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Charte pour un traitement de qualité des espaces publics - Angoulême

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SommaireAvant-propos | 03Introduction | 05La structuration | 09<strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong>d'AngoulêmeL'organisation <strong>de</strong>s quartiers anciens | 10Les différents types d'<strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> | 14Le végétal et son milieu | 18Conclusion | 22L'état <strong>de</strong>s lieux | 23composant l'espace publicLes revêtements <strong>de</strong> voiries | 24Le mobilier urbain | 32L'éclairage public | 42Conclusion | 44Les principes directeurs | 45d'aménagement<strong>de</strong> l'espace publicLes revêtements <strong>de</strong> voiries | 46Les places | 54Le mobilier urbain | 56L'éclairage public | 60Les alignements d'arbres | 64Les <strong>espaces</strong> plantés | 66Conclusion | 67Bbliographie | 69Glossaire | 71La charte, <strong>un</strong> acte d'engagement partagéLa <strong>Charte</strong> <strong>pour</strong> <strong>un</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s Espaces Publicsconstitue <strong>un</strong> cadre <strong>de</strong> référence qui énonce <strong>de</strong>s intentions, <strong>de</strong>sprincipes, voire <strong>de</strong>s règles et qui traduit <strong>un</strong>e volonté et <strong>un</strong> engagementclairs permettant <strong>de</strong> préserver :q Une cohérence entre le travail sur le bâtiet les aménagements au solq Une homogénéité <strong>de</strong>s différents projets individuels,privés ou <strong>publics</strong>q Une cohérence d’ensemble du <strong>traitement</strong><strong>de</strong> l’espace publicq Une i<strong>de</strong>ntité à la ville d’Angoulême.Cette <strong>Charte</strong> a été entièrement élaborée en concertation avec l’Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments<strong>de</strong> France (ABF) et le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et <strong>de</strong> l’Environnement(CAUE) ainsi que les différents services concernés <strong>de</strong> la ville. Ce travail en comm<strong>un</strong> etla participation <strong>de</strong> tous garantissent le socle <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> ce cadre <strong>de</strong> référence.Une mise en œuvre respectueuse <strong>de</strong> ces principes par les professionnels <strong>de</strong>l’aménagement repose sur l’engagement <strong>de</strong>s signataires à diffuser très largement la<strong>Charte</strong> et construire les projets dans le dialogue et la concertation continus.Philippe LAVAUDMaire <strong>de</strong> la Ville d’AngoulêmeManon HANSEMANNArchitecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong> FranceService Territorial <strong>de</strong> l’Architecture et du PatrimoineFrédéric SARDINPrési<strong>de</strong>nt du CAUE


Avant-propos


Avant-proposLa <strong>Charte</strong> <strong>pour</strong> <strong>un</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s Espaces Publics : <strong>un</strong> outilau service <strong>de</strong> la requalification urbaine du cœur <strong>de</strong> Ville.Un projet urbain a été initié <strong>de</strong>puis 2003 par la Ville d’Angoulêmeconsistant à revitaliser ses quartiers anciens. La Ville en a confié la miseen œuvre à la SAEML Territoires Charente dans le cadre d’<strong>un</strong>e Convention Publiqued’Aménagement sur la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2004-2014.Des actions très diverses ont été engagées portant sur l’amélioration <strong>de</strong> l’habitat,<strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> et <strong>de</strong> l’environnement urbain ainsi que sur ladynamisation commerciale et l’animation, sur le fonctionnement urbain et lesdéplacements.L’embellissement <strong>de</strong> la ville constitue <strong>un</strong> <strong>de</strong>s enjeux majeurs <strong>de</strong>ce projet urbain car l’attractivité d’<strong>un</strong> site est fortement liée à sa capacité <strong>de</strong>« plaire », <strong>de</strong> donner envie <strong>de</strong> venir visiter et se détendre.Soucieuse <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité et <strong>de</strong> l’authenticité <strong>de</strong> ses quartiers anciens,Angoulême développe <strong>un</strong>e politique <strong>de</strong> protection, <strong>de</strong> préservation et<strong>de</strong> mise en valeur <strong>de</strong> son patrimoine. Dans le respect du cadre architectural,<strong>de</strong> nombreuses opérations ont ainsi été lancées <strong>de</strong>puis 2003 : piétonisation etaménagements d’<strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> (Parvis <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Ville, Champ <strong>de</strong> Mars, placeSaint-Jacques), rénovation <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vantures commerciales réaliséesdans le cadre d’<strong>un</strong>e charte <strong>de</strong> qualité approuvée par la Ville.Une Zone <strong>de</strong> Protection du Patrimoine Architectural, Urbain etPaysager (ZPPAUP) a également été mise en oeuvre, permettant <strong>un</strong>ereconnaissance <strong>de</strong> la qualité du bâti angoumoisin et garantissant sa valorisation.Dans la continuité <strong>de</strong> ces actions d’embellissement, la <strong>Charte</strong> <strong>pour</strong> <strong>un</strong><strong>traitement</strong> <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> vise l’élaboration d’<strong>un</strong> cadre quipermet <strong>de</strong> préserver <strong>un</strong>e cohérence entre le travail architectural sur le bâti(« le vertical ») et les aménagements au sol (« l’horizontal ») ainsique <strong>de</strong> garantir l’homogénéité <strong>de</strong>s différents projets individuels, privésou <strong>publics</strong>, <strong>de</strong> places, <strong>de</strong> rues et d’<strong>espaces</strong> verts. Elle contribue ainsi àgarantir <strong>un</strong>e cohérence d’ensemble <strong>de</strong> l’espace public et <strong>un</strong>e i<strong>de</strong>ntité àla ville d’Angoulême.Le présent document a été élaboré à partir <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong><strong>publics</strong> réalisée par le bureau d’étu<strong>de</strong>s Ponant.


Introduction


Introduction6L’image d’<strong>un</strong>e ville est directementattachée à celle <strong>de</strong> ses <strong>espaces</strong><strong>publics</strong>.Si ceux-ci sont <strong>de</strong> qualité, la Ville estressentie comme <strong>un</strong>e ville belle et agréableà vivre.Si ces <strong>espaces</strong> sont hétéroclites et peuentretenus, la même ville, quelle que soitsa valeur intrinsèque, apparaîtra commemoins attachante <strong>pour</strong> ses habitantscomme <strong>pour</strong> ses visiteurs.Dans <strong>un</strong> méandre <strong>de</strong> la Charente, Angoulême présente sa silhouetted’acropole romaine, médiévale et mo<strong>de</strong>rne. Le tracé <strong>de</strong> ses rues, <strong>de</strong>ses places, <strong>de</strong> ses mails, comme les vestiges <strong>de</strong>s remparts, décriventson histoire.Les <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> sont le ciment d’<strong>un</strong>e ville. Ils la façonnent et relientses différentes activités. Ils gui<strong>de</strong>nt les promeneurs, constituent <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> rencontreet d’échange. Ils créent <strong>un</strong>e ambiance et contribuent ainsi à l’image d’<strong>un</strong>e ville.Quand <strong>un</strong> espace public, parcouru quotidiennement par les habitants, est simple,beau et cohérent sur tout le territoire comm<strong>un</strong>al, ces <strong>de</strong>rniers ont le sentimentd’habiter <strong>un</strong> lieu d’exception.Si ce même espace public est mal composé, mal entretenu ou discordant avec d’autres<strong>espaces</strong> proches, les habitants perçoivent alors <strong>un</strong>e ville confuse et se l’approprientplus difficilement.La tendance a été d’initier <strong>de</strong>s aménagements conçus au cas par cas, sans recherched’<strong>un</strong>e cohérence globale, ce qui nuit à la visibilité <strong>de</strong> l’espace public et <strong>de</strong> ses usagesainsi qu’à l’image d’Angoulême.La <strong>Charte</strong> <strong>pour</strong> <strong>un</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s Espaces Publics a <strong>pour</strong>objet <strong>de</strong> traduire cette simplicité et cette cohérence.On trouvera ci-après <strong>un</strong>e première partie rappelant l’organisation <strong>de</strong> la ville etprésentant les différents types d’<strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> à prendre en compte. Dans lasecon<strong>de</strong> partie, <strong>un</strong> diagnostic sur les revêtements <strong>de</strong> voirie, le mobilier urbain etl’éclairage public est présenté <strong>pour</strong> mieux appréhen<strong>de</strong>r les caractéristiques propresà Angoulême et les corrections à apporter. Puis, en troisième partie, les principesdirecteurs d’aménagement à mettre en oeuvre <strong>pour</strong> garantir l’<strong>un</strong>ité <strong>de</strong> l’espace publicangoumoisin sont exposés.La <strong>Charte</strong> <strong>pour</strong> <strong>un</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s Espaces Publics est <strong>un</strong>cadre <strong>de</strong> référence accompagnant les règles <strong>de</strong> prescription <strong>pour</strong>le <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> la voirie et s’adressant plus particulièrement auxmaîtres d’œuvres <strong>publics</strong> et privés amenés à concevoir les <strong>espaces</strong><strong>publics</strong> d’Angoulême. Il ne se substitue, en auc<strong>un</strong>e façon, aux différents textesnormatifs ou règlementaires en vigueur relatifs à l’aménagement, à la voirie, àl’accessibilité <strong>de</strong> l’espace public et à la sécurité <strong>de</strong>s personnes.Les services techniques <strong>de</strong> la Ville ont été très largement associés à la réflexion et laréalisation <strong>de</strong> la présente charte, dans le cadre notamment <strong>de</strong>s comités techniquespartenariaux qui ré<strong>un</strong>issaient, entre autres, l’Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong> France(ABF) et le directeur du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et <strong>de</strong> l’Environnement<strong>de</strong> la Charente (CAUE).La présente charte sera complétée par <strong>un</strong> carnet technique, plus particulièrementà <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s services techniques, qui présente les prescriptions et les gammes<strong>de</strong> mobilier urbain recommandé. Ce document pré-opérationnel a <strong>pour</strong> objectif <strong>de</strong>garantir la pérennité et la cohérence <strong>de</strong>s aménagements sur l’ensemble du territoirecomm<strong>un</strong>al.


Extrait du zonage <strong>de</strong> la ZPPAUP du secteur du "Plateau"Les <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> <strong>de</strong>vront fairel'objet <strong>pour</strong> leurs aménagementsd'<strong>un</strong>e concertation préalable avecl'Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong>France.7Légen<strong>de</strong>Zone <strong>de</strong> Protectiondu Patrimoine Architectural,Urbain et PaysagerSite classéMonument historiqueclassé ou inscritRempart classéFragments <strong>de</strong> monumenthistorique inscrit (faça<strong>de</strong>s,portails, escaliers...)Immeuble ou partie d'immeubleremarquable à conserver dont ladémolition ou la modificationest interditeImmeuble ou partie d'immeubleintéressant à conserverImmeuble ou partie d'immeublepouvant être conservé, amélioréou remplacéBergesVégétations naturellesParcs et jardins <strong>publics</strong>Parcs et jardins privésPotagersEspaces à dominante minérale<strong>de</strong> qualitéPlantations d'alignementClôtureséléments <strong>de</strong> petit patrimoine<strong>de</strong> qualité (portails, ponts,statues...)PerspectivesCône <strong>de</strong> vueIntroduction


Les glacisLes glacis qui entourent le centre ancienet qui permettent <strong>de</strong> rejoindre au Nordles bords <strong>de</strong> Charente et au Sud les bords<strong>de</strong> l’Anguienne sont l’<strong>un</strong>e <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>srichesses <strong>de</strong> la Ville.On peut distinguer <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>sparties : au Nord et à l’Ouest, ces glacissont restés <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> naturels,soit par le biais <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s propriétésprivées, soit avec l’aménagement duJardin Vert. Par contre, les flancs Sud etEst ont été bâtis au XIX ème siècle,avec <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s imposées, donnantcette très belle silhouette urbaine quel’on remarque en arrivant par le Sud.Dans tous les cas, les fortes pentesconfèrent <strong>un</strong> rôle <strong>de</strong> transition à ceslieux que l’on accè<strong>de</strong> au centre ou bienque l’on <strong>de</strong>scen<strong>de</strong> vers les faubourgs.La trame viaire <strong>de</strong>s glacisLe désenclavement <strong>de</strong> la ville haute a pu êtreentrepris à partir du XVIII ème siècle, en <strong>un</strong>temps où l’intérêt militaire <strong>de</strong> la place forten’avait plus <strong>de</strong> justification. Les anciennesportes médiévales ayant été démolies, <strong>de</strong>srampes <strong>de</strong> pente et <strong>de</strong> largeur constantes ont pu être créées (rue <strong>de</strong> Cognac, rueGambetta, rampe d’Aguesseau, avenue du Prési<strong>de</strong>nt Wilson avec le rond-point <strong>de</strong> laColonne, rue <strong>de</strong> Montmoreau).D’<strong>un</strong>e certaine façon, l’opposition entre ville haute et quartiers bas a été en partiegommée lorsque les glacis ont été livrés au lotissement. De nouvelles rampes,également à pente et largeur constantes, ont été percées <strong>pour</strong> exploiter les terrains <strong>de</strong>sglacis du Sud dans le but <strong>de</strong> lotir les îlots <strong>de</strong> rangs <strong>de</strong> maisons en continu.Ces rues, <strong>de</strong> largeur et gabarit <strong>un</strong>iformes, ont été tracées en ligne droite autant que latopographie l’a permis. Mais les rues Paul Abadie, Louis Desbran<strong>de</strong>s, Cor<strong>de</strong>rant ont étéastreintes à suivre la souplesse <strong>de</strong>s courbes <strong>de</strong> niveaux. De même, <strong>de</strong>s raccor<strong>de</strong>ments<strong>de</strong> rampes ont été traités par <strong>de</strong> larges courbes qui produisent <strong>un</strong> effet d’ensemblespectaculaire. Malgré le dévers important, la symétrie <strong>de</strong> ces rues a été respectée.Un réseau d’escaliers et <strong>de</strong> chemins piétonniers a été aménagé lors <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>soutènements. Ils complètent l’impression homogène qui ressort <strong>de</strong> ce quartier.11Les faubourgsLes faubourgs Saint Ausone, l’Houmeau ou Saint Cybard sont tousles trois très différents.Le premier s’est développé autour <strong>de</strong>s voies antiques qui permettaient d’accé<strong>de</strong>rà la ville romaine sur le Plateau. Le second est lié à l’activité portuaire sur laCharente et comporte la place Saint Jacques en son milieu. Enfin, le faubourg SaintCybard s’est développé autour du carrefour entre les anciennes routes <strong>de</strong>Poitiers (rue <strong>de</strong> Paris) et <strong>de</strong> Saintes. Il est centré sur la place Mulac.Il faut noter également les prolongements du Plateau vers l’Est avec <strong>un</strong>e série <strong>de</strong>quartiers réguliers autour <strong>de</strong> la prison Saint Roch, <strong>de</strong> la place <strong>de</strong> la Bussatte, ainsi quesur les pentes faisant face au centre-ville (rue <strong>de</strong> la Lavalette, place Saint Gelais, etc).La Vallée <strong>de</strong> la CharenteElle est, en gran<strong>de</strong> partie, à l’origine <strong>de</strong>s premiers établissements humains par lesfacilités <strong>de</strong> comm<strong>un</strong>ications qu’elle engendre.Il s’agit d’<strong>un</strong> milieu humi<strong>de</strong> <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 2 kilomètres <strong>de</strong> long <strong>pour</strong> <strong>un</strong>e largeur moyenne<strong>de</strong> 300 mètres (sur le territoire comm<strong>un</strong>al).Plusieurs îles parsèment cette vallée. La courbe régulière du fleuve est mise envaleur par les massifs boisés, les alignements d’arbres, par la ligne <strong>de</strong>s quaisou la voirie qui la bor<strong>de</strong>.La structuration <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> d’Angoulême


L’organisation <strong>de</strong>s quartiers anciensQu’il s’agisse <strong>de</strong> cette gravure<strong>de</strong> 1575 ou d’<strong>un</strong>ephotographie aérienne récente,la ville d’Angoulêmeest particulièrement lisibledans les différentes partiesqui la constituent.12Légen<strong>de</strong>rues médiévalesfortificationsrampesquartier <strong>de</strong> la préfecture


Légen<strong>de</strong>rues médiévalesfortificationsrampesquartier <strong>de</strong> la préfecture13La structuration <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> d’Angoulême


Les différents types d'<strong>espaces</strong> <strong>publics</strong>La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s différentes parties <strong>de</strong> la ville a permis <strong>de</strong> préciser le type d’<strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> rencontrés.On peut distinguer ainsi :Rue Hergéq Les rues principales (centre et faubourgs),q Les places principales (centre et faubourgs),q Les rues médiévales du Plateau,q Les rues du quartier <strong>de</strong> la Préfecture,q Les rues, places, promena<strong>de</strong>s et mails liés aux remparts,q Les rampes,q Les quais et les rues liés aux bords <strong>de</strong> la Charente,q Les autres rues.14Place Francis LouvelRue <strong>de</strong> ParisLes rues principales (centre et faubourgs)Dans le centre :La rue principale est constituée historiquement par l’épine dorsale du Plateau(rues <strong>de</strong> Beaulieu, <strong>de</strong>s Postes, Hergé) qui associe l’ancien tracé antique <strong>de</strong>s partiesmédiévales et quelques compléments plus récents datant du XIX ème siècle. C’estl’axe commerçant qui relie le belvédère <strong>de</strong> Beaulieu, à l’Ouest, au Champ <strong>de</strong>Mars, à l’Est. Il est ponctué <strong>de</strong>s places Francis Louvel, <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Ville, Marengoet Saint-Martial.On peut y associer le parvis <strong>de</strong> la cathédrale, les rues <strong>de</strong> Friedland et Tison d’Argencequi prolongent la voie antique Saint-Ausone au Sud.Dans les faubourgs :L’épine dorsale du centre se complète à l’Est par la rue <strong>de</strong> Périgueux, au Nord par larue <strong>de</strong> Paris, à l’Ouest par la rue <strong>de</strong> Saintes et enfin, au Sud par la rue <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux.Ces rues jouent <strong>un</strong> rôle d’entrées <strong>de</strong> ville.Place Saint-JacquesLes places principales (centre et faubourgs)Aux places du centre ancien, qui revêtent toutes <strong>un</strong>e gran<strong>de</strong> importance, il fautassocier les principales places <strong>de</strong>s différents quartiers :q Place <strong>de</strong> la Bussatte,q Place <strong>de</strong> la gare,q Place Saint-Jacques,q Place Mulac.


