D0 : physique au Tevatron - IPNL - IN2P3
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Quarks & Leptons<br />
<strong>IPNL</strong> - Rapport d’activité 2008-2009<br />
Calorimétrie<br />
Depuis 2005, nous avons la co-responsabilité du groupe « calorimeter algorithms » de <strong>D0</strong> et ce jusqu’en août<br />
2009. Ce groupe a en charge la calibration du calorimètre et le développement et la certification des algorithmes<br />
de reconstruction (jets, électrons, t<strong>au</strong>s, et énergie transverse manquante), informations essentielles sur les objets<br />
utilisés par les analyses de <strong>physique</strong>.<br />
En ce qui concerne la calibration du calorimètre, le groupe de l’<strong>IPNL</strong> est responsable, et cela depuis 2007, du<br />
développement et de la maintenance du software de reconstruction et des bases de données de calibration du<br />
calorimètre. Un des développements effectué est la prise en charge dans cette base de données de l’ICD (InterCryostat<br />
Detector) et la mise en place de procédures régulières de calibration de cette sous partie du détecteur. Le groupe<br />
assure <strong>au</strong>ssi le suivi de la calibration électronique des 55296 can<strong>au</strong>x du calorimètre.<br />
Pour la reconstruction des objets dans le calorimètre, nous contribuons à leurs certifications pour les analyses<br />
de <strong>physique</strong>s. Ceci implique la validation des mesures d’efficacités de reconstruction et d’identification de ces<br />
objets dans les données et la simulation. Ces informations servent ensuite a toute les analyses de données dans <strong>D0</strong><br />
utilisant le calorimètre. Un des trav<strong>au</strong>x important réalisé a partir de 2005 a été l’étude de ces efficacités en fonction<br />
de la luminosité instantanée du <strong>Tevatron</strong>, dont la valeur maximale a plus que triplé entre 2005 et 2009. A très h<strong>au</strong>te<br />
luminosité, le nombre de collisions par croisement de faisce<strong>au</strong>x est supérieur à 10 ; l’occupation dans le calorimètre<br />
est donc importante ; et les efficacités de reconstruction et d’identification des objets, en général, diminuent. Des<br />
modifications ont donc été apportées <strong>au</strong>x algorithmes pour améliorer ces efficacités à h<strong>au</strong>te luminosité, et les<br />
simulations ont été corrigées pour tenir correctement compte de ces effets.<br />
En plus du travail de coordination et de vérification <strong>au</strong> sein de ce groupe, nous nous sommes particulièrement<br />
intéressés à la mesure de l’énergie transverse manquante (MET), ingrédient essentiel des analyses que nous<br />
effectuons a l’<strong>IPNL</strong>. La mesure de l’énergie transverse manquante nécessite une compréhension globale des<br />
événements, et doit être correctement corrigée pour tenir compte de l’échelle d’énergie des jets, des électrons,<br />
des t<strong>au</strong>s, et de la présence de muons dans le spectromètre. La procédure de corrections de la mesure de MET<br />
a donc été développée et mise en place. D’<strong>au</strong>tre part, l’étude des événements a grand MET nécessite une très<br />
bonne compréhension du fonctionnement du calorimètre car le moindre problème dans l’électronique de lecture<br />
ou le moindre bruit interne ou externe générant de grandes énergies, va modifier la queue de distribution de<br />
l’énergie transverse manquante. Or c’est dans cette zone que nous recherchons un signe de nouvelle <strong>physique</strong>.<br />
En plus du monitoring en ligne qui permet d’identifier très tôt une grande partie des problèmes, un monitoring<br />
hors ligne détaillé a été mis en place. Il permet d’analyser les données du calorimètre en fonction du temps par<br />
tranche d’une minute, et de rejeter, avec une très fine granularité les portions de données ou le calorimètre a eu<br />
un dysfonctionnement.<br />
Recherche de nouvelles particules<br />
L’axe principal de recherche a été la recherche de nouvelle <strong>physique</strong>, dont nous avons eu la co-responsabilité dans la<br />
collaboration <strong>D0</strong> en 2007-2008. Le groupe est spécialisé dans les topologies d’événements avec des jets et de l’énergie<br />
transverse manquante. Nous nous intéressons principalement à la recherche de la supersymétrie, mais d’<strong>au</strong>tres<br />
modèles (Leptoquarks, « Little Higgs ») ont également été considérés. Parmi toutes les particules supersymétriques,<br />
les squarks et les gluinos, partenaires supersymétriques des quarks et des gluons, seraient celles le plus abondamment<br />
produites <strong>au</strong> <strong>Tevatron</strong>, et bientôt <strong>au</strong> LHC. Ces squarks et gluinos se désintégreraient principalement en quarks,<br />
donnant la signature jets et énergie transverse manquante recherchée, dans le cas ou la R-parité est conservée.<br />
- Recherche de squarks et de gluinos<br />
La première analyse de recherche de squarks et de gluinos est celle<br />
dite générique ou l’on ne cherche pas à identifier la saveur des quarks.<br />
La sélection des événements est optimisée séparément pour les événements<br />
> =2 jets + MET, > = 3 jets + MET et > = 4 jets + MET. Dans la<br />
dernière mise à jour publiée en 2008 qui utilise 2,1 fb-1 de données<br />
[1], les limites suivantes ont été obtenues : M(squark) > 379 GeV/c 2<br />
et M(gluino) > 308 GeV/c 2 pour tan(β)=3, A 0 =0, et μ = 2 jets + > = 1 t<strong>au</strong> + MET, provenant de la<br />
désintégrations de paire de squarks. Les désintégrations hadroniques<br />
Figure 2 : Contour d’exclusion a 95% C.L. dans le plan<br />
(Mgluino,Msquark) pour tan(β)=3, A 0 =0, et μ