,9 million d’euros et de 1,8 million d’euros aux 30 septembre<br />

2002 et 2001, respectivement.<br />

6 CLIENTS ET COMPTES RATTACHES<br />

Ce poste représente principalement les créances du Groupe à l’égard des tours opérateurs et des agents de<br />

voyages sur des ventes de billets d’entrée dans les Parcs à Thèmes, de nuitées d’hôtels et d’autres services<br />

proposés. Il inclut également les créances sur les Participants. La provision pour dépréciation des créances<br />

douteuses s’élève à 3,0 millions d’euros au 30 septembre 2002 contre 4,4 millions d’euros au 30 septembre<br />

2001. Aux 30 septembre 2002 et 2001, le poste clients et comptes rattachés comprenait des créances dont<br />

l’échéance est supérieure à un an pour un montant de respectivement 3,5 millions d’euros et 1,2 million d’euros.


7 AUTRES CREANCES<br />

Aux 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

T.V.A. 37,6 92,7<br />

Autres 30,1 28,5<br />

Total 67,7 121,2<br />

Les échéances de ces créances sont inférieures à un an.<br />

8 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT<br />

Ce poste comprend principalement des certificats de dépôt et des placements monétaires à court terme, comptabilisés<br />

à leur coût d’acquisition, proche de leur valeur de marché aux 30 septembre 2002 et 2001.<br />

9 CHARGES A REPARTIR<br />

Aux 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Contributions aux équipements publics (a) 56,2 60,5<br />

Autres (b) 30,5 27,6<br />

Total 86,7 88,1<br />

(a) Contributions aux équipements publics<br />

Les contributions aux équipements publics comprennent principalement un versement de 34,3 millions d’euros<br />

effectué par le Groupe à la S.N.C.F. (Société Nationale des Chemins de Fer Français), au titre de sa contribution<br />

à la construction de la gare du T.G.V. (Train à Grande Vitesse) située au sein du <strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>. Cette<br />

contribution est amortie sur 20 ans à compter de l’ouverture de la gare en 1994. Ce poste comprend également<br />

les contributions financières à la construction d’infrastructures primaires, telles que les réseaux routiers et les<br />

réseaux de distribution d’eau potable, de gaz et d’électricité. Les contributions aux équipements publics sont<br />

présentées nettes des amortissements cumulés qui s’élèvent à 29,1 millions d’euros au 30 septembre 2002 contre<br />

24,7 millions d’euros au 30 septembre 2001.<br />

(b) Autres<br />

Ce poste comprend principalement les coûts relatifs aux réhabilitations importantes effectuées sur les actifs du<br />

<strong>Disney</strong>land Resort <strong>Paris</strong>. Aux 30 septembre 2002 et 2001, ces coûts s’élèvent à respectivement 42,6 millions<br />

d’euros et 34,8 millions d’euros, et sont présentés nets des amortissements cumulés qui s’élèvent à respectivement<br />

15,4 millions d’euros et 10,8 millions d’euros.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

10 CAPITAUX PROPRES<br />

(millions d’euros)<br />

Nombre d’actions Capital Prime d’émission Report à<br />

(en milliers) social nouveau<br />

Au 30 septembre 2000 1 055 772 804,8 288,9 153,8<br />

Emission d’actions nouvelles 15 -<br />

Affectation au compte de l’associé commandité (0,2)<br />

Résultat net 30,5<br />

Au 30 septembre 2001 1 055 787 804,8 288,9 184,2<br />

Emission d’actions nouvelles 151 0,1 0,1 -<br />

Affectation au compte de l’associé commandité (0,2)<br />

Résultat net (33,1)<br />

Au 30 septembre 2002 1 055 938 804,9 289,0 150,9<br />

- Nombre d’actions<br />

Le nombre d’actions, figurant dans le tableau ci-dessus, correspond au nombre d’actions composant le capital<br />

appelé, souscrit et libéré de la Société.<br />

26•27<br />

- Report à nouveau<br />

Aux 30 septembre 2002 et 2001, le report à nouveau comprend une réserve légale non distribuable s’élevant<br />

respectivement à 16,9 millions d’euros et 15,4 millions d’euros.<br />

- Bons de souscription<br />

Dans le cadre de la Restructuration Financière, la Société a émis 290 millions de bons de souscription. Ces bons<br />

donnent à leurs porteurs le droit de souscrire, au prix de 6,10 euros, à 1,069 action nouvelle de la Société pour<br />

trois bons détenus. Ils ont une durée de vie de 10 ans et peuvent être exercés entre janvier 1996 et juillet 2004.


11 AUTRES FONDS PROPRES<br />

En 1994, dans le cadre de la Restructuration Financière, la Société a émis 2 500 121 obligations remboursables en<br />

actions (“ORA”). Ces ORA ont une valeur nominale de 60,98 euros, portent intérêts au taux de 1 % l’an et ont une<br />

durée de vie de 10 ans. Chaque ORA sera remboursée à échéance à raison de 10,691 actions nouvelles de la Société.<br />

12 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES<br />

Au 30 septembre<br />

Au 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2001 Dotations Reprises 2002<br />

Provisions pour risques et charges 35,8 4,0 (4,3) 35,5<br />

Le montant des provisions aux 30 septembre 2002 et 2001 comprend principalement les coûts estimés de divers litiges<br />

d’ordre juridique et de réclamations d’ordre administratif. Les dotations et reprises de l’exercice 2002 se rapportent à<br />

des éléments individuellement non significatifs.<br />

13 EMPRUNTS<br />

Au 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Emprunt obligataire convertible en actions (a) - 373,7<br />

Emprunts auprès de la CDC Phase I (b) 168,9 168,9<br />

Emprunts auprès de la CDC pour le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios (c) 381,1 381,1<br />

Emprunt de la Phase IA (d) 122,1 128,3<br />

Emprunt de la Phase IB (e) 26,0 27,3<br />

Ligne de Crédit TWDC (f) 62,5 -<br />

Autres 20,8 20,6<br />

781,4 1 099,9<br />

Intérêts courus 39,9 41,3<br />

Total 821,3 1 141,2<br />

(a) Emprunt obligataire convertible en actions<br />

En 1991, la Société a émis 28 350 000 obligations convertibles portant intérêts aux taux fixe de 6,75 % pour<br />

une valeur faciale totale de 605,1 millions d’euros. Chaque obligation avait une valeur faciale de 21,34 euros<br />

et était convertible en 1,455 action ordinaire de la Société. Au 30 septembre 2001, il subsistait<br />

15 916 670 obligations convertibles, représentant une valeur de 373,7 millions d’euros comprenant une prime<br />

de remboursement de 34,0 millions d’euros due à la date de maturité des obligations. Au 1 er octobre 2001,<br />

ces obligations sont arrivées à maturité et le processus de remboursement des obligations restantes et des<br />

intérêts courus d’un montant de 22,9 millions d’euros a été engagé.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

(b) Emprunts auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations (“CDC”) Phase I<br />

Dans le cadre du financement initial et de la Restructuration Financière, la Société a emprunté, auprès de la<br />

CDC, 40,6 millions d’euros au titre d’un prêt ordinaire et 128,3 millions d’euros au titre d’un prêt participatif.<br />

Le prêt ordinaire est garanti par des hypothèques sur le terrain et les immeubles du Parc <strong>Disney</strong>land, du<br />

<strong>Disney</strong>land Hôtel et du Ranch Davy Crockett et les installations annexes. Le prêt participatif ne fait l’objet<br />

d’aucune garantie. Ces emprunts portaient intérêts à un taux fixe de 7,85 %. Cependant, à compter du<br />

30 septembre 1999, les modalités de ces emprunts ont été modifiées de telle sorte que le taux d’intérêt fixe a<br />

été ramené à 5,15 %, les remboursements en principal ont été différés et la date d’échéance finale a été reportée<br />

de l’exercice 2015 à l’exercice 2024. Aux 30 septembre 2002 et 2001, les intérêts courus relatifs à ces emprunts<br />

étaient de 8,0 millions d’euros.<br />

(c) Emprunts auprès de la CDC pour le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios<br />

Le 30 septembre 1999, la Société a conclu un accord de financement relatif à l’octroi par la CDC de prêts<br />

subordonnés, destinés à financer une partie des coûts de construction du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, pour un<br />

montant global de 381,1 millions d’euros. Ce contrat de financement comprend quatre tranches, dont deux<br />

tranches de 76,2 millions d’euros chacune, qui arrivent à terme, respectivement, au cours des exercices 2015<br />

et 2021, et deux tranches de 114,3 millions d’euros chacune, qui arrivent à terme, respectivement, au cours<br />

des exercices 2025 et 2028. Ces emprunts ont été tirés en totalité durant l’exercice fiscal 2001, au fur et à<br />

mesure de l’avancement de la construction du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios. Ces emprunts portent intérêts au taux<br />

fixe annuel de 5,15 %, sauf si, conformément aux modalités des contrats d’emprunts, le paiement des intérêts<br />

ou du principal était reporté, période durant laquelle le taux d’intérêt s’appliquant aux montants différés serait<br />

égal au plus fort des 2 taux suivants : EURIBOR plus 2 %, ou 5,15 %. Le report des paiements d’intérêts<br />

dépend du montant de la trésorerie disponible à chaque échéance annuelle de paiement. Le paiement des intérêts<br />

dus au 31 décembre 2001 a été reporté pour un montant de 14,5 millions d’euros conformément aux<br />

modalités des contrats d’emprunts et porte intérêts au plus élevé des 2 taux suivants : 5,15 % ou EURIBOR<br />

plus 2 % (5,30 % au 30 septembre 2002) jusqu’au paiement des intérêts ainsi différés. Le montant des intérêts<br />

courus relatifs à ces emprunts s’élevait à 29,9 millions d’euros au 30 septembre 2002, incluant le montant des<br />

intérêts différés selon les modalités exposées ci-dessus. Au 30 septembre 2001, le montant des intérêts courus<br />

relatif à ces emprunts s’élevait à 9,6 millions d’euros.<br />

28•29<br />

(d) Emprunt de la Phase IA<br />

Dans le cadre de l’accord initial de financement des installations de la Phase IA, conclu avec un syndicat international<br />

de banques, et de la Restructuration Financière, la Société a emprunté 148,6 millions d’euros.<br />

Les obligations relatives à ce contrat de financement sont garanties par des hypothèques sur le terrain et les<br />

immeubles du Parc <strong>Disney</strong>land, du <strong>Disney</strong>land Hôtel, du Ranch Davy Crockett et des installations annexes.<br />

Le remboursement du principal a commencé au cours de l’exercice 2000. L’échéance finale de cet emprunt<br />

interviendra au cours de l’exercice 2010. Du 1 er octobre 1996 au 30 septembre 2003, le taux d’intérêt applicable<br />

au titre de cet emprunt est EURIBOR plus 1,28 % (4,58 % au 30 septembre 2002). A compter du<br />

1 er octobre 2003, la marge se réduira et cet emprunt portera alors intérêts au taux de EURIBOR plus 1 %.<br />

Les intérêts courus relatifs à cet emprunt ne sont pas significatifs aux 30 septembre 2002 et 2001.


(e) Emprunt de la Phase IB<br />

Conformément à l’accord de financement initial et à la Restructuration Financière, EDL Hôtels <strong>SCA</strong> a emprunté<br />

29,7 millions d’euros auprès d’un syndicat international de banques. Les obligations relatives à cet emprunt sont<br />

garanties par des hypothèques sur les immeubles du complexe hôtelier et du <strong>Disney</strong> Village. Le remboursement du<br />

principal a commencé au cours de l’exercice 1998 et s’achèvera au cours de l’exercice 2012.<br />

Du 1 er octobre 1997 au 30 septembre 2003, le taux d’intérêt applicable à cet emprunt est EURIBOR plus 1,33 %<br />

(4,63 % au 30 septembre 2002). A compter du 1 er octobre 2003, la marge se réduira et cet emprunt portera alors<br />

intérêts au taux EURIBOR plus 1 %. Aux 30 septembre 2002 et 2001, les intérêts courus relatifs à cet emprunt<br />

s’élevaient respectivement à 0,2 million d’euros et 0,3 million d’euros.<br />

(f) Ligne de Crédit TWDC<br />

Dans le cadre de la Restructuration Financière, TWDC a donné son accord pour que soit mise à disposition du<br />

Groupe, jusqu’en 2004, une ligne de crédit (standby revolving credit facility), non assortie de sûretés, d’un<br />

montant de 167,7 millions d’euros, portant intérêts au taux EURIBOR (3,30 % au 30 septembre 2002).<br />

Au 30 septembre 2002, les intérêts courus relatifs à cette ligne de crédit s’élevaient à 0,2 million d’euros.<br />

Engagements<br />

Les accords de la Restructuration Financière comprennent des engagements entre le Groupe et les Prêteurs sur le suivi<br />

des financements restructurés. Ces engagements portent principalement sur des restrictions en matière d’endettement<br />

et d’investissements, la communication de certaines informations financières et le respect de certains ratios financiers,<br />

lesquels ont été modifiés par divers accords intervenus avec les Prêteurs. La dernière modification des accords est intervenue<br />

en 2002. Par ailleurs, en vue du projet du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios qu’ils ont approuvé, les Prêteurs ont accepté<br />

de modifier certains engagements pendant la période de construction du Parc. Ainsi, le montant maximal annuel<br />

d’investissements courants a été augmenté de 15,2 millions d’euros pour les exercices 2000 à 2002. En octobre 2002,<br />

les Prêteurs ont accepté de réduire le ratio financier assis sur le résultat brut d’exploitation au titre de l’exercice 2002.<br />

Dans le même temps, le Groupe a accepté de respecter de nouveaux engagements au titre du ratio relatif au résultat<br />

brut d’exploitation des exercices 2003 et 2004, dont le niveau est fonction des prévisions opérationnelles du Groupe<br />

pour ces exercices. Par ailleurs, le montant des dépôts trimestriels de garantie trimestriels augmentera (jusqu’à<br />

doubler) si le Groupe n’atteint pas certains niveaux de résultat d’exploitation.<br />

Au 30 septembre 2002, l'échéancier de remboursement du principal des emprunts à long terme du Groupe est le suivant :<br />

(millions d’euros)<br />

2003 10,1<br />

2004 88,5<br />

2005 31,9<br />

2006 16,3<br />

2007 19,9<br />

Au-delà 614,7<br />

Total 781,4


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

14 DETTES A COURT TERME ENVERS LES SOCIETES LIEES<br />

Les dettes à court terme envers les sociétés liées comprennent principalement, d’une part des dettes envers les<br />

Sociétés de financement correspondant à des loyers dus en vertu des contrats de crédit bail et de sous location du<br />

Parc <strong>Disney</strong>land et des Hôtels (voir Note 24) et d’autre part, des dettes relatives aux redevances de licence et à la<br />

rémunération du Gérant, envers des filiales, indirectement détenues à 100 %, de TWDC (voir Note 18) et aux<br />

coûts associés à la construction du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios. Les échéances de ces dettes sont inférieures à un an.<br />

15 CREDITEURS ET CHARGES A PAYER<br />

Au 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 183,8 157,1<br />

Dettes sociales 55,8 53,0<br />

TVA 6,3 65,1<br />

Autres dettes 45,9 55,0<br />

Total 291,8 330,2<br />

Les échéances de ces dettes sont inférieures à un an.<br />

16 PRODUITS CONSTATES D'AVANCE<br />

30•31<br />

Ce poste comprend principalement des loyers reçus d’avance sur les terrains donnés en bail à construction et<br />

les redevances des participants constatées en produits linéairement sur la durée des contrats.<br />

17 INFORMATION SECTORIELLE<br />

Le Groupe a deux segments d’activité : le Resort, qui comprend l’exploitation des Parcs à Thèmes, des Hôtels,<br />

et du <strong>Disney</strong> Village, et les activités de Développement Immobilier. La performance des secteurs d’activité est<br />

évaluée principalement au vu du résultat avant loyers de crédit-bail, charges financières nettes et éléments<br />

exceptionnels. Le Groupe n’évalue pas la performance de ses différents secteurs d’activité au regard de la<br />

valeur des immobilisations de chacun de ses secteurs. Les règles et méthodes comptables appliquées à ces<br />

segments ne présentent pas de différences avec celles décrites dans la Note 2 “Principales règles et méthodes<br />

comptables”.