Les rues médiévales du PlateauHéritage d’<strong>un</strong>e histoire riche, les rues médiévales du Plateau sont étroites,sinueuses et bordées d’<strong>un</strong> patrimoine architectural homogène <strong>de</strong>haute qualité. Les rues situées au Sud - entre le Conservatoire <strong>de</strong> musique et lelycée Saint Marthe - et au Nord du Plateau - entre le parvis <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Ville et laplace du Minage - ont conservé <strong>un</strong>e voirie en pavés calcaire ou granit qui renforcel’image médiévale du site.Les rues médiévales du Plateau supportent <strong>de</strong>s fonctions d’habitat, d’équipements<strong>publics</strong> (lycées, collèges, maison <strong>de</strong> retraite, conservatoire <strong>de</strong> musique), plusparticulièrement au Sud et à l’Ouest, et commercial avec notamment <strong>un</strong> secteurconcentrant <strong>un</strong>e offre importante <strong>de</strong> bars et restaurants au Nord-Est.Rue <strong>de</strong>s 3 FoursLes rues du quartier <strong>de</strong> la PréfectureLes rues du quartier sont droites et larges. Elles sont issues du plan en damierdu lotissement d’ensemble du parc du Château. Elles bénéficient d’<strong>un</strong> <strong>traitement</strong>contemporain avec chaussée, bordures et trottoirs.Ce quartier supporte <strong>de</strong>s fonctions d’habitat, <strong>de</strong> services administratifs ainsi que <strong>de</strong>divers cabinets d’activités libérales.Place du Palet15Les rues, places, promena<strong>de</strong>set mails liés aux rempartsPlusieurs éléments sont à considérer en ce qui les concerne.Certaines rues possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s vues remarquables sur les environs, vuescadrées par le hasard <strong>de</strong>s aménagements successifs. Ces vues sont importantes etdoivent être préservées et mises en valeur. Certaines places (place <strong>de</strong>s Halles, duGénéral Resnier, Turenne etc) ont <strong>un</strong> double rôle <strong>de</strong> fonctionnement interne au centrevilleet <strong>de</strong> belvédère. La place Beaulieu représente, d’ailleurs, le « bout <strong>de</strong> ville » etoffre <strong>un</strong> véritable balcon paysager vers le soleil couchant.Il existe également <strong>un</strong> enchaînement particulièrement intéressant d’<strong>espaces</strong> : allées<strong>de</strong> New York, places Bouillaud et <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Ville, rue du Général <strong>de</strong> Gaulle et abords<strong>de</strong>s Halles qui se terminent en vastes panoramas. Ils sont fortement i<strong>de</strong>ntitaires etdoivent faire l’objet d’<strong>un</strong>e précaution d’ensemble.Enfin, le tour <strong>de</strong>s remparts est <strong>un</strong>epromena<strong>de</strong> à 360 ° (ou presque).Là aussi, il convient <strong>de</strong> veiller à <strong>un</strong>ecohérence d’ensemble que traduit,par exemple, le choix ancien <strong>de</strong>scandélabres posés sur le rempart et tousi<strong>de</strong>ntiques.Rue Francois PorcheAllées <strong>de</strong> New-YorkBoulevard PasteurJardins <strong>de</strong> l'Hôtel <strong>de</strong> VilleLa structuration <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> d’Angoulême


L’organisation Les différents types <strong>de</strong>s quartiers d'<strong>espaces</strong> anciens <strong>publics</strong>16Les aménagements du XIX ème sièclevisant au lotissement <strong>de</strong>s glacis et lacréation <strong>de</strong> voies d’accès à la ville hauteont produit <strong>de</strong>s rues en rampe, avec <strong>de</strong>sretournements en épingle à cheveux,associées parfois à <strong>de</strong>s escaliers. Elles sontrégulières, <strong>de</strong> pente comme <strong>de</strong> largeur, etd’architecture <strong>un</strong>iforme. Cependant, il n’ya nulle monotonie dans ce paysage : lesperspectives plongeantes se chargent <strong>de</strong>rendre ces <strong>espaces</strong> très originaux.Ces rues sont quelquefois courbes<strong>pour</strong> accompagner la topographie ou<strong>pour</strong> s’articuler avec d’autres rues. Leslotissements concertés <strong>de</strong> la 1 ère moitiédu XIX ème siècle sur les glacis ont étéautorisés sous condition du respect <strong>de</strong>règles paysagères strictes. Le résultat estd’<strong>un</strong>e gran<strong>de</strong> force. On songe à l’urbanismeanglais <strong>de</strong>s Crescent (Londres, Bath) maisqui semblerait composé d’<strong>un</strong>e architectureitalienne (attique, acrotères à balustra<strong>de</strong>cachant <strong>un</strong> toit plat).« De l’<strong>un</strong>iformité dans le détail, du tumultedans l’ensemble » : ainsi s’exprimait l’AbbéLaugier au XVIII ème siècle. Cette phrasedéfinit bien la qualité toute particulière <strong>de</strong>ce quartier, ensemble homogène d’<strong>un</strong>eépoque.Les rues en rampe (rue du Secours, rueLafferrière) offrent <strong>de</strong>s vues plongeantessur l’étagement <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s et toitures et<strong>de</strong>s échappées sur les coteaux en face et<strong>de</strong>s vues ascendantes. Le paysage produitest particulièrement remarquable lorsqueces rampes sont courbes, comme dans larue <strong>de</strong> Montmoreau.Les rampesLa majorité <strong>de</strong>s rampes a été réalisée au XIX ème siècle. Elles ont acquis <strong>un</strong>e importancepatrimoniale aussi gran<strong>de</strong> que le Plateau par la rigueur <strong>de</strong> leurs aménagementsinitiaux. Les rampes accueillent essentiellement <strong>de</strong> l’habitat.Bâtis ou non, les glacis et les rampes sont <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> exceptionnels.Les quais et les rues liéesaux bords <strong>de</strong> la CharenteComme certaines rues du Plateau longent le rempart et/ou donnent sur le lointain,les faubourgs <strong>de</strong> l’Houmeau et <strong>de</strong> Saint-Cybard permettent <strong>de</strong> longer les rives <strong>de</strong> laCharente et d’accé<strong>de</strong>r à ses îles. Certaines voies <strong>de</strong> l’intérieur s’ouvrent directementvers le fleuve.Les rives <strong>de</strong> la Charente forment <strong>un</strong>e coulée verte, lieu <strong>de</strong> promena<strong>de</strong> et <strong>de</strong> détente,en plein cœur <strong>de</strong> ville. On y trouve plusieurs équipements <strong>publics</strong>, notamment ceuxliés à la BD (école Supérieure <strong>de</strong> l’Image et musée <strong>de</strong> la BD), ainsi que <strong>de</strong>s activitésnautiques. La Vallée <strong>de</strong> la Charente se caractérise ainsi par sa fonction culturelle etd’espace naturel <strong>de</strong> qualité.Les quais <strong>de</strong> la Charente sont composés d’<strong>espaces</strong> verts, lieux <strong>de</strong> détenteet <strong>de</strong> promena<strong>de</strong> très appréciés <strong>de</strong>s angoumoisins.


Les autres ruesLes rues citées précé<strong>de</strong>mment ont <strong>de</strong>s fonctions publiques précises et attirent lamajorité <strong>de</strong>s flux - du fait <strong>de</strong> leur rôle d’entrée <strong>de</strong> ville et <strong>de</strong> belvédère, <strong>de</strong> leurproximité à la Charente, <strong>de</strong> leur importance commerciale ou plus simplement parcequ’elles sont très anciennes - tandis que les autres rues accueillent essentiellement<strong>de</strong> l’habitat et les activités liées au secteur rési<strong>de</strong>ntiel (commerces et services <strong>de</strong>proximité, activités sportives et <strong>de</strong> loisirs et équipements culturels <strong>de</strong> quartier).Dans le reste <strong>de</strong> la ville, il conviendra alors d’être homogène <strong>pour</strong> ne pas attirerinutilement l’attention et déstabiliser la hiérarchie <strong>de</strong> voirie proposée.De nombreux élémentsarchitecturaux <strong>de</strong> qualités’observent dans la Villed’Angoulême.La GlorietteLa typologie <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> la Ville d’Angoulême doit permettre<strong>de</strong> préciser le contexte <strong>de</strong>s réaménagements futurs.17La statue CarnotLe square Saint-AndréLégen<strong>de</strong>tracé prévisionnel THNS (Transport à Haut Niveau <strong>de</strong> Service)*rues et places principalesrampes et petite ceinturerues et places ordinairesquartier <strong>de</strong> la préfecturebords <strong>de</strong> Charenteglacis, promena<strong>de</strong>s et mails* Futur équipement urbain majeur, il est figuré sur toutes les cartes <strong>pour</strong> information.La cathédrale Saint-Pierreet le musée m<strong>un</strong>icpalLa structuration <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> d’Angoulême


Les vallées urbanisées<strong>de</strong> la Charente et <strong>de</strong> l'AnguienneLes <strong>espaces</strong> <strong>de</strong> vallée : bords <strong>de</strong> Charente et îles,vallée urbanisée <strong>de</strong> la Charente et <strong>de</strong> l’AnguienneLes <strong>espaces</strong> urbanisés « du bas »Ils sont caractérisés par <strong>un</strong>e végétation « classique » avec tout le vocabulaireurbain <strong>de</strong> l’alignement d’arbres, <strong>de</strong>s plantations d’accompagnement <strong>de</strong> voieries typeterre-plein central engazonné et massifs d’annuelles et <strong>de</strong> vivaces, <strong>de</strong>s suspensionsnantaises.Les services <strong>de</strong> la Ville développent, <strong>de</strong>puis quelques années, <strong>de</strong>s directionsintéressantes en faveur <strong>de</strong> la gestion différenciée <strong>de</strong> ces <strong>espaces</strong> (remplacement<strong>de</strong>s massifs d’annuelles par <strong>de</strong>s massifs <strong>de</strong> vivaces et arbustes, suppression <strong>de</strong>ssuspensions nantaises, gestion économe <strong>de</strong> l’eau). On peut noter <strong>un</strong>e faible présence<strong>de</strong>s alignements d’arbres dans les boulevards principaux. Ceci permettrait <strong>pour</strong>tantd’apporter <strong>un</strong>e présence végétale forte et peu couteuse à l’entretien, <strong>de</strong> structurer et<strong>de</strong> hiérarchiser les accès à la ville ancienne, d’affirmer <strong>un</strong>e i<strong>de</strong>ntité urbaine forte à laville basse à condition d’adopter <strong>de</strong>s palettes végétales différentes <strong>de</strong> celles qui sontprésentes sur les places plantées du Plateau.Les bords <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> la CharenteIls sont restés parfois très sauvages du fait <strong>de</strong>s îles (île aux vaches, île Marquais). Ony observe <strong>un</strong>e végétation hygrophile <strong>de</strong> type ripisylve caractéristique.Ces <strong>espaces</strong>, parfois très aménagés, restent cependant <strong>un</strong>e réserve d’<strong>espaces</strong>« naturels » importante <strong>pour</strong> la ville. Les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gestion différenciée extensive quiy sont en expérimentation sont tout à fait intéressants et doivent être développés.Ces <strong>espaces</strong> doivent être protégés et peuvent être ouverts au public avec précaution.21La Charente et sa ripisylveîle sur la CharenteQuai aménagé : mise en accessibilité <strong>de</strong> l'îleLa structuration <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> d’Angoulême


L’organisation En conclusion <strong>de</strong>s quartiers anciensAngoulême bénéficie d’<strong>un</strong>e forte i<strong>de</strong>ntité patrimonialequi mérite d’être préservée. En revanche, l’évolution<strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong> déplacement et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’espacepublic, notamment dans le cadre <strong>de</strong>s enjeux liés audéveloppement durable, <strong>de</strong>vra s’intégrer et rester enharmonie avec cet héritage.22Afin <strong>de</strong> concilier ces <strong>de</strong>ux enjeux, <strong>un</strong>e réflexionapprofondie doit être menée sur les élémentscomposant l’espace public - à savoir les revêtements<strong>de</strong> voirie, le mobilier urbain et l’éclairage public - dontl’aspect esthétique <strong>de</strong>vra contribuer à préserver cettequalité paysagère et patrimoniale tout en répondantaux exigences techniques et environnementales liéesau développement durable.


L'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s élémentscomposant l'espace public


Les revêtements <strong>de</strong> voirieà partir <strong>de</strong> la <strong>de</strong>scription formelle <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> d’Angoulême, faite en première partie, comment faut-ilintervenir dorénavant dans la ville <strong>pour</strong> éviter certaines incohérences que l’on retrouve ici et là ?Il s’agit, sans doute, d’avoir <strong>un</strong>e image claire et ordonnée <strong>de</strong> l’espace public.Pour cela, il faut pouvoir dater l’espace public et définir <strong>de</strong>s secteurs homogènes en fonction du rôle et <strong>de</strong>l’usage <strong>de</strong> ces <strong>espaces</strong>, <strong>de</strong> leur poids dans l’histoire et <strong>de</strong>s politiques engagées <strong>de</strong> façon à être en cohérenceavec son histoire et ses fonctions actuelles.Il faut également avoir <strong>un</strong>e image claire et partagée d’<strong>un</strong> schéma hiérarchisé <strong>de</strong> la voirie qui affecte <strong>un</strong> statutprécis à chaque rue et qui permet <strong>de</strong> replacer le lieu où l’on intervient par rapport au contexte global.La datation <strong>de</strong>s voies24L’analyse <strong>de</strong> la trame viaire effectuée dans le cadre <strong>de</strong> la ZPPAUP d’Angoulême estparticulièrement importante à gar<strong>de</strong>r en mémoire, car elle décompose les différentesvoiries suivant leur époque <strong>de</strong> constitution :q voies médiévales,q voies datant <strong>de</strong> l’époque classique,q voies datant <strong>de</strong> la première moitié du XIX ème siècle,q voies datant <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> moitié <strong>de</strong> XIX ème siècle,q voies du XX ème siècle.Ces voies ont <strong>de</strong>s profils en long et en travers différents :Les voies médiévales sont <strong>de</strong>s voies sinueuses à inflexions répétées. Leur profilcourant est plutôt en V avec caniveau central ou bombé avec <strong>de</strong>ux caniveaux <strong>de</strong> partet d’autre. L’existence d’<strong>un</strong>e chaussée avec trottoirs n’est qu’exceptionnelle. Qu’ils’agisse <strong>de</strong> profils ou <strong>de</strong> matériaux, leur ambiance très particulière (« les vieilles rues<strong>de</strong> la cité ») doit être maintenue et renforcée.Les autres voies (classiques, XIX ème , contemporaines) sont <strong>de</strong>s voies régulières,droites, se coupant à angle droit dans le quartier <strong>de</strong> la Préfecture. à la différence <strong>de</strong>sprécé<strong>de</strong>ntes, elles sont très homogènes sur l’ensemble <strong>de</strong> leur tracé et se présententavec chaussée et trottoirs.Les bordures <strong>de</strong> part et d’autre renforcent la perspective <strong>de</strong> la rue. Cette ambiance estimportante <strong>pour</strong> les différencier <strong>de</strong>s voies précé<strong>de</strong>ntes.


La datation <strong>de</strong>s voiesLégen<strong>de</strong>médiévalesclassique1 ère moitiédu XIX ème siècle2 ème moitiédu XIX ème siècleXX ème siècle25Classification <strong>de</strong>s voies et <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>de</strong> la ville d'AngoulêmeLégen<strong>de</strong>rues du Plateaurues du quartier<strong>de</strong> la préfecturevoies banalesextérieuresdu Plateaubords <strong>de</strong>Charentefaubourgshistoriques(périmètresapproximatifs)tracé du futurTHNSL'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


Les revêtements <strong>de</strong> voirieClassification <strong>de</strong>s voies et <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong>en secteurs homogènesAfin <strong>de</strong> garantir <strong>un</strong>e cohérence globale <strong>de</strong> l’espace public angoumoisin, <strong>de</strong>s secteurshomogènes ont été définis à partir <strong>de</strong> l’analyse réalisée en première partie.Cette classification <strong>de</strong>s voies et <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> gui<strong>de</strong>ra les interventions futures surl’espace public et garantira <strong>un</strong>e continuité <strong>de</strong>s <strong>traitement</strong>s en adéquation avec lescaractéristiques propres à chaque secteur.Le Plateau hors Préfecture :Ce secteur est le plus emblématique <strong>de</strong> la ville d’Angoulême. Il y joue <strong>un</strong> rôletouristique indéniable où la vie locale et commerciale est importante. Sa diversitéen matière d’ensembles architecturaux bâtis et <strong>de</strong> maillage urbain en fait l’espacele plus complexe <strong>de</strong> la ville. Afin <strong>de</strong> prendre en compte les divers profils <strong>de</strong> rue, lesdifférents usages et sa richesse patrimoniale, ce secteur historique bénéficie d’<strong>un</strong>eanalyse affinée.26Le quartier <strong>de</strong> la Préfecture :Avec son maillage quadrillé et <strong>un</strong> revêtement <strong>de</strong> voirie homogène (trottoirs et borduresen pavés béton blanc), ce quartier se distingue du reste du Plateau. Ce <strong>traitement</strong>propre au quartier <strong>de</strong> la préfecture contribue à son i<strong>de</strong>ntité et mérite d’être conservé.Les faubourgs historiques :Ces quartiers conservent encore <strong>un</strong> héritage patrimonial <strong>de</strong> qualité qui mérite d’êtremis en valeur. Ils ont principalement <strong>un</strong>e fonction rési<strong>de</strong>ntielle. Ce sont les quartiersL’Houmeau, Saint-Cybard, Saint-Martin - Saint-Ausone et Bussatte. De manièregénérale, les rues ont été traitées comme les voies banales extérieures au Plateau.Les bords <strong>de</strong> Charente :Espace naturel majeur <strong>de</strong> la ville d’Angoulême, ce secteur bénéficie d’<strong>un</strong>e fonctionculturelle et <strong>de</strong> loisirs forte. Les bords <strong>de</strong> la Charente méritent d’être davantage misen valeur.Les voies banales extérieures au Plateau :Ce sont toutes les autres rues <strong>de</strong> la ville. Elles se caractérisent par <strong>un</strong>e vie localeforte partagée avec la circulation routière. De manière générale, la voirie ne présentepas <strong>de</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> qualité, excepté les places principales <strong>de</strong>s quartiers. Elle estmajoritairement en enrobé avec <strong>de</strong>s bordures en béton gris.


