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TROUVAILLES 135<br />

BERG, dans Hamb. Beiir. z. Num., 1949, p. 20-48). D'après le classement<br />

de Van der Chijs, les plus récentes d'entre elles seraient de<br />

1258. Bien que ce ne soit pas impossible, il y a ~ourtant lieu de<br />

douter de ces attributions. En effet, pour ainsi dire toutes les pièces<br />

qui puissent être datées exactement par l'attribution à un règne,<br />

c.-à-d. toutes les pièces moins une du Hainaut, 2 de Bruxelles,<br />

4 indéterminées et éventuellement celle de Sancerre (mais voir plus<br />

loin au sujet de celle-ci l), peuvent se situer entre 1260 et 1296.<br />

L'absence d'un apport de quarante années de monnayage hollandais,<br />

qui pour le reste a fourni plus du dixième du trésor, paraît<br />

impossible en ces circonstances. Les conclusions de Van der Chijs<br />

doivent être revues en ce point par les spécialistes de l'histoire monétaire<br />

des Pays-Bas septentrionaux. Il y aurait lieu de donner à<br />

Floris V pendant sa majorité (1266-1696) sa place dans le monnayage<br />

étudié ici. L'examen récent du trésor de Dünnwald a conduit à<br />

la même conclusion (1. C., p. 37). La grande trouvaille de la rue<br />

d'Assaut à Bruxelles en 1908 avait déjà opéré un gliss ment pareil<br />

de Floris III à Floris IV (C. RUTTEN, RBN, 1910, p. 270-271).<br />

Si la datation proposée par Poey d'Avant était exacte, la pièce de<br />

Sancerre, qu'il attribue à Étienne II de Champagne et 1 er de Sancerre<br />

(1152-1191), serait de beaucoup la plus ancienne parmi celles qui peuvent<br />

être datées avec certitude. En fait, rien ne s'oppose à rencontrer<br />

'une monnaie vieille d'un siècle ou davantage dans ce trésor, d'autant<br />

plus qu'elle est seule originaire d'une région aussi lointaine. Pourtant,<br />

pour le motif déjà invoqué, ici également une réattribution s'impose<br />

et il faut penser plutôt à Étienne II (1280-1306).<br />

L'étude de cette trouvaille permet d'autre part, pour des raisons<br />

analogues, de résoudre des problèmes qui s'étaient posés à divers auteurs<br />

lors de la rédaction de leurs ouvrages.<br />

Le gros de Jean II de Brabant, dont De Witte (1. p. 99) s'était<br />

demandé s'il ne fallait pas l'attribuer à Jean III (1312-1355), ne peut<br />

pas avoir été frappé par ce dernier, le début du règne de Jean II<br />

n'ayant pas été dépassé, comme il a déjà été montré.<br />

De même. l'esterlin du comté de Saint-Pol qui est classé ICI sous<br />

Guy IV (1292-1317) ne peut être donné à Guy V (1344-1360), comme<br />

l'a fait Ad. Dewismes (Catal. raisonné d. monn. du comté d'Artois,<br />

n O 144) à la suite de Hermand et Poey d'Avant, tout en inclinant<br />

(p. 255) (( à le considérer comme plus ancien ».<br />

Remarquons enfin la régularité assez grande de poids de pièces qui<br />

n'ont pas toujours eu cette réputation, à savoir les quelque 90 deniers<br />

de Jean I de Brabant. L'état de conservation de la plupart des<br />

pièces est assez bon, parfois même excellent.<br />

Si nous avons pu dater approximativement le moment de l'enfouissement.<br />

je ne vois pas quel événement particulier en aurait été la<br />

cause. La situation de l'endroit du dépôt, perdu dans une vaste aire<br />

de bruyère inculte, ne fournit guère de renseignement, bien au contraire.<br />

Comme on a pu le constater, le trésor de Geel est un des plus

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