Le tableau ci-dessous présente l’information sectorielle pour les exercices 2002 et 2001 :<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

CHIFFRE D’AFFAIRES PAR SECTEUR<br />

Activités touristiques 1 048,7 968,0<br />

Activités de développement immobilier 27,3 37,2<br />

Total 1 076,0 1 005,2<br />

CHARGES D’EXPLOITATION PAR SECTEUR<br />

Activités touristiques (885,1) (806,6)<br />

Activités de développement immobilier (15,2) (13,4)<br />

Total (900,3) (820)<br />

RÉSULTAT AVANT LOYER DE CRÉDIT BAIL ET CHARGES FINANCIÈRES NETTES<br />

Activités touristiques 163,6 161,4<br />

Activités de développement immobilier 12,1 23,8<br />

Total 175,7 185,2<br />

18 CHARGES D’EXPLOITATION<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Charges d’exploitation directes (a) 617,2 551,3<br />

Dépenses de marketing, frais généraux et administratifs 183,5 183,0<br />

Dotations aux amortissements 64,1 54,0<br />

Redevances et rémunération du Gérant (b) 35,5 31,7<br />

Total 900,3 820,0<br />

(a) Charges d’exploitations directes<br />

Les charges d’exploitation directes comprennent les frais de personnel opérationnel, les coûts de revient de la<br />

nourriture, des boissons, des marchandises vendues, des services de transport et des terrains vendus, ainsi que<br />

des charges diverses telles que les dépenses liées à la maintenance, aux assurances, à la consommation d’énergie<br />

et aux impôts et taxes.<br />

(b) Redevances et rémunération du Gérant<br />

Les redevances de licence correspondent essentiellement à des sommes versées à une filiale, détenue à 100 %,<br />

de TWDC conformément à un contrat qui permet au Groupe d’utiliser les droits de propriété intellectuelle ou<br />

industrielle présents ou futurs, détenus par TWDC, qui sont attachés aux attractions et aux autres installations


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

du Site. Le Groupe est également autorisé à vendre des marchandises incorporant des droits de propriété intellectuelle<br />

détenus par TWDC. La rémunération du Gérant est due à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A., le Gérant de la Société,<br />

comme prévu dans les statuts de la Société. Les redevances de licence et la rémunération du Gérant sont fonction,<br />

principalement, du chiffre d’affaires.<br />

Au cours de l’exercice 1999, après cinq années d’abandon prévues par la Restructuration Financière, les redevances<br />

de licence ont été rétablies à la moitié des taux initiaux et la rémunération du Gérant a été rétablie à un<br />

taux réduit. Les redevances de licence seront complètement rétablies à compter de l’exercice 2004 et la rémunération<br />

du Gérant sera progressivement rétablie jusqu’à l’exercice 2018. Au titre des exercices 2002 et 2001,<br />

les taux applicables aux différentes catégories de chiffre d’affaires s’échelonnent de 0 % à 5 %, donnant lieu à<br />

des redevances de licence et une rémunération du Gérant de 24,0 millions d’euros et 11,5 millions d’euros, respectivement,<br />

pour l’exercice 2002. Au titre de l’exercice 2001, les redevances et la rémunération du Gérant se sont<br />

élevées à respectivement 21,8 millions d’euros et 9,9 millions d’euros.<br />

19 RESULTAT EXCEPTIONNEL<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Coûts de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios (a) (37,2) (5,3)<br />

Provisions pour risques et dépréciation d’actifs (mouvement net) 0,7 (0,8)<br />

Coûts de mise en place de l’euro (1,0) (1,5)<br />

Pertes sur rachats anticipés d’obligations convertibles 6,75 % (b) - (2,3)<br />

Immobilisations mises au rebut (0,6) (1,4)<br />

Autres (c) 0,1 4,1<br />

Total (38,0) (7,2)<br />

32•33<br />

(a) Coûts de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios<br />

Les dépenses de pré-ouverture du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios se sont élevées pour les exercices 2002 et 2001<br />

à respectivement 37,2 millions d’euros et 5,3 millions d’euros. Les dépenses comprennent les coûts<br />

d’embauche et de formation du personnel du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios encourus durant la période de préouverture,<br />

ainsi que les coûts des campagnes de publicité menées durant cette période et les dépenses média<br />

relatives aux différents événements organisés en février et mars 2002.<br />

(b) Pertes sur rachats anticipés d’obligations convertibles 6,75 %<br />

Au cours de l’exercice 2001, la Société a racheté de manière anticipée une fraction de ses obligations<br />

convertibles 6,75 %. La perte exceptionnelle afférente représente la différence entre la valeur comptable des<br />

obligations à la date du rachat et le prix payé pour racheter ces obligations.


(c) Autres<br />

Le montant relatif à l’exercice 2001 comprend la reprise d’une partie des provisions pour réparations liées à<br />

la Tempête du 26 décembre 1999 pour un montant de 2,3 millions d’euros.<br />

20 IMPOTS SUR LES SOCIETES<br />

L’impôt sur les sociétés est calculé en utilisant le taux d’impôt en vigueur à la date de clôture du bilan. Pour<br />

les exercices 2002 et 2001, ce taux était de 35,4 % et 36,4 % respectivement. Au cours des exercices 2002 et<br />

2001, aucun impôt sur les sociétés n’a été payé par le Groupe du fait de l’utilisation de déficits fiscaux. De ce<br />

fait, le taux d’imposition effectif du Groupe au titre de ces deux exercices est de 0 %.<br />

Au 30 septembre 2002, les déficits fiscaux reportables s'élèvent à environ 640 millions d’euros, dont environ<br />

240 millions d’euros expireront au plus tard au cours de l’exercice 2007 s’ils ne sont pas utilisés, le solde<br />

pouvant être reporté indéfiniment. Cependant, étant donné le caractère incertain de l'imputation future de ces<br />

reports déficitaires, le Groupe n'a pas reconnu de créance d'impôt différé.<br />

21 OPTIONS DE SOUSCRIPTION D'ACTIONS<br />

En 1994, les actionnaires de la Société ont approuvé la mise en place d'un plan d'options de souscription d'actions<br />

(le “Plan 1994”) à émettre de la Société, portant sur un maximum de 2,5 % du capital. A la date du 30<br />

septembre 2002, la Société avait attribué un total de 8 266 371 options, compte tenu des options annulées et<br />

exercées à cette date, permettant d’acquérir chacune une action, à un certain nombre de salariés et de<br />

dirigeants, à un prix d'exercice correspondant à la moyenne des cours des actions de la Société sur les vingt<br />

séances de bourse précédant le jour de l'attribution des options. Le délai de validité des options est de 10 ans<br />

à partir de leur date d’émission. Elles peuvent être levées par tranche de 20 % maximum par année, à compter<br />

de la date du premier anniversaire de la date d'attribution. En cas de départ de la Société, le bénéficiaire<br />

dispose d’un délai spécifique pour lever les options exerçables à cette date. Les options que le bénéficiaire n’est<br />

pas en droit d’exercer au dernier jour de ce délai sont caduques de plein droit.<br />

En mars 1999, les actionnaires de la Société ont approuvé la mise en place d’un deuxième plan d’options de<br />

souscription d’actions portant sur un maximum de 2,5 % du capital de la Société et à des conditions similaires<br />

à celles du Plan 1994. Le délai de validité des options attribuées par ce deuxième plan est de 8 ans à partir de<br />

leur date d’émission. Au 30 septembre 2002, la Société a attribué un total de 25 080 800 options, compte tenu<br />

des options annulées et exercées à cette date, dans le cadre de ce plan.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

Le tableau ci-dessous résume les mouvements concernant le plan d'options de souscription d'actions au cours<br />

des exercices 2002 et 2001 :<br />

Nombre d'options<br />

Prix d'exercice<br />

(en milliers) moyen pondéré (en €)<br />

Solde au 30 septembre 2000 20 020 1,09<br />

Options attribuées 9 395 0,77<br />

Options exercées (14) 0,83<br />

Options annulées (4 076) 1,06<br />

Solde au 30 septembre 2001 25 325 0,98<br />

Options attribuées 9 893 1,10<br />

Options exercées (142) 0,81<br />

Options annulées (1 729) 0,96<br />

Solde au 30 septembre 2002 33 347 1,02<br />

Au 30 septembre 2002, les informations relatives aux options de souscription d’actions sont présentées dans<br />

le tableau suivant :<br />

34•35<br />

Options attribuées valides<br />

Options exerçables<br />

Prix d’exercice Nombre Durée de vie moyenne Prix moyen Nombre Prix moyen<br />

d’options avant expiration d’exercice d’options d’exercice<br />

(en milliers) (en années) (en milliers)<br />

€ 0,77 – 1,00 15 495 6 € 0,80 4 438 € 0,81<br />

€ 1,01 – 2,00 17 189 6 € 1,16 6 895 € 1,24<br />

€ 2,01 – 2,50 663 3 € 2,32 663 € 2,32<br />

33 347 6 1,02 11 996 € 1,14


22 INSTRUMENTS FINANCIERS<br />

22-1 Gestion du risque de taux d'intérêt<br />

Le Groupe procède à des opérations de swaps de taux d'intérêt et autres instruments de couverture afin de gérer<br />

son exposition aux variations de taux d'intérêt et de diminuer le coût global de sa dette. Ces fluctuations de taux<br />

d'intérêt influent sur les produits financiers, les charges financières ainsi que les loyers de crédit-bail du Groupe.<br />

Le tableau suivant indique, en valeur nominale, les mouvements intervenus au cours des exercices 2002 et<br />

2001, pour chacune des principales catégories d’instruments de couverture de taux d'intérêt. L'activité<br />

récurrente que constitue le renouvellement de positions existantes est exclue de ce tableau.<br />

(millions d’euros)<br />

“FRA” / "Swaps”<br />

Solde au 30 septembre 2000 -<br />

Nouveaux contrats 563,8<br />

Instruments échus/débouclés -<br />

Solde au 30 septembre 2001 563,8<br />

Nouveaux contrats -<br />

Instruments échus/débouclés -<br />

Solde au 30 septembre 2002 563,8<br />

Au cours de l’exercice 2001, la Société a conclu plusieurs accords de swap qui sont entrés en application aux<br />

alentours du 30 septembre 2001 et qui ont une échéance de 2 ans. Selon les termes de ces swaps, la Société<br />

paie des taux d’intérêt fixes compris entre 3,79 % et 4,69 % et reçoit des intérêts calculés d’après l’EURIBOR<br />

3 mois sur les montants du principal couvert, qui s’élèvent à 563,8 millions d’euros au 30 septembre 2002.<br />

Une perte de 5,4 millions d’euros a été comptabilisée en 2002 en charges financières au titre des écarts de taux<br />

d'intérêt résultant des instruments de couverture de taux. L’effet de ces écarts de taux d’intérêt n’était pas significatif<br />

sur le résultat financier de l’exercice 2001. La valeur de marché de ces contrats est estimée correspondre<br />

au gain ou à la perte pour le Groupe qui résulterait du débouclage de ses instruments de couverture de taux<br />

d’intérêt. Au 30 septembre 2002, compte tenu du niveau des taux d’intérêt à ces dates et du risque de contrepartie,<br />

ce montant représente une perte de 7,4 millions d’euros (8,1 millions d’euros au 30 septembre 2001).


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

22-2 Gestion du risque de change<br />

L'exposition du Groupe au risque de change résulte pour l'essentiel des variations du dollar américain et de<br />

certaines devises européennes.<br />

La politique du Groupe consiste à réduire la volatilité des résultats et de la trésorerie résultant des fluctuations des<br />

marchés des changes afin de pouvoir se concentrer sur ses activités opérationnelles. En conséquence, le Groupe<br />

utilise divers instruments dont la valeur varie en fonction des fluctuations des taux de change, afin de garder<br />

inchangée la valeur des actifs, des dettes, des engagements de dépenses et des recettes prévues, libellés en devises.<br />

Aux 30 septembre 2002 et 2001, le Groupe a mis en place des opérations de couverture pour respectivement<br />

54,3 millions d’euros et 103,4 millions d’euros. La valeur de marché de ces contrats est estimée correspondre<br />

à la perte ou au gain qui résulterait du débouclage de ces instruments. Aux 30 septembre 2002 et 2001, cette<br />

valeur correspondait à une perte de respectivement 0,1 million d’euros et 2,0 millions d’euros.<br />

22-3 Risque de contrepartie<br />

La direction estime qu'il n'existe pas de risque significatif de contrepartie relatif aux instruments financiers détenus<br />

par le Groupe. Le Groupe utilise différentes catégories d'instruments de couverture à terme. Aux 30 septembre<br />

2002 et 2001, ni le Groupe ni les contreparties n'ont eu à garantir leurs engagements relatifs à ces instruments.<br />

36•37<br />

23 ENGAGEMENTS HORS BILAN ET PASSIFS EVENTUELS<br />

Le Groupe fait l'objet de diverses procédures et réclamations relatives aux opérations de construction et<br />

d'exploitation pour lesquelles la direction a constitué des provisions. La direction considère que l'aboutissement<br />

de ces procédures n'engendrera pas de coûts supplémentaires significatifs pour le Groupe et qu'il n'y<br />

aura pas d'impact significatif sur sa trésorerie ou sur son résultat d'exploitation.<br />

La Société est solidairement responsable de tous les engagements de la Société de Financement de la Phase IA<br />

au titre de l’Emprunt de la Phase IA jusqu’à sa dernière échéance de remboursement prévue en 2009. Ces engagements<br />

représentent un montant de 290,8 millions d’euros au 30 septembre 2002.<br />

EDL Hôtels S.C.A. a garanti l'ensemble des engagements des Sociétés de Financement de la Phase IB au titre<br />

de l’Emprunt de la Phase IB et des Avances Associés de la Phase IB jusqu’à leur dernière échéance prévue de<br />

remboursement (2016 au plus tard). Ces engagements représentent un montant de 245,6 millions d’euros au<br />

30 septembre 2002.<br />

Conformément aux termes de la Restructuration Financière, la Société s’est engagée à verser, en une fois, une<br />

rémunération de développement de 182,9 millions d’euros à TWDC, sous certaines conditions relatives à la<br />

création du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios. Pour obtenir l’approbation des Prêteurs sur le financement du Parc<br />

Walt <strong>Disney</strong> Studios, TWDC a accepté de modifier les modalités de cette rémunération de développement, de<br />

telle sorte que celle-ci ne sera pas due avant que certains événements ne se produisent, parmi lesquels le<br />

remboursement de l’endettement bancaire actuel de la Société et des Emprunts CDC pour le Parc Walt <strong>Disney</strong><br />

Studios et la réalisation d’un certain niveau de cash flows.