Zoom sur le PlateauL’analyse plus fine sur ce secteur permettra d’aboutir à la définition d’<strong>un</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong>s sols cohérent et en harmonie avec la richessepatrimoniale <strong>de</strong> ce site.De manière générale, quatre types <strong>de</strong> voies selon les usages actuels peuvent être définis :Voies piétonnes ou semi piétonnes :la circulation routière est réglementée ou limitée permettant <strong>un</strong>e vie locale et commerciale importante.Voies <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte locale :ces voies permettent l’accès aux habitations et aux différentes activités urbaines (commerces, services, équipements). La circulationroutière est à vitesse réduite et souvent à sens <strong>un</strong>ique. La vie locale est importante, notamment dans le cœur historique.Voies <strong>de</strong> distribution :elles permettent les déplacements internes au quartier du Plateau, les flux routiers sont réguliers et souvent à double sens. Pourcertaines rues (axe allant <strong>de</strong>s Halles aux allées <strong>de</strong> New-York et avenue du Prési<strong>de</strong>nt Wilson), le passage <strong>de</strong>s transports en comm<strong>un</strong> estrégulier. Circulation et vie locale se partagent la rue.Voies d’accès au centre-ville et petite ceinture :elles permettent <strong>de</strong> relier le Plateau aux différents quartiers <strong>de</strong> la ville. La circulation routière est importante et la vie locale présente.27Fonctionnement actuel <strong>de</strong>s voies du Plateau, hors quartier <strong>de</strong> la PréfectureLégen<strong>de</strong>voies d'accèsau centre-villeet petite ceinturevoies <strong>de</strong>distributionvoies <strong>de</strong> <strong>de</strong>ssertelocalevoies piétonnestracé du futurTHNSL'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


Les revêtements <strong>de</strong> voirie28Concernant les matériaux <strong>de</strong> surface, onpeut constater, d’<strong>un</strong>e manière générale,que les couleurs blanche et ja<strong>un</strong>ecaractérisent les murs et les sols.En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s immeubles, l’histoire alaissé <strong>de</strong> nombreuses traces au sol quipeuvent servir aujourd’hui <strong>de</strong> référence<strong>pour</strong> les futurs aménagements : bordurescalcaires, trottoirs en pavés posés à 45°,pavés bombés ou bien rectitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>spercements XIX ème .Ces voiries, où se lit l’usure du temps,montrent <strong>un</strong>e remarquable cohérence <strong>de</strong>la forme et du matériau. Escarpementsrocheux, remparts, murs et murets,pavage sont tous issus <strong>de</strong> la pierrecalcaire charentaise.Il conviendra donc <strong>de</strong> conserver, voire <strong>de</strong>développer, ce <strong>traitement</strong> en pavés <strong>de</strong>couleurs blanche et ja<strong>un</strong>e qui caractériseAngoulême, et plus particulièrement sesquartiers anciens.Le tableau suivant récapitule lesmatériaux <strong>de</strong> voirie et leur localisationsur le Plateau.L'histoire <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> montrela stabilité <strong>de</strong> la pierre calcairedans tous les détails <strong>de</strong>s aménagements.Matériaux <strong>de</strong> surface utilisés et localisation sur le PlateauTypes <strong>de</strong> voies Bordures Caniveaux TrottoirsChaussée et zone<strong>de</strong> STATIOnnementLisages Courant Occasionnel Courant Occasionnel Courant Occasionnel Courant OccasionnelPiétonnes Sans objet Béton(rue <strong>de</strong>s Arceaux)Calcaire(rue Fougerat)Dalles calcairesDalles bétonDalles granit(rue Hergé)Sans objetPavés calcairesBéton(rue <strong>de</strong>s Arceaux)Enrobé(rue Fougerat)Pavés calcairesPavésnapoléoniensEnrobé et pavés calcaires(rue Goscinny et rue du Sauvage)Matériaux composites(rue Hergé)De <strong>de</strong>sserte locale Sans objet Calcaire(rue Beaulieu)Béton(rue Turenne,rue <strong>de</strong>s Cordonniers)Dalles calcairesDalles bétonGranit rose(rue d'Arc, rue Evêché,rue Corneille)Granit(rue Beaulieu,rue <strong>de</strong>s 3 fours)Sans objetPavés béton(rue Beaulieu)Pavés calcaires(rue <strong>de</strong> la Gendarmerie,rue Henri IV)Enrobé(rue Bouillaud)Graviers(rue <strong>de</strong> l'Hôpital)EnrobéPavésnapoléoniensDe distributionCalcaireBétonDalles calcairesDalles bétonEnrobéPavés bétonGrave stabilisée calcaire(Bd <strong>de</strong>s Anciens Combattants)Béton désactivé(place <strong>de</strong>s Halles)Enrobéet grenailléEnrobéD'accès aucentre-ville etpetite ceintureBétonCalcaire(rue Périgueux)Dalles bétonPavés calcairesEnrobéBétonPavés napoléoniens(bd Pasteur)Pavés béton(av. Gambetta)Pavés granit rose(av. Gambetta)Résine rose(rue Périgueux)EnrobéEnrobégrenaillé


Les revêtements <strong>de</strong> voirieVoies <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserte locale types dans le centre historiqueRue <strong>de</strong>s 3 Fours Rue Blanchet Rue BouillaudVoies <strong>de</strong> distribution type30Place <strong>de</strong>s Halles Boulevard Aristi<strong>de</strong> Briand Avenue ClémenceauVoies d’accès au centre-ville type et petite ceintureAvenue Gambetta Rue <strong>de</strong> la Cor<strong>de</strong>rie


Schéma globalEn synthèse <strong>de</strong>s analyses précé<strong>de</strong>ntes, le schéma ci-aprés illustre le fonctionnement urbain général <strong>de</strong>s quartiers anciens d’Angoulêmetout en précisant les <strong>espaces</strong> minéraux <strong>de</strong> qualité.Il s’agit <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> suivants :q L’ensemble <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> en bords <strong>de</strong> Charenteq Les voies d’accès au Plateau (entrées <strong>de</strong> ville : rues <strong>de</strong> Saintes, <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, <strong>de</strong> Périgueux, <strong>de</strong> Paris et Avenue Gambetta et Maréchal<strong>de</strong> Lattre <strong>de</strong> Tassigny)q Les places périphériques (places Mulac, Saint-Jacques, abords <strong>de</strong> la prison et Bussatte)q La petite « roca<strong>de</strong> » au pied du Plateau constituée par les rues <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, Jules Ferry et <strong>de</strong> Montmoreauq Les rampes situées entre cette mini roca<strong>de</strong> et les rempartsq L’ensemble <strong>de</strong>s voies situées en haut du Plateau (Vieil Angoulême et remparts) et la PréfectureLe fonctionnement urbain général <strong>de</strong>s voies et <strong>espaces</strong> <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s quartiers anciens d’Angoulême.Auteur : PONANT Stratégies urbainesAlise MEURISLégen<strong>de</strong>Charentenaturelleplacespériphériquesaxes principauxvoirie <strong>de</strong> quartierpériphériquerempartsCharente urbaineplaces centralesplaces belvédèresvoies d'accèsau Plateauabordsd'équipements31L'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


Le mobilier urbainLe mobilier urbain permet d’animer, <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r et <strong>de</strong> sécuriser le cheminement piéton et routier dans laville. Il permet d’assurer <strong>de</strong>s services (information, propreté, éclairage…) ou <strong>de</strong> résoudre <strong>de</strong>s problèmesponctuels (stationnement anarchique, protection <strong>de</strong>s cheminements piétons…). Il fait ainsi partie intégrante<strong>de</strong> l’aménagement urbain.Cependant, cette implantation ponctuelle en fonction <strong>de</strong>s besoins a entraîné rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s difficultés surcertains sites : installation au coup par coup sans cohérence entre les gammes, encombrement <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> piétons et multiplicationd’éléments urbains sur la voie. Les <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> sont alors difficilement praticables, notamment <strong>pour</strong> les personnes à mobilité réduite,peu cohérents et la maintenance compliquée <strong>pour</strong> les gestionnaires.Le mobilier urbain a plusieurs fonctions qui peuvent être déclinées comme suit :q propreté et hygiène : corbeillesq protection/sécurité : barrières bornes, potelets, gar<strong>de</strong>-corps, dispositifs à vélosq accueil/confort : bancs, tablesq embellissement : bac à fleursNotons que l’état <strong>de</strong>s lieux réalisé sur les gammes <strong>de</strong> mobiliers urbains existants sur la ville n’est pas exhaustif.32Le mobilier <strong>de</strong> propretéet d’hygièneLes corbeillesIl existe <strong>un</strong> nombre important <strong>de</strong> gammes<strong>de</strong> corbeilles sur la ville d’Angoulême.Certaines sont en fonte et d’autres enbois. Certaines ont <strong>un</strong>e forme carrée etd’autres ron<strong>de</strong>s. Les gammes ont étédéveloppées au fil du temps sans <strong>un</strong>erecherche d’harmonie et <strong>de</strong> cohérenceglobale.Les gammes anciennesque l’on retrouve sur la plupart <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> la ville :Place Mulac Rue Léonard Jarraud Rue <strong>de</strong> SaintesLe bois n’est pas apprécié par les agents <strong>de</strong> propreté car il est peu soli<strong>de</strong>.Par ailleurs, les agents <strong>de</strong> propreté préfèrent les sacs aux bacs, or, cette gammen’est pas adaptée à la mise en place <strong>de</strong> sacs.La plaque métallique sur le <strong>de</strong>ssus complique le travail <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> propreté.


Les gammes relativement récentesque l’on retrouve sur la plupart <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> la ville :Parmi l’ensemble <strong>de</strong>s corbeilles présentessur Angoulême, la gamme ajouréesemble la plus intéressante car elle est àla fois pratique et esthétique.Ma Campagne Place Victor Hugo Quartier BasseauGammes avec anneauLe diamètre <strong>de</strong> l’anneau est souvent trop étroit ce qui pose <strong>de</strong>ux difficultés :q De nombreux détritus restent en surface, entraînant parfois <strong>un</strong> débor<strong>de</strong>mentd’ordures sur le domaine publicq Les agents ont <strong>de</strong>s difficultés à sortirle sac <strong>de</strong> la corbeille.Gamme ajouréeq Diamètre assez largeq Pérennité (acier)q Respect du plan vigipirate (ajouré)Sur le plan pratique, elle permet <strong>de</strong>faciliter le travail <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> propreté- contrairement à la plupart <strong>de</strong>s gammesprésentes sur la ville qui ont <strong>un</strong> anneau -et <strong>de</strong> répondre au plan vigipirate.Sur le plan esthétique, la forme évaséevers le haut et le matériau en acier ajourépermet <strong>un</strong>e intégration paysagère <strong>de</strong>qualité et discrète - contrairement à lagamme la plus appréciée par les agents<strong>de</strong> propreté qui ne présente auc<strong>un</strong> intérêtesthétique. Par ailleurs, <strong>un</strong> marché<strong>de</strong> 4 ans est en cours <strong>pour</strong> la gammeajourée.Place <strong>de</strong>s Halles33Les gammes spécifiques liées <strong>pour</strong> la majorité à <strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong> places :Gamme préconiséepar les agents<strong>de</strong> propreté maisnon esthétique.Place Hil<strong>de</strong>nshein Champ <strong>de</strong> MarsPlace Saint-MartialChamps <strong>de</strong> MarsLa gamme avecouverture à clé(n°2) <strong>pour</strong> changerle sac est à éviter.ORU BasseauPasserelle MagelisBords <strong>de</strong> CharenteL'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


Les gammes récentes :Gammes les plus courantes sur l’ensemble <strong>de</strong> la ville.Place Marengo Bords <strong>de</strong> Charente Parvis Hôtel <strong>de</strong> VilleORU Basseau Champ <strong>de</strong> MarsLes potelets récents en acier sont<strong>de</strong> meilleure qualité esthétique que lesanciens potelets en béton.L’implantation <strong>de</strong> ces potelets mériteraitd’être <strong>pour</strong>suivie. Toutefois, il semblepréférable <strong>de</strong> privilégier les gammesles plus courantes car elles encombrentpeu l’espace public et sont plusfacilement détectables par les personnesmalvoyantes, contrairement aux gammesspécifiques <strong>de</strong> petites tailles qui, parailleurs, ne respectent pas les normes<strong>de</strong> l’abaque <strong>de</strong> détection (cf. arrêté du15 janvier 2007 relatif aux prescriptionstechniques <strong>pour</strong> l’accessibilité <strong>de</strong> la voirieet <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong>).35Gammes spécifiques liées à <strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong> places.L'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


La gamme la plus courante :Des gammes spécifiques :Les dispositifs à véloIl existe peu <strong>de</strong> gammes sur la villed’Angoulême et seulement <strong>de</strong>sdispositifs dits légers (non couverts etnon sécurisés). Le dispositif à vélo quel’on retrouve le plus fréquemment esti<strong>de</strong>ntique à la barrière la plus courantesur la ville (voir supra), avec rosace et<strong>un</strong>e longueur <strong>de</strong> seulement 0,5 mètre.Néanmoins, ce mobilier a l’inconvénient<strong>de</strong> se confondre avec les barrières déjàexistantes alors que <strong>de</strong> nombreuxspécialistes, notamment le « Club <strong>de</strong>sVilles Cyclables », préconisent le choixd’<strong>un</strong> mobilier spécifique à cet usage etbien i<strong>de</strong>ntifiable <strong>pour</strong> assoir <strong>un</strong>e politique<strong>de</strong> promotion <strong>de</strong> l’usage du vélo. Allantdans ce sens, l’association « Vélo Cité »préconise l’implantation d’arceaux,<strong>un</strong>e gamme que l’on retrouve dans<strong>de</strong> nombreuses métropoles françaises(Bor<strong>de</strong>aux, Paris, Strasbourg…) etinstallée sur la passerelle Magelis àAngoulême.37Passerelle Magelis Place Victor HugoMa CampagneL'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


Le mobilier urbainLe mobilier <strong>de</strong> confortet d’accueilLes gammes dites « classiques » situées en particulier sur les secteurshistoriques (Plateau et places <strong>de</strong>s faubourgs) :38Les bancsIl existe <strong>de</strong> très nombreuses gammes <strong>de</strong>bancs composées <strong>de</strong> matériaux divers(acier, bois, béton). Cependant, onretrouve <strong>un</strong>e certaine <strong>un</strong>ité <strong>de</strong>s gammesen termes <strong>de</strong> forme et <strong>de</strong> matériaux. Lagamme majoritairement présente estcomposée <strong>de</strong> pieds en acier et <strong>de</strong>lattes en bois disposées à l’horizontal<strong>pour</strong> l’assise et le dossier.Malgré la gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong> gammes <strong>de</strong>bancs, il existe <strong>un</strong>e certaine <strong>un</strong>ité entreles bancs <strong>de</strong> la ville puisqu’<strong>un</strong>e gran<strong>de</strong>majorité est constituée <strong>de</strong> lattes en boisdisposées à l’horizontal et <strong>de</strong> pieds enacier.Hors secteurs historiques, les gammesles plus courantes ont <strong>un</strong> aspectesthétique <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong> qualité queles gammes anciennes. Ces gammesont par ailleurs l’avantage d’êtrerelativement « standard ». Néanmoins,il serait souhaitable <strong>de</strong> ne choisir qu’<strong>un</strong>eseule gamme et que le ton <strong>de</strong>s lattes <strong>de</strong>bois soit comm<strong>un</strong> à tous les bancs <strong>pour</strong>garantir <strong>un</strong>e <strong>un</strong>ité paysagère.Dans les secteurs historiques, les services<strong>de</strong> la ville ont déjà pris l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong>travailler avec <strong>un</strong> nombre <strong>de</strong> gammesrestreint qui s’intègre bien avec lepatrimoine angoumoisin. Cependant,la gamme <strong>de</strong> bancs <strong>de</strong>s « AlléesNew York » représente <strong>un</strong> coût <strong>de</strong>maintenance important. L’implantationd’<strong>un</strong>e nouvelle gamme <strong>de</strong> bancs seraitalors envisageable.Allées <strong>de</strong> New-YorkRempart DesaixPlace Saint-JacquesJardin <strong>de</strong> l'Hôtel <strong>de</strong> VilleLes gammes anciennes hors secteurs historiques :Basseau - Gran<strong>de</strong> GarenneBasseau - Gran<strong>de</strong> GarenneBasseau - Gran<strong>de</strong> GarenneBords <strong>de</strong> CharenteBel Air - Grand Font Bussate


Les gammes spécifiques liées, <strong>pour</strong> la majorité, à <strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong> places :Place Saint-MartialChamp <strong>de</strong> MarsPlace du musée <strong>de</strong> la BDPlace Hil<strong>de</strong>nsheïmMa CampagneIle <strong>de</strong> Bourgines39Les gammes les plus courantes hors secteurs historiques :BasseauPlace MulacGran<strong>de</strong> GarenneBasseauL'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


Le mobilier urbainLes tables <strong>de</strong> pique-niqueIl existe très peu <strong>de</strong> gammes <strong>de</strong> tables <strong>de</strong> pique-nique. Ces <strong>de</strong>rnières sont soit touten bois, soit avec les pieds en béton. Elles sont essentiellement implantéesdans les <strong>espaces</strong> verts, notamment sur les bords <strong>de</strong> Charente.Les tables tout en bois s’intègrent mieux dans le paysage naturel. Elles mériteraientd’être développées sur l’ensemble <strong>de</strong> la ville d’autant que, dans le cadre d’<strong>un</strong>epolitique environnementale, il est préférable <strong>de</strong> choisir <strong>de</strong>s mobiliers tout en boiscar ce matériau est renouvelable. Par ailleurs, <strong>pour</strong> contribuer au besoin d’adapterl’espace public aux personnes circulant en fauteuil roulant, il serait opport<strong>un</strong>d’implanter désormais <strong>de</strong>s tables dimensionnées <strong>pour</strong> ces personnes.Le mobilierd’embellissementLa gamme couranteLes gammes anciennes40Les bacs à fleurLes Services <strong>de</strong> la Ville ont pris l’habitu<strong>de</strong><strong>de</strong> travailler avec <strong>un</strong>e seule et <strong>un</strong>iquegamme <strong>pour</strong> ce mobilier. Les autresgammes existant sur la ville sont issues<strong>de</strong> projets architecturaux spécifiques ousont anciennes et situées sur le Plateau.La gamme la plus courante <strong>pour</strong>rait êtremaintenue car elle s’intègre bien dans lepaysage angoumoisin.Place <strong>de</strong>s HallesLes gammes spécifiquesPlace Hil<strong>de</strong>nsheimPlace du Champ <strong>de</strong> MarsPlace Hil<strong>de</strong>nsheim


L'éclairage publicL’éclairage public a <strong>un</strong> rôle essentiel dans la vie urbaine. Il a d’abord <strong>un</strong> rôle fonctionnel en permettant<strong>de</strong> gui<strong>de</strong>r le parcours urbain nocturne <strong>de</strong> manière confortable et <strong>de</strong> mettre en relation les <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong>majeurs. De plus, il garantit la sécurité <strong>de</strong>s usagers et la mise en valeur du patrimoine en offrant <strong>de</strong> nouvellesambiances urbaines. Il apparaît alors important <strong>de</strong> rechercher <strong>un</strong>e mise en relation <strong>de</strong>s <strong>traitement</strong>s lumineuxsur les différents <strong>espaces</strong>.La ville d’Angoulême compte <strong>un</strong> très grand nombre <strong>de</strong> gammes <strong>de</strong> lanternes différentes. Les lanternes ont étéimplantées au cas par cas sans projet global. En effet, 75 gammes sont référencées dont 7 couvrant 61% duparc (source : AUDIT sur l’éclairage public d’Angoulême, Bureau d’étu<strong>de</strong> IDELUM).41Les gammes varient selon les pério<strong>de</strong>s et lessites d’implantation - le parc angoumoisin estrelativement ancien - ainsi qu’en fonction <strong>de</strong>projets spécifiques réalisés dans le cadre <strong>de</strong>renouvellement du parc ou d’aménagement<strong>de</strong> places.L'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


L'éclairage publicLes gammes anciennes (lanternes dites « classiques ») développées sur les secteurs historiques :Les gammes anciennes développées sur les autres quartiers :42Gamme la plus courante, notammentdans les rues rési<strong>de</strong>ntiellesLes gammes récentes développées en particuliers sur les axes structurants <strong>de</strong> la ville :


Les autres gammes relativement récentes développées au cas par cas dans le cadre <strong>de</strong> programmes <strong>de</strong> renouvellement du parc :43Les gammes spécifiques liées à <strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong> place :Afin <strong>de</strong> faciliter la gestion du parc etd'embellir la ville, il serait pertinent<strong>de</strong> limiter les gammes <strong>de</strong> lanternestout en les adaptant aux besoins <strong>de</strong>chaque site.L'état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s éléments composant l'espace public


En conclusionDe manière générale, on peut constater <strong>un</strong>aménagement <strong>de</strong> l’espace public qui respecte le bâtiet l’histoire d’Angoulême, même si on peut regretter<strong>un</strong> certain manque <strong>de</strong> cohérence, voire l’empilementanarchique <strong>de</strong> mobiliers <strong>de</strong> styles et d’époques divers.Les services techniques <strong>de</strong> la Ville ten<strong>de</strong>nt à agir au caspar cas tandis que les maîtres d’œuvre conçoivent selonleur projet <strong>un</strong>ique, sans ou avec trop peu <strong>de</strong> référenceà l’existant et aux caractéristiques <strong>de</strong> la ville. Enfin,l’intervention <strong>de</strong>s concessionnaires sur la voirie induitparfois <strong>un</strong>e détérioration <strong>de</strong> la voie, notamment entermes <strong>de</strong> qualité esthétique.Il convient donc d’encadrer davantage le travail <strong>de</strong>smaîtres d’œuvre, notamment par <strong>de</strong>s préconisationsrelatives à l’aménagement <strong>de</strong> places, et celui <strong>de</strong>sservices techniques grâce à la réalisation concertée d’<strong>un</strong>carnet technique.


