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Chapitre 1 - IPNL - IN2P3

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Signalons qu'UNIX est case-sensitive (sensible aux minuscules/majuscules) et<br />

notamment pour le mot de passe. Une vieille compatibilité admet que pour le nom<br />

d'utilisateur, si les majuscules sont utilisées, le terminal ne possède que celles-ci et donc<br />

tout le reste de la session se déroulera en majuscules, ce qui peut être relativement<br />

gênant.<br />

Si la validation du login est correcte, le shell par défaut est lancé et les fichiers<br />

d'initialisation généraux et de l’utilisateur sont interprétés. Le nom de ces fichiers est<br />

dépendant du shell. Les fichiers permettant une personnalisation de sa session sont<br />

situés dans le répertoire de base de l'utilisateur (home directory) et s'appellent par<br />

exemple .bashrc pour bash, .cshrc et .login pour csh.<br />

Le shell vous fournit alors le « prompt » ($ pour bash, % pour csh), vous invitant à taper<br />

vos commandes.<br />

A votre shell interactif est associé un pseudo-terminal (appelé tty sous UNIX). Un nombre<br />

donné de pseudo-terminaux est disponible et chaque shell lancé sur le système est<br />

associé au premier pseudo-terminal libre dans la liste. Quand le shell se termine il libère<br />

son pseudo-terminal.<br />

Sous LINUX ces terminaux sont notés pts/nn ou nn est le numéro du terminal.<br />

Sous UNIX tous les processus tournant en machine sont numérotés de façon unique (pid)<br />

et sont « fils » du processus qui les a généré. Le premier processus lancé au boot de la<br />

machine a pour nom init et porte le pid 1.<br />

Le shell lancé lors de votre connexion sera donc le père de tous les processus<br />

(commandes) exécutés pendant votre session. Les processus fils héritent d’information de<br />

leur processus père. Les processus lancés pendant votre session hériteront notamment<br />

des fichiers ouverts et des variables dites « d’environnement » définies dans le shell<br />

initial. Celui-ci ouvre notamment l'entrée standard (stdin) , la sortie standard (stdout), la<br />

sortie-erreur standard (stderr).<br />

La première est de façon générale le clavier, les 2 sorties sont le pseudo-terminal associé<br />

à votre shell.<br />

Les commandes que vous passerez lors de votre session afficheront donc par défaut sur<br />

ce pseudo-terminal.<br />

Une fois connecté, l'utilisateur peut modifier son mot de passe, et cette action est<br />

recommandée de façon régulière lorsqu'un mécanisme obligatoire ne l'impose pas. La<br />

commande passwd permet ce changement : elle demande le mot de passe en cours pour<br />

validation de la personne et demande 2 fois le nouveau afin d'éviter les erreurs de frappe.<br />

Les mots de passe sont bien sur tapés en aveugle pour éviter des regards indiscrets.<br />

Tous les systèmes récents et notamment LINUX exigent que votre mot de passe est un<br />

minimum d’en général 6 caractères et qu’on n’identifie pas des chaînes de caractères<br />

correspondant à des mots de dictionnaires. Inutile donc d’essayer des prénoms simples<br />

ou des séquences triviales. Pour compliquer, mixez des majuscules, minuscules, chiffres<br />

ou caractères spéciaux.<br />

Enfin si le mécanisme de NIS est mis en œuvre ce n’est pas passwd que vous devez<br />

utiliser mais yppasswd. Le fonctionnement est le même. Mais la modification de votre mot<br />

de passe se propagera sur tout le parc de machines LINUX.<br />

En cours de connexion l’utilisateur peut « devenir » un autre utilisateur par la commande<br />

su :<br />

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