24 ENGAGEMENTS DE CREDIT-BAIL<br />

Le Groupe est propriétaire du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, du <strong>Disney</strong>land Hôtel, du Ranch Davy Crockett, du<br />

parcours de golf et des terrains où ils sont situés. Il détient également les terrains où se situent les autres hôtels<br />

et le <strong>Disney</strong> Village. Il loue en crédit-bail la quasi-totalité des autres installations opérationnelles de <strong>Disney</strong>land<br />

Resort <strong>Paris</strong>. Conformément à l'option offerte par les règles comptables françaises, le Groupe n'a pas immobilisé<br />

les actifs faisant l'objet de ces contrats et a, en conséquence, comptabilisé en charges le montant des loyers.<br />

24-1 Contrats de crédit-bail du Parc <strong>Disney</strong>land et des hôtels<br />

Description<br />

Le Groupe loue, directement ou indirectement, le Parc <strong>Disney</strong>land, les Installations de la Phase IB et le Centre<br />

de Congrès Newport Bay Club auprès de huit Sociétés de Financement spécialement créées à cet effet. Les<br />

principaux termes de chacun de ces contrats sont décrits ci-après :<br />

• Crédit-bail du Parc <strong>Disney</strong>land (Phase IA)<br />

Initialement, conformément aux accords de financement de la Phase IA, la Société louait en crédit-bail le Parc<br />

<strong>Disney</strong>land directement auprès de la Société de Financement de la Phase IA. Ce contrat de crédit-bail prenait<br />

effet au jour de l’Ouverture et devait prendre fin lorsque toutes les dettes et les intérêts s’y rattachant auraient<br />

été totalement payés par la Société de Financement de la Phase IA. Dans le cadre de la Restructuration<br />

Financière, une nouvelle structure de crédit-bail pour les actifs du Parc <strong>Disney</strong>land a été mise en place.<br />

Conformément à la nouvelle structure juridique mise en place au 30 juin 1994, le contrat de crédit-bail initial<br />

a été dénoncé et remplacé par un nouveau contrat selon lequel la Société de financement de la Phase IA loue<br />

le Parc <strong>Disney</strong>land à EDA SNC dans des conditions similaires à celles caractérisant le contrat précédent.<br />

EDA SNC sous-loue le Parc <strong>Disney</strong>land à la Société pour une durée de 12 ans pour un loyer quasi équivalent<br />

à celui facturé par la Société de financement de la Phase IA à EDA SNC. Au terme du Contrat de Sous-<br />

Location, la Société aura la possibilité de lever l'option d'achat du bail de EDA SNC pour un montant<br />

d’environ 78,7 millions d’euros. Si la Société décide de ne pas exercer cette option et, par conséquent, d'arrêter<br />

de louer le Parc <strong>Disney</strong>land, EDA SNC pourra continuer de louer les actifs avec l'option de pouvoir acheter<br />

ceux-ci pour une valeur approchant le montant de l’encours de la dette de la Société de Financement de la<br />

Phase IA. En revanche, si EDA SNC décide de mettre fin au Contrat de Crédit-Bail, elle devra alors payer à la<br />

Société de financement de la Phase IA une somme égale à 75 % de la dette de celle-ci. EDA SNC pourra alors<br />

vendre ou louer les actifs en question pour le compte de la Société de Financement de la Phase IA afin de<br />

rembourser les emprunts restant dus, les éventuels produits supplémentaires lui restant acquis.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

• Crédit-bail des actifs complémentaires du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

Dans le cadre de la Restructuration Financière, EDA SNC a acquis certaines immobilisations corporelles<br />

correspondant en majeure partie à des attractions du Parc <strong>Disney</strong>land, construites après l’Ouverture, pour une<br />

valeur nette comptable s'élevant à 213,4 millions d’euros. Ces actifs ont ensuite été donnés en location à la<br />

Société pour une période de 12 ans, moyennant le paiement d'un loyer annuel fixe de 2,1 millions d’euros.<br />

Au terme de ce contrat de location, la Société pourra soit acquérir ces immobilisations pour un montant de<br />

213,4 millions d’euros, soit conclure avec EDA SNC un nouveau contrat de crédit-bail d'une durée de 12 ans<br />

à des conditions similaires à celles caractérisant le financement de l’option d’achat décrit ci-dessous. Si l'option<br />

d'achat est levée, TWDC a accepté de procurer un financement d'une durée de huit ans, portant intérêts au<br />

taux de 1 % l'an. En revanche, si la Société choisit de contracter un nouveau crédit-bail, elle aura l'option,<br />

au terme de ce crédit-bail, d'acquérir ces immobilisations pour un montant symbolique.<br />

• Crédit-bail des hôtels (Phase IB)<br />

EDL Hôtels S.C.A. loue en crédit-bail les Installations de la Phase IB auprès des six Sociétés de Financement<br />

de la Phase IB. Ces contrats de crédit-bail prendront fin en février 2011. A partir de l’exercice 1998, le Groupe<br />

a la possibilité d’acquérir à tout moment au cours de la période de location les actifs loués en crédit-bail pour<br />

une valeur approchant le montant de l’encours de la dette des Sociétés de Financement de la Phase IB.<br />

• Crédit-bail des hôtels - Centre de Congrès Newport Bay Club<br />

38•39<br />

EDL Hôtels S.C.A. a signé un contrat de cession-bail avec Centre de Congrès Newport S.A.S. pour la construction<br />

et le financement du Centre de Congrès Newport Bay Club. Le contrat de cession-bail a débuté en<br />

novembre 1997 et a une durée de vingt ans, au terme duquel EDL Hôtels S.C.A. pourra lever l’option d’achat<br />

du centre de congrès pour un montant symbolique. Les loyers annuels dus au titre de ce contrat sont calculés<br />

en fonction des coûts de construction des actifs et d’un taux d’intérêt EURIBOR 6 mois plus 20 points de base.<br />

Les loyers de crédit-bail s'élevaient à 188,8 millions d’euros au 30 septembre 2002 contre 185,8 millions<br />

d’euros au 30 septembre 2001. Le montant des loyers dus au titre de ces contrats correspond au coût du financement<br />

(principal et intérêts) des Sociétés de Financement, lequel inclut les montants dus au Groupe au titre<br />

des avances à long terme qu’il a consenties (voir Note 4) et aux frais de gestion (principalement des taxes<br />

foncières) encourus par le crédit-bailleur. Ainsi, les loyers de crédit-bail varient principalement en fonction des<br />

fluctuations des charges d’intérêt, résultant des variations des taux d’intérêt variables et des taux d’abandon<br />

d’intérêt et de l’échéancier des remboursements des dettes du crédit-bailleur.


Engagements de crédit-bail<br />

Le tableau ci-après résume le montant des engagements futurs minimums non résiliables (hormis les frais de<br />

gestion) relatifs aux loyers dus aux Sociétés de Financement. Les engagements relatifs aux loyers de crédit-bail<br />

sont calculés selon les hypothèses suivantes :<br />

- Un taux moyen de l’EURIBOR de 6 %.<br />

- Le Groupe exercera les options d’achat des contrats de crédit-bail des hôtels à la date d’expiration de ces contrats<br />

en février 2011 pour un montant d’environ 280 millions d’euros. Le montant de ces options est reflété dans le<br />

tableau ci-dessous au titre des engagements au-delà de l’exercice 2007.<br />

- La Société lèvera son option au terme des 12 années de location du Parc <strong>Disney</strong>land. Dans cette éventualité,<br />

la Société paiera le montant correspondant à l’option (78,7 millions d’euros) et continuera à louer les actifs.<br />

Le paiement de l’option et les obligations résultant du contrat de location des actifs sont reflétés dans le tableau<br />

ci-dessous au titre des engagements de l’exercice 2006 et des exercices suivants.<br />

- La Société exercera l’option relative au contrat de crédit-bail des actifs complémentaires du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

et acquerra ces actifs pour un montant de 213,4 millions d’euros. Le prix d’achat de ces actifs est reflété dans<br />

le tableau ci-dessous au titre des engagements de l’exercice 2006.<br />

Au 30 septembre 2002, les engagements de crédit-bail s’analysent comme suit :<br />

Avances à long terme consenties<br />

par le Groupe aux bailleurs (voir Note 4)<br />

(millions d’euros) Engagements bruts Intérêts Remboursements Engagements nets<br />

de crédit-bail du principal de crédit-bail<br />

2003 226,2 (75,6) (52,2) 98,4<br />

2004 253,9 (82,9) (67,3) 103,7<br />

2005 263,6 (78,1) (74,7) 110,8<br />

2006 571,3 (72,9) (90,0) 408,4<br />

2007 291,7 (66,7) (101,6) 123,4<br />

Au-delà 2 413,1 (237,5) (899,2) 1 276,4<br />

Total 4 019,8 (613,7) (1 285,0) 2 121,1<br />

Les “engagements bruts de crédit-bail” comprennent notamment le remboursement du principal et les intérêts<br />

dus au Groupe au titre des avances à long terme accordées aux Sociétés de Financement. Cependant, cette partie<br />

des engagements n’a pas d’impact sur la trésorerie du Groupe puisque le paiement de cette partie des loyers de<br />

crédit-bail est exactement compensé par le montant des intérêts et des remboursements en principal perçus par<br />

le Groupe. Aussi, les “engagements nets de crédit-bail” du Groupe excluent cette partie des loyers de crédit-bail<br />

qui est présentée distinctement.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

Valeur nette comptable des actifs sous contrats de crédit-bail<br />

Dans la mesure où le Groupe a choisi de comptabiliser en charges les loyers de crédit-bail, la valeur brute des<br />

immobilisations, les amortissements correspondants et les emprunts garantis associés ne sont pas comptabilisés<br />

dans les états financiers du Groupe. Ces montants figurent dans les états financiers des Sociétés de Financement<br />

pour les valeurs suivantes :<br />

Au 30 septembre 2002<br />

(millions d’euros) Valeur Amortissements Valeur nette Durées d'amortissement<br />

brute cumulés comptable Estimées<br />

Immobilisations incorporelles 15,6 (12,9) 2,7 10 ans<br />

Terrains et infrastructures secondaires 302,6 (122,4) 180,2 10 – 25 ans<br />

Constructions 1 852,1 (775,6) 1 076,5 25 – 33 ans<br />

Agencements, installations,<br />

matériels et mobiliers 405,9 (333,5) 72,4 5 – 25 ans<br />

Total 2 576,2 (1 244,4) 1 331,8<br />

La charge d'amortissements calculée selon le mode linéaire, qui a été constatée par les Sociétés de Financement,<br />

s'est élevée à 105,9 millions d’euros au titre de l’exercice 2002 et 122,6 millions d’euros au titre de l’exercice 2001.<br />

24-2 Contrats de location<br />

40•41<br />

Le Groupe a également conclu des engagements de location, portant principalement sur du matériel informatique<br />

et de bureau et des véhicules dont les loyers s'élèvent à 27,4 millions d’euros au titre de l’exercice 2002<br />

contre 26,7 millions d’euros au titre de l’exercice 2001. Les montants minimums d'engagements de location<br />

non résiliables se répartissent comme suit au 30 septembre 2002 :<br />

(millions d’euros)<br />

2003 9,4<br />

2004 8,2<br />

2005 7,2<br />

2006 6,2<br />

2007 1,7<br />

Au-delà 3,2<br />

Total 35,9


25 PERSONNEL<br />

L'effectif moyen du Groupe se répartit comme suit :<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

2002 2001 2000<br />

Cadres 2 287 1 997 1 854<br />

Non cadres 10 180 9 112 9 578<br />

Total 12 467 11 109 11 432<br />

Les frais de personnel encourus au titre des exercices 2002 et 2001 se sont élevés respectivement à 352,0<br />

millions d’euros et 307,0 millions d’euros.<br />

Les employés du Groupe cotisent à des caisses de retraite conformément à la réglementation française. Certains<br />

employés cotisent également à une caisse complémentaire. Les cotisations de retraite, versées par les employés<br />

et le Groupe, sont déterminées en fonction du montant des salaires bruts. Les cotisations de retraite versées par<br />

le Groupe sont constatées en charges au fur et à mesure qu’elles sont encourues. De plus, des indemnités de<br />

départ à la retraite sont payées conformément aux dispositions prévues par la convention collective du Groupe.<br />

Une nouvelle convention collective est entrée en vigueur en avril 2001. Parmi les nouvelles dispositions figure<br />

l’amélioration des indemnités de départ à la retraite versées par le Groupe à ses employés. Ainsi, une indemnité<br />

de départ à la retraite s’échelonnant de 0,5 mois à 3 mois de salaire brut au maximum est versée aux<br />

employés quittant le Groupe à l’âge de 60 ans ou plus, s’ils font état au minimum d’un an d’ancienneté.<br />

Au 30 septembre 2002, les engagements liés aux indemnités de départ à la retraite ont été évalués à<br />

6,4 millions d’euros contre 5,8 millions d’euros au 30 septembre 2001.<br />

26 REMUNERATIONS ALLOUEES AUX MEMBRES DU CONSEIL<br />

DE SURVEILLANCE<br />

Le montant des rémunérations allouées aux membres du Conseil de Surveillance s’élève à 133 393 euros au<br />

titre de l'exercice 2002 contre 201 995 euros au titre de l'exercice 2001.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