Les principes directeursd’aménagement <strong>de</strong> l'espace public


Les revêtements <strong>de</strong> voirieà partir <strong>de</strong> l’état <strong>de</strong>s lieux réalisé, les principes généraux et qualitatifs qui doivent gui<strong>de</strong>r la conception etla composition <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> angoumoisins sont définis ci-après. Les préconisations suivantes sont à<strong>de</strong>stination <strong>de</strong> tous les intervenants <strong>de</strong> l’espace public (maîtres d’œuvres, concessionnaires, agents comm<strong>un</strong>aux,promoteurs…). Elles traitent <strong>de</strong>s revêtements <strong>de</strong> voirie, du mobilier urbain, <strong>de</strong> l’éclairage public, <strong>de</strong>s arbresd’alignement et <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> verts.La <strong>Charte</strong> <strong>pour</strong> les <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> a <strong>pour</strong> objectif <strong>de</strong> proposer <strong>un</strong> <strong>traitement</strong> du sol homogène et cohérent avec les ensemblesarchitecturaux bâtis. Pour cela, <strong>de</strong>s niveaux d’exigence, différents les <strong>un</strong>s <strong>de</strong>s autres, sont établis et illustrés par secteur homogène.Délimitation affinée<strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> la ville46Au fil <strong>de</strong> son développement, la villes’est constituée d’<strong>un</strong> tissu urbain etarchitectural différent d’<strong>un</strong> site à l’autre.Alors que la gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>s voiesextérieures au Plateau date du XX èmesiècle, le Plateau est quant à lui pluscomplexe puisqu’il est composé <strong>de</strong>rues datant <strong>de</strong>s époques médiévaleet classique ainsi que du XIX ème siècle.Par cette richesse patrimoniale, cesecteur emblématique bénéficiera d’<strong>un</strong>eclassification affinée.Par ailleurs, afin <strong>de</strong> mettre en valeurles faubourgs historiques et <strong>de</strong> mieuxles relier avec le centre-ville, les axesprincipaux <strong>de</strong> ces quartiers bénéficierontd’<strong>un</strong> aménagement <strong>de</strong> même nature queles rues du Plateau. Les autres rues <strong>de</strong>sfaubourgs sont considérées comme <strong>de</strong>s« voies banales extérieures au Plateau ».Pour les bords <strong>de</strong> Charente, auc<strong>un</strong>eprescription ne sera finalement établiecar ce secteur bénéficiera d’<strong>un</strong> <strong>traitement</strong>spécifique dans le cadre d’<strong>un</strong> programmed’aménagement d’ensemble.Légen<strong>de</strong>Classification <strong>de</strong>s secteurs d'Angoulêmevoies du centre historiquerempartsquartiers <strong>de</strong> la Préfecturevoies piétonnesrampesvoies d'accès au centrevilleet petite ceintureaxes principaux <strong>de</strong>sfaubourgs historiquestracé du futur THNS


Principes générauxDe manière générale, les interventions sur la voirie doivent être guidées par la recherche d’<strong>un</strong>e cohérence tant à la verticale qu’àl’horizontale et <strong>un</strong>e adaptation aux usages et pratiques. Pour cela, les choix d’aménagement doivent suivre les principes suivants :q Conserver l’usage du calcaire et <strong>de</strong>s chainettes <strong>de</strong> pavés blancs comme fil conducteur <strong>de</strong> l’espace public.q Poser les pavés sur les trottoirs du Plateau en diagonale.q Poser <strong>de</strong> préférence les pavés sur lit <strong>de</strong> sable.q Assurer <strong>de</strong>s continuités <strong>de</strong> <strong>traitement</strong> (en termes <strong>de</strong> nature, couleur ou tracé <strong>de</strong>s matériaux), autant que faire se peut, entre et dansles secteurs i<strong>de</strong>ntifiés.3 Des exceptions peuvent exister : par exemple, les rues adjacentes au Parvis <strong>de</strong> l’Hôtel <strong>de</strong> Ville. Il convient <strong>de</strong> conserver lerevêtement existant <strong>de</strong> ces rues médiévales (intérêt patrimonial avec <strong>traitement</strong> qualitatif en pavés) même si elles sont à proximitédu Parvis, caractérisé par son dallage mo<strong>de</strong>rne.3 Au niveau <strong>de</strong>s intersections <strong>de</strong> voies <strong>de</strong> nature et qualité différentes, il faudra donner la priorité en termes <strong>de</strong> matériaux <strong>de</strong> voirieà la rue la plus ancienne reconnue <strong>de</strong> plus gran<strong>de</strong> qualité patrimoniale (pavés sur la chaussée et front bâti remarquable).q Utiliser <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> couleur différente seulement <strong>pour</strong> signifier ou suivre le changement d'usage ou <strong>de</strong> nature du lieu.3 Exemples : la gare routière (place Bouillaud) et la rue commerçante <strong>de</strong> la ville (rue Hergé)q Adapter le <strong>traitement</strong> <strong>de</strong>s sols à la circulation et aux usages par le choix et la mise en œuvre <strong>de</strong> matériaux appropriés.3 à titre illustratif, les voies situées sur le parcours du THNS seront traitées <strong>de</strong> manière spécifique, en concertation avec les servicesconcernés.q Prévoir l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite lors <strong>de</strong>s travaux d’aménagement.q En cas d’interventions <strong>de</strong>s concessionnaires sur leurs réseaux, <strong>de</strong>ux possibilités seront à envisager :3 Si l’intervention concerne <strong>un</strong>e simple remise en état du réseau, sans projet <strong>de</strong> réaménagement global, alors la réfection <strong>de</strong> lavoirie se fera à l’i<strong>de</strong>ntique.3 Si l’intervention a lieu sur <strong>un</strong> secteur concerné par <strong>un</strong> projet <strong>de</strong> réaménagement global, alors la réfection <strong>de</strong> la voirie se fera enrespectant les principes directeurs énoncés dans la <strong>Charte</strong>.47Règles <strong>de</strong> conception relatives à chaque secteurLe centre historique et les places <strong>de</strong>s faubourgsLe centre historique ne concerne que les voies historiques (cf. carte répartition <strong>de</strong>sniveaux d’exigence, p. 52) du Plateau (donc à l’exclusion du quartier Préfecture, <strong>de</strong>srampes et remparts et <strong>de</strong>s voies d’accès centre ville et petite ceinture).Le centre historique et les places <strong>de</strong>s faubourgs bénéficient d’<strong>un</strong> patrimoine historique<strong>de</strong> qualité et protégé au titre <strong>de</strong> la ZPPAUP.Lors d’interventions sur la voirie, il est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> :q conserver les pavés calcaires et granits existant ou les remplacer à l’i<strong>de</strong>ntique.q mettre <strong>de</strong>s bordures en calcaire.q mettre en place, <strong>pour</strong> les cheminements piétons du centre historique, <strong>de</strong>s pavéscalcaires ou <strong>de</strong> type calcaire (dimensions, aspect, qualité, pérennité) dont l’esthétiquecorrespond à l’aspect <strong>de</strong>s pavés originels, tout en étant adaptés aux usages contemporains.3 à titre exceptionnel, cette règle <strong>pour</strong>ra être adaptée à l’usage, en concertationavec les services concernés.les principes directeurs d'aménagement <strong>de</strong> l'espace public


Profil <strong>de</strong>s ruesEn fonction <strong>de</strong> l’usage et <strong>de</strong> la largeur <strong>de</strong>s voies, le profil <strong>de</strong>s rues variera selon <strong>de</strong>ux cas <strong>de</strong> figure :q chaussée à plat : ces chaussées correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s voies sans différence <strong>de</strong> niveaux entre la ban<strong>de</strong> piétonne et la voie <strong>de</strong> circulation.Ce sont <strong>de</strong>s voies piétonnes ou <strong>de</strong>s voies étroites qui ne permettent pas la création d’<strong>un</strong> trottoir aux normes relatives aux personnes àmobilité réduite (PMR). Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, ce sont souvent les rues d’<strong>un</strong>e largeur, <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> à faça<strong>de</strong>, inférieure à 5 mètres.q chaussée avec trottoirs : ces chaussées correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s voies avec <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s piétonnes surélevées par rapport à la voie <strong>de</strong>circulation, <strong>un</strong>iquement quand la largeur <strong>de</strong> voie permet <strong>de</strong> cumuler voies <strong>de</strong> circulation routière et trottoirs aux normes PMR.Les niveaux d’exigenceEn tenant compte <strong>de</strong>s principes et règles développés plus haut ainsi que <strong>de</strong>scaractéristiques <strong>de</strong>s différents secteurs délimités, <strong>de</strong>s revêtements existants <strong>de</strong>qualité et <strong>de</strong>s différents profils <strong>de</strong> voies possibles, <strong>un</strong>e grille d’aménagement <strong>pour</strong>les revêtements <strong>de</strong> voirie a été définie. Des niveaux d’exigence sont ainsi proposés<strong>pour</strong> le <strong>traitement</strong> <strong>de</strong>s revêtements <strong>de</strong> surface <strong>de</strong>s voies selon les secteurs délimitésprécé<strong>de</strong>mment.La définition <strong>de</strong> ces niveaux d’exigence a été guidée par le principe suivant : au furet à mesure que l’on s’éloigne du centre historique, les revêtements en pavés et laprésence du calcaire sur la voirie diminueront progressivement.Pour préciser ces niveaux d’exigence, la charte définit <strong>de</strong>s coupes en travers théoriquesdans lesquelles seuls les revêtements changent.Les niveaux marqués <strong>de</strong> la lettre T ou P représentent <strong>de</strong>s coupes avec le mêmeniveau d’exigence mais adaptés aux différents profils possibles <strong>de</strong>s voies, c’est-àdire: chaussée avec trottoirs <strong>pour</strong> la lettre T et chaussée à plat <strong>pour</strong> la lettre P.Par exemple, le niveau 6 se caractérise par <strong>un</strong> trottoir en pavés calcaires et <strong>un</strong>echaussée en béton bitumineux. On retrouve cette même exigence <strong>pour</strong> <strong>de</strong>s rues avec<strong>un</strong> profil à plat (6P) ou avec trottoirs (6T). Un même niveau d’exigence peut ainsiêtre représenté selon ces <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> coupes.Le choix du profil <strong>pour</strong> chac<strong>un</strong>e <strong>de</strong>s rues se fera en fonction <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong> la rue.Afin d’intégrer <strong>un</strong>e notion <strong>de</strong> coût entre les différents niveaux proposés, <strong>un</strong>e base 100a été affectée au <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> voirie le moins onéreux (niveau 1). Par exemple, lecoût du niveau 3 avec <strong>un</strong>e base 170 est 1,70 fois plus élevé que le niveau 1. Cecipermet seulement <strong>de</strong> donner <strong>un</strong> ordre d’idée <strong>de</strong> la différence <strong>de</strong> coût selon la qualité<strong>de</strong>s revêtements <strong>de</strong> surface.Ces bases ont été calculées, <strong>pour</strong> <strong>un</strong>e reprise type <strong>de</strong> la rue d’Arcole :q largeur <strong>de</strong> chaussée <strong>de</strong> 4,6 mètres.q tarifs <strong>de</strong>s matériaux <strong>de</strong> surfaces constatés en juin 2010.q sans prendre en compte la réfection <strong>de</strong>s réseaux souterrains.q sur <strong>un</strong>e hypothèse, <strong>pour</strong> les chaussées avec trottoirs, d’au moins <strong>un</strong> trottoir auxnormes PMR.Les chaussées à plat seront toujours composées <strong>de</strong> caniveaux en béton afin <strong>de</strong> garantirla pérennité <strong>de</strong>s aménagements même si les bordures <strong>de</strong>s niveaux correspondants,<strong>pour</strong> les chaussées avec trottoirs, sont en calcaire.49les principes directeurs d'aménagement <strong>de</strong> l'espace public


Les revêtements <strong>de</strong> voirieRépartition <strong>de</strong>s niveaux d’exigence par secteurs52Légen<strong>de</strong>Le Plateauvoies d'accès au centre-ville et petite ceintureniveaux 1 ou 2quartier <strong>de</strong> la Préfectureniveau 3rampesniveau 4rempartsniveaux 5 ou 6voies du centre historiqueniveaux 6 ou 7niveau 7Pniveau 8voies piétonnes hors centre historiqueniveau 9Les quartiers hors Plateauvoies banales extérieures du Plateau,niveaux 1 ou 2axes principaux <strong>de</strong>s faubourgs historiques,niveau 4tracé prévisionneldu THNS


Illustration <strong>de</strong>s niveaux d’exigence <strong>pour</strong> les chaussées avec trottoirsNiveau 1, rue <strong>de</strong> la Cor<strong>de</strong>rie Niveau 3, rue du PorcheNiveau 4T, rue <strong>de</strong> MontmoreauNiveau 5T, rempart Desaix Niveau 6T, avenue Clémenceau Niveau 7T, rue <strong>de</strong>s Postes53Illustration <strong>de</strong>s niveaux d’exigence <strong>pour</strong> les chaussées à platTraitement <strong>de</strong> lasignalisation horizontaleNiveau 4P, rue d’Arcole Niveau 6P, rue <strong>de</strong> GoscinnyNiveau 7P, rue <strong>de</strong> Genève Niveau 8P, rue TailleferLa signalisation horizontale doitrespecter la réglementation, garantirla sécurité <strong>de</strong>s usagers et permettre<strong>de</strong> bien i<strong>de</strong>ntifier les différentsusages.Mais elle doit aussi s’adapter auxcaractéristiques du patrimoinebâti environnant. Pour cela, il estpréférable que le type <strong>de</strong> marquageau sol varie selon les secteurs :q Le Plateau et les places <strong>de</strong>sfaubourgs historiques : prioriserl’utilisation <strong>de</strong>s pavés, aussi biensur <strong>un</strong>e voie pavée que sur <strong>un</strong>evoie en enrobé.q Les autres secteurs : utiliser <strong>de</strong>la peinture.les principes directeurs d'aménagement <strong>de</strong> l'espace public


Les placesLieux <strong>de</strong> rencontre, les places sont <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> majeurs <strong>de</strong> la vie locale d’<strong>un</strong>e ville. Cependant, elles sontsouvent conçues comme <strong>un</strong> objet propre sans prendre en compte les caractéristiques <strong>de</strong>s rues adjacentes oudu secteur d’<strong>un</strong>e manière plus globale, ni les souhaits <strong>de</strong>s services gestionnaires. Elles sont alors réaménagéesavec <strong>de</strong>s matériaux et <strong>un</strong> mobilier urbain qui leur sont propres, ce qui créé <strong>un</strong>e certaine rupture dans lepaysage urbain. Ces aménagements posent par ailleurs <strong>de</strong>s difficultés <strong>pour</strong> la maintenance.Afin <strong>de</strong> garantir <strong>un</strong>e harmonie et <strong>un</strong>e continuité <strong>de</strong> <strong>traitement</strong> sur l’ensemble <strong>de</strong> l’espace public, il est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> réaménager lesplaces dans le respect <strong>de</strong>s principes suivants :q Tenir compte <strong>de</strong>s spécificités patrimoniales et paysagères <strong>de</strong> la ville ou <strong>de</strong> ses secteurs. Pour cela, les préconisations sont différentesselon les secteurs suivants (détaillés ci-<strong>de</strong>ssous) :3 le Plateau et les faubourgs historiques3 les autres quartiersq Utiliser les matériaux et le mobilier urbain présents sur les rues adjacentes ou sur le secteurq Deman<strong>de</strong>r l’avis <strong>de</strong>s services gestionnaires.Le Plateau et les faubourgs historiques54Reconnues <strong>pour</strong> leur richesse patrimoniale, les places <strong>de</strong> ces secteurs <strong>de</strong>vrontconserver leur i<strong>de</strong>ntité historique lors <strong>de</strong>s futurs aménagements.Il est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> respecter les préconisations suivantes :Pour les revêtements <strong>de</strong> voirie(hors chaussée <strong>de</strong>s voies <strong>de</strong> circulation qui <strong>de</strong>sservent la place)Place Bouillaud,revêtement <strong>de</strong> voirie à proscrireArticle 5.7 du règlement <strong>de</strong> la ZPPAUP :« Les plantations existantes sur le domainepublic indiquées au plan <strong>de</strong> la ZPPAUPdoivent être maintenues, entretenues etrenouvelées avec les mêmes essences ou <strong>de</strong>sessences similaires d'origine indigènes. Leseffets <strong>de</strong> taille géométrique <strong>de</strong>s plantationsd’alignement doivent être reproduitsconformément aux caractéristiques <strong>de</strong>composition <strong>de</strong> l'époque <strong>de</strong> leur créationdonnées, notamment par <strong>de</strong>s documentsfigurés anciens (photographies, plans,cartes postales). »Fil conducteur : reprendre les chaînettes <strong>de</strong> pavés blancs ou la pose d’<strong>un</strong>e aire <strong>de</strong>pavés blancs <strong>de</strong>vant l’entrée principale <strong>de</strong>s immeubles <strong>pour</strong> la conception <strong>de</strong>s places.Matériaux à privilégier :3 <strong>pour</strong> le centre-ville : grave stabilisée, calcaire, béton désactivé (granulatcalcaire), granit, enrobé avec liant végétal.3 <strong>pour</strong> les faubourgs historiques : grave stabilisée, calcaire, béton blanc, bétondésactivé (granulat calcaire), granit, enrobé avec liant végétal.Matériaux proscrits : enrobé <strong>de</strong> couleur autre que gamme gris/beige, matériauxcomposites ou non naturels...Bordures : calcaire, excepté <strong>pour</strong> les places accueillant <strong>un</strong> trafic routier régulier quiseront en béton blanc (ex : place Victor Hugo, place Mulac).Végétation : lors <strong>de</strong>s aménagements, les arbres ou autres plantations existants<strong>de</strong>vront être conservés (ou remplacés). Toute plantation <strong>de</strong>vra être composéed’essences traditionnelles ou historiques.


