Programme d'enseignement - Ecole Nationale Supérieure d ...
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2005-2006<br />
<strong>Programme</strong> d’enseignement<br />
Cycle<br />
3<br />
<strong>Ecole</strong> d’architecture de Paris-La Villette
Sommaire<br />
Charte de l’école ..................................................................................4 à 5<br />
Calendrier de l’année universitaire 05_06 .................................................6<br />
Réforme des études d’architecture....................................................8 à 10<br />
Présentation du 3 ème cycle .......................................................................12<br />
Objectifs ...........................................................................................13 à 14<br />
Les pôles de compétence ........................................................................15<br />
Organisation du cursus ............................................................................16<br />
Modules d’enseignement approfondi de séminaire .........................17 à 18<br />
Modules d’enseignement approfondi de projet........................................19<br />
Module droit, économie, gestion ..............................................................20<br />
Récapitulatif des enseignements approfondis par pôle...........................21<br />
Stage et TPFE..........................................................................................22<br />
Stage de formation pratique.............................................................23 à 24<br />
Dispositions réglementaires.....................................................................25<br />
TPFE : Travail Personnel de Fin d’Etudes...............................................26<br />
Nature des diplômes de 3 ème cycle ..................................................27 à 28<br />
Commission du 3 ème cycle .......................................................................29<br />
Annexe : extraits des textes réglementaires....................................30 à 33<br />
<strong>Programme</strong> des modules d’enseignements ............................................34<br />
Pôle 1 : AED – Architecture Environnement et Développement Durable 38<br />
Pôle 2 : AVU – Architecture, Ville, Urbanités...........................................68<br />
Pôle 3 : APS – Architecture et Pratiques Sociales ................................106<br />
Pôle 4 : APA – Architecture, Paysage ...................................................132<br />
Pôle 5 : ACR – Architecture, Conception et Représentation .................142<br />
Pôle 6 : APL – Architecture et Création Plastique .................................174<br />
Module Droit, Economie, Gestion ..........................................................185<br />
Recherche..............................................................................................190<br />
Echanges Internationaux Mobilité Etudiante .........................................206<br />
Conventions de coopération inter-universitaire .....................................208<br />
Credits ECTS Erasmus..........................................................................210<br />
Liste des enseignements .......................................................................211<br />
Liste des enseignants ............................................................................216<br />
Ateliers ...................................................................................................220<br />
Centres de Ressources .........................................................................224<br />
Laboratoire de langues ..........................................................................227<br />
Cycle 3 – Page 2
Cycle 3 – Page 3
Charte de l’école<br />
Le présent texte résume les principes qui fondent le projet pédagogique de l'EAPLV, dans le cadre de ses missions scientifiques et<br />
culturelles. Ce projet, ancré dans l’histoire de l’école mais soucieux de l’avenir, a fait l'objet d'un travail et d'un débat collectif dans<br />
le cadre de la préparation à la nouvelle campagne d’habilitation. Il affirme, comme le précédent programme pédagogique, la<br />
responsabilité de chaque enseignant sur son enseignement, la diversité des démarches pédagogiques et la concertation<br />
transdisciplinaire comme base de l'élaboration du projet de notre école, ainsi que la responsabilité des étudiants sur leur parcours<br />
de formation, amorcée au second cycle et centrale pour le troisième cycle – étant entendu que cette responsabilité individuelle et<br />
collective et l'autonomie qu'elle construit sont renforcées par la mise en place de procédures d'évaluation internes et externes.<br />
Mais il affirme en outre, comme réponse à des enjeux de plus en plus actuels, deux principes qui n’apparaissaient dans son<br />
programme précédent que de façon implicite ou tendancielle : la nécessité d’une <strong>Ecole</strong> d’enseignement supérieur de l’architecture<br />
régie par les règles d’une institution dotée des trois caractères – scientifique, culturel et professionnel - inhérents à une formation<br />
de type universitaire ; et l’exigence qui en découle, à notre époque d’ouverture généralisée des frontières, d’une <strong>Ecole</strong><br />
internationale capable d’accueillir et d’exporter étudiants et enseignants, ainsi que de s’adapter de façon rapide aux évolutions<br />
internationales de l’enseignement et des métiers de l’architecture.<br />
Deux caractères essentiels de l'EAPLV lui viennent de son histoire et se confortent mutuellement : le premier, d'ordre intellectuel,<br />
est son approche critique de l'architecture, le second, d'ordre institutionnel, tient à l'importance de ses effectifs.<br />
L'EAPLV est l'héritière de l'Unité Pédagogique d'Architecture n° 6, créée à la suite de mai 68 sur les ruines de la Section<br />
Architecture de l'École <strong>Nationale</strong> Supérieure des Beaux-Arts. A ce titre, elle est porteuse d'une tradition critique qui récuse une<br />
conception de l'architecture close sur elle-même, productrice narcissique de "beaux" objets solipsistes. Pour elle, l'architecture<br />
est, pour paraphraser Marcel Mauss, un phénomène socioculturel total et sa raison d'être, comme établissement <strong>d'enseignement</strong><br />
est de préparer les étudiants à en comprendre et à en maîtriser tous les aspects. Aussi l'U.P.A. 6 a été dans un même mouvement<br />
un lieu universitaire de production et de diffusion des connaissances, un lieu de formation professionnelle et un lieu de préparation<br />
des futurs acteurs à leurs responsabilités sociales. En particulier, dès son origine, elle a développé des approches nouvelles<br />
notamment en articulant l'architecture à la création plastique, aux sciences humaines et sociales et aux sciences et technologies.<br />
Sur cette base, l'EAPLV a élaboré un certain nombre de champs de savoirs qui fondent ses compétences et son identité.<br />
L'EAPLV a hérité aussi de son passé d'être la plus importante école d'architecture en France, par le nombre de ses enseignants et<br />
de ses étudiants. Ceci lui permet de proposer une grande diversité <strong>d'enseignement</strong>s et de pratiques, ouvrant ainsi largement les<br />
points de vue sur une discipline qui se situe au carrefour de multiples savoirs, ainsi que sur les enjeux éthiques et esthétiques dont<br />
elle est porteuse. Cette ouverture lui a permis de développer ses activités <strong>d'enseignement</strong> et de recherche en collaboration avec<br />
d'autres institutions françaises et étrangères notamment en troisième cycle dans le cadre de formations propres à l’<strong>Ecole</strong> (CEAA,<br />
DPEA) ou en partenariat avec des Universités françaises ou étrangères (DESS, DEA, masters). Elle lui vaut aussi d'être un lieu<br />
d'accueil et de formation pour des étudiants, venus de nombreux pays étrangers, dans le cadre des échanges Socrates-Erasmus<br />
ou de conventions particulières passées avec de multiples autres écoles d'architecture.<br />
La dimension de notre école, la diversité et la qualification professionnelle et universitaire de son corps enseignant ont permis de<br />
développer une importante production intellectuelle, tant au sein des équipes de recherches que par les travaux personnels des<br />
enseignants, relayée par la politique éditoriale des Éditions de la Villette fondées au sein de l'EAPLV. Ces caractères "historiques "<br />
de l'EAPLV lui confèrent un rayonnement qui incite de nombreux étudiants en architecture à venir y compléter leur cursus.<br />
L'EAPLV revendique le droit et les moyens d'accueillir un nombre élevé d'étudiant(e)s. Cette dimension importante est une des<br />
conditions nécessaires au développement de son projet pédagogique. Cette exigence s’est renforcée avec la création du troisième<br />
cycle et permet d'assurer des formations diversifiées correspondant à l'élargissement des formes d'intervention professionnelle<br />
des architectes et de développer la formation à et par la recherche.<br />
L'EAPLV reste opposée à toute forme de sélection à l'entrée dans le cursus des études d'architecture. Aucun critère objectif ne<br />
permet de préjuger des capacités d'un candidat à suivre un tel cursus, compte tenu de ses particularités et de la diversité des<br />
champs concernés. Ce n'est qu'à l'expérience que l'étudiant(e) et les enseignants qui l'ont suivi(e) peuvent décider de confirmer ou<br />
non le choix initial de cette formation et de ce qu'elle implique pour l'avenir personnel et professionnel de l'étudiant(e).<br />
C'est donc en s'appuyant sur cette tradition d'ouverture culturelle, de liberté intellectuelle, de critique sociale, de diversité et de<br />
tolérance, alliée à de hautes exigences de qualification des formations que l'EAPLV a mis en oeuvre la réforme de l'enseignement<br />
de l'architecture et entend aujourd’hui anticiper sur son évolution, elle même destinée à répondre efficacement aux enjeux qui<br />
naissent de l'évolution de la société contemporaine.<br />
On sait les bouleversements qui affectent les activités économiques et sociales à l'échelle planétaire et qui transforment de façon<br />
décisive le rapport espace/temps. Le développement technologique et la mobilité croissante des activités qu'il autorise et organise,<br />
modifie non seulement les manières de produire et de vivre mais les représentations sociales du monde.<br />
Des phénomènes de rupture apparaissent qui mettent en crise les sphères économique, sociale, urbaine, culturelle et politique.<br />
Les secteurs de la production architecturale et de l'aménagement de l'espace sont eux-mêmes traversés par cette restructuration<br />
parfois critique des activités, contraignant les architectes à reconsidérer leurs modes d'intervention. Mais, au delà de cette<br />
évolution ou de cette crise "interne", c'est à ces nouveaux enjeux de civilisation que doivent répondre les architectes. Comment<br />
dans cet éclatement, cette fragmentation et ces restructurations économiques et sociales maintenir des repères pour la<br />
communauté ou en créer de nouveaux ? La culture architecturale permet de faire œuvre de mémoire tout en donnant forme à<br />
l'imaginaire social. Cette "compétence" culturelle, alliée aux nouveaux savoirs techniques qu'exige la complexité de la conception<br />
et de la gestion des habitats, villes et territoires, assigne des responsabilités sociales particulières aux futurs professionnels et<br />
chercheurs formés dans les écoles d'architecture.<br />
Cycle 3 – Page 4
C'est ainsi que l'EAPLV veut former les étudiant(e)s à la maîtrise de toutes les composantes de la pensée de l'architecture, en<br />
intelligence avec toutes les dimensions d'un lieu, en vue de la transformation de celui-ci. Recréer du sens et des liens, donc<br />
du commun, dans l'espace de la cité, par la mise en œuvre de toutes les ressources du projet architectural, urbain et<br />
paysagiste, appelle de la part de tous ceux qui en auront la charge la pleine possession de la culture du projet, entendu dans<br />
toutes ses diversités et toutes ses composantes. C'est dans cette perspective que la formation à la démarche de projet est au<br />
cœur des objectifs de l'EAPLV.<br />
C’est sur la base de ces principes que l’EAPLV a retenu les orientations suivantes pour son projet pédagogique.<br />
1 - L’EAPLV a pour vocation de former les acteurs susceptibles d’intervenir dans tous les champs professionnels conduisant à<br />
la production de l’architecture, de la ville, du paysage, du territoire et de l’espace en général. Afin d’être une préparation<br />
efficace à des interventions en évolution constante, cette formation doit, comme dit plus haut, allier trois types de dimensions –<br />
scientifiques, culturelles et professionnelles. Exigence qui appelle un cadre institutionnel approprié, raison pour laquelle<br />
l’EAPLV s’est engagée, en partenariat avec d’autres <strong>Ecole</strong>s d’architecture d’Ile-de-France, dans la mise en place d’un Conseil<br />
scientifique commun susceptible d’évaluer en permanence la qualité de ses enseignements (de 3 ème cycle au premier chef),<br />
condition nécessaire à la perspective de création d’un Etablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel<br />
fédérant, sans les dissoudre, les <strong>Ecole</strong>s engagées avec elles dans ce processus d’«universitarisation» de son statut.<br />
2 - De même, dans la perspective d’une internationalisation toujours plus grande de ses enseignements et des ses missions en<br />
général, l’EAPLV a décidé, tout en se préparant à la perspective dite 3/5/8, de semestrialiser dès la rentrée les enseignements<br />
du cycle Licence. Outre les avantages pédagogiques attendus de cette transformation (meilleure lisibilité du programme, on<br />
superposition des travaux de projet, renforcement de la transdisciplinarité, etc…), cette refonte complète de son programme a<br />
pour but de faciliter les entrées et les sorties des étudiants et des enseignants de et vers les écoles étrangères – échanges<br />
aujourd’hui très déséquilibrés (l’EAPLV accueillant trois fois plus qu’elle n’ « exporte ») en raison de l’annualisation actuelle de<br />
ses modules.<br />
3 - La formation à la démarche de projet, entendu comme la recherche de résolution dans l’espace de changements de<br />
différentes natures affectant le bâti, l’aménagement territorial et les paysages, tient une place essentielle dans le programme<br />
de l’école. Cette approche du projet implique que le projet architectural soit enseigné non seulement dans sa complexité<br />
interne, mais dans ses rapports avec le contexte social et le système professionnel dans lequel il prend place. La pédagogie du<br />
projet doit également permettre à l’étudiant de développer son imaginaire et d’opérer une synthèse créative des connaissances<br />
et savoir-faire mis en jeu dans le projet.<br />
4 - Parce que cette formation prépare à exercer des responsabilités sociales importantes, et qu’elle se veut un enseignement<br />
supérieur ouvrant sur des qualifications de haut niveau, nourries par les activités de recherche, elle intègre nécessairement<br />
une dimension critique. Il convient en ce sens d’articuler la maîtrise des savoirs et la pratique des savoir-faire, afin d’éviter que<br />
l’enseignement reproduise des schémas professionnels de pensée et de pratique soumis à une rapide obsolescence.<br />
5 - La diversité des profils d’architectes requis par l’ampleur des enjeux urbains et territoriaux implique, à notre sens, de<br />
privilégier un enseignement transdisciplinaire, orienté par l’apprentissage du projet, qui permette des spécialisations ouvertes à<br />
des objectifs professionnels larges. Dans cet esprit, les enseignants de l’EAPLV s’affirment comme enseignants en<br />
architecture, même s’ils ne sont pas tous architectes. De même nombre d’enseignements sont délivrés par des équipes<br />
réunissant des spécialistes de différentes disciplines Cette approche transdisciplinaire de l’enseignement nous a conduits à<br />
poursuivre en second cycle la formation dans les grands champs disciplinaires constitutifs de l’enseignement de l’architecture.<br />
En troisième cycle, les enseignements privilégient l’approche et l’encadrement transdisciplinaire, tant pour la formation au<br />
projet que pour les séminaires d’approfondissement. A ce niveau de la formation, ce sont les grands pôles de savoir et de<br />
compétence de l’École (en augmentation sensible par rapport à notre programme précédent) qui orientent la structure de<br />
l’enseignement. De la sorte, les spécialisations professionnelles offertes en troisième cycle, même si leur « créneau » est dans<br />
certains cas très ciblé, sont toujours liées à la problématique d’ensemble dans laquelle elles prennent place.<br />
Mars 2002<br />
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Calendrier de l’année universitaire<br />
2005_2006<br />
Rentrée<br />
Semaine d’accueil, d’information, inscriptions pédagogiques<br />
du 3 octobre au 7 octobre 2005<br />
début du 1 er semestre : licence : Lundi 3 octobre 2005<br />
début du 1 er semestre du cycle 2 année 2 : Lundi 3 octobre 2005<br />
début du 1 er semestre du 3 ème cycle : Lundi 10 octobre 2005<br />
Début<br />
du second semestre<br />
Activités<br />
Inter-semestre<br />
Début des cours<br />
du second semestre<br />
Lundi 20 février 2006<br />
Du 20 au 25 février 2006<br />
Lundi 27 février 2006<br />
Fin<br />
des cours<br />
et examens<br />
Echéances pour la<br />
mobilité à l’étranger<br />
1 er semestre : samedi 11 février 2006<br />
2 ème semestre : samedi 1 juillet 2006<br />
Remise du dossier de candidature à l’administration Bureau 4<br />
le 1 er décembre 2005 au plus tard pour les destinations japonaises,<br />
le 9 mars 2006 au plus tard pour toutes les autres destinations.<br />
Rattrapages Du lundi 5 au samedi 11 septembre 2006<br />
Congés Toussaint : Mardi 1 er novembre 2005<br />
Armistice : Vendredi 11 novembre 2005<br />
Noël : du Samedi 17 décembre 2005 au Lundi 2 janvier 2006<br />
Hiver : du 13 au 19 février 2006<br />
Printemps : du 10 avril au 23 avril 2006<br />
Fête du travail : Lundi 1 er mai 2006<br />
Armistice : Lundi : 8 Mai 2006<br />
Ascension : Jeudi 25 mai 2006<br />
Été<br />
l’école sera fermée<br />
du Vendredi 28 juillet 2006 (au soir)<br />
au Lundi 28 août 2006 (au matin)<br />
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Réforme des études d’architecture<br />
La réforme des études d’architecture s’inscrit dans le cadre du dispositif d’harmonisation à l’échelle européenne des cursus et<br />
grades universitaires « licence, master, doctorat » (LMD).<br />
Les études d’architecture sont désormais réglementées par le décret n° 2005 –734 du 30 juin 2005 relatif aux études paru au J.O.<br />
du 1 er juillet 2005 et ses arrêtés d’application du 20 juillet 2005 parus au J.O du 27 août 2005.<br />
I - Organisation générale de l’enseignement (décret n° 2005-734 du 30/06/2005)<br />
Le nouveau cursus s’articule principalement en 2 cycles :<br />
• le premier d’ une durée normale de 3 ans (6 semestres valant 180 ECTS) conduit à l’obtention du diplôme d’études<br />
d’architecture conférant le grade de licence<br />
• le second d’une durée normale de 2 ans (4 semestres valant 120 ECTS) conduit à l’obtention du diplôme d’Etat<br />
d’architecte conférant le grade de master<br />
• A l’issue de ce cursus initial, le titulaire du diplôme d’Etat d’architecte, pourra s’engager dans une formation à<br />
l’habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre soit directement après l’obtention du diplôme, soit<br />
après une période d’activité professionnelle en qualité d’architecte diplômé d’Etat.<br />
Par ailleurs les études d’architecture peuvent également mener à des diplômes de spécialisation et d’approfondissement en<br />
architecture (DSA) et des formations conduisant à d’autres diplômes nationaux de d’enseignement supérieur en architecture ou<br />
dans les domaines proches de l’architecture peuvent également être dispensées.<br />
Enfin, les études d’architecture comportent une formation doctorale. Les écoles d’architecture pourront à l’avenir, sous certaines<br />
conditions, être habilitées à délivrer le doctorat en architecture.<br />
L’année universitaire comporte 2 semestres et s’organise sur 34 semaines . L’enseignement est organise en Unités<br />
d’Enseignement (UE) qui permettent la validation d’un certain nombre de crédits européens (ECTS) en vue de favoriser la mobilité<br />
et la reconnaissance académique des cursus.<br />
Chaque année comprend 60 ECTS répartis entre les différentes UE semestrielles. La validation d’une UE est globale et vaut<br />
attribution des crédits ECTS correspondants.<br />
Les UE sont semestrielles, capitalisables et définitivement acquises dès lors que l’étudiant les a obtenues.<br />
Rappel : l’ECTS (European Credit Transfert System) est une unité de compte commune à l’ensemble des pays européens. Les<br />
ECTS représentent sous forme d’une valeur numérique affectée à chaque UE le volume de travail fourni par l’étudiant non<br />
seulement en présence encadrée à l’école mais aussi en travail personnel en dehors de l’établissement.<br />
30 ECTS représentent le travail d’un semestre, 60 ECTS correspondant au volume de travail d’une année d’études.<br />
II-Le Premier cycle conduisant au diplôme d’études en architecture (arrêtés du 20/07/2005 relatifs aux<br />
modalités d’inscription dans les écoles d’architecture - aux cycles de formation des études d’architecture conduisant<br />
au diplôme d’études en architecture conférant le grade de licence et au diplôme d’Etat d’architecte conférant le grade<br />
de master – à la structuration et aux modalités de validation des enseignements dans les études d’architecture)<br />
Le premier cycle est accessible aux candidats titulaires du baccalauréat et à ceux qui justifient soit d’une attestation de succès à<br />
un diplôme d’accès aux études universitaires, soit d’un titre français ou étranger admis en équivalence, soit de la validation de<br />
leurs études, expériences professionnelles ou acquis personnels.<br />
D’une durée normale de 6 semestres valant 180 ECTS ce cycle conduit au diplôme d’études en architecture conférant le grade de<br />
licence et donne accès au second cycle des études d’architecture.<br />
Il comporte 4200 heures dont 2200 heures encadrées par des enseignants réparties en 26 unités d’enseignement maximum .<br />
Ce cycle comprend 2 périodes de stage obligatoire correspondant à une durée minimale de 6 semaines et devant avoir la finalité<br />
pour l’une de stage « ouvrier et/ou de chantier » et pour l’autre la finalité de stage de « première pratique » .<br />
Le diplôme d’études en architecture conférant le grade de licence est délivré aux étudiants ayant validé la totalité des UE et ayant<br />
acquis 180 ECTS. Le « chevauchement de cycle » est impossible contrairement au système précédent.<br />
Un étudiant peut prendre au maximum 4 inscriptions annuelles administratives en vue de l’obtention du diplôme d’études en<br />
architecture ; Un étudiant ayant bénéficié en 1 ère année soit de 2 inscriptions annuelles , soit de 4 inscriptions semestrielles dont 2<br />
au plus au premier semestre et qui n’a pas été admis dans l’année supérieure n’est pas autorisé à se réinscrire en premier cycle<br />
des études d’architecture.<br />
Cependant, le directeur pourra à titre exceptionnel autoriser un étudiant ayant épuisé ses droits à inscription à bénéficier d’une<br />
inscription supplémentaire sur proposition d’ une commission adhoc . Dans le cas contraire l’étudiant ayant épuisé ses droits à<br />
inscription dans ce cycle bénéficiera à nouveau de ce droit après une interruption de 3 ans.<br />
Cycle 3 – Page 8
III-Le deuxième cycle conduisant au diplôme d’Etat d’architecte conférant le grade de master. .(arrêtés du<br />
20/07/2005 relatifs aux modalités d’inscription dans les écoles d’architecture - aux cycles de formation des études<br />
d’architecture conduisant au diplôme d’études en architecture conférant le grade de licence et au diplôme d’Etat<br />
d’architecte conférant le grade de master – à la structuration et aux modalités de validation des enseignements dans<br />
les études d’architecture)<br />
Le second cycle est accessible aux étudiants titulaires du diplôme d’études en architecture conférant le grade de licence et aux<br />
candidats qui justifient soit d’un titre français ou étranger admis en dispense ou équivalence, soit de la validation de leurs études,<br />
expériences professionnelles ou acquis personnels.<br />
D’une durée normale de 4 semestres ou 2 années ce cycle comporte 2600 heures dont 1200 heures encadrées par des<br />
enseignants réparties en 15 UE au maximum.<br />
Les UE intègrent obligatoirement un stage de formation pratique d’une durée minimale de 2 mois à plein temps ou 4 mois à mitemps,<br />
une initiation à la recherche, la préparation d’un mémoire et un projet de fin d’études faisant l’objet d’une soutenance<br />
publique devant un jury.<br />
Le diplôme d’état d’architecte conférant le grade de master est délivré aux étudiants ayant validé la totalité des UE de ce cycle et<br />
acquis 120 ECTS .<br />
Un étudiant peut prendre au maximum 3 inscriptions annuelles administratives en vue de l’obtention du diplôme d’Etat d’<br />
architecte.<br />
Une inscription annuelle ou 2 inscriptions semestrielles supplémentaires seront possibles notamment pour les étudiants effectuant<br />
une mobilité, engagés dans la vie professionnelle, sportifs de haut niveau.<br />
Par ailleurs, le directeur pourra à titre exceptionnel autoriser un étudiant ayant épuisé ses droits à inscription à bénéficier d’une<br />
inscription supplémentaire sur proposition d’ une commission adhoc . Dans le cas contraire l’étudiant ayant épuisé ses droits à<br />
inscription dans ce cycle bénéficiera à nouveau de ce droit après une interruption de 3 ans.<br />
IV- L’habilitation de l’architecte diplômé d’Etat à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre (arrêté<br />
du 20 juillet 2005 relatif à l’habilitation de l’architecte diplômé d’Etat à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom<br />
propre)<br />
L’habilitation est accessible de plein droit à tous les titulaires du diplôme d’Etat d’architecte.<br />
Cette formation d’une durée d’un an pour les candidats s’inscrivant immédiatement après l’obtention du diplôme d’Etat<br />
d’architecte sera organisée par les écoles.<br />
Elle comprendra des enseignements théoriques, pratiques et techniques d’une minimum de 150 heures encadrées par des<br />
enseignants délivrés au sein de l’école d’architecture et une période de mise en situation professionnelle encadrée au sein des<br />
secteurs de la maîtrise d’œuvre architecturale et urbaine d’ une durée de 6 mois à plein temps.<br />
L’habilitation de l’architecte diplômé d’Etat à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre sera délivrée par le directeur de<br />
l’école d’architecture après une soutenance devant un jury.<br />
V-Mesures transitoires<br />
Conformément à l’article 16 du décret du 30 juin 2005, le décret n°97-1096 du 27 novembre 1997 relatif aux études d’architecture<br />
est abrogé selon le calendrier suivant :<br />
• les dispositions relatives au premier cycle et à la première année du deuxième cycle des études d’architecture<br />
de l’ancien régime sont abrogées à compter de la rentrée universitaire 2005/2006<br />
• Les dispositions relatives à la 2 ème année du 2 ème cycle sont abrogées à compter de la rentrée universitaire<br />
2006/2007<br />
• Les dispositions relatives au 3 ème cycle sont abrogées au 31 décembre 2007<br />
• Le diplôme de fin de 1 er cycle des études d’architecture peut être délivré au plus tard jusqu’à la fin de l’année<br />
universitaire 2004/2005<br />
• Le diplôme de fin de 2 ème cycle des études d’architecture peut être délivré au plus tard jusqu’à la fin de l’année<br />
universitaire 2005/2006<br />
• Le diplôme d’architecte DPLG peut être délivré au plus tard le 31 décembre 2007<br />
La réforme LMD sera progressivement mise en place à l’école d’architecture de Paris la Villette.<br />
Première étape : 2005/2006 mise en place uniquement du cycle « licence » conduisant à l’obtention du diplôme d’études<br />
en architecture conférant le grade de licence<br />
Deuxième étape : 2006/2007 mise en place du cycle « master »conduisant au diplôme d’Etat d’architecte conférant le<br />
grade de master<br />
Troisième étape : Mise en place de la formation à l’habilitation de l’architecte diplômé d’Etat à exercer la<br />
maîtrise d’œuvre en son nom propre<br />
Cycle 3 – Page 9
En conséquence, l’intégration dans le nouveau cursus des étudiants inscrits en premier cycle durant l’année universitaire<br />
2004/2005 à Paris la Villette s’effectuera selon les modalités suivantes :<br />
• Les étudiants n’ayant pas validé la 1 ère année du 1 er cycle sont autorisés à se réinscrire en 1 ère année du cycle<br />
licence<br />
• Les étudiants ayant validé la première année du premier cycle sont admis en 2 ème année du cycle licence<br />
• Les étudiants ayant obtenu le diplôme de premier cycle à l’issue de l’année 2004/2005 ou ayant été autorisés<br />
par le jury de fin de 1 er cycle à passer dans l’année supérieure sur la base des 80% sont admis en 3 ème année du<br />
nouveau cycle licence<br />
En conséquence en 2005/2006 la 2 ème année du 2 ème cycle ancien régime subsistera ainsi que le troisième cycle.<br />
Le diplôme de fin de second cycle sera donc délivré jusqu’à la fin de l’année 2005/2006.<br />
L’ intégration dans le nouveau cursus des étudiants inscrits à Paris la Villette en second ou troisième cycle pendant l’année<br />
universitaire 2004/2005 s’effectuera selon les modalités suivantes :<br />
Le chevauchement de cycle n’étant plus autorisé dans le nouveau système :<br />
• Seuls les étudiants inscrits en 1 ère année du 2 ème cycle ayant validé la totalité des modules de cette<br />
année (D1-D2-D5-D7-D8-D10) sont admis en 2 ème année du 2 ème cycle ancien régime et passeront en 2 ème<br />
année du cycle « master » en 2006/2007 s’ils obtiennent le diplôme de fin de 2 ème cycle.<br />
• Les étudiants inscrits en 1 ère année du 2 ème cycle n’ayant pas obtenu un des modules d’architecture (D1<br />
ou D2) ne sont pas admis en 2 ème année du 2 ème cycle ancien régime et doivent s’inscrire en 3 ème année<br />
du nouveau premier cycle licence<br />
• Les étudiants inscrits en 1 ère année du 2 ème cycle ayant validé au moins 80% des enseignements de la 1 ère<br />
année du 2 ème cycle dont obligatoirement les modules d’architecture D1 et D2 sont à titre exceptionnel et<br />
dérogatoire admis en 2 ème année du 2 ème cycle. Ils devront impérativement et en priorité valider le ou les<br />
modules manquants à la fin de l’année 2005/2006. Dans cette hypothèse, ils passeront en 2 ème année du<br />
cycle « master » en 2006/2007 s’ils obtiennent le diplôme de fin de 2 ème cycle .<br />
• Les étudiants inscrits en 2 ème année du 2 ème cycle ayant obtenu le diplôme de fin de 2 ème cycle ou ayant été<br />
autorisés par le jury de fin de 2 ème cycle à passer dans l’année supérieure sur la base des 80% sont admis en<br />
1 ère année du troisième cycle ancien régime . Ils pourront obtenir le diplôme d’architecte DPLG s’ils valident les<br />
3 modules de 3 ème cycle à l’issue de l’année 2005/2006 et soutiennent leur TPFE avant le 31 décembre 2007.<br />
Dans le cas contraire ils seront intégrés dans le nouveau cycle « master »<br />
• Les étudiants inscrits en 1 ère année de 3 ème cycle ayant validé les modules de ce cycle sont admis en 2 ème année<br />
du 3 ème cycle et pourront obtenir le diplôme d’architecte DPLG s’ils soutiennent le TPFE avant le 31 décembre<br />
2007 .<br />
Conclusion : Seuls les étudiants admis en troisième cycle des études d’architecture au titre de l’année 2005/2006 sont<br />
susceptibles d’obtenir le diplôme d’architecte DPLG s’ils parviennent à soutenir avant le 31 décembre 2007.<br />
Cycle 3 – Page 10
Cycle 3 – Page 11
Présentation<br />
du 3 e cycle<br />
Cycle 3 – Page 12
Objectifs<br />
Les pôles de compétences<br />
Organisation du cursus conduisant au DPLG<br />
Module d’enseignement approfondi de séminaire<br />
Module d’enseignement approfondi de projet<br />
Récapitulatif des séminaires et projets<br />
Module droit, économie, gestion<br />
Stages de formation pratique<br />
TPFE<br />
Nature des diplômes de troisième cycle dans les domaines de l’architecture<br />
Extraits des textes réglementaires ( décret du 27/11/97 et arrêté du 6/1/98)<br />
Cycle 3 – Page 13
Objectifs<br />
Le troisième cycle DPLG est celui d'une prise en charge par l'étudiant de ses domaines<br />
privilégiés de formation, et d'un travail personnel approfondi et de longue durée. Il doit poursuivre,<br />
à un haut niveau d'exigence, la formation au projet architectural et urbain, et ouvrir vers une<br />
spécialisation à visée professionnelle.<br />
Les structures <strong>d'enseignement</strong> sont conçues pour permettre à l'étudiant de concentrer ses efforts<br />
sur des travaux cohérents et de longue durée. Les travaux de projet et de mémoire doivent<br />
pouvoir être articulés au stage ou au TPFE, dans une continuité thématique ou problématique.<br />
Il faut non seulement former les étudiants à des problématiques, mais donner aux étudiants les<br />
moyens de travailler sur une question par eux-mêmes. Cela suppose de leur donner une matière<br />
suffisante pour qu'ils puissent se former, s'exercer, et se situer par rapport à différentes<br />
problématiques ou construire progressivement la leur. Il ne s'agit donc pas seulement d'aborder<br />
des questions essentielles, actuelles, etc., mais de donner les moyens (connaissances,<br />
instruments) pour que I’étudiant s'empare de la question et puisse la traiter.<br />
Les problématiques doivent à la fois se nourrir des connaissances et compétences accumulées<br />
par les enseignants, individuellement ou en équipe, et se renouveler au fil des évolutions<br />
scientifiques et sociales. L'existence de grands champs de savoir doit pouvoir accueillir des<br />
problématiques et des thématiques nouvelles, “ émergentes ”.<br />
Ainsi les objectifs principaux du troisième cycle sont :<br />
• la constitution de pôles d’accumulation de savoir (équipes constituant des structures fortes et<br />
stables d’encadrement du 3 ème cycle) : LES POLES DE COMPETENCES<br />
• l’autonomisation de la formation des étudiants autour d’un projet de formation articulant projet,<br />
séminaire, stage, TPFE.<br />
Cycle 3 – Page 14
les pôles de compétences<br />
Les pôles de compétence fédèrent les structures Unités de projet et Unités de séminaire<br />
qui sont les points de convergence et de cohérence de l’enseignement. Ces structures<br />
aident les étudiants à définir un projet de formation de 3 ème cycle. Elles ont une mission de<br />
conseil pour le choix des enseignements optionnels et de validation conjointe de ces<br />
enseignements. Ces optionnels fonctionnent comme un ensemble de ressources liées aux<br />
Unités de projet et de séminaire et contribuent à la définition par l’étudiant d’un itinéraire<br />
personnel de formation lui permettant d’acquérir les compléments et approfondissements<br />
qui lui sont nécessaires.<br />
Les pôles de compétence de l’école sont formés autour d’ensembles thématiques assez<br />
larges, multidisciplinaires qui sont présents dans l’enseignement des trois cycles et<br />
trouvent leur plein développement en troisième cycle. Ces pôles constituent des lieux de<br />
production et de diffusion de connaissance. Ils ouvrent à diverses formes d’insertion<br />
professionnelle. Ils permettront progressivement d’organiser un parcours cohérent entre<br />
les activités pédagogiques du 3° cycle et d’encadrer les étudiants sur les 2 ans. Une sorte<br />
de contrat de formation correspondant à l’itinéraire personnel en 3°cycle sera établi avec<br />
chaque étudiant.<br />
Les pôles de compétence s’appuient sur des équipes de recherche, sur une ou plusieurs<br />
Unité de séminaire et/ou de projet, sur des formations de troisième cycle interétablissements<br />
(DEA ou DESS), et autres enseignements de double cursus liés (CEAA,…)<br />
ou non, et fédèrent les optionnels du troisième cycle DPLG.<br />
Les pôles sont au nombre de six :<br />
• Pôle n°1 AED : Architecture, environnement et développement durable<br />
• Pôle n°2 AVU : Architecture, Ville, Urbanités<br />
• Pôle n°3 APS : Architecture et Pratiques Sociales<br />
• Pôle n°4 APA : Architecture Paysage<br />
• Pôle n°5 ACR : Architecture, Conception et représentation<br />
• Pôle n°6 APL : Architecture et Création Plastique<br />
Cycle 3 – Page 15
organisation<br />
du cursus conduisant au DPLG<br />
Suite à la réforme du cursus de 1997/1998, les enseignements de troisième cycle comprennent :<br />
• le module d’enseignement approfondi du projet architectural et urbain de 250 h<br />
Il est composé d’une Unité de projet (P) (186 h) et d’enseignements optionnels complémentaires<br />
(T pour opTionnel) (64 h).<br />
• le module de séminaire d’approfondissement de 250 h<br />
Il est composé d’une Unité de séminaire (S) (186 h) et d’enseignements optionnels<br />
complémentaires (T) (64 h). Ces deux modules sont regroupés au sein des six pôles de<br />
compétences de l’école.<br />
• le module économie, droit, gestion (D) offre différentes ouvertures au mode d’exercice<br />
professionnel (70 h)<br />
• le stage de formation pratique (un semestre à temps plein)<br />
• le TPFE (équivalent à 400 h de travail personnel sur un semestre)<br />
Dans ce cadre, l’EAPLV met en place une offre d’enseignement adaptée à deux types de<br />
parcours :<br />
Parcours A) inscription dans une double-unité cohérente projet et séminaire - USP<br />
proposant une approche centrée sur une problématique transversale explicite.<br />
Parcours B) inscription dans des unités de projet et de séminaire a priori indépendantes, S & P<br />
mais selon un projet de formation cohérent soumis par l'étudiant aux responsables de ces unités.<br />
(Note :En fonction de cas particuliers, des inscriptions "à la carte" sont envisageables,<br />
avec une prise de responsabilité accrue de la part de l'étudiant, et l'émission et le contrôle par<br />
l'école d'exigences pour constituer un cursus cohérent).<br />
Validation des modules d’enseignements approfondis – cycle de deux ans<br />
Les principes suivants sont arrêtés :<br />
- Le 3 ème cycle est organisé sur deux ans,<br />
- Liberté d’entreprendre son stage au début ou en milieu ou fin de cycle selon les projets<br />
autonomes d’un étudiant de troisième cycle, en regard des exigences des enseignements auxquels<br />
il s’inscrit (parcours A ou B),<br />
- Module de projet avec un seule session annuelle (juin la première année, et si en deuxième année<br />
poursuite du travail de projet avec réinscription dans la même unité de projet, pour un<br />
approfondissement conséquent, session en février) ;<br />
- Module de séminaire avec deux sessions par an (juin et septembre la première année, et<br />
si en deuxième année poursuite du travail de mémoire avec réinscription dans la même unité de<br />
séminaire pour un approfondissement conséquent, session en février et en juin).<br />
Mobilité à l’étranger<br />
Convaincue que l’ouverture à l’international est une nécessité pour la formation de ses<br />
étudiants l’école de Paris la Villette a passé de multiples conventions avec des établissements<br />
européens dans le cadre SOCRATES, mais aussi avec beaucoup d’autres écoles d’architecture du<br />
reste du monde (voir le chapitre concernant les échanges internationaux) Il est donc fortement<br />
conseillé à tous les étudiants de faire durant sa scolarité une mobilité d’une durée d’un ou deux<br />
semestres à l’étranger afin de profiter de ces possibilités, qui sont agrémentées d’aides financières.<br />
Ce séjour à l’étranger peut se faire durant tout le troisième cycle.<br />
Il est important que ce séjour soit bien préparé sur le plan linguistique, mais aussi par rapport à un<br />
parcours de formation, à des orientations futures pressenties quant à la nature du diplôme et le type<br />
de carrière envisagés. Le Guide de l’étudiant candidat au séjour à l’étranger, document<br />
disponible au bureau des relations internationales vous aidera dans cette préparation qui doit<br />
débuter le plus tôt possible, au moins 1 ou 2 semestres avant la date du départ.<br />
L’idéal est de commencer cette préparation dès les deux premiers cycles avec l’enseignement<br />
des langues étrangères (l’école dispose d’un labo de langues, voir la présentation des services<br />
en fin de fascicule), mais aussi en élaborant au fur et à mesure de la scolarité un portfolio<br />
personnel présentant tous les travaux effectués. Ce document sera nécessaire pour constituer le<br />
dossier de demande de mobilité.<br />
Cycle 3 – Page 16
module d’enseignement approfondi de<br />
séminaire<br />
Poids horaire 250 h dont :<br />
186 h d’Unité de séminaire<br />
64 h d’enseignement optionnel<br />
Pondération<br />
75 % Unité de séminaire<br />
25 % enseignement optionnel<br />
(dans le cas de deux optionnels de 32 h<br />
on aura deux fois 12,5 %)<br />
Unités<br />
de séminaires<br />
186 h<br />
Chacune couvre un ensemble thématique large, correspondant à un pôle de compétences de<br />
l’école et en propose une approche pluridisciplinaire.<br />
Elle repose sur un collectif d’enseignants disposant des qualifications universitaires et<br />
professionnelles correspondant aux champs de savoir ou d’intervention concernés.<br />
Les Unités de séminaire offrent des ensembles d’enseignements, l’encadrement du mémoire de<br />
3 ème cycle, une articulation à la recherche, ainsi qu’avec les milieux professionnels ou<br />