27 DIFFERENCES ENTRE LES PRINCIPES COMPTABLES RETENUS PAR<br />

LE GROUPE ET CEUX GENERALEMENT RETENUS AUX ETATS-UNIS<br />

D'AMERIQUE ET INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES<br />

Depuis l'augmentation de capital de 1994 (voir Note 1-3), <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. est soumise à la réglementation<br />

boursière applicable aux Etats-Unis d'Amérique et doit établir un document annuel, référencé “Form 20-F”,<br />

destiné à la Securities and Exchange Commission (“SEC”), dans les six mois suivant le 30 septembre de chaque année.<br />

Comme indiqué dans le résumé des principales règles et méthodes comptables, les états financiers consolidés<br />

ont été établis en conformité avec les règles comptables applicables en France. Ces règles diffèrent, parfois de<br />

façon significative, des principes en vigueur aux Etats-Unis d'Amérique et, tout particulièrement, celles<br />

concernant les immobilisations du Parc <strong>Disney</strong>land et des Installations de la Phase IB, qui font l'objet d'un<br />

financement par le biais de contrats de crédit-bail et sont comptabilisés en charges, en tant que loyers, et non<br />

en immobilisations, conformément à l’une des options autorisées par les règles comptables françaises.<br />

Par ailleurs, le calcul de la charge d'intérêts, suite à la Restructuration Financière, diffère de façon significative<br />

selon que sont retenus les principes comptables français ou américains.<br />

Les rapprochements entre les résultats nets et les situations nettes, établis selon les principes comptables français<br />

et américains, sont présentés ci-après, suivis d'un bilan consolidé simplifié établi d'après les principes comptables<br />

américains, ainsi que d'une description des différences de méthodes comptables les plus significatives :<br />

42•43<br />

Rapprochement du résultat net<br />

Exercices clos le 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Résultat net selon les principes comptables français (33,1) 30,5<br />

Retraitement du crédit-bail et des intérêts (35,7) (78,4)<br />

Autres 1,5 (2,7)<br />

Résultat net selon les principes comptables américains (67,3) (50,6)<br />

Eléments du résultat intégral :<br />

Résultat sur opérations de couverture de taux d’intérêt 0,7 (8,1)<br />

Résultat intégral selon les principes comptables américains (66,6) (58,7)<br />

Rapprochement de la situation nette<br />

Aux 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Situation nette selon les principes comptables français 1 244,8 1 277,9<br />

Retraitement du crédit-bail et des intérêts (1 287,0) (1 251,3)<br />

Retraitement de la comptabilisation des ORA et de l'opération de cession-bail 178,1 178,1<br />

Autres (23,3) (25,0)<br />

Situation nette selon les principes comptables américains 112,6 179,7


Bilan établi selon les principes comptables américains<br />

Aux 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Actif circulant 259,4 830,9<br />

Autres 144,6 157,0<br />

Actif immobilisé 2 660,6 2 551,1<br />

Total actif 3 064.6 3 539,0<br />

Créditeurs et charges à payer 536,7 568,7<br />

Autres dettes 196,7 225,5<br />

Emprunts* 2 218,6 2,565,1<br />

Situation nette 112,6 179,7<br />

Total passif 3 064,6 3 539,0<br />

* hors intérêts courus<br />

Retraitement des contrats de crédit-bail et des intérêts<br />

La quasi-totalité des actifs exploités par le Groupe font l'objet de différents contrats de crédit-bail. Conformément<br />

à l’une des options offertes par les principes comptables français, le Groupe n'a pas immobilisé les actifs faisant<br />

l'objet de ces contrats et a, en conséquence, comptabilisé en charges le montant des loyers. Selon les principes<br />

comptables américains, ces actifs et leurs amortissements respectifs ont été inscrits au poste des immobilisations<br />

et, en contrepartie, les dettes correspondantes ont été inscrites au poste des emprunts. De plus, les dotations aux<br />

amortissements de l’exercice et les charges d’intérêts sur les emprunts ont été enregistrées en charges.<br />

En outre, selon les principes comptables américains, toutes les charges d'intérêts relatives aux instruments<br />

financiers pour lesquels il est prévu une variation, une interruption ou un abandon de la charge d'intérêts,<br />

doivent être recalculés selon la méthode du taux effectif (“effective interest method”). Cette méthode calcule<br />

la charge d'intérêts estimée sur la période de l'emprunt en utilisant un taux de retour sur investissement<br />

reflétant les conditions du marché et affecte ce montant linéairement sur la durée de celui-ci. Au titre des<br />

exercices 2002 et 2001, cet ajustement a généré une charge d’intérêts inférieure dans le compte de résultat<br />

établi selon les principes américains par rapport à la charge d’intérêts enregistrée dans le compte de résultat<br />

préparé selon les principes comptables français dans la mesure où la charge d’intérêts calculée selon cette<br />

méthode diffère du montant des intérêts effectivement payés.<br />

Instruments financiers<br />

Une nouvelle norme comptable SFAS 133, intitulée “Accounting for Derivative Instruments and Hedging<br />

Activities” a été publiée en 1998, et a par la suite été modifiée par les normes SFAS 137 et SFAS 138. La norme<br />

SFAS 133 ainsi modifiée a été adoptée par le Groupe à compter du 1 er octobre 2000. Cette norme recommande<br />

la comptabilisation de tous les instruments dérivés à leur valeur de marché. Les variations de la valeur de


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

marché des instruments financiers au cours d’un exercice sont enregistrées dans le résultat courant de l’exercice<br />

ou le résultat intégral, suivant que l’instrument dérivé se rapporte ou non à un élément couvert, et, si tel est le<br />

cas, en fonction de la nature de la relation de couverture. Pour les opérations de couverture de la valeur de<br />

marché où la Société couvre les variations de la valeur de marché d’un élément d’actif, de passif, ou d’un engagement,<br />

la variation de la valeur de marché de l’instrument dérivé sera en général compensée par la variation<br />

de la valeur de marché de l’élément couvert. Concernant les opérations de couverture de flux de trésorerie, par<br />

lesquelles la Société couvre les variations de flux de trésorerie associées à un élément d’actif ou de passif à taux<br />

variable ou à une transaction prévue, la partie efficace du profit ou de la perte sur l’instrument dérivé doit être<br />

comptabilisée dans le résultat intégral. La perte ou le gain sur l’instrument dérivé considéré comme efficace et<br />

reporté dans le résultat intégral sera reclassé dans le résultat courant de la période au cours de laquelle l’élément<br />

variable du flux de trésorerie associé à l’élément couvert se réalise. La partie inefficace de tous types de<br />

couvertures est comptabilisée dans le résultat courant de la période.<br />

En accord avec les dispositions transitoires de la norme, l’adoption de la norme SFAS 133 a conduit le Groupe<br />

à enregistrer au 1 er octobre 2000 un gain de 4,7 millions d’euros représentant l’impact cumulé du changement<br />

lié à l’adoption de SFAS 133 relativement aux instruments de couverture du risque de change.<br />

Durant les exercices 2002 et 2001, le Groupe a comptabilisé la variation de la valeur de marché de ses instruments<br />

financiers dérivés relatifs à la couverture de taux d’intérêt dans le résultat intégral. Concernant les instruments<br />

dérivés relatifs à la couverture du risque de change, le Groupe a enregistré au cours de l’exercice 2002 un<br />

gain de 2,0 millions d’euros dans le résultat financier, représentant la variation de la valeur de marché de ses<br />

instruments financiers de couverture du risque de change non débouclés au 30 septembre 2002. Au cours de<br />

l’exercice 2001, la Société avait enregistré à ce titre une charge de 6,7 millions d’euros dans le résultat financier.<br />

44•45<br />

Résultat extraordinaire<br />

La notion d’élément exceptionnel selon les principes comptables français diffère de façon importante de la<br />

notion d’élément extraordinaire (“Extraordinary Item”) définie par les principes comptables américains.<br />

Au titre des exercices 2002 et 2001, aucun élément du résultat exceptionnel selon le compte de résultat établi d’après<br />

les règles comptables françaises ne fait partie du résultat extraordinaire, selon les principes comptables américains.<br />

Résultat intégral<br />

Le résultat intégral (“Comprehensive Income”) représente l’ensemble des changements affectant les capitaux<br />

propres, à l’exception des distributions faites aux actionnaires et des contributions faites par ceux-ci. Le résultat<br />

intégral ne fait pas partie des concepts définis par les règles comptables françaises. Le résultat intégral selon<br />

les principes américains inclut, notamment, en sus du résultat net :


• les profits et pertes latents sur les valeurs mobilières détenues à des fins spéculatives,<br />

• les variations des écarts de conversion résultant de la consolidation des filiales,<br />

• la variation de la valeur de marché des instruments financiers dérivés qualifiés de couverture par SFAS 133,<br />

• certains ajustements relatifs aux engagements de retraite.<br />

Au titre des exercices 2002 et 2001, le résultat intégral comprend respectivement un gain de 0,7 million<br />

d’euros et une perte de 8,1 millions d’euros représentant la variation de ses instruments dérivés de couverture<br />

de taux d’intérêt qualifiés de couverture de flux de trésorerie.<br />

Options de souscription d’actions<br />

Selon les principes comptables américains, le Groupe applique la norme comptable SFAS 123, intitulée<br />

“Accounting for Stock Based Compensation”. Comme le permet la norme SFAS 123, le Groupe a choisi de<br />

continuer d’appliquer, pour le calcul du coût de cette rémunération, la méthode recommandée par la norme APB 25.<br />

Résultat par action<br />

Selon les principes comptables américains, le Groupe applique la norme comptable SFAS 128, intitulée<br />

“Earnings per Share”. Cette norme exige la présentation du résultat de base par action et du résultat dilué par<br />

action. Le résultat de base par action exclut tout effet de dilution et est calculé en divisant le résultat net par<br />

la moyenne annuelle du nombre d’actions ordinaires en circulation. Le résultat net par action dilué prend en<br />

compte la dilution potentielle qui résulterait de la conversion en actions de divers instruments dilutifs.<br />

Selon les principes comptables américains, le résultat de base et dilué par action au titre des exercices 2002 et<br />

2001 est une perte de respectivement 0,06 euro et 0,05 euro. Aux 30 septembre 2002 et 2001, respectivement<br />

163 millions et 179 millions d’actions potentielles ont été exclues du calcul du résultat dilué par action car leur<br />

effet aurait été anti dilutif.<br />

Emprunts<br />

Rapprochement de l’endettement<br />

Au 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Total de la dette, selon les principes comptables français* 781,4 1 099,9<br />

Sociétés de Financement de la Phase I, non consolidées et engagements liés<br />

aux opérations de financement par crédit-bail 1 438,4 1 469,2<br />

Total de la dette, y compris celle des Sociétés de Financement non consolidées 2 219,8 2 569,1<br />

Retraitement de la comptabilisation de l’opération de cession/bail et des ORA (1,2) (4,0)<br />

Total de la dette, selon les principes comptables américains* 2 218,6 2 565,1<br />

*hors intérêts courus


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

Description de l’endettement des Sociétés de Financement de la Phase I, non<br />

consolidées et des engagements liés aux opérations de financement par crédit-bail<br />

Comme décrit en Note 24, le Groupe n'a pas immobilisé les actifs faisant l’objet de contrats de crédit-bail et a,<br />

en conséquence, comptabilisé en charges d'exploitation le montant des loyers de crédit-bail. Selon les principes<br />

comptables américains, les actifs et passifs concernés sont portés au bilan du Groupe. Un tableau récapitulatif<br />

des actifs correspondant à ces contrats de crédit-bail est présenté en Note 24. Un tableau récapitulatif des obligations<br />

relatives à ces contrats de crédit-bail selon les principes comptables américains est présenté ci-après :<br />

Aux 30 septembre<br />

(millions d’euros) 2002 2001<br />

Emprunts CDC de la Phase I (a) 361,3 361,3<br />

Emprunt de la Phase IA (b) 290,8 312,7<br />

Emprunt de la Phase IB (c) 148,7 156,6<br />

Avances Associés de la Phase IA (d) 304,9 304,9<br />

Avances Associés de la Phase IB (e) 96,9 96,8<br />

Engagement lié au financement par EDA SNC (f) 213,4 213,4<br />

Engagement lié au financement du Centre de Congrès Newport Bay Club 22,4 23,5<br />

1 438,4 1 469,2<br />

Ajustement de l’engagement lié au financement par EDA SNC (f) (42,8) (47,4)<br />

1 395,6 1 421,8<br />

46•47<br />

(a) Emprunts CDC de la Phase I<br />

Dans le cadre du financement initial et de la Restructuration Financière, la Société a emprunté, auprès de la<br />

CDC, 86,9 millions d’euros au titre d’un prêt ordinaire et 274,4 millions d’euros au titre d’un prêt participatif.<br />

Le prêt ordinaire est garanti par des hypothèques sur le terrain et les immeubles du Parc <strong>Disney</strong>land, du<br />

<strong>Disney</strong>land Hôtel et du Ranch Davy Crockett et les installations annexes. Le prêt participatif ne fait l’objet<br />

d’aucune garantie. Ces emprunts portent intérêts à un taux fixe de 7,85 %. Cependant, à compter du<br />

30 septembre 1999, les modalités de ces emprunts ont été modifiées de telle sorte que le taux d’intérêt fixe a<br />

été ramené à 5,15 %, les remboursements en principal ont été différés et la date d’échéance finale a été retardée<br />

de l’exercice 2014 à l’exercice 2024. Les intérêts courus relatifs à ces emprunts étaient de 16,9 millions<br />

d’euros aux 30 septembre 2002 et 2001.<br />

(b) Emprunt de la Phase IA<br />

L’emprunt de la Phase IA comprend plusieurs tranches et est garanti par des hypothèques sur les terrains et les<br />

immeubles du Parc <strong>Disney</strong>land, du <strong>Disney</strong>land Hôtel, du Ranch Davy Crockett et des installations annexes.<br />

La Société a solidairement garanti l’emprunt avec la Société de Financement de la Phase IA. L’emprunt porte<br />

intérêts au taux EURIBOR plus 1,03 % (soit 4,33 % au 30 septembre 2002). Les remboursements en principal<br />

commenceront au cours de l’exercice 2001. Les intérêts courus relatifs à cet emprunt s’élevaient respectivement<br />

à 0,4 million d’euros et 0,6 million d’euros aux 30 septembre 2002 et 2001.


