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Adoration et Louange

Le principe même de la plupart des religions est d'accomplir des œuvres et des cérémonies, soit pour apaiser Dieu et satisfaire sa justice, soit pour lui plaire avec des bienfaits, ou soit pour contribuer à sa grâce afin de mériter quelques bénédictions. Ce principe n'est pas nouveau, ni est-il réservé au christianisme, même depuis l'aube des temps les païens apportent des offrandes à leurs idoles pour se les rendre favorables et qu'elles empêchent les malheurs d'arriver. Mais ce n'est pas pour de telles raisons intéressées que les chrétiens rendent une révérence à Dieu en Jésus Christ. Nous n'adorons pas pour être sauvés, protégés ou délivrés, mais parce que nous le sommes et que nous en sommes reconnaissant. Nous ne pouvons rien faire nous-mêmes pour notre salut: ni aimer Dieu, ni lui plaire, ni lui obéir, et encore moins de lui rendre un culte d'adoration. C'est lui qui a tout fait, il a complètement renoncé à lui-même dans la profondeur de son Être en se donnant à nous comme Sauveur, se sacrifiant en notre faveur. Le reflet de notre abaissement qu'il nous convient de rendre en toute humilité à notre Dieu, le Seigneur Jésus, est donc tout simplement l'expression de notre reconnaissance, l'occasion de le remercier, ou d'exalter sa grandeur, allégeance qui est engendrée et manifestée par son Esprit. Insistons sur cette différence fondamentale entre la vraie révérence d'un renoncement divin, et la religion des hommes qui se donnent à des cultes ou services religieux.

Le principe même de la plupart des religions est d'accomplir des œuvres et des cérémonies, soit pour apaiser Dieu et satisfaire sa justice, soit pour lui plaire avec des bienfaits, ou soit pour contribuer à sa grâce afin de mériter quelques bénédictions. Ce principe n'est pas nouveau, ni est-il réservé au christianisme, même depuis l'aube des temps les païens apportent des offrandes à leurs idoles pour se les rendre favorables et qu'elles empêchent les malheurs d'arriver. Mais ce n'est pas pour de telles raisons intéressées que les chrétiens rendent une révérence à Dieu en Jésus Christ. Nous n'adorons pas pour être sauvés, protégés ou délivrés, mais parce que nous le sommes et que nous en sommes reconnaissant. Nous ne pouvons rien faire nous-mêmes pour notre salut: ni aimer Dieu, ni lui plaire, ni lui obéir, et encore moins de lui rendre un culte d'adoration. C'est lui qui a tout fait, il a complètement renoncé à lui-même dans la profondeur de son Être en se donnant à nous comme Sauveur, se sacrifiant en notre faveur. Le reflet de notre abaissement qu'il nous convient de rendre en toute humilité à notre Dieu, le Seigneur Jésus, est donc tout simplement l'expression de notre reconnaissance, l'occasion de le remercier, ou d'exalter sa grandeur, allégeance qui est engendrée et manifestée par son Esprit. Insistons sur cette différence fondamentale entre la vraie révérence d'un renoncement divin, et la religion des hommes qui se donnent à des cultes ou services religieux.

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Père; <strong>et</strong> nul ne connaît le Père que le Fils, <strong>et</strong> celui à qui le Fils aura<br />

voulu le révéler.» (Matt. 11:27). - Est-ce que cela devrait être sans<br />

influence sur l'adoration rendue à Dieu par ses élus? Évidemment que<br />

non, car l'adoration est fondée sur la connaissance de Dieu, sur la<br />

profondeur de sa révélation qu'il accorde à ses élus seulement, sur la<br />

manifestation de sa gloire <strong>et</strong> de sa Toute-puissance qui nous<br />

émerveille tout en nous abaissant dans la poussière de l'humilité.<br />

Jésus dit à la samaritaine: «Femme, crois-moi; le temps vient que vous<br />

n'adorerez plus le Père ni sur c<strong>et</strong>te montagne, ni à Jérusalem. Mais<br />

l'heure vient, <strong>et</strong> elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront<br />

le Père en raisonnant la vérité, car le Père demande de tels adorateurs.<br />

L'Esprit qui est Dieu nécessite alors que ceux qui l'adorent, l'adorent<br />

en raisonnant la vérité.» (Jean 4:21,23,24; Bible de Machaira). La<br />

traduction de ces passages peut sembler étrange à certains à cause<br />

que le verbe «raisonner» remplace ici le mot «esprit» couramment<br />

utilisé dans les versions classiques de la Bible. Néanmoins c<strong>et</strong>te<br />

traduction reflète exactement ce que dit le Grec. Le terme Grec pour<br />

«esprit» est «pneuma» <strong>et</strong> dans ce contexte il signifie «l'esprit rationnel,<br />

le pouvoir par lequel l'être humain ressent, pense, décide: le<br />

raisonnement (la raison), l'intellect. l'âme, la conscience.» (voir le<br />

numéro 4151 dans la Concordance Strong Française dont le Lexique<br />

Grec a été révisé avec le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche) Il<br />

n'y a aucun doute que dans Jean 1:1 «la Parole est Esprit, elle est<br />

l'Esprit de Dieu en mouvement vers un but spécifique, qui dans ce<br />

contexte est son incarnation ou manifestation dans la chair. Or il<br />

importe de spécifier que le mot «parole» porte la signification de<br />

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