scientifiques concernés. Certaines unités offrent un début de spécialisation professionnelle ou<br />
d’orientation vers la recherche (pouvant être valorisée en DESS et DEA ou DPEA).<br />
Les Unités de séminaire aident les étudiants à définir un projet de formation de 3 ème cycle. Elles<br />
ont une mission de conseil pour le choix des Unités de projet, des enseignements optionnels, des<br />
stages et du TPFE. Les unités de séminaire sont généralement un élément d’une USP liées à<br />
une unité de projet<br />
Certaines Unités de séminaire font partie d’un groupe d’enseignements liés entre eux, organisant<br />
une complémentarité entre l’unité de séminaire, l’unité de projet et les optionnels. Ces USP<br />
permettent de lier les travaux effectués (mémoire et projet).<br />
Organisation Chaque Unité de séminaire prévoit :<br />
un SEMINAIRE DE RECHERCHE OU DE SPECIALISATION commun à tous les étudiants et encadré par<br />
l’équipe de l’Unité (de 30 à 64 heures)<br />
un ATELIER METHODOLOGIQUE d’encadrement de mémoire : méthodologie, choix des sujets,<br />
présentation et correction des travaux de mémoire ; il peut être pour partie commun à tous les<br />
étudiants, pour partie organisé en petits groupes d’étudiants (de 30 à 64 heures)<br />
des COURS ET TD THEMATIQUES encadrés par l’un ou l’autre des enseignants de l’équipe de l’Unité<br />
(de 64 à 126 heures)<br />
Chaque Unité de séminaire propose son mode d’organisation interne comprenant les cours et TD<br />
qu’elle juge utile dans le cadre de son projet pédagogique. Les Unités de séminaires sont liées<br />
avec certaines Unités de projet et certains optionnels sous forme de double unité « USP ». Ces<br />
relations sont précisées dans les fiches de présentation de chaque Unité.<br />
Choix de l’US<br />
et<br />
capacités<br />
d’accueil<br />
Les étudiants peuvent choisir :<br />
soit un libre parcours entre les enseignements de troisième cycle, en respectant la nature des<br />
liens établis entre certains enseignements (voir programmes),<br />
soit s’inscrire dans ces groupes d’enseignements liés.<br />
Nature<br />
des rendus<br />
Il est recommandé de privilégier la cohérence du cursus et donc de choisir l’Unité de séminaire et<br />
l’Unité de projet dans le même pôle de compétence lorsqu’ils organisent ces deux<br />
enseignements.<br />
Par ailleurs la composition de l’équipe d’encadrement ou les formes particulières d’enseignement<br />
des Unités de séminaires peuvent conduire à limiter les effectifs. Leur capacité d’accueil est liée<br />
au nombre d’enseignants assurant la direction de mémoire, sachant qu’un nombre maximum de<br />
mémoires par enseignant est fixé (10).<br />
Mémoire. Les modalités de rendu du mémoire font l’objet d’un cadre commun assorti de<br />
variantes liées aux objets propres de chaque Unité de séminaire. Le mémoire est déposé à<br />
l’administration de l’<strong>Ecole</strong><br />
Cycle 3 – Page 17
Evaluation<br />
Optionnels<br />
64 h<br />
Nature<br />
des rendus<br />
Evaluation<br />
L’évaluation des mémoires est faite par le directeur de mémoire, membre de l’unité, avec deux<br />
autres membres de l’équipe. Des personnes extérieures peuvent être invitées au jury.<br />
Contrôle continu 50 %, Final 50 %<br />
Les étudiants doivent suivre 64 h de cours optionnels, c’est à dire un enseignement de 64 h ou<br />
2 enseignements de 32 h.<br />
Ces cours sont des ressources devant aider l’étudiant à préparer son mémoire et à compléter sa<br />
formation de troisième cycle. Certains optionnels sont liés aux Unités de séminaire.<br />
L’inscription dans les cours optionnels a lieu après celle dans l’Unité de séminaire. Le choix des<br />
optionnels à valider dans le module de séminaire d’approfondissement est soumis à l’avis de<br />
l’équipe d’encadrement de l’Unité de séminaire.<br />
Pour les enseignements optionnels, la nature des travaux demandés doit s’adapter à la<br />
préparation du mémoire dont ils constituent des ressources. Les modalités varient selon chaque<br />
enseignement.<br />
Propre à chaque enseignement, elle doit rester légère en charge de travail (elle peut se limiter à<br />
une note de présence).<br />
Validation<br />
du module<br />
La validation est faite globalement par une moyenne de la note de mémoire délivrée par l’Unité<br />
de séminaire (75 %) et de celle(s) des enseignements optionnels (25 %).<br />
L’enseignement de 3 ème cycle s’effectue sur deux ans et vise à une continuité du travail<br />
approfondi de l’étudiant sur ces deux ans, en favorisant son autonomie (rythme, stage, séminaire,<br />
projet, …)<br />
Les textes réglementaires prévoient que :<br />
un module de projet ne fait l’objet que d’une session de validation par an,<br />
un module de séminaire fait l’objet de deux sessions par an<br />
Un étudiant lors de sa 1 ère année en 3 ème cycle peut valider son module de séminaire à l’une des<br />
deux sessions suivantes : juin et septembre. En cas de non validation à ces sessions, un étudiant<br />
peut valider son module de séminaire lors de sa 2 ème année en 3 ème cycle, et, s’ il se réinscrit pour<br />
la nouvelle année universitaire dans le même module de séminaire que l’année précédente, en<br />
cohérence avec le rythme de travail et d’élaboration des mémoires de séminaire, les deux<br />
sessions annuelles ont alors lieu en février et en juin.<br />
Cycle 3 – Page 18
module d’enseignement approfondi de<br />
projet<br />
Poids horaire 250 h dont :<br />
Pondération<br />
Unités<br />
de projet<br />
Nature<br />
des rendus<br />
Evaluation<br />
186 h<br />
Optionnels<br />
64 h<br />
Nature<br />
des rendus<br />
Evaluation<br />
Validation<br />
du module<br />
Sessions<br />
• 186 h d’unité de projet<br />
• 64 h d’enseignement optionnel<br />
• 75 % Unité de projet<br />
• 25 % enseignement optionnel<br />
(dans le cas de deux optionnels de 32 h<br />
on aura deux fois 12,5 %)<br />
Elles sont encadrées par une équipe pluridisciplinaire qui définit son orientation pédagogique, ses<br />
perspectives professionnelles et aide les étudiants à définir un projet de formation de 3 ème cycle.<br />
Elles ont une mission de conseil pour le choix des Unités de séminaires et des enseignements<br />
optionnels. L’Unité soutient le projet de formation de troisième cycle des étudiants, notamment<br />
dans ses composantes personnelles : stages et TPFE.<br />
Chaque Unité de projet donne une formation approfondie au projet architectural ou urbain,<br />
s’appuyant sur une approche pluridisciplinaire et des savoirs et compétences spécialisés. Elle<br />
ouvre sur divers modes d’exercice professionnel dans le domaine de l’architecture et de<br />
l’aménagement de l’espace. Elle contribue à la production de savoir sur la conception<br />
architecturale et urbaine. Elle assure une liaison avec divers milieux professionnels<br />
correspondant aux champs de compétences qu’elle développe. Les Unités de projet offrent<br />
chacune une problématique, des thématiques, des modalités d’approfondissement particulières,<br />
tant en ce qui concerne les formes et démarches de projet que les savoirs et apports spécialisés<br />
qui leur sont nécessaires. Chaque Unité de projet propose son mode d’organisation interne et<br />
précise ses modes d’articulation à l’une ou à plusieurs Unités de séminaire ainsi qu’aux<br />
enseignements optionnels.<br />
Projet architectural ou urbain dont les étapes et modalités sont liées au projet pédagogique de<br />
chaque unité.<br />
L’évaluation est faite par l’équipe d’encadrement qui peut inviter des personnes extérieures au<br />
jury.<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Final 50 %<br />
Les étudiants doivent suivre 64 h de cours optionnels, c’est à dire un enseignement de 64 h ou 2<br />
enseignements de 32 h.<br />
Ces cours sont des ressources devant aider l’étudiant à préparer son mémoire et à compléter sa<br />
formation de troisième cycle. Certains optionnels sont liés aux Unités de projet.<br />
L’inscription dans les cours optionnels a lieu après celle dans l’Unité de projet. Le choix des<br />
optionnels à valider dans le module de séminaire d’approfondissement est soumis à l’avis de<br />
l’équipe d’encadrement de l’Unité de projet.<br />
Pour les enseignements optionnels, la nature des travaux demandés doit s’adapter à la<br />
préparation du projet dont ils constituent des ressources. Les modalités varient selon chaque<br />
enseignement.<br />
Propre à chaque enseignement, elle doit rester légère en charge de travail (elle peut se limiter à<br />
une note de présence).<br />
La validation est faite globalement par une moyenne de la note délivrée par l’Unité de projet<br />
(75%) et de celle(s) des enseignements optionnels (25%).<br />
Les évaluations des optionnels ont lieu en février et juin. Une session de rattrapage est organisée<br />
en septembre pour les optionnels<br />
Les jurys des Unités de projet ont lieu en juin. Il n’y a pas de session de rattrapage en septembre<br />
pour les Unités de projet, mais si un étudiant poursuit son travail de projet sur une deuxième<br />
année, avec réinscription dans la même unité de projet, en vue d’un approfondissement<br />
conséquent, il présente son travail à une session en février.<br />
Cycle 3 – Page 19
module<br />
droit, économie, gestion<br />
Poids horaire<br />
70 h<br />
Ce module est destiné à préparer les étudiants aux différents modes d’exercice<br />
professionnels.<br />
Les étudiants ont le choix entre différents enseignements.<br />
Validation<br />
Au sein de chacun des enseignements.<br />
Cycle 3 – Page 20
RECAPITULATIF DES ENSEIGNEMENTS APPROFONDIS PAR POLE<br />
7 USP groupes de travail<br />
Unités séminaire-projet séminaire projet<br />
POLE 1 USP1a 1 groupe de séminaire 3 groupes de projet<br />
2 USP<br />
AED<br />
USP1b 1 groupe de séminaire 3 groupes de projet<br />
POLE 2 USP2a 1 groupe de séminaire 3 groupes de projet<br />
AVU 3 USP<br />
USP2b 1 groupe de séminaire 2 groupes de projet<br />
USP2c 1 groupe de séminaire 1 groupe de projet<br />
POLE 3<br />
APS<br />
1 USP USP3a 1 groupe de séminaire 5 groupes de projet<br />
POLE 4<br />
APA<br />
1 USP USP4a 1 groupe de séminaire 1 groupe de projet<br />
POLE 5<br />
ACR<br />
3 unités de séminaire<br />
indépendantes<br />
3 groupes de<br />
séminaire<br />
7 Unités de projet<br />
indépendantes avec<br />
pour chacune un<br />
groupe de projet<br />
POLE 6<br />
APL<br />
1 unité de Séminaire<br />
indépendante<br />
3 groupes de séminaire<br />
TOTAL 13 25<br />
Les enseignements optionnels codés T (pour opTionnel) ne figurent pas dans cette liste mais dans le corps de<br />
programme ci-après.<br />
Les « enseignements optionnels » ne sont pas des options au sein des séminaires ou projets, mais des éléments<br />
légers de cours obligatoires au choix que les étudiants choisissent pour soutenir leur travail en séminaire ou en<br />
projet ; cela donne place à des contributions diversifiées d’enseignants, et donc donne ainsi un jeu critique à un<br />
système qui pourrait sinon être trop rigide<br />
Cycle 3 – Page 21
STAGE<br />
et<br />
TPFE<br />
Cycle 3 – Page 22
stage de formation pratique<br />
Principes régissant l'organisation<br />
du stage de formation pratique à l'EAPLV<br />
1<br />
2<br />
3<br />
4<br />
5<br />
Le stage est pour nous une formation pratique parachevant un enseignement dispensé par une<br />
école (la nôtre) qui s'efforce de développer des savoirs et des savoir-faire en les mettant en<br />
relations avec toutes sortes de situations, de terrains et de territoires. Ce stage n'est donc pas<br />
pour nous l'apprentissage d'un prétendu “ réel ” qui porterait remède à un scolaire abstrait et<br />
académique... D'autres “ petits ” stages de formation de premier et de deuxième cycle existent.<br />
Ils seront multipliés.<br />
Ce stage est une immersion dans un milieu professionnel qui nous semble devoir être pluriel :<br />
la maîtrise d’œuvre exercée à titre privé et libéral , et appliquée à l'édification de bâtiments n'est<br />
qu'une activité professionnelle parmi d'autres. Il faut au contraire profiter du stage pour affirmer<br />
le désir de diversification professionnelle.<br />
Le stage ainsi conçu est, s'il est bien organisé, la meilleure antidote contre la licence d'exercice<br />
conçue comme la validation d’un enseignement professionnel post-scolaire préparant à la<br />
maîtrise d’œuvre. Si ce stage parachève une formation scolaire, il n'est besoin de rien d'autre<br />
pour exercer et pour se perfectionner en exerçant.<br />
Chaque année, plusieurs centaines d'individus qualifiés (car en fin de scolarité) vont être mis<br />
sur le marché du travail et de la commande. Ce marché déjà si mal en point ne s'en remettra<br />
pas ; les stagiaires formeront une masse de sous CDD, corvéables et taillables à merci, les<br />
écoles se livreront au dumping... Il importe donc que l'administration qui a créé l'obligation de<br />
stage prévienne ces dommages et ces abus probables en imposant des règles communes à<br />
toutes les écoles, garantissant un traitement décent et égal des stagiaires.<br />
Chaque stagiaire de l'école doit pouvoir (pouvoir n'est pas devoir) inscrire son stage dans un<br />
enseignement qui l'encadre pédagogiquement en amont (préparation et assistance à la<br />
recherche du stage et à I'entrée en stage) et en aval (restitution critique et collective de<br />
l'expérience acquise).<br />
Il est nécessaire que tout stagiaire aborde le stage nanti d'un projet de stage. Il lui faut savoir<br />
ce qu'il va y chercher, quelle connaissance pratique et professionnelle il souhaite acquérir, en<br />
relation éventuelle avec le diplôme qu'il prépare.<br />
Cet enseignement (le contenant) et le stage (le contenu) sont placés sous la direction d'un<br />
enseignant. Celui-ci doit être distingué de l'enseignant responsable du secteur des stages.<br />
Cette organisation demande un engagement réel des enseignants.<br />
6<br />
Les domaines de stage sont les suivants :<br />
La maîtrise d'œuvre publique ou privée;<br />
La conception, la coordination et le contrôle technique, économique, sanitaire et de chantier ;<br />
La maîtrise d'ouvrage publique ou privée; La gestion urbaine municipale ;<br />
L'urbanisme, l'aménagement ;<br />
L'équipement, le génie civil et l'ingénierie;<br />
La gestion du paysage et l'environnement;<br />
La mise en valeur du patrimoine architectural et urbain;<br />
Le développement social et local;<br />
La promotion immobilière, publique ou privée, sociale ou marchande;<br />
La gestion immobilière;<br />
L'amélioration de l'habitat;<br />
Les activités de construction et de travaux publics;<br />
La recherche architecturale et urbaine;<br />
La valorisation et la diffusion de la culture architecturale.<br />
Cycle 3 – Page 23
Le stagiaire est accueilli par tout organisme ou tout professionnel, français, européen de l'union<br />
ou étranger du reste du monde, exerçant en ces domaines et passant avec l'école une<br />
convention de stage.<br />
7<br />
8<br />
9<br />
Le stage dit semestriel se compte en taux horaire entre 560 et 630 hrs pour un 35 hrs par<br />
semaine, ou de 624 à 702 hrs pour un 39 hrs par semaine selon les modalités de l’organisme.<br />
Il peut être exécuté en une seule fois (en continu, soit à plein temps, soit à mi-temps).<br />
Il peut être divisé en deux (exceptionnellement trois) stages, par exemple :<br />
<br />
un stage “ long ” de 10 semaines;<br />
un (ou exceptionnellement deux) stage “ court ”.<br />
Cette division s'impose chaque fois que ces stages sont consacrés à des domaines distincts et<br />
ont pour effet de diversifier les cursus professionnels escomptés des stagiaires.<br />
Le stage peut être entrepris :<br />
<br />
<br />
dès l'obtention du diplôme de fin de deuxième cycle en juillet (il doit alors être préparé un<br />
mois à l’avance) ;<br />
et après la soutenance (TPFE) du travail personnel de fin d'études.<br />
A titre exceptionnel, le stage prend la forme d'un tour de France ou d'Europe<br />
( Bourse Léonardo da Vinci II ), en exécution d'un programme convenu d'avance avec les<br />
organismes d’accueil. Ce tour comporte trois à six étapes qui sont autant de lieux de stage. Le<br />
stagiaire fait viser son carnet de stage par les organismes d'accueil. Les temps de voyage<br />
s'ajoutent aux 16 semaines, au temps de stage proprement dit.<br />
L'école dresse une charte des stages, à laquelle adhère tout organisme d'accueil et à laquelle<br />
se conforment les conventions de stage.<br />
La charte des stages stipule que :<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
le stagiaire est défrayé et indemnisé à hauteur de 30% du SMIC<br />
le stagiaire reste pendant tout son stage sous statut scolaire;<br />
le stage ne donne lieu de la part de l'organisme d'accueil à aucun versement social, le<br />
stagiaire restant couvert par son établissement scolaire;<br />
le stagiaire est occupé activement à des tâches formatrices;<br />
le stagiaire saisit l'enseignant responsable de son stage et l'enseignant responsable du<br />
secteur des stages de toute question relative au bon déroulement de son stage...<br />
les enseignants s'interdisent de prendre en stage leurs propres élèves (inscrits à leurs<br />
modules);<br />
le stage obligatoire de formation pratique ne fait pas l'objet de renouvellement .<br />
Des stages facultatifs d'un mois peuvent être autorisés en premier et deuxième cycles à raison<br />
d'un stage par année à condition qu'ils soient indemnisés dans la limite de 25% du SMIC.<br />
10<br />
Les travaux professionnels réalisés par ailleurs par les élèves peuvent donner lieu à validation<br />
au titre du stage, sur production d’un rapport descriptif et critique.<br />
Les étudiants qui travaillent et dont l'activité donne lieu à règlement de cotisations sociales, soit<br />
à titre salarial, soit à titre libéral, peuvent demander, selon cette procédure, la validation de leur<br />
travail en qualité de stage.<br />
Les travaux en question doivent avoir été effectués dans les domaines définis à l'article 6,<br />
durant les trois années qui précèdent la demande de validation. Ces travaux doivent<br />
correspondre à une durée totale horaire de 7272 heures (18 mois).<br />
Cycle 3 – Page 24
dispositions réglementaires (extraits)<br />
arrêté du 6 janvier 1998 (JO du 14 janvier 1998)<br />
Article 8<br />
Article 9<br />
Article 10<br />
Article 11<br />
Article 12<br />
Article 13<br />
Le stage constitue une formation pratique d'une durée d'un semestre universitaire à temps<br />
plein.<br />
Le stage effectué hors du contexte scolaire, permet à l'étudiant de confronter ses<br />
connaissances théoriques au monde du travail au travers d'un aspect ou d'une approche<br />
particulière dans les domaines de l'architecture et du paysage;<br />
Toutes les structures de conception ou de production de l'architecture, de la ville et du paysage,<br />
françaises ou étrangères, peuvent être des lieux d'accueil pour les stagiaires.<br />
Le maître de stage est, dans le lieu d'accueil, le responsable du stage. Il assure le suivi du<br />
stagiaire. Les stages font l'objet d'un suivi pédagogique par un ou plusieurs enseignants<br />
responsables, désignés chaque année par le conseil d'administration de l'école.<br />
Pour son stage, chaque étudiant propose un lieu d'accueil, un maître de stage ainsi qu'une<br />
thématique. Ces propositions doivent être approuvées par l'enseignant responsable de ce<br />
stage au sein de l'établissement.<br />
Une coordination pédagogique des stagiaires peut être organisée par le ou les enseignants<br />
responsables de stages dans l'école.<br />
A l'issue du stage, l'étudiant doit produire un rapport démontrant sa capacité à confronter ses<br />
connaissances théoriques à une situation concrète. Le déroulement du stage ainsi que le<br />
rapport de stage sont validés par l'enseignant responsable après avis du maître de stage.<br />
Une convention est passée entre l'école d'architecture, représentée par son directeur, et<br />
l'organisme d'accueil. Elle est visée, en outre, par le maître de stage, l'enseignant responsable<br />
du stage et le stagiaire.<br />
La convention fixe les conditions du stage : durée, thème, lieu, responsabilité juridique. Elle est<br />
établie pour l'année universitaire en cours.<br />
Article 14 Le stagiaire est indemnisé conformément aux dispositions de l'arrêté du 11 janvier 1978<br />
(portant fixation de l'assiette des cotisations de sécurité sociale dues au titre des travailleurs<br />
non rémunérés en espèces)<br />
_____________________________<br />
1 - Est considéré comme non rémunéré tout stage qui ne donne lieu à aucune rémunération au sens de<br />
l’article L 242 I du code de la Sécurité Sociale. Toutefois, il peut être attribué au stagiaire une gratification<br />
mensuelle, dont le montant maximum est fixé à 30 % du SMIC au 1 er janvier de l’année civile en cours<br />
(arrêté du ministère des affaires sociales et de l’emploi du 6 décembre 1986), soit au 1 er janvier 2000.<br />
En cas de stage non rémunéré (y compris donc en cas de versement d’une gratification dans les limites<br />
exposées ci-dessus), l’organisme d’accueil n’est tenu au versement d’aucune cotisation d’assurances<br />
sociales, conformément aux dispositions de l’article R 412-8 et de l’article R 412-4 du code de la sécurité<br />
sociale. Le stagiaire est couvert par les cotisations qui sont versées par l’école.<br />
Dispense<br />
Une dispense de stage peut être accordée (sur production d’un rapport évalué par une<br />
commission) aux étudiants salariés ou ayant un passé professionnel confirmé dans les<br />
conditions suivantes :<br />
Tout travail salarié, toute activité professionnelle ayant donné lieu pendant au moins 18 mois<br />
soit 7272 hrs et soumis à cotisations à la sécurité sociale et ayant permis à l'étudiant de se<br />
confronter aux problèmes concrets de la profession, soit directement par la participation à un<br />
projet (bureau d'étude, agence d'architecture, etc.), soit indirectement par une réflexion sur<br />
l'espace de l'entreprise et l'architecture du lieu de travail.<br />
Renseignements Céline PROTAT-TEGGUER, secrétariat pédagogique – bureau n°8.<br />
01.44.65.23.15<br />
E mail : ctegguer@paris-lavillette.archi.fr<br />
Cycle 3 – Page 25
TPFE :<br />
Travail Personnel de Fin d'Etudes<br />
Cursus 3 ème cycle<br />
Dispositions réglementaires (extraits)<br />
arrêté du 6 janvier 1998 (JO du 14 janvier 1998)<br />
Article 15<br />
Article 16<br />
Article 17<br />
Renseignements<br />
Le TPFE consiste en un projet architectural ou urbain accompagné d'un rapport de<br />
présentation.<br />
Il équivaut à 400 heures de travail personnel sur un semestre.<br />
Le TPFE doit:<br />
• être de nature à démontrer la capacité de l'étudiant à maîtriser la conception architecturale, à<br />
mettre en oeuvre les connaissances et les méthodes de travail qu'il a acquises au cours de<br />
sa formation.<br />
• permettre de vérifier la capacité de l'étudiant à présenter un projet au cours d'une<br />
soutenance publique.<br />
Le TPFE est individuel.<br />
A titre exceptionnel, deux ou trois étudiants peuvent traiter collectivement un même sujet. Dans<br />
ce cas, outre la partie commune, chaque étudiant doit produire un travail individuel identifiable.<br />
Tout étudiant régulièrement inscrit dans le troisième cycle conduisant au diplôme DPLG peut<br />
déposer son sujet de travail personnel de fin d'études après avoir obtenu l'accord du directeur<br />
d'études qu'il a pressenti. La soutenance du TPFE ne peut intervenir qu'après validation des<br />
deux modules <strong>d'enseignement</strong>s approfondis.<br />
Le TPFE est encadré par deux enseignants de l'école choisis par l'étudiant en fonction de son<br />
sujet. L'un au moins de ces enseignants est titulaire d'un diplôme d'architecte. L'un des deux<br />
assure les fonctions de directeur d'études, l'autre participe à l'encadrement en fonction de ses<br />
compétences particulières.<br />
Annie Belleselve, Monique Daniaud, secrétariat pédagogique<br />
Cycle 3 – Page 26
nature des diplômes de 3 ème cycle<br />
dans les domaines de l’architecture<br />
Habilitation des programmes : dispositions transitoires de l’EAPLV et objectifs à long terme.<br />
En annexe : les textes réglementaires (décret et arrêt)<br />
1) la nature des diplômes de 2 ème et 3 ème cycle<br />
- le « diplôme national de fin de 2 ème cycle en architecture»<br />
Paradoxe : ce diplôme est reconnu par l’enseignement supérieur en tant que diplôme national<br />
d’architecture, mais il n’est pas encore réellement reconnu dans les faits, notamment par les intéressés<br />
(les enseignants, les étudiants...) ; il n’a pas encore de nom réel... maîtrise ou mastère ou mastaire en<br />
architecture ? Le terme maîtrise figure dans le protocole avec l’éducation nationale et la recherche, et la<br />
question sera à reprendre dans le cadre du contexte européen. (3-5-8).<br />
Décision EAPlV :<br />
- valorisation de ce diplôme de fin de deuxième cycle, clef du désenclavement de la formation en<br />
architecture, alors enfin libérée d’être le tuyau de poêle qui ne forme que les architectes, au sein d’une<br />
école réduite au statut d’école spécialisée.<br />
- permettre ainsi la constitution du 3 ème cycle où sont formés les architectes DPLG, et les titulaires<br />
de « DNAA » en architecture, et les docteurs, autant de parcours qu’un même étudiant de troisième cycle<br />
en architecture peut entremêler (double cursus etc.)...(cf. infra)<br />
- les diplômes de troisième cycle :<br />
Deux « sortes » de diplômes de troisième cycle sont prévus par les textes (cf. extraits des textes<br />
réglementaires joints):<br />
- d’une part le DPLG : le « diplôme d’architecte DPLG »:<br />
paradoxe : les intéressés ne savent pas que ce n’est pas un diplôme national... car il n’est pas habilité par<br />
l’enseignement supérieur.<br />
- d’autre part le « diplôme national de 3 ème cycle en architecture » (DNAA)<br />
prévu par les textes, « pouvant » être délivré par les écoles d’architectures « seules ou avec un EPSCP »,<br />
que nous appellerons DNAA (diplôme national approfondi (pour 3 ème cycle) en architecture)<br />
paradoxe : pour certains, ces DNAA seraient hors cursus DPLG, voire hors les murs, alors qu’une autre<br />
voie est tout autant prévue par les textes, à savoir que ces DNAA forment une partie substantielle du<br />
cursus DPLG. Cette autre voie que nous défendons impose dans les faits :<br />
- d’être ou de faire partie d’un EPSCP d’architecture, établissement d’enseignement supérieur au<br />
sens plein du terme, qui assure et organise la formation supérieure en architecture ;<br />
- d’œuvrer pour que les « architectes DPLG » ne suivant par alors un cycle distinct (« conduisant au<br />
DPLG »), mais en partie en double cursus le même troisième cycle que les futurs docteurs, ou autres<br />
diplômés, et aient accès au sein de leur cursus à des éléments de tronc commun entre les cursus : à<br />
savoir les DNAA.<br />
Pour l’heure les étudiants du cursus DPLG ne feraient pas partie des étudiants qui approfondissent au<br />
niveau troisième cycle un « DNAA », alors qu’à rebours nous défendons la position suivante (double<br />
cursus) : les futurs « architectes DPLG» doivent comprendre les diplômés de troisième cycle titulaires d’un<br />
« DNAA » qui font le choix d’acquérir le DPLG par les compléments de formation professionnalisante<br />
définis par les textes existants : stage, module économie droit gestion, TPFE.<br />
Il serait insolite que les « architectes DPLG » soit le côté P (professionnel) et les « architectes pas DPLG<br />
et pas architectes » le côté S (scientifique) et C (culturel) … la formation en architecture, son troisième<br />
cycle aussi bien sûr est par essence S & C & P, tout à la fois...<br />
Cf. charte du troisième cycle<br />
Cycle 3 – Page 27
2) le projet de former un Etablissement Public à caractère Scientifique, Culturel, Professionnel<br />
( « EPSCP » )<br />
Le statut d’ EPSCP s’impose, pour nous permettre de développer un 3 ème cycle d’enseignement supérieur<br />
d’architecture digne de ce nom ; il conduit à se fédérer avec un autre établissement notamment pour avoir<br />
la masse critique nécessaire (au moins 500 étudiants par an en flux entrant dans la filière).<br />
Dans cette perspective une première étape consiste, pour l’EAPLV, à préfigurer l’EPSCP en question par<br />
fédération avec une autre école(s) d’architecture.<br />
La première tâche qui nous incombe: mettre en place et préfigurer avec cette école(s) le conseil<br />
scientifique qui lui correspond, conseil scientifique, qui remplirait notamment le rôle de notre commission<br />
de troisième cycle (examens des contenus et habilitations internes) pour les éléments principaux du<br />
programme de troisième cycle (à savoir les éléments du cursus « DPLG » avec l’objectif qu’ils soient aussi<br />
pour certains des « diplômes nationaux d’architecture de troisième cycle » que par abréviation nous<br />
appelons « DNAA », en double cursus).<br />
La perspective de former un EPSCP par fédération a été débattue en 2001 au sein de l’EAPLV ; les<br />
aspects positifs et les aspects négatifs (les craintes) sont à examiner en analysant les textes<br />
réglementaires, et la marge d’autonomie qu’ils laissent à la composante d’EPSCP que nous pourrions<br />
devenir.<br />
3) Décisions relatives à l’organisation du troisième cycle et à la structure de l’enseignement<br />
L’ EAPLV s’est prononcée en décembre 2001 et février 2002 pour définir le cadre de la<br />
réorganisation du 3ème cycle ; les décisions suivantes ont été adoptées à l’unanimité :<br />
- se fédérer en un EPSCP avec une autre école(s) d’architecture.<br />
- valoriser le « diplôme national de fin de 2 ème cycle en architecture» comme le diplôme<br />
d’architecture bac +4 (bac +4 ou 5 selon contexte européen et français en évolution affaire à suivre,<br />
maîtrise ou magister en architecture ou autre nom).<br />
- donner corps et contenu aux « DNAA » diplômes nationaux de troisième cycle en architecture, et<br />
les préfigurer comme éléments du cursus DPLG, à savoir les enseignements approfondis du cursus DPLG<br />
associant séminaire et projet : les USP<br />
- préfigurer l’EPSCP en question en mettant en place avec l’école(s) d’architecture partenaire(s) le<br />
conseil scientifique qui lui correspond et confier comme premières tâches à ce conseil scientifique :<br />
- d’établir une charte de troisième cycle en architecture et de ses diplômes : DPLG, DNAA…<br />
- d’évaluer et habiliter comme pré-DNAA les ensembles cohérents séminaire-projet qui en font la<br />
demandent ;<br />
- de faire l’analyse des potentiels de recherche et d’expérimentation.<br />
Dans l’attente de ces développements, et notamment de la désignation d’un conseil scientifique d’EPSCP, la<br />
« commission de troisième cycle » assure les habilitations internes de programme<br />
Cycle 3 – Page 28
commission du 3 ème cycle<br />
Dans l’attente de ces développements, et notamment de la désignation d’un conseil scientifique<br />
d’EPSCP, la « commission de troisième cycle » assure les habilitations internes de programme :<br />
les programmes d’enseignement du troisième cycle DPLG sont examinés et suivis par une<br />
commission nommée par le Conseil d’Administration de l’EAPLV.<br />
Membres de la commission :<br />
Philippe BOUDON, professeur, architecte DPLG, urbaniste DIUP, docteur d’Etat en<br />
sciences humaines<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Remigio DALLA VALLE, maître-assistant, plasticien<br />
Serge DOLLANDER, maître-assistant, architecte DPLG<br />
Jean-Paul DOLLE, maître-assistant, philosophe, docteur d’Etat es lettres<br />
Thérèse EVETTE, maître-assistant, docteur 3ème cycle en sociologie, habilitée à diriger<br />
des recherches<br />
François GUENA, maître-assistant, architecte DESA, docteur d’université en<br />
informatique, habilité à diriger des recherches<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
Jean HARARI, maître-assistant, architecte DPLG<br />
Arnaud LAFFAGE, maître-assistant, plasticien<br />
François LAUTIER, professeur, docteur 3ème cycle en sociologie, habilité à diriger des<br />
recherches<br />
Christian MOLEY, professeur, architecte DPLG, docteur 3ème cycle anthropologie,<br />
habilité à dirigé des recherche (IFU)<br />
Yannis TSIOMIS, professeur, architecte DPLG, docteur d’Etat es lettres<br />
Mario ZORATTO, maître-assistant, architecte DPLG, DEA aménagement régional<br />
Cycle 3 – Page 29
annexe : extraits des<br />
textes réglementaires<br />
relatifs au troisième cycle des études d’architecture<br />
Décret no 97-1096 du 27 novembre 1997 relatif aux études d'architecture<br />
NOR : MCCL9700673D<br />
(…)<br />
TITRE 1 er DISPOSITIONS GENERALES<br />
Art. 1er. - Les cycles d'études d'architecture conduisant à un des diplômes d'architecte mentionnés à l'article 10<br />
de la loi du 3 janvier 1977 susvisée sont organisés dans les écoles d'architecture habilitées à cet effet par l'Etat et<br />
placées sous la tutelle du ministre chargé de l'architecture, ainsi que dans les établissements <strong>d'enseignement</strong> de<br />
l'architecture dont le diplôme est reconnu par l'Etat en vue de l'inscription à un tableau régional de l'ordre des<br />
architectes. Les cycles d'études d'architecture organisés dans les écoles d'architecture peuvent également<br />
conduire à des diplômes nationaux régis par le titre II de la loi du 26 janvier 1984 susvisée.<br />
Art. 2. - Il est créée une commission culturelle, scientifique et technique pour les formations en architecture,<br />
composée majoritairement de personnalités choisies en raison de leurs compétences en matière <strong>d'enseignement</strong> de<br />
l'architecture. La composition, l'organisation et le fonctionnement de cette commission sont fixés par arrêté conjoint<br />
des ministres chargés de l'architecture et de l'enseignement supérieur. Cette commission est consultée notamment<br />
sur les habilitations prévues aux articles 5, 11 et 13, et sur la reconnaissance par le ministre chargé de l'architecture<br />
des diplômes délivrés par les établissements <strong>d'enseignement</strong> de l'architecture, qui ne sont pas placés sous la tutelle<br />
de ce ministre.<br />
TITRE II LA FORMATION INITIALE DANS LES ECOLES D'ARCHITECTURE<br />
Art. 3. - Les dispositions du titre II de la loi du 26 janvier 1984 susvisée sont applicables aux écoles d'architecture<br />
mentionnées à l'article 1er, à l'exception : - des cinq derniers alinéas de l'article 14 ; - de la troisième phrase du<br />
deuxième alinéa, des sixième et huitième alinéas de l'article 17 ; - de l'article 18. Ces dispositions s'appliquent sous<br />
réserve des adaptations prévues par le présent décret.<br />
Chapitre Ier Organisation des études<br />
Art. 4. - Les études d'architecture sont organisées en trois cycles : 1. Un premier cycle d'études générales d'une<br />
durée de deux ans, conduisant au diplôme de premier cycle des études d'architecture, diplôme national de<br />
l'enseignement supérieur ; 2. Un deuxième cycle d'études fondamentales d'une durée de deux ans, conduisant au<br />
diplôme de deuxième cycle des études d'architecture, diplôme national de l'enseignement supérieur ; 3. Un troisième<br />
cycle d'approfondissement des connaissances, conduisant soit au diplôme d'architecte diplômé par le<br />
Gouvernement (DPLG), soit à un diplôme national de troisième cycle de l'enseignement supérieur dans les<br />
domaines de l'architecture. Le troisième cycle conduisant au diplôme d'architecte DPLG est d'une durée de<br />
deux ans.<br />
Art. 5. - Les écoles d'architecture habilitées à délivrer des diplômes nationaux en application des articles 11 et<br />
13 organisent des cycles d'études qui y conduisent. Les écoles d'architecture habilitées à cet effet par arrêté du<br />
ministre chargé de l'architecture pris pour la durée et selon la procédure prévue à l'article 2 organisent le troisième<br />
cycle d'études conduisant au diplôme d'architecte DPLG. Les écoles d'architecture peuvent en outre dispenser<br />
des formations dans des domaines spécialisés relatifs à l'architecture, conduisant à des diplômes qui leur sont<br />
propres, et préparer à des examens ou à des concours<br />
(…)<br />
Art. 8. - Le troisième cycle des études d'architecture conduisant au diplôme d'architecte DPLG est un cycle<br />
d'approfondissement et de professionnalisation. Il prépare les étudiants à la maîtrise d'oeuvre et à différents modes<br />
d'exercice et domaines professionnels, par une formation de haut niveau dans le cadre du projet architectural et du<br />
projet urbain, et dans celui des problématiques scientifiques, techniques, culturelles, économiques et sociales propres<br />
à l'architecture à ses différentes échelles. L'enseignement du troisième cycle conduisant au diplôme d'architecte<br />
DPLG doit permettre à l'étudiant : 1. De mener à bien un approfondissement théorique et d'exprimer son point de vue<br />
face aux enjeux de l'architecture à ses différentes échelles : édifice, ville, territoire ; 2. De connaître les questions<br />
juridiques et économiques essentielles, propres aux différents modes d'exercice et domaines professionnels ; 3. De<br />
démontrer sa capacité à maîtriser de manière autonome un projet architectural. Le troisième cycle conduisant au<br />
diplôme d'architecte DPLG est ouvert, en formation initiale, aux étudiants qui justifient soit du diplôme de deuxième<br />
cycle des études d'architecture, soit de la validation de leurs études, expériences professionnelles ou acquis<br />
personnels en vue de l'accès à ce niveau d'études, dans des conditions fixées par décret. Lorsqu'un étudiant<br />
demande son inscription en vue de l'obtention du diplôme de troisième cycle conduisant au diplôme d'architecte DPLG<br />
dans une autre école d'architecture que celle qui lui a délivré le diplôme de deuxième cycle des études d'architecture,<br />
cette inscription est subordonnée à l'acceptation de son dossier pédagogique par une commission désignée par les<br />
enseignants membres du conseil d'administration.<br />
Le directeur d'une école d'architecture peut également, sur proposition du jury de fin de deuxième cycle, autoriser à<br />
s'inscrire en vue du diplôme d'architecte DPLG les étudiants ayant validé au moins 80 % des enseignements requis<br />
pour l'obtention du diplôme de deuxième cycle. Le diplôme d'architecte DPLG ne pourra en ce cas être délivré<br />
qu'après l'obtention du diplôme de deuxième cycle.<br />
Cycle 3 – Page 30
Art. 9. - Pour chacun des cycles mentionnés aux articles 6 et 7, tout étudiant remplissant les conditions prévues par<br />
ces articles est libre de s'inscrire dans l'école d'architecture de son choix, dans la limite de la capacité d'accueil de cet<br />
établissement, constatée par le ministre chargé de l'architecture après avis du conseil d'administration de<br />
l'établissement. Dans chaque école d'architecture, une commission d'orientation, constituée et fonctionnant dans des<br />
conditions définies par arrêté du ministre chargé de l'architecture, est chargée de conseiller les candidats, notamment<br />
au moment de leur première inscription, à la fin de la première année du premier cycle, et à la fin des premier et<br />
deuxième cycles des études d'architecture.<br />
Art. 10. - L'organisation et le contenu des enseignements ainsi que les conditions d'obtention des diplômes sont fixés<br />
par arrêté conjoint des ministres chargés de l'architecture et de l'enseignement supérieur pour les premier et<br />
deuxième cycles, et par arrêté du ministre chargé de l'architecture pour le troisième cycle conduisant au diplôme<br />
d'architecte DPLG.<br />
Chapitre II Délivrance des diplômes<br />
Art. 11. - Les diplômes des premier et deuxième cycles des études d'architecture sont des diplômes nationaux<br />
délivrés par les écoles d'architecture habilitées à cet effet pour une durée déterminée renouvelable par arrêté des<br />
ministres chargés de l'architecture et de l'enseignement supérieur, pris après avis de la commission mentionnée à<br />
l'article 2 et du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche.<br />
Art. 12. - Le diplôme d'architecte DPLG est délivré par le ministre chargé de l'architecture.<br />
Art. 13. - Les écoles d'architecture peuvent être habilitées par le ministre chargé de l'enseignement supérieur,<br />
après avis conforme du ministre chargé de l'architecture, à délivrer, seules ou conjointement avec des<br />
établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, des diplômes nationaux de<br />
troisième cycle dans les domaines de l'architecture.<br />
(…)<br />
TITRE IV DISPOSITION MODIFIANT LE DECRET No 78-266 DU 8 MARS 1978 FIXANT LE REGIME<br />
ADMINISTRATIF ET FINANCIER DES ECOLES D'ARCHITECTURE<br />
Art. 16. - L'article 1er du décret du 8 mars 1978 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :<br />
Arrêté du 6 janvier 1998 relatif au troisième cycle conduisant au diplôme d'architecte diplômé par le<br />
Gouvernement<br />
NOR : MCCB9800003A<br />
(…)<br />
TITRE Ier ORGANISATION ET CONTENU DES ETUDES<br />
Art. 1er. - Le troisième cycle conduisant au diplôme d'architecte diplômé par le Gouvernement (DPLG)<br />
comporte trois modules <strong>d'enseignement</strong> capitalisables ainsi qu'un stage de formation pratique et un travail<br />
personnel de fin d'études (TPFE), conformément aux dispositions des titres II et III du présent arrêté. L'agencement<br />
des modules doit faciliter la mise en oeuvre d'un projet de formation des étudiants et prendre en compte le temps<br />
nécessaire à leur travail personnel. La responsabilité scientifique et pédagogique de chaque module est assurée par<br />
un enseignant désigné dans des conditions définies par le conseil d'administration. Une école d'architecture peut<br />