(c) Emprunt de la Phase IB<br />

L’emprunt de la Phase IB est garanti par les actifs de la Phase IB. L’emprunt porte intérêts au taux EURIBOR<br />

majoré de 1,33 % (soit 4,63 % au 30 septembre 2002). Les remboursements en principal ont commencé en<br />

1998. Aux 30 septembre 2002 et 2001, les intérêts courus relatifs à cet emprunt s’élevaient respectivement à<br />

1,1 million d’euros et 1,4 million d’euros.<br />

(d) Avances Associés de la Phase IA<br />

Ces avances, relatives à certains actifs de la Phase IA, portent intérêts à un taux fixe de 3 %. Cependant, selon<br />

les termes de la Restructuration Financière, le taux d’intérêt applicable à ces avances a été réduit de 54 % au<br />

cours des exercices 2002 et 2001. Les remboursements en principal commenceront au cours de l’exercice 2010.<br />

Aux 30 septembre 2002 et 2001, les intérêts courus relatifs à ces avances s’élevaient à 0,8 million d’euros.<br />

(e) Avances Associés de la Phase IB<br />

Ces avances sont constituées de deux tranches, dont une tranche de 18,8 millions d’euros d’emprunts bancaires,<br />

et sont garanties par les Installations de la Phase IB. Les emprunts bancaires s’élevant à 18,8 millions d’euros<br />

portent intérêt au taux EURIBOR plus 1,46 % (4,76 % au 30 septembre 2002). L’autre tranche s’élevant à<br />

78,0 millions d’euros porte intérêt au taux fixe de 3 %. Cependant, conformément aux termes de la<br />

Restructuration Financière, le taux d’intérêt sur cette tranche a été réduit d’environ 35 % au cours des exercices<br />

2002 et 2001. Les remboursements en principal commenceront au cours de l’exercice 2006. Aux 30 septembre<br />

2002 et 2001, les intérêts courus relatifs à ces avances s’élevaient à 0,2 million d’euros.<br />

(f) Engagement lié au financement par EDA SNC<br />

Ce montant représente l’engagement de la Société prévu par le contrat de crédit-bail des actifs complémentaires<br />

du Parc <strong>Disney</strong>land conclu avec EDA SNC (décrit dans les Notes 1-2 et 24). Selon les principes comptables<br />

américains, cette transaction est considérée comme un montage financier auquel s’applique un taux<br />

d’intérêt inférieur à celui du marché. En conséquence, l’engagement a été ajusté pour refléter l’impact des taux<br />

d’intérêt du marché à la date de conclusion du contrat. Des dépenses d’intérêts additionnelles sont constatées<br />

sur l’engagement ajusté de façon à reconstituer, à l’échéance du contrat de crédit-bail, la valeur de<br />

l’engagement. Aux 30 septembre 2002 et 2001, la valeur ajustée de cet engagement s’élevait à 170,6 millions<br />

d’euros et 166,0 millions d’euros, respectivement.


A N N E X E A U X É T A T S F I N A N C I E R S C O N S O L I D É S<br />

L’échéancier de ces emprunts au 30 septembre 2002 est le suivant :<br />

(millions d’euros)<br />

2003 37,5<br />

2004 40,9<br />

2005 50,9<br />

2006 61,1<br />

2007 101,7<br />

Au-delà 1 103,5<br />

Total 1 395,6<br />

Obligations Remboursables en Actions (ORA)<br />

Selon les principes comptables français, les ORA ont été enregistrées initialement pour leur valeur nominale en<br />

quasi fonds propres. Suite à l’abandon en septembre 1998 des droits attachés aux ORA, la valeur comptable<br />

des ORA abandonnées a été transférée en capitaux propres. Durant l’exercice 2000, ce montant a été réinscrit<br />

en autres fonds propres, à la suite du rétablissement des droits abandonnés. En revanche, selon les principes<br />

comptables américains, les ORA ont été constatées à leur valeur de marché estimée à la date de leur émission,<br />

en tant qu’emprunt de la Société. A leur échéance, en 2004, les ORA feront l’objet d’un remboursement en<br />

actions de la Société et un montant de 38,1 millions d’euros sera transféré en capitaux propres. La différence<br />

entre la valeur actuelle des ORA à la date de leur émission et leur valeur à l’échéance est amortie et comptabilisée<br />

en charge d’intérêts. Aux 30 septembre 2002 et 2001, les ORA figuraient dans la dette selon les principes<br />

comptables américains pour un montant de 41,6 millions d’euros et 43,6 millions d’euros, respectivement.<br />

48•49<br />

Redevances et Rémunération du Gérant<br />

Le Groupe a conclu un contrat de licence au terme duquel il verse des redevances à une filiale indirectement<br />

contrôlée de TWDC. Par ailleurs, de par ses statuts, le Groupe est tenu de verser une rémunération à <strong>Euro</strong><br />

<strong>Disney</strong> S.A., également filiale indirectement contrôlée de TWDC et Gérant de la Société. Suite à la<br />

Restructuration Financière, les modalités de l’accord de licence et des statuts de la Société ont été modifiées pour<br />

réduire le montant des redevances et de la rémunération du Gérant. Voir Note 18(b) pour une information<br />

complémentaire. Selon les principes comptables français et américains, les redevances et la rémunération du<br />

Gérant ont été comptabilisées en accord avec les modalités des contrats modifiés.


Le tableau ci-dessous compare les montants versés au titre des redevances et de la rémunération du Gérant enregistrés<br />

dans les comptes de résultats consolidés à ceux qui auraient dû être enregistrés si les termes initiaux des<br />

contrats avaient été maintenus. Le résultat proforma et le résultat par action proforma figurant dans le tableau<br />

ci-dessous reflètent pour les exercices 2002 et 2001 le résultat net selon les principes comptables américains, tel<br />

qu’il aurait été si les redevances et la rémunération du gérant n’avaient pas été réduites par la Restructuration<br />

Financière.<br />

30 Septembre,<br />

(millions d’euros, à l’exception du résultat par action) 2002 2001<br />

Redevances et rémunération du Gérant calculées selon les termes initiaux des Contrats 111,9 103,4<br />

Réduction après Restructuration Financière (77,2) (71,7)<br />

Redevances et rémunération du Gérant comptabilisées 34,7 31,7<br />

Résultat proforma selon les principes comptables américains (144,5) (122,3)<br />

Résultat par action proforma (en euro) (0,14) (0,12)


Rapport des commissaires aux comptes<br />

SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS (Exercice clos le 30 septembre 2002)<br />

Aux Actionnaires<br />

EURO DISNEY S.C.A.<br />

Chessy<br />

Mesdames, Messieurs,<br />

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au<br />

contrôle des comptes consolidés de la société <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. établis en <strong>Euro</strong>s, relatifs à l'exercice clos le<br />

30 septembre 2002, tels qu'ils sont joints au présent rapport.<br />

Les comptes consolidés ont été arrêtés par <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A., Gérant d'<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A. Il nous appartient,<br />

sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.<br />

Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession applicables en France ; ces normes requièrent<br />

la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne<br />

comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants<br />

justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables<br />

suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation<br />

d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.<br />

50•51<br />

Nous certifions que les comptes consolidés, établis conformément aux principes comptables généralement<br />

admis en France, sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation<br />

financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.<br />

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l’annexe<br />

concernant le changement d’estimation de la durée d’amortissement de certains actifs.<br />

Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport du Gérant.<br />

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.<br />

<strong>Paris</strong>, le 19 novembre 2002<br />

Les Commissaires aux Comptes<br />

Befec - Price Waterhouse<br />

Membre de PricewaterhouseCoopers<br />

Jean-Christophe Georghiou<br />

François Martin


Rapport général du conseil de surveillance<br />

SUR LA GESTION DU GROUPE EURO DISNEY S.C.A.<br />

Mesdames, Messieurs,<br />

Nous avons l'honneur de vous présenter notre rapport général sur la gestion de la société <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

(la “Société”) et de ses filiales (globalement le “Groupe”) pour l'exercice clos le 30 septembre 2002.<br />

Nous n'avons pas d'observation particulière à formuler sur le rapport du Gérant relatif à la gestion du Groupe<br />

que nous avons examiné et dont vous avez pu prendre connaissance.<br />

Le Groupe présente pour l’exercice clos le 30 septembre 2002 un résultat se traduisant par une perte nette de<br />

33,1 millions d'euros, par rapport à un profit de 30,5 millions d’euros pour l’exercice précédent.<br />

Cette perte nette s’explique principalement par la hausse des charges d’exploitation et des loyers de crédit-bail,<br />

à laquelle se sont ajoutées des charges exceptionnelles, pour un montant de 37,2 millions d'euros, liées<br />

essentiellement aux dépenses de pré-ouverture encourues au titre du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios qui a ouvert ses<br />

portes le 16 mars 2002.<br />

Le chiffre d’affaires total du Groupe pour l’exercice clos le 30 septembre 2002 s’élève à 1 076 millions d’euros,<br />

en hausse de 7% par rapport à l’exercice précédent.<br />

Au niveau des recettes, le chiffre d’affaires des Parcs à Thèmes est en hausse sous l’effet conjugué d’une<br />

augmentation de la fréquentation, qui s’établit à 13,1 millions de visiteurs au cours de l’exercice contre<br />

12,2 millions de visiteurs au cours de l’exercice précédent, et d’une hausse de la dépense moyenne par visiteur<br />

(+3,0 %) résultant de prix d’entrée légèrement plus élevés ainsi que d’une augmentation des ventes en boutiques<br />

et restauration.<br />

Au cours de l’exercice clos le 30 septembre 2002, le taux moyen d’occupation des hôtels a atteint un nouveau<br />

record à 88,2% et les dépenses moyennes par chambre ont également progressé par rapport à l’exercice précédent<br />

(+3,8%).<br />

En revanche, les revenus générés par les activités de développement immobilier au cours de l’exercice sont en<br />

recul de 26,6% par rapport à l’exercice précédent, au cours duquel avaient été enregistrées plusieurs transactions<br />

avec de grandes chaînes hôtelières.<br />

Au niveau des charges, les redevances de licence versées à des filiales de TWDC et la rémunération du Gérant<br />

s’élèvent à 35,5 millions d'euros pour l’exercice clos le 30 septembre 2002, contre 31,7 millions d'euros pour<br />

l’exercice précédent.<br />

Nous vous informons également qu’à compter du 1er octobre 2001 le Groupe a modifié la durée d’amortissement<br />

de certains de ses actifs immobilisés, de manière à refléter de façon plus appropriée leur durée d’utilisation<br />

probable, et que l’impact de cette modification sur l’exercice clos le 30 septembre 2002 s’est traduit par une baisse<br />

de 5,7 millions d’euros de la dotation aux amortissements pour ledit exercice.


R A P P O R T G É N É R A L D U C O N S E I L D E S U R V E I L L A N C E<br />

Les loyers de crédit-bail et charges financières nettes ont augmenté pour s’établir à 170,8 millions d'euros contre<br />

147,5 millions d'euros pour l’exercice précédent, suite principalement à l'augmentation prévue des<br />

remboursements en principal de la dette des Sociétés de Financement.<br />

L’endettement du Groupe (excluant les intérêts courus) a baissé au cours de l’exercice pour s’établir au<br />

30 septembre 2002 à 781,4 millions d’euros, et à 2 219,8 millions d’euros en incluant l’endettement des Sociétés<br />

de Financement, contre respectivement 1 099,9 et 2 569,1 millions d’euros au 30 septembre 2001.<br />

Ce désendettement est dû principalement au remboursement des obligations convertibles 6,75% arrivées à<br />

maturité le 1er octobre 2001 et à des remboursements en principal pour un montant de 8,1 millions d’euros<br />

conformément à l’échéancier prévu.<br />

Au total, le résultat net consolidé de l'exercice clos le 30 septembre 2002 du Groupe est une perte nette de<br />

33,1 millions d'euros qui se décompose en :<br />

- un bénéfice courant de 4,9 millions d'euros ;<br />

- une perte exceptionnelle de 38,0 millions d'euros.<br />

En ce qui concerne les perspectives pour 2003, nous vous informons qu’au terme des prévisions de trésorerie<br />

établies par votre Gérant, le Groupe prévoit d’être en mesure de faire face à ses besoins de trésorerie pour<br />

ledit exercice par le biais de tirages au titre de la Ligne de crédit réutilisable de 167.7 millions d’euros mise en<br />

place par TWDC en 1994.<br />

52•53<br />

Le Conseil de Surveillance s’est réuni quatre fois au cours de l’exercice 2002 afin d’examiner la situation<br />

financière du Groupe, ses activités, ses perspectives et sa stratégie. Le Comité des comptes s’est réuni à trois<br />

reprises au cours de l’exercice écoulé afin d'examiner, pour le compte du Conseil de Surveillance, le processus<br />

d’élaboration des états financiers et son contrôle, la teneur du contrôle interne et la revue de celui-ci. En outre,<br />

le Comité a procédé à la revue des missions de l’audit interne et des commissaires aux comptes.<br />

Par ailleurs, au cours de sa séance du 8 novembre 2002, le Conseil de Surveillance a procédé à la création en<br />

son sein d’un Comité des Nominations, dont le rôle est de proposer des candidats au poste de membre du Conseil<br />

de Surveillance. Le Comité des Nominations est composé de Messieurs Philippe Labro et Tom Staggs.<br />

<strong>Paris</strong>, le 19 novembre 2002<br />

Le Conseil de Surveillance<br />

Antoine Jeancourt-Galignani


Informations financières sur la société mère (<strong>Euro</strong> disney S.C.A.)<br />

ELEMENTS FINANCIERS DES CINQ DERNIERS EXERCICES<br />

Exercices clos le 30 septembre 2002 2001 2000 1999 1998<br />

CAPITAL EN FIN D'EXERCICE<br />

Capital social (en euros) 804 883 343 804 768 524 804 757 074 585 277 704 585 029 919<br />

Nombre des actions<br />

ordinaires existantes 1 055 937 724 1 055 787 093 1 055 772 071 767 834 014 767 508 941<br />

Nombre maximal d'actions<br />

futures à créer<br />

par conversion d'obligations convertibles 0 23 158 755 32 856 360 33 871 745 33 871 755<br />

par conversion d'Obligations<br />

Remboursables en Actions (ORA) 26 728 794 26 728 794 26 728 794 173 140 173 140<br />

par exercice de bons<br />

de souscription 103 338 319 103 338 319 103 338 461 96 668 500 96 668 533<br />

par exercice des options<br />

de souscription d'actions 33 347 171 25 325 000 20 020 000 15 879 000 15 987 000<br />

OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L'EXERCICE (en millions d’euros)<br />

Chiffre d'affaires (H.T.) 961,2 910,4 857,2 840,6 816,5<br />

Résultat avant impôts,<br />

amortissements et provisions 6,7 48,3 78,1 43,0 67,8<br />

Impôts sur les bénéfices / (produit d'impôt) (2,8) (8,4) (7,9) (10,8) (14,6)<br />

