Aujourd’hui, demain Aujourd’hui, demain Stationnement Tout le monde trouve sa place Le centre-ville d’Angoulême propo<strong>se</strong> 4 600 places de stationnement pour les véhicules légers, auxquelles s’ajoutent les parcs ré<strong>se</strong>rvés aux deux-roues motorisés ou aux vélos. Une offre conçue pour satisfaire tous les usagers, quel que soit leur mode de déplacement. Les quatre parkings souterrains de la ville offrent 1 476 places en plein centre-ville. ❝LA PAROLE À… Une large palette Les quatre parkings souterrains de la ville (Saint-Martial, Bouillaud, Les Halles et La Gâtine) offrent 1 476 places en plein centre-ville. Accessibles, rarement complets, ces parkings permettent des cour<strong>se</strong>s rapides puisque la première demi-heure y est gratuite. Au-delà, le paiement est proportionnel au temps passé en ville, ce qui permet de ne pas <strong>se</strong> soucier de dépas<strong>se</strong>ment d’horaire. De plus, tous les parkings souterrains sont gratuits après 17 h 30 et jusqu’à 2 h du matin. Pratique pour faire les cour<strong>se</strong>s ou sortir le soir ! Le stationnement de surface (1 706 places) <strong>se</strong> décline pour sa part en trois zones : - la zone rouge, autour du marché couvert des Halles, permet un stationnement court (1 heure maximum) au plus près des commerces et du vieil Angoulême, à partir de 0,60 € les 30 minutes ; - la zone orange, la plus vaste, couvre les rues du centre-ville et permet aux automobilistes de dispo<strong>se</strong>r plus large- Le disque bleu, à po<strong>se</strong>r sur le tableau de bord. Françoi<strong>se</strong> Coutant maire-adjointe au développement durable et déplacement urbain. Informer les usagers des offres alternatives « Le stationnement en ville est un volet important du Plan de Déplacement Urbain (PDU). C’est une réflexion engagée par la municipalité depuis deux ans. L’enjeu est de propo<strong>se</strong>r des alternatives à la voiture individuelle pour les personnes venant en centre-ville et cherchant à garer leur véhicule. Ce peut être le bus, futur transport collectif en site propre, le covoiturage, l’autopartage, les modes doux… Le guide du stationnement et le travail mené en concertation avec les Con<strong>se</strong>ils des quartiers vont dans ce <strong>se</strong>ns. Il est tout à fait possible de stationner à Angoulême, mais la voie <strong>se</strong> partage et chacun doit trouver sa place quel que soit son mode de déplacement, sans gêner les autres. » ment de leur temps (jusqu’à 2 heures) ; - la zone verte, qui regroupe les Capucins (près de la prison), le boulevard Émile-Roux et le parking de la gare SNCF, permet un stationnement long (jusqu’à 9 heures pour les premiers, 5 jours pour la Gare !) à des tarifs modérés. Pour des arrêts de très courte durée dans des zones très fréquentées, un stationnement gratuit à durée limitée à 10 minutes est possible dans les zones bleues. Il suffit juste de po<strong>se</strong>r sur son tableau de bord un « disque bleu » (disponible en Mairie, mairies annexes et GESTA, <strong>se</strong>rvice municipal de gestion du stationnement), indiquant votre heure d’arrivée. Se déplacer autrement On peut choisir d’accéder au centreville autrement qu’en voiture : les deuxroues (motorisés ou non) dispo<strong>se</strong>nt de nombreux espaces de stationnement ré<strong>se</strong>rvés partout en ville. D’autres solutions sont mi<strong>se</strong>s en place ou en pas<strong>se</strong> de l’être : parkings-relais, covoiturage et véhicules partagés permettent de <strong>se</strong> déplacer en s’épargnant la recherche de « la » place (voir l’encadré page 6). Mobilité Angoulême et la voiture électrique : le courant pas<strong>se</strong> Le véhicule électrique fait <strong>se</strong>s premiers tours de roues à Angoulême. Économique, écologique, partagée... la ville et l’agglomération adoptent la bonne conduite. Le GrandAngoulême a récemment acquis <strong>se</strong>s premiers véhicules électriques. Les MIA – c’est leur nom – ont des allures de petit monospace citadin, spacieux et lumineux. Ces voitures ont été pensées pour la circulation en ville : un <strong>se</strong>ul siège conducteur central à l’avant et une très large visibilité permettent d’appréhender au mieux l’environnement urbain par les trois passagers et le conducteur. La grande innovation réside dans la motorisation tout électrique : plus de gaz d’échappement, plus de bruit de moteur. Des véhicules collectifs La proximité, c’est le mot-clé de cette nouvelle façon de <strong>se</strong> déplacer. Les voitures électriques complètent les « parcs automobiles » de collectivités, d’associations ou d’entrepri<strong>se</strong>s. Les premières MIA, construites à Cerizay dans les Deux-Sèvres, vont d’ailleurs équiper l’association Loisirs Formation Mobilité (LFM, voir encadré page suivante) et les <strong>se</strong>rvices de l’agglomération. Pour le GrandAngoulême, étoffer son parc automobile de véhicules électriques est une manière de rationali<strong>se</strong>r les déplacements courts et fréquents de <strong>se</strong>s différents <strong>se</strong>rvices, en réduisant significativement la facture énergétique. Les déplacements sont non polluants, discrets, et les véhicules <strong>se</strong> rechargent gratuitement sur les dix-neuf bornes récemment installées dans les parkings souterrains de la ville. Autopartage, mobilité du futur Cette façon d’optimi<strong>se</strong>r l’utilisation d’un même véhicule préfigure nos futurs déplacements en ville. Les centres-villes s’engorgent et il est important de pen<strong>se</strong>r dès maintenant à des solutions pour y accéder plus simplement. En plus de son offre conséquente de transport collectif, GrandAngoulême va donc po<strong>se</strong>r dès 2012 les premiers jalons de son <strong>se</strong>rvice d’« autopartage » : 4 stations réparties sur le territoire permettront d’emprunter pour un temps court un véhicule électrique ; il suffira ensuite de le ramener à sa station d’origine. Accessible par abonnement, ce <strong>se</strong>rvice <strong>se</strong>ra idéal pour de courtes cour<strong>se</strong>s dans l’agglomération. Un <strong>se</strong>ul véhicule, plusieurs utilisateurs : c’est le principe de l’autopartage, mis en place récemment à Paris avec <strong>se</strong>s Autolib’, ou plus près de nous, à La Rochelle. C’est par ces actions, individuelles et collectives, que nous contribuons à faire d’Angoulême une ville où il fait bon <strong>se</strong> déplacer. Mia, monospace citadin électrique. 4 Angoulême.mag N° 32 - Novembre 2011 Angoulême.mag N° 32 - Novembre 2011 5