Pour le mobilier urbainet l’éclairage publicGammes <strong>de</strong> places <strong>de</strong> référenceIl est <strong>de</strong>mandé d’implanter la gamme <strong>de</strong>mobilier recommandée <strong>pour</strong> le secteurdu Plateau ou <strong>de</strong> conserver le mobilierexistant <strong>de</strong> qualité (avec <strong>un</strong>e ferronnerie<strong>de</strong> qualité).Il sera possible d’implanter d’autresgammes à condition qu’ils soient <strong>de</strong> type« classique » et qu’ils soient <strong>de</strong> mêmeéquivalence technique que le mobilierexistant sur le secteur. Il faudra néanmoins<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’avis du service gestionnaireet <strong>de</strong> l’Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments<strong>de</strong> France.Place Saint-Jacques Place Saint-JacquesPlace du Minage Allées New-York55Les autres quartiersLes autres quartiers datent du XX èmesiècle et ont essentiellement <strong>un</strong>efonction rési<strong>de</strong>ntielle. Afin <strong>de</strong> laisser librecours au travail <strong>de</strong>s maîtres d’œuvre, lesexigences <strong>pour</strong> ce secteur ne concernentque le mobilier urbain.Pour le mobilier urbain et l’éclairagepublic :q Installer le mobilier préconisé <strong>pour</strong> cesecteur (se référer au chapître Mobilierurbain, p.58),q Ou proposer <strong>de</strong>s gammes <strong>de</strong> mêmeéquivalence esthétique et technique quele mobilier préconisé <strong>pour</strong> ce secteur afin<strong>de</strong> faciliter la maintenance et <strong>de</strong> garantir<strong>un</strong>e continuité paysagère sur l’ensemble<strong>de</strong> la ville.Il faudra néanmoins <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l’avis duservice gestionnaire.Gamme <strong>de</strong> bancs possible car relativementproche <strong>de</strong> la gamme type proposée <strong>pour</strong>les autres quartiers (cf p.59).RemarqueGamme <strong>de</strong> bancs à proscrire car tropéloignée <strong>de</strong> la gamme type proposée<strong>pour</strong> les autres quartiers (cf p.59).Le mobilier <strong>pour</strong>rait également être implanté <strong>de</strong> manière à créer <strong>un</strong> aspect convivial<strong>de</strong> type « petit salon d’été » (bancs individuels, petites tables, banquettes...).De nombreuses places sont en réalité <strong>de</strong>s squares ou <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> verts qui sontsouvent dé<strong>pour</strong>vus <strong>de</strong> mobilier, notamment <strong>de</strong> jeux <strong>pour</strong> enfants. Ces équipementsmériteraient d’être davantage développés afin d’encourager les riverains à s’approprierces <strong>espaces</strong> et d’en faire <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> convivialité et d’échange.les principes directeurs d'aménagement <strong>de</strong> l'espace public


Principes esthétiquesCouleur du mobilier urbainLa cohérence du paysage urbain sera aussi obtenue par l’utilisation d’<strong>un</strong>e couleur comm<strong>un</strong>e à tous les éléments <strong>de</strong> mobilier urbain.L’usage quasi-systématique <strong>de</strong> la couleur RAL 6007 (vert foncé) confère d’ores et déjà <strong>un</strong>e certaine <strong>un</strong>ité à ce mobilier. Il conviendra<strong>de</strong> la préserver et <strong>de</strong> généraliser son usage à l’ensemble du mobilier urbain.Les marquages ou contrastes visuels (sur têtes <strong>de</strong> potelets, mâts <strong>de</strong> signalisation et <strong>de</strong> feux tricolores, candélabres...), imposés pardécret du 21 janvier 2007 <strong>pour</strong> faciliter le cheminement <strong>de</strong>s malvoyants, seront <strong>de</strong> couleur blanche.Choix <strong>de</strong>s gammes <strong>de</strong> mobilier urbainLe choix <strong>de</strong> la gamme <strong>de</strong> mobilier urbain doit se faire en fonction <strong>de</strong> plusieurs critères :q la pérennité <strong>de</strong>s matériaux (résistance mécanique, résistance à la corrosion...)q la facilité d’entretien, d’exploitation et <strong>de</strong> renouvellementq le respect <strong>de</strong>s normes (PMR, vigipirate)q l’impact environnemental du mobilier tout au long <strong>de</strong> son cycle <strong>de</strong> vie.Il faudra également veiller à rechercher <strong>de</strong>s caractéristiques esthétiques comm<strong>un</strong>esafin <strong>de</strong> créer <strong>un</strong>e réelle continuité du paysage urbain. Pour cela, il est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>suivre les préconisations suivantes :57q Le mobilier <strong>de</strong> propreté et d’hygièneLes corbeillesIl est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> conserver <strong>un</strong>e seule et <strong>un</strong>ique gamme <strong>pour</strong> l’ensemble <strong>de</strong> la ville.La gamme à sélectionner <strong>de</strong>vra alors s’intégrer aussi bien dans <strong>un</strong> environnementurbain à caractère historique que mo<strong>de</strong>rne.Afin <strong>de</strong> faciliter le travail <strong>de</strong>s agents <strong>de</strong> propreté, il faudra éviter les corbeilles avec<strong>un</strong> anneau central au niveau <strong>de</strong> l’ouverture ainsi que les gammes avec <strong>un</strong>e ouvertureà clé.Afin <strong>de</strong> respecter le plan vigipirate et éviter <strong>de</strong> renouveler les corbeilles lors d’alertesponctuelles, il est préférable <strong>de</strong> choisir <strong>un</strong>e gamme ajourée ainsi que <strong>de</strong>s porte-sacstransparents plutôt que <strong>de</strong>s bacs en aluminium.Afin <strong>de</strong> garantir la pérennité et la facilité d’approvisionnement <strong>de</strong>s corbeilles, <strong>un</strong>egamme en acier galvanisé et d’<strong>un</strong> <strong>de</strong>sign relativement standard sera choisie.La gamme ci-après, déjà présente sur la ville, correspond à ces critères <strong>de</strong> choix. Sonusage <strong>pour</strong>ra être généralisé à l’ensemble du territoire comm<strong>un</strong>al.les principes directeurs d'aménagement <strong>de</strong> l'espace public


Le mobilier urbainq Le mobilier <strong>de</strong> protection et <strong>de</strong> sécuritéLes barrières, potelets et gar<strong>de</strong>-corps58Il est proposé <strong>de</strong> conserver <strong>un</strong>e seule et <strong>un</strong>ique gamme <strong>pour</strong> l’ensemble <strong>de</strong> la ville,excepté les gar<strong>de</strong>-corps <strong>pour</strong> lesquels il est préférable <strong>de</strong> les distinguer entre les<strong>espaces</strong> minéraux et les <strong>espaces</strong> verts <strong>pour</strong> préserver <strong>un</strong>e réelle harmonie <strong>de</strong> cemobilier avec le paysage environnant.Afin <strong>de</strong> garantir la pérennité et la facilité d’approvisionnement <strong>de</strong>s gammes, il estpréférable <strong>de</strong> choisir <strong>un</strong> mobilier en acier galvanisé et relativement standard.Afin d’éviter l’encombrement <strong>de</strong>s cheminements piétons et <strong>de</strong> garantir la sécurité<strong>de</strong>s usagers, il conviendra <strong>de</strong> privilégier <strong>de</strong>s gammes non encombrantes et bieni<strong>de</strong>ntifiables.Certaines gammes <strong>de</strong> barrières et potelets, déjà majoritairement présentes,correspon<strong>de</strong>nt à ces critères <strong>de</strong> choix et <strong>pour</strong>ront ainsi être généralisées à l’ensemble<strong>de</strong> la ville : voir ci-contre.Il est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> conserver les potelets anciens situés sur le centre historique, etplus souvent sur ses places (place du Minage, allées <strong>de</strong> New York...). Les chaînesexistantes entre ces potelets <strong>de</strong>vront être enlevées, sauf <strong>pour</strong> la Place du Minage etaprès avis <strong>de</strong> l’Architecte <strong>de</strong>s Bâtiments <strong>de</strong> France.Gar<strong>de</strong>-corps <strong>pour</strong> les <strong>espaces</strong> minérauxq Mobilier <strong>de</strong> confort et d’accueilLes dispositifs <strong>de</strong> stationnement <strong>pour</strong> vélosGar<strong>de</strong>-corps <strong>pour</strong> les <strong>espaces</strong> vertsPartant <strong>de</strong>s mêmes principes que les mobiliers <strong>de</strong> protection, il est préférable <strong>de</strong> choisir<strong>un</strong>e gamme en acier galvanisé, relativement standard et non encombrante. La forme<strong>de</strong>vra faciliter le rangement <strong>de</strong>s vélos, s’adapter au cadre environnant (possibilité<strong>de</strong> distinguer les gammes entre les secteurs historiques et les autres quartiers) etse distinguer <strong>de</strong>s autres mobiliers. Compte tenu <strong>de</strong>s normes d’usage, les dispositifsd’<strong>un</strong>e longueur située entre 0,6 et 0,8 mètre seront à privilégier.Correspondant aux critères précé<strong>de</strong>nts, les gammes existantes (la gamme couranteet la gamme en arceau) peuvent être conservées.Lorsque l’usage du vélo sera largement développé, la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> se tourneraprobablement vers <strong>un</strong>e gamme <strong>de</strong> garages à vélo couverts et sécurisés qui <strong>de</strong>vra alorsêtre <strong>de</strong> même équivalence technique et esthétique que les dispositifs à vélo simples.


L’éclairage publicIl existe <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> mobilier : les lanternes sur mâts, appeléescandélabres, et les lanternes positionnées sur faça<strong>de</strong>, appeléesconsoles.Principes d’implantationGénéralités60Le dimensionnement et l’implantation doivent s’adapter à la configuration duterrain <strong>pour</strong> permettre aux usagers <strong>de</strong> se déplacer sur l’espace public et aux agentstechniques d’assurer la maintenance, le tout avec sécurité et confort.L’implantation <strong>de</strong>s candélabres <strong>de</strong>vra s’insérer dans <strong>un</strong>e composition urbaine <strong>de</strong>qualité et ainsi être traitée comme faisant partie intégrante du paysage urbain, endonnant la priorité à la clarté <strong>de</strong>s tracés et en assurant <strong>un</strong>e continuité du <strong>traitement</strong>sur l’ensemble <strong>de</strong> la ville.La fréquence d’implantation <strong>de</strong>vra s’adapter aux besoins <strong>de</strong>s sites. Néanmoins, ilfaudra restreindre au maximum l’implantation <strong>de</strong> l’éclairage public afin d’éviterl’encombrement <strong>de</strong> l’espace public (et notamment du cheminement piéton) et les« pollutions lumineuses ».PositionnementLes candélabresLe positionnement <strong>de</strong>s candélabres sur le domaine public tiendra compte <strong>de</strong>s préconisations suivantes :q préserver <strong>un</strong>e largeur <strong>de</strong> 1,40 mètre libre <strong>de</strong> tous obstacles sur le trottoir.q orienter la trappe <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> manière à ce que les agents soient face au danger ou vers le fond du trottoir.q implanter les candélabres <strong>de</strong> manière à les protéger du vandalisme (éviter <strong>un</strong>e implantation à proximité d’<strong>un</strong> banc ou d’<strong>un</strong> muretpermettant l’accès à la lanterne).Les consolesLes consoles doivent faire l’objet d’<strong>un</strong>e convention signée avec le propriétaire du bâtiment (autorisation/accord d’implantation,modalités d’accès <strong>pour</strong> la maintenance...).Le cas particulier <strong>de</strong>s alignements d’arbre sur trottoirsLa distance entre les arbres et les candélabres <strong>de</strong>vra être modulée en fonction <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong> l’arbre (type, taille, besoins <strong>de</strong>développement...) et du type <strong>de</strong> candélabres (niveau d’éclairement, taille...). Il est important <strong>de</strong> bien implanter les candélabres entreles arbres, et non pas à côté <strong>de</strong>s arbres afin <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r <strong>un</strong>e certaine distance entre ces <strong>de</strong>ux éléments et assurer <strong>un</strong> éclairement suffisant.La lanterne ne doit pas se situer dans la couronne <strong>de</strong>s arbres.Lorsque cela est possible, l’implantation <strong>de</strong>s candélabres <strong>de</strong>vra suivre l’alignement <strong>de</strong>s arbres afin <strong>de</strong> garantir <strong>un</strong>e composition <strong>de</strong>qualité et éviter l’encombrement du cheminement piéton.Un projet d’aménagement <strong>pour</strong> <strong>un</strong> trottoir ou <strong>un</strong>e place <strong>de</strong>vra résulter <strong>de</strong> la combinaison entre l’étu<strong>de</strong> photométrique <strong>pour</strong> le niveaud’éclairement à garantir et <strong>un</strong>e étu<strong>de</strong> sur le développement prévisible (gran<strong>de</strong>ur et forme) <strong>de</strong>s arbres à planter ou existants.


Niveau d’éclairement ou valeur photométriqueLe niveau d’éclairement et la fréquence d’implantation <strong>de</strong> l’éclairage public dépen<strong>de</strong>nt du profil <strong>de</strong> la rue et <strong>de</strong> la perception <strong>de</strong>s usagers(par exemple, <strong>un</strong>e rue étroite est vue comme dangereuse) mais également <strong>de</strong> la fréquentation et <strong>de</strong>s risques potentiels. Il faudra tenircompte <strong>de</strong> ces facteurs lors <strong>de</strong> l’implantation en définissant <strong>un</strong> éclairage en fonction <strong>de</strong> la dimension et <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong>.L’éclairage ne doit également pas être <strong>un</strong>e gêne <strong>pour</strong> les riverains, ni éblouir les conducteurs. Il conviendra donc d’être vigilant àl’orientation et l’intensité <strong>de</strong> l’éclairement. Le choix <strong>de</strong>s matériels orientés, c’est-à-dire <strong>un</strong> matériel avec <strong>un</strong> maximum <strong>de</strong> flux orientévers le bas, est donc à privilégier.Afin <strong>de</strong> définir plus précisément la valeur photométrique selon le statut <strong>de</strong> la rue et les éléments qui la composent, <strong>un</strong>e étu<strong>de</strong>photométrique <strong>de</strong>vra être réalisée en phase « avant-projet » <strong>pour</strong> tout aménagement dans le but <strong>de</strong> respecter la norme EN 13-201 et<strong>de</strong>vra impérativement être validée par le service gestionnaire.Performances énergétiquesIl conviendra <strong>de</strong> prendre en compte la maîtrise <strong>de</strong> l’énergie et, <strong>pour</strong> cela, <strong>de</strong> réfléchir à la manière <strong>de</strong> :q limiter la puissance au strict nécessaire,q intégrer <strong>de</strong>s équipements économes en énergie (variateurs installés à la source et non au point lumineux, puissance <strong>de</strong>s lampes,technologie <strong>de</strong>s sources lumineuses...),q mettre en place <strong>de</strong>s énergies renouvelables (intégrer <strong>de</strong>s équipements photovoltaïques par exemple), si possible.61Principes esthétiques <strong>pour</strong> le choix <strong>de</strong>s gammes <strong>de</strong> lanternesLes principes défendus par la <strong>Charte</strong> sont les suivants :q Réduire le nombre <strong>de</strong> gammes <strong>pour</strong> :3 donner <strong>un</strong>e cohérence et <strong>un</strong>e certaine i<strong>de</strong>ntité à la ville3 faciliter l’entretien et le renouvellement du parcq Proposer <strong>de</strong>s formes <strong>de</strong> lanternes différentes selon la fonction et la valeur patrimoniale <strong>de</strong>s voies.La gamme <strong>de</strong> mobilier <strong>de</strong>vra donc être déclinée différemment selon l’architecture et la structure urbaine du site d’implantation. Afin <strong>de</strong>garantir <strong>un</strong>e réelle cohérence, la définition <strong>de</strong> secteurs est limitée à 5 grands ensembles qui se caractérisent par leur fonction particulièreou leur valeur patrimoniale :q le Plateau et les faubourgs historiques (axes principaux et places seulement)q les axes structurants <strong>de</strong> la villeq les voies <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserteq les bords <strong>de</strong> Charenteq les <strong>espaces</strong> verts.La gamme prescrite sera la même <strong>pour</strong> les lanternes situées sur crosse ou sur mâts.Les prescriptions suivantes concernent seulement la forme <strong>de</strong> la lanterne.les principes directeurs d'aménagement <strong>de</strong> l'espace public


L’éclairage publicGammes <strong>de</strong> lanternes définies par secteurs homogènesLégen<strong>de</strong>Plateau (exceptéla petite ceinture)Axes principaux <strong>de</strong>sfaubourgs historiquesBords <strong>de</strong> CharenteAxes structurants<strong>de</strong> la ville62Le Plateau et les faubourgs historiquesCet espace a <strong>un</strong>e gran<strong>de</strong> richesse patrimoniale qu’il convient <strong>de</strong> préserver et <strong>de</strong>mettre en valeur. Il faudra alors conserver <strong>un</strong>e gamme « traditionnelle » en harmonieavec le patrimoine bâti. La gamme <strong>de</strong> lanternes doit comprendre <strong>de</strong>s vitres ou <strong>un</strong>matériau équivalent anti-vandalisme, <strong>pour</strong> présenter <strong>un</strong>e forme <strong>de</strong> lanternes fermées.Les mâts existants <strong>de</strong>vront être conservés car ils correspon<strong>de</strong>nt à la gamme esthétiquerecherchée <strong>pour</strong> les quartiers anciens et sont globalement en bon état.Notons que les lanternes actuelles ne correspon<strong>de</strong>nt plus aux normes en vigueur (indice<strong>de</strong> protection et niveau d’éclairement), ce qui rendra nécessaire le renouvellement<strong>de</strong> l’ensemble du parc. Il sera toutefois possible <strong>de</strong> conserver les mâts existants car ilexiste <strong>de</strong>s lanternes pouvant être directement fixées sur ces mâts.Les bords <strong>de</strong> CharenteLanternes implantéessur les Chais MagelisSecteur à part entière par son caractère naturel et sa fonction culturelle, <strong>de</strong>scandélabres spécifiques <strong>pour</strong>raient y être implantés, tels que ceux situés sur la placedu musée <strong>de</strong> la BD.Les mâts <strong>de</strong>vront être en bois <strong>pour</strong> valoriser la fonction naturelle du site et les lanternesd’<strong>un</strong>e forme originale (conique, triangulaire...) <strong>pour</strong> valoriser la fonction culturelle dusite et contraster avec les lanternes du reste <strong>de</strong> la ville (forme ron<strong>de</strong> ou ovale).