conclure une convention avec une autre école d'architecture, ou avec un autre établissement <strong>d'enseignement</strong><br />
supérieur, français ou étrangers, afin de valider un ou plusieurs modules <strong>d'enseignement</strong> suivi par l'étudiant dans l'un<br />
de ces autres établissements. L'ordre d'acquisition des trois modules et la période du stage sont prévus par chaque<br />
école. L'année universitaire s'organise sur au moins 32 semaines et au plus 34 semaines. Ces informations figurent<br />
dans le règlement des études de chaque école, adopté par le conseil d'administration et porté à la connaissance des<br />
étudiants.<br />
Art. 2. - La formation durant ce cycle est notamment dispensée sous forme d'encadrement de projets, de cours, de<br />
travaux dirigés et de travaux pratiques. Elle inclut des travaux personnels (projets, mémoire, stage...).<br />
Art. 3. - Les trois modules prévus à l'article 1er ci-dessus sont les suivants :<br />
1. Deux modules <strong>d'enseignement</strong>s approfondis de 250 heures chacun, complémentaires de la formation<br />
dispensée au cours du deuxième cycle des études d'architecture : - un enseignement approfondi du projet<br />
architectural ou du projet urbain, correspondant à un enseignement théorique et pratique de haut niveau ; - un<br />
séminaire visant à l'approfondissement d'une thématique ou d'une approche spécifique de l'architecture à l'échelle<br />
de l'édifice, de la ville et du territoire. Il correspond à une option <strong>d'enseignement</strong> ou de recherche de l'école. Le<br />
séminaire est organisé en cours et en travaux dirigés qui donnent lieu à la production d'un mémoire pour chaque<br />
étudiant. Chacun de ces deux modes pédagogiques compte pour au moins 40 %. A titre exceptionnel, deux ou trois<br />
étudiants peuvent traiter collectivement un même sujet. Dans ce cas, outre la partie commune, chaque étudiant doit<br />
produire un travail individuel identifiable. Un exemplaire de chaque mémoire est déposé à la bibliothèque. Ces deux<br />
modules, dont les contenus peuvent être complémentaires, constituent l'aboutissement de la formation au projet et<br />
préparent l'étudiant à l'analyse des problématiques auxquelles il sera confronté ainsi qu'à leurs évolutions. Le sujet du<br />
travail personnel de fin d'études et la thématique du stage de formation pratique peuvent être définis dans le cadre de<br />
ces deux modules.<br />
2. Un module de 70 heures au moins <strong>d'enseignement</strong>s de droit, d'économie de l'architecture et de gestion<br />
prépare l'étudiant aux questions juridiques et économiques essentielles, propres aux différents modes d'exercice<br />
professionnel.<br />
Art. 4. - Les aptitudes et l'acquisition des connaissances sont appréciées soit par un contrôle continu et régulier, soit<br />
par une évaluation ou un examen terminal, soit par ces deux modes de contrôle combinés, selon des modalités<br />
arrêtées par le conseil d'administration et mises en oeuvre par le directeur de l'école d'architecture. Elles comportent<br />
notamment les règles de pondération entre enseignements au sein de chaque module. A l'exception des<br />
enseignements de projet, deux sessions terminales de contrôle des connaissances sont organisées chaque année.<br />
Sous réserve de dispositions pédagogiques particulières arrêtées par le conseil d'administration, l'intervalle entre ces<br />
deux sessions ne peut être inférieur à deux mois. Après proclamation des résultats, les notes sont communiquées par<br />
les enseignants aux étudiants. Ceux-ci ont droit, sur leur demande, à la communication de leurs travaux corrigés et, le<br />
cas échéant, à un entretien avec l'enseignant responsable du module ou le directeur de l'école d'architecture. Ces<br />
modalités sont arrêtées et portées à la connaissance des étudiants dans chaque établissement au plus tard à la fin du<br />
premier mois de l'année <strong>d'enseignement</strong>. Elles figurent dans le règlement des études de l'établissement et ne peuvent<br />
être modifiées en cours d'année.<br />
Art. 5. - Le conseil d'administration propose, à l'intention des étudiants engagés dans la vie active ou assumant des<br />
responsabilités particulières dans la vie de l'école ou étudiante, des étudiants effectuant leur service national, des<br />
étudiants chargés de famille, des handicapés et des sportifs de haut niveau des aménagements horaires et le choix<br />
du mode de contrôle des aptitudes et des connaissances.<br />
Art. 6. - Une procédure d'évaluation des enseignements et de la formation par les étudiants est organisée par le<br />
directeur de l'école selon des modalités définies par le conseil d'administration. Cette évaluation se réfère aux<br />
objectifs de la formation et des enseignements. Cette procédure, garantie par une instruction du ministre chargé de<br />
l'architecture, a deux objectifs. Elle permet, d'une part, à chaque enseignant de prendre connaissance de<br />
l'appréciation des étudiants sur les éléments pédagogiques de son enseignement. Cette partie de l'évaluation est<br />
destinée à l'intéressé. Elle permet, d'autre part, une évaluation de l'organisation des études dans chaque cursus.<br />
Une commission composée du directeur de l'école et des représentants élus des enseignants et des étudiants au<br />
conseil d'administration est chargée du suivi de cette procédure et de formuler les recommandations nécessaires.<br />
Art. 7. - L'acquisition d'un ensemble constitué par tout ou partie des modules <strong>d'enseignement</strong>s approfondis du<br />
troisième cycle conduisant au diplôme d'architecte DPLG peut donner lieu à la délivrance par le directeur de l'école<br />
d'architecture d'un certificat d'études approfondies en architecture. La formation sanctionnée par ce certificat a pour<br />
objet l'acquisition de connaissances approfondies dans un domaine de l'architecture, et peut être accomplie dans le<br />
cadre de la formation continue. Les conditions d'accès à cette formation par des étudiants ne prétendant pas au<br />
diplôme d'architecte DPLG sont définies à l'article 10 de l'arrêté du 4 décembre 1997 susvisé. Tout étudiant titulaire<br />
d'un certificat d'études approfondies en architecture ou inscrit dans une école d'architecture en vue de son obtention<br />
doit satisfaire aux dispositions de l'article 7 du décret du 27 novembre 1997 susvisé pour poursuivre des études en<br />
vue de l'obtention du diplôme d'architecte DPLG.<br />
TITRE II LE STAGE DE FORMATION PRATIQUE<br />
Art. 8. - Le stage constitue une formation pratique d'une durée d'un semestre universitaire à temps plein. Le stage,<br />
effectué hors du contexte scolaire, permet à l'étudiant de confronter ses connaissances théoriques au monde du<br />
Cycle 3 – Page 32
travail au travers d'un aspect ou d'une approche particulière dans les domaines de l'architecture, de la ville et du<br />
paysage.<br />
Art. 9. - Toutes les structures de conception ou de production de l'architecture, de la ville et du paysage, françaises<br />
ou étrangères, peuvent être des lieux d'accueil pour les stagiaires.<br />
Art. 10. - Le maître de stage est, dans le lieu d'accueil, le responsable du stage. Il assure le suivi du stagiaire. Les<br />
stages font l'objet d'un suivi pédagogique par un ou plusieurs enseignants responsables de stages, désignés chaque<br />
année par le conseil d'administration de l'école.<br />
Art. 11. - Pour son stage, chaque étudiant propose un lieu d'accueil, un maître de stage ainsi qu'une thématique.<br />
Ces propositions doivent être approuvées par l'enseignant responsable de ce stage au sein de l'établissement. Une<br />
coordination pédagogique des stagiaires peut être organisée par le ou les enseignants responsables de stages dans<br />
l'école.<br />
Art. 12. - A l'issue du stage, l'étudiant doit produire un rapport démontrant sa capacité à confronter ses<br />
connaissances théoriques à une situation concrète. Le déroulement du stage ainsi que le rapport de stage sont<br />
validés par l'enseignant responsable du stage après avis du maître de stage.<br />
Art. 13. - Une convention est passée entre l'école d'architecture, représentée par son directeur, et l'organisme<br />
d'accueil. Elle est visée, en outre, par le maître de stage, l'enseignant responsable du stage et l'étudiant stagiaire. La<br />
convention fixe les conditions du stage : durée, thème, lieu, responsabilité juridique. Elle est établie pour l'année<br />
universitaire en cours.<br />
Art. 14. - Le stagiaire est indemnisé conformément aux dispositions de l'arrêté du 11 janvier 1978 susvisé.<br />
TITRE III LE TRAVAIL PERSONNEL DE FIN D'ETUDES (TPFE)<br />
Art. 15. - Le TPFE consiste en un projet architectural ou urbain accompagné d'un rapport de présentation. Il<br />
équivaut à 400 heures de travail personnel sur un semestre. Le TPFE doit : - être de nature à démontrer la capacité<br />
de l'étudiant à maîtriser la conception architecturale, à mettre en oeuvre les connaissances et les méthodes de travail<br />
qu'il a acquises au cours de sa formation ; - permettre de vérifier la capacité de l'étudiant à présenter un projet au<br />
cours d'une soutenance publique.<br />
Art. 16. - Le TPFE est individuel.<br />
A titre exceptionnel, deux ou trois étudiants peuvent traiter collectivement un même sujet. Dans ce cas, outre la partie<br />
commune, chaque étudiant doit produire un travail individuel identifiable. Tout étudiant régulièrement inscrit dans le<br />
troisième cycle conduisant au diplôme DPLG peut déposer son sujet de travail personnel de fin d'études après avoir<br />
obtenu l'accord du directeur d'études qu'il a pressenti. La soutenance du TPFE ne peut intervenir qu'après validation<br />
des deux modules <strong>d'enseignement</strong>s approfondis.<br />
Art. 17. - Le TPFE est encadré par deux enseignants de l'école, choisis par l'étudiant en fonction de son sujet. L'un<br />
au moins de ces enseignants est titulaire d'un diplôme d'architecte. L'un des deux assure les fonctions de directeur<br />
d'études, l'autre participe à l'encadrement en fonction de ses compétences particulières. Sont habilités à exercer les<br />
fonctions de directeur d'études les enseignants de l'école d'architecture figurant sur une liste d'aptitude approuvée par<br />
le conseil d'administration, après avis de la commission des TPFE définie à l'article 18 ci-dessous. Le conseil<br />
d'administration décide du nombre maximum de TPFE encadrés simultanément par un même directeur d'études. Ce<br />
nombre figure dans le règlement des études.<br />
Art. 18. - Il est institué une commission des TPFE composée de cinq à huit enseignants désignés pour deux ans par<br />
le conseil d'administration. Cette commission approuve la proposition de l'étudiant sur :<br />
- le sujet de son TPFE<br />
- les deux enseignants chargés de son encadrement<br />
- la personnalité extérieure que l'étudiant souhaite inviter à son jury<br />
La commission fixe en outre chaque année le calendrier des sessions de TPFE et détermine la composition des jurys<br />
fixée à l'article 21 ci-dessous en désignant les membres participant à plusieurs soutenances.<br />
Art. 19. - Des documents graphiques ainsi que le rapport de présentation sont adressés par l'étudiant à la<br />
commission des TPFE ainsi qu'aux membres du jury au moins un mois avant la date prévue pour la soutenance.<br />
Art. 20. - Les jurys de TPFE se réunissent lors de sessions annuelles. Chaque école organise une ou deux sessions<br />
d'une durée maximale d'une semaine. Les soutenances sont publiques.<br />
Art. 21. - Pour chaque soutenance, le jury comprend cinq membres :<br />
- trois membres propres à chaque jury de TPFE. Il s'agit des deux enseignants qui ont encadré le travail de<br />
l'étudiant conformément à l'article 17 ci-dessus, ainsi que d'une personnalité extérieure à l'école d'architecture<br />
proposée par l'étudiant en fonction de ses compétences techniques et professionnelles ;<br />
- deux autres membres sont des enseignants participant à au moins trois jurys de TPFE lors de la même session.<br />
L'un de ces enseignants au moins est titulaire d'un titre ou diplôme d'architecte, et l'un d'entre eux appartient à une<br />
autre école d'architecture, française ou étrangère.<br />
Le jury élit un président parmi ses membres. Le directeur d'études est rapporteur. Le jury siège valablement quand au<br />
moins quatre de ses membres, dont le rapporteur, sont présents. Chaque jury se réunit à huis clos pour délibérer. Le<br />
jury prend ses décisions à la majorité de ses membres. En cas de partage égal des voix, le président du jury a voix<br />
prépondérante.<br />
Art. 22. - Le jury peut décider :<br />
- de recevoir l'étudiant, le cas échéant, avec mention assez bien, bien ou très bien ; la mention très bien est<br />
accordée à l'unanimité du jury ;<br />
- de demander au candidat un travail complémentaire ; dans ce dernier cas, l'étudiant présente son TPFE à une<br />
session suivante.<br />
Art. 23. - Le procès-verbal de la délibération du jury est communiqué à chaque étudiant. Un exemplaire des<br />
documents fournis pour le TPFE est déposé à la bibliothèque.<br />
(…)<br />
Fait à Paris, le 6 janvier 1998,<br />
le ministre de la culture et de la communication : Catherine Trautmann<br />
Cycle 3 – Page 33
<strong>Programme</strong><br />
des modules<br />
d’enseignements<br />
Cycle 3 – Page 34
Pôle 1<br />
Code<br />
AED<br />
Titre<br />
ARCHITECTURE, ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT<br />
DURABLE<br />
Unité séminaire<br />
projet USP1a Architecture environnement et développement durable<br />
Séminaire S1a Architecture environnement et développement durable<br />
Projet P1a Groupes de projet :<br />
Unité séminaire<br />
projet<br />
Séminaire<br />
P1a1<br />
P1a2<br />
P1a3<br />
USP1b<br />
S1b<br />
Architecture environnement et développement durable<br />
Architecture et qualité environnementale<br />
Aménagement architecture et environnement urbain<br />
Pratiques constructives du projet d’architecture, regard<br />
critique et prospectif<br />
Pratiques constructives du projet d’architecture, regard critique et<br />
prospectif<br />
Projet P1b Groupes de projet<br />
P1b1<br />
P1b2<br />
P1b3<br />
Technologie de l’architecture<br />
Construire une architecture durable<br />
Construire dans le construit<br />
Pôle 2 AVU ARCHITECTURE, VILLE, URBANITE<br />
Unité séminaireprojet<br />
USP2a Ville, urbanité et métropolisation<br />
Séminaire S2a Stratification des villes et métropolisation<br />
Projet P2a Groupes de projet<br />
Unité séminaireprojet<br />
P2a1<br />
P2a2<br />
P2a3<br />
USP2b<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine : le quartier<br />
des Halles<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine : périphérie &<br />
urbanité<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine : ville<br />
moyenne et métropolisation (Compiègne)<br />
Formation Urbaine et Habitat<br />
Séminaire S2b Architecture formation urbaine et habitat<br />
Projet P2b Groupes de projet<br />
P2b1<br />
P2b2<br />
Concepts et contextes du projet de logement<br />
La maison: de l’objet manifeste au lotissement<br />
Unité séminaireprojet<br />
USP2c<br />
Métropole d’Asie Pacifique MAP<br />
Séminaire S2c Métropole d’Asie Pacifique MAP<br />
Projet P2c Métropole d’Asie Pacifique MAP<br />
Cycle 3 – Page 35
Code<br />
Titre<br />
Pôle 3 APS ARCHITECTURE ET PRATIQUES SOCIALES<br />
Unité<br />
séminaire<br />
projet<br />
USP3a<br />
Architecture et Pratiques Sociales<br />
Séminaire S3a Architecture et pratiques sociales<br />
Projet P3a Groupes de projet<br />
P3a1<br />
P3a3<br />
P3a4<br />
P3a5<br />
Villes et quartiers en développement<br />
Pratiques de l’habitat et requalification des quartiers<br />
Espace hybride architectures et système urbains<br />
Projet urbain et acteurs de la ville<br />
Pôle 4 APA ARCHITECTURE ET PAYSAGE<br />
Unité<br />
séminaire<br />
projet<br />
USP4a<br />
Projet et Paysage<br />
Séminaire S4a Pratiques professionnelles et démarches de projet<br />
Projet P4a La démarche du projet dans l’interface, architecture paysage<br />
Pôle 5 ACR ARCHITECTURE CONCEPTION ET REPRESENTATION<br />
Unité de<br />
séminaire<br />
S5a<br />
Méthodologies de modélisations informatiques du projet et de son<br />
environnement<br />
indépendante S5b<br />
S5c<br />
Poïétique de la conception<br />
Théorie et projets de l’architecture (CEAA, DEA)<br />
Unité de<br />
projet<br />
P5a<br />
Imaginaire et structures<br />
indépendante P5b<br />
P5c<br />
P5d<br />
P5e<br />
P5f<br />
P5g<br />
Plasticité de la ville. Ville, mémoire, transformation<br />
Architecture navale CEAA pour étudiants extérieurs<br />
Ecriture projet et scénographie urbaine<br />
Conceptualisation, mise en forme architecturale<br />
Habiter et technologies nouvelles<br />
Les conceptions du projet urbain<br />
Pôle 6 APL ARCHITECTURE ET CREATION PLASTIQUE<br />
Unité de<br />
séminaire<br />
S6a<br />
S6a1<br />
S6a2<br />
Démarches artistiques et échelles urbaines avec 3 groupes de travail<br />
Expérimentation, anthropologie de l’action et jeu de représentation<br />
L’art comme expression urbaine, critique de ses représentations<br />
Cycle 3 – Page 36
Cycle 3 – Page 37
Pôle 1 : AED<br />
Architecture<br />
Environnement<br />
et Développement<br />
Durable<br />
Cycle 3 – Page 38
Code Titre Coordinateurs<br />
USP<br />
USP1a<br />
Architecture environnement et<br />
développement durable<br />
C. GARNIER<br />
Séminaire<br />
S1a<br />
Architecture environnement et développement<br />
durable<br />
C. GARNIER<br />
Projet P1a Groupes de projet P. LEFEVRE<br />
P1a1<br />
Architecture, environnement et développement<br />
durable<br />
P. LEFEVRE<br />
P1a2 Architecture et qualité environnementale A. LIEBARD<br />
P1a3<br />
Aménagement, architecture et environnement<br />
urbain<br />
C. GARNIER<br />
USP<br />
USP1b<br />
Pratiques constructives du projet<br />
d’architecture, regard critique et<br />
prospectif<br />
J.P. FRANCA<br />
Séminaire<br />
S1b<br />
Pratiques constructives du projet d’architecture,<br />
regard critique et prospectif<br />
Ph. DUBOIS<br />
Projet P1b Groupes de projet J.P. FRANCA<br />
P1b1 Technologie de l’architecture J.P. FRANCA<br />
P1b2 Construire une architecture durable A. ENARD<br />
P1b3 Construire dans le construit Ph. DUBOIS<br />
Optionnels T 1a Architecture et politiques 32 h R. GILI<br />
T 1b Composition sonore architecturale 64 h G. BILLAUX<br />
T 1c1 La programmation des opérations de construction 64 h J.M. COGET<br />
T 1c2 Systèmes d’information du projet 32 h J.M. COGET<br />
T 1d La qualité d’urbanité de la lumière artificielle 64 h Y. TROCHEL<br />
T 1 e Construction parasismique, pratique des sols et fondations 64 h P. CANDEVA<br />
T 1 f Initiation à la prévention 32 h M. SABARD<br />
Cycle 3 – Page 39
AED : USP1a<br />
Architecture<br />
Environnement<br />
et Développement<br />
durable<br />
Architecture Environnement et Développement durable = S1a + P1a<br />
S1a : Architecture, environnement et développement durable<br />
G. GARNIER, R. GILI, P. LEFEVRE, A. LIEBARD, M. SABARD<br />
P1a : Architecture, environnement et développement durable<br />
comprend 3 groupes de projet distincts<br />
P1a1 : Architecture, environnement et développement durable<br />
P. LEFEVRE, R. GILI, G. OLIVE, M. SABARD<br />
P1a2 : Architecture et qualité environnementale<br />
A. LIEBARD, JM. COGET, L. PENISSON<br />
P1a3 : Aménagement, architecture et environnement urbain<br />
G. GARNIER, M. LEVI, R GILI, M. MENARD<br />
Cycle 3 – Page 40
AED<br />
S1a<br />
architecture, environnement et<br />
développement durable<br />
Annuel - 186 h<br />
Enseignants<br />
Responsables<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectifs<br />
M. SABARD (coord., architecte), C. GARNIER (ing.-urba.), R. GILI et P. LEFEVRE (architectes)<br />
A. LIEBARD et intervenants ponctuels.<br />
Au travers de divers enseignements de 3 e cycle, et notamment du séminaire S1, l’équipe pédagogique du<br />
Pôle AEDD développe une problématique en architecture et aménagement fondée sur les concepts de<br />
développement durable et de qualité environnementale.<br />
Deux traits essentiels qualifient le développement durable et marquent la rupture avec le siècle passé : les<br />
sociétés contemporaines expriment de plus en plus de nouvelles demandes qualitatives de confort,<br />
d’agrément, d’identité, de solidarité et de sociabilité ; et elles tolèrent de moins en moins le gaspillage, les<br />
pollutions, l’alourdissement des coûts de fonctionnement et de maintenance, dans le but de transmettre aux<br />
générations futures un environnement durable et désirable.<br />
Le séminaire traite d'une nouvelle approche des démarches urbaines et architecturales :<br />
- innovation et concepts architecturaux et urbains liés à la problématique environnementale ;<br />
- gestion responsable des ressources, des patrimoines (naturels et humains) et des territoires, maîtrise des<br />
ambiances, utilisation rationnelle de l’énergie, cycle des matériaux et des bâtiments, maîtrise des<br />
pollutions et nuisances… ;<br />
- prospective du développement urbain et de la mobilité, morphologie et paysage, maîtrise des flux,<br />
dimension sensorielle et prospective des éléments techniques, composantes sensibles et paysagères du<br />
projet, relation intérieur-extérieur, espaces de transition, complexité de l’intervention sur une réalité<br />
urbaine, péri-urbaine, rurale,… ;<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
- émergence d’une ingéniérie et d’un aménagement de haute qualité environnementale, associant une<br />
pluralité d’approches, de disciplines et de savoir-faire ; le séminaire propose de préparer à cette double<br />
perspective par un travail en profondeur sur la relation entre l’intervention architecturale aux différentes<br />
échelles avec le contexte bio-physique, social, économique et culturel.<br />
- Plan Urbanisme, Construction et Architecture (PUCA), CSTB, ADEME, ARENE, Ministères de l’Ecologie<br />
et du Développement Durable, et de l’Equipement, ….<br />
- LIE AUX UNITES DE PROJETS<br />
P1a1 « Architecture, environnement et développement durable » ; P1a2 « Architecture et qualité<br />
environnementale » ; P1a3 « Aménagement, architecture et environnement urbain ».<br />
- LIE AUX FORMATIONS CONTINUES<br />
Architecture HQE - EAPLV<br />
Contenu 1- Enseignement théorique : 2h de conférence le matin (25 conférences)<br />
2- Applications, présentations de cas : 2h de conférence l’après-midi (24 conférences)<br />
3- Séminaire de recherche ou Atelier méthodologique : 2 à 4 h en fin d’après-midi<br />
Organisation des<br />
enseignements<br />
Certaines demi-journées sont consacrées à des visites de réalisations.<br />
Séminaire de recherche ou de spécialisation<br />
24h<br />
186h<br />
Atelier méthodologigue (suivi de mémoire)<br />
24h<br />
Séminaire de<br />
recherche ou de<br />
spécialisation<br />
24 h<br />
Atelier<br />
méthodologique<br />
64 h<br />
Cours et TD thématiques visites et voyages<br />
98h<br />
Présentations et débats sur les composantes principales de la problématique à partir de recherche et de<br />
travaux méthodologiques. Assuré principalement par les enseignants de l’Unité de séminaire.<br />
Intervention complémentaire de chercheurs et de spécialistes extérieurs.<br />
Aide à la préparation du mémoire de fin d’année :<br />
introduction à la recherche, méthodes d’études, apprentissage de l’utilisation d’outils nouveaux liés à la prise<br />
en compte de l’environnement : cartographies spécialisées, données environnementales et traitements<br />
spécifiques pour la conception, contexte juridique des pratiques professionnelles, participation du public, etc.<br />
L’aide méthodologique est centrée sur l’élaboration du sujet de mémoire, la construction de la problématique,<br />
les méthodes de travail (recherches des sources, exploitation des données, travaux bibliographiques). Les<br />
étudiants présentent régulièrement l’avancement de leur mémoire dans ce cadre.<br />
Cycle 3 – Page 41
Cours et TD<br />
thématiques<br />
98 h<br />
Validation du<br />
mémoire<br />
Contenu<br />
Architecture et qualité environnementale<br />
Habitat et ville durable<br />
Le mémoire fait l’objet d’un suivi régulier (fiches d’avancement, exposés) et sera soutenu in fine en présence<br />
de l’ensemble des étudiants et du jury.<br />
La participation au séminaire méthodologique et aux soutenances est obligatoire.<br />
A. HABITAT ET VILLE DURABLES<br />
1 - ARCHITECTURE, AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, DEVELOPPEMENT DURABLE<br />
Emergence des champs, concepts et doctrines<br />
De la crise écologique à la crise environnementale<br />
Des politiques sectorielles aux villes durables et désirables.<br />
2 - DEVELOPPEMENT URBAIN, PROSPECTIVE ET MOBILITE<br />
Relations villes-territoires, développement et mobilités<br />
Tendances contemporaines de l’écologie urbaine<br />
Planification spatiale : pathologies et perspectives<br />
Outils et exemples concrets de prospective territoriale<br />
Mobilité, déplacements : problématiques, impacts<br />
3 - PAYSAGE (URBAIN ET INTERURBAIN)<br />
Epistémologie<br />
Approches sensible, systémique, esthétique et identité<br />
Concepts plastiques et paysagers ; perception<br />
Politiques du paysage aux différentes échelles<br />
Ville, architecture et paysage : méthodes, outils<br />
4 - PATRIMOINE EN MILIEU URBANISE<br />
5 - STRUCTURES URBAINES, ARCHITECTURE, ENVIRONNEMENT, DEVELOPPEMENT DURABLE<br />
Formes, tissus, fonctionnements urbains : densités, structures, métabolismes, discontinuités,<br />
connexités…<br />
Espace public, espace privé : qualités, réseaux<br />
Maîtrise des microclimats<br />
6 - OUTILS DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE<br />
Outils techniques, banques de données, sources…<br />
Outils juridiques et institutionnels<br />
Outils de planification et de gestion : PME, Agendas 21…<br />
7 - PARTICIPATION, CONCERTATION, CONSULTATION, DEBAT PUBLIC.<br />
B. ARCHITECTURE ET QUALITE ENVIRONNEMENTALE<br />
1 - HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE A QUALITE ENVIRONNEMENTALE<br />
Architectures traditionnelles, grands précurseurs (Wright, Aalto, Renaudie, Kroll, …), réalisations<br />
architecturales contemporaines remarquables à LEICESTER, EMSCHER PARK, BERLIN, NAPLES,<br />
MEYLAN, …<br />
2 - ECO-CONSTRUCTION ET ECO-GESTION DE L’EAU, DE L’ENERGIE, DES DECHETS<br />
Systèmes constructifs et matériaux.<br />
Techniques innovantes et alternatives<br />
Economie d'eau potable, gestion des eaux pluviales<br />
Economies d'énergie et énergies alternatives<br />
Organisation du chantier pour limiter nuisances et déchets.,Déconstruction.<br />
3 - CHOIX ET VALORISATION DU SITE<br />
Ensoleillement, pluviométrie, nature du sol, relief, pollutions, régimes et types de vents, faune, flore,<br />
plantations, constructions pré-existantes, infrastructures environnantes, … ; inondabilité, sismicité, …<br />
Environnement social et économique<br />
4 - REGULATION DES AMBIANCES THERMIQUES, LUMINEUSES, SONORES …<br />
Outils d’évaluation des performances HQE…<br />
C. ELABORATION DES PROJETS ET PRISE DE DECISION<br />
Cycle 3 – Page 42
BILAN CRITIQUE ET PERSPECTIVES ; VERS UN NOUVEAU MANAGEMENT URBAIN<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
Séminaire de<br />
recherche ou de<br />
spécialisation<br />
24 h<br />
Atelier<br />
méthodologique<br />
64 h<br />
Cours et TD<br />
thématiques<br />
98 h<br />
Validation du<br />
mémoire<br />
Contenu<br />
- Programmation des opérations de constructions AED T1c1<br />
- Systèmes d’informations du projet et connaissance des principaux logiciels liés à l’évaluation de la Haute<br />
Qualité Environnementale d’un projet architectural – AED T1c2<br />
- Composition sonore architecturale – AED T1b<br />
- Histoire et savoirs de l’urbain – AVU T2a<br />
- Qualité d’urbanité et lumière artificielle – AED T1d<br />
- Regard sur le territoire – APA T4a<br />
- Construction parasmique , pratiques des sols et fondations AED T1e<br />
- Urbanisation et urbanisme dans le Tiers-Monde – APS T3a<br />
- Ainsi que APS T3c (anthropologie de l’invention architecturale),<br />
- Architecture et politique AED T1a<br />
- Initiation à la prévention AED T1f<br />
Ce séminaire sera consacré à des présentations et des débats sur les composantes principales de la<br />
problématique à partir de recherche et de travaux méthodologiques. Il sera assuré principalement par les<br />
enseignants de l’Unité de séminaire, l’intervention d’un certain nombre de chercheurs et de spécialistes<br />
viendront compléter cette approche et nourrir sa discussion.<br />
La formation méthodologique aidant à la préparation du mémoire porte sur les méthodes d’études et<br />
recherches, et sur l’apprentissage de l’utilisation d’outils nouveaux liés à la prise en compte de<br />
l’environnement : cartographies et logiciels spécialisés, données environnementales particulières aux<br />
contextes des projets. L’aide méthodologique prévoit une introduction à la recherche, et porte sur l’élaboration<br />
du sujet de mémoire, la construction de la problématique, les méthodes de travail (recherches des sources,<br />
données et traitement, travaux bibliographiques). Les étudiants présenteront l’avancement de leur mémoire<br />
dans ce cadre.<br />
Architecture et qualité environnementale<br />
Habitat et ville durable<br />
Le mémoire fait l’objet d’un suivi régulier (fiches d’avancement, exposés) et sera soutenu in fine devant un<br />
jury.<br />
Le suivi du séminaire méthodologique est obligatoire.<br />
C. HABITAT ET VILLE DURABLES<br />
8 - ARCHITECTURE, AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, DEVELOPPEMENT DURABLE<br />
Emergence des champs, concepts et doctrines<br />
De la crise écologique à la crise environnementale<br />
Des politiques sectorielles aux villes durables et désirables. Et l’architecture ?<br />
9 - DEVELOPPEMENT URBAIN, PROSPECTIVE ET MOBILITE<br />
Relations villes-territoires, développement et mobilités<br />
Tendances contemporaines de l’écologie urbaine<br />
Planification spatiale : pathologies et perspectives<br />
Outils et exemples concrets de prospective territoriale<br />
Mobilité, déplacements : problématiques, impacts<br />
10 - PAYSAGE (URBAIN ET INTERURBAIN)<br />
Epistémologie<br />
Approches sensible, systémique, esthétique et identité<br />
Concepts plastiques et paysagers ; perception<br />
Politiques du paysage aux différentes échelles<br />
Ville, architecture et paysage : méthodes, outils<br />
11 - PATRIMOINE EN MILIEU URBANISE<br />
12 - STRUCTURES URBAINES, ARCHITECTURE, ENVIRONNEMENT, DEVELOPPEMENT DURABLE<br />
Formes, tissus, fonctionnements urbains : densités, structures, métabolismes, discontinuités,<br />
connexités…<br />
Espace public, espace privé : qualités, réseaux<br />
Maîtrise des microclimats<br />
Cycle 3 – Page 43
13 - OUTILS DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE<br />
Outils techniques, banques de données, sources…<br />
Outils juridiques et institutionnels<br />
Outils de planification et de gestion : PME, Agendas 21…<br />
14 - PARTICIPATION<br />
D. ARCHITECTURE ET QUALITE ENVIRONNEMENTALE<br />
5 - HISTOIRE DE L’ARCHITECTURE A QUALITE ENVIRONNEMENTALE<br />
Architectures traditionnelles, grands précurseurs (Wright, Aalto, Renaudie, Kroll, …), réalisations<br />
architecturales contemporaines remarquables à LEICESTER, EMSCHER PARK, BERLIN, NAPLES,<br />
MEYLAN, …<br />
6 - ECO-CONSTRUCTION ET ECO-GESTION DE L’EAU, DE L’ENERGIE, DES DECHETS<br />
Systèmes constructifs et les matériaux.<br />
Organisation du chantier pour limiter nuisances et déchets.<br />
Techniques innovantes et alternatives<br />
7 - ECO-GESTION DES RISQUES NATURELS ET ARTIFICIELS ;<br />
LE CHOIX ET LA VALORISATION DU SITE<br />
Ensoleillement, pluviométrie, nature du sol, relief, pollutions, vents dominants, faune, flore, plantations,<br />
constructions pré-existantes, infrastructures environnantes, … ; environnement social et économique ;<br />
inondabilité, sismicité, …<br />
8 - LA REGULATION DES AMBIANCES THERMIQUES, LUMINEUSES, SONORES …<br />
Outils d’évaluation des performances HQE…<br />
D. ELABORATION DES PROJETS ET PRISE DE DECISION<br />
BILAN CRITIQUE ET PERSPECTIVES ; VERS UN NOUVEAU MANAGEMENT URBAIN<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
- Programmation des opérations de constructions AED T1c1<br />
- Systèmes d’informations du projet et connaissance des principaux logiciels liés à l’évaluation de la Haute<br />
Qualité Environnementale d’un projet architectural – AED T1c2<br />
- Composition sonore architecturale – AED T1b<br />
- Histoire et savoirs de l’urbain – AVU T2a<br />
- Qualité d’urbanité et lumière artificielle – AED T1d<br />
- Regard sur le territoire – APA T4a<br />
- Construction parasmique , pratiques des sols et fondations AED T1e<br />
- Urbanisation et urbanisme dans le Tiers-Monde – APS T3a<br />
- Ainsi que APS T3c (anthropologie de l’invention architecturale), AVU T2h(espaces villageois)<br />
- Architecture et politique AED T1a<br />
Cycle 3 – Page 44
Cycle 3 – Page 45
AED<br />
P1a1<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
instutionnelles<br />
architecture, environnement et<br />
développement durable<br />
P. LEFEVRE, architecte (coord.), R. GILI, architecte<br />
G. OLIVE, M. SABARD<br />
Annuel - 186 h<br />
Habituer les étudiants à intégrer à leurs travaux, à tous les stades de la projettation, les critères<br />
de l’environnement et du développement durable : - programmation adaptée à des<br />
environnements en crise ; - conception, formes, ambiances en relation avec les contraintes et<br />
ressources du site ;<br />
- techniques HQE, éco-construction, éco-gestion des ressources, de l’énergie, … Ouvrir les<br />
étudiants à de nouvelles pratiques professionnelles : - Conception architecturale HQE.<br />
Programmation HQE. Conseil en Environnement. Expertise<br />
Séminaire Architecture, Environnement et Développement Durable<br />
Centre de Ressource Lapiaz ; des contacts sont en cours avec plusieurs universités et écoles<br />
de province. On recherchera des stages dans les spécialisations énumérées ci-dessus.<br />
Contenu Les types de programmes proposés seront toujours conçus pour poser des problèmes :<br />
- D’interrelations-interaction entre des « étendues » de grandeurs différentes.<br />
L’ordre de grandeur du détail constructif ; celui du / des bâtiments ; des espaces extérieurs,<br />
objets d’une attention particulière ; des espaces ou moyens de liaison avec des entités<br />
territoriales plus vastes. Les impacts du nouvel établissement proposé sur son environnement,<br />
et de l’environnement sur lui, étant inventoriés et évalués dans toute leur complexité.<br />
- Au niveau de l’architecture, les projets devront viser la « Qualité Environnementale », telle<br />
que définie dans le séminaire et plus brièvement synthétisée au cours…<br />
Insertion respectueuse du site, avec une attention spéciale portée aux impacts éventuels sur<br />
sa stabilité, les eaux souterraines ou autres… (cf. risques), adaptation au climat, au microclimat,<br />
expression plastique, lumineuse, thermique, sensorielle en bref, du continuum spatial<br />
intérieur-extérieur, insertion visuelle dans le paysage…<br />
Les programmes, qui poseront obligatoirement une part de logement, poseront aussi des<br />
problèmes d’éco-construction, d’éco-gestion des eaux, déchets…, d’exploitation de l’énergie<br />
solaire (chaleur, lumière), de ventilation naturelle…<br />
- Au niveau de l’urbanisme ou de l’aménagement local et régional, les programmes seront<br />
prospectifs et multifonctionnels. Ils auront toujours pour thème la qualification ou la<br />
requalification d’espaces en crise : marginalisés, délaissés, encombrés, pollués…<br />
Ceci peut s’entendre en zone rurale (programme visant au maintient ou à la création d’un<br />
habitat et de ses équipements), industrielle (requalification de friches), sur-urbaine ou urbaine<br />
(avec une composante de réhabilitation innovante, de restauration de tissus, d’écologie<br />
urbaine).<br />
- Au niveau technique, traitement écologique du chantier et des options constructives, choix<br />
des matériaux, procédés anti-pollution, anti-gaspillage…<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
L’enseignement comprendra une partie théorique, à base de cours magistraux et de tables<br />
rondes afférentes ; les thèmes abordés rappelleront évidemment ceux traités en Séminaire,<br />
mais selon une optique différente, parce que plus directement liés au projet, et<br />
systématiquement traités par un autre enseignant que celui les ayant abordés en séminaire.<br />
Des TD partiels et des « brain-storming » seront périodiquement proposés, pour rompre la<br />
tendance au repli sur le projet individuel.<br />
Le 1 er trimestre sera consacré au choix des « terrains » (au sens géographique et au sens<br />
socio-économique, culturel, écologique, …) et à la constitution des programmes. Deux<br />
programmes environ seront élaborés, sur la base des propositions enseignantes et étudiantes.<br />
Ce travail sera largement collectif. La collecte de la documentation et son traitement feront<br />
l’objet d’un encadrement spécial.<br />
Cycle 3 – Page 46
Au 2 ème trimestre, les programmes devront être formulés définitivement, et le projet largement<br />
amorcé. Les principaux problèmes d’environnement et de développement durable identifiés et<br />
leurs solutions esquissées. En fin de trimestre, exposition-évaluation d’esquisses des projets<br />
(portant aussi bien sur les plans de masse et autres documents généraux d’architecture que<br />
sur les procédés écoconstructifs).<br />
Au 3 ème trimestre, mise au point du projet, mise en forme, présentation, évaluation. Le recours<br />
à des logiciels spécifiques est souhaité. Le recours à des experts et à des enseignants<br />
extérieurs à la formation (voire à l’école) l’est également. Les critères d’évaluation finale auront<br />
fait l’objet d’une élaboration commune préalable (travail de 2 ème trimestre).<br />
On souhaite faire deux ou trois déplacements, tant pour visiter des opérations évoquant les<br />
programmes traités que pour inventorier les sites d’intervention.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
1 Enquête, recherche de documentation, traitement de la documentation<br />
2 Constitution d’un dossier personnel et d’un « livre de bord »<br />
3 Contribution aux tables rondes ; à l’élaboration du ou des programmes, à l’élaboration des<br />
critères d’évaluation HQE.<br />
4 Etapes du projet : dessins, maquettes, travaux par images de synthèse, croquis<br />
d’ambiance<br />
(en particulier, croquis de prévision de l’ambiance lumineuse intérieure, de l’impact paysager).<br />
A noter : des séances de croquis d’après projection auront lieu régulièrement, pour éveiller<br />
ou ranimer la capacité des étudiants à VOIR et à représenter rapidement architectures et<br />
paysages … Des TD partiels en temps limité sur des thèmes précis auront également lieu<br />
périodiquement : ex. construction précise de l’éclairement direct solaire, ombres... ex.<br />
exercices sur les écoulements des eaux, les filets d’air, la croissance des arbres, l’aspect du<br />
même paysage en été et en hiver, …<br />
Eléments<br />
de bibliographie<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
OUVRAGES GENERAUX : Comprendre un paysage (F. de Ravignan), Townskape (G. Cullen), La nature et la<br />
ville (J.B. Vaquin), Les extérieurs vivants (R. Reiner), Gérer l’environnement (B. Desaigues), Colloque<br />
1995 Plan Construc. « Ecologie et Habitat » etc… publications Diren, Ifen, etc…. Sur l’architecture : Archi<br />
bio et Architectures d’été (J.L. Izard), Architecture climatique (P. Larrigue), Climats et micro-climats<br />
urbains (G. Escourroux) …<br />
OUVRAGES TECHNIQUES : Enjeux écologiques et initiatives industrielles (E. Labouze), Gestion de<br />
l’Environnement et études d’impact … (Guigo)<br />
Revues, actes de colloques, recherches personnelles des enseignants (Plan Urbain, Corda, …)<br />
Voir séminaire AED S1a<br />
Cycle 3 – Page 47
AED<br />
P1a2<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
architecture,<br />
et qualité environnementale<br />
A. LIEBARD, architecte<br />
Annuel - 186 h<br />
Autre enseignant J.M. COGET, L. PENISSON<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
Le logement, constitue dans le contexte des pays développés et davantage encore dans les<br />
pays en développement, le principal « marché de construction » pour les décennies à venir,<br />
c’est à dire durant la période d’activité professionnelle de nos étudiants, qu’ils deviennent<br />
architectes ou maîtres d’ouvrage. Les préoccupations liées au développement durable<br />
interviennent à toutes les étapes du projet, depuis sa programmation jusqu’à l’exploitation<br />
collective et individuelle des logements et des équipements qui leur sont attachés.<br />
Unité de séminaire : Architecture et qualité environnementale<br />
ADEME – Service Habitat et Energie<br />
Plan Urbanisme ; Construction et Architecture.<br />
UNFOHLM – Direction du patrimoine et de la politique technique<br />
ARENE – Agence Régionale Ile de France<br />
DG XII – Recherches – Union Européenne<br />
Le contenu de l’enseignement consiste à faire décliner par les étudiants, à toutes les étapes<br />
de leur démarche, les objectifs de la qualité environnementale, c’est à dire :<br />
- Montrer que les indicateurs tels que la densité, les formes urbaines ou l’occupation du sol ne<br />
vont pas de pair (exemple : les tours et les barres des cités HLM sont peu denses),<br />
Analyser les raisons pour lesquelles il existe des densités minimales au dessous desquelles la<br />
vie urbaine se dissout avec à la clé : gaspillage d’énergie, d’espace, de temps, et de<br />