Résultat net (46,1) 31,0 36,3 22,6 40,1<br />

Dividendes - - - - -<br />

RÉSULTAT PAR ACTION<br />

(en euros)<br />

Résultat par action après impôts<br />

mais avant amortissements<br />

et provisions 0,01 0,05 0,08 0,07 0,11<br />

Résultat par action après impôts,<br />

amortissements et provisions (0,04) 0,03 0,04 0,03 0,05<br />

Dividende attribué à chaque action - - - - -<br />

PERSONNEL<br />

Effectif moyen 12 389 11 029 11 352 10 496 10 555<br />

Montant de la masse salariale<br />

(en millions d'euros) 255,3 227,4 220,1 200,8 196,7<br />

Montant des sommes versées<br />

au titre des avantages sociaux<br />

(en millions d'euros) 91,7 74,5 72,6 77,6 78,7


Contrats opérationnels importants<br />

CONVENTION AVEC L’ETAT<br />

Le 24 mars 1987, TWDC a signé la Convention pour la Création et l’Exploitation d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land en<br />

France (la “Convention avec l’Etat”) avec l’Etat Français, la région Ile-de-France, le département de Seine-et-<br />

Marne, l’Etablissement public d’aménagement de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (“EPA-Marne”) et la<br />

Régie autonome des transports parisiens (“RATP”) pour le développement en plusieurs phases des 1 943<br />

hectares de terrains non aménagés situés à 32 kilomètres à l’est de <strong>Paris</strong> à Marne-la-Vallée, France (le “Site”).<br />

Immédiatement après cette signature, TWDC a cédé ses droits et obligations au titre de la Convention avec<br />

l’Etat, à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Corporation, l’une de ses filiales détenue à 100 %. A l’issue de cette cession, les autorités<br />

gouvernementales françaises ne disposent plus d’aucun droit de recours à l’encontre de TWDC en vertu de<br />

la Convention avec l’Etat. En outre, en 1988, un nouvel établissement public d’aménagement du secteur IV de<br />

Marne la Vallée (“EPA-France”), chargé de l’aménagement de la totalité du Site, a été créé en application de<br />

la Convention avec l’Etat et est devenu partie à celle-ci. Sont devenues parties à la Convention avec l’Etat,<br />

la Société de Financement de la Phase IA en avril 1989, et EDA SNC en janvier 1995 (à la suite de la<br />

Restructuration Financière). Bien que la Société, la Société de Financement de la Phase IA et EDA SNC soient<br />

solidairement responsables du respect envers les contractants publics des stipulations de la Convention avec<br />

l’Etat, c’est la Société qui, en tant que principal partenaire des contractants publics et principal bénéficiaire des<br />

engagements de ces derniers, en est responsable in fine.<br />

La Convention avec l’Etat, telle que modifiée par plusieurs avenants, détermine le cadre de la création et de<br />

l’exploitation du Parc <strong>Disney</strong>land et de son développement périphérique (le “Projet”), ainsi que le schéma<br />

juridique général et le schéma financier initial. Elle prévoit notamment le principe de l’octroi de prêts<br />

à conditions particulières dans le cadre du financement du Projet.<br />

54•55<br />

Ses dispositions les plus importantes sont résumées ci-après.<br />

Phases de développement<br />

La Convention avec l’Etat établit un plan d’ensemble d’aménagement des terrains et un programme général<br />

de développement qui définissent le type et la taille des installations que la Société a le droit, sous certaines<br />

conditions, de réaliser sur le Site au cours d’une période de 30 ans, se terminant en 2017.<br />

Avant d’engager toute nouvelle phase de développement du Projet, la Société doit communiquer, en vue de leur<br />

approbation, diverses informations et propositions à EPA-France et à certaines autorités publiques françaises.<br />

Sur la base de ces informations, la Société et les autorités concernées établissent et développent alors un<br />

programme détaillé relatif à la nouvelle phase de développement du Projet.<br />

Le 9 décembre 1997, la Société et EPA-France ont signé le programme détaillé de la nouvelle phase de<br />

développement du projet du centre urbain du Val d’<strong>Euro</strong>pe.


Financement des infrastructures<br />

La Convention avec l’Etat fixe les conditions de mise à disposition par les autorités françaises des infrastructures<br />

afférentes au Projet. Les autorités publiques françaises compétentes ont l’obligation de financer la<br />

construction des infrastructures primaires, telles que les échangeurs et le réseau routier primaire donnant accès<br />

au Site, les installations de stockage et de distribution d’eau potable, les installations d’assainissement des eaux<br />

de pluie et des eaux usées et les installations de traitement des déchets, ainsi que les réseaux de télécommunication<br />

et de distribution de gaz et d’électricité. La Convention avec l’Etat fixe également les modalités de<br />

contribution de la Société au financement de certaines infrastructures.<br />

Les infrastructures fournies à ce titre par les autorités publiques françaises à ce jour comprennent notamment<br />

l’extension jusqu’à la gare de Chessy-Marne-la-Vallée de la ligne A du Réseau Express Régional (“RER”) qui<br />

dessert <strong>Paris</strong> et la région parisienne d’est en ouest, la construction de deux échangeurs reliant <strong>Disney</strong>land Resort<br />

<strong>Paris</strong> directement à l’autoroute A4, une gare T.G.V. reliant le Site aux principales villes d’<strong>Euro</strong>pe, l’achèvement<br />

du boulevard circulaire, ainsi que l’ouverture d’une deuxième gare RER Val d’<strong>Euro</strong>pe-Serris/Montévrain.<br />

Droits fonciers<br />

La Convention avec l’Etat prévoit le droit de la Société, sous réserve de certaines conditions, d’acquérir les<br />

terrains nécessaires à la réalisation du Projet dans la région de Marne-la-Vallée. L’exercice par la Société de ses<br />

droits d’acquisition de terrains est soumis à certaines échéances qui, si elles ne sont pas respectées, entraîne<br />

l’extinction de ces droits fonciers. A ce jour, toutes les échéances de développement minimal ont été respectées<br />

et aucun droit foncier n’a expiré. La prochaine échéance est fixée au 31 décembre 2007.<br />

Pour maintenir en vigueur ces droits d’acquisition qui portent sur environ 1 100 hectares de terrains non<br />

aménagés situés autour du Projet, la Société doit verser une redevance annuelle à EPA France. Pour l’exercice<br />

2002, cette redevance s’est élevée à 0,8 million d’euros.<br />

Au 30 septembre 2002, environ 900 hectares de terrains avaient été développés ou faisaient l’objet d’engagements<br />

de développement.


C O N T R A T S O P E R A T I O N N E L S I M P O R T A N T S<br />

Garanties du département de Seine-et-Marne<br />

Enfin, en vertu de la Convention avec l’Etat, la Société, la Société de Financement de la Phase IA, EDA SNC<br />

et l’Etat français ont garanti un minimum de ressources fiscales au Département de Seine-et-Marne. Si ces<br />

ressources sont inférieures au montant des coûts que le département aura supportés au titre des infrastructures<br />

primaires et secondaires au cours de la période s’étalant de 1992 à 2003, l’Etat, d’une part, et la Société,<br />

d’autre part, devront rembourser à parts égales au département la différence jusqu’à concurrence d’un<br />

montant global forfaitaire de 30,5 millions d’euros (valeur 1986). Aucun montant n’était dû au titre du<br />

premier bilan qui couvrait la période courant jusqu’au 31 décembre 1998. Un second et dernier bilan sur<br />

l’ensemble de la période sera arrêté au 31 décembre 2003.<br />

CONTRATS DE PARTENARIAT<br />

La Société est partie à des contrats de partenariat de longue durée liés au Parc <strong>Disney</strong>land, au Parc Walt <strong>Disney</strong><br />

Studios et au <strong>Disney</strong> Village, et conclus avec des entreprises leaders dans leur domaine. A la clôture de l’exercice<br />

2002, 14 contrats de partenariat sont en vigueur : American Express, Coca-Cola, Esso, France Télécom, General<br />

Motors, Hasbro, Hertz, I.B.M., Kellogg’s, Kodak, Mc Donald’s, Nestlé, Perrier-Vittel et Orange. Ces contrats<br />

prévoient au profit des partenaires officiels, en contrepartie d’une redevance négociée individuellement, les avantages<br />

suivants : (i) une présence sur le Site par le biais du parrainage d’un ou plusieurs restaurants, attractions ou<br />

installations du Parc <strong>Disney</strong>land, du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios ou du <strong>Disney</strong> Village (ii) des droits marketing et<br />

promotionnels pour la catégorie de produits sur laquelle porte le contrat de partenariat et (iii) un statut de fournisseur<br />

privilégié de la Société. Chacun de ces contrats serait résilié de plein droit, en cas de résiliation du contrat<br />

de licence qui lie la Société et The Walt <strong>Disney</strong> Company (Netherlands) B.V. (voir contrat de licence ci-après).<br />

56•57<br />

Au cours de l’exercice 2002, la Société a signé un contrat de partenariat avec Visa, qui remplacera, le 1 er janvier<br />

2003, celui conclu avec American Express et venu à expiration.<br />

ENGAGEMENTS ET CONTRATS DE TWDC ET DE SES FILIALES<br />

Engagements<br />

Dans le cadre de la Restructuration Financière, TWDC a pris l’engagement, aussi longtemps que subsisteront<br />

certains endettements à l’égard des principaux créanciers du Groupe, de détenir au moins 34 % du capital de<br />

la Société jusqu’au 10 juin 1999, au moins 25 % jusqu’au 10 juin 2004, et au moins 16,67 % ensuite. Dans<br />

le cadre de la mise en place des financements relatifs à la réalisation du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, TWDC s’est<br />

engagée vis-à-vis de la CDC à détenir au moins 16,67 % du capital de la Société jusqu’en 2027.


En outre, par lettre séparée aux prêteurs parties à l’un des contrats de financement de la Société, TWDC s’est<br />

également engagée, dans le cas où elle accorderait une licence d’exploitation pour un autre parc à thèmes utilisant<br />

le nom <strong>Disney</strong> ou d’autres droits de propriété intellectuelle ou industrielle <strong>Disney</strong> (à l’exception des<br />

nouvelles phases du Projet) dans un rayon de 2 500 kilomètres autour du Site avant le 1 er janvier 2004, et avant<br />

que certaines conditions financières ne soient remplies, à ce que le paiement des sommes dues au titre desdits<br />

contrats de financement soit garanti par TWDC jusqu’au 1 er janvier 2004 ou jusqu’au moment où ces<br />

conditions financières seront remplies.<br />

La Société et <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land Participations S.A., une filiale indirectement détenue à 99,9 % par TWDC et<br />

également associée de la Société de Financement de la Phase IA, se sont engagées à indemniser les associés de<br />

la Société de Financement de la Phase IA en ce qui concerne les sommes que la Société et la Société de<br />

Financement de la Phase IA seraient amenées à payer au titre de la Convention avec l’Etat. Dans la mesure où<br />

les ressources de la Société et de la Société de Financement de la Phase IA pourraient ne pas suffire pour couvrir<br />

le montant d’une telle indemnisation, TWDC, par l’intermédiaire d’une filiale détenue à 100 %, a contregaranti<br />

cet engagement dans la limite de 76,2 millions d’euros. Dans le cadre de la Restructuration Financière,<br />

EDA SNC s’est également engagée à indemniser les associés de la Société de Financement de la Phase IA au<br />

regard de certaines sommes dues en vertu de la Convention avec l’Etat.<br />

Contrat de Développement<br />

Au titre d’un contrat de développement conclu entre la Société et <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. le 28 février 1989 (le “Contrat<br />

de Développement”), <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. fournit et fait en sorte que d’autres filiales de TWDC fournissent à la<br />

Société un certain nombre de services techniques et administratifs. Ces services, distincts de ceux qu’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.A. est tenue de fournir en sa qualité de Gérant de la Société, comprennent, entre autres, la réalisation des dessins<br />

conceptuels pour le Parc <strong>Disney</strong>land et l’ensemble des installations et attractions futures, la fabrication et l’installation<br />

des éléments spéciaux de spectacle, une formation spécialisée pour le personnel d’exploitation, la préparation<br />

et la mise à jour des manuels d’exploitation, d’entretien ou de nature technique et le développement d’un<br />

plan d’aménagement d’ensemble et d’une stratégie de développement immobilier. Le Contrat de Développement<br />

ayant été mis en place pour l’ensemble du Projet, les services fournis par <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. en vertu de ce contrat<br />

s’étendent à l’ensemble des installations du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, et ceci essentiellement pour la conception<br />

et la construction de celui-ci. <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land Imagineering (“EDLI”), une filiale indirecte de TWDC, a pris en<br />

charge la gestion et l’administration de la conception globale et la construction des parcs à thèmes, ainsi que la<br />

gestion de la conception et de la fourniture de l’équipement destiné aux attractions et spectacles des parcs à<br />

thèmes. En outre, la plupart des autres installations du Site ont été conçues sous la supervision de la Société avec<br />

l’assistance technique et administrative de sociétés affiliées à TWDC spécialisées dans le développement hôtelier<br />

et autres projets immobiliers commerciaux, conformément aux accords de prestations de services applicables.