Les <strong>espaces</strong> verts, excepté ceux situés sur le PlateauLa Ville d’Angoulême utilise régulièrement <strong>de</strong>s lanternes spécifiques aux <strong>espaces</strong> verts.Cette pratique <strong>pour</strong>ra être conservée. La forme en V est alors à privilégier.Gamme <strong>de</strong> lanterne choisie<strong>pour</strong> les <strong>espaces</strong> verts <strong>de</strong> l’ORU BasseauLes axes structurantsAvenue GambettaAvenue Jules FerryCes axes ont été, <strong>pour</strong> la gran<strong>de</strong>majorité, construits au XX ème siècle. Cesont les voies d’entrée dans la ville ;leur image doit donc être soignée et lalanterne <strong>de</strong> qualité. Actuellement, lamajorité <strong>de</strong>s lanternes présentes ont <strong>un</strong>eforme ron<strong>de</strong> qu’il convient <strong>de</strong> conservercar elles caractérisent déjà quelques-<strong>un</strong>s<strong>de</strong> ces axes (« la voie bleue » à Saint-Cybard).63Les voies <strong>de</strong> <strong>de</strong>sserteCes voies ont <strong>pour</strong> la plupart <strong>un</strong>e fonctionrési<strong>de</strong>ntielle. La gran<strong>de</strong> majorité <strong>de</strong>slanternes présentes sur ces voies estvétuste et doit être renouvelée car elle nerépond plus aux normes d’éclairementen vigueur.Il convient alors <strong>de</strong> choisir <strong>de</strong>s lanternes<strong>de</strong> forme ovale car ces <strong>de</strong>rnières sont<strong>de</strong>s gammes standards dont le coût estattractif. De plus, cette forme est déjàmajoritairement présente sur la ville.Le cas <strong>de</strong>s lumières au solL’utilisation <strong>de</strong>s lumières au sol doit rester exceptionnelle. Ce mobilier est réservé <strong>pour</strong> <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong> mise en valeur d’<strong>un</strong> objet naturel ouarchitectural. Il ne peut constituer <strong>un</strong> moyen d’éclairage ou <strong>de</strong> jalonnement du cheminement piéton.La puissance doit être limitée à 70 watts maximum <strong>pour</strong> éviter la détérioration <strong>de</strong> l’appareillage par la chaleur.On privilégiera <strong>un</strong>e forme ron<strong>de</strong> <strong>pour</strong> ce mobilier.les principes directeurs d'aménagement <strong>de</strong> l'espace public


Les alignements d'arbresSur la ville d’Angoulême, oncompte 39 rues ou boulevardsavec <strong>un</strong> alignement d’arbres, ilsétaient bien plus nombreux il ya cent ans.64Afin <strong>de</strong> mettre en valeur la ville, il seraitsouhaitable que <strong>de</strong> nouveaux alignementssoient réalisés partout où cela est possiblecar les arbres participent à la qualité ducadre <strong>de</strong> vie et à la qualité <strong>de</strong> l’air.Lors <strong>de</strong>s interventions sur la voirie, il faudraalors veiller à :q Préserver le nombre, la <strong>de</strong>nsité et lerythme <strong>de</strong>s alignements existants,q Garantir le bon développement <strong>de</strong>sarbres.Pour les alignements existants :Allées <strong>de</strong> New-YorkArticle 5.7 du règlement <strong>de</strong> la ZPPAUP :« Les plantations existantes sur le domaine public indiquées au plan <strong>de</strong> la Z P P A U P doivent être maintenues, entretenues et renouvelées avec lesmêmes essences ou <strong>de</strong>s essences similaires d'origine indigènes. Les effets <strong>de</strong> taille géométrique <strong>de</strong>s plantations d’alignement doivent être reproduitsconformément aux caractéristiques <strong>de</strong> composition <strong>de</strong> l'époque <strong>de</strong> leur création données, notamment par <strong>de</strong>s documents figurés anciens (photographies,plans, cartes postales). »Pour la création <strong>de</strong> nouveaux alignements :q Implanter <strong>de</strong>s essences traditionnelles ou historiques.Par ailleurs, les travaux réalisés sur la voirie sont parfois mis en œuvre au détriment du bon développement <strong>de</strong>s arbres : absence <strong>de</strong>protections autour <strong>de</strong>s troncs <strong>pour</strong> éviter les chocs <strong>de</strong> véhicules, enrobé imperméable posé jusqu’au tronc... Ces aménagements sont<strong>de</strong> nature à fragiliser leur état sanitaire. Ainsi, <strong>de</strong> nombreux arbres sont actuellement mala<strong>de</strong>s ou en mauvais état. Aussi, lors <strong>de</strong> leurplantation, il conviendra <strong>de</strong> leur garantir <strong>un</strong>e protection optimale en respectant les principes suivants :q L’aménagement <strong>de</strong>s pieds d’arbres doit maintenir <strong>un</strong>e surface perméable et non asséchante, non-compactée (risque lié aupiétinement) et accessible.q La protection doit être <strong>de</strong> dimension suffisante <strong>pour</strong> éviter tous chocs <strong>de</strong> véhicules sur tronc.Notons que ces principes, garantissant la protection <strong>de</strong>s arbres, sont valables <strong>pour</strong> toute plantation en milieu urbain.


les principes directeurs d'aménagement <strong>de</strong> l'espace public65


Les <strong>espaces</strong> plantésLa végétation est <strong>un</strong> élément <strong>de</strong> respiration d’<strong>un</strong>e ville. Elle permet<strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> aérés et ombragés mais également <strong>de</strong> colorer laville, <strong>de</strong> mettre en œuvre <strong>de</strong>s ambiances variées et <strong>de</strong> conférer <strong>un</strong>eréelle qualité <strong>de</strong> l’air.66Ces <strong>espaces</strong> sont à préserver, à mettre en valeur et si possible à développer.Il conviendra alors d’implanter <strong>de</strong>s végétaux d’essence locale tout en respectant lescaractéristiques propres aux différents <strong>espaces</strong> plantés définis en première partie afin<strong>de</strong> garantir la pérennité <strong>de</strong>s aménagements et le bon développement <strong>de</strong> la flore.Les <strong>espaces</strong> plantés définis en première partie sont les suivants :q Le Plateau sec, qui <strong>pour</strong>rait être davantage végétalisé par la plantation <strong>de</strong>s massifsarbustifs et <strong>de</strong>s arbres à tiges caractéristiques <strong>de</strong> ce secteur,q Les pentes, qui mériteraient <strong>de</strong> bénéficier d’<strong>un</strong> <strong>traitement</strong> paysager <strong>de</strong> qualité(mise en scène autour <strong>de</strong>s grottes d’autrefois par exemple) et d’être réhabilitées enespace <strong>de</strong> loisirs et <strong>de</strong> détente,q Les vallées, qui bénéficient d’<strong>un</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion différenciée intéressant àdévelopper mais dont les boulevards principaux <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> urbanisés « du bas »mériteraient d’être davantage végétalisés par la plantation d’arbres d’alignement.Il est également préférable <strong>de</strong> mettre en œuvre <strong>un</strong>e gestion différenciée <strong>de</strong> tous les<strong>espaces</strong> plantés car chaque site a ses spécificités propres (géologiques, d’usages, <strong>de</strong>fonction, d’histoire...) auxquelles le choix <strong>de</strong>s végétaux et les principes d’entretien<strong>de</strong>vront être adaptés (ex : jardins <strong>de</strong> la mairie, jardins <strong>de</strong> la gare).Dans <strong>un</strong> principe <strong>de</strong> développement durable, les <strong>espaces</strong> plantés <strong>de</strong>vront être conçus<strong>de</strong> manière à limiter au maximum les besoins en consommation d’eau et en maind’œuvre d’entretien. Pour exemple, il serait préférable d’éviter <strong>de</strong> mettre en place<strong>de</strong>s « suspensions nantaises ».


Conclusion


ConclusionLa présente charte permettra <strong>de</strong> concevoir <strong>un</strong> projet surl’espace public dans <strong>un</strong> cadre comm<strong>un</strong> qui garantira lacohérence du paysage urbain sur le long terme.68Les aménagements qui en résulteront seront ressentis à la foiscomme « discrets » et « intégrés ».Pour autant la présente charte permettra également <strong>de</strong> laisser librecours à l’imagination <strong>de</strong>s concepteurs <strong>de</strong> manière à produire <strong>de</strong>saménagements « innovants » et « marquants ». C’est bien cetterecherche <strong>de</strong> discrétion et <strong>de</strong> continuité mais aussi <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnité etd’innovation qui caractérisera l’i<strong>de</strong>ntité d’Angoulême à travers toutaménagement <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>de</strong> la vie locale.La charte <strong>pour</strong> <strong>un</strong> <strong>traitement</strong> <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> <strong>pour</strong>ranéanmoins évoluer, être actualisée, en fonction <strong>de</strong>s nouveauxbesoins, <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong>s pratiques urbaines ou encore <strong>de</strong>sinnovations industrielles. Toutefois, les principes majeurs développésdans le présent document, visant notamment cette recherche <strong>de</strong>cohérence globale et d’harmonie avec le patrimoine bâti, <strong>de</strong>vrontrester la base comm<strong>un</strong>e à toute intervention sur l’espace public.Une comm<strong>un</strong>ication <strong>de</strong> cette présente charte sera nécessaire <strong>pour</strong>assurer sa diffusion auprès <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong>l’aménagement, <strong>de</strong>s concessionnaires et <strong>de</strong> la population. Afin <strong>de</strong>participer à cette diffusion, la charte est mise à la disposition dupublic sur le site internet <strong>de</strong> la Ville.


BibliographieBibliographie <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong>q Espace urbains, vocabulaire morphologie, Monum, éditions du patrimoine 2003q Les éléments <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> construction - Ernst Neufer - D<strong>un</strong>od 2000 - Edition le Moniteurq Aménager les <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> - Collection techniques <strong>de</strong> conception - le Moniteur -1994q Les <strong>espaces</strong> urbains : concevoir, réaliser, gérer - le Moniteur - 1987q Bulletin officiel Cahier <strong>de</strong>s clauses techniques générales :3 Fascicule n°29 : travaux, construction, entretien <strong>de</strong>s voies, places et <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong>, pavés et dallés en béton ou en roche naturelle3 Fascicule n°31 : bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs <strong>de</strong> retenue en bétonBibliographie et sites ressources sur la gestion <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> vertsq Gestion différenciée-gestion raisonnée :3 http://www.gestiondifferenciee.org3 http://www.montreuil.fr/files/CADRE-DEVIE/environnement/obsenv/fiche28.pdf3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_diff%C3%A9reci%C3%A9eq Exemples d’<strong>espaces</strong> en gestion différenciée :3 http://www.bor<strong>de</strong>aux.fr/ebx/portals/ebx.portal?_nfpb=true&_pageLabel=pgSomRub11&classofcontent=sommaire&id=968470q Ressource sur la mise en œuvre <strong>de</strong>s végétaux dans l’espace public :3 « vocabulaire, le végétal dans l’espace public »3 Les cahiers <strong>de</strong> l’atelier <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> <strong>de</strong> Lille Métropole 2007q Références bibliographique <strong>pour</strong> la taille :3 Ouvrages <strong>de</strong> fond :D L’élagage, la taille <strong>de</strong>s arbres d’ornement - Emmanuel Michau, Ministère <strong>de</strong> l’environnement, Institut <strong>pour</strong> le développementforestier 1985D La taille <strong>de</strong>s arbres d’ornement - du <strong>pour</strong>quoi au comment - Christophe Drénou, institut <strong>pour</strong> le développement forestier 1989D Les racines - face cachée <strong>de</strong>s arbres - Christophe Drénou, institut <strong>pour</strong> le développement forestier 2006D Le gui<strong>de</strong> pratique <strong>de</strong> l’arboriste-grimpeur - Frédéric Mathias - Société Française d’Arboriculture 2006.3 Sur Internet/sites ressources :Site <strong>de</strong> la Société Française d’Arboriculture : http://www.sfa-asso.frDépliants : http://www.sfa-asso.fr/userfiles/plaquettebonnespratiques.pdfhttp://www.sfa-asso.fr/downland/29681_SFAcharte.pdfSources documentairesPhotographies :q SAEML Territoires Charenteq Patrick BLANCHIER, photographe <strong>de</strong> la Ville d’Angoulêmeq Bureau d’étu<strong>de</strong>s « PONANT »q Bureau d’étu<strong>de</strong>s « Alise Meuris Paysagiste »Cartographies :q SAEML Territoires Charenteq Bureau d’étu<strong>de</strong>s « PONANT »


Glossaire


Espaces <strong>publics</strong>ESPACE PUBLIC (g.n.m)Il est formé <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> libres <strong>publics</strong>,pouvant être couverts d’<strong>un</strong> vert <strong>de</strong>nse ouarboré et généralement affectés à <strong>de</strong>susages <strong>publics</strong>, et <strong>de</strong> ce qui est visible<strong>de</strong>puis ces <strong>espaces</strong>.Il comprend donc <strong>pour</strong> partie le paysageurbain et les faça<strong>de</strong>s formant interfaceentre l’espace public et l’espace privé<strong>de</strong> l’intérieur <strong>de</strong>s bâtiments. Il peut êtresouterrain.Il correspond dans le cas d’<strong>un</strong>e place, à l’espace libre qu’elle constitue et à son cadre architecturalou végétal. L’espace public est généralement <strong>de</strong> propriété publique, mais parfois aussi privée. Ilne se réduit cependant pas au domaine public. L’espace public est souvent composé, aménagé etentretenu, en fonction <strong>de</strong> son usage et <strong>de</strong> sa perception par le public.72ESPACE LIBRE PUBLIC (g.n.m)Espace libre accessible au public etgénéralement <strong>de</strong> propriété publique.ACCOTEMENT (n.m)Espace faisant partie <strong>de</strong> la plate-formed’<strong>un</strong>e route, <strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> lachaussée, généralement bordé versl’extérieur par <strong>un</strong> fossé.Termes voisins : bas-côtés, accolement.C’est l’espace public tel qu’il est généralement appréhendé par les professionnels <strong>de</strong> l’urbanisme.Les <strong>espaces</strong> <strong>publics</strong> aménagés ne comportent que <strong>de</strong>s aménagements <strong>de</strong> voirie, qui ne concernentpar le cadre architectural <strong>de</strong> l’espace public, à l’exception <strong>de</strong> la mise en lumière.Ainsi, si l’espace public est bien perçu comme aussi <strong>un</strong> cadre bâti, son aménagement ne porte engénéral et seulement <strong>de</strong> façon incomplète que sur le sol accessible au public ou sur les <strong>espaces</strong>verts. L’usage <strong>de</strong> l’espace libre public ne s’est distingué <strong>de</strong> l’usage privé que <strong>de</strong>puis la pério<strong>de</strong>contemporaine. Jusqu’à la pério<strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rne, l’espace public était souvent utilisé <strong>de</strong> façon privée à<strong>de</strong>s fins diverses, qui subsistent aujourd’hui <strong>de</strong> manière plus ou moins pérenne, par exemple sousla forme <strong>de</strong> terrasses <strong>de</strong> café, d’échoppes, <strong>de</strong> tentes.AIRE DE STATIONNEMENT (g.n.f)Espace libre <strong>de</strong>stiné à l’arrêt <strong>de</strong>s véhiculesautomobiles lorsqu’ils ne circulent pas.Le stationnement en épi est formé <strong>de</strong>places <strong>de</strong> stationnement en biais parrapport à l’axe d’<strong>un</strong>e voie ou dans <strong>un</strong>eaire <strong>de</strong> stationnement ; le stationnementlongitudinal est constitué <strong>de</strong> places <strong>de</strong>stationnement en parallèle par rapportà l’axe d’<strong>un</strong>e voie, généralement lelong d’<strong>un</strong> trottoir qui bor<strong>de</strong> la chaussée,ou dans <strong>un</strong>e aire <strong>de</strong> stationnement ;le stationnement en bataille se faitperpendiculairement à la voie.Termes voisins : ban<strong>de</strong> stationnement,stationnement linéaire.Le stationnement <strong>de</strong>s véhicules automobiles, dans les agglomérations constituées antérieurementà l’apparition <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers, a pu concerner l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> libres. Ceux-ci (places,promena<strong>de</strong>s publiques, avenues, boulevards, etc) ont été le plus souvent sommairementaménagées (avec <strong>un</strong> revêtement coulé bitumineux la plupart du temps), <strong>de</strong> même que <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ntscreuses, <strong>de</strong> façon à faire face à <strong>un</strong>e <strong>de</strong>man<strong>de</strong> importante, alors que le tissu urbain n’avait pas étéconçu <strong>pour</strong> les véhicules automobiles. De très nombreux aménagements <strong>de</strong> voirie et d’<strong>espaces</strong><strong>publics</strong> ont été détruits dans cette pério<strong>de</strong>, au risque d’<strong>un</strong> appauvrissement considérable et d’<strong>un</strong>e<strong>un</strong>iformatisation <strong>de</strong> leur <strong>traitement</strong> urbain. Une évolution comparable était perceptible dans lesquartiers <strong>de</strong> périphérie. La dégradation <strong>de</strong> l’environnement urbain ainsi produite a conduit, <strong>de</strong>puis<strong>de</strong>ux décennies, à fortement restreindre le domaine <strong>de</strong> stationnement, dans le cadre d’<strong>espaces</strong>libres <strong>publics</strong> réaménagés au profit <strong>de</strong> piétons et <strong>de</strong> l’esthétique.Il est généralement aménagé sur <strong>un</strong> espace libre public dont il occupe <strong>un</strong>e part importante.