potentialités humaines,<br />
- Apprendre à voir – abstraction faite des critères esthétiques – dans chaque type de formes<br />
et de densité (maisons individuelles, zones pavillonnaires, grands ensembles, villes nouvelles,<br />
zones industrielles ou d’activité commerciale) la diversité des typologies urbanistiques et<br />
architecturales,<br />
- Comprendre comment les règles d’urbanisme peuvent ménager l’intérêt général en orientant<br />
la forme du bâti, le plein comme le vide,<br />
- Ouvrir la démarche architecturale au champ de l’environnement (et inversement) pour tenter<br />
d’éclaircir les rapports qui lient l’évolution du bâti à celui des ressources (y compris distribution<br />
et transformation) du territoire,<br />
- Envisager le cycle de la matière et sa transformation en interface comme une composantes<br />
essentielle de la construction,<br />
- Apprendre à décrypter les raisons d’un choix constructif en fonction de ses interactions sur le<br />
renouvellement ou l’épuisement des matières premières,<br />
- Appréhender la nature des flux qui composent notre environnement (éléments naturels,<br />
énergies, informations, transport de matériaux et de population …) et évaluer comment ces<br />
états de la matière modèlent l’architecture (notamment l’enveloppe) et l’urbanisme. Apprécier<br />
leurs influences et discerner leurs intérêts,<br />
- Définir des moyens et utiliser des outils pour visualiser la superposition et la mutation dans le<br />
temps des phénomènes naturels ou artificiels (bassin versant, couloir d’air, micro-climat, zone<br />
de bruit …) des aménagements, des entités administratives, de l’utilisation de l’espace, des<br />
réseaux …<br />
- Situer les seuils (d’usage, spatiaux, d’échelle, d’intimité…). Absorber les conflits dans les<br />
zones tampons, friches, espaces semi-publics, serres,<br />
- Analyser l’interface entre espace interne et espace externe qu’est l’enveloppe du bâtiment à<br />
partir : de son métabolisme (nature des différents flux qui transitent avec impact des<br />
échanges), de sa plastique (liée à la culture, la mode, la gestion de l’espace, le coût du<br />
foncier, l’évolution des techniques ou des règles d’urbanisme, …), de sa pathologie<br />
(dégradation, humidité, décollement d’enduit, fissures, pénétration d’eau, …) etc.<br />
La démarche pédagogique consiste à amener chaque étudiant à prendre progressivement<br />
toute une série de partis (analyse écrite, exposé oral, choix d’un programme, partis<br />
architectural et constructif), justifiés par une analyse objective et lucide de leurs enjeux.<br />
L’enseignement annuel est donc structuré en trois étapes correspondant approximativement aux trois<br />
trimestres scolaires, à l’issue desquelles chaque étudiant est amené à faire un exposé oral, devant les<br />
enseignants et les autres étudiants, présentant son travail et argumentant ses choix personnels.<br />
Cycle 3 – Page 48
1 ERE PHASE : RECHERCHE ANALYTIQUE ET METHODOLOGIQUE<br />
L’ensemble du premier trimestre est consacré à un travail de recherche de l’étudiant consacré<br />
à l’analyse des relations entre environnement et logements. Chaque étudiant est conduit à<br />
mener deux démarches simultanées :<br />
− La démarche analytique : à partir du choix d’un champ d’étude (un contexte<br />
géographique, une période historique…) l’étudiant doit mener une recherche<br />
documentaire lui fournissant les éléments culturels d’une connaissance solide du<br />
phénomène du logement et de ses différentes problématiques sociale et politique,<br />
architecturale, technologique, …<br />
− La démarche méthodologique : à se construire une grille d’analyse lui permettant de<br />
hiérarchiser, du point de vue des critères environnementaux, les conséquences des choix<br />
et des différentes composantes des partis architecturaux (implantation, orientation et<br />
morphologie des ouvrages, matériaux, gestion des ambiances, conditions de vie des<br />
usagers, conditions d’exploitation et d’entretien des ouvrages).<br />
2 EME PHASE : PROGRAMMATION ET CONCEPTION D’UNE OPERATION<br />
Après un exposé magistral, avec études des cas sur les modalités d’élaboration d’un<br />
programme, dès les premières semaines de cette deuxième phase, l’étudiant, fort des acquis<br />
personnels et collectifs du premier trimestre, est mis en situation d’assistant à la maîtrise<br />
d’ouvrage. Il doit prendre un parti de programmation : caractériser la population d’usagers<br />
visés, « typer » les logements à concevoir, spécifier un mode de traitement paysager, définir<br />
et prédimensionner des équipements de complément, éventuellement créer des contraintes<br />
d’exécution (délais, choix technologiques, …) ou ajouter des caractéristiques<br />
environnementales ou urbaines au site proposé par les enseignants, etc.<br />
Son projet de programme, après discussion, fait l’objet d’un contrat avec le groupe des<br />
enseignants. A partir de ce moment et jusqu’à la fin de l’année, l’étudiant se trouve désormais<br />
dans la situation de l’architecte concepteur.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Eléments de<br />
bibliographie<br />
3 EME PHASE : CONCEPTION DETAILLEE<br />
Dans le même esprit, l’étudiant est conduit à préciser la définition de son projet de façon à<br />
prendre en compte les exigences de la maîtrise environnementale du projet à son juste<br />
niveau, c’est à dire dans le choix des composants et des équipements, dans leur agencement<br />
détaillé dans le cadre spécifique de leur projet.<br />
EXPOSES MAGISTRAUX<br />
Un certain nombre de modules d’enseignement magistral et d’exposés méthodologiques,<br />
d’études de cas sont intégrés au groupe de projet.<br />
Dans le cadre de ce troisième cycle, ces exposés pourront être complétés de deux façons :<br />
− Soit par la participation des étudiants du groupe à des enseignements complémentaires<br />
proposés par d’autres enseignants,<br />
− Soit par l’intégration de ces exposés dans des séminaires. La programmation – enjeux,<br />
objectifs et méthodes.<br />
La programmation des opérations de logements.<br />
Cf. Organisation de l’enseignement<br />
L’évaluation se fait évidemment sur le mode du contrôle continu fondé sur l’examen des<br />
différents rendus intermédiaires décrits ci-dessus. Chaque membre de l’équipe pédagogique<br />
participe systématiquement aux évaluations. Par ailleurs, les séances de groupe de projet<br />
sont consacrées soit à des exposés magistraux (voir ci-dessus), soit à une assistance<br />
technique personnalisée apportée à chaque étudiant, mais au bénéfice de l’ensemble du<br />
groupe. En conséquence, une participation obligatoire est demandée aux étudiants.<br />
Cours fondamental Architecture bioclimatique – Edition Learnet – tomes 1 & 2 – ALAIN LIEBARD Revue « Système<br />
solaires » Actes des colloques « Architecture et environnement » - DGXII – Union Européenne<br />
Cycle 3 – Page 49
AED<br />
P1a3<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
aménagement, architecture<br />
et environnement urbain<br />
C. GARNIER, ingénieur, urbaniste<br />
Annuel - 186 h<br />
Autre enseignant M. LEVI, architecte, R. GILI, architecte, M. MENARD, géographe – urbaniste<br />
et intervenants ponctuels<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
A l’heure actuelle, les collectivités locales, les administrations, les bureaux d’études, les<br />
associations et autres partenaires concernés par les questions d’aménagement urbain<br />
rencontrent les plus grandes difficultés à trouver sur le marché des architectes bien préparés<br />
à travailler en équipe pluridisciplinaire, avec une bonne compétence spécifiques – au-delà de<br />
la seule maîtrise des outils de représentation -, que ce soit dans la maîtrise d’œuvre,<br />
l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, ou la planification.<br />
En dépit d’une évolution notable au profit d’une meilleure contextualisation des projets, les<br />
démarches et les outils mis en œuvre restent encore à inventer, surtout dans les domaines de<br />
l’environnement pris au sens large, et du développement durable.<br />
Il s’agit de développer des connaissances et des savoir-faire appliqués à la conception qui ont<br />
été défrichés au sein de certaines équipes de chercheurs et de praticiens.<br />
Elles s’appuient sur un double réseau, celui des relations mises en place au travers de la<br />
formation continue (formation diplômante des Conseillers en Environnement Urbain ® - CEU ®<br />
et formation Architecture HQE, avec un grand nombre d’organismes publics et privés, et celui<br />
des coopérations qu’entretiennent les membres de l’équipe enseignante. Séminaire<br />
« Architecture Environnement et Développement durable, S 1 ».<br />
Le groupe de projet se donne pour problématique spécifique la double relation ville durable,<br />
environnement urbain, et projet d’aménagement d’une part et espace urbain et projet<br />
d’architecture d’autre part.<br />
Encadré par une équipe pluridisciplinaire d’enseignants, l’objectif pédagogique du groupe est<br />
pluriel :<br />
- Maîtriser à l’échelle d’un quartier et de l’agglomération une analyse urbaine dans toutes ses<br />
dimensions (historique, sociale, technique, paysagère, sensible) mettant l’accent sur les<br />
spécificités et les qualités environnementales.<br />
- Concevoir une programmation urbaine tournée vers la valorisation des patrimoines qui<br />
intègre une réflexion sur les échelles d’intervention et les formes de la mixité urbaine, et pose<br />
la question d’un projet d’aménagement local « durable ».<br />
- Elaborer une stratégie et un projet d’aménagement intégrant la temporalité dans la<br />
perspective du « développement durable ».<br />
Concevoir le projet d’architecture en osmose avec l’espace urbain, tant au plan des formes<br />
qu’à celui des usages.<br />
Les activités de conception représentent une part essentielle des travaux demandés. Tout en<br />
exigeant le respect des règles habituelles de constructibilité et de bonne fonctionnalité, ces<br />
activités sont soumises à l’obligation d’évaluation par simulations dans le contexte urbain.<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
Sur un territoire urbain en mutation choisi, un enchaînement progressif de recherches et de<br />
projets vient questionner et matérialiser peu à peu une démarche de découverte urbaine et de<br />
choix d’aménagement.<br />
Outils et méthodes (8h CM, 12h TD) :<br />
Analyse et programmation urbaines : sources, méthodes, outils, critique ; paysage urbain ;<br />
patrimoine urbain ; composition urbaine ; structures et hiérarchie des réseaux, trames viaires,<br />
découpages fonciers ; typologies du parcellaire, du bâti et des espaces ; styles, modes<br />
constructifs, règlements échelles urbaines et micro-urbaines, articulations ; expression et<br />
représentation des phénomènes urbains ; techniques des supports, des scénarios et des<br />
schémas urbains.<br />
Phénomènes urbains (8h CM, 12h TD) :<br />
Regard critique sur l’histoire urbaine contemporaine ; théorie, doctrines et outils à l’œuvre<br />
(conception, planification, gestion) ; mutations spatiales, économiques, techniques (génie<br />
urbain…) et sociales récentes ; politiques de l’habitat Développement urbain durable (au lieu<br />
de Environnement urbain) (16h CM, 16h TD) :<br />
Environnement urbain (écosystème urbain, paysage, cadre de vie, nuisances, végétation) et<br />
Cycle 3 – Page 50
architecture ; politiques locales, Agendas 21, études d’impact et autres outils ; évolution<br />
démographique des modes de vie, des temps de la vie ; pratiques sociales et usages des<br />
espaces ; enjeux sociaux, écologiques, économiques et culturels de la morphologie de<br />
l’espace public, des espaces intermédiaires, du bâti et de la densité ; mobilité, déplacements<br />
urbains ; qualité architecturale globale ; participation citoyenne ; partenariat, solidarités.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
La programmation urbaine et le (contre) projet stratégique d’aménagement, cadre des projets<br />
longs du second semestre, se construisent sur les conclusions de l’étude du quartier et, en<br />
tant que de besoin, de l’agglomération où ils se situent.<br />
Les simulations et projets de l’année seront obligatoirement situés sur le territoire étudié. Ils<br />
sont indissociables des travaux portant sur le diagnostic et le projet urbain.<br />
ETUDE URBAINE<br />
- Analyse aux échelles appropriées : histoire, qualité environnementale, milieu bâti et non bâti,<br />
morphologie, parcellaires, affectations du bâti et des espaces, paysage, usages, ambiances, activités,<br />
tissu social, acteurs publics et privés, procédures…<br />
- Traitement et synthèses permettant des simulations<br />
- Bilan et diagnostic ; identification des enjeux<br />
- Définition des objectifs et axes de la programmation<br />
- Elaboration d’un plan stratégique d’aménagement urbain, choix des procédures et phasage<br />
- Simulations rapides d’interventions<br />
- Choix des sites de projets longs<br />
- Evaluation des projets au regard du développement durable (D 2)<br />
PROJET ARCHITECTURAL ET URBAIN MIXTE<br />
(équipements, activités, logements, et services liés)<br />
- Programmation urbaine et architecturale (construction neuve/réhabilitation, fonctions des espaces…)<br />
Projet architectural développant la qualité de la relation de l’édifice avec son environnement, le<br />
traitement des espaces extérieurs, et intérieurs<br />
- Simulations, évaluation environnementale et retour sur le projet (au niveau APS et au niveau APD)<br />
DOSSIER DE SYNTHESE (bilan annuel)<br />
Voyage d’études<br />
Eléments de<br />
bibliographie<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
Un voyage d’étude sera proposé à quelques étudiants dans le cadre d’un début de coopération avec<br />
l’<strong>Ecole</strong> d’architecture de La Corogne (Galice). Il sera l’occasion de comprendre la pertinence d’une<br />
architecture bioclimatique à l’échelle urbaine, architecture unique au monde qui a valu à cette ville<br />
portuaire du nord-ouest de l’Espagne le surnom de « ville de cristal ».<br />
BRAUDEL Fernand, L’identité de la France, Tome 1 : Espace et histoire, 1986 – DUBY Georges – Histoire de la<br />
France urbaine – ECOLOGIE URBAINE I : Nouveaux savoirs sur la ville, et ECOLOGIE URBAINE II : Des villes en<br />
action, METROPOLIS, n° 64-65 et 66, 4 e trimestre 1984 et 1 er trim. 1985 – Formes urbaines, villes en parallèle, n° 12-<br />
13, 1988, (PANERAI, …) – Ecologies allemandes, ANNALES DE LA RECHERCHE URBAINE, n° 52, 1992<br />
BORIE Alain, Les propriétés (architecturales) de la propriété, URBANISME, n° 223, 1988 – Collection Formes<br />
urbaines, L’Equerre Editions (SITTE, UNWIN, ROSSI, …)<br />
LEGRAND Patrick, Raccords, désordres et incongruités en ville – METROPOLIS n° 50, 1981 – Le Cadastre Vert®,<br />
GEOMETRE, n° 7, 1980 et 12, 1981 et le Le Cadastre Vert® : un outil pour l’écologie en milieu urbain (avec A.<br />
RADUREAU) Colloque national d’écologie urbaine – Ministère de l’environnement, CNRS et INRA, 1991<br />
LEGRAND Patrick, RADUREAU Alain, GARNIER-EXPERT Christian, Le paysage urbain, METROPOLIS, Vol. II, n° 2,<br />
février 1975<br />
LEGRAND Patrick, RADUREAU Alain, Limites d’agglomération et paysage urbain, METROPOLIS, Vol. II, n° 9/10,<br />
1975<br />
GARNIER Christian, L’eau et la valorisation du milieu urbain, Rapport d’orientation, 1987 – Appel à propositions de<br />
recherches et d’expérimentations, 1988 PLAN URBAIN, COST, L’eau dans la ville, Ministère de l’Equip., Log., Am.<br />
Terr., Trans. – L’écologie urbaine : une nouvelle discipline ? – Interview : Bulletin de la CPAU, octobre 1992 – Formes<br />
urbaines : quels enjeux socio-écologiques ? Vers une nouvelle civilisation urbaine, Editions ALTAMIRA, Paris, 1993 –<br />
Ecologie urbaine ou environnement urbain : encore et toujours ? METROPOLIS, Vingt ans de réflexion, n° 100<br />
ANSAY Pierre et SCHOONBRODT René, Penser la ville, Choix de textes philosophiques<br />
DRON Dominique, Environnement et choix politiques, Collec. Dominos, 1995 – Pour une politique soutenable des<br />
transports (avec COHEN DE LARA Michel), DF, 1995<br />
Voir séminaire AED S1a<br />
Cycle 3 – Page 51
AED : USP1b<br />
Pratiques constructives<br />
du projet d’architecture<br />
regard critique et<br />
prospectif<br />
Pratiques constructives du projet d’architecture, regard critique et prospectif =<br />
S1b + P1b<br />
S1b : Pratiques constructives du projet d’architecture, regard critique et prospectif<br />
P. DUBOIS , A. ENARD, E. DUBOSC, JP. FRANCA, JM. PERIN, C. GOBIN, J. BOULET<br />
P1b :Pratiques constructives du projet d’architecture, regard critique et prospectif<br />
comprend 3 groupes de projet :<br />
P1b1 : Technologie de l’architecture<br />
JP. FRANCA, JM. PERIN, C. GOBIN<br />
P1b2 : Construire une architecture durable<br />
D. DUBOSC, A. ENARD, M. RAOUST<br />
P1b3 : Construire dans le construit<br />
P. DUBOIS<br />
Cycle 3 – Page 52
AED<br />
S1b<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
pratiques constructives du projet<br />
d’architecture, regard critique et<br />
prospectif<br />
Annuel - 186 h<br />
P. DUBOIS (coord.)<br />
J. BOULET, E. DUBOSC, A. ENARD, JP. FRANCA, C. GOBIN, JM. PERIN<br />
PROBLEMATIQUE<br />
Le séminaire s’appuie sur le double point de vue suivant : le projet architectural est considéré,<br />
- comme un processus long, marqué par des temps forts, depuis la programmation (et<br />
même encore en amont à partir d’un diagnostic architectural et urbain) jusqu’à la<br />
réalisation et les retours d’exploitation, processus nécessairement itératif pour gérer sa<br />
complexité et son évolution dans le temps,<br />
- comme un travail collaboratif faisant intervenir de nombreux acteurs, travail nécessaire<br />
pour répondre à son caractère hétérogène et pluridisciplinaire.<br />
Le séminaire se propose d’approfondir ces deux points de vue en apportant un regard critique<br />
et prospectif sur les pratiques actuelles.<br />
L’objectif pédagogique est d’amener les étudiants<br />
- à mieux connaître les autres acteurs, leur légitimité et leur métier : les différents maîtres<br />
d’ouvrage, bureau d’étude, ingénieur conseil spécialisé, entreprise, industriel, …<br />
- à se questionner sur l’apport spécifique de la maîtrise d’œuvre (et de l’architecte au sein<br />
de celle-ci) et sur son rôle vis-à-vis des autres acteurs,<br />
- à appréhender la question de la conduite de projet (« maîtrise et gestion du projet »), et à<br />
découvrir où et comment se prennent les décisions déterminantes et fondatrices pour le<br />
projet,<br />
- à découvrir des méthodes nouvelles telles que l’approche fonctionnelle, l’ingénierie<br />
intégrée, le plan qualité, …<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Le séminaire s’attachera plus particulièrement aux questions liées à la matérialisation du<br />
projet, aux nombreux rapports entre le projet et la technique au sens large (comportement<br />
physique et technologie de réalisation). Cette question implique nécessairement une réflexion<br />
sur l’évolution actuelle des exigences et notamment celles liées au développement durable.<br />
De la même façon, elle ne peut être abordée sans une réflexion sur les filières actuelles de<br />
construction et plus particulièrement sur l’industrie du bâtiment (contrainte à se<br />
« mondialiser ») et ses rapports avec le projet (fortement localisé).<br />
L’ensemble du séminaire vise à faire émerger une véritable culture du projet partagée entre<br />
tous les acteurs, à partir d’une représentation théorique du projet/processus et par des<br />
apports d’expérience.<br />
Il vise aussi à permettre aux étudiants de mieux se situer parmi les différents métiers de la<br />
maîtrise d’œuvre et de réfléchir à leur future orientation professionnelle.<br />
Il offre aussi de nouvelles orientations pour les étudiants désireux de s’orienter vers la<br />
recherche.<br />
Les labos de l’EAPLV notamment ARIAM, LET<br />
Le PUCA, l’ADEME, le CSTB, les fédérations professionnelles et d’industries<br />
L’EA de PARIS BELLEVILLE, l’ESTP,<br />
Certains membres de l’équipe pédagogique sont impliqués dans des réseaux thématiques<br />
européens ou dans des collaborations (∗) avec des institutions étrangères :<br />
- INSTITUT SUPERIEUR D’ARCHITECTURE SAINT-LUC DE WALLONIE, à Liège,<br />
- UNIVERSITÄT KARLSRUHE – INSTITUT FÜR BAUGESTALTUNG, à Karlsruhe,<br />
- ISTITUTO UNIVERSITARIO DI ARCHITTECTURA DI VENEZIA, à Venise,<br />
- TECHNISCHE UNIVERSITEIT EINDHOVEN FACULTEIT BOUWKUNDE, à Eindhoven,<br />
- UNIVESIDAD POLITECNICA DE VALENCIA, à Valence,<br />
- WYDZIAL ARCHITEKTURY POLITECHNIKI GDANSKIEJ, à Gdansk,<br />
Cycle 3 – Page 53
- L’Université HANYANG de Séoul,<br />
- L’Université TSING HUA de Pékin,<br />
- Le POLITECNICO di MILANO et L’Université FEDERICO II di NAPOLI.<br />
Dans le cadre de ces collaborations, les différents partenaires envisagent de développer d’une<br />
manière importante et cohérente, la mobilité d’étudiants et d’enseignants.<br />
L’équipe pédagogique s’engage à développer, pour les étudiants participants au séminaire,<br />
des opportunités de stages à l’étranger et des possibilités d’échanges SOCRATES.<br />
(∗) il s’agit :<br />
- d’un projet d’enseignement commun pour un diplôme européen sur la « TECHNOLOGIE DE<br />
L’ARCHITECTURE » en cours de développement dans le cadre de SOCRATES. Cette initiative fait suite à<br />
l’expérience de cinq ateliers intensifs annuels (IP SOCRATES) partagés avec cinq institutions européennes.<br />
- d’un groupe international constitué : le GRUPO INSIEME, ayant pour objectif à travers un projet semestriel<br />
commun (même site, même programme) d’organiser une confrontation à l’issue de laquelle un jury international<br />
décerne un prix (le Gran Premio di Lecco).<br />
- de réseaux thématiques européens (5 ème PCRD) : PRESCO (recommandations pour une construction<br />
« durable ») et E-CORE (les besoins en R&D sur cinq ans du BTP européen pour engager une société des<br />
connaissances et du développement durable)<br />
Contenu<br />
Organisation des<br />
enseignements<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
PLAN DE COURS<br />
Regard critique sur les pratiques actuelles<br />
Le processus global et sa représentation théorique, son rapport au temps<br />
Les acteurs, les métiers, les cultures professionnelles<br />
Les dysfonctionnements, la fragmentation des métiers, la perte de vision globale<br />
Les difficultés pour maîtriser la qualité et les coûts<br />
Les pratiques européennes : Italie, Espagne, Pays-Bas, Allemagne…<br />
…<br />
Regard prospectif<br />
La démarche concourante<br />
L’approche fonctionnelle, le langage commun<br />
Le plan qualité<br />
…<br />
Cultures techniques et cultures architecturales<br />
La pensée constructive et les théories et doctrines architecturales<br />
La culture technique et le projet : langue maternelle, matérialisation et détails,<br />
concepts techniques et concepts architecturaux<br />
La mesure, l’évaluation, l’économie du projet, les outils d’aide à la conception<br />
L’innovation technique et architecturale et l’expérimentation<br />
…<br />
L’évolution des filières de construction<br />
Nouvelles exigences (développement durable, RT2000)<br />
Mondialisation et localisation<br />
L’offre industrielle et la prescription<br />
Recherche industrielle et recherche architecturale<br />
…<br />
Cours d’approfondissements ponctuels sur les connaissances de base nécessaires en rapport<br />
avec les autres cours théoriques.<br />
186 h<br />
Séminaire de recherche ou de spécialisation<br />
64 h<br />
TD commun pour la préparation du mémoire<br />
58 h<br />
Suivi du mémoire<br />
64 h<br />
L’enseignement du séminaire est organisé en trois entités :<br />
- le séminaire proprement dit où sont délivrés les apports théoriques,<br />
- les travaux dirigés en liaison avec la préparation du mémoire de l’étudiant articulé avec<br />
l’enseignement sur la pratique du projet,<br />
- le suivi du travail sur le mémoire.<br />
Les deux premières constituent le tronc commun du séminaire.<br />
APPORT THEORIQUE<br />
Il est délivré par des cours (voir contenu), conférences, visites, …<br />
Une semaine intensive sera organisée avec des enseignants étrangers sous forme de<br />
colloque (cadre de la mobilité SOCRATES), ainsi qu’un cycle de conférences : chercheurs,<br />
industriels, acteurs, …<br />
TRAVAUX DIRIGES et PREPARATION DU MEMOIRE<br />
Ils sont articulés avec les modules d’enseignement du projet. Le type de programme abordé<br />
dans les travaux préparatoires au mémoire, ainsi que les problématiques techniques<br />
Cycle 3 – Page 54
spécifiques qu’il soulève, sont les mêmes que pour le projet. Celles-ci pourront être liées aux<br />
travaux de recherche des équipes enseignantes.<br />
Outre le travail directement lié au débat collectif à propos des apports théoriques : comptes<br />
rendus des conférences, des visites, de lecture, … exposés par des étudiants, la préparation<br />
du mémoire sera liée à un travail d’observation et d’analyse, suivi par l’enseignant qui encadre<br />
l’étudiant sur son projet.<br />
Trois types principaux de travaux dirigés sont proposés :<br />
- autour de l’analyse d’un projet réalisé,<br />
avec une approche transversale pour découvrir le caractère hétérogène, démêler la<br />
complexité :<br />
- analyse de détails avec tous les points de vue rassemblés (usager, MOA, MOE, REA,<br />
…)<br />
- « archéologie du projet » : reconstitution des procédés et du processus<br />
- évaluation par l’usage, la mesure<br />
- autour d’un thème,<br />
avec une approche verticale à travers plusieurs projets pour mieux comprendre les<br />
problématiques liées au thème par l’analyse de plusieurs réponses matérialisées dans<br />
des projets :<br />
- un concept technique : double façade, dispositif lumineux, le point porteur, …<br />
- un type de détails ou d’interface,<br />
- un agent extérieur : eau, climat, air …<br />
- un règlement : RT2000, NRA, incendie …<br />
- un produit industriel : le verre, l’acier, les bétons de fibres …<br />
- un procédé constructif : préfabrication béton, ossature métallique …<br />
Poids horaires<br />
Validation<br />
- autour d’un outil ou d’une méthode pour la conception,<br />
avec une approche méthodologique pour le comprendre et en apprécier la pertinence ou<br />
l’efficience par l’expérimentation dans le projet pour mieux en redéfinir son cahier des<br />
charges,<br />
- un outil informatique d’aide à la conception : simulation, représentation, évaluation …<br />
- un dispositif expérimental : maquettes lumineuses, maquettes de structures,<br />
prototypage…<br />
- un outil organisationnel : analyse de la valeur, cahier des charges fonctionnel,<br />
performanciel, ingénierie intégrée…<br />
…<br />
Ces travaux dirigés permettront aux étudiants de dégager des questions théoriques à partir de<br />
l’observation et/ou de l’expérimentation afin de définir et d’approfondir la problématique du<br />
mémoire.<br />
SUIVI DU MEMOIRE<br />
Le travail sur le mémoire est suivi par l’enseignant qui encadre l’étudiant sur son travail de<br />
préparation. Il débute en même temps que le travail préparatoire auquel il est fortement lié. Il<br />
est complété par des apports méthodologiques sur la constitution d’un mémoire.<br />
Tronc commun : apport théorique et travaux dirigés pour la préparation du mémoire : 122 h<br />
annuel . Suivi du mémoire : 64 h annuel<br />
La validation de l’ensemble des travaux du séminaire est réalisée par le jugement porté sur la<br />
qualité du mémoire produit par l’étudiant.<br />
La validation finale du mémoire est faite par un jury qui regroupe les enseignants et certaines<br />
personnalités extérieures qui ont participé au séminaire.<br />
La procédure de validation intègre au moins une évaluation par semestre<br />
Cycle 3 – Page 55
AED<br />
P1b1<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
technologie de l’architecture<br />
J.P. FRANCA<br />
C. GOBIN, J.M. PERIN<br />
Annuel - 186 h<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Dans nos sociétés européennes l’accroissement des exigences dû à l’évolution des modes de<br />
vie et les engagements relatifs au développement durable contribuent à augmenter la<br />
complexité des situations et le niveau de technicité des moyens de réponse. Cet état de fait<br />
s’observe principalement dans nos villes, patrimoines socioculturels vivants, essentiels à nos<br />
identités locales.<br />
Face à la diversité européenne de ces héritages, le monde industriel se globalise et les<br />
marchés deviennent mondiaux.<br />
Ceci implique pour l’avenir une responsabilité accrue au niveau architectural et technique et<br />
donc une compétence plus large des professionnels qui interviennent sur le cadre bâti de nos<br />
villes. Ils apparaît alors nécessaire d’intensifier dans leur formation initiale, et notamment de<br />
celle des architectes, cette prise de conscience par des coopérations et des échanges accrus<br />
entre le monde de la conception et celui de la production.<br />
Cette unité de projet, associée à la préparation du mémoire dans le cadre du séminaire a<br />
donc pour objectif :<br />
- d’accroître la compétence des étudiants en architecture à concevoir le projet avec cette<br />
nouvelle conscience de la réalité des contextes culturels et du monde industriel,<br />
- de développer leur capacité à mobiliser leurs connaissances techniques au bon moment<br />
dans le processus de conception du projet et par là même, d’approfondir la relation entre<br />
architecture, exigences constructives et cultures techniques,<br />
de les former à une meilleure collaboration avec les acteurs industriels de la filière de<br />
construction, aussi bien pour la mise en œuvre dans le projet des matériaux, des produits<br />
ou de tout élément de construction, que pour le développement de nouveaux produits ou<br />
procédés.<br />
L’équipe pédagogique responsable de ce couple unité de projet – unité de séminaire est<br />
fortement impliquée dans un projet d’enseignement commun pour un diplôme européen sur la<br />
« Technologie de l’Architecture » en cours de développement dans le cadre de SOCRATES.<br />
Cette initiative fait suite à l’expérience de cinq ateliers intensifs annuels (IP SOCRATES)<br />
partagés avec cinq institutions étrangères.<br />
Ceci implique des relations institutionnelles très fortes avec ces établissements partenaires :<br />
- INSTITUT SUPERIEUR D’ARCHITECTURE SAINT-LUC DE WALLONIE, à Liège,<br />
- UNIVERSITÄT KARLSRUHE – INSTITUT FÜR BAUGESTALTUNG, à Karlsruhe,<br />
- ISTITUTO UNIVERSITARIO DI ARCHITTECTURA DI VENEZIA, à Venise,<br />
- TECHNISCHE UNIVERSITEIT EINDHOVEN FACULTEIT BOUWKUNDE, à Eindhoven,<br />
- UNIVESIDAD POLITECNICA DE VALENCIA, à Valence,<br />
- WYDZIAL ARCHITEKTURY POLITECHNIKI GDANSKIEJ, à Gdansk,<br />
Dans le cadre de ce projet, les différents partenaires envisagent de développer d’une manière<br />
importante et cohérente, la mobilité d’étudiants et d’enseignants.<br />
L’équipe pédagogique s’engage à développer dès à présent, pour les étudiants de cette unité<br />
de projet – unité de séminaire, des opportunités de stages à l’étranger et des offres d’échange<br />
Erasmus.<br />
L’unité de projet s’articule avec le séminaire.<br />
Des enseignements spécifiques à l’unité de projet complètent ceux du tronc commun du<br />
séminaire et se structurent suivant trois axes principaux :<br />
- L’intégration des savoirs, méthodes et cultures techniques dans l’élaboration du projet,<br />
- La connaissance critique des matériaux, des produits, des procédés, des recherches<br />
et développements, proposés par l’industrie et les filières du bâtiment depuis la<br />
conception et tout au long de son cycle de vie,<br />
- L’approfondissement et l’implication des exigences nouvelles et des contraintes liées<br />
au développement durable dans l’élaboration d’un projet.<br />
Cycle 3 – Page 56
A cela s’ajoute un accompagnement théorique particulier lié à la localisation et/ou à la<br />
thématique abordée, et un apport méthodologique sur le processus de conception du projet<br />
notamment dans ces croisements avec les questions constructives.<br />
Des études de cas et des analyses d’édifices construits viendront illustrer et enrichir ces<br />
différents apports.<br />
La participation d’industriels est envisagée. Ils sont choisis suivant le thème abordé par le<br />
projet.<br />
La méthode pédagogique identifiera les éléments suivants :<br />
- Analyse critique du contexte et du programme,<br />
- Recherche d’éléments de référence, développement d’idées fondatrices, de concepts<br />
générateurs, … qui mettent en œuvre culture architecturale et culture technique,<br />
- « mise en forme architecturale » : le projet, ses différentes échelles (du global au<br />
détail), ses différentes étapes (la progression des choix), ses différentes évaluations<br />
(pertinence, efficience et cohérence), les moyens de sa matérialisation (faisabilité<br />
technique et économique).<br />
L’accent sera mis sur une approche expérimentale assortie de mesures et/ou d’évaluations de<br />
performances.<br />
L’équipe pédagogique responsable de ce couple unité de projet – séminaire orientera les<br />
étudiants pour la détermination de leur thème de mémoire vers des problématiques issues de<br />
la réflexion sur le projet.<br />
Nature des<br />
travaux<br />
demandés<br />
Ils varient suivant le thème abordé. Le calendrier et le contenu sont fournis en début d’année.<br />
Outre les documents conventionnels relatifs à la conception et à la représentation du projet<br />
(documents graphiques aux différentes échelles, détails, maquettes réelles ou virtuelles, …),<br />
les travaux d’analyse, d’évaluation et/ou d’expérimentation donneront lieu à des comptes<br />
rendus et à des notes de présentation.<br />
Cycle 3 – Page 57
AED<br />
P1b2<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Objectif<br />
construire une architecture durable<br />
A. ENARD (coord.), E. DUBOSC<br />
Annuel - 186 h<br />
L’objectif que se fixe l’équipe est double : c’est à la fois une formation professionnelle et un<br />
approfondissement des connaissances.<br />
1. formation professionnelle vis-à-vis du chantier, des acteurs de l’acte de bâtir et de<br />
la conception même. La conception en effet se développe et s’enrichit à l’école du<br />
chantier et par le dialogue avec les autres intervenants.<br />
2. approfondissement des connaissances pour s’assurer des bases théoriques et<br />
techniques nécessaires à la compréhension et à maîtrise des phénomènes<br />
étudiés (confort, structure, économie…) dans le projet.<br />
La finalité étant que ces deux aspects de l’enseignement se complètent et interfèrent entre<br />
eux afin de ne former qu’un seul corps de savoir, dans le cadre défini d’une bonne qualité<br />
environnementale.<br />
Par ailleurs, il est souhaitable de porter un regard critique sur l’évolution des comportements<br />
dans le domaine de l’immobilier : recherche du moindre coût, recherche de la dimension du<br />
temps de construction, sous-traitance systématique, perte de la qualification professionnelle<br />
du personnel,… ces considérations amenant à développer de nouvelles pratiques<br />
constructives.<br />
Des filières alternatives comme le Système Composite Interactif Sec et Léger paraissent<br />
mieux adaptées à notre époque. Elles ont des conséquences directes sur les métiers de la<br />
conception.<br />
Elles vont former l’ossature de l’enseignement de cette unité de projet.<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Afin de mobiliser les énergies, tant des étudiants que des professeurs, mais aussi afin<br />
d’étalonner la valeur des enseignements, un groupe international s’est constitué : le GRUPO<br />
INSIEME qui associe les <strong>Ecole</strong>s d’Architecture de :<br />
- L’Université HANYANG de Séoul,<br />
- L’Université TSING HUA de Pékin,<br />
- Le POLITECNICO di MILANO,<br />
- L’Université FEDERICO II di NAPOLI,<br />
- Paris La Villette.<br />
Un temps de travail commun (au moins une semaine), avec le regroupement de tous les<br />
étudiants, est prévu chaque année dans un pays différent.<br />
Un projet semestriel commun (même site, même programme) est développé dans chaque<br />
<strong>Ecole</strong>, les travaux sont exposés ensemble et un jury international décerne un prix (le Gran<br />
Premio di Lecco).<br />
Contenu<br />
L’enseignement du projet se conjugue avec celui du séminaire. Des cours et des exposés<br />
spécifiques menés par les enseignants de l’unité (ou par professionnels du monde de la<br />
construction) viennent compléter ceux du tronc commun au pôle, principalement en début<br />
d’année. Il est prévu de mener à terme plusieurs projets d’édifices (ou de groupement<br />
d’édifices) au cours de l’année.<br />
Le premier sujet de travail concerne l’habitat économique, avec en préalable, l’analyse de<br />
réalisations et de projets exemplaires.<br />
Le travail mené en commun avec les autres <strong>Ecole</strong>s d’Architecture, lui aussi sur l’habitat,<br />
s’établit sur un semestre.<br />
Nature des<br />
travaux<br />
demandés<br />
Analyse constructive de bâtiments, rendue sous forme de dessins et de descriptifs, sur la<br />
base de documents et par des visites.<br />
Avant-projets détaillés des projets de bâtiments, suivant les documents graphiques et écrits<br />
conventionnels.<br />
Cycle 3 – Page 58
AED<br />
P1b3<br />
Enseignants<br />
construire dans le construit<br />
P. DUBOIS (coord.),<br />
Annuel - 186 h<br />
Objectif<br />
« L’unité de projet » propose une formation approfondie aux pratiques constructives du projet<br />
dans le cadre d’une formation généraliste d’architecte maître d’œuvre.<br />
Elle a pour objectif de préparer les étudiants à l’exercice professionnel du métier d’architecte<br />
dans le domaine spécifique de la reconversion – extension de bâtiments existants en<br />
équipements publics en leur faisant découvrir et prendre en compte tous les champs de<br />
compétence que ces programmes complexes sollicitent.<br />
Cette unité de projet a pour vocation d’explorer un domaine particulier qui est, en terme<br />
d’échelle d’intervention, à l’interface du projet architectural et du projet urbain.<br />
Elle s’articulera avec une unité de séminaire et l’équipe pédagogique, par ses contacts<br />
professionnels, soutiendra les démarches des étudiants pour l’obtention de stages en agence<br />
d’architecture, d’urbanisme, dans des directions d’urbanisme de ville, dans des DDE…<br />
Contenu<br />
Dans nos villes, les restructurations industrielles, la réorganisation des armées, l’évolution des<br />
infrastructures de transports, ont pour conséquence la libération d’emprises foncières<br />
importantes caractérisées par la présence d’un patrimoine construit dont on a appris à<br />
reconnaître les qualités mais que l’on ne sait pas toujours bien réutiliser et réintégrer dans la<br />
structure urbaine.<br />
L’unité de projet se propose d’explorer, à partir de situations concrètes, des méthodes de<br />
travail qui conduisent à savoir compter avec les traces du passé, la mémoire des lieux, dans<br />
un projet de revitalisation des centres anciens, en affichant l’ambition de poursuivre un travail<br />
d’invention de formes architecturales contemporaines adaptées aux nouvelles demandes<br />
sociales.<br />
En ce sens, l’unité de projet se distingue clairement d’une formation aux savoirs pour la<br />
conservation ou la restauration des monuments anciens dont le champ est beaucoup plus<br />
restreint.<br />
Trois grands domaines de formation sont abordés par le couple unité de projet – unité de<br />
séminaire :<br />
I. L’expertise : à l’aide des méthodes propres à chaque champs disciplinaire, l’étudiant est<br />
formé à l’évaluation des potentialités d’un édifice et d’un site par :<br />
- des analyses historiques, sociologiques,<br />
- des méthodes et techniques de diagnostics architecturaux, techniques, d’ambiance,<br />
- une formation au relevé architectural et une analyse critique des outils de<br />
représentation.<br />
II.<br />
III.<br />
La programmation : les rôles et les responsabilités au stade de la définition<br />
des ouvrages dans le cadre des politiques publiques de l’aménagement urbain sont<br />
présentés aux étudiants. Qu’entend-on par programmation ? Quels sont les données,<br />
les besoins, les contraintes, les exigences ? Qu’est-ce qu’une étude de définition ? Un<br />
éclairage particulier est donné sur l’état des réglementations en vigueur, leur poids et<br />
leur importance sur l’ensemble du processus.<br />
Le projet : la formation de l’étudiant au travail de projet synthétise les<br />
connaissances acquises en expertise et en programmation. Il s’agit d’inventer des<br />
formes architecturales et urbaines dans une contextualité riche et dense, au-delà du<br />
simple objet architectural.<br />
Nature des<br />
travaux<br />
demandés<br />
La pédagogie s’appuiera aussi sur l’étude de cas, qui seront autant de passerelles vers la<br />
préparation aux modes d’exercice professionnel et les stages, et ouvriront sur l’enseignement<br />
du projet.<br />
Il s’agit d’une unité pour un enseignement approfondi du projet, qui s’appuie sur une approche<br />
pluridisciplinaire des savoirs et des compétences spécialisés.<br />
L’étudiant apprend à dépasser le simple stade de l’esquisse pour développer le travail de<br />
conception architecturale au niveau d’un avant-projet définitif, avec une ouverture sur la<br />
mission de projet telle que définie par la loi MOP (maîtrise d’ouvrage publique).<br />
Cycle 3 – Page 59
AED<br />
Optionnels<br />
T 1a : Architectures et politiques<br />
R. GILI, M. SABARD<br />
T 1b : Composition sonore architecturale<br />
G. BILLAUX<br />
