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Signalons qu'UNIX est case-sensitive (sensible aux minuscules/majuscules) et<br />
notamment pour le mot de passe. Une vieille compatibilité admet que pour le nom<br />
d'utilisateur, si les majuscules sont utilisées, le terminal ne possède que celles-ci et donc<br />
tout le reste de la session se déroulera en majuscules, ce qui peut être relativement<br />
gênant.<br />
Si la validation du login est correcte, le shell par défaut est lancé et les fichiers<br />
d'initialisation généraux et de l’utilisateur sont interprétés. Le nom de ces fichiers est<br />
dépendant du shell. Les fichiers permettant une personnalisation de sa session sont<br />
situés dans le répertoire de base de l'utilisateur (home directory) et s'appellent par<br />
exemple .bashrc pour bash, .cshrc et .login pour csh.<br />
Le shell vous fournit alors le « prompt » ($ pour bash, % pour csh), vous invitant à taper<br />
vos commandes.<br />
A votre shell interactif est associé un pseudo-terminal (appelé tty sous UNIX). Un nombre<br />
donné de pseudo-terminaux est disponible et chaque shell lancé sur le système est<br />
associé au premier pseudo-terminal libre dans la liste. Quand le shell se termine il libère<br />
son pseudo-terminal.<br />
Sous LINUX ces terminaux sont notés pts/nn ou nn est le numéro du terminal.<br />
Sous UNIX tous les processus tournant en machine sont numérotés de façon unique (pid)<br />
et sont « fils » du processus qui les a généré. Le premier processus lancé au boot de la<br />
machine a pour nom init et porte le pid 1.<br />
Le shell lancé lors de votre connexion sera donc le père de tous les processus<br />
(commandes) exécutés pendant votre session. Les processus fils héritent d’information de<br />
leur processus père. Les processus lancés pendant votre session hériteront notamment<br />
des fichiers ouverts et des variables dites « d’environnement » définies dans le shell<br />
initial. Celui-ci ouvre notamment l'entrée standard (stdin) , la sortie standard (stdout), la<br />
sortie-erreur standard (stderr).<br />
La première est de façon générale le clavier, les 2 sorties sont le pseudo-terminal associé<br />
à votre shell.<br />
Les commandes que vous passerez lors de votre session afficheront donc par défaut sur<br />
ce pseudo-terminal.<br />
Une fois connecté, l'utilisateur peut modifier son mot de passe, et cette action est<br />
recommandée de façon régulière lorsqu'un mécanisme obligatoire ne l'impose pas. La<br />
commande passwd permet ce changement : elle demande le mot de passe en cours pour<br />
validation de la personne et demande 2 fois le nouveau afin d'éviter les erreurs de frappe.<br />
Les mots de passe sont bien sur tapés en aveugle pour éviter des regards indiscrets.<br />
Tous les systèmes récents et notamment LINUX exigent que votre mot de passe est un<br />
minimum d’en général 6 caractères et qu’on n’identifie pas des chaînes de caractères<br />
correspondant à des mots de dictionnaires. Inutile donc d’essayer des prénoms simples<br />
ou des séquences triviales. Pour compliquer, mixez des majuscules, minuscules, chiffres<br />
ou caractères spéciaux.<br />
Enfin si le mécanisme de NIS est mis en œuvre ce n’est pas passwd que vous devez<br />
utiliser mais yppasswd. Le fonctionnement est le même. Mais la modification de votre mot<br />
de passe se propagera sur tout le parc de machines LINUX.<br />
En cours de connexion l’utilisateur peut « devenir » un autre utilisateur par la commande<br />
su :<br />
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