C O N T R A T S O P E R A T I O N N E L S I M P O R T A N T S<br />

Le montant dû à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. au titre du Contrat de Développement est égal au montant total des coûts<br />

directs et indirects encourus par celle-ci du fait de la fourniture de ces services. Ces coûts comprennent (i) tous<br />

les frais d’exploitation d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A., y compris ses frais généraux et ses coûts implicites de financement,<br />

(ii) tous les coûts supportés directement par <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. qui lui sont facturés par des tiers et (iii) certains<br />

coûts majorés de 10 % facturés à <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. pour des services rendus par TWDC ou l’une de ses sociétés<br />

affiliées. Ces coûts varient sensiblement d’un exercice à l’autre en fonction du développement du Projet.<br />

Le Contrat de Développement a une durée initiale de 30 ans et peut être renouvelé trois fois pour une nouvelle<br />

période de 10 ans à l’option de l’une ou l’autre des parties. Le Contrat de Développement peut être résilié<br />

par <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. et par la Société dans certaines conditions, notamment en cas de changement de contrôle<br />

de la Société et de la Société de Financement de la Phase IA ou de liquidation de l’une de ces sociétés.<br />

Rémunération de développement relative à la Phase II du Projet<br />

Dans le cadre de la Restructuration Financière, la Société s’est engagée à verser une rémunération de développement<br />

relative à la deuxième phase du Projet de développement de 182,9 millions d’euros en une seule fois,<br />

sous réserve de certaines conditions, parmi lesquelles certaines conditions relatives au financement du Parc Walt<br />

<strong>Disney</strong> Studios. Pour que les Prêteurs et les Sociétés de Financement bailleurs du Parc <strong>Disney</strong>land et des hôtels<br />

acceptent d’autoriser le financement du Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, TWDC a consenti à modifier les modalités<br />

de paiement de la rémunération de développement, celle-ci n’étant due que si certains événements futurs se<br />

produisent, parmi lesquels le remboursement des dettes bancaires telles que définies par cet accord restant dues<br />

à la date du 27 septembre 1999 et la réalisation de niveaux de cash-flow donnés. La date à laquelle on déterminera<br />

si les niveaux de cash-flow requis ont bien été atteints, sera celle à laquelle les Emprunts CDC pour<br />

le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios seront remboursés et, dans tous les cas, au plus tard le 1 er novembre 2029.<br />

58•59<br />

Contrat de Licence<br />

Aux termes du contrat de licence entre The Walt <strong>Disney</strong> Company (Netherlands) B.V., une filiale de TWDC<br />

elle-même concessionnaire desdits droits auprès de TWDC, et la Société (le “Contrat de Licence”), TWDC a<br />

concédé à la Société une licence sur tous les droits de propriété intellectuelle et industrielle, présents et à venir,<br />

incorporés dans les attractions et installations conçues de temps à autre par TWDC et mises à la disposition<br />

de la Société pour le Projet. En outre, le Contrat de Licence permet la vente sur le Site de marchandises incorporant<br />

ou basées sur des droits de propriété intellectuelle appartenant à TWDC ou dont l’utilisation par celleci<br />

est autorisée. Ces droits de propriété intellectuelle et industrielle sont enregistrés au nom de TWDC qui<br />

assure donc la responsabilité et le contrôle de leur protection en France. Les redevances dues par la Société<br />

pour l’utilisation de ces droits étaient à l’origine fixées comme suit :


(I) 10 % du chiffre d’affaires (hors taxes) généré par les attractions et les droits d’entrée, ainsi que par certaines<br />

recettes annexes (telles que celles découlant des droits d’accès aux parkings, du prix des visites guidées et<br />

d’autres services similaires) pour tous les parcs à thèmes et autres attractions ;<br />

(II) 5 % du chiffre d’affaires (hors taxes) généré par la vente de marchandises, de nourriture et de boissons dans<br />

ou à proximité de tout parc à thèmes ou autres attractions ou installations (à l’exclusion de l’Hôtel <strong>Disney</strong>land)<br />

dont le concept général est fondé de façon prédominante sur un thème qui est la propriété de TWDC ;<br />

(III) 10 % des redevances versées par les partenaires officiels ;<br />

(IV) et 5 % des produits bruts (hors taxes) générés par l’exploitation des chambres d’hôtels et des recettes<br />

connexes perçues par les installations à thèmes <strong>Disney</strong>. Aucun des hôtels exploités actuellement à <strong>Disney</strong>land<br />

Resort <strong>Paris</strong> n’est considéré comme une installation à thème <strong>Disney</strong> telle que définie par le contrat de licence, à<br />

l’exception de l’Hôtel <strong>Disney</strong>land, qui est spécifiquement exclu par le contrat du champ d’application de l’accord.<br />

Conformément aux termes de la Restructuration Financière, TWDC a renoncé à percevoir des redevances au<br />

titre des produits et recettes perçus au cours des exercices 1994 à 1998. A compter de l’exercice 1999 et<br />

jusqu’à l’exercice 2003 inclus, la Société est et sera redevable d’une redevance calculée par application de taux<br />

égaux à 50 % des taux d’origine. Ces taux réduits ne s’appliqueraient plus pendant cette période à compter<br />

de la date à laquelle la dette bancaire de la Société serait intégralement remboursée. A compter de l’exercice<br />

2004, la Société devra verser la totalité de la redevance.<br />

Le Contrat de Licence a été conclu pour une période initiale de 30 ans, renouvelable trois fois à l’option de l’une<br />

ou l’autre des parties pour une nouvelle période de 10 ans. Le Contrat de Licence confère à TWDC des droits<br />

substantiels et discrétionnaires à l’effet d’approuver, contrôler ou faire respecter l’utilisation des propriétés de<br />

TWDC à l’échelle du Site. Le Contrat de Licence peut être résilié par TWDC dans certains cas, notamment dans<br />

l’hypothèse où le Gérant de la Société est révoqué ou remplacé, en cas de changement de contrôle direct ou indirect<br />

de la Société, de certaines sociétés affiliées ou de la Société de Financement de la Phase IA ou de leur liquidation,<br />

en cas de cession par la Société de certains de ses droits et obligations au titre du Contrat de Licence, en cas de<br />

modification de lois ou de réglementations qui empêchent la Société, certaines de ses sociétés affiliées ou la Société<br />

de Financement de la Phase IA, de satisfaire à l’une ou l’autre de leurs obligations essentielles en vertu du Contrat<br />

de Licence ou en cas d’assujetissement à des impôts, droits ou taxes dont l’effet serait de diminuer substantiellement<br />

les actifs, les excédents ou le bénéfice distribuable de la Société ou de certaines de ses sociétés affiliées.


Structure juridique<br />

La Société est une Société en Commandite par Actions (“S.C.A.”) de droit français régie notamment par les dispositions<br />

du Livre II du code de commerce et par celles du décret n° 67-236 du 23 mars 1967 sur les sociétés<br />

commerciales. La Société a été constituée initialement en 1985 sous la forme d’une société anonyme (“S.A.”). En<br />

1988, EDL Holding Company, actuellement actionnaire à hauteur d'environ 39,1 %, a acquis 99 % du capital<br />

de la Société. Le 24 février 1989, une assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la Société a décidé de<br />

modifier sa forme juridique de S.A. en S.C.A. En novembre 1989, la Société est devenue une société cotée à la<br />

suite d’une offre publique en France, au Royaume-Uni et en Belgique. Au cours de l’assemblée générale annuelle<br />

du 4 février 1991, la dénomination sociale actuelle de la Société, <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A, a été adoptée.<br />

Les composantes de la structure juridique de la Société sont au nombre de quatre :<br />

• un gérant,<br />

• un conseil de surveillance,<br />

• un associé commandité,<br />

• des associés commanditaires, ou actionnaires.<br />

LE GERANT<br />

Le Gérant d'une société en commandite par actions est responsable en droit français de la gestion des affaires<br />

de la société, au mieux des intérêts de la société. <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A. (le “Gérant”), société anonyme française,<br />

a été nommée en qualité de gérant unique lors de la constitution de la Société. Le Gérant est une filiale indirectement<br />

détenue à 99 % par TWDC dont la mission est de gérer la Société, ainsi qu’EDL Hôtels S.C.A. En<br />

vertu des statuts de la Société, le Gérant est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la Société<br />

dans la limite de son objet social et engager la Société à tous égards.<br />

60•61<br />

Si les fonctions du Gérant sont interrompues pour quelque raison que ce soit, l’associé commandité, à ce jour<br />

une filiale indirectement détenue par TWDC, dispose du droit exclusif de désigner son successeur. Le Gérant<br />

peut démissionner avec un préavis de six mois donné au Conseil de Surveillance et, par ailleurs, peut également<br />

être révoqué dans les cas suivants :<br />

- pour incapacité, y compris faillite ou redressement judiciaire, par l’associé commandité ;<br />

- pour toute autre raison, avec l’accord conjoint de l’associé commandité et des détenteurs de la majorité des<br />

deux tiers du capital de la Société en assemblée générale extraordinaire ;<br />

- ou par un tribunal pour cause légitime.


Le Gérant, conformément aux statuts, est en droit de recevoir une rémunération de base et une rémunération<br />

de rendement annuelles ainsi qu’une rémunération sur la vente des hôtels, telles que décrites ci-dessous.<br />

En outre, les statuts prévoient que le Gérant a droit au remboursement par la Société de toutes les dépenses<br />

directes ou indirectes qu’il aura supportées en sa qualité de Gérant. Toute modification du droit du Gérant à<br />

être rémunéré ou à être remboursé de ses dépenses requiert une modification statutaire nécessitant l’approbation<br />

de l’associé commandité et des actionnaires.<br />

Rémunération de base du Gérant<br />

La rémunération de base était à l’origine égale à 3 %, et devait passer en 1997 à 6 % du chiffre d'affaires total, tel<br />

que défini dans les statuts, du Groupe, diminué dans chaque cas de 0,5 % du bénéfice de l’exercice considéré.<br />

Dans le cadre de la Restructuration Financière, le Gérant a définitivement abandonné sa rémunération de base<br />

due au titre des exercices 1992 à 1994. En outre, dans ce même cadre, les statuts de la Société ont été modifiés<br />

lors de l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires réunie le 8 juin 1994, afin que la rémunération de<br />

base du Gérant soit égale aux pourcentages suivants du chiffre d'affaires total du Groupe :<br />

– du 1 er octobre 1993 au 30 septembre 1998 : 0 % ;<br />

– du 1 er octobre 1998 au 30 septembre 2008 : 1,0 % ;<br />

– du 1 er octobre 2008 au 30 septembre 2013 : 1,5 % ;<br />

– du 1 er octobre 2013 au 30 septembre 2018 : 3,0 % ;<br />

– et, à compter du 1 er octobre 2018 : 6,0 % .<br />

A compter du 1 er octobre 2008, le Gérant n’aura le droit de percevoir la partie de sa rémunération de base<br />

supérieure à un montant égal à 1 % du chiffre d'affaires total tel que défini que si, d'une part, la Société réalise<br />

un résultat consolidé avant impôt positif pour l’exercice auquel cette rémunération se rapporte après prise<br />

en compte de cette rémunération dans son intégralité et si, d'autre part, la Société a la possibilité légale de<br />

distribuer des dividendes au titre de cet exercice. En outre, la portion de la rémunération de base excédant 3 %<br />

du chiffre d'affaires total tel que défini ne sera ni exigible ni payable avant que certaines dettes du Groupe<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> et des Sociétés de Financement aient été intégralement remboursées, et ne pourra excéder 40 %<br />

des bénéfices consolidés après impôts de la Société pour l’exercice considéré (calculés sur la base d’une rémunération<br />

de base du Gérant égale à 3 %). Certains accords de financement de la Société prévoient également<br />

le report du paiement de la rémunération de base dans certaines circonstances.


S T R U C T U R E J U R I D I Q U E<br />

Rémunération de rendement du Gérant<br />

Dans le cadre de la Restructuration Financière, les statuts de la Société ont été modifiés lors de l’assemblée<br />

générale extraordinaire des actionnaires réunie le 8 juin 1994, afin que la rémunération de rendement du<br />

Gérant pour chaque exercice soit égale à 30 % de la partie du cash flow avant impôts, comme défini dans les<br />

statuts de la Société, supérieure à 10 % des immobilisations brutes consolidées pour l’exercice social considéré.<br />

Certains accords de financement de la Société prévoient le report de la rémunération de rendement dans<br />

certaines circonstances.<br />

Rémunération liée à la vente d’hôtels<br />

Une rémunération égale à 35 % des revenus nets avant impôts doit également être payée par la Société au Gérant<br />

lors de la vente d’hôtels. Cette rémunération n’a pas été modifiée à l’occasion de la Restructuration Financière.<br />

LE CONSEIL DE SURVEILLANCE<br />

Les membres du Conseil de Surveillance sont élus par les actionnaires. Les statuts exigent un minimum de trois<br />

membres, chacun d’entre eux devant être actionnaire. Dans sa propre charte, le Conseil de Surveillance<br />

requiert que chacun de ces membres détienne, à titre personnel, au moins 1 000 actions de la Société.<br />

62•63<br />

Le Conseil de Surveillance a la responsabilité de surveiller la bonne gestion des affaires de la Société au mieux<br />

des intérêts de celle-ci et des intérêts des actionnaires ainsi que de veiller à la transparence et à la qualité de<br />

l’information communiquée aux actionnaires. Le Conseil de Surveillance reçoit, par la loi, la même information<br />

et détient les mêmes droits que les commissaires aux comptes de la Société ; à ce titre, il doit présenter à<br />

l’assemblée générale annuelle un rapport dans lequel il signale, le cas échéant, les irrégularités et inexactitudes<br />

éventuelles relevées dans les comptes de l’exercice.<br />

Le Conseil de Surveillance doit approuver toutes les conventions conclues entre le Gérant et la Société et les<br />

contrats visés à l’article L. 226-10 du Code de Commerce, ainsi que les avenants à ces conventions et contrats,<br />

et doit établir un rapport sur ces conventions et contrats et leurs avenants pour l’assemblée générale des actionnaires<br />

suivant leur conclusion. En outre, les statuts stipulent que le Gérant doit requérir l’approbation du<br />

Conseil de Surveillance avant de conclure tout contrat important pour le compte de la Société avec TWDC ou<br />

toute filiale de cette dernière, ou avant de décider tout changement important de l'un de ces contrats. Les<br />

statuts prévoient également que les employés du Gérant ou toute personne affiliée au Gérant faisant partie du<br />

Conseil de Surveillance ne peuvent prendre part au vote sur ces conventions et leurs avenants.<br />

La durée des fonctions des membres actuels du Conseil de Surveillance est de 3 ans à compter de leur date de<br />

nomination ou de leur réélection.