T 1c1 : La programmation des opérations de construction<br />
JM. COGET, A. LIEBARD<br />
T 1c2 : Systèmes d’information du projet<br />
JM. COGET<br />
T 1d : La qualité d’urbanité de la lumière artificielle<br />
Y. TROCHEL<br />
T 1e : Construction parasismique, pratique des sols et fondations<br />
P. CANDEVA<br />
T 1f : Initiation à la prévention<br />
M. SABARD<br />
Cycle 3 – Page 60
AED<br />
T1a<br />
Enseignants<br />
Liaisons<br />
architectures et politiques<br />
R. GILI architecte (coord.), M. SABARD architecte<br />
AED S1a, AED P1a1, AED P1a2, AED P1a3, AED P1a4<br />
Annuel – 32 h<br />
Objectif<br />
Analyser, à travers l’histoire, en huit séquences, les relations entre mode de production,<br />
organisation socio-politique, et environnement naturel / environnement constructif :<br />
1. la « révolution » néolithique<br />
2. les grands empires de l’Antiquité<br />
3. cités et hommes libres : Moïse, Salomon, Ulysse<br />
4. l’occident médiéval, le bourg, le château, l’abbaye et les finages villageois<br />
5. espaces royaux, place royale, ville forteresse, manufacture et domaine nobilaire<br />
6. l’espace du capital industriel<br />
7. colonies – plantations et mines<br />
8. la ville moderne à venir : hégémonie de l’urbain en occident, ville émergente / ville<br />
territoire et démocratie de proximité<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Exposés dans les huit mini séminaires – travaux de synthèse et d’iconographie pour chaque<br />
séminaire.<br />
Une bibliographie sera fournie thème par thème en préparation des exposés<br />
Contrôle continu 80 %<br />
Travaux finaux 20 %<br />
Cycle 3 – Page 61
AED<br />
T1b<br />
Enseignant<br />
composition sonore architecturale<br />
G. BILLAUX, J-P. RIGAUD, M. SABARD<br />
Annuel – 64 h<br />
Objectif Il s’agit de sensibiliser au sonore, donnée en retrait du visuel, tant du point de vue (!)<br />
physiologique, social, que médiatique.<br />
Sortir de la seule préoccupation de la lutte contre le bruit, pour aborder le fait sonore comme<br />
objet d’étude esthétique d’une part, et ensuite comme dimension de l’espace architectural et<br />
urbain.<br />
Continu<br />
Cet enseignement repose sur une méthodologie de l’écoute en tant que discipline<br />
quotidienne, au moyen d’exercices collectifs pendant le cours qui devront être pratiqués<br />
individuellement ensuite.<br />
Elle s’appuiera sur une approche esthétique et globale de l’acoustique : le mécanisme<br />
Production sonore / Propagation (étude de l’espace pour l’oreille) / Perception.<br />
L’autre support à cet apprentissage de l’écoute sera, après une initiation à la captation sonore,<br />
l’usage de l’enregistrement comme relevé sonore, qui permettra de confronter l’écoute in vivo<br />
et l’analyse a posteriori du relevé enregistré.<br />
L’étude du son comme dimension de l’espace architectural et urbain reposera sur les travaux<br />
théoriques de Murray Shaffer et Pierre Mariétan, et sur l’analyse acoustico-esthétique de sites<br />
urbains remarquables, avec un site de référence : la place de la Bataille de Stalingrad (qui<br />
sera l’objet d’un travail individuel).<br />
Ce travail s’appuiera également sur une initiation à l’acoustique des bâtiments (normes,<br />
mesures, matériaux…)<br />
Un autre axe est la systématisation des moyens de qualifier le sonore.<br />
A l’issue du 2 ème trimestre, il sera demandé aux étudiants, l’esquisse d’un projet architectural<br />
intégrant la dimension sonore<br />
Mode<br />
de validation<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 62
AED<br />
T1c1<br />
Enseignants<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Objectifs<br />
la programmation des opérations de<br />
construction<br />
Annuel - 64 h<br />
J.M. COGET(coord.), A. LIEBARD<br />
Architecture, environnement et développement durable<br />
Créer un séminaire de programmation en architecture, enseignement théorique et applications<br />
pratiques. Ouvrir l’école à des interventions de professionnels expérimentés pour présenter<br />
des études de cas (Association des Maîtres d’Ouvrage, Apogée Périgée, SA HLM…)<br />
Continu - Histoire et théorie de la programmation ;<br />
- Objectifs et méthodes de programmation : les différents types de projet ;<br />
- Enjeux architecturaux et urbains de la programmation ;<br />
- La qualité environnementale et la programmation ;<br />
- Formation des coûts dans une opération de promotion ;<br />
- Les méthodes d’estimation des opérations en France, comparaisons européennes ;<br />
- Programmation d’équipements : exposé théorique et études de cas pratiques ;<br />
- Le système d’information du territoire ;<br />
- Programmation et aménagement : exposé théorique et études de cas pratiques ;<br />
- Programmation urbaine : présentation d’une expérience et discussion autour de ce<br />
cas. L’Urbanisme d’entreprise.<br />
La pédagogie est fondée sur une combinaison d’exposés magistraux et d’études de cas réels.<br />
Mémoire de fin d’année correspondant à une étude de cas originale en liaisons.<br />
Eléments<br />
de bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
G. ANDRE, Les bâtisseurs, Guide de réalisation des opérations immobilières, Ed. Eyrolles<br />
F. ARNOLD, Le logement collectif, Ed. Le Moniteur<br />
QUINTIN et ALII, Le logement étudiant, Publication Association des Maîtres d’Ouvrage (AMO), Association HQE,<br />
AFNOR, AQC, …<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 63
AED<br />
T1c2<br />
Enseignants<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Objectif<br />
Continu<br />
systèmes d’information du projet<br />
2 ème Semestre - 32 h<br />
J.M. COGET (coord.), L.P. UNTERSTELLER, B. SUNER (EA de Nantes)<br />
Architecture, environnement et développement durable<br />
Ouvrir les étudiants aux méthodes du projet pratiquées dans les opérations de grande<br />
envergure et aux enjeux de la maîtrise des Nouvelles Technologies de l’Information (NTIC).<br />
ANALYSE FONCTIONNELLE DES OUTILS EXISTANTS<br />
- Outils dits de « conception architecturale assistée par ordinateur » ;<br />
- Outils dits de « calculs » : les études de structures ;<br />
- Outils dits de « calculs » : l’étude des ambiances acoustiques ;<br />
- Outils dits de « calculs » : l’étude des ambiances lumineuses ;<br />
- Outils dits « AEC » et de l’ingénierie assistée par ordinateur ;<br />
- Outils informatiques dits d’aide à la décision ;<br />
- Outils dits de conduite de projet<br />
LE SYSTEME D’INFORMATION DU PROJET : SA STRUCTURE, SA GESTION<br />
- Les enjeux pour l’architecte : l’approche qualité ;<br />
- La modélisation graphique, squelette du système d’information du projet ;<br />
- Les méthodes itératives : prises de décision en spirale, les aléas et les conflits ;<br />
- Les outils de l’architecte : l’armoire à plans électroniques, la gestion de l’offre<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Eléments<br />
de bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Mémoire de fin de semestre sur une analyse critique d’un outil ou d’un type d’outil ou<br />
maquette de projet.<br />
Etudes du programme Communication Construction du PCA<br />
Collections recherches : CSTB, Doucet, EDICONSTRUCT, Media-Construct., ARCHINOV, JM COGET, etc.<br />
Contrôle continu 66 %<br />
Examen partiel ou terminal 33 %<br />
Cycle 3 – Page 64
AED<br />
T1d<br />
Enseignant<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Objectif<br />
la qualité d’urbanité<br />
de la lumière artificielle<br />
Y. TROCHEL<br />
Architecture, environnement et développement durable<br />
APPROCHE SENSIBLE DE LA LUMIERE<br />
2 ème Semestre - 64 h<br />
Développer l’approche sensible de la lumière :<br />
1) Par rapport à la temporalité de la lumière : lumière évènementielle en relation<br />
particulièrement avec la scénographie théâtrale,<br />
2) Par rapport aux contextes intérieurs ou extérieurs des lieux à mettre en lumière :<br />
<br />
<br />
Eclairage intérieur : dont la théorie et la pratique sont plus simples<br />
Eclairage extérieur à aborder à différentes échelles, du bâtiment, de l’îlot, du quartier,<br />
de la ville ou même de la région.<br />
Contenu<br />
La spécificité essentielle pour servir des objectifs tant professionnalisants qu’universitaires,<br />
c’est d’aborder technologie et fonctionnalité de l’éclairage d’une part, et approche culturelle<br />
des mises en lumière d’autre part.<br />
Les notions thématiques, de sécurité et de confort des usagers doivent être étudiées,<br />
confrontées et conciliées avec des notions d’ordre du qualitatif environnemental. Mais il faut<br />
soumettre les nouvelles applications des stratégies urbaines nocturnes aux lectures fines des<br />
approches culturelles des interprétations de langage sensible et paysager. Notons<br />
l’importance de l’expérimentation et d’un lieu nécessaire à cet effet dans le cadre de l’école.<br />
Des partenaires institutionnels et privés, EDF, Citélume, Compagnie Philips Eclairage,<br />
peuvent prêter ou installer un matériel d’expérimentation à l’école à condition que la<br />
sauvegarde de ce dernier soit assurée. Ces prêts de matériel sont le prélude à l’installation<br />
d’un laboratoire d’expérimentation lumière où un nombre important d’étudiants peut se<br />
sensibiliser à ce nouveau composant urbain qu’est la lumière artificielle. Enfin, dans le cadre<br />
de la continuité d’un cycle de formation lié à l’approche sensible et technique de la lumière, il y<br />
a possibilité de stages spécialisés que suivent déjà certains étudiants : laboratoire de<br />
photométrie d’EDF et stages dans le cadre de l’organisme Citélume.<br />
Validation Contrôle continu 40%<br />
Examen final 60%<br />
Cycle 3 – Page 65
AED<br />
T1e<br />
Enseignant<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Bibliographie<br />
construction parasismique, pratique<br />
des sols et fondations<br />
Annuel - 64 h<br />
P. CANDEVA<br />
Par la loi du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de<br />
l'environnement ont été institués des Plans de Prévention des Risques (PPR)<br />
sous l'autorité des Préfets, visant à limiter les dommages corporels et matériels<br />
occasionnés par les catastrophes naturelles.<br />
A l'heure actuelle on ne peut pas prédire les séismes. Et évacuer les populations ne suffirait<br />
pas pour éviter les pertes matérielles et humaines. Le plus souvent, celles-ci sont la<br />
conséquence des effets du séisme sur les constructions et les équipements, inaptes à<br />
répondre correctement à l'action du séisme. Elles sont exceptionnellement la conséquence du<br />
séisme lui-même. Par conséquent, il faut "construire parasismique".<br />
Un autre objectif du cours est la connaissance de la pratique des sols et fondations.<br />
- Connaissance du phénomène des séismes: aléa local, effet de site.<br />
La réglementation PS 92.<br />
- Rappel des principes constructifs: la forme d'ensemble des bâtiments;<br />
distribution des rigidités; choix et conception de la structure porteuse.<br />
- Conception parasismique: les diaphragmes et palées; le domaine élastique;<br />
ductilité et dissipation; coefficient de comportement. Joints parasismiques.<br />
- Les différents matériaux de construction: constructions en béton armé, en<br />
bois, constructions métalliques. Eléments absorbeurs d'énergie.<br />
- Eléments non porteurs: enveloppe et partitions - façades, vitrages, cloisons.<br />
- Fondations: fondations superficielles; fondations profondes.<br />
- Les fondations en parasismique: isolateurs parasismiques; amortisseurs<br />
parasismiques.<br />
Parasismique: M. Zacek - Construire parasismique - éd. Parenthèses<br />
Fondations: G. Filliat - La pratique des sols et fondations<br />
L. Logeais : La pathologie des fondations (les deux derniers aux éditions du Moniteur)<br />
Validation Contrôle continu 50%<br />
Examen final 50%<br />
Cycle 3 – Page 66
AED<br />
T1f<br />
Enseignant<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
initiation à la prévention<br />
M. SABARD<br />
Lié à l'unité de séminaire : Architecture, environnement et développement<br />
2 ème Semestre - 32 h<br />
Objectif<br />
Initiation à la réglementation concernant la sécurité contre l'incendie dans les habitations, les<br />
établissements recevant du public (ERP) et les immeubles de grande hauteur(IGH), qui doit<br />
être impérativement prise en compte et appliquée dans tous les projets élaborés par des<br />
architectes sur le territoire français<br />
Contenu Organisation de la Sécurité civile et des secours en France :<br />
Le feu: causes, développement, propagation. Effets sur les personnes et les biens. Prévention<br />
et prévision, objectifs de la sauvegarde<br />
Comportement au feu des matériaux et éléments de construction: essais de réaction au feu,<br />
classement des matériaux, l'ignifugation, , résistance au feu des éléments de construction,<br />
classement<br />
Les bâtiments industriels et commerciaux : textes applicables, établissements soumis à<br />
déclaration, établissements soumis à autorisation, la directive "Séveso", Plans d'opération<br />
Interne (POI), Plans particuliers d'Intervention (PPI)<br />
Les habitations : familles, réglementation de base<br />
les établissements recevant du public : classement, principes fondamentaux de la<br />
réglementation<br />
Problèmes posés par le changement de destination des immeubles<br />
Travaux<br />
Validation<br />
Assiduité, contrôle des notes de cours, examen final<br />
Contrôle continu : 40%<br />
Examen final : 60 %<br />
Cycle 3 – Page 67
Pôle 2 : AVU<br />
Architecture<br />
Ville<br />
Urbanités<br />
Cycle 3 – Page 68
USP<br />
Code Titre Coordinateurs<br />
USP2a Ville, urbanité et métropolisation<br />
Y. TSIOMIS<br />
Séminaire S2a Ville, urbanité, métropolisation N. SOULIER<br />
Projet<br />
USP<br />
P2a<br />
P2a1<br />
P2a2<br />
P2a3<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine : le quartier des Halles<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine : périphérie & urbanité<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine : ville moyenne et métropolisation<br />
(Compiègne)<br />
USP2b Formation Urbaine et Habitat<br />
PH REVAULT<br />
Y.TSIIOMIS<br />
N. SOULIER<br />
PH. REVAULT<br />
C. MOLEY<br />
Séminaire S2b Architecture, formations urbaines, habitat C. MOLEY<br />
Projet P2b Groupes de projet C. MOLEY<br />
P2b1 Concepts et contextes du projet de logement C. MOLEY<br />
P2b2 La maison: de l’objet manifeste au lotissement F. MEADOWS<br />
USP<br />
USP2c Métropole d’Asie Pacifique MAP<br />
Y.H. SHIN<br />
Séminaire S2c Métropole d’Asie Pacifique - MAP<br />
Y.H. SHIN<br />
Projet P2c Métropole d’Asie Pacifique - MAP Y.H. SHIN<br />
Optionnels T 2a<br />
Politiques urbaines : les conceptions du projet<br />
urbain. Patrimoine et paysage 64 h<br />
T 2b<br />
Logiques et culture architecturale de l’habitat<br />
collectif 32 h<br />
J. BOULET<br />
C. MOLEY<br />
T 2d L’habitat individuel périurbain 32 h<br />
M. BEDARIDA<br />
T 2e<br />
T 2f<br />
T 2g<br />
Architectures municipales de l’habitat , expériences<br />
historiques et actualité 32 h<br />
Sociétés urbaines et citadins : banlieues en<br />
question 32 h<br />
J. HARARI<br />
A. DEBOULET<br />
L’intervention de l’architecte sur le bâti ancien I 64 h<br />
H. FILLIPETTI<br />
T 2h L’intervention de l’architecte sur le bâti ancien II 64h<br />
H. FILLIPETTI<br />
T 2i<br />
Culture architecturale et équipement de la culture<br />
64h<br />
G. EDERY<br />
T 2j Philomedia 32h<br />
R. KENLEY, J. ATTALI<br />
T 2K Philomedia 64h<br />
R. KENLEY, J. ATTALI<br />
Cycle 3 – Page 69
AVU : USP2a<br />
Ville,<br />
urbanité<br />
et métropolisation<br />
Ville, urbanité et métropolisation = S2a + P2a<br />
Responsable : Y. TSIOMIS<br />
S2a : Ville, urbanité, métropolisation<br />
N. SOULIER (coordinateur), J.P. DOLLE , PH. REVAULT, Y. TSIOMIS, V. MOIMAS, C. ORILLARD, H.<br />
THOMAS<br />
P2a : Approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine<br />
Ph. Revault coordinateur<br />
comprend 3 groupes de projets distincts consacrés à la métropole parisienne :<br />
P2a1 : Approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine : le quartier des Halles<br />
Y. TSIOMIS (responsable) , C. ORILLARD, H. THOMAS<br />
P2a2 : Approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine : périphérie & urbanité<br />
N. SOULIER (responsable), J.P. DOLLE, R. KENLEY<br />
P2a3 : Approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine : ville moyenne et métropolisation<br />
(Compiègne)<br />
PH. REVAULT (responsable), V. MOIMAS<br />
Cycle 3 – Page 70
AVU<br />
ville, urbanité, métropolisation<br />
Présentation générale USP2a = Us2a+Up2a<br />
Equipe<br />
pédagogique<br />
Contenu<br />
J.P. DOLLÉ, Ph. REVAULT, N. SOULIER, Y.TSIOMIS, R. KENLEY C.ORILLARD, V.MOIMAS, H<br />
THOMAS<br />
responsable : Yannis Tsiomis - Nicolas Soulier (coord. séminaire), Philippe Revault (coord. Projet)<br />
Cet enseignement est structuré autour du projet urbain en tant que démarches théorique et<br />
pratique. Pour cette raison il est fondé sur la cohérence entre les enseignements du séminaire et<br />
ceux du projet.<br />
Plus précisément, le séminaire vise l’acquisition de savoir et l’approfondissement théorique des<br />
notions du projet urbain. En ce sens, il alimente l’enseignement de projet qui, lui, vise à faire<br />
réfléchir à travers un travail pratique aux démarches projectuelles, en fonction des lieux, des<br />
échelles, des temporalités et des programmes.<br />
En complémentarité avec leur travail de projet, il est proposé aux étudiants de s’initier à la<br />
recherche en articulant leurs démarches autour de deux questions, partagées par chacun des<br />
groupes de travail:<br />
1) Comment penser la ville dans son rapport à la diachronie : sa stratification, son évolution,<br />
son extension ; de plus, comment réagir au fait que ce que l’on appelle le patrimoine ne<br />
saurait se réduire aux traces visibles, et que la notion même ne cesse d’évoluer ?<br />
2) L’apparition des métropoles est-elle à penser comme simple extension de ce que l’on<br />
appelle ville, voire grande ville, ou bien, malgré elle, comme l’émergence de quelque<br />
chose d’inédit qui remet en cause ce qui semblait, du moins dans la tradition européenne,<br />
une qualité essentielle et spécifique de la ville, à savoir l’urbanité ?<br />
En ce sens les moyens pour atteindre cet objectif requièrent et mêlent d’une manière indissociable<br />
élaboration théorique (mémoire) et élaboration projectuelle (projet). Ces deux unités<br />
d’enseignement formant un ensemble cohérent, les étudiants qui s’inscrivent en Unité de<br />
Séminaire sont invités à s’inscrire en Unité de Projet et vice versa, sauf cas particuliers justifiés.<br />
Les validations de ces deux unités sont cependant indépendantes, sur la base des travaux<br />
respectivement de mémoire et de projet<br />
L’enseignement des unités de séminaire et de projet vise également à permettre aux étudiants qui<br />
le désirent à poursuivre des études en DEA ou DESS ou autres doubles formations par une<br />
sensibilisation aux questions spécifiques à la recherche et plus particulièrement à la recherche<br />
architecturale et urbaine.(méthodes, bibliographie etc.)<br />
collaborations et liaisons institutionnelles<br />
- cours optionnels recommandés internes à l’EAPlV : libre.<br />
- Optionnel intensif, inter école : philomédia R. Kenley<br />
Complémentarités et approfondissement, conventions de double-formations :<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
DEA « Le projet architectural et urbain »<br />
DESS « Ville architecture patrimoine – Maghreb et Proche Orient », EAPB et Paris X<br />
DEA <strong>Ecole</strong> doctorale études des systèmes – intitulé : architecture et urbanité<br />
DPEA Architecture des Territoires et projets urbains (EAP Belleville, La Villette, Malaquais et<br />
Normandie).<br />
Par ailleurs des liens avec d’autres écoles d’archi en France et à l’étranger permettent de rendre la<br />
mobilité des étudiants plus fructueuse à travers d’autres contextes et d’autres approches des<br />
phénomènes urbains , notamment : <strong>Ecole</strong> polytechnique d’Athènes (3è cycle), Faculté d’architecture,<br />
Université fédérale de Rio de Janeiro, Faculté d’architecture, <strong>Ecole</strong> d’architecture de Bristol.<br />
Dans le cadre des études comparatives : EA Strasbourg, <strong>Ecole</strong>s d’architecture de Karlsruhe et de<br />
Munich, université de Pékin Tsinghua ( cf infra)<br />
Les deux unités d’enseignements sont organisées autour d’un tronc commun de cours, de jurys et<br />
débats . L’unité de projet est organisée autour de trois groupes de travail d’approfondissement<br />
(P2a1, P2a2, et P2a3). Voir pages suivantes les fiches programme de chacun de ces groupes de<br />
projet.<br />
Cycle 3 – Page 71
Organisation des<br />
enseignements<br />
Tronc commun de cours<br />
Ces cours de théories, doctrines, et méthodes sont suivis par l’ensemble des étudiants. Ils<br />
abordent des thématiques qui sont approfondies ou complétées dans les cours et apports<br />
spécifiques à chaque groupe de travail ( approches de l’urbanité ;/Temporalité, histoire, et<br />
patrimoine urbains ;/ Projet urbain : politique, technicités, approches.) Ce tronc commun sert<br />
d’assise pour chaque étudiant tant au travail de séminaire qu’au travail de projet. Il comporte 32<br />
cours de 2h (64h) répartis principalement sur le premier semestre.<br />
Les trois groupes de projet :<br />
Notre démarche consiste à partir d’un territoire et le parcourir : le territoire expérimental choisi est<br />
la région parisienne, et les trois groupes de travail de projet correspondent à trois situations qui<br />
sont le fruit de la métropolisation : centre / périphérie intermédiaire / grande périphérie.<br />
Les trois groupes de travail ainsi définis, se spécifiant par un territoire d’étude et d’expérimentation,<br />
et certains champs thématiques pertinents, sont le lieu d’élaboration et de direction des travaux<br />
personnels de projet.<br />
Débats et jurys communs :<br />
Les développements des travaux feront l’objet de séances ponctuelles entre les trois groupes de<br />
travail permettant de débattre en deuxième moitié de l’année de problématiques transversales aux<br />
trois types de sites métropolitains explorés<br />
Le but en est de donner lieu à des échanges et débats thématiques regroupant toute l’équipe<br />
pédagogique et l’ensemble des étudiants des trois groupes de travail, autour des travaux de<br />
recherche et de projet menés séparément dans chacun des trois groupes de travail, ceci tant lors<br />
de leur développement (débats) , que lors de la soutenance et évaluation des travaux (jurys).<br />
Cycle 3 – Page 72
AVU<br />
S 2a<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
ville, urbanité, métropolisation<br />
Annuel - 186 h<br />
N. SOULIER (coord.) , J.P. DOLLE , PH. REVAULT , Y. TSIOMIS, V. MOIMAS, C. ORILLARD, H.<br />
THOMAS<br />
Ce séminaire se propose de considérer la ville selon des logiques inséparables mais cependant<br />
distinctes : la formation des villes dans le temps, les politiques urbaines, et l’urbanité.<br />
Il s’agit d’articuler ces logiques et leurs contraintes spatiales, avec la visée d’un projet urbain qui ne<br />
se réduit pas à une technique urbanistique mais prend en compte les présupposés et les implications<br />
historiques, politiques, et de civilisation.<br />
Le séminaire vise à initier les étudiants à la recherche architecturale sous ses différentes formes, en<br />
ayant pour objet la ville. Il s’agit notamment de les amener à en comprendre les enjeux, lors de la<br />
définition et de l’exploration de corpus et de méthodes, afin de leur permettre de suivre, par la suite,<br />
un cursus universitaire de haut niveau (DEA, thèse), ou, pour ceux qui s’orientent vers des formes de<br />
pratique professionnelle, d’enrichir et faire évoluer leur savoir-faire par un travail intellectuel<br />
approfondi.<br />
Si le terme urbanisme renvoie à des procédures, celui de « projet urbain », bien que flou dans sa<br />
définition, traite des démarches. Or, quel est le champ problématique qu’abordent ces démarches ?<br />
Comment faut-il le découper ? Peut-il faire l’objet d’interrogations partagées par les différentes<br />
démarches ?<br />
Les notions de ville, urbanité et métropolisation permettent de cerner un champ dans lequel la<br />
plupart de ces démarche s’inscrivent.<br />
Nous proposons d’identifier deux entrées dans ce champ :<br />
-celle de l’observation de la ville physique qui nous conduit à réfléchir tout d’abord sur les échelles<br />
spatiales et temporelles selon lesquelles la ville se réorganise continuellement<br />
-et celle des études et recherches (historiques, sociologiques, etc.) abordant la ville dans sa<br />
dimension politique (en termes de Ville / Cité) à travers les évolutions de la perception aussi bien de<br />
la Ville dans sa dimension physique et symbolique (et donc l’évolution de l’espace urbain) que la Cité<br />
comme représentation qui se réfère à la philosophie politique de chaque période (par exemple :<br />
Aristote pour la ville-cité antique, Rousseau pour la ville-capitale des 18è au 20è siècles, Habermas<br />
pour la ville-métropole contemporaine).<br />
Le programme est structuré autour d’une même problématique, celle de l’urbanité. La notion<br />
d’urbanité est abordée de manière transversale et sert de point d’appui pour construire à la fois un<br />
discours critique face aux dérives vers des approches trop partiales et pour structurer entre les trois<br />
angles d’approche du séminaire un échange fécond autour de questions partagées.<br />
La tendance lourde qui transforme les établissements humains appelés villes en métropoles<br />
accentue le caractère décisif de ce questionnement car les changements d’échelle, la transformation<br />
des modes de vie, obligent à interroger la pertinence des catégories de pensée et les outils<br />
opérationnels à l’œuvre en architecture et urbanisme. En effet ce qu’on désigne couramment par<br />
projet urbain recouvre des champs de réalité et implique des choix politiques parfois différents voire<br />
opposés. Notre enseignement vise précisément à analyser ces différences, à expliciter ces choix, et<br />
à proposer des alternatives.<br />
En parallèle avec leur travail de projet, il est proposé aux étudiants de s’initier à la recherche en<br />
articulant leurs démarches autour de deux questions, partagées par chacun des groupes de travail:<br />
1) Comment penser la ville dans son rapport à la diachronie : sa stratification, son évolution, son<br />
extension ; de plus, comment réagir au fait que ce que l’on appelle le patrimoine ne saurait se<br />
réduire aux traces visibles, et que la notion même ne cesse d’évoluer ?<br />
2) L’apparition des métropoles est-elle à penser comme simple extension de ce que l’on appelle<br />
ville, voire grande ville, ou bien, malgré elle, comme l’émergence de quelque chose d’inédit qui<br />
remet en cause ce qui semblait, du moins dans la tradition européenne, une qualité essentielle<br />
et spécifique de la ville, à savoir l’urbanité ?<br />
En ce sens les moyens pour atteindre cet objectif requièrent et mêlent d’une manière indissociable<br />
élaboration théorique (mémoire) et élaboration projectuelle (projet).<br />
Suivi et direction<br />
des travaux<br />
Les « ateliers » méthodologiques et travaux dirigés conduisent l’étudiant à expliciter les méthodes<br />
utilisées pour son mémoire, à établir des liaisons avec la bibliographie et à rendre explicite son<br />
travail selon le schéma problématique, hypothèses, méthode. Une attention particulière sera<br />
consacrée à la détermination et à l’analyse méthodique des corpus et des sources, et plus<br />
spécifiquement à l’élargissement de la recherche à des corpus autres que l’écrit ( dessins d’analyse<br />
et de projet, bâtiments , villes …).<br />
Au cours du 1 er trimestre, les étudiants élaborent leur sujet de mémoire en fonction de leurs intérêts<br />
et motivations, et des interrogations cernées notamment dans le cadre du travail de projet , et des<br />
groupes thématiques du tronc commun: observatoire urbain de la métropole parisienne/ approches<br />
Cycle 3 – Page 73
de l'urbanité/ temporalité, histoire et patrimoine/…<br />
En décembre un 1 er rapport d’étape est rendu sous forme d’une première proposition de sujet et d’un<br />
plan de travail. Les séances plénières communes de séminaire permettent à toute l’équipe<br />
pédagogique et aux étudiants d’examiner ces plans de travail, travail de bilan et de discussion qui<br />
conduit chaque étudiant à une première définition de son sujet. Ce qui permet de désigner en<br />
janvier pour chaque étudiant un directeur d’étude parmi les différents enseignants du séminaire, ainsi<br />
qu’un « 2 ème lecteur » (deuxième enseignant qui contribue aux corrections des rapports d’étape, et<br />
du rapport final ). Les différentes phases – proposition d’un sujet, explicitation de la problématique,<br />
des hypothèses et de la méthode retenues, développements, sont suivies par les directeurs d’étude<br />
selon un calendrier de rendez-vous. Chaque étudiant transmet successivement dans ce cadre un<br />
pré-rapport et un rapport final : le mémoire.<br />
Validation du<br />
mémoire<br />
Le mémoire doit être remis fin mai, compléments éventuels en juin, éventualité de rendus en<br />
septembre à examiner. le travail de mémoire pouvant également être mené fructueusement sur un<br />
an et demi, selon les choix des étudiants de leur rythme de travail : une validation en février de la<br />
deuxième année d’inscription en séminaire est prévue à cet effet.<br />
forme du mémoire: format A4 ou A3 plié, correspondant à une soixantaine de pages dont l’équivalent<br />
de 20 pages A4 dactylographiées+ relevés graphiques, photographiques, schémas, cartes, plans<br />
etc…<br />
Etudes<br />
comparatives<br />
USP2a 2004 2005 Etudes comparatives et voyages d’études : relevés de formes d’urbanités.<br />
Il s’agit de contribuer à une étude collective des processus de métropolisation contemporains<br />
en développant des études comparatives :<br />
- soit de situations architecturales et urbaines jugées par nous exemplaires : territoires<br />
alémaniques)<br />
- soit des situations de métropolisation accélérées et violentes : métropoles chinoises<br />
Pékin.<br />
Notre démarche consistera à questionner l’urbanité des territoires urbanisés au regard<br />
notamment de la qualité des architectures des espaces de l’habitation (au sens large : en<br />
incluant notamment l’analyse des relations de voisinage et des espaces publics riverains), et à<br />
identifier les formes d’urbanités, et les enjeux de société correspondants. Une telle approche<br />
nécessite de considérer les temporalités propres à l’émergence de nouvelles formes de vie en<br />
commun, et par conséquence la capitalisation et l’étude comparative d’informations récoltées<br />
lors d’incursions successives dans les mêmes sites et territoires.<br />
1) territoires alémaniques ( responsable : N Soulier) en partenariat avec l’<strong>Ecole</strong> d’Architecture<br />
de Strasbourg ( resp : B Weber) et les écoles d’architecture de Munich et de Karlsruhe.<br />
L’observation portera à terme sur un territoire cadré de façon à construire un axe d’étude<br />
cohérent de l’ouest à l’est, de Paris à Wien en passant par Nancy, Strasbourg, Freiburg, Basel,<br />
Bern, Zürich, Vorarlberg et München. Les territoires alémaniques en forment la majeure partie,<br />
à cheval sur quatre pays. Les deux sites du Vorarlberg et de Freiburg ont été choisi pour<br />
permettre une première approche comparative<br />
2) urbanité et développement urbain à Pékin (responsable JP Dollé) en partenariat avec<br />
l’université de Pékin<br />
Dans le cadre de la coopération de la Villette avec l’<strong>Ecole</strong> d’Architecture de Pékin,(Tsinthua), il<br />
s’agira d’analyser avec les partenaires les causes, les outils à l’œuvre ( économiques,<br />
politiques, culturels) et les conséquences , et de savoir si le concept d’urbanité ( produit de<br />
l’histoire européenne) peut s’appliquer à Pékin, et par là-même à d’autres villes chinoises : et<br />
ainsi de tester la pertinence de notre démarche, et ses enjeux, et en retour de prendre la<br />
mesure des enseignements dont la situation chinoise est porteuse. Un premier voyage de<br />
coopération a été organisé en 2004 2005, préparé avec Philippe Jonathan.<br />
Cycle 3 – Page 74
AVU<br />
P 2a<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine (P2a1 – P2a2 – P2a3 )<br />
Annuel - 186 h<br />
J.DOLLE, PH. REVAULT (coordinateur), N. SOULIER, Y. TSIOMIS , R KENLEY<br />
C. ORILLARD, V. MOIMAS, H. THOMAS<br />
Cet enseignement propose d’aborder le couple Ville / Cité à travers une réflexion critique sur les<br />
démarches de projet urbain en approfondissant tout particulièrement la question des différentes<br />
échelles, spatiales et temporelles, qu’elles permettent d’aborder.<br />
En considérant que l’étudiant a acquis, dès la fin du 2ème cycle la capacité de projeter et de<br />
mobiliser des connaissances pour construire sa problématique projectuelle, la démarche<br />
d’approfondissement doit lui permettre, à travers la conception, une mise à distance critique par<br />
rapport à la conception. L’étudiant est appelé à mettre en place un dispositif d’articulation et<br />
d’évaluation réciproque entre démarches de projet urbain et production de connaissances et à<br />
questionner ainsi l’opérationnalité des thématiques, notions, et méthodes qui orientent et structurent<br />
sa démarche. Il s’agit pour l’étudiant de donner un sens précis au terme « projet urbain » et<br />
d’approfondir la notion d’ « analyse urbaine » en cohérence avec la définition de projet urbain.<br />
Le "projet" est aussi bien expression d’œuvre qu'enjeu de débat. Dans les groupes de projet nous<br />
travaillerons sur ces deux dimensions avec deux objectifs:<br />
- donner les conditions à chaque étudiant de la formulation et la formation d'une oeuvre - son projet -<br />
et par conséquent l'expression d'une écriture propre à chacun ;<br />
-permettre de mener un débat structuré pour mettre en évidence les enjeux à travers la confrontation<br />
des approches particulières et des options de chacun.<br />
A la différence des enseignements de projet de premier et deuxième cycle, la démarche de projet<br />
est maintenant résolument mise au service d’un travail cognitif approfondissant principalement deux<br />
notions :<br />
-stratification : abordée en ce qu’elle renvoie aux temps de la ville dans la diachronie<br />
(approfondissement à travers l’historiographie)<br />
-situation : en terme de synchronie d’états des lieux par l’observation d’un même espace (approche<br />
critique faisant appel à plusieurs disciplines)<br />
Autour de cette double problématique, la discussion s’élargit sur d’autres notions qui ne prennent<br />
leur sens qu’ à travers les éclairages multiples que l’on peut proposer en un enseignement inter<br />
disciplinaire : patrimoine, histoire, mémoire, tracé, forme urbaine, espace public, urbanité.<br />
Ces notion sont interrogées à la fois comme notions opératoires dans les démarches de projet<br />
urbain ( traduites en thématiques spatiales comme limite, échelle, identité, mixité, densité,<br />
continuité/discontinuité, centralité, fragmentation, etc.) et comme objet de recherche en histoire, en<br />
sociologie etc. .<br />
Les étudiants porteront une attention particulière aux affinités fortes qu’ils peuvent découvrir entre<br />
lieux, notions opératoires, et thématiques spatiales. Ils procèdent ainsi à une série de projets<br />
« inachevés ». Dessins et mots sont ainsi explorés en ce que leur complémentarité permet de<br />
construire un mode particulier de production de connaissance<br />
Les trois groupes de projet :<br />
Le territoire expérimental choisi est la région parisienne, et les trois groupes de travail de projet<br />
s’attachent à trois situations contrastées qui sont le fruit de la métropolisation de ce territoire:<br />
-centre : Groupe de projet P2a1 -le quartier des Halles comme site central de l’aire métropolitaine.<br />
-périphérie intermédiaire : Groupe de projet P2a2 -Urbanité et périphérie ( des Halles à Roissy, ligne<br />
B du RER.)<br />
-grande périphérie : Groupe de projet P2a3-Ville moyenne et métropolisation : Compiègne dans<br />
l’aire métropolitaine de Paris<br />
Calendrier :<br />
-octobre : présentation des enseignements et inscriptions pédagogiques<br />
-novembre : (phase 1 ) découverte des trois sites et premières observation et propositions<br />
bilan collectif fin novembre :sur cette base choix par chaque étudiant de son groupe de projet et de<br />
ses orientations thématiques de mémoire.<br />
-décembre : ( phase 2 )pré- projet, et début des cours du tronc commun<br />
-janvier à juin : projet<br />
Le programme de travail de chaque groupe de projet est exposé ci-après.<br />
Cycle 3 – Page 75
AVU<br />
P 2a1<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Contenu<br />
approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine :<br />
le quartier des Halles<br />
Annuel - 186 h<br />
Y. TSIOMIS,<br />
C. ORILLARD, H. THOMAS<br />
Le quartier des Halles comme site central de l’aire métropolitaine parisienne<br />
Nous travaillerons cette année encore sur les Halles de Paris, sur ce qu'on appelait il y a quelque<br />
temps, au moment du grand chantier, "le trou des Halles". Pendant plus d'un siècle les Halles ont été<br />
– selon l'expression empruntée à Emile Zola -le "ventre" de Paris. La localisation - au centre de la<br />
métropole – le regroupement en un même lieu du ravitaillement, de la distribution, un lieu d'échange<br />
et de passage d'une économie de gros à une autre de détail: les Halles ont été tout cela à la fois.<br />
Nous résumerons cela en deux mots: concentrer, diffuser. Deux mouvements qui concernent des<br />
hommes, de l'argent, des marchandises mais aussi des attitudes, des mots, des pratiques sociales<br />
diverses.<br />
De ce quartier qui nourrissait Paris, on a prétendu alors faire un quartier commercial par la<br />
construction du « trou », et un quartier « culturel » et «ludique» par l'opération simultanée du Centre<br />
G. Pompidou ( galeries d'art, magasins pour touristes, etc). La construction d'habitations neuves<br />
pour classes moyennes et les « réhabilitations » massives ont unifié les deux rives du boulevard<br />
Sébastopol. Les grandes transformations subies depuis 1969 par le secteur sont arrivées à leur<br />
terme, avec la mise en service de la ligne « Météor » en 1998.<br />
Aujourd’hui, le quartier est entré dans un nouveau cycle avec le projet de réaménagement lancé par<br />
la ville de Paris en 2003 qui a déclenché un vif débat urbanistique.<br />
Occupé pour l'essentiel par des constructions récentes ce site incite aujourd'hui à une évaluation<br />
critique tout en invitant à explorer les possibilités d'une amélioration progressive. Ce qui implique<br />
l'évaluation de ce qui mérite de durer, parmi les éléments constitutifs plus ou moins anciens. Le<br />
secteur des Halles peut ainsi être vu comme un site archéologique en pleine ville qui rassemble en<br />
un même lieu non seulement plusieurs éléments fonctionne1s, mais aussi plusieurs temps et<br />
techniques, plusieurs "informations" pratiques. Comme pour tout site archéologique, mais aussi pour<br />
tout site urbain, l'exploration de deux notions paraît pertinente: stratification et situation. Cette<br />
exploration conduira à deux autres notions, celles de synchronie et de diachronie. Il s'agit de<br />
travailler à partir de ces notions et de les approfondir en « architecte-archéologue ».<br />
Trois axes de réflexion devraient faciliter une exploration de l'histoire et de la situation actuelle de ce<br />
lieu:<br />
-nourrir Paris: la réorganisation répétée des halles, puis leur démantèlement, et la substitution d'un<br />
lieu d'arrivée et de redistribution des marchandises;<br />
-circuler et desservir: la constitution progressive d'un nœud de circulation à l'échelle régionale;<br />
-centre et périphérie: l'émergence de cette problématique en relation avec la croissance accélérée<br />
de Paris durant les 200 dernières années.<br />
Cette exploration nécessite de réfléchir avec des savoirs multiples -d'où la notion d'hétéronomie -tout<br />
en affirmant une approche spécifique du travail d'architecture -d'où cette autre notion d'autonomie .<br />
Nature des<br />
travaux<br />
demandés<br />
Une série d’opérations projectuelles – et non pas un projet unique– permet aux étudiants de<br />
découvrir, examiner et approfondir l’opérationnalité de ces notions clefs.<br />
Les étudiants contribuent à la poursuite d'un travail cartographique et documentaire antérieur<br />
(bibliographies, fiches de lecture et d'information, repérages et premières analyses de sources<br />
primaires) et analysent les projets et discours ayant porté sur le même site.<br />
Leur propre problématique de projet fait l'objet, sous forme de brefs mémoires, d'une mise à jour<br />
régulière.<br />
Ces travaux font l'objet de présentations graphiques, écrites et orales lors des mises en commun et<br />
font l'objet d'évaluations intermédiaires et finales.<br />
Cycle 3 – Page 76
AVU<br />
P 2a2<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine :<br />
périphérie & urbanité<br />
Annuel - 186 h<br />
N. SOULIER<br />
J-P. DOLLE<br />
R. KENLEY<br />
Dans le cadre des mutations que l’on désigne par métropolisation et mondialisation on parle souvent de<br />
« nouvelle urbanité » ; sont ainsi regroupés sous ce vocable générique :<br />
-des constats concernant de nouvelles formes urbaines, de nouvelles mobilités, de nouvelles formes de<br />
convivialité et d’exclusion ;<br />