Espaces <strong>publics</strong>Elle est très tôt utilisée <strong>pour</strong> séparer lacirculation <strong>de</strong>s piétons et <strong>de</strong>s véhiculesdans l’Antiquité ou à l’époque mo<strong>de</strong>rne.Elle sert aussi à déterminer <strong>un</strong> espace envue d’<strong>un</strong> espace privé, par exemple lelong <strong>de</strong>s boulevards parisiens au XVIII èmesiècle. à l’origine, au Moyen-Âge ou àl’époque mo<strong>de</strong>rne, après la suppressiond’<strong>un</strong>e enceinte, la barrière est aussi <strong>un</strong>obstacle permettant <strong>de</strong> contrôler l’entrée<strong>de</strong>s véhicules en ville, en l’absence d’<strong>un</strong>efortification véritable. Le mot a pu avoir <strong>un</strong>sens fiscal (barrière <strong>de</strong> l’octroi).BARRIèRE (n.f)Ouvrage <strong>de</strong> clôture à claire voie, à hauteur d’appui, formé <strong>de</strong> parties mobiles ou fixesentre <strong>de</strong>s poteaux, généralement placé entre le trottoir et la chaussée <strong>pour</strong> empêcherl’accès <strong>de</strong>s véhicules aux <strong>espaces</strong> réservés aux piétons. La barrière peut aussi servirà subdiviser la voirie, <strong>un</strong>e place, etc.Termes voisins : cancel, barrière <strong>de</strong> protection, barrière mobile.Terme existant aussi dans le vocabulaire <strong>de</strong>la charpenterie avec <strong>un</strong> sens différent.POTELET (n.m)Petit poteau à hauteur d’appui, délimitant les <strong>espaces</strong> libres <strong>publics</strong> inaccessibles auxvéhicules automobiles et réservés aux piétons .Terme voisin : borne haute.74BORNE AMOVIBLE (g.n.f)Dispositif en forme <strong>de</strong> borne pouvant s’escamoter dans le sol <strong>pour</strong> laisser le passageà <strong>un</strong> véhicule.Dans les temps anciens, également dispositifempêchant les navires d’aller et venir sur <strong>un</strong>cours d’eau ou par l’entrée d’<strong>un</strong> port.CHAîNE (n.f)Dispositif formé d’anneaux <strong>de</strong> métal entrelacés délimitant, en formant barrière,les <strong>espaces</strong> libres <strong>publics</strong> inaccessibles aux automobiles et réservés aux piétons. Lachaîne peut être fixée sur <strong>de</strong>s bornes.BOîTE à SEL (g.n.f)Ouvrage en forme <strong>de</strong> caisse, placé sur <strong>un</strong> trottoir ou <strong>un</strong> bas-côté, recevant le sel<strong>de</strong>stiné à rendre praticable la chaussée en cas <strong>de</strong> précipitations neigeuses ou <strong>de</strong>verglas. La boîte à cendre contient <strong>de</strong>s cendres, la boîte à sable, du sable.Il peut servir aussi à recueillir <strong>de</strong>s eaux d’<strong>un</strong>trottoir. Il est formé d’<strong>un</strong> aménagementdont le relief est apte au recueil <strong>de</strong>s eaux quis’écoulent en <strong>un</strong> filet d’eau. Par extension,il désigne aussi <strong>un</strong> dispositif, enchâssédans la chaussée, <strong>de</strong>stiné à recueillir <strong>un</strong>eligne électrique fournissant l’énergie à <strong>un</strong>tramway.CANIVEAU (n.m)Ouvrage <strong>de</strong>stiné à recueillir les eaux s’écoulant <strong>de</strong> la chaussée, généralement placéparallèlement à son axe sur <strong>un</strong> côté et la séparant du trottoir. Le cassis est placé entravers <strong>de</strong> la voie et évacue les eaux <strong>de</strong> ruissellement sur le côté.Termes voisins : bois d’eau, c<strong>un</strong>ette.


GARGOUILLE DE TROTTOIR (g.n.f)Ouvrage conduisant l’eau <strong>de</strong>s tuyaux <strong>de</strong> <strong>de</strong>scente au caniveau, enchâssétransversalement dans <strong>un</strong> trottoir et couvert <strong>de</strong> façon à permettre la circulation.AVALOIR (n.f)Ouverture ménagée dans la base <strong>de</strong> la bordure <strong>de</strong> trottoir <strong>pour</strong> permettre l’écoulement<strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> caniveau vers <strong>un</strong>e conduite placée sous le trottoir ou la chaussée.Terme voisin : gueulard.GRILLE AVALOIR (g.n.f)Ouverture horizontale ayant généralement la forme d’<strong>un</strong>e grille, ménagée dans lecours d’<strong>un</strong> caniveau ou d’<strong>un</strong> ruisseau et qui permet l’écoulement <strong>de</strong>s eaux vers <strong>un</strong>econduite placée sous la chaussée en empêchant le passage <strong>de</strong>s objets.CHASSE ROUE (g.n.m)Petit obstacle formé par <strong>un</strong>e borne, <strong>un</strong> aileron en métal, etc, placé à l’angle d’<strong>un</strong>bâtiment, à l’entrée d’<strong>un</strong> passage, d’<strong>un</strong>e porte cochère, etc, ou le long d’<strong>un</strong> revers<strong>de</strong> faça<strong>de</strong>, <strong>de</strong>stiné à protéger le bâtiment <strong>de</strong>s véhicules à roues.Termes voisins : bouteroue, borne <strong>de</strong> bâtiment, quartier <strong>de</strong> voye.Il est très fréquent dans les rues avantl’installation <strong>de</strong> trottoirs. Il peut aussiménager <strong>de</strong>s refuges <strong>pour</strong> piétons.75CHAUSSéE (n.f)Partie d’<strong>un</strong>e voie sur laquelle circulent les véhicules, généralement distincte <strong>de</strong> celleoù circulent les piétons : le trottoir. Lorsqu’il n’y a pas <strong>de</strong> distinction matérielle,l’ensemble <strong>de</strong> la voie, revêtue ou non, est appelé chaussée.Termes voisins : ban<strong>de</strong> circulation, chaussée <strong>de</strong> pavé.Elle est parfois la seule partie revêtue <strong>de</strong> lavoie. Ne pas confondre avec la chausséesurélevée.COULOIR DE CIRCULATION (g.n.m)Section d’<strong>un</strong>e chaussée matérialisée par <strong>un</strong> marquage au sol et <strong>de</strong>stinée à lacirculation <strong>de</strong>s véhicules dans <strong>un</strong> sens.Termes voisins : file, piste.SITE PROPRE (g.n.m)Couloir <strong>de</strong> circulation ou partie <strong>de</strong> voie réservée à <strong>un</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> transport public commel’autobus ou le tramway, matérialisée par <strong>un</strong> ouvrage empêchant les autres véhiculesd’y avoir accès et éventuellement par <strong>un</strong> revêtement <strong>de</strong> sol propre.Termes voisins : couloir réservé, couloir d’autobus.glossaire


REFUGE (n.m)Portion <strong>de</strong> trottoir placée au centre d’<strong>un</strong>e large chaussée, pouvant être plantée etbordée <strong>de</strong> barrières. Il a en général <strong>pour</strong> vocation <strong>de</strong> permettre aux piétons <strong>un</strong>etraversée en <strong>de</strong>ux temps, en ménageant <strong>un</strong> espace <strong>de</strong> sécurité intermédiaire.Termes voisins : refuge central, refuge piétons, îlot-refuge.Le refuge peut servir à placer <strong>un</strong> candélabreou les supports <strong>de</strong> la ligne électrique dutramway. Il apparaît dans les années 1980à Paris.KIOSQUE-SIGNAL (n.m)Guérite placée sur <strong>un</strong> refuge dans <strong>un</strong> carrefour, abritant <strong>un</strong> agent chargé <strong>de</strong> régler lacirculation.Terme voisin : podium.Aménagement <strong>de</strong> voirie aujourd’hui disparuen France.PROTECTION DE COIN (g.n.f)Ouvrage (maçonnerie, grille, etc) empêchant l’utilisation à <strong>de</strong>s titres divers <strong>de</strong>s<strong>espaces</strong> formés par l’encoignure d’<strong>un</strong> bâtiment ou <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux bâtiments dont l’<strong>un</strong> a puconnaître <strong>un</strong> retrait d’alignement.77RALENTISSEUR (n.m)Partie <strong>de</strong> revêtement <strong>de</strong> sol plus ou moins large, saillant du plan <strong>de</strong> chaussée etplacée en travers <strong>de</strong> celle-ci, <strong>de</strong>stinée à ralentir les véhicules.Termes voisins : dos d’âne, gendarme couché, ban<strong>de</strong> rugueuse.REVêTEMENT DE SOL (g.n.m)Matériau dont on recouvre le sol, notamment la chaussée et le trottoir, et sa mise enœuvre, à <strong>de</strong>s fins <strong>de</strong> commodité, <strong>de</strong> circulation, <strong>de</strong> protection ou d’esthétique et <strong>pour</strong>éviter la dégradation du sol, la poussière et la boue.REVêTEMENT COULé (g.n.m)Revêtement <strong>de</strong> sol formé d’<strong>un</strong> matériau coulé sur le sol.Il peut être formé <strong>de</strong> différents matériaux,aux propriétés variables, principalement lebéton ou le ciment et les composés à base<strong>de</strong> bitume comme le macadam. L’usage <strong>de</strong>ce <strong>de</strong>rnier se répand au milieu <strong>de</strong> XIXèmesouvent <strong>pour</strong> la couverture d’<strong>un</strong> pavagepréexistant.glossaire


Espaces <strong>publics</strong>78Le mot est d’abord utilisé dans les jardins,puis <strong>pour</strong> désigner <strong>de</strong> larges trottoirs le longd’<strong>un</strong> boulevard, séparés <strong>de</strong> la chausséeprincipale par <strong>de</strong>s alignements d’arbres.ll peut être mis en œuvre suivant <strong>un</strong> <strong>de</strong>ssin,<strong>un</strong> calepinage, <strong>de</strong>s couleurs, différentesvariétés <strong>de</strong> matériaux. La brique estprincipalement utilisée aux Pays-Bas oudans <strong>de</strong>s villes comme Venise. Le pavageapparaît dans le courant du Moyen-Âge<strong>pour</strong> les rues les plus importantes (Paris,à la fin du XII ème siècle). Ce n’est souventqu’au XVIII ème siècle qu’il est généralisé àl’ensemble <strong>de</strong>s voies. à Paris, le pavé <strong>de</strong>bois connaît <strong>un</strong> usage croissant à partir <strong>de</strong>sannées 1870.DALLAGE (n.m)Revêtement <strong>de</strong> sol formé <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s plaques, généralement <strong>de</strong> pierre mais pouvantêtre <strong>de</strong> tout autre matériau, appelées dalles.PAVAGE (n.m)Revêtement <strong>de</strong> sol formé <strong>de</strong> blocs épais <strong>de</strong> pierre, <strong>de</strong> béton, <strong>de</strong> brique ou <strong>de</strong> bois :les pavés, taillés <strong>de</strong> façon à s’assembler plus ou moins précisément. La cala<strong>de</strong> estformée <strong>de</strong> galets entiers ou cassés en <strong>de</strong>ux. L’empierrement est fait <strong>de</strong> pierres nonéquarries.Termes voisins : pavement, pavé.SéPARATEUR DE VOIE (g.n.m)Ouvrage séparant <strong>un</strong>e voie en <strong>de</strong>ux chaussées, le plus souvent <strong>de</strong>stinées chac<strong>un</strong>e à lacirculation dans <strong>un</strong> sens. Le muret séparateur <strong>de</strong> voie est en maçonnerie. Le terre-pleincentral est l’espace ménagé entre les chaussées séparées d’<strong>un</strong>e artère, autoroute ouvoie rapi<strong>de</strong>, généralement planté et protégé par <strong>de</strong>s glissières <strong>de</strong> sécurité.TAMPON DE VISITE (g.n.m)Trappe placée dans le trottoir ou la chaussée à l’aplomb d’<strong>un</strong>e conduite d’eau ou <strong>de</strong>gaz, d’<strong>un</strong> réseau électrique, etc, <strong>pour</strong> en assurer la surveillance et l’entretien.Terme voisin : regard.BOUCHE D’éGOuT (g.n.f)Tampon <strong>de</strong> visite d’accès à <strong>un</strong> réseau d’égouts, ouvrant généralement sur <strong>un</strong> puitsdans lequel on peut <strong>de</strong>scendre à l’ai<strong>de</strong> d’<strong>un</strong>e échelle ou d’<strong>un</strong> escalier.Terme voisin : plaque d’égout.BOUCHE DE LAVAGE (g.n.f)Dispositif placé au niveau du trottoir, délivrant <strong>de</strong> l’eau <strong>pour</strong> le nettoyage <strong>de</strong> la voirie.Terme voisin : bouche d’eau.


TROTTOIR (n.m)Partie <strong>de</strong> la voirie aménagée <strong>pour</strong> la circulation <strong>de</strong>s piétons, généralement surélevéeet placée latéralement par rapport à la chaussée.Terme voisin : promenoir.BATEAU (n.m)Abaissement <strong>de</strong> la bordure du trottoir ménagé <strong>pour</strong> permettre sa traversée par lesvéhicules <strong>pour</strong> gagner <strong>un</strong> garage, <strong>un</strong>e cour, <strong>un</strong> jardin, etc, ou encore <strong>pour</strong> faciliterl’accès <strong>de</strong>s poussettes et <strong>de</strong>s fauteuils roulants aux passages-piétons.Terme voisin : abaissement <strong>de</strong> trottoir.Il est parfois couvert par <strong>un</strong> portique public.Connu dans l’Antiquité, il disparaît ensuite,réinventé en Angleterre au XVIII ème siècle,il apparaît en France avant la Révolution.Il remplace l’aménagement <strong>de</strong>s voies parruisseaux et revers <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>.BORDURE DE TROTTOIR (g.n.f)Ouvrage ménageant la transition entre le trottoir et la chaussée, formé généralementd’<strong>un</strong>e maçonnerie surélevant le trottoir <strong>pour</strong> en empêcher l’accès aux véhicules.Terme voisin : bordure haute.Elle peut être surélevée à la fois du côté <strong>de</strong>la chaussée et du côté du trottoir.79CROTTOIR POUR CHIENS (g.n.m)Lieu spécialement aménagé <strong>pour</strong> les besoins <strong>de</strong>s chiens, en forme <strong>de</strong> bac à sable ouplacé le long du trottoir.REVERS DE FAçADE (g.n.m)Partie <strong>de</strong> revêtement <strong>de</strong> sol placée entre la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong>s bâtiment à l’alignement et leruisseau, en <strong>de</strong>vers vers ce <strong>de</strong>rnier.Terme voisin : revers bourgeois.Son revêtement est en général à la chargedu propriétaire riverain sur la longueur <strong>de</strong>la faça<strong>de</strong> d’où <strong>de</strong>s irrégularités à chaquechangement <strong>de</strong> riverain.glossaire


VégétalALIGNEMENT MONOSPéCIFIQUE (g.n.m)C’est <strong>un</strong> type d’alignement qui ne comporte qu’<strong>un</strong>e seule essence d’arbre. Il permetà l’échelle d’<strong>un</strong>e ville <strong>de</strong> structurer l’espace, en hiérarchisant les différentes voies,par les essences choisies, améliorant ainsi la lisibilité <strong>de</strong> l’espace. On sera attentifà préserver <strong>un</strong>e variation génétique dans les alignements monospécifiques (arbresissus <strong>de</strong> graines plutôt que bouture ou greffe), <strong>pour</strong> éviter qu’<strong>un</strong> pathogène ne puissedécimer la totalité <strong>de</strong> l’alignement.ARBRE FLèCHE (g.n.m)C’est <strong>un</strong> arbre m<strong>un</strong>i d’<strong>un</strong>e branche axiale qui « gui<strong>de</strong> son développement » appeléeflèche.80ARBRE TIGE URBAIN (g.n.m)On considère comme arbres les ligneux qui dépassent 5 m (5-15 m petits arbres etplus <strong>de</strong> 15 m grands arbres). Ces arbres peuvent avoir <strong>de</strong>s branches <strong>de</strong>puis la basecomme par exemple certains chênes en plein champ.Un arbre tige est donc <strong>un</strong> arbre dont on a monté la couronne (premières branches(charpentières)) artificiellement, il présente <strong>un</strong> tronc élagué, dont la circonférencemesurée à 1 m du sol est égale ou supérieure à 6 cm, surmonté d’<strong>un</strong> ensemble <strong>de</strong>branches. Les tiges peuvent être fléchées, couronnées ou formées <strong>pour</strong> être conduitesen forme architecturée.BALIVEAU (n.m)En pépinière, c’est <strong>un</strong>e ébauche d’arbre tige produit à partir <strong>de</strong> je<strong>un</strong>e plant. Lebaliveau est cultivé à <strong>de</strong>s distances suffisantes <strong>pour</strong> permettre <strong>un</strong> développementéquilibré <strong>de</strong>s systèmes aériens et souterrains et a subi 2 transplantations. La tigeest <strong>un</strong>ique, fléchée et porte <strong>de</strong>s branches latérales. Ce végétal à plus <strong>de</strong> 2 ans, <strong>un</strong>ehauteur minimum <strong>de</strong> 1.75 m et son tronc a <strong>un</strong>e circonférence mesurée à 1 m <strong>de</strong>moins <strong>de</strong> 6 cm.Le rapport hauteur/diamètre du collet est compris entre 60 et 80 (par exemple 3 à4 cm au collet 2.5 m <strong>de</strong> haut).B.R.F (g.n.m)(Bois Raméal Fragmenté), c’est le nom donné à <strong>un</strong> mélange <strong>de</strong> résidus <strong>de</strong> broyage(fragmentation) <strong>de</strong> rameaux <strong>de</strong> bois vivant issus <strong>de</strong> la taille (branches au diamètre inférieurà 5 cm). Par extension, le terme BRF désigne aussi <strong>un</strong>e technique culturale agricoleinnovante, par l’introduction du broyat dans la couche supérieure du sol ou en paillis, quicherche à recréer <strong>un</strong> sol <strong>de</strong> type « forestier ». Le BRF favorise en effet la pédogénèsenécessaire à la création <strong>de</strong> l’humus. Son utilisation est parfois considérée comme essentielledans <strong>un</strong>e agriculture <strong>de</strong> type « biologique ». Avec le BRF, on cherche à réinstaller l’activitébiologique mise à mal par le travail du sol (labour) qui détruit le lieu <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s « habitants »du sol (pédofa<strong>un</strong>e) en le bouleversant et le mettant à nu. On incorpore <strong>pour</strong> cela le BRFen surface (0 à 4 cm), puis les vers <strong>de</strong> terre se nourrissent <strong>de</strong> la cellulose pendant que leschampignons dégra<strong>de</strong>nt la lignine et créent <strong>de</strong>s mycorhizes.


