Principes de Melbourne pour des Villes Vertes
Principes de Melbourne pour des Villes Vertes
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Principe 3<br />
Reconnaître la valeur intrinsèque <strong>de</strong> la biodiversité et <strong>de</strong>s écosystèmes, les protéger et <br />
les réparer. <br />
Elaboration<br />
La nature n’existe pas seulement <strong>pour</strong> le bénéfice <strong>de</strong>s humains. Nous partageons la planète <br />
avec <strong>de</strong> nombreuses autres formes <strong>de</strong> vie qui ont leur valeur intrinsèque et que nous <strong>de</strong>vons <br />
respecter, qu’elles nous soient ou non directement utiles.<br />
C’est par une expérience directe <strong>de</strong> la nature que l’on comprend sa valeur et que l’on <br />
apprécie l’importance <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong>s habitats et <strong>de</strong>s écosystèmes. Ce rapport intime nous <br />
fait prendre conscience du besoin <strong>de</strong> gérer avec empathie nos interactions avec la nature.<br />
Si la race humaine a le pouvoir <strong>de</strong> dégra<strong>de</strong>r l’habitat <strong>de</strong>s animaux et <strong>de</strong> faire disparaître les <br />
espèces, elle peut aussi protéger et réparer la biodiversité. Nous avons donc la responsabilité <br />
d’agir en tant que gardiens <strong>de</strong> la nature.<br />
Principe 4<br />
Permettre aux collectivités <strong>de</strong> minimiser leur empreinte écologique.<br />
Elaboration<br />
Les villes consomment <strong>de</strong>s quantités importantes <strong>de</strong> ressources et l’impact qu’elles <br />
produisent sur l’environnement s’étend bien au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’espace qu’elles gèrent à l’intérieur <br />
<strong>de</strong> leurs limites. Ces tendances ne sont pas viables, elles doivent être considérablement <br />
corrigées et éventuellement inversées.<br />
Une façon <strong>de</strong> décrire l’impact d’une ville sur l’environnement est <strong>de</strong> mesurer son "empreinte <br />
écologique". Cette empreinte se calcule en mesurant le poids imposé à la nature <strong>pour</strong> <br />
satisfaire les besoins <strong>de</strong> la population et la superficie <strong>de</strong> terres nécessaire <strong>pour</strong> maintenir les <br />
niveaux actuels <strong>de</strong> consommation et traiter les volumes <strong>de</strong> déchets produits par cette <br />
population. Réduire l’empreinte écologique d’une ville représente une contribution positive <br />
vers la durabilité.<br />
Comme tout système vivant, une collectivité consomme <strong>de</strong> l’eau, <strong>de</strong> l’énergie et <strong>de</strong>s matières <br />
premières qu’elle transforme en produits utilisables et en déchets. Pour réduire l’impact <br />
écologique <strong>de</strong> la ville, il est essentiel <strong>de</strong> rendre son "métabolisme" plus efficace. Il faut, autant <br />
que possible, résoudre les problèmes localement plutôt que <strong>de</strong> les transporter sur d’autres <br />
locations ou <strong>de</strong> les léguer aux générations suivantes.<br />
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