-des propositions en faveur d’un renouveau de « l’espace public », de la « résidentialisation », de la « ville<br />
durable », etc. -.<br />
Sans études rigoureuses le risque est que ces mots et expressions deviennent rapidement des mot-valise<br />
sans contenu, et que le débat stagne à un niveau superficiel.<br />
C’est en ce sens que le groupe de projet P2a2 s’attache à approfondir une connaissance des formes<br />
d’urbanisations de la périphérie de la métropole parisienne, et en même temps de contribuer à une étude<br />
collective des processus de métropolisation contemporains en développant des études comparatives soit<br />
de situations architecturales et urbaines jugées par nous riches d’enseignement positifs (territoires<br />
alémaniques) soit des situations de métropolisation accélérées et violentes : métropoles chinoises Pékin..<br />
Depuis trois ans nous avons sur ces bases identifié un territoire pertinent d’étude, de la taille de Paris<br />
intramuros, situé en deuxième couronne de la périphérie parisienne , territoire qui comprend la commune<br />
d’Aulnay sous Bois, et une dizaine d’autres communes riveraines du canal de l’Ourcq.: Il a été l’objet de<br />
mémoires et de projets qui apparaissent comme autant d’enquêtes et de propositions d’hypothèses pour<br />
l’avenir et, qui ont permis de préciser des éléments de réponse aux questions posées : de quelle forme<br />
d’urbanisation s’agit-il ? quelle forme d’urbanité peut-on construire sur ces bases? Quelle ville, quelles<br />
architectures proposer ?<br />
Sur la base des travaux de ces étudiants des années antérieures (qui comprennent fonds de plan<br />
numériques patiemment récolés, études historiques et propositions de transformation ou d’évolution à<br />
long terme ...), l’occasion est maintenant donnée aux étudiants de cette année de capitaliser cette<br />
expérience (notion d’observatoire urbain). et, d’y développer de manière ainsi plus fructueuse études<br />
thématiques (mémoires), projets architecturaux et projets urbains.<br />
Ron Kenley participe cette année au groupe de projet dans cette perspective :<br />
Une première tâche est de s’approprier la collection des travaux et des études précédentes et de les<br />
transformer en base de données accessible, utilisable et représentative de la culture du projet urbain<br />
engagé dans l'enseignement.<br />
Ce travail alimentera la première partie des études du semestre. Les études individuelles sur site<br />
complèteront ce travail et permettront à chaque étudiant de choisir le thème d’étude, le site particulier de<br />
projet, et les échelles de projet qui l’intéressent le plus en connaissance de cause.<br />
Une logique de base de données est une structuration de matériaux hétéroclites : pour comprendre les<br />
enjeux, et acquérir les méthodes et les outils indispensables, les étudiants sont invités à s’inscrire aux<br />
deux enseignements optionnels de troisième cycle « philomedia » assurés par Ron Kenley, et ainsi<br />
donner une cohérence globale à leur travail annuel. La deuxième partie du travail est donc la suivante :<br />
mener de pair projets d’architecture et production des éléments d’une intelligence narrative pour partager<br />
les aspects d’un projet urbain en cohérence, et pour formuler son projet. Il s'agit avant tout d'un niveau<br />
stratégique, qui engage une vision globale, ainsi que la mise en oeuvre et de l'évaluation des contenus qui<br />
nourrit la base de données par les productions étudiantes, et donne sur plusieurs formats à chacun les<br />
moyens de l'utiliser de manière propre aux projets développés.<br />
Travaux<br />
On distinguera pour chaque étudiant trois démarches parallèles liées:<br />
1-découvrir un vaste territoire :<br />
- première identification des limites et organisations, des structures et des composantes<br />
- compréhension des étapes successives de la croissance urbaine, de l’Ancien Régime à nos jours, de<br />
leur enchaînement;<br />
- en regard de la notion d’urbanité : relevés des qualités et des quantités mobilisées<br />
2-projet à l’échelle du territoire urbanisé. déterminer des grandes options d’évolution de certains sites, en<br />
développant aux échelles appropriées concomitamment et en aller-retour des éléments de projet: les<br />
grandes infrastructures, les grands réseaux construits, installés dans le territoire selon des logiques<br />
techniques et utilitaristes séparées, seront transformés en éléments d’irrigation et de formation urbaine,<br />
capables d’être traversés et partagés par d’autres logiques d’usage et d’appropriation.<br />
3-projet d’architectures<br />
Dans ce cadre de projet urbain, des projets d’architectures (projets d’espaces publics, d’habitats, ou<br />
d’activités, petits équipements ; etc ) seront développés selon des programmations qui en tant que telles<br />
font partie de la démarche de projet, On portera une attention particulière aux voisinages et densités. On<br />
explorera des hypothèses de densité (notamment les densités nettes comprises entre 1,5 et 2) et des<br />
Cycle 3 – Page 77
hypothèses d’interfaces entre mobilité et demeure: stationnement, arrêts, adresses etc Les éléments de<br />
maîtrise des édifications dans le temps ( plans directeurs, chartes, etc.) seront examinés, et projetés sous<br />
une forme à déterminer.<br />
Ces travaux concomitants s’enrichissent réciproquement: il ne s’agit pas de procéder par zooms<br />
successifs ( territoire-site-projet de détail) ni par analyse-puis-projet, mais de comprendre que les projets<br />
architecturaux des lieux et des mises en oeuvre sont aussi des instruments de connaissance du territoire,<br />
d’intelligence des forces et des formes qui le façonnent, et de prendre conscience de la dialectique du<br />
projet architectural et du projet urbain, en les menant de pair.<br />
Échelles, modes de représentation: travail simultané aux différentes échelles impliquées : depuis les<br />
cartographies au 1/25 000 ème jusqu’ aux plans et coupes au 1/ 50 ème : une multiplicité d ‘échelles, dont<br />
il faut comprendre l’imbrication et l’articulation<br />
Eléments de<br />
bibliographie<br />
Camillo Sitte, L’art de bâtir les villes, Points-Essais- Le Seuil.(Wien,1889) 1996<br />
- Jane Jacobs, Déclin et survie des villes américaines, 1961, Mardaga,1991<br />
- Arlette Farge,Vivre dans la rue au XVIIIème , 1979, Folio Histoire<br />
- Walter Benjamin, Baudelaire, un poète lyrique à l’apogée du capitalisme, Payot.<br />
- Geddes Patrick, Cities in Evolution, Williams & Norgate 1949<br />
- Françoise Choay, l’allégorie du patrimoine, Paris, Seuil, 1992-96<br />
- Harley Sherlock, Cities are good for us, London,Paladin, 1991<br />
- Lewis Mumford: The city in history, New-York MJF Books<br />
-Fureurs de ville , JP Dollé, ed Grasset 1990<br />
-Hannah Arendt Crise de la culture Essais Folio<br />
-JL Nancy La ville au loin, ed Mille et une nuits<br />
- Revue du Mauss n°9 article de Nicolas Soulier « l’urbanité primaire » ed de la découverte-<br />
Philippe PANERAI et David MANGIN : Le projet urbain, Editions Parenthèses, Marseille, 1999<br />
-Bruno LATOUR et Emilie HERMANT : Paris ville invisible, Les empêcheurs de tourner en rond / La<br />
Découverte, Paris, 1998<br />
-Jean ATTALI : Le plan et le détail, Une philosophie de l’architecture et de la ville, Jacqueline Chambon,<br />
Nîmes, 2001<br />
-François MORICONI-EBRARD, De Babylone à Tokyo. Les grandes agglomérations du monde, Cap,<br />
Paris, Ed. Ophrys, coll. « GéOphrys », 2000<br />
Validation<br />
contrôle continu (assiduité et production soutenue), et jurys de phase et de l’ensemble de la production<br />
personnelle (en projet et Observatoire du projet urbain – base de données)<br />
Cycle 3 – Page 78
AVU<br />
P 2a3<br />
Enseignant<br />
Lieu<br />
approches du projet urbain, sites de l’aire métropolitaine :<br />
ville moyenne et métropolisation<br />
Annuel - 186 h<br />
PH. REVAULT (responsable), V. MOIMAS<br />
Compiègne, une ville moyenne dans l’aire métropolitaine de Paris. Une telle situation urbaine nous<br />
intéresse parce qu'elle:<br />
- permet d'y lire la ville dans sa formation et son évolution de par la présence d'un centre historique,<br />
avec ses extensions et sa péri-urbanisation.<br />
- réunit l'ensemble des questions urbaines qui font débat aujourd'hui.<br />
Contenu Le groupe de travail C se fixe les objectifs suivants :<br />
• permettre la compréhension des mutations et des politiques urbaines qui marquent<br />
l’actualité, en identifient l’évolution des enjeux de société et les idées de villes qui lui sont<br />
associées<br />
• chercher à inscrire le projet d’une ville moyenne située dans l’aire métropolitaine de Paris<br />
dans cette évolution.<br />
• développer une réflexion qui porte à la fois sur l'observation d'une situation urbaine, sa<br />
compréhension et sa mise en projet.<br />
Cela amène à privilégier trois entrées :<br />
• la ville : espaces en transformation<br />
• la ville : champs d’intervention et systèmes d’acteurs<br />
• la ville en Europe : démarches et expériences<br />
Déroulement: tout au long de l’année, quelle que soit la question abordée, les étudiants devront<br />
construire des cohérences entre des enjeux, des échelles de territoire, des échelles de projet et<br />
des échelles de représentation, en sachant mener des aller retour entre ces différentes<br />
échelles.<br />
Ils seront invités à suivre une démarche composée de quatre phases, qui leur permettront de<br />
prendre acte des connaissances acquises et d’évaluer leur impact sur le projet.<br />
Phase 1 : Les bases d’une situation de projet : instaurer le débat<br />
• Analyse des politiques et des démarches de projet urbain en France et en Europe<br />
• Constitution d’une connaissance sur l’objet urbain de référence, à travers la lecture<br />
d’œuvres littéraires et l’analyse des études et des projets en cours.<br />
• Exploration et observation directe de la ville et de son territoire, à travers un séjour sur<br />
place en coopération avec les services techniques de la Municipalité.<br />
Phase 2 : Construction d’une problématique de projet<br />
Analyse et réflexion autour de l’objet urbain à partir d’un certain nombre de notions opératoires :<br />
formes, usages et paysages, temporalités, espaces et lieux, centres et réseaux, échelles<br />
territoriales et gouvernement urbain. Cette phase débouche sur un positionnement de la part<br />
des étudiants et sur la proposition de thèmes en cohérence avec les enjeux urbains perçus et<br />
les territoires correspondants.<br />
Phase 3 : Choix des thèmes-lieux de projet<br />
L’expérimentation menée à partir des thèmes généraux permet de préciser un choix de thèmes<br />
spécifiques avec les lieux les plus représentatifs.<br />
Nature des<br />
travaux<br />
demandés<br />
Phase 4 : Capitalisation des expériences acquises (allers retours entre observation / proposition<br />
/ évaluation)<br />
L’échelle du projet urbain et celle des « lieux de projet » dont la résolution est jugée prioritaire<br />
seront abordées de façon simultanée. Le travail de projet urbain devra aboutir à un niveau de<br />
définition suffisamment explicite et cohérent pour pouvoir donner lieu à un débat avec les<br />
acteurs locaux.<br />
Le travail d’observation, d’exploration, de découverte, d’interprétation et de proposition sera accompagné<br />
d’un travail de restitution, de traduction et de communication graphique. C’est par le dessin et le moyen<br />
graphique, propre à l’architecte, que les étudiants choisiront, énonceront et présenteront les orientations<br />
de leurs projets, les priorités et les regards qu’ils privilégient. Ce travail graphique et ces présentations ont<br />
un double objectif : d’une part, il s’agit de préfigurer les situations possibles et souhaitables et de<br />
démontrer leur pertinence et leurs implications à toutes les échelles (espace public, îlot, voirie, ville, etc.),<br />
d’autre part, il s’agit de permettre et de favoriser les échanges et les enrichissements mutuels entre les<br />
étudiants qui composent l’option C.<br />
Cycle 3 – Page 79
AVU : USP2b<br />
Formation<br />
Urbaine<br />
et Habitat<br />
Formation Urbaine et Habitat = S2b + P2b<br />
S2b : Architecture, formations urbaines et habitat<br />
C. MOLEY , M. BEDARIDA , J. HARARI<br />
P2b : Formations Urbaines et Habitat<br />
comprend 2 groupes de projet distincts :<br />
P2b1 : Concepts et contextes du projet de logement<br />
C. MOLEY , P. ROZIER-CHABERT<br />
P2b2 : La maison : de l’objet manifeste au lotissement<br />
F. MEADOWS , Y. NUSSAUME<br />
Cycle 3 – Page 80
AVU<br />
S2b<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
architecture, formations urbaines,<br />
habitat<br />
Annuel - 186 h<br />
C. MOLEY, architecte<br />
M. BEDARIDA, historien,<br />
J. HARARI, architecte, et conférenciers.<br />
Approfondissement orienté vers la recherche et vers la réflexion opératoire qui peut s’y articuler,<br />
dans un champ de connaissance et de conception :<br />
Fortement constitué, de par ses savoirs sédimentés et réactualisés<br />
Défini en tant qu’échelle d’intervention courante, permettant d’appréhender concrètement<br />
l’interface de l’architecture et de l’urbain ainsi que les rôles des différents acteurs de la<br />
programmation à la réalisation.<br />
Considéré comme un enjeu important par les organismes publics et professionnels et par ceux<br />
de la recherche.<br />
DEA “ Projet architectural et urbain ”, Laboratoires et équipes de recherche auxquels appartiennent<br />
des enseignants de l’Unité, <strong>Programme</strong>s du BRA et du Plan Urbanisme, Construction et<br />
Architecture, Option “ logement-habitat ” en DESS de l’IUP - Paris XII.<br />
Articulation avec l'unité de projet AVU P2b1 « Concepts et contextes du projet de logement ».<br />
La conception et la production de l’habitat relèvent de systèmes complexes où interfèrent de<br />
nombreuses données à mieux comprendre et démêler, en particulier par un regard sur la longue<br />
durée. Ainsi considéré, l’habitat révèle des continuités architecturales à travers la masse de ses<br />
réalisations dans des contextes comparables. Il montre aussi qu’il a suscité bien des débats et<br />
discours sur ce qu’il était et sur ce qu’il devait être. On peut alors se demander, à partir des<br />
réalisations et à partir des différentes données factuelles et idéologiques en amont, comment se<br />
définit le concept d’habitat.<br />
Deux approches existeraient :<br />
l’une s’intéresse aux processus de production et à ses produits, reliés à des facteurs explicatifs,<br />
à des conditions déterminantes et à des visées efficientes.<br />
l’autre s’inscrit dans l’épistémologie de la conception architecturale, en cherchant comment celleci,<br />
à l’intérieur de son champ, construit ses référents théoriques et pratiques, les exploite et les<br />
réalimente par expérience et culture cumulées.<br />
Ces deux approches sont en fait complémentaires et seront, en fonction des travaux déjà menés et<br />
en cours des enseignants du séminaire, envisagées dans leur dialectique, pour mieux comprendre<br />
comment se constituent, s’actualisent et se mettent en œuvre les savoirs et les logiques des<br />
différents acteurs de la conception-production de l’habitat.<br />
Concernant notamment les formes et espaces urbains auxquels contribue l’habitat, les questions<br />
relatives à sa régularité et son hétérogénéité, dans l’espace et dans le temps, seront plus<br />
particulièrement soulevées :<br />
notions permettant de comprendre et penser la répétitivité inhérente à l’habitat et l’idée de<br />
production courante avec les phénomènes de norme et de typification qu’on lui associe.<br />
Interrogations sur les correspondances entre des configurations architecturales et des contextes,<br />
constatables à certaines périodes ou conjonctures. Rapport entre la continuité ou la reprise de<br />
conceptions et la récurrence de certaines conditions.<br />
comment caractériser les conceptions et productions hors norme ; comment se définit une<br />
expérience ou une expérimentation, dans quelle mesure passe-t-elle par des conditions<br />
institutionnelles et opérationnelles nouvelles et/ou par une rupture typologique ; comment poser<br />
la problématique de l’innovation architecturale ?<br />
Ces questions seront relativisées par rapport à la nature des programmes (spécificités des<br />
approches de la maison et du collectif, incidences de la taille et du statut des opérations), à la<br />
situation urbaine (différences centre/périphéries) et au système d’acteurs (maîtrise<br />
d’œuvre/maîtrise d’ouvrage/ville) selon différentes approches et introductions aux cours<br />
thématiques proposés.<br />
Organisation des<br />
enseignements<br />
186 h<br />
Séminaire de recherche ou de spécialisation<br />
Atelier méthodologique (suivi du mémoire)<br />
Cours et TD thématiques<br />
64 h<br />
58 h<br />
64 h<br />
Cycle 3 – Page 81
Séminaire de<br />
recherche ou de<br />
spécialisation<br />
64 h<br />
Atelier<br />
méthodologique<br />
58 h<br />
Cours et TD<br />
thématiques<br />
Validation<br />
du mémoire<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
64 h<br />
Le séminaire développe la problématique générale, commune aux enseignants et fondant les<br />
travaux des étudiants. Il met en évidence les interfaces et les complémentarités entre les<br />
thématiques, ainsi que leurs points de débat, de façon à stimuler et à aider l’étudiant à construire<br />
un sujet de mémoire. Ses séances débutent par un cours, soit, successivement au long de<br />
l’année :<br />
- cours introductifs : présentation de la problématique du séminaire et des différentes thématiques<br />
des enseignants en articulation avec leurs cours optionnels hors du séminaire, orientations<br />
(bibliographies commentées, sujets possibles)<br />
- cours-débats : sur un même thème, deux enseignants apportent chacun un éclairage différent<br />
- cours d’approfondissement, à partir de résultats de recherche plus spécifiques à un enseignant.<br />
Ce programme de cours, qui fera aussi intervenir des conférenciers, a pour ligne directrice : quelles<br />
sont les notions consensuelles ou en débat conviées par ce séminaire, en quoi peut-on invoquer<br />
des continuités historiques de l’habitat, peut-on penser ses ruptures, comment articuler<br />
connaissances et référents opératoires ?<br />
L’atelier méthodologique commun suit le séminaire et débute (1 er trimestre) par un cours de<br />
méthode (apprendre à construire un sujet : formulation d’une problématique et d’hypothèses,<br />
définition d’un corpus, d’une période et d’une méthode), puis aide à réaliser le mémoire par<br />
différentes démarches de documentation, d’analyse et d’interprétation d’écrits et de plans, qui<br />
seront présentées.<br />
Il consiste ensuite en des séances d’exposés d’étudiants, à différents stades d’avancement de<br />
leurs mémoires, et de discussions collectives en présence de tous les enseignants et étudiants du<br />
séminaire.<br />
Ils sont relatifs au suivi individuel et en petit groupe des étudiants par leur directeur de mémoire.<br />
Chacun des enseignants de l’Unité de Séminaire peut diriger un mémoire. Il coordonne son<br />
élaboration avec le travail qu’il demande dans son cours optionnel, si l’étudiant l’a choisi, comme<br />
cela apparaît souhaitable.<br />
Le mémoire, lu par deux enseignants au moins, donne lieu à soutenance devant le jury du<br />
séminaire. La validation implique aussi d’avoir effectué en cours d’année l’exposé et deux rendus<br />
intermédiaires : le plan du mémoire et sa méthodologie ; une première rédaction du mémoire, à<br />
mi-parcours.<br />
Le propre de ce Séminaire est de proposer, en un complément articulé à ses thématiques, un<br />
ensemble de cours optionnels semestriels, assurés respectivement par chacun de ses<br />
enseignants. L’étudiant peut donc choisir deux cours parmi ceux proposés pour effectuer les 64h<br />
d’optionnels à lier à l’Unité de Séminaire. Deux autres peuvent être pris dans le cadre des<br />
optionnels du projet de la Double Unité. Ces cours sont :<br />
Logiques et culture architecturale de l'habitat collectif –<br />
L’habitat individuel péri-urbain – AVU T2d (M. BEDARIDA, 2 ème semestre)<br />
Architectures municipales de l’habitat – AVU T2e<br />
AVU T2b (C. MOLEY, 1 er semestre)<br />
(J. HARARI, 2 ème semestre)<br />
Sociétés urbaines et citadins : banlieues en question – AVU T2f (A. DEBOULET, 1 er semestre)<br />
Cycle 3 – Page 82
AVU<br />
P2b1<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Autre enseignant<br />
Objectifs<br />
concepts et contextes du projet de<br />
logement<br />
C. MOLEY, architecte (coord.), P. ROZIER-CHABERT, ingénieur- architecte.<br />
conférenciers<br />
Annuel - 186 h<br />
Stimuler et développer une pratique approfondie du projet d’habitation, basée sur une démarche<br />
de réflexion et conception théoriques. Cette démarche vise à faire exploiter des éléments<br />
potentiellement opératoires de la culture architecturale contemporaine et sédimentée au cours de<br />
la période moderne autour de l’habitation selon différents contextes, en les confrontant aux<br />
données actuelles de la programmation et de la réalisation.<br />
Il s’agit d’améliorer la conception, en incitant à la problématiser et à la nourrir de références<br />
issues d’un travail comparatif, raisonné et critique sur les notions qu’elle mobilise et sur la<br />
production architecturale.<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Unité de Séminaire “ Architecture, formations urbaines, habitat ” .<br />
Poursuite possible en DEA inter-écoles “ Le projet architectural et urbain ” et en DESS Paris XII,<br />
option “ Logement Habitat ”.<br />
<strong>Programme</strong>s de recherche du Plan Urbanisme Construction et Architecture. Organismes<br />
centraux de la maîtrise d’ouvrage HLM et du Ministère du Logement (interventions de<br />
conférenciers, perspectives possibles de stages).<br />
Politecnico di Milano (Facoltà di Architettura Civile).<br />
La conception de l’habitat, par-delà son aspect de réponse à des données du moment et à des<br />
particularités d’opération, relève d’une culture architecturale plus large dont elle doit bénéficier.<br />
Par rapport aux différentes situations courantes de projet (statut, taille, densité de l’opération ;<br />
contexte parcellaire et viaire ; centre/périphérie ; relation de l’habitat avec l’espace public), il<br />
existe dans la production actuelle comme dans les antécédents qui ont pu la nourrir, des<br />
conceptions dominantes et des conceptions inhabituelles. Elles peuvent être caractérisées par<br />
des schémas topologiques plus ou moins en correspondance (logement/immeuble/plan - masse<br />
et articulation urbaine) et plus ou moins généraux ou relatifs au contexte.<br />
Les schémas fondamentaux de la conception de l’habitat seront d’abord rappelés. Puis, l’accent<br />
sera mis sur des conceptions inhabituelles de par leur renouvellement typologique, en montrant<br />
qu’elles relèvent de problématiques et thèmes périodiquement questionnés, débattus et<br />
expérimentés (projets, réalisés ou non, plus ou moins théorisés et réactualisés). Ces thématiques<br />
à la fois conceptuelles et contextuelles ré-interrogent : les relations privatif/collectif/public (rapport<br />
de la résidence à la rue, conception des parties communes, accès aux logements, prolongements<br />
extérieurs de ceux-ci), la distribution du logement et ses qualités d’usage, ou encore la<br />
conciliation de celles-ci avec la rationalité et l’économie. Elles peuvent plus globalement impliquer<br />
la typologie de l’immeuble ou de l’ensemble résidentiel (recherche d’ « intermédiaire », « petit<br />
collectif », « maisons superposées » ou « villa urbaine » par exemple).<br />
L’intégration de ces savoirs et réflexions dans une démarche de projet suivra 3 temps :<br />
identification de problématiques et thématiques de conception de l’habitat propres à certains<br />
contextes de projet et situations urbaines,<br />
exploration du potentiel architectural et urbain de ces thématiques par des essais typologiques<br />
renouant avec le principe du “ projet théorique ” tenté épisodiquement par des architectes,<br />
confrontation de ces conceptions de principe avec des contextes opérationnels (terrain,<br />
programme) et leurs paramètres, qui permettront de les valider et de les adapter dans le cadre<br />
d’un projet en situation réelle.<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
L’enseignement et les travaux sont organisés suivant deux semestres indissociables.<br />
Le premier semestre est consacré à la partie théorique du projet.<br />
Cours (32h) : les schémas dominant tendanciellement la conception du logement et de<br />
l’immeuble en tant que système d’assemblage et de desserte des logements. Différentes<br />
thématiques de conception inscrites dans ces schémas ou s’en écartant de façon plus ou moins<br />
novatrice : elles seront choisies parmi les plus réitérées et présentées selon leurs situations<br />
urbaines préférentielles et leurs objectifs de qualité et de rationalité. Chaque thématique fera<br />
l’objet d’une présentation comparative d’opérations actuelles, qui pourront être confrontées à des<br />
prototypes historiques tels que montrés en VI T30.<br />
Atelier (58h) : présentation de méthodes d’analyse et encadrement des évaluations<br />
comparatives thématiques. Encadrement des projets théoriques, en s’attachant à la cohérence<br />
Cycle 3 – Page 83
avec la problématique et aux moyens appropriés qu’ils nécessitent (formulation d’intentions,<br />
schémas, importance de la coupe, maquettes de principe).<br />
Le second semestre est consacré à la confrontation du projet théorique à des données réelles en<br />
situation de façon à concevoir ainsi un second projet, répondant au contexte proposé tout en<br />
gardant des principes du premier.<br />
Cours (32h) : présentation des différentes données opérationnelles et de leurs incidences sur la<br />
conception : financement des opérations, cahiers des charges de maîtres d’ouvrage, labels,<br />
ratios et coûts (construction, gestion, entretien), modes de calcul des loyers, règlements<br />
(construction, incendie, urbanisme). Etudes de cas et présentations générales avec interventions<br />
ponctuelles de conférenciers d’organismes avec lesquels l’Unité est en relation.<br />
Atelier (66h) : encadrement de l’analyse préparatoire (terrains, acteurs et programmes), puis<br />
des différentes phases du projet.<br />
Travaux demandés<br />
PREMIER SEMESTRE<br />
à partir de ceux qui sont proposés, choix d’une “ situation de projet ” et d’une thématique de<br />
conception qui puisse y être développée. Etat de sa culture opératoire : recherche d’exemples<br />
représentatifs, actuels ou récents, évaluation comparative et bilan critique des conceptions<br />
(variations/constantes, capacité d’adaptation à différentes tailles d’opération et formes de<br />
parcelles ou îlots, obsolescence/actualité, qualités/carences, pistes ouvertes).<br />
exploiter ce bilan thématique en concevant un « projet théorique » associé à un type pertinent<br />
de terrain et de situation urbaine. Il donne forme à un concept d’habitation et à des dispositifs<br />
architecturaux suscités par le travail critique précédent (formulation d’intentions de projet,<br />
schémas, études en maquettes, dessins). Evaluation globale de la recherche thématique et du<br />
projet théorique.<br />
SECOND SEMESTRE<br />
choix d’un des terrains proposés avec un programme de logement. Analyse du site et des<br />
données opérationnelles. Confrontation concept/contexte ; réflexion sur l’adaptation du projet<br />
théorique initial aux sujétions réelles; définition des orientations de conception. Elaboration du<br />
projet (avant-projet, puis mise au point détaillée).<br />
L’évaluation finale porte non seulement sur ce projet, mais sur le déroulement de sa démarche<br />
progressive en 3 phases indissociables menées sur l’année (dossier récapitulatif du travail de<br />
l’année, en plus des planches graphiques habituelles au projet final).<br />
Eléments<br />
bibliographiques<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
F. ARNOLD, Le logement collectif, Ed. Le Moniteur, 1996.<br />
F. ASCHER (coord.) Le logement en question, Ed. Aube, 1995.<br />
J.M. LEGER, Derniers domiciles connus, Créaphis, 1990.<br />
C. MOLEY, L’immeuble en formation, genèse de l’habitat collectif et avatars intermédiaires, Mardaga, 1991 ;<br />
L’architecture du logement : culture et logiques d’une norme héritée, Anthropos, 1998 ; Regard sur<br />
l’immeuble privé, architecture d’un habitat (1880-1970), Ed. Le Moniteur, Architextes, 1999.<br />
M. SEGAUD, C. BONVALET et J. BRUN (sous la dir.), Logement et Habitat : l’état des savoirs, Ed. La<br />
Découverte, 1998.<br />
COLL., Qualité architecturale et innovation, PUCA, 1999.<br />
Il est préférable qu’ils soient pris, pour une meilleure cohérence d’ensemble des travaux, parmi<br />
ceux qui sont rattachés à l’Unité de Séminaire “ Architecture, formations urbaines, habitat ” AVU<br />
S2b.<br />
Cycle 3 – Page 84
AVU<br />
P2b2<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autre<br />
enseignant<br />
la maison, de l'objet manifeste au<br />
lotissement<br />
F. MEADOWS, architecte, responsable du salon d’actualité à l’IFA<br />
M. HAMMAMI, Y. NUSSAUME, architecte<br />
Annuel - 186 h<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Organisation de<br />
l'enseignement<br />
La situation de l'habitat en France, marquée historiquement par le discours et la conception<br />
modernes orientés vers le logement collectif, a profondément évolué, et il est nécessaire<br />
aujourd'hui de reconsidérer la conception de celui-ci vis à vis des modes de vie, de la société, et<br />
des contextes pour lesquels il est destiné. L'habitat individuel et son groupement, le lotissement,<br />
constituent l'essentiel des développements suburbains, dans lesquels vit aujourd'hui une majorité<br />
d'habitants (le marché de la maison individuelle a progressé de 45% sur les 5 dernières années).<br />
Il est souvent un idéal pour les habitants à la recherche d'une qualité de vie qu'ils ne trouvent plus<br />
dans les centres-villes et un enjeu pour les collectivités locales qui veulent sortir de la logique de<br />
l'habitat collectif dense, mais il est aussi à l'origine d'un appauvrissement du paysage, en raison<br />
de l'absence des architectes dans sa conception.<br />
L'objectif de cet enseignement est d'aborder la conception de l'habitat individuel dans le cadre de<br />
l'architecture contemporaine, tant d'un point de vue théorique que dans la conception du projet, et<br />
dans l'analyse des pratiques, et de faire de celui-ci un terrain d'expérimentation pour les<br />
architectes.<br />
- En France : Ifa (Institut français d'architecture), Epamarne<br />
- Poursuite possible en DEA inter-écoles "Le projet architectural et urbain" et en DESS Paris XII,<br />
option "Logement Habitat" - Laboratoire ACS (Architecture, culture et société)<br />
- Echanges européens Erasmus<br />
- Au Japon : Kyoto University, Kyoto Technology University, Waseda University, Tokyo<br />
Technology University.<br />
La transformation des modes de vie et l'urbanisation généralisée, notamment, ont introduit un<br />
changement d'analyse de la question de l'habitat. Parallèlement à sa production courante, la<br />
maison individuelle est devenue, depuis le tournant des années 1960-70, le support d'une<br />
réflexion théorique et d'une production architecturale particulières. Ce renouvellement des<br />
discours et des approches se traduit par des projets souvent pensés comme des démonstrations,<br />
tant en ce qui concerne la réorganisation des fonctions, que la recherche de dispositifs alternatifs,<br />
ou la redéfinition de la place de l'habitat individuel dans la nouvelle conjoncture urbaine et sociale.<br />
En plus de l'acquisition de ces bases théoriques et historiques, l'enseignement aborde la<br />
transformation des contextes d'inscription de la maison individuelle. La construction de maisons<br />
concerne le plus souvent les extensions périurbaines où les contraintes ne sont pas celles des<br />
centres protégés et où les modes de vie et les équilibres socio-économiques sont aussi divers<br />
qu'instables. S'il ne s'agit pas de présenter la maison individuelle comme un nouveau paradigme,<br />
et le lotissement comme l'évolution contemporaine la plus importante de la morphologie urbaine,<br />
mais il est important que les étudiants puissent, face à un phénomène majeur, être des critiques et<br />
des acteurs de la réflexion et de la production. Cet enseignement entend élargir l'intérêt des<br />
étudiants à ces réalités et ces potentialités, de façon théorique et par la pratique.<br />
L'enseignement est organisé en deux semestres. Les cours sont construits à partir de différentes<br />
problématiques qui permettent de situer la question de la maison individuelle dans la réflexion<br />
architecturale contemporaine. Parallèlement aux cours, des visites et des rencontres avec des<br />
architectes sont organisées.<br />
Le premier semestre consiste en trois exercices théoriques courts autour de la maison, le second<br />
semestre est organisé autour d'un projet long, dont le thème est un lotissement dans un contexte<br />
réel.<br />
L'évaluation de chaque travail (exercice et projet long) est faite devant un jury présidé par une<br />
personnalité extérieure à l'école (architecte, critique, politique, chercheur...), invitée selon ses<br />
compétences reconnues quant au sujet traité.<br />
Organisation de<br />
l'enseignement<br />
I - Premier semestre<br />
Le premier semestre est consacré à la partie théorique de l'enseignement et du projet. Il<br />
s'organise autour de 3 exercices courts sur le concept de maison. Un des exercices (32h) sera fait<br />
lors d’une session intensive en février.<br />
Cycle 3 – Page 85
- La maison comme objet relationnel : participer à un concours d’idée autour de la maison. Les<br />
fonctionnalités que regroupe la maison ne sont pas fixes. Elles évoluent avec la transformation de<br />
l'organisation économique et sociale de la société. L'exercice porte sur la re-programmation des<br />
fonctions de la maison à partir des nouvelles pratiques du travail (qui impliquent les nouvelles<br />
technologies) et de la recherche d'un lien à l'environnement naturel. Il s'agit de concevoir un<br />
groupement de maisons et un espace commun, qui développe la dualité des relations locales<br />
(avec la recherche d'un ancrage dans un environnement de proximité) et globales (avec<br />
l'appartenance à des communautés professionnelles, culturelles… diverses). A rendre : maquette,<br />
plans, coupes, façades (2 cm/m), et diagrammes.<br />
- Une architecture gentille avec la nature : concevoir un projet de 50 habitations sur une<br />
parcelle de 230m par 230 m, Quelle densité ? Quels modes de vie ? Quel équilibre écologique ?<br />
- Un habitat témoin à l'échelle 1 : reprogrammer la maison en relation avec les nouveaux modes<br />
Il s'agit ici d'un projet d'habitat expérimental à réaliser à l'échelle 1, avec des matériaux simples et<br />
économiques (rappel de l’exercice de Franck Lloyd Wright pour ses étudiants à Taliesin Ouest).<br />
L'exercice constitue un travail sur la structure, le volume, en lien avec un plasticien et un ingénieur<br />
(réalisé pendant un workshop d’une semaine).<br />
Travaux<br />
demandés<br />
II - Second semestre<br />
Le second semestre est consacré à la confrontation des idées à des données réelles. Il s'organise<br />
autour d'un projet long (une étude d’un cas concret de groupement de maisons) et suivant une<br />
problématique réelle (en partenariat avec une municipalité).<br />
- Un lotissement de 400 maisons et ses équipements à Eurosdiney :<br />
Le principe de l’exercice long est de travailler une problématique réelle en partenariat avec une<br />
collectivité locale, ses services (services techniques, mais aussi CAUE) et ses acteurs<br />
(associations…).<br />
Depuis 2000, le groupe de projet travaille en association avec l’Epamarne dans la zone<br />
d’Eurodisney (Marne la Vallée - zone 4). Il s'agit de concevoir un projet de groupement de 400<br />
maisons individuelles (intégrant des équipements, l'étude d'un espace public…) avec un<br />
programme quantitatif précis, et en appliquant les résultats de l’analyse (théorique, du site et du<br />
programme qualitatif). La question de la Haute Qualité Environnementale (HQE), qui souligne<br />
l'importance d'une préoccupation nouvelle du cadre de vie sera abordée.<br />
Phases de travail :<br />
- Analyse du site à partir de cartes thématiques et analyse comparative d'expériences historiques<br />
ou récentes pouvant avoir valeur de modèle.<br />
- <strong>Programme</strong> qualitatif : établir un cahier des charges à partir de l'analyse, pour employer les<br />
différentes notions étudiées. Ecrire un scénario du projet, avec les intentions, les objectifs.<br />
- Projet de simulation : concevoir un projet sur la problématique de la maison individuelle, à partir<br />
de l'hypothèse de la densité horizontale et en produisant un objet concret et cohérent dans sa<br />
conception, de l'analyse au discours, en passant par la programmation et la représentation.<br />
- Des stages ou des sujets de diplôme pourront être liés au projet long qui sera l'occasion de<br />
développer des contacts en contexte réel.<br />
Selon les projets, les étudiants travaillent seuls ou en équipe. L'accent est mis sur l'autonomie<br />
projectuelle des groupes et la responsabilisation individuelle dans la gestion du temps de travail.<br />
- Pour les 3 exercices courts, voir la description plus haut<br />
- Pour le projet long :<br />
- analyse de lotissements et travail de cartographie du site<br />
- programme qualitatif et cahier des charges architectural et urbain<br />
- projet : maquettes à différentes échelles de la maison au groupement, plans, coupes, façades…,<br />
un cahier du<br />
concept urbain et architectural résumant la problématique et l'approche conceptuelle du projet et<br />
expliquant la<br />
problématique du projet par rapport à la thématique de l'enseignement<br />
- un texte sur le programme retenu et son rapport au cadre programmatique proposé sur le site<br />
- un texte sur les surfaces des éléments de la proposition, une description de la faisabilité du<br />
projet du point de<br />
vue économique et le processus de réalisation du projet<br />
- une note sur les partis technique et constructif<br />
- Une exposition des travaux est réalisée à la fin de l’année dans la ville étudiée.<br />
Cycle 3 – Page 86
AVU : USP2c<br />
Métropole<br />
d’Asie Pacifique<br />
MAP<br />
Métropole d’Asie Pacifique : MAP = S2c + P2c<br />
CEAA MAP<br />
S2c : Métropoles d’Asie Pacifique - MAP<br />
Y.H. SHIN , P. CLEMENT , C.H. GOLDBLUM , J.J. DUPUY , C. PEDELAHORE,<br />
P2c: Métropoles d’Asie Pacifique : MAP<br />
Y.H. SHIN, P. CLEMENT, Ch. GOLDBLUM, .J. DUPUY, C. PEDELAHORE<br />
Enseignement lié à cette double unité : D4<br />
Cycle 3 – Page 87
AVU<br />
S2c<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
métropoles d'Asie Pacifique - MAP<br />
(P2c obligatoire pour DPLG, CEAA, DESS)<br />
Y.H. SHIN (coord. EAPLV), P. CLEMENT (EAPB),<br />
Ch. GOLDBLUM (IFU)<br />
Annuel - 186h<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
J.J. DUPUY (EAV), C. PEDELAHORE (EAPV), N. LANCRET (IPRAUS)<br />
Intervenants ponctuels : C. ROBIN (EAPLV), D. PICAR (APUR), AM. BOURLON (APUR), R. CHIFFER<br />
Formation à la recherche appliquée, visant à élargir le champ des références théoriques et pratiques<br />
de l’architecture et de l’urbanisme aux caractéristiques de l’Asie - Pacifique, afin de permettre une<br />
appréhension globale des dynamiques d’urbanisation propres à l’aire concernée.<br />
Etablissements associés : EAPB, EAPV, IFU<br />
Laboratoires de recherche : IPRAUS, LAA, ARDU/TMU, UMR 385<br />
Universités étrangères : YONSI (Corée), CHULALONGKORN (Thaïlande), DONG GI, QUINGHWA (Chine),<br />
KYOTO, (Japon), E.A. HANOÏ HCMV (Vietman), E.A., PHNOM-PENH (Cambodge).<br />
Contenu Cinq cours mettant chacun l’accent sur une approche spécifique :<br />
A1 – ARCHITECTURE DE LA VILLE<br />
Initiation aux formes architecturales et urbaines des villes de l’Extrême Orient, aux conceptions<br />
spatiales qui en sous-tendent l’émergence, à leur développement et à leurs évolutions : fondations,<br />
modèles, développement, dynamique de transformation.<br />
A2- POLITIQUES URBAINES EN ASIE DU SUD-EST<br />
Politiques étatiques et interventions privées dans les grandes métropoles, dans les domaines du<br />
logement , de l’aménagement urbain et des infrastructures (cours à l’IFU) : Genèse de la planification,<br />
politiques du logement, villes nouvelles, conflits foncier, métropolisation, rénovations urbaines,<br />
tertiaire international, habitat sous-intégré.<br />
A3 – ARCHITECTURES URBAINES HYBRIDES<br />
Présentation et analyse de cas architecturaux urbains émanant de contextes de développement<br />
accéléré, recombinant de façon spontanée et innovante : traditions, modèles exogènes et<br />
technologies modernes. Donner à voir et à comprendre la pertinence contemporaine de nouvelles<br />
adéquations urbaines.<br />
A4 – TRADITIONS ARCHITECTURALES ET URBAINES D’EXTREME-ORIENT<br />
Présentation des éléments fondamentaux structurant les agencements spaciaux de l’architecture à la<br />
ville dans les civilisations extrêmes-orientales (Chine, Japon, Corée, Vietnam) : concepts, modèles,<br />
représentations techniques.<br />
A5 – PLANS DE VILLES<br />
Fournir des instruments et des méthodes de lecture et d’analyse des organisations spatiales à partir<br />
de cartographies urbaines. Approche synchronique et diachronique des constituants urbains, à<br />