CALCICOLE (adj)Se dit d’<strong>un</strong>e espèce ou d’<strong>un</strong>e végétation se rencontrant exclusivement dans les solsriches en calcium (calcaire).CALCILINE (adj)Se dit d’<strong>un</strong>e espèce ou d’<strong>un</strong>e végétation qui apprécie <strong>un</strong> sol légèrement riche encalcium (calcaire).CéPéE (n.f)Arbre ramifié <strong>de</strong>puis la base. Le tronc <strong>de</strong> la cépée, cep, est très court. à l’état sauvage,<strong>un</strong>e cépée peut se former, naturellement, ou à la suite d’<strong>un</strong> acci<strong>de</strong>nt, quand la je<strong>un</strong>etige d’<strong>un</strong> arbre est mangée par <strong>un</strong> herbivore.CHIGNON (n.m)Il correspond à la spiralisation <strong>de</strong>s racines. N’ayant pas assez <strong>de</strong> substrat à coloniser,les racines buttent dans le conteneur et s’enroulent dans celui-ci.Une fois planté, le système racinaire continue à se développer <strong>de</strong> façon anarchique(racines étrangleuses) et n’assure pas <strong>un</strong> bon ancrage <strong>de</strong> l’arbre au sol. Les arbresà racines chignonées sont à proscrire impérativement. Il faut absolument éviter lesgo<strong>de</strong>ts horticoles carrés, source <strong>de</strong> chignons.81COLLET (n.m)Constitue le point ou la partie aérienne rejoint la partie souterraine <strong>de</strong> l’arbre. Lecollet ne doit pas être enfoui dans la terre (lors du remblai).COLLERETTE (n.f)C’est <strong>un</strong> instrument <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s arbres qui est en général en plastique et quiempêche les animaux <strong>de</strong> manger la flèche du je<strong>un</strong>e arbre.CORSET (n.m)Il fait partie <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s arbres. En effet, l’arbre en ville subit <strong>de</strong>sagressions constantes (piétinement du sol amenant à son compactage, chocs <strong>de</strong>svoitures sur le tronc, lacération <strong>de</strong> l’écorce etc). Le corset permet <strong>de</strong> protéger l’arbre<strong>de</strong> tout choc sur le tronc : c'est <strong>un</strong>e grille métallique qui l’entoure sans le toucher. Ildoit être adapté à la taille du tronc et être changé en cours <strong>de</strong> développement.COURONNE (n.f)Désigne la partie <strong>de</strong> l’arbre située au <strong>de</strong>ssus du tronc comportant les branchescharpentières et l’ensemble <strong>de</strong>s ramifications secondaires. Elle peut présenterdifférents ports (élancé, conique, arrondi, pleureur, etc.).glossaire


VégétalFORME DE L’ARBRE (g.n.f)Elle désigne la forme générale du houppier qui désigne l’ensemble <strong>de</strong>s branches quia été donnée par <strong>un</strong>e taille artificielle, <strong>un</strong>e taille architecturée par exemple en ri<strong>de</strong>au,en marquise ou en tête <strong>de</strong> chat.FOSSE DE PLANTATION (g.n.f)Une fosse <strong>de</strong> plantation est nécessaire <strong>pour</strong> planter <strong>un</strong> arbre. Lorsque le sol existantest <strong>de</strong> mauvaise qualité (cas fréquent <strong>de</strong>s sols urbains très remaniés), ce sol doitalors être éliminé et remplacé par <strong>un</strong> substrat <strong>de</strong> bonne qualité. Cette fosse doit avoir<strong>un</strong> volume important car le système racinaire ne <strong>pour</strong>ra pas - ou aura du mal - àse développer au-<strong>de</strong>là du volume <strong>de</strong> substrat apporté. Il est d’usage <strong>de</strong> compter 3à 6 m² <strong>pour</strong> les arbres à moyen développement, <strong>de</strong> 6 à 12 m² <strong>pour</strong> les arbres àgrand développement. Les fosses peuvent avoir <strong>de</strong>s formes diverses qui s’adaptentà la configuration <strong>de</strong>s lieux (carré, rectangle, losange, croix,...). Dans la mesure dupossible, il est préférable <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s fosses linéaires continues <strong>pour</strong> les arbresplantés en alignement. Elle doit être creusée avec <strong>un</strong>e belle mécanique équipée d’<strong>un</strong>go<strong>de</strong>t <strong>pour</strong> ne pas lisser les parois. Le fond <strong>de</strong> la fosse est ensuite décompacté et <strong>un</strong>système <strong>de</strong> drainage doit être mis en place.82GESTION DIFFéRENCIéE (g.n.f)Elle fait évoluer le modèle horticole standard en intégrant à la gestion <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong>verts <strong>un</strong> souci écologique, mais aussi économique. Elle permet <strong>de</strong> gérer au mieuxle patrimoine vert d’<strong>un</strong>e ville avec <strong>de</strong>s objectifs précis et en tenant compte <strong>de</strong>smoyens humains et <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies réelles, d’entretenir plus d’<strong>espaces</strong>avec les mêmes moyens. Elle favorise le développement d’<strong>un</strong>e diversité fa<strong>un</strong>istiqueet floristique et crée <strong>de</strong> nouveaux types d’<strong>espaces</strong> plus libres correspondant à <strong>un</strong>eutilisation contemporaine aux fonctions plus variées.GESTION RAISONNéE (g.n.f)Notion agricole en premier lieu, elle permet <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s économies en maîtrisant lesquantités d’intrants (pestici<strong>de</strong>s, engrais) en utilisant la notion <strong>de</strong> seuil d’intervention(on ne traite qui si nécessaire). Elle permet aussi <strong>de</strong> limiter l’impact <strong>de</strong>s dits intrantssur l’environnement, donc d’augmenter la bio diversifiée, la qualité <strong>de</strong> l’eau, laqualité <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s habitants... elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>un</strong>e connaissance technique plus élevéeet donc <strong>un</strong>e formation spécifique <strong>de</strong>s techniciens <strong>de</strong>s services <strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> verts.MAIL (n.m)Promena<strong>de</strong> publique plantée d’arbres d’alignement.


MéLANGE TERRE PIERRE (g.n.m)C’est <strong>un</strong> substrat <strong>pour</strong> les arbres, le mélange s’effectue dans <strong>un</strong>e proportion <strong>de</strong> 65 %<strong>de</strong> pierre <strong>pour</strong> 35 % <strong>de</strong> terre. Le bon calibrage <strong>de</strong>s pierres est essentiel <strong>pour</strong> laissersuffisamment d’interstices où la terre ira se nicher. Ce bon calibrage permet égalementd’assurer la portance et l’aération du sol car les pierres se touchent littéralement les<strong>un</strong>es et les autres. Pour faire 100 m 3 <strong>de</strong> mélange, on utilise généralement 100 m² <strong>de</strong>granulats et 40 m 3 <strong>de</strong> terre ; les proportions sont variables en fonction <strong>de</strong> la situation.MIXED BORDER (g.n.m)Mot anglais signifiant plate-ban<strong>de</strong> mixte ; c’est <strong>un</strong> mélange <strong>de</strong> différents types<strong>de</strong> plantes afin d’obtenir <strong>un</strong> effet décoratif, en composant <strong>de</strong>s scènes toniques,changeantes et colorées. Dans les mélanges, on peut aussi bien incorporer <strong>de</strong>s plantesvivaces, <strong>de</strong>s saisonnières (annuelles, bisannuelles ou semi rustiques), <strong>de</strong>s bulbeusesainsi que <strong>de</strong>s arbres et arbustes, voire <strong>de</strong>s plantes grimpantes. On privilégiera lesvivaces et arbustes <strong>pour</strong> <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> coût <strong>de</strong> gestion.MOSAÏCULTURE (n.f)C’est l’art <strong>de</strong> composer <strong>de</strong>s tableaux colorés à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> plantes vivantes choisies<strong>pour</strong> leurs couleurs, principalement la couleur du feuillage et leur homogénéité <strong>de</strong>croissance, plantées serrées selon <strong>un</strong> <strong>de</strong>ssin préétabli. C’est <strong>un</strong>e forme datée maistrès populaire et apprécié.83MULCH (n.m)C’est <strong>un</strong> autre nom <strong>pour</strong> désigner le paillage, sous entendant l’utilisation <strong>de</strong> matériauxnaturels <strong>de</strong> type organique (<strong>un</strong> paillage peut aussi être plastique) : copeaux <strong>de</strong> bois,(le plus utilisé est l’écorce <strong>de</strong> pin mais elle a tendance à acidifier le sol), tontes <strong>de</strong>gazon séchées, feuilles mortes, foin, paille, paillette <strong>de</strong> lin, BRF, etc.MYCORHIZE (n.f)Du grec myco : champignon et rhiza : racine ; c’est <strong>un</strong>e association symbiotiquedu mycélium d’<strong>un</strong> champignon (<strong>un</strong> paillage peut aussi être plastique) avec lesracines <strong>de</strong>s plantes supérieures (en particulier les arbres). Cette association est trèsimportante <strong>pour</strong> l’arbre car le champignon lui apporte l'azote qu’il ne sait pas fixertandis qu’il apporte au champignon le glucose nécessaire à son développement.glossaire


VégétalPAILLAGE (n.m)C’est <strong>un</strong>e technique qui consiste à recouvrir le sol <strong>de</strong> matériaux organiques, minérauxou plastiques <strong>pour</strong> le nourrir et/ou le protéger. Ces matériaux sont déposés au pied<strong>de</strong>s plantes dans les massifs. Le paillage apporte <strong>de</strong>s avantages dans la gestion<strong>de</strong>s <strong>espaces</strong> verts permettant <strong>de</strong> limiter les arrosages en maintenant l’humidité ausol, d’éviter le désherbage chimique en empêchant la lumière d’atteindre la surfacedu sol, ce qui empêche les plantes adventices (mauvaises herbes) <strong>de</strong> germer et<strong>de</strong> se développer. Il permet <strong>de</strong> favoriser la vie microbienne du sol, <strong>de</strong> créer, <strong>un</strong>lieu propice aux insectes utiles, d’améliorer la structure du sol, lorsqu’on utilise<strong>un</strong> paillage organique qui finira par se décomposer en humus, enrichissant ainsile complexe argilo-humique du sol et en augmentant sa fertilité, il permet <strong>de</strong> plus<strong>un</strong>e protection du sol contre le compactage et en évite l’érosion par les pluies. Denouvelles techniques <strong>de</strong> paillage se sont développées dans les <strong>de</strong>rnières années. On<strong>pour</strong>ra citer le paillage en fibre <strong>de</strong> coco tissé, BRF, etc. On privilégiera ces techniquespar rapport au paillage plastique, polluant et peu esthétique.84PATHOVAR (n.m)Dans le domaine <strong>de</strong> la pathologie végétale, certaines espèces <strong>de</strong> bactériesphytopathogènes sont subdivisées en pathovar. Le pathovar correspond à <strong>un</strong>classement <strong>de</strong> commodité, <strong>un</strong>iquement basé sur le symptôme et les caractéristiques<strong>de</strong> pathogénicité. Ce classement permet <strong>de</strong> différencier - à <strong>un</strong> niveau intra-spécifique(au sein d’<strong>un</strong>e même espèce) - certaines souches d’autres souches <strong>de</strong> la mêmeespèce ou d’<strong>un</strong>e sous-espèce en fonction <strong>de</strong>s symptômes observés chez <strong>un</strong>e ouplusieurs plantes hôtes.PORT DE L’ARBRE (g.n.m)Il désigne la forme générale du houppier qui désigne l’ensemble <strong>de</strong>s branches. Lasilhouette d’<strong>un</strong> arbre est caractérisée par son tronc, l’angle <strong>de</strong>s rameaux entre eux,la disposition <strong>de</strong>s branches au départ du tronc ainsi que la forme générale <strong>de</strong> sonhouppier : on parle du port <strong>de</strong> l’arbre. Par exemple, <strong>un</strong> houppier triangulaire large àla base et en pointe au sommet caractérise <strong>de</strong> nombreux résineux.RHIZOSPHèRE (n.f)Le rhizosphère est la région du sol directement formée et influencée par les racineset les micro-organismes associés.


RIPISYLVE (n.f)Du latin ripa (rive) et sylva (forêt) ; c’est l’ensemble <strong>de</strong>s formations boisées,buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’<strong>un</strong> cours d’eau, la notion <strong>de</strong>rive désignant l’étendue du lit majeur du cours d’eau non submergée à l’étiage. Lesripisylves sont généralement <strong>de</strong>s formations linéaires étalées le long <strong>de</strong> petits coursd’eau, sur <strong>un</strong>e largeur <strong>de</strong> 25 à 30 m, au moins.Elle remplit différentes fonctions :• De corridor biologique <strong>de</strong> par son caractère linéaire• D’habitat <strong>pour</strong> diverses espèces• D’épuration : le système racinaire <strong>de</strong> la ripisylve, la mycorhize et les bactéries quiy sont associées constituent également <strong>un</strong>e pompe épuratrice <strong>pour</strong> certains polluants(phosphates et nitrates d’origine agricole ou urbaine, radionucléi<strong>de</strong>, etc)• De ralentisseur <strong>de</strong> l’on<strong>de</strong> <strong>de</strong> crue, contribuant aussi à la rétention normale <strong>de</strong>sédiments (diminuant le risque <strong>de</strong> surcreusement <strong>de</strong>s rivières qui peuvent entraîner<strong>un</strong>e baisse <strong>de</strong> la nappe).TAILLE ARCHITECTURéE (g.n.f)Cette intervention régulière (annuelle ou bisannuelle) <strong>de</strong> taille s’effectue sur <strong>de</strong>sarbres adultes conduits en têtes <strong>de</strong> chat, en marquises, en ri<strong>de</strong>aux ou palissés <strong>de</strong>puisleur sta<strong>de</strong> juvénile. Dans le cas <strong>de</strong>s arbres conduits en têtes <strong>de</strong> chat, le volume initialdoit être strictement maintenu par la coupe régulière <strong>de</strong>s je<strong>un</strong>es rameaux (diamètreinférieur à 5 cm), les têtes <strong>de</strong> chat doivent être impérativement préservées. Dans lecas <strong>de</strong>s arbres conduits en marquises ou ri<strong>de</strong>aux, le volume initial doit être maintenupar la coupe régulière <strong>de</strong>s je<strong>un</strong>es rameaux, complétée périodiquement par <strong>de</strong>srecalibrages raisonnés.Pério<strong>de</strong>s d’intervention :Dans le cas <strong>de</strong>s arbres conduits en têtes <strong>de</strong> chat et en têtard, les tailles d’entretiens’effectuent hors pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> végétation (<strong>de</strong> mi novembre à mi mars).Dans le cas <strong>de</strong>s arbres conduits en ri<strong>de</strong>aux et en marquises, les tailles d’entretienpeuvent aussi s’effectuer lors d’<strong>un</strong>e taille dite en vert (<strong>de</strong> la mi juin à la fin août).85TAILLE DOUCE (g.n.f)La taille douce comme l’élagage raisonné sont <strong>de</strong>s pratiques respectueuses <strong>de</strong> laphysiologie <strong>de</strong> l’arbre. Ces métho<strong>de</strong>s permettent <strong>de</strong> préserver l’esthétique et lasanté <strong>de</strong> l’arbre et d’augmenter sa longévité. Les professionnels qualifiés utilisent latechnique du grimper qui permet d’explorer l’ensemble <strong>de</strong> la couronne et <strong>de</strong> réaliser<strong>de</strong>s tailles d’éclaircie (allègement <strong>de</strong>s branches charpentières). Ils respectent lestechniques d’angle <strong>de</strong> coupe, élément essentiel au bon recouvrement <strong>de</strong> la plaie. Lataille douce est certes plus coûteuse car elle nécessite le savoir-faire <strong>de</strong> professionnelsqualifiés, mais elle est aussi moins fréquente (8 à 10 ans). C’est <strong>un</strong> investissementsur la durée.glossaire


VégétalTAILLE D’ENTRETIEN (g.n.f)Sur <strong>de</strong>s arbres à couronne en forme libre, la taille d’entretien vise à :• Supprimer les rameaux indésirables (drageons, gourmands sur le tronc, rejets <strong>de</strong> portegreffe,branches trop proches du tronc, etc)• Reprendre les branches cassées ou les anciennes coupes mal réalisées• Supprimer les branches mala<strong>de</strong>s, mortes ou dépérissantes si nécessaire <strong>un</strong>iquement• Supprimer les plantes parasites ou grimpantes si nécessaire <strong>un</strong>iquement.Durant ces opérations, on doit veiller à ne pas modifier le volume et la structure <strong>de</strong>l’arbre. Les tailles d’entretien s’effectuent <strong>de</strong> préférence en pério<strong>de</strong> hivernale (<strong>de</strong> minovembre à mi mars) ou en pério<strong>de</strong> estivale (<strong>de</strong> mi juin à fin août).86TAILLE DE FORMATION (g.n.f)Intervention ponctuelle <strong>de</strong> taille permettant <strong>de</strong> conduire et d’accompagner <strong>un</strong> je<strong>un</strong>earbre <strong>de</strong> sa forme d’élevage <strong>de</strong> son port naturel vers <strong>un</strong>e forme (tige, <strong>de</strong>mi tige,cépée...). Cette intervention se fera en fonction <strong>de</strong>s contraintes et <strong>de</strong> l’espacedisponible.Cette intervention vise à :• Favoriser le développement d’<strong>un</strong> axe permettant d’adapter la couronne au gabaritsouhaité dans <strong>un</strong> 1 er temps• Couronner l’arbre <strong>pour</strong> préparer <strong>un</strong>e charpente pérenne en maintenant lesprolongements.Les tailles <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s arbres en forme libre s’effectuent hors pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>végétation (soit en principe <strong>de</strong> mi novembre à mi mars) ou <strong>de</strong> mi juin à mi août(taille dite en vert).TAILLE DE RéHAUSSEMENT DU HOUPPIER (g.n.f)Le rehaussement du houppier est le dégagement <strong>de</strong>s obstacles au moyen d’<strong>un</strong>élagage régulier. Il consiste à supprimer les branches les plus basses, souvent <strong>pour</strong><strong>de</strong>s raisons pratiques (ex : passage d’engins ou <strong>pour</strong> accroître la luminosité).


TAILLE DE RENOUVELLEMENT (g.n.f)Sur les adultes d’âge moyen : l’arbre a atteint son volume maximum, les branchesprincipales s’affaissent peu à peu sous leur propre poids et se renouvellent sur leurface supérieure, car l’arbre privilégie maintenant les ramifications situées sur la facesupérieure <strong>de</strong>s branches : c’est l’épitonie. L’objectif <strong>de</strong> cette taille est <strong>de</strong> maintenirle houppier dans son volume et <strong>de</strong> favoriser le renouvellement <strong>de</strong>s branches sur lescharpentières.Les opérations sont <strong>de</strong> trois types :• éliminer les branches en voie d’affaiblissement• Défourcher sur ramification épitone les extrémités• Sélectionner les meilleurs renouvellements.VéGéTATION EXTENSIVE (g.n.f)Végétation spontanée très résistante adaptée aux conditions <strong>de</strong> sol et <strong>de</strong> climat, peugourman<strong>de</strong> en eau et en entretien.VéGéTATION HYGROPHILE (g.n.f)Se dit d’<strong>un</strong>e espèce ayant besoin <strong>de</strong> fortes quantité d’eau tout au long <strong>de</strong> sondéveloppement.87VéGéTATION XéROPHILE (g.n.f)Du grec xeros (sec) et philein (aimer) ; se dit d’<strong>un</strong>e espèce adaptée aux milieux secs.glossaire

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