L’ASSOCIE COMMANDITE<br />

L’Associé Commandité est responsable indéfiniment du passif de la Société.<br />

L’Associé Commandité est EDL Participations S.A. (“EDL Participations”), société anonyme, filiale indirectement<br />

détenue à 99,8 % par TWDC. EDL Participations ne peut perdre sa qualité d’Associé Commandité sans<br />

son consentement et ne peut céder aucune partie de sa participation en tant qu’Associé Commandité sans que<br />

la majorité en nombre de tous les actionnaires et la majorité en droits de vote des actionnaires présents ou<br />

représentés approuvent cette cession lors d’un vote en assemblée générale extraordinaire des actionnaires. Un<br />

vote unanime des actionnaires est nécessaire pour autoriser le transfert de l’intégralité de la participation<br />

d’EDL Participations.<br />

Sauf en ce qui concerne la nomination et la révocation des membres du conseil de surveillance par les actionnaires,<br />

une résolution ne peut être adoptée par les actionnaires lors d’une assemblée générale (qu’elle soit ordinaire<br />

ou extraordinaire) qu’avec l’approbation préalable de l’Associé Commandité. L'Associé Commandité a<br />

le droit de recevoir chaque année 0,5 % du bénéfice de l’exercice (après impôts et après déduction des pertes<br />

reportées à nouveau). L’Associé Commandité a bénéficié d’une distribution d’un montant d’environ<br />

0,2 million d’euros au titre des exercices 2000 et 2001. Il ne bénéficiera d’aucune distribution au titre de<br />

l’exercice 2002 du fait de la perte nette au 30 septembre 2002.<br />

LES ACTIONNAIRES<br />

Les assemblées générales d’actionnaires sont convoquées et délibèrent conformément aux dispositions législatives<br />

et réglementaires en vigueur. Lors de chaque assemblée générale, chaque actionnaire dispose d’un nombre<br />

de voix égal au nombre d’actions de la Société qu'il détient ou représente. Tout actionnaire, à défaut d'assister<br />

personnellement à l’assemblée, peut donner une procuration à un autre actionnaire ou à son conjoint, voter<br />

par correspondance, ou adresser une procuration à la Société sans indication de mandat dans les conditions<br />

prévues par la loi et les réglements.<br />

Les résolutions portant sur les questions suivantes sont adoptées à la majorité des voix des actionnaires lors<br />

d’une assemblée générale ordinaire :<br />

• élection des membres du Conseil de Surveillance ;<br />

• approbation des comptes annuels et consolidés, ainsi que des dividendes proposés par le Gérant ;<br />

• approbation de tout contrat (autre que les contrats portant sur des opérations courantes et conclues à des<br />

conditions normales) ou de toute modification d’un contrat conclu directement ou par personne interposée<br />

entre la Société et son Gérant ou l'un des membres de son Conseil de Surveillance ou l’un de ses actionnaires<br />

disposant d’une fraction des droits de vote supérieure à 5% ou, s’il s’agit d’une société actionnaire, la société la<br />

contrôlant au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, ou d’un contrat auquel l’une de ces personnes est


S T R U C T U R E J U R I D I Q U E<br />

indirectement intéressée, ou encore d’un contrat conclu entre la Société et une entreprise dont le Gérant ou<br />

l’un des membres du Conseil de Surveillance de la Société ou l’un des membres du conseil d’administration du<br />

Gérant est propriétaire, associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur, directeur général, membre du<br />

directoire ou membre du conseil de surveillance. Les actionnaires parties aux contrats ne sont pas exclus du<br />

vote, sauf s’ils occupent l’une des fonctions susvisées.<br />

Toute résolution soumise à l’assemblée générale (ordinaire ou extraordinaire) ne peut être adoptée qu’avec<br />

l’accord préalable de l’Associé Commandité, sauf dans le cas de l’élection, de la démission ou de la révocation<br />

des membres du Conseil de Surveillance.<br />

Un vote à la majorité des deux tiers des voix des actionnaires présents ou représentés lors d’une assemblée<br />

générale extraordinaire est requis pour toute décision modifiant les statuts de la Société, y compris une<br />

augmentation ou une réduction du capital, une fusion ou une scission, ou toute transformation de la Société<br />

en une entité d’une autre forme.<br />

64•65


Structure d’organisation du groupe<br />

SOCIÉTÉS D’EXPLOITATION<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

La Société exploite le Parc <strong>Disney</strong>land, le Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios, l’Hôtel <strong>Disney</strong>land, le Ranch Davy<br />

Crockett ainsi que le golf.<br />

EDL Hôtels S.C.A.<br />

EDL Hôtels S.C.A., filiale détenue à 99,9 % par la Société, qui exploite tous les hôtels autres que l’Hôtel<br />

<strong>Disney</strong>land et le Ranch Davy Crockett, ainsi que le <strong>Disney</strong> Village, est constituée sous la forme d’une société<br />

en commandite par actions régie par les mêmes principes que la Société.<br />

L’associé commandité d’EDL Hôtels S.C.A. est EDL Hôtels Participations S.A., une société anonyme détenue à<br />

99,9 % par la Société. Le Gérant d’EDL Hôtels S.C.A. est <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.A., qui est également le Gérant de la Société.<br />

SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT<br />

Société de Financement de la Phase IA et <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.N.C.<br />

La Société de Financement de la Phase IA est propriétaire du Parc <strong>Disney</strong>land et le loue à EDA SNC en vertu d'un<br />

contrat de crédit-bail conclu dans le cadre de la Restructuration Financière. Ces deux sociétés sont constituées<br />

sous la forme de sociétés en nom collectif. EDA SNC sous-loue à son tour le Parc <strong>Disney</strong>land à la Société. En<br />

outre, au titre de la Restructuration Financière, la Société et la Société de Financement de la Phase IA ont vendu<br />

à EDA SNC, à hauteur de 213,4 millions d’euros, certains actifs mobiliers et immobiliers du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

construits après l’ouverture de ce dernier ; ces actifs sont loués à la Société par EDA SNC sur la base d'un taux<br />

d'intérêt de 1 %. La Société jouit d'une option d'achat sur ces actifs et de la possibilité de proroger leur location.<br />

Les associés de la Société de Financement de la Phase IA sont des banques, institutions financières et sociétés qui<br />

détiennent au total 83 % du capital, et <strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land Participations S.A., une société anonyme contrôlée indirectement<br />

à 99,9 % par TWDC, qui en détient 17%. Le Groupe ne détient aucune part de la Société de<br />

Financement de la Phase IA. La Société est solidairement responsable pour une partie significative de l'endettement<br />

de la Société de Financement de la Phase IA (approximativement deux tiers de l'encours au titre du Contrat<br />

d'Ouverture de Crédit IA). Les associés sont indéfiniment et solidairement responsables des obligations financières<br />

de la Société de Financement de la Phase IA. Les banques parties au Contrat d'Ouverture de Crédit IA et la CDC,<br />

pour les prêts participatifs de la CDC, ont cependant en pratique renoncé à tout recours à l’encontre des associés<br />

de la Société de Financement de la Phase IA. Les charges d’intérêts supportées durant la période de construction et<br />

les charges d'amortissement depuis l'ouverture du Parc <strong>Disney</strong>land le 12 avril 1992 jusqu'au 31 décembre 1996<br />

ont engendré des pertes fiscales pour la Société de Financement de la Phase IA. Le statut juridique de la Société de<br />

Financement de la Phase IA permet à ses associés de prendre directement en charge ces pertes fiscales dans leurs<br />

propres résultats fiscaux. En conséquence, les associés ont consenti à la Société de Financement de la Phase IA des<br />

avances d’associés subordonnées portant intérêts à un taux inférieur au taux du marché.<br />

La gestion de la Société de Financement de la Phase IA est assurée par un gérant, la Société de Gérance<br />

d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.A., une société anonyme contrôlée indirectement à 99,8 % par TWDC.


S T R U C T U R E J U R I D I Q U E<br />

Sociétés de Financement de la Phase IB<br />

Hôtel new York S.N.C., Newport Bay Club Associés S.N.C., Sequoia Lodge Associés S.N.C., Cheyenne Hôtel<br />

Associés S.N.C., Hôtel Santa Fe Associés S.N.C., et centre de Divertissement Associés S.N.C. sont dénommés<br />

collectivement les “Sociétés de Financement de la Phase IB”. Chacune de ces entités (i) est locataire en vertu<br />

d'un contrat de bail à construction du terrain, propriété de EDL Hôtels S.C.A. sur lequel est situé l’hôtel concerné<br />

ou le <strong>Disney</strong> Village, selon le cas ; (ii) est propriétaire de l’hôtel en question ou du <strong>Disney</strong> Village, selon le<br />

cas ; (iii) donne en location ledit hôtel ou le <strong>Disney</strong> Village à EDL Hôtels S.C.A., suite à l’absorption de Hôtel<br />

New York S.A., Newport Bay Club S.A., Sequoia Lodge S.A., Cheyenne Hôtel S.A., Hôtel Santa Fe S.A. et<br />

Centre de Divertissement S.A. par EDL Hôtels S.C.A. au cours de l’exercice 2002 ; et (iv) est constituée sous la<br />

forme de société en nom collectif régie par les mêmes principes que la Société de Financement de la Phase IA.<br />

Les associés des Sociétés de Financement de la Phase IB sont des banques et institutions financières qui sont des<br />

prêteurs des Sociétés de Financement de la Phase IB. Le Groupe ne détient aucune part des Sociétés de Financement<br />

de la Phase IB. EDL Hôtels S.C.A., filiale de la Société, a cependant garanti aux prêteurs et associés des Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB le respect par les Sociétés de Financement de la Phase IB des obligations de celles-ci au<br />

titre des financements accordés. Les associés des Sociétés de Financement de la Phase IB sont indéfiniment et solidairement<br />

responsables des obligations des Sociétés de Financement de la Phase IB. Cependant, les prêteurs des<br />

Sociétés de Financement de la Phase IB ont renoncé à tout recours contre les associés des Sociétés de Financement<br />

de la Phase IB. Les charges d’intérêts supportées au cours de la période de construction, et les charges d'amortissement<br />

du 12 avril 1992 au 31 décembre 1995 (à l'exception du Centre de Divertissements Associés S.N.C. qui a généré<br />

des pertes fiscales jusqu'au 31 décembre 1998), ont engendré des pertes fiscales pour les Sociétés de Financement<br />

de la Phase IB. La structure juridique des Sociétés de Financement de la Phase IB a permis à leurs associés de prendre<br />

en charge directement ces pertes fiscales dans leurs résultats fiscaux. En conséquence, les associés ont consenti<br />

aux Sociétés de Financement de la Phase IB des avances portant intérêts à un taux inférieur au taux du marché.<br />

66•67<br />

En vertu des statuts respectifs des Sociétés de Financement de la Phase IB, le gérant des différentes Sociétés de<br />

Financement de la Phase IB est EDL Services S.A., une société anonyme détenue à 99,8 % par la Société.<br />

Centre de Congrès Newport S.A.S.<br />

Centre de Congrès Newport S.A.S., filiale détenue indirectement à 99,9 % par TWDC et constituée sous forme<br />

d'une société par actions simplifiée, a conclu, d'une part, un bail à construction avec EDL Hôtels S.C.A. en<br />

vertu duquel elle a financé et fait construire le Centre de Congrès Newport Bay Club et, d'autre part, un<br />

contrat de crédit-bail en vertu duquel elle loue cet immeuble à EDL Hôtels S.C.A., qui dispose au titre de ce<br />

contrat de crédit-bail d'une option d'achat sur l'immeuble.


Organigrammes du groupe<br />

STRUCTURE JURIDIQUE<br />

DU GROUPE<br />

SOCIÉTÉS DU GROUPE<br />

THE WALT DISNEY COMPANY<br />

100 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

Associés S.N.C.<br />

100 %<br />

Walt <strong>Disney</strong><br />

International, France SAS<br />

EDL<br />

Participations S.A. 99,8 %<br />

EDL<br />

Holding Company<br />

99,9 %<br />

100 %<br />

Walt <strong>Disney</strong><br />

Participations S.A.S.<br />

99 %<br />

Centre de Congrès<br />

Newport S.A.S.<br />

99,9 %<br />

39,1 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

S.A.<br />

Société de Gérance<br />

d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.A.<br />

99,8 %<br />

Prince<br />

Alwaleed*<br />

Autres<br />

Actionnaires<br />

16,3 %<br />

44,6 %<br />

EURO DISNEY<br />

S.C.A.<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land<br />

S.N.C.<br />

17 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land<br />

Participations S.A.<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land<br />

Imagineering S.A.R.L.<br />

99,9 %<br />

98 %<br />

99,8 %<br />

EDL Services<br />

S.A.<br />

99,9 %<br />

ED Resort<br />

S.C.A.<br />

99,9 % 99,9 %<br />

EDL Hôtels<br />

EDL Hôtels<br />

Participations S.A.<br />

S.C.A.<br />

Hôtel New-York<br />

Associés S.N.C.<br />

ED Resort Services<br />

Newport Bay Club<br />

99,9 %<br />

S.C.A.<br />

Associés S.N.C.<br />

Sequoia Lodge<br />

Associés S.N.C.<br />

Cheyenne Hotel<br />

Associés S.N.C.<br />

Hôtel Santa Fe<br />

Associés S.N.C.<br />

Centre de Divertissements<br />

Associés S.N.C.<br />

99,8 %<br />

80 %<br />

99,9 %<br />

100 %<br />

Val d’<strong>Euro</strong>pe<br />

Promotion S.A.<br />

ED Spectacles<br />

S.A.R.L.<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong><br />

Vacances S.A.<br />

S.E.T.E.M.O. Imagineering<br />

S.A.R.L<br />

0,02 %<br />

20 %<br />

0,01 %<br />

99,9 %<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Vacaciones<br />

S.A.<br />

FILIALES TWDC<br />

GROUPE CONSOLIDÉ SELON LES PRINCIPES<br />

COMPTABLES FRANCAIS<br />

40 %<br />

Débit de Tabac<br />

S.N.C.<br />

60 %<br />

SOCIÉTÉ DE FINANCEMENT DU PARC DISNEYLAND<br />

SOCIÉTÉS DE FINANCEMENT DES HÔTELS<br />

50 %<br />

ED Finances S.N.C.<br />

(4 entities)<br />

50 %<br />

PARTICIPATIONS<br />

GÉRANCE<br />

* à travers KINGDOM 5-KR-135. Ltd, une société<br />

dont les actions sont détenues par les trusts au bénéfice<br />

du Prince Alwaleed et de sa famille.<br />

COMMANDITÉ


O R G A N I G R A M M E S D U G R O U P E<br />

STRUCTURE FINANCIÈRE<br />

GROUPE CONSOLIDE EURO DISNEY S.C.A<br />

* Propriétaire et exploitant : <strong>Disney</strong>land Hôtel<br />

Ranch Davy Crockett<br />

Golf <strong>Disney</strong>land <strong>Paris</strong><br />

Parc Walt <strong>Disney</strong> Studios<br />

Contrat<br />

de crédit-bail<br />

* Locataire et exploitant : Parc <strong>Disney</strong>land<br />

Hôtel New York<br />

Hôtel Newport Bay Club<br />

Hôtel Sequoia Lodge<br />

Hôtel Cheyenne<br />

Hôtel Santa Fe<br />

<strong>Disney</strong> Village<br />

Centre de Convention NPBC<br />

Dette totale (en millions d’euros,<br />

incluant celle des sociétés de<br />

financement, au 30 septembre 2002)<br />

Contrat<br />

de crédit-bail<br />

et contrat de<br />

sous-location<br />

68•69<br />

Dette du Groupe consolidé<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> S.C.A.<br />

Dette non consolidée<br />

des Sociétés de Financement<br />

de la phase IB<br />

Sociétés de Financement de la<br />

Phase IB<br />

* Propriétaires des Hôtels de la<br />

phase IB et du <strong>Disney</strong> Village<br />

Centre de Congrès Newport<br />

S.A.S.<br />

* Propriétaire du Centre de<br />

Convention NPBC<br />

781,4<br />

957,0<br />

245,6<br />

235,8<br />

2 219,8<br />

Dette non consolidée<br />

d’<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.N.C.<br />

(Société de Financement<br />

de la phase IA)<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong> Associés S.N.C.<br />

* Propriétaire de certaines<br />

attractions spécifiques du<br />

Parc <strong>Disney</strong>land<br />

* Locataire du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

pour le reste<br />

<strong>Euro</strong> <strong>Disney</strong>land S.N.C.<br />

* Propriétaire du Parc <strong>Disney</strong>land<br />

Contrat<br />

de crédit-bail

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