travers différentes échelles, dans une perspective comparative : sites, évolutions, ossatures, tissus,<br />
formes.<br />
Organisation des<br />
enseignements<br />
186 h<br />
Séminaire de recherche et de spécialisation (commun)<br />
Atelier méthodologique (suivi du mémoire)<br />
Cours et TD thématiques<br />
48 h<br />
44 h<br />
118 h<br />
SEMINAIRE DE RECHERCHE ET DE SPECIALISATION<br />
1A – Politiques urbaines en Asie du Sud-Est (cours) : 16 h<br />
- avril, mai, juin : 8 x 2/h semaine (à l’IFU)<br />
- fiche de lecture “ croisée ”. Dossier d’analyse d’une opération. Examen<br />
1B – Architecture de la ville – (TD 32 h)<br />
1 er semestre : 16 x 2 h/semaine<br />
Compte-rendu de cours – exercices de typologie – restitution cartographique – fiches de lecture.<br />
Cycle 3 – Page 88
ATELIER METHODOLOGIQUE<br />
2A – Cours de méthodologie appliquée (cours 8 h) : 1 er semestre : 4 x 2 h/semaine. Constitution de<br />
Corpus – synopsis, plans d’études<br />
2B – Suivi des mémoires : annuel<br />
A. Mémoire filière DPLG lié au sujet du TPFE (articulation mémoire/projet développé en 6 ème année).<br />
B. Mémoire filière DESS en rapport mémoire fin de cursus DESS. Points d’appui théoriques et<br />
méthodologiques : module de cours et de séminaire de S 2c et travaux d’ateliers de terrain P 2c.<br />
Liaison avec préparation à la recherche du DEA “ projet architectural et urbain ”.<br />
Travaux demandés : maquette (sujet, corpus, plans, bibliographie), rédaction, évaluation en jury.<br />
Encadrement : chaque enseignant permanent encadre le travail de 5 étudiants à raison d’ ½<br />
heure/semaine.<br />
Séances d’évaluation méthodologiques intermédiaires : 3 h/ groupe (6) / 2 sessions = 36 h.<br />
COURS ET TD THEMATIQUES<br />
1 – COURS<br />
A - Architecture de la Ville : 32h<br />
- semestriel : 16 x 2 h/semaine.<br />
- compte-rendu de cours, fiches de lecture.<br />
B - Architectures urbaines hybrides : 32h<br />
- semestriel : 16 x 2 h/semaine.<br />
- compte-rendu de cours.<br />
Analyse thématique d’une situation présentée.<br />
C - Traditions architecturales et urbaines d’Extrême-Orient : 32h<br />
2 – TD<br />
- semestriel : 16 x 2 h/semaine.<br />
- compte-rendu de cours.<br />
Plans de ville : 32 heures<br />
- semestriel : 16 x 2 h/semaine.<br />
- travaux de groupe : dossiers d’analyses urbaines<br />
et approches comparatives.<br />
Validation<br />
du mémoire<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
Le mémoire est validé par le directeur de mémoire et deux enseignants de l’Unité de séminaire.<br />
Anthropologie de l’invention architecturale – APS T3c<br />
Urbanisation et urbanisme dans le Tiers-Monde – APS T3a<br />
Architectures urbaines hybrides – APS T3e<br />
ainsi que le cours de MM CLEMENT et GOLDBLUM, dans le DEA Projet architectural et urbain<br />
(optionnel volet B1).<br />
Cycle 3 – Page 89
AVU<br />
P2c<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Autres<br />
enseignants<br />
métropoles d'Asie Pacifique - MAP<br />
(AVU S2c obligatoire pour DPLG, DPEA, DESS)<br />
Y.H. SHIN (coord. EAPLV), P. CLEMENT (EAPB), Ch. GOLDBLUM (IFU)<br />
J.J. DUPUY (EAPV) , N. LANCRET (IPRAUS) , C. PEDELAHORE (EAPLV),<br />
C. TAILLARD (CNRS)<br />
Annuel - 186h<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Intervenants ponctuels : C. ROBIN, D. PICAR, AM. BOURLON, M. VILLARS, C. TAILLARD<br />
Formation à l’intervention architecturale et urbaine dans le contexte des grandes villes en mutation<br />
de l’aire Asie - Pacifique.<br />
Élément central du programme pédagogique, s’appuyant sur une approche en termes d’“ architecture<br />
comparée ” et sur la problématique des “ espaces hybrides ” comme base référentielle et<br />
méthodologique.<br />
Etablissements associés : EAPB, EAPV, IFU.<br />
Laboratoires de Recherche : IPRAUS, LAA, ARDU/TMU, UMR 385.<br />
Universités étrangères : YONSI (Corée), CHULALONGKORN (Thaïlande), DONG GI, QUINGHWa<br />
(Chine), KYOTO (Japon), E.A. HANOÏ HCMV (Vietnam), E.A. PHNOM-PENH (Cambodge).<br />
3 volets développés autour d’un travail de terrain, sur une métropole d’Asie-Pacifique. (même terrain<br />
sur deux ans).<br />
ATELIER 1 : ATELIER DE TERRAIN<br />
I - Préparation de terrain<br />
- recueil et analyse de situations urbaines<br />
- approche spatiale<br />
II- Projet d’intervention<br />
- projet de simulation, à l’interface entre architecture<br />
et urbanisme<br />
ATELIER 2 : APPROCHE METHODOLOGIQUE<br />
I- Exercices méthodologiques. A trois échelles, trois phases et trois sites différenciés (à partir des<br />
travaux antérieurs de MAP).<br />
II- Traitement des données.<br />
Eléments de terrains.<br />
III- Terrain :<br />
Travail encadré in situ comprenant :<br />
- Identification de problématiques et repérage de sites<br />
- relevés architecturaux et enquêtes socioanthropologiques<br />
des typologies d’habitat<br />
- investigation et analyse de sites spécifiques.<br />
Organisation de<br />
l'enseignement<br />
A - ATELIER I : ATELIER DE TERRAIN<br />
Première période : 12 séances de 3 h/semaine<br />
36 h<br />
- cours informatifs : 4 x 3 = 12 h<br />
- TD – recueil de données urbaines, analyse et traitement<br />
- TD – lectures analytiques sur base cartographique 24 h<br />
- TD – présélection de sites d’investigation<br />
Nature des travaux demandés : travaux de groupe : Corpus, dossiers graphiques<br />
Deuxième période : 16 séances de 3 h / semaine 48 h<br />
- TD – identification de problématique et thématique de projet<br />
- TD – élaboration de scénarios. Programmation<br />
- TD – projet d’intervention aux échelles urbaines et architecturales<br />
Nature des travaux demandés : cahier de programmation. Dossier de projet (documents graphiques,<br />
Cycle 3 – Page 90
photos, maquettes, infographies).<br />
B - ATELIER 2 – METHODOLOGIES<br />
Première période : 14 séances de 3 h / semaine<br />
- TP – 3 exercices à échelles urbaines différenciées (ilôt, quartier, fragment de ville), à trois phases<br />
(analyse, programmation, projetation) sur trois sites (Séoul, Phnom Penh, Bangkok)<br />
42 h<br />
- Travaux : deux dossiers d’analyse, une esquisse de simulation<br />
Deuxième période : 16 séances de 3 h/semaine<br />
- TD – traitement de données du terrain :<br />
- Typologies de l’habitat. Enquêtes et relevés<br />
- Eléments du site d’étude : architectures, pratiques spatiales, cadres socio-économiques, évolutions<br />
urbaines.<br />
Nature des travaux demandés : (en groupe) dossiers typologies de l’habitat, recueils bruts, dossiers<br />
d’analyse du site d’investigation.<br />
48 h<br />
C - TERRAIN<br />
- Le travail de terrain s’effectue sur deux années successives sur une même ville.<br />
- Atelier de 4 semaines in situ dont 3 semaines encadrées à raison de 8 h/jour<br />
- TD – prospection urbaine, identification des sites significatifs<br />
- TD – (en groupe) – observation rapprochée des modes d’habitat (relevés et enquêtes)<br />
- TD – (par groupe) – identification des problématiques et des périmètres d’investigation.<br />
Investigation et analyse des sites retenus.<br />
- Cours et conférences : municipalités, départements de planification, professionnels et opérateurs<br />
de l’urbain.<br />
Nature des travaux demandés (en équipes) : relevés métriques, photographiques, graphiques,<br />
enquêtes, collectes de données urbaines.<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
Les mêmes que ceux indiqués pour l'unité de séminaire AVU S2c.<br />
Cycle 3 – Page 91
AVU<br />
Optionnels<br />
T 2a: Politiques urbaines : les conceptions du projet urbain : patrimoine et paysage<br />
J. BOULET , C. FRANCESCHI, M. MENARD, E. DANIEL- LACOMBE<br />
T 2b : Logiques et culture architecturale<br />
C. MOLEY<br />
T 2d : L’habitat individuel périurbain<br />
M. BEDARIDA<br />
T 2e : Architecture municipale de l’habitat<br />
J. HARARI<br />
T 2f : Sociétés urbaines et citadins : banlieues en question<br />
A. DEBOULET<br />
T 2g : L’intervention de l’architecte sur le bâti ancien I<br />
H. FILLIPPETTI<br />
T 2h : L’intervention de l’architecte sur le bâti ancien II<br />
H. FILLIPPETTI<br />
T 2i : Culture architecturale et équipement de la culture<br />
G. EDERY<br />
T 2j/k: Philomedia<br />
R. KENLEY, j. ATTALI<br />
Cycle 3 – Page 92
AVU<br />
T 2a<br />
politiques urbaines : les conceptions du<br />
projet urbain. Patrimoine et paysage<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Lié à l’unité<br />
de projet<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Objectif<br />
J. BOULET<br />
E. DANIEL LACOMBE ,C. FRANCESCHI, M. MENARD, et professeurs invités de l’université d’<br />
architecture et d’urbanisme de Bucarest<br />
Les conceptions du projet urbain ACR P5g<br />
Inscription conjointe<br />
Annuel – 64 h<br />
Université d’architecture et d’urbanisme Ion Mincu, Bucarest, Roumanie<br />
Dans le cadre d’une réciprocité des échanges avec cette université, un groupe d’étudiants<br />
roumains sera accueilli au sein de cet optionnel et du groupe de projet ACR P5g.<br />
Les politiques urbaines engagent entre autres, mais principalement, diverses représentations de<br />
la ville, du territoire et du paysage. Ces représentations s'inscrivent dans une longue histoire du<br />
politique dont le sens est désormais en question. Le débat sur l'urbain est devenu aussi vif que<br />
confus. L'idée même d'une maîtrise de l'urbain, quel qu'en soit le mode, ne semble guère avoir<br />
de sens au delà de quelques régulations partielles, préventives ou réparatrices.<br />
La compréhension d'un fait social total, "l'habitat contemporain", échappe au découpage<br />
analytique des disciplines. La saisie est fragmentaire : inflation des descriptions partielles : (ville<br />
diffuse, régions urbaines, périphérie, suburbanisation , contre-urbanisation , edge-city, gatecommunities,<br />
suburbia, outer-cities, exurbs), ou vagues généralités (conurbation, métropole,<br />
mégalopole, métapole,...)<br />
Cependant, la "question urbaine" reste ouverte, inquiète, en projet.<br />
L'urbanisation contemporaine, mode d'établissement social, aussi différencié que généralisé, ne<br />
laisserait-elle d'autre issue que d'ériger le monument des "villes refuges", des territoires et des<br />
paysages, par la conservation patrimoniale ou réitération des règles supposées de leur<br />
formation, sur fond d'une dissociation de l'histoire et de la mémoire ?<br />
Valeur, l'urbanité, expression de la Cité ou de sa disparition prendrait son sens (ou le perdrait :<br />
fin des villes, fin de l'urbain, fin du politique...) dans une dialectique instable ville / non ville,<br />
urbain / non urbain, centre /périphérie. L'issue ne serait-elle plus que l'expression erratique d'une<br />
"guerre des rêves" ou des projets, sur fond d'une fiction du politique ou d'un vouloir être<br />
ensemble ?<br />
Alors comment penser la "question urbaine" du point de vue de l'architecture ? Qu'en est-il des<br />
doctrines et des projets qui visent explicitement à l'édification de l'urbain ? L'urbain en projet ne<br />
relève pas ou plus de l'évidence. D'où la nécessité d'interroger autant les doctrines du "projet<br />
urbain" que le "projet urbain" des doctrines, dans leur articulation légitimante aux savoirs et<br />
expériences fragmentaires de l'urbain.<br />
L'objectif de ce séminaire est de resituer les éléments du débat doctrinal sur l'urbain et les<br />
conceptions du projet qu'il engage dans une compréhension de "notre" modernité. L'attention<br />
sera plus principalement portée sur les conceptions du projet dit "urbain" dans leur rapport aux<br />
politiques patrimoniale, urbaines et paysagères.<br />
Cycle 3 – Page 93
Contenu<br />
Premier semestre : Le projet urbain en question<br />
- Les conceptions urbaines du projet d'architecture : doctrines du projet urbain et projet<br />
urbain des doctrines.<br />
Le séminaire portera sur la période 1965-2003. Selon les objets étudiés, la périodisation de<br />
référence pourra être élargie. Trois types de textes seront particulièrement sollicités : les<br />
histoires des doctrines de l'urbain et de l'urbanisme (Benevolo, Choay, Ansay etc), les essais<br />
(Castells, Lefebvre, Cauquelin, Payot, Nancy, etc), les manifestes (Gregotti, Rossi, Venturi, etc.<br />
à Koolhaas), les programmes de politiques urbaines (aménagement du territoire, politiques de<br />
régions et de villes européennes, concours).<br />
- paysages et territoires. Les conceptions engagées par les politiques nationales et<br />
régionales.<br />
Après une mise au point conceptuelle nécessitant un regard antérieur, cette partie du séminaire<br />
mettra l’accent sur la période contemporaine. Trois types de textes seront sollicités : les textes<br />
législatifs et contractuels relatifs aux politiques urbaines, territoriales et de paysage ; des essais<br />
sur la notion de paysage ; des écrits de concepteurs (architectes, urbanistes, paysagistes).<br />
Deuxième semestre : La question du patrimoine<br />
Le devenir patrimoine des édifices, des villes, des sites, des paysages sera mis dans la<br />
perspective historique du "Musée sans fin" des "politiques de la mémoire" depuis la fin du<br />
XVIIIème siècle.Celles-ci seront considérées comme un élément caractéristique de la modernité<br />
à l'origine d'une pensée nouvelle de l'urbain. Une attention particulière, sera portée à quelques<br />
moments clefs des politiques du patrimoine pour la période 1965-2003. L'extrême malléabilité de<br />
la notion de patrimoine sera étudiée à partir quelques essais fondamentaux (Riegl, Nora, Déotte,<br />
etc.), et à travers les politiques, les pratiques contemporaines et les normes de la préservation<br />
préventive, de la protection juridique, de la conservation et de la transformation des objets<br />
patrimoniaux.<br />
L'ensemble des questions abordées lors de ce séminaire sera autant que faire se peut mis en<br />
rapport avec des pratiques de projet et des réalisations significatives.<br />
Intervenants extérieurs : Un programme de conférences confiées à des intervenants extérieurs<br />
est intégré à ce séminaire.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Un commentaire sur un élément ou une notion du débat contemporain concernant l'idée, la<br />
pratique ou l'expérience de l'urbain engagée par un projet dit "urbain" ou une doctrine du "projet<br />
urbain". Ce commentaire à présenter sous la forme d'un article d'une dizaine de pages (hors<br />
bibliographie, illustrations et documents joints) sera appuyé sur un corpus de quelques articles<br />
traitant du même objet.<br />
Ce commentaire peut être effectué sur la base des travaux faits en commun avec les étudiants<br />
de Bucarest.<br />
Il est vivement conseillé d'articuler ces travaux au mémoire et/ou au projet de 3éme cycle.<br />
Optionnels et Liaisons recommandés<br />
ACR- S5 c : Théories et projets de l'architecture. (186h)<br />
ACR- T5g : Critique de la contemporanéité. Théorisations de l'architecture. ( 64 h)<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Une importante bibliographie, ainsi qu'un corpus de textes de références seront fournis au début<br />
et au cours du séminaire.<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 94
AVU<br />
T 2b<br />
Enseignants<br />
logiques et culture architecturale<br />
de l'habitat collectif<br />
C. MOLEY, architecte<br />
1 er Semestre - 32 h<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Architecture, formation urbaine et habitat – AVU S2b<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
<strong>Programme</strong>s de recherche du PUCA, DESS IUP Paris XII (option « habitat et politiques<br />
urbaines »), DEA « projet architectural et urbain » IFU Paris VIII.<br />
Objectif<br />
Approfondir les questions et les savoirs de la conception architecturale et urbaine dans le<br />
domaine de l’habitat collectif et semi-collectif, où ils s’avèrent constitués et renouvelés en<br />
continuité sur la durée, tant dans leur aspect théorique que dans la pratique du projet.<br />
Contenu<br />
La conception de l’habitat collectif, mais aussi semi-collectif, a sédimenté une culture<br />
architecturale toujours active et réactualisée. Elle sera envisagée selon trois angles :<br />
- la récurrence de débats et de problématiques de conception autour de thèmes et dispositifs<br />
architecturaux et urbains impliquant plus particulièrement la relation entre ville et logement ainsi<br />
que la conciliation, d’une part, de la qualité d’usage et de l’optimisation économique, d’autre<br />
part, des avantages respectifs de la maison et de l’immeuble<br />
- les principes typologiques et schémas topologiques fondamentaux du logement, de l’immeuble<br />
et du plan-masse, tels qu’ils transparaissent, selon le statut, la taille et la situation urbaine des<br />
opérations, de la lente évolution de la production courante<br />
- les écarts novateurs par rapport à ces tendances dominantes : par-delà les cas ponctuels de<br />
réalisations médiatiques mises en exergue, se sont constituées des voies de renouvellement<br />
typologique de l’unité résidentielle et de la notion même d’immeuble (programmes mixtes,<br />
recherches de semi-collectifs, …). Elles se constatent en particulier dans les filiations implicites<br />
que constituent, autour de questions semblables, les successions de prototypes, « projets<br />
théoriques » ou expérimentaux issus de différentes pensées d’architectes<br />
Ce cours veut donc donner les moyens d’interroger les persistances, évolutions et ruptures<br />
constatées dans les thématiques de conception, en s’attachant à démêler les dimensions<br />
structurelles et conjoncturelles de la culture architecturale de l’habitat, à la fois autonome et<br />
dépendante des données contextuelles et opérationnelles ainsi que des enjeux et logiques des<br />
acteurs, de la programmation à la réalisation. Il incite à confronter les savoirs antécédents jugés<br />
féconds aux conceptions actuelles du collectif et du semi-collectif, dans l’idée d’aider à leur<br />
renouvellement. Le cours donnera enfin des éléments pour éclairer les liens entre effets de<br />
norme et possibilités d’innovation, entre typologies, situations urbaines et statuts d’opération<br />
(locatif/accession, maîtrise d’ouvrage publique/privée).<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Chaque étudiant rend sur dossier une étude de cas significative (analyse de projets et d’écrits)<br />
autour d’un thème de conception traités, à choisir également en fonction de son articulation possible<br />
avec le mémoire et/ou le projet.<br />
F.CHOAY, La règle et le modèle, Le Seuil, 1980.J.C.CROIZE, J.P.FREY, P.PINON, Recherches sur la<br />
typologie et les types architecturaux, L’Harmattan, 1991. G.GRASSI, L’architecture comme métier,<br />
Mardaga, 1991, C.MOLEY, L’architecture du logement, Anthropos, Economica, 1998, et Regard sur<br />
l’immeuble privé, Le Moniteur, Architextes, 1999. A.ROSSI, L’architecture de la ville, L’Equerre, 1981.<br />
A.STINCO, La ville à livre ouvert, La Documentation française, 1980<br />
Contrôle continu 40 %<br />
Examen partiel ou terminal 60 %<br />
Cycle 3 – Page 95
AVU<br />
T 2d<br />
Enseignants<br />
l'habitat individuel périurbain<br />
2ème<br />
M. BEDARIDA<br />
Semestre – 32 h<br />
Lié à l’Unité<br />
de Séminaire<br />
Architecture, formation urbaine et habitat – AVU S2b<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Initiation aux problématiques spécifiques de l’habitat individuel et aux phénomènes de<br />
suburbanisation.<br />
La charge idéologique développée autour du logement collectif depuis le début du XX° siècle, occulte<br />
toute autre forme d’habitat et notamment le logement individuel, pourtant déterminant dans la<br />
constitution de la périphérie des villes. Ainsi délaissé, ce secteur d’intervention apparaît comme sortie<br />
du domaine de l’architecture tout comme du l’urbanisme, or il requiert une réactualisation de ses<br />
savoirs comme de ces approches.<br />
Marquée par ses origines mythiques, la maison propose une alternative à l’habitat dense de la ville,<br />
un exutoire. Elle est donc anti-urbaine ou, du moins, célèbre la nature et le paysage. Ses dispositions<br />
vont se façonner au regard de ces considérations en confrontation avec les usages et la composition<br />
intérieure, soit le savoir géométrique et constructif. Des typologies savantes s’élaborent balayées par<br />
les produits des constructeurs. Aujourd’hui, plutôt que de l’opposer à la ville, mieux vaudrait<br />
considérer l’architecture domestique du pavillon comme son contrepoint et la banlieue, comme<br />
l’élément unificateur gommant l’antagonisme originel de ces deux entités. D’ailleurs, avec le<br />
lotissement mais aussi l’essor de la suburbia et son corollaire le sprawl ou étalement, la question de<br />
la morphologie et des modes de groupement viennent s’immiscer dans le débat et s’imposer comme<br />
l’enjeu majeur.<br />
Fondé sur une approche historique, le cours abordera quelques moments et dispositifs majeurs allant<br />
de la ville romaine et le rêve virgilien aux case study houses ou l’espoir de la maison moderne<br />
industrialisée de la middle-class américaine en passant par le cottage et le village surburbain, sans<br />
négliger les récentes expériences menées récemment en France.<br />
Etude de cas (dossier portant sur projets réalisés et développant une approche analytique et<br />
comparative), ou fiches de lecture en articulation avec le thème de mémoire choisi dans le séminaire<br />
S3.<br />
J. ACKERMAN, La villa de la Rome antique à Le Corbusier, Ed. Hazan<br />
R. BENTMANN & M. MULLER, La Villa, architecture de domination, Ed. Mardaga<br />
P. BOURDIEU, Les structures sociales de l'économie, Ed. Le Seuil<br />
M. ELEB, Architecture de la vie privée, Ed. Hazan<br />
K. EASTERLING, Organising space, landscape, highways and houses in america, Ed. MIT Press<br />
R. FISHMAN, Bourgeois utopias, the rise and fall of suburbia, Ed. Basic books<br />
J. RYKWERT, La maison d’Adam au Paradis, Ed. Le Seuil<br />
M. SOUTHWORTH & E. BEN-JOSEPH, Streets and the shaping of towns ans cities, Ed. Mc Graw-Hill<br />
A. VIDLER, The Architectural uncanny<br />
Contrôle continu 33 %<br />
Examen partiel ou terminal 66 %<br />
Destiné aux étudiants de l’unité de séminaire AVU S2b, ce cours est ouvert à tous.<br />
Cycle 3 – Page 96
AVU<br />
T 2e<br />
Enseignants<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
architectures municipales de l’habitat -<br />
expériences historiques et actualité<br />
2 ème Semestre – 32 h<br />
J. HARARI<br />
Architecture, formations urbaines, habitat – AVU S2b.<br />
L’objet du cours est d’ouvrir aux étudiants un vaste champ de connaissances et de recherches,<br />
relativement négligé dans les écoles d’architecture, dont l’intérêt n’est pas seulement<br />
historiographique mais renvoie également à des enjeux pratiques : ceux d’une réactualisation<br />
d’expériences décisives d’architecture domestique et d’aménagement urbain à grande échelle,<br />
développées dans un cadre institutionnel radicalement différent de celui qui prédomine en France<br />
depuis une cinquantaine d’années.<br />
Le cours relatera, depuis ses origines en Angleterre à la fin du siècle dernier, les grandes étapes de<br />
l’exercice public de l’architecture, du logement et de l’aménagement urbain, en particulier à l’échelle<br />
municipale, en tentant d’établir et d’élucider les corrélations et les relations dialectiques qui se sont<br />
établies entre des conditions générales (économiques, sociales, politiques), la mise en place d’outils<br />
techniques spécifiques liés à des programmes immobiliers résidentiels et à leur environnement<br />
urbain et les orientations doctrinales qui ont présidées et se sont déployées dans ces projets.<br />
L’hypothèse sous jacente de cette démarche étant qu’il existe vraisemblablement des rapports<br />
étroitement enchevêtrés entre le mode d’exercice public de l’architecture, les situations de crises<br />
aigües dans lesquelles il apparaît, le contenu politique des programmes qu’il aborde (le logement<br />
ouvrier puis social essentiellement) et les caractères généraux des opérations auxquelles il se voue.<br />
Le cours abordera donc successivement l’analyse des contextes dans lesquels surgissent ces<br />
structures techniques, les projets qu’elles élaborent et réalisent, leurs formes d’organisation et leurs<br />
modes de travail, ce qui les distinguent ou les opposent aux autres modes d’exercice de<br />
l’architecture, enfin le bilan critique que l’on peut tirer après plusieurs décennies, de leurs<br />
expériences.<br />
Les principaux moments ainsi présentés et analysés chronologiquement seraient centrés sur les<br />
expériences majeures suivantes :<br />
- la naissance du Housing Branch du London County Council 1893 – 1914<br />
- Das Neue Frankfurt de Ernst May – 1926 – 1930<br />
- Siedlungen à Berlin – Bruno Taut – 1924 – 1931<br />
- L’extension sud d’Amsterdam – Berlage – 1910 – 1930<br />
- la Vienne rouge – 1919 – 1927<br />
- L’office HBM de la Ville de Paris – 1919 – 1927<br />
- Département municipaux d’architecture à Londres – Les années 60 – 70<br />
Etudes de cas, rendu d’un rapport avec exposé et articulation au mémoire effectué dans le cadre du<br />
séminaire.<br />
CASTEX, DEPAULE, PANERAI, de l’ilôt à la barre<br />
DW. DREYSSE les cités de Ernest May, 1926, 1930<br />
A. ROSSI, l’architecture de la Ville<br />
M. TAFURI, Vienne la rouge<br />
DI. GRIMBERG, Housing in the Netherlands, 1900, 1940<br />
MJ. DUMONT, le logement social à Paris, 1850, 1930<br />
Examen partiel ou terminal 100 %<br />
Ce cours est destiné en priorité aux étudiants de l'unité de séminaire AV2U S2b.<br />
Cycle 3 – Page 97
AVU<br />
T 2f<br />
Enseignant<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Objectif<br />
sociétés urbaines et citadins: banlieues en<br />
question<br />
1 er Semestre - 32 h<br />
A. DEBOULET, F. BALLIF<br />
Lié aux unités de séminaire Architecture, Ville, Urbanité (AVU 2S2b) et Architecture Pratiques<br />
Sociales (APS S3a)<br />
Ce cours est destiné en priorité aux étudiants de l’unité séminaire AVU S2b et APS S3a.<br />
Développer un double regard, à la fois sociologique et urbain sur les « banlieues » des<br />
agglomérations majeures dans le monde, en répondant à quelques questions qui animent le désir de<br />
connaissance des architectes en matière urbaine. Ce regard s’exerce dans une optique critique et<br />
comparative, amenant l’étudiant à se situer dans le dédale des représentations, des constructions<br />
idéologiques et des modalités d’action sur la ville en souffrance.<br />
Le cours se construit autour d’une exploration avec les outils de la sociologie et d’un urbanisme<br />
critique les différentes mondes sociaux et spatiaux constitués par la ville périphérique contemporaine à<br />
l’époque post-industrielle, et mettant en relief les conditions sociales de leur production, l’implication des<br />
habitants et les partages de rôles entre opérateurs publics et privés.<br />
L’objectif premier est de cerner les fondements des principaux discours et représentations des<br />
banlieues, entre visions médiatiques, stigmatisation et discours d’expert. On traitera de quelques cas<br />
emblématiques : le Grand Ensemble, la ville pavillonnaire, la banlieue auto-produite (habitat précaire et<br />
clandestin), la ville émergente (discours de politiques, d’urbanistes et nouvelles pratiques de l’espace),<br />
Le second objectif vise à interroger la question sociale à partir des banlieues, autant qu’à donner<br />
à voir la diversité des points de vue qui conduisent à la mise en œuvre de nouvelles compétences<br />
citadines. Ce sera l’occasion d’interroger des concepts aussi phares que controversés, tels que<br />
ségrégation, fragmentation urbaine et mixité en travaillant autant les sources pionnières (école de<br />
Chicago) que les développements récents dans les villes globales. On examinera cette réalité en<br />
Amérique du Nord et dans les mégapoles des pays du sud (les figures du Ghetto, de la « gated<br />
community », de la ville sécurisée), et le transfert de cette approche en Europe. Il sera également<br />
fortement question de la construction de certaines politiques spatiales visant à résoudre certaines des<br />
contradictions les plus fragrantes des banlieues « sensibles ». De la réhabilitation des Grands Ensembles<br />
et des cités d’habitat social, à la politique de la ville, on précisera les spécificités des modes d’intervention<br />
en France, en resituant ce que l’architecture et les approches par le projet ont pu apporter ou cautionner.<br />
Enfin, l’optique comparative de ce cours se retrouvera dans le panorama critique des divers modes<br />
d’intervention dans les pays du sud sur les banlieues populaires, irrégulières autour d’une réflexion sur la<br />
« mise aux normes » et l’urbanité.Les modèles urbanistiques mais aussi socio-économiques actuellement<br />
véhiculés par les institutions internationales seront enfin examinés.<br />
Contenu Principales thématiques abordées :<br />
> Figures marquantes de périphéries : ville nouvelle, ghettos, faubourgs<br />
> Débats et points de vue récents sur la ville et ses banlieues : ségrégations, mixités et<br />
fragmentation<br />
> L’espace public : théories sociologiques et transcriptions projectuelles<br />
> Noms et images des banlieues : mythes et prescriptions<br />
> Le logement social à l’épreuve : de sa construction à la politique de la ville<br />
> Quartiers populaires auto-produits : édification, statuts, reconnaissance et régularisation<br />
> Le péri-urbain des pavillonnaires 1960-2000: pratiques de l’espace, territorialités<br />
Travaux<br />
demandés<br />
>Recomposition des liens sociaux et quêtes identitaires dans les nouvelles périphéries<br />
fiche de lecture et exposé oral sur un ouvrage. Recherche autour d’un cas parisien avec<br />
enquête de terrain.<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
M. Agier, L’invention de la ville, banlieues, townships, invasions et favelas, EAC, 1999 ; M.<br />
Bassand, V. Kaufmann, D. Joye (dir), Enjeux de la sociologie urbaine, ed. STS, Lausanne,<br />
2001, ; I. Berry-Chikhaoui, A Deboulet (ed.), Les compétences des citadins dans le monde<br />
arabe-penser, faire et transformer la ville, Karthala, 2001 ; D. Pinson, S. Thomann, la maison en<br />
ses territoires-de la villa à la ville diffuse, L’Harmattan, 2001 ; Bacqué M.H et Fol S., Le devenir<br />
des banlieues rouges, L’harmattan, 1997 ; Hatzfeld Hélène, Quand la marge est créatrice,<br />
L’aube, 1998 ; Lepoutre David, Cœur de banlieue, Odile Jacob, 1997 ; Petonnet Colette, On est<br />
tous dans le brouillard, ed. CTHS, 2003<br />
Cycle 3 – Page 98
AVU<br />
T 2g<br />
Enseignants<br />
Objectif<br />
l’intervention de l’architecte sur le bâti<br />
ancien I<br />
Annuel 64 h<br />
H. FILLIPETTI<br />
La demande privée et publique en matière d’intervention sur le bâti ancien s’affirme d’année en année<br />
comme un débouché professionnel important pour l’architecte. Faut-il encore que celui-ci ait une<br />
parfaite connaissance des méthodes d’approche d’un bâti complexe, des négociations avec les<br />
commanditaires, de la conduite des missions très variées qui lui seront confiées. Les optionnels T2g et<br />
T2h ont pour objet de parcourir très précisément par le cours magistral et les visites de terrain,<br />
l’ensemble de ce champs de spécialisation, pour ne laisser dans l’ombre aucune des connaissances ni<br />
outils nécessaires à l’exercice professionnel de l’architecte dans le domaine du bâti ancien. La volonté<br />
est aussi d’initier l’étudiant à un réseau complexe de compétences professionnelles concernant les<br />
artisans, les entreprises, les chercheurs, les administrations et organismes publics et para-publics.<br />
Une quarantaine de conférences seront conduites par des hommes de terrain hautement qualifiés<br />
dans le domaine du patrimoine architectural : architectes, artisans, compagnons, responsables<br />
d’administrations et d’organismes professionnels. Certaines d’entre elles seront complétées par des<br />
visites de terrain de une à deux journées.<br />
Contenu Les thèmes abordés recouvrent tous les domaines du sujet :<br />
- Matériaux naturels et techniques constructives<br />
- Pathologies du bâti et diagnostic<br />
- Méthodologie de la restauration<br />
- ZPPAUP et Secteurs sauvegardés<br />
- Organismes et administrations du patrimoine architectural et paysager<br />
- Montage des dossiers techniques et de financement.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Mode<br />
de validation<br />
Les deux optionnels de 3 ème cycle sont conçus comme un véritable préambule à l’activité<br />
professionnelle exercée dans le champ du patrimoine rural. Les étudiants qui le désirent pourront être<br />
associés à des missions professionnelles concernant le bâti ancien et les espaces villageois dans le<br />
cadre des Ateliers de Pratique Opérationnelle du Centre Partir.<br />
Contrôle continu 80 %<br />
Examen partiel ou terminal 20 %<br />
Modalités Cours : 27h - TD : 5h .<br />
Cycle 3 – Page 99
AVU<br />
T 2h<br />
Enseignants<br />
l’intervention de l’architecte sur le bâti<br />
ancien II<br />
Annuel - 64 h<br />
H. FILLIPETTI<br />
Ce module est le prolongement de T2g du 1 er semestre. Il ne peut être choisi qu’après avoir suivi ce<br />
dernier.<br />
Objectif<br />
La demande privée et publique en matière d’interventions sur le bâti ancien s’affirme d’année en année<br />
comme un débouché professionnel important pour l’architecte. Faut-il encore que celui-ci ait une<br />
parfaite connaissance des méthodes d’approche d’un bâti complexe, des négociations avec les<br />
commanditaires, de conduite des missions très variées qui lui seront confiées. Les optionnels T2g et<br />
T2h ont pour objet de parcourir très précisément par le cours magistral et les visites de terrain,<br />
l’ensemble de ce champs de spécialisation, pour ne laisser dans l’ombre aucune des connaissances ni<br />
outils nécessaires à l’exercice professionnel de l’architecte dans le domaine du bâti ancien. La volonté<br />
est aussi d’initier l’étudiant à un réseau complexe de compétences professionnelles concernant les<br />
artisans, les entreprises, les chercheurs, les administrations et organismes publics et para-publics.<br />
Une quarantaine de conférences seront conduites par des hommes de terrain hautement qualifiés<br />
dans le domaine du patrimoine architectural : architectes, artisans, compagnons, responsables<br />
d’administrations et d’organismes professionnels. Certaines d’entre elles seront complétées par des<br />
visites de terrain de une à deux journées.<br />
Contenu Les thèmes abordés recouvrent tous les domaines du sujet :<br />
- Matériaux naturels et techniques constructives<br />
- Pathologies du bâti et diagnostic<br />
- Méthodologie de la restauration<br />
- ZPPAUP et Secteurs sauvegardés<br />
- Organismes et administrations du patrimoine architectural et paysager<br />
- Montage des dossiers techniques et de financement.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Mode<br />
de validation<br />
Modalités<br />
Ces deux optionnels de 3 ème cycle sont conçus comme un véritable préambule à l’activité<br />
professionnelle exercée dans le champ du patrimoine rural. Les étudiants qui le désirent pourront être<br />
associés à des missions professionnelles concernant le bâti ancien et les espaces villageois dans le<br />
cadre des Ateliers de Pratique Opérationnelle du Centre Partir.<br />
Contrôle continu 80 %<br />
Examen partiel ou terminal 20 %<br />
Cours : 22h - TD : 10h<br />
Ce cours est destiné en priorité aux étudiants de l'unité de séminaire AVU S2b<br />
Cycle 3 – Page 100
AVU<br />
T 2i<br />
Enseignants<br />
Objectifs<br />
culture architecturale et équipement de la<br />
culture<br />
G. EDERY, Ph. DUBOIS<br />
2 ème Semestre – 64 h<br />
La politique culturelle de la France a confirmé ces dernières années sa volonté de:<br />
-Créer des équipements culturels diversifiés de proximité.<br />
-Décentraliser son action culturelle au niveau régional et local pour une meilleure adhésion des acteurs<br />
locaux (élus, professionnels, associations)au développement culturel.<br />
-Ancrer la qualité de la vie urbaine dans le rayonnement des équipements culturels et leur conférer un rôle<br />
structurant sur les plans urbain, architectural et social.<br />
Cette évolution de la politique culturelle doit s'accompagner de la formation de professionnels qui<br />
prendraient en compte l'ensemble de ces caractéristiques.<br />
Cette formation reste à inventer et participera à la définition d'un profil de "généraliste" qui pourrait intervenir<br />
en amont pour la définition des objectifs et des projets socio-culturels, économiques et urbains et en aval<br />
pour l'évaluation et la gestion des équipements de la culture.<br />
Les 3ème cycles de l'Université de PARIS-DAUPHINE et de l'<strong>Ecole</strong> d'Architecture de Paris La Villette<br />
partagent ces objectifs et décident de mettre en commun un enseignement qui évoluera dans ce sens pour<br />
aboutir à terme à un DESS commun.<br />
Contenu<br />
Le but de ce module est d’initier les étudiants aux institutions et aux équipements culturels en France et<br />
dans quelques pays d’Europe. Ce faisant les étudiants pourront acquérir aussi une certaine connaissance,<br />
voire une certaine culture architecturale.<br />
PEDAGOGIE<br />
Cette formation sera dispensée sous forme de cours et d’Ateliers ;de travaux pratiques et travaux<br />
d’étudiants; exposés, analyses de lectures, recueil d’information graphique et iconique (plans, photos,<br />
textes) sous forme de A3 et CD.<br />
L’ARCHITECTE ET SON OEUVRE<br />
Le programme est organisé autour de conférences-débats et de visites commentées par l'architecte<br />
concepteur.<br />
PROGRAMME<br />
*Les institutions culturelles en France et en Europe.<br />
*Thèmes choisis dans les théories et approches de la culture<br />
*Programmation des équipements culturels ;<br />
-Techniques de dimensionnement des équipements.<br />
-Stratégie et techniques de localisation.<br />
-Diagnostic, bilan et projet urbain, architectural et<br />
socioculturel.<br />
-Du programme au projet<br />
*Le rôle structurant des équipements culturels en milieux<br />
urbains :<br />
-Histoire des politiques de l’aménagement du territoire.<br />
-Quelques exemples ;le pôle de la Villette, le Centre Pompidou<br />
Seine rive-gauche, Hôtels du marais, la Galerie d’Histoire<br />
Naturelle, Valence (Espagne), Lisbonne ,etc.<br />
*L’architecture des lieux et des équipements culturels<br />
*La réhabilitation et la restauration des équipements<br />
culturels :les politiques patrimoniales, prospectives,<br />
techniques, règlements.<br />
*Visites programmées (si possible avec les concepteurs, les maîtres d’ouvrage ,les gestionnaires ) ;<br />
Quelques sites :<br />
Les Hôtels du Marais, Nestlé France à Noisiel, Stade de France, la Villette, cités des sciences et de la<br />
musique, le Louvre et l’axe historique, la Galerie d’Histoire Naturelle, la bibliothèque de Paris VIII , Le Musée<br />
d’art et d’histoire du judaïsme, le Musée d’art américain et d’autres encore.<br />
Cycle 3 – Page 101
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Une participation active aux cours et aux Ateliers. Recherche documentaire ,analyse d’équipements<br />
culturels et exposés sur les thèmes et les sites culturels. Créer des synergies avec des responsables<br />
d’équipements culturels en Europe.<br />
IL EST POSSIBLE DE PROLONGER LE TRAVAIL DANS CE MODULE PAR DES STAGES ET PAR DES<br />
TPFE.<br />
Le programme et la bibliographie seront remis aux étudiants à la première séance du module.<br />
Contrôle continu 50%<br />
Contrôle final 50%<br />
Cette coopération favorisera l’interdisciplinarité des approches d’un secteur d’activité en devenir.<br />
NOTE IMPORTANTE<br />
-Les étudiants de PARIS-DAUPHINE peuvent choisir le présent module dans leur cursus.<br />
-Les étudiants de EAPLV qui participeront à ce module peuvent suivre un enseignement de PARIS-<br />
DAUPHINE de 32h/semestre les modules suivants (voir contenu page suivante) :<br />
Pouvoirs publics et culture(24h) Economie de la Culture(30h)<br />
Droit de la Culture (24h).Ce ,afin de valider à EAPLV un module annuel.<br />
LES COURS ONT LIEU A PARIS –DAUPHINE LES VENDREDIS ET SAMEDIS ET DEBUTERONT LA<br />
DERNIERE DE SEPTEMBRE 2004<br />
Contenus des trois modules de PARIS-DAUPHINE :<br />
Les stagiaires sont évalués par un examen terminal dans chacun d'entre eux.<br />
E.T. 1 –POUVOIRS PUBLICS ET CULTURE (24 heures) - Patrick OLIVIER et Anita WEBER<br />
Présentation des acteurs publics intervenant dans le domaine culturel (Etat, collectivités<br />
territoriales) : rôles respectifs, structures, politiques, priorités, missions, modes d’action, moyens…<br />
Relations avec le secteur privé et le secteur marchand.<br />
Relations avec l’entrepreneur culturel : la demande de subvention (dossiers, mécanismes, critères<br />
d’attribution…), les conventions…<br />
E.T. 2 - ECONOMIE DE LA CULTURE (30 heures) - Xavier DUPUIS<br />
Historique de l'économie de la culture : les conditions de son émergence, ses enjeux, ses limites.<br />
La pertinence des outils de l'économiste en matière de l'évaluation : de l'évaluation de projets à l'évaluation<br />
de politique.<br />
Analyse économique de la demande : définition d'un produit culturel, comportement du<br />
consommateur, risque et incertitude, le rôle de la critique, stratification des publics. Peut-on parler de<br />
démocratisation ?<br />
Analyse économique de l'offre : du prototype au produit reproductible, gestion de la subvention,<br />
négociations avec les tutelles, modes de gestion et stratégies artistiques, maîtrise des coûts de production,<br />
rationalité économique/rationalité artistique. Quelle est la légitimité de l'intervention publique ? La notion de<br />
service public a-t-elle un sens dans le domaine culturel ? Les subventions sont- elles un mal nécessaire ?<br />
Quelles sont les perspectives d'évolution des modes de financement ?<br />
E.T. 3 - DROIT DE LA CULTURE (24 heures) - François LAURENT<br />
Recensement et analyse, dans l'optique de la problématique "droit-gestion", des principales règles<br />
juridiques qui régissent et conditionnent l'organisation et le fonctionnement de la vie culturelle - La<br />
dialectique droit-culture - Les administrations culturelles et les instruments de l'action culturelle publique –<br />
L’organisation juridique du spectacle vivant : réglementation des professions et des activités, structures des<br />
différents secteurs, organisation des musées et du marché de l'art – Le droit du patrimoine – La dimension<br />
européenne.<br />
Cycle 3 – Page 102
AVU<br />
T 2j<br />
Philomedia 1<br />
R. KENLEY<br />
32h<br />
Objectifs<br />
La réflexion sur les territoires contemporains et l’écriture de scénarios urbanistiques se combinent<br />
dans l’espace (et le temps) propre à l’univers logiciel du multimédia.<br />
Contenu<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
La ville ne peut se réduire à ses seules strates matérielles et spatiales. Son devenir s’inscrit dans<br />
les formes dynamiques de l’imagination et de la mémoire, alors même que son histoire l’a fixée<br />
dans ses tracés. L’espace urbanisé est considéré comme média : il est caractérisé par la<br />
superposition des réseaux et la convergence des systèmes de communication et de transmission<br />
de données. Les logiciels multimédia et leur exploitation sont considérés du point de vue de leur<br />
appartenance aux superstructures urbaines.<br />
<strong>Ecole</strong> d’architecture Paris-Malaquais (J. Attali)<br />
Bibliographie<br />
Validation<br />
Rem Koolhaas (dir.), Project on the City, 1 & 2, Harvard Design School, Taschen, 2001.<br />
Catherine Malabou (dir.), Plasticité, Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains,<br />
Editions Léo Scheer, 2000.<br />
Daniel Parrochia (dir.), Penser les réseaux, Champ Vallon, 2001.<br />
Logiciels : Microsoft Word, AdobePhotoshop, QuickTimePro, Macromedia Director.<br />
Participation aux séminaires. L’évaluation finale se fait sur la base d’un texte de présentation des<br />
sujets traités Participation dans les aux sessions séminaires. de séminaire L’évaluation finale se fait sur la base<br />
d’un texte de présentation des sujets traités dans les sessions de<br />
séminaire.<br />
Cycle 3 – Page 103
AVU<br />
T 2k<br />
Enseignants<br />
Philomedia 2<br />
R. KENLEY<br />
64h<br />
Objectif<br />
Les étudiants réalisent en équipe un essai sur support multimédia (cd-rom sous Macromedia Director). Ils<br />
sont capables d’appréhender et d’exploiter les différents niveaux d’utilisation d’une base de données. Leur<br />
production est inspirée par une réflexion sur les modèles actuels de la « pensée des réseaux ».<br />
Contenu<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
L’espace urbanisé est considéré comme média : il est caractérisé par la superposition des réseaux et la<br />
convergence des systèmes de communication et de transmission de données. Les logiciels multimedia et<br />
leur exploitation sont considérés du point de vue de leur appartenance aux superstructures urbaines.<br />
<strong>Ecole</strong> d’architecture Paris-Malaquais (J. Attali)<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
La production personnelle des étudiants s’organise selon un calendrier établi d’après les thèmes et les<br />
phases définis ci-dessous (voir Travaux).<br />
Le temps de travail se partage entre les séances en laboratoire informatique (47h) et les cours sur des<br />
thèmes ayant trait à la philosophie des réseaux (17h). Ce module demande aussi la participation au<br />
module associé Philomédia1<br />
Travaux<br />
Validation<br />
Quatre niveaux thématiques sont distingués, correspondant à quatre phases du travail :<br />
Table. Création d’une base de données et de son système d’indexation, selon un principe tabulaire. Les<br />
données recueillies sont issues de documents photographiques, vidéographiques, cinématographiques,<br />
mais aussi architecturaux, géographiques, statistiques. Les logiques informatiques sont : indexation<br />
hiérarchique (Microsoft Word), calques et transparences (Adobe Photoshop), optimisation (QuickTime<br />
Pro).<br />
Séquences. Dispositions par séquences et simultanéités. Les séquences rendent manifestes des<br />
rythmes et des cycles : des faits urbains distincts se développent parallèlement les uns aux autres ou<br />
interagissent les uns avec les autres. Leur existence simultanée forme le cadre de la description urbaine.<br />
Liens et hyper-liens. Construction des mécanismes d’accessibilité. L’accessibilité remplace la mesure<br />
de la distance, référence conventionnelle pour la proximité. Elle se présente sous la forme de liens<br />
temporaires et localisés. Ces liens sont porteurs d’information : ils décrivent l’extension du domaine des<br />
interfaces.<br />
Scénarios. Les transformations opèrent sur la matière de l’information. Des images fixes ou animées<br />
sont produites par assemblages multiples. Leur logique d’emploi d’inscrit dans des formats définis selon les<br />
conventions de production des cd-rom (Macromedia Director).<br />
Participation aux séminaires et aux sessions en laboratoire informatique 50%<br />
Présentation de la production d’un essai sur support multimédia (cd-rom sous Macromedia Director) 50 %.<br />
Les productions sont collectives, mais la contribution de chaque étudiant est identifiée. L’évaluation finale se<br />
fait sur la base d’une projection du produit multimedia et d’un texte de présentation.<br />
Cycle 3 – Page 104
Cycle 3 – Page 105
Pôle 3 : APS<br />
Architecture<br />
et Pratiques<br />
Sociales<br />
Cycle 3 – Page 106
Code Titre Coordinateur<br />
Unité<br />
séminaireprojet<br />
USP3a<br />
Architecture et Pratiques Sociales<br />
Séminaire S3a Architecture et pratiques sociales F. LAUTIER<br />
Projet P3a Groupes de projet<br />
P3a1 Villes et quartiers en développement L. JONARD<br />
P3a3 Pratiques de l’habitat et requalification des quartiers J.B. COMBRISSON<br />
P3a4 Espace hybride : architectures et système urbains Y. H. SHIN<br />
P3a5 Projet urbain et acteurs de la ville M. BOURDIER<br />
Optionnels<br />
T 3a<br />
Urbanisation et urbanisme dans les situations de<br />
développement 64 h<br />
J.F. TRIBILLON<br />
T 3b Architecture, ville et Communication 64 h T. EVETTE<br />
T 3c1 Anthropologie de l’invention architecturale I 64 h C.ROBIN/ J. ANCELOT<br />
T 3c2 Anthropologie de l’invention architecturale 32 h C. VARLET<br />
T 3d Formation à la pédagogie de l’architecture suite 64 h M. BOURDIER<br />
T 3e Architectures urbaines hybrides 32 h Y.H. SHIN<br />
T 3f Architectures pour l’hôpital 32 h M. ZORATTO<br />
T 3g Architectures et santé 32 h M. ZORATTO<br />
T 3h<br />
Identité et territoire pour une anthropologie de la ville<br />
contemporaine 32h<br />
A. De BIASE<br />
T7 a Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 25 h G SCHNEIER-MADANES<br />
T7 b Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 30 h G SCHNEIER-MADANES<br />
T7 c Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 30 h G SCHNEIER-MADANES<br />
T7 d Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 50 h G SCHNEIER-MADANES<br />
T7 e Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 50 h G SCHNEIER-MADANES<br />
Cycle 3 – Page 107
APS : USP3a<br />
Architecture<br />
et Pratiques<br />
Sociales<br />
Architecture et pratiques sociales : USP3a = S3a + P3a<br />
S3a : Architecture et pratiques sociales<br />
F. LAUTIER, J. ANCELOT, J-A. ALTAMIRANO , A. de BIASE ,M. BOURDIER, O. CHADOIN, T.EVETTE , R. PERRIN-<br />
JAQUET , C. ROBIN , B. SAINT-BLANQUAT, J.F. TRIBILLON, C. VARLET<br />
P3a : Architecture et pratique sociale<br />
comprend 5 groupes de projet distincts<br />
P3a1 : Villes et quartiers en développement<br />
T. PAULAIS, L. JONARD, J.F. TRIBILLON, M. ZORATTO<br />
P3a3 : Pratiques de l’habitat et requalification des quartiers<br />
JB. COMBRISSON, J. ALTAMIRANO, A. ENARD, A. DE BIASE, C. VARLET<br />
P3a4 : Espace hybride, architectures et système urbains<br />
YH. SHIN, C. PEDELAHORE, C. ROBIN<br />
P3a5 : Projet urbain et acteurs de la ville<br />
M. BOURDIER<br />
Cycle 3 – Page 108
APS<br />
S3a architecture,<br />
pratiques sociales<br />
Enseignant<br />
Responsable<br />
F. LAUTIER, sociologue<br />
Annuel - 186 h<br />
Autres<br />
enseignants<br />
J.ANCELOT,anthropologue, A.ALTAMIRANO,architecte, M. BOURDIER architecte, O. CHADOIN,<br />
sociologue, T. EVETTE sociologue, C. ROBIN sociologue, B. SAINT-BLANQUAT architecte, J.F.<br />
TRIBILLON politiste, C. VARLET historienne.<br />
Intervenants<br />
ponctuels<br />
Objectif<br />
J.B. COMBRISSON architecte, T. PAULAIS architecte,<br />
C. PEDELAHORE architecte, G. SCHNEIER Iheal, Y. H. SHIN architecte, M. ZORATTO architecte.<br />
Inscrire le travail d’architecture dans les pratiques sociales qui lui donnent raison à être. C’est la<br />
nature même de cette inscription ainsi que ses effets théoriques et pratiques qui sont l’objet du<br />
séminaire, quel que soit ce à quoi elle s’applique. Cette orientation fonde un double niveau<br />
d’enjeux. L’un est celui de la théorie. Si l’architecture (entendue au sens le plus large,<br />
notamment à l’échelle de la ville et du territoire) prend sens dans les pratiques sociales et leur<br />
donne sens en retour, en quoi cela la qualifie-t-elle, la modifie-t-elle ? Le second est celui des<br />
pratiques professionnelles. Cette articulation essentielle structure des perspectives<br />
professionnelles : lesquelles, avec quels moyens et méthodes, en relation avec quels acteurs ?<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Unités de recherches de l’EAPLV : Laboratoire Architecture Anthropologie, Laboratoire<br />
Espaces Travail. DESS Ergonomie et conception des systèmes de production (Université Paris<br />
I et EAPLV). Réseaux de la recherche architecturale et urbaine : Réseau activités et métiers de<br />
l’architecture et de l’urbanisme (RAMAU), Réseau architecture anthropologie. <strong>Programme</strong><br />
européen Socrates : Anthropologie de l’espace. Le séminaire fait partie de l’USP de même<br />
intitulé et se trouve donc en liaison avec les unités de projet de 3ème cycle et les optionnels qui<br />
y sont rattachés.<br />
Contenu<br />
Le séminaire s’appuie sur un point de vue : l’architecture est une production sociale et elle<br />
cherche à donner réponse à des questions qui s’élaborent dans le corps social. C’est ceci que<br />
le séminaire veut tenir et approfondir. Il y a donc à produire et transmettre les connaissances et<br />
les méthodes, relevant de disciplines et de préoccupation techniques, esthétiques,<br />
sociologiques, économiques, qui permettent de répondre aux enjeux théoriques et<br />
professionnels que ce point de vue met en évidence. Une part importante du séminaire est<br />
consacrée à ces savoirs et à ces méthodes. Par ailleurs, cette position suppose des relations<br />
fortes avec des acteurs extérieurs, professionnels ou non. Ces relations avec d’autres acteurs<br />
de l’architecture et de la ville sont un apport essentiel.<br />
Les objets et les lieux qui peuvent être étudiés dans cette perspective et pour lesquels ce point<br />
de vue peut agir sont multiples et diversifiés : l’architecture des logements et des équipements,<br />
l’urbain et les projets qui s’y déclinent, le local ou le non lieu comme référents aussi bien<br />
sociaux que spatiaux, le neuf et le renouvelé, l’ici et l’ailleurs.<br />
Les étudiants sont appelés, par la participation aux activités du séminaire à contribuer à cette<br />
élaboration. La rédaction de leur mémoire, qui est pour eux l’enjeu immédiat du séminaire, est<br />
aussi une forme majeure, mais non la seule, de cette contribution.<br />
Organisation<br />
des<br />
enseignements<br />
Temps de travail encadré : 186 h, dont :<br />
Séminaire de recherche commun<br />
Cours commun<br />
Cours et TD de dynamique de la recherche<br />
Suivi des mémoires<br />
48 h<br />
64h<br />
48 h<br />
26 h<br />
Cycle 3 – Page 109
Séminaire<br />
de recherche<br />
ou de<br />
spécialisation<br />
48 h<br />
Responsables : Chacune de ces séances est sous la responsabilité d’un enseignant du<br />
séminaire<br />
Le séminaire commun est le lieu et le moment où se construit le projet de l’unité de séminaire. Il<br />
assure la liaison entre les différents activités du séminaire ainsi qu’avec les unités de projet qui<br />
lui sont associées. Animé par les enseignants du séminaire, il a pour objectif d’approfondir la<br />
dimensions sociale de l’architecture dans ses différentes formes et lieux d’exercice. Il étudie<br />
des expériences ou des recherches pouvant être le fait des enseignants du séminaire ou de<br />
personnes extérieures (notamment d’acteurs sociaux en relation avec ces expériences ou ces<br />
recherches). Elles formeront un ensemble structuré autour d’une série de 5 ou 6 thèmes définis<br />
chaque année. Au rythme d’une séance de 4 h. chaque mois consacrée à l’un des thèmes, le<br />
séminaire commun s’organise autour de trois contributions complémentaires de chercheurs ou<br />
spécialistes suivies d’un débat.<br />
En début, milieu et fin d’année des séances communes de présentation des enseignements et<br />
des travaux des étudiants seront organisées.<br />
Cours commun<br />
64h<br />
Cours<br />
dynamique de la<br />
recherche<br />
48 h<br />
Responsable : F. Lautier<br />
Cette année le thème de cet enseignement est : « La demande sociale ».<br />
Chaque année, un thème du domaine « Architecture Pratiques sociales » est choisi par l’équipe<br />
du séminaire. Quelques uns des enseignants proposent sur ce thème un ensemble de cours (2<br />
ou 3 par enseignant) et de sujets d’exposés pour les étudiants, lesquels ont à les prendre en<br />
charge par petits groupes.<br />
A long terme, un objectif de ces enseignements est de former une sorte de corpus théorique du<br />
domaine du séminaire. Cela suppose un travail situé dans la durée, en sachant qu’il n’y en a<br />
pas d’achèvement attendu.<br />
A court terme, et pour les étudiants qui ne participent en principe qu’à une seule année, c’est<br />
l’occasion de confronter différents points de vue autour d’une même question et d’entrer ainsi<br />
dans une démarche théorique approfondie concernant la prise en compte du social dans les<br />
pratiques de l’architecture et du projet urbain.<br />
Responsables : C. Robin avec J. Ancelot et C. Varlet.<br />
Le cours avec ses travaux pratiques représente une heure trente par semaine. Il comporte deux<br />
parties :<br />
1. Mise en œuvre du mémoire : l’objectif est de fournir les savoirs , les ressources, instruments<br />
critiques et pratiques destinés à la mise en œuvre et à la rédaction du mémoire.<br />
2. Initiation à la recherche : en s’appuyant sur les concepts et les cadres théoriques mobilisés<br />
par l’ethnographie, la sociologie, l’anthropologie et l’histoire, il s’agit d’apprendre à formuler les<br />
problématiques, définir les terrains, développer les méthodes pertinentes permettant le<br />
développement de l’analyse qualitative de l’espace architectural, urbain, paysager, territorial.<br />
Les dix premières séances sont consacrées aux outils et techniques de travail mis en œuvre<br />
dans les sciences sociales. Ce cycle se concluera par une séance de mise au point sur les<br />
travaux en cours des étudiants.<br />
Les séances suivantes alternent des présentations problématisées des idées, modèles et<br />
courants à l’œuvre en anthropologie, histoire et sociologie (en général et dans leur rapport avec<br />
l’objet spatial) avec des exposés davantage centrés sur des thématiques émergentes dans les<br />
travaux des étudiants comme dans le champ de la recherche.<br />
Une part des exposés prévus sera proposée en début d’année aux étudiants qui devront les<br />
prendre en charge par petites équipes.<br />
Suivi<br />
des mémoires<br />
26h<br />
L’ensemble des enseignants du séminaire assurent ce suivi.<br />
Le suivi sera effectué par des enseignants de l’unité de séminaire, en fonction de leurs<br />
thématiques propres, par groupes d’un maximum de 15 étudiants.<br />
Les séances de suivi, seront organisées par thèmes et encadrées par les directeurs de<br />
mémoire. Chaque groupe se réunira une fois tous les quinze jours.<br />
Cycle 3 – Page 110
Validation<br />
du mémoire<br />
Inscription<br />
Enseignements<br />
liés<br />
De façon générale, la présence aux différents enseignements du séminaire est obligatoire, un<br />
absentéisme excessif pouvant conduire à une invalidation partielle ou totale de l’année. En<br />
particulier, la participation au séminaire suppose de la part de chaque étudiant la prise en<br />
charge, dans le cadre de petits groupes (2 ou 3 étudiants), d’un exposé parmi ceux qui sont<br />
proposés, soit dans le cours commun du séminaire, soit dans le cours sur la dynamique de la<br />
recherche. Ces exposés sont pris en compte dans la note finale du séminaire.<br />
Pour le travail de mémoire, chaque étudiant présente au tout début de l’année une première<br />
note écrite indiquant la ou les questions que le mémoire veut traiter, le lieu ou l’ensemble<br />
d’informations disponibles (textes, enquêtes, images, etc.) qui lui permettront d’avancer dans<br />
leur étude (le « terrain ») et les moyens (« méthode ») qu’il compte employer pour cela.<br />
Ensuite, et outre le suivi oral bimensuel, des rendus intermédiaires écrits, avec présentations<br />
orales associées, seront organisés à des dates précises. De dimensions et de niveaux<br />
d’appréhension des questions progressifs, ils sont obligatoires. Un travail ne peut être pris en<br />
compte qu’après que le rendu précédent ait été remis. Le rendu final a lieu fin mai, suivi des<br />
séances de jury et de validation.<br />
Il est demandé aux étudiants désirant s’inscrire à cette unité de séminaire de préparer une fiche<br />
d’une page ou deux présentant leur projet de cursus pour le troisième cycle. Ce projet peut être<br />
lié à leurs perspectives professionnelles. Quel projet de formation ? Idée pour le sujet de<br />
mémoire ? Choix du groupe de projet ? Perspectives pour le stage et le TPFE ?<br />
APS T 3a Urbanisation et urbanisme dans les situations de développement, 32 h, TRIBILLON.<br />
APS T 3b Architecture, ville et communication, 64 h, T. EVETTE<br />
APS T 3c Anthropologie de l’invention architecturale, 64 h, C.ROBIN, J. ANCELOT, C. VARLET<br />
APS T 3d Formation à la pédagogie de l’architecture, 64 h, M. BOURDIER<br />
APS T3e Architecture et système urbain hybrides, 32 h, SHIN<br />
APS T 3f Architecture pour l’hôpital, 32h, M. ZORATTO<br />
APS T3h Anthropologie de la ville contemporaine, 32 h, A. de BIASE<br />
Cycle 3 – Page 111
APS<br />
P3a1<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
villes et quartiers en développement<br />
Annuel - 186 h<br />
L. JONARD<br />
Jean-François Tribillon, Roméo Carabelli<br />
Objectif<br />
Fournir aux étudiants de troisième cycle une connaissance des conditions de formation des situations de<br />
développement et des modes d’intervention possibles.<br />
Se familiariser avec la complexité décisionnelle relative à un territoire urbain.<br />
Comprendre les logiques et les pratiques des différents acteurs, les compétences de chacun et leurs<br />
interventions dans les processus de conception.<br />
Apprendre à repérer et à gérer des demandes émanant d’acteurs différents (habitants, usagers,<br />
associations, élus,…).<br />
Apprendre à formuler un dispositif d’étude et d’intervention tenant compte de ces logiques, de ces<br />
pratiques de ces représentations et des systèmes esthétiques des autres acteurs du projet.<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Cette unité de projet fonctionne obligatoirement avec le module APS T3a « Urbanisation et urbanisme<br />
dans les situations de développement ».<br />
Sont également organisés des liens avec le module USP2c « Métropoles d’Asie Pacifique », sous forme<br />
de cours en commun dans le séminaire AVU S2c et APS T3e « Architectures urbaines hybrides »<br />
Par ailleurs, l’unité de projet sera associée avec le Laboratoire Architecture Anthropologie, et le l’Atelier<br />
Villes asiatiques de l’Unité de Recherches « Architecture ,Urbanisme et Société », ainsi que l’association<br />
Architecture & Développement dont la vocation est d’organiser des stages dans les pays en<br />
développement et des échanges d’expérience avec des collectivités locales et des institution<br />
d’enseignement.<br />
Contenu<br />
Cette unité de projet fonctionne obligatoirement avec le module APS T3a « Urbanisation et urbanisme<br />
dans les situations de développement ».<br />
Sont également organisés des liens avec le module USP2c « Métropoles d’Asie Pacifique », sous forme<br />
de cours en commun dans le séminaire AVU S2c et APS T3e « Architectures urbaines hybrides »<br />
Par ailleurs, l’unité de projet sera associée avec le Laboratoire Architecture Anthropologie, et le l’Atelier<br />
Villes asiatiques de l’Unité de Recherches « Architecture ,Urbanisme et Société », ainsi que l’association<br />
Architecture & Développement dont la vocation est d’organiser des stages dans les pays en<br />
développement et des échanges d’expérience avec des collectivités locales et des institution<br />
d’enseignement.<br />
Conditions d’inscription :<br />
L’année scolaire se divise en 4 parties :<br />
1/ d’octobre à décembre 2005, un enseignement fondé sur des conférences, des exercices, des analyses.<br />
2/ du 8 au 30 janvier 2006, un workshop à Pune sur le site d’étude. Ebauche de projet<br />
3/ deuxième semestre, finalisation d’un projet architecturale et urbain.<br />
4/ une exposition des travaux en fin d’année, lors de la venue des étudiants et enseignants indiens en<br />
France<br />
Cycle 3 – Page 112
Travaux<br />
demandés<br />
<br />
<br />
. Travaux pratiques : ce sont des exercices d’analyse graphique à partir de données statistiques,<br />
de cartes de plans schématiques. Les exercices seront donnés en cours et à faire sur place, puis<br />
seront rassemblés dans un cahier qui sera noté individuellement.<br />
Fiches de synthèse : à partir d’une base statistique et d’articles, établir une fiche thématique<br />
décrivant les caractéristiques de l’habitat à Pune, du point de vu socio économiques, mais aussi<br />
spatiales (espaces verts, public/privée, historie de la ville, développement récents, questions<br />
« théoriques » - du type : économie et slums … low cost architecture versus traditions ….<br />
. Carnet de notes, relevés, croquis –<br />
Le projet final (version papier et power point)<br />
<br />
<br />
La présence aux cours est obligatoire et les étudiants auront à produire des exercices pendant<br />
les séances.<br />
La maîtrise de l’anglais écrit et oral est indispensable : la majorité des supports de travail sont en<br />
anglais et il y aura des échanges avec des étudiants indiens, les institutions locales et les<br />
habitants.<br />
Les étudiants souhaitant s’inscrire en APS P3a1 doivent s’engager à :<br />
Suivre l’optionnel semestriel APS T3a du jeudi matin qui participe à la préparation<br />
méthodologique du groupe de projet.<br />
Partir en Inde en janvier pour l’atelier (3 semaines)<br />
<br />
<br />
Remplir les conditions administratives requises pour le voyage (visa, autorisation, etc.)<br />
Participer financièrement au workshop à hauteur d’environ 225 €, correspondant au frais<br />
d’hébergement sur place. Les billets d’avion et autres frais sont pris en charge par l’EAPLV et le<br />
programme Asia Link.<br />
Accueillir éventuellement un étudiant indien chez eux en mai 2005.<br />
Participer à une exposition des travaux à l’EAPLV.<br />
Cycle 3 – Page 113
APS<br />
P3a3<br />
Enseignant<br />
principal<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
pratiques de l’habitat et requalification<br />
des quartiers<br />
J.B. COMBRISSON, architecte<br />
A.J. ALTAMIRANO architecte urbaniste,<br />
A. ENARD architecte ingénieur<br />
Annuel - 186 h<br />
L'urgence qu'il y a à réhabiliter les quartiers de logements sociaux ne doit pas masquer qu'il ne<br />
s'agit pas d'un phénomène conjoncturel, mais que, d'une part, la transformation est le mode<br />
même d'évolution du bâti des quartiers et de la ville et que, d'autre part, pour éviter<br />
l'obsolescence des formes d'urbanisme et d'habitat de ces quartiers, il est nécessaire d'adapter,<br />
en continu, le cadre bâti en fonction de son occupation sociale.<br />
Cette unité de projet se fixe comme objectif de faire acquérir aux étudiants les connaissances, le<br />
savoir et les méthodes indispensables, qui doivent permettre :<br />
• au projet d'être le lieu de synthèse des problématiques sociales, architecturales, urbaines et<br />
technico-économiques ;<br />
• de prendre en compte et d'associer les habitants à l'élaboration de ce projet ;<br />
• de mettre en œuvre le partenariat avec la maîtrise d'ouvrage et les autres acteurs de la ville,<br />
indispensable à la conduite des projets de renouvellement de l'habitat et de son<br />
environnement urbain.<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Cette unité de projet s'inscrit clairement dans le cadre et en interaction avec le pôle et le<br />
séminaire « Architecture et pratiques sociales ».<br />
Un lien institutionnel étroit est établi avec la maîtrise d'ouvrage sociale, acteur majeur dans ces<br />
quartiers ( Union <strong>Nationale</strong> des Hlm, Gie Villes et Quartiers) mais aussi avec les villes et le<br />
principal financeur du renouvellement urbain qu'est la Caisse des Dépôts et Consignations.<br />
D'autres liens sont établis avec des opérateurs et/ou des organismes institutionnels, par<br />
exemple, l’Université de Rome « Sapienza (Italie) et de Buenos Aires (Argentine), la faculté<br />
d’architecture, design et d’urbanisme. Avec cette dernière institution, un programme de<br />
coopération est commencé – à partir des problématiques et thèmes communs, une confrontation<br />
des méthodes et des pédagogies du projet est en cours – et cette action développe à présent<br />
entre autres, les échanges d’enseignants et d’étudiants.<br />
Contenu<br />
Le groupe de projet a pour finalité d'aborder la requalification des quartiers en intégrant les<br />
différentes stratégies urbaines (réhabilitation, démolition, reconstruction).<br />
Encadré par une équipe pluridisciplinaire d'enseignants et de professionnels, ce groupe de projet<br />
de 3 e cycle est constitué de deux phases :<br />
Première phase<br />
En complément et en liaison avec le séminaire APS S3a<br />
cours sur les éléments théoriques de base et plus spécifiques à la réhabilitation du logement<br />
social :<br />
• Regard sur la constitution du patrimoine locatif en France et en Europe<br />
• Les politiques techniques<br />
• Pathologie et diagnostics urbains, architecturaux, techniques et sociaux<br />
• Evolution de l'occupation sociale des quartiers<br />
• Environnement législatif, réglementaire et financier du logement social et des procédures de<br />
réhabilitation<br />
• Evolution des politiques du logement et de la ville<br />
Cette première phase est complétée par des visites d'opérations en région parisienne et des<br />
rencontres avec les différents professionnels concernés.<br />
Cycle 3 – Page 114
Deuxième phase<br />
Projet sur site réel intégrant les problématiques et les contraintes élaborées conjointement avec<br />
les enseignants et les maîtres d'ouvrage concernés, à des fins pédagogiques.<br />
Ce travail est réalisé par groupe d'étudiants sur 4 ou 5 sites avec, dans un premier temps, une<br />
dimension collective, laboratoire de la pluridisciplinarité indispensable à la mise en évidence des<br />
dysfonctionnements majeurs et aboutissant à des propositions d'intervention générale, et dans<br />
un second temps, une partie individuelle permettant à chaque étudiant d'approfondir un élément<br />
du projet.<br />
Au regard de la conception deux thèmes importants sont traités : le développement durable (DD)<br />
pour la requalification des quartiers et la Haute Qualité Environnemenrale (HQE) pour la<br />
réhabilitation des bâtiments<br />
Les maîtres d'ouvrage participent à certaines phases d'évaluation du projet.<br />
Un voyage d'études thématique sera proposé en France ou en Europe.<br />
Des stages en maîtrise d'ouvrage sont proposés aux étudiants en fonction des projets traités et<br />
des opportunités offertes par les organismes d'HLM.<br />
Eléments de<br />
bibliographie<br />
ARNOLD, Françoise – le logement collectif, ed. Le Moniteur 1996 ; HUET, Bernard, LAMBERT,<br />
M. TOUSSAINT, J-Y, Le logement collectif contemporain. PCA, 1992 ; JOFFROY, Pascale La<br />
réhabilitation des bâtiments, ed. Le Moniteur 1998 ; STEBE , J.M. – la réhabilitation du logement<br />
social en France, PUF, coll. Que-sais-je n°2987 ; Comité Interministériel de l’évolution des<br />
politiques publiques. Premier Ministre – Commissariat au plan – la réhabilitation de l’habitat<br />
social, rapport d’évaluation. La documentation Française, 1993. LEGER, Jean-Michel – Derniers<br />
domiciles connus. Ed. CREAPHIS, 1990. CSTB/PCA – Panorama des techniques du bâtiment :<br />
1947-1997. Paris 1997. Ministère de l’Equipement et des Transports – <strong>Ecole</strong> <strong>Nationale</strong> des<br />
Ponts et Chaussées – Quelles nouvelles formes architecturales et urbaines pour les grands<br />
ensembles ?. Actes du Colloque, Paris, 2001. VAYSSIERE, Bruno – Reconstruction –<br />
déconstruction : l’architecture française des trente glorieuses. Ed PICARD, coll. Villes et<br />
sociétés. Paris, 1998. BONHOMME, André – guide pour l’établissement des projets de<br />
bâtiments.<br />
Enseignements<br />
liés<br />
Les étudiants doivent suivre le séminaire APS S3a et les Enseignements optionnels du pôle<br />
Cycle 3 – Page 115
APS<br />
P3a4<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
espace hybride<br />
architectures et système urbains<br />
Y.H. SHIN architecte<br />
C. PEDELAHORE architecte, C. ROBIN anthropologue (ponctuel),<br />
Annuel - 186 h<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Cette unité de projet approfondi a pour objectif principal de développer les facultés d’observation<br />
et d’analyse des formations architecturales et urbaines extra et intra-européennes dans leurs<br />
évolutions les plus contemporaines, ainsi que des capacités de formulation en programmation et<br />
projettation qui en découlent directement.<br />
Cet enseignement s’inscrit dans le réseau « Métropoles d’Asie Pacifique » (M.A.P.) existant<br />
depuis une quinzaine d’années et regroupant :<br />
- Etablissements : EAPLV, EAP Belleville, EAP Villemin, Institut Français d’Urbanisme, (I.F.U.)<br />
- Laboratoires de recherche : IPRAUS, L.A.A., ARDU/TMU, Observatoire de l’Architecture de la<br />
Chine Contemporaine, Musée de l’homme, Musée Guimet, ISTED- Villes en Développement.<br />
- Partenaires étrangers : Université Yongé Séoul (Corée), Université de Chulalongkorn<br />
(Thaïlande), Université Qinghwa, Pékin (Chine), Université de Kyoto (Japon), Institut<br />
d’Architecture de Hanoï (Vietnam), Institut d’architecture Saigon (Vietnam), <strong>Ecole</strong> d’architecture<br />
Phnom-Penh (Cambodge), Mapua Institut of Technology Manille (Philippines), Université chinoise<br />
de Hong-Kong (Chine). Tous ces organismes et établissements associés constituent des lieux<br />
privilégiés d’accueil de futurs stagiaires de 6 ème année.<br />
Contenu Le champ d’intervention regroupe deux contextes mis en parallèle et instrumentés :<br />
A) DEVELOPPEMENT URBAIN ACCELERE DANS LES GRANDES METROPOLES D’ASIE-PACIFIQUE<br />
- croissance et développement spontanés de nouvelles formulations architecturales et urbaines,<br />
s’appuyant à la fois sur des éléments traditionnels peu ou prou recyclés et sur des modèles<br />
réinterprétés de la modernité technique et organisationnelle ; ces phénomènes se trouvant de<br />
plus en plus amplifiés par une mobilité planétaire des investissements et des innovations<br />
technologiques.<br />
B) CONTEXTE URBAIN EUROPEEN, FORTEMENT NORMALISE MAIS SOUMIS A UNE OBLIGATION DE<br />
REDEPLOIEMENT PROSPECTIF<br />
- nécessité dans un contexte physique urbain stabilisé historiquement de s’adapter aux évolutions<br />
sociales et technologiques rapides en cours ou en gestation, à savoir :<br />
Prolongement des espérances de vie, renversement des rapports historiques de production et<br />
de gestion du temps libre, impact déréalisant des techniques de communication instantanées ;<br />
évolutions imposant une anticipation tant programmatique que projectuelle.<br />
Organisation<br />
de<br />
l'enseignement<br />
Développement de projets en contrepoint autour de deux situations urbaines, l’une sur un site<br />
imposé : « projet Séoul », l’autre en libre choix : « Projet Paris ».<br />
A- PROJET « SEOUL »<br />
1-Analyse d’une situation urbaine<br />
Structuration et organisation physique de l’espace (infrastructure, bâti, foncier).<br />
Pratiques sociales de l’espace (fonctions, usages, appropriations, gestion)<br />
Qualités architecturales et spatiales (statiques, dynamiques, composition, matériaux, lumières).<br />
2- Programmation qualitative<br />
Identification, repérage et classification des éléments significatifs exploitables.<br />
Evaluation de la pertinence de transposabilité ou corrélation avec des contextes différenciés.<br />
3- Projet architectural et urbain<br />
Projet d’application : rénovation d’un quartier de logements et d’équipements à Séoul, avec<br />
intégration des acquis relevés de l’hybridation.<br />
Cycle 3 – Page 116
B- PROJET « PARIS »<br />
1- Thèmes et lieux<br />
- Recherches illustrées et problématisation de thématiques prospectives liées à l’hybridation.<br />
- Identification et analyse fine de situations urbaines d’hybridations latentes.<br />
2- Sitologie<br />
3- Programmation prospective<br />
- Elaboration d’un cahier des charges assurant le contrôle de la pertinence des transcriptions<br />
spatiales des hybridations retenues.<br />
4- Projet de simulation architectural et urbain.<br />
L’unité de projet approfondi regroupe :<br />
- 2 ateliers de projet semestriels (APS) : Projet Séoul et Projet Paris<br />
- 4 cours intégrés : architecture et urbanisme en Extrême-Orient, problématiques du<br />
redéploiement urbain, outils opérationnels d’aménagement urbain, méthodologies opératoires.<br />
- 1 cours thématique obligatoire : « Architectures Urbaines Hybrides »<br />
- 1 séminaire de méthodologie recommandé situé au sein du séminaire « Architecture et<br />
Pratiques Sociales ».<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
- dossiers d’analyse, dossiers de programmation, projets (partie atelier de projet)<br />
- exercices, compte-rendus, notes de cours (partie cours et conférences)<br />
Architecture et communication – APS T3b<br />
Urbanisation et urbanisme dans le Tiers-Monde – APS T3a<br />
Architectures urbaines hybrides – APS T3e<br />
Cycle 3 – Page 117
APS<br />
P3a5<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
projet urbain et acteurs<br />
de la ville<br />
M. BOURDIER (coord.),<br />
T. EVETTE (ponctuel), J.-F. TRIBILLON (ponctuel)<br />
Annuel - 186 h<br />
objectif<br />
contenu<br />
approche<br />
Aujourd'hui, toute intervention sur la ville se pose en "projet urbain" : qu'il s'agisse d'un bâtiment<br />
isolé, d’une portion de ville ou d’un territoire quelconque. Ce "projet urbain" diffère de la<br />
superposition ou de la juxtaposition d'objets architecturaux ou de modèles urbains. Il se définit,<br />
par défaut, par rapport au projet architectural en s'en distinguant à trois niveaux : l'échelle<br />
spatiale (entendue comme un rapport à une surface de territoire) ; l'échelle temporelle<br />
(stigmatisée par la notion de phasage) ; la logique d'acteurs (leur pluralité et leur nombre<br />
important).<br />
Le présent module <strong>d'enseignement</strong> approfondi du projet s'intéressera au "projet urbain" en en<br />
privilégiant la logique d'acteurs.<br />
A ce titre, il invitera les étudiants à s'engager dans une triple réflexion :<br />
- sur la demande sociale et la relation dialectique entre cette demande sociale et le "projet urbain"<br />
- sur la citoyenneté et la citadinité (la liaison entre le quartier et la ville) et sur le lien social aux<br />
diverses échelles du local ;<br />
- sur la démarche participative comme outil démocratique de citoyenneté.<br />
Cette triple réflexion mènera à un enrichissement du questionnement sur l'articulation entre<br />
"demande sociale" et dimension citoyenne.<br />
186h<br />
Nous partirons d’une "demande sociale" existante qui sera le fil conducteur de l’année. Un atelier<br />
populaire d’urbanisme et des associations d'habitants, en région parisienne, nous ont en effet<br />
invités à travailler sur un site promis à de profondes transformations auxquelles ils s'opposent.<br />
Leurs connaissances et leurs compétences respectives, mais aussi leurs désirs d’agir sur<br />
l’espace de leur quotidien sera la matière première de notre travail.<br />
L’approche que nous proposons pour aborder ce contenu se caractérisera par quatre<br />
dimensions.<br />
A PROPOS DE LA NOTION DE "PROJET URBAIN"<br />
Le "projet urbain" n’est pas une nouvelle méthode scientifique de planification. C’est avant tout<br />
une "démarche". Cette démarche propose de s’intéresser à la ville sociale et physique en<br />
observant son histoire et son état actuel afin d'être à même d'en proposer des transformations en<br />
fonction de nouvelles orientations. Les discours et les pratiques du "projet urbain" sont multiples.<br />
Nous tenterons d’en élucider la signification.<br />
LE DESSIN POUR INTERROGER ET FIGURER<br />
Observer, dessiner, se déplacer, dessiner encore, ... afin de saisir par le dessin, organisé en<br />
séquences, le lieu dans sa lumière, sa géométrie, son occupation, ... Il s’agira de travailler sur le<br />
visible et son écriture. Le dessin sera utilisé comme moyen de figuration et surtout comme moyen<br />
d’investigation. De plus, dans le rapport aux acteurs, le dessin du "projet urbain" deviendra un<br />
intermédiaire essentiel pour le questionnement et l'échange.<br />
DES MOTS POUR DIRE ET ECHANGER<br />
Le travail de réflexion et de production autour du "projet urbain" sera l’occasion pour les étudiants<br />
de clarifier leur propre discours en apprenant à poser une problématique, à structurer un propos<br />
et à choisir les mots les plus justes possible pour présenter une idée ; ceci afin qu’il puisse y avoir<br />
débat avec les acteurs.<br />
DES THEMES POUR INTERPRETER ET PROJETER<br />
Les étudiants seront invités à construire leur propre démarche autour de thèmes : certains seront<br />
proposés par les membres de l'atelier populaire d'urbanisme et les associations d'habitants ;<br />
d'autres seront donnés parce qu’ils font partie des thèmes présents dans les discours sur le<br />
"projet urbain" (limite, échelle, identité, mixité, densité, ...) ; d'autres enfin seront forgés par les<br />
étudiants eux-mêmes à partir de leur lecture du site. Des exposés des enseignants ou de<br />
personnalités extérieures viendront alimenter la réflexion sur ces thèmes.<br />
Cycle 3 – Page 118
Nature des<br />
travaux<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
L’année sera ponctuée par différents rendus étalés dans le temps en fonction d'un calendrier<br />
défini avec l'atelier populaire d'urbanisme et les associations d'habitants. Il s'agira d’une part, de<br />
rendus d’exercices d’interprétation et de projétation à des échelles territoriales différentes et,<br />
d’autre part, de rendus destinés à l'échange lors de rencontres avec différents acteurs de la ville.<br />
1) Ce module <strong>d'enseignement</strong> approfondi du projet s'insère dans le pôle AS « Architecture,<br />
pratiques sociales ». A ce titre, il profite des liens établis entre ce pôle et nombre de structures et<br />
de programmes de recherche.<br />
2) Il est lié au module AST3 d « Formation à la pédagogie de l'architecture » auquel il est<br />
recommandé de s'inscrire.<br />
3) Enfin, au nom de l’E.A.P.L.V. et en collaboration avec le College of Architecture de Georgia<br />
Tech, il participe au développement d’un projet de recherche-formation dans le cadre du<br />
partenariat Communauté Européenne (DG XXII)/ U.S.A. (FIPSE), intitulé “ International<br />
Architectural Educational Exchange / Ville- Conception- Didactique ”. La thématique de cette<br />
dernière formation, orientée vers les aspects professionnels de la pratique architecturale, s’inscrit<br />
dans la problématique générale du module approfondi du projet, mais en insistant plus sur les<br />
aspects programmatiques, urbanistiques et techniques des conditions de développement durable<br />
des agglomérations urbaines. Concrètement, cette formation spécifique est donnée au cours d’un<br />
“ workshop ” intensif de trois semaines en été, atelier qui réunit des enseignants des six écoles<br />
d’architecture, ainsi que des étudiants à raison de sept par école. Cet atelier d’été est préparé<br />
durant le deuxième semestre de l’année universitaire le précédant : les étudiants candidats<br />
recevront certains enseignements spécifiques en particulier dans les champs : du développement<br />
durable avec P. Lefevre, de la haute qualité environnementale avec G. Olive, et de l’informatique<br />
avec F. Guéna et Cl. Lebrun.<br />
Cycle 3 – Page 119
APS<br />
Optionnels<br />
T 3a : Urbanisation et urbanisme dans les situations de développement<br />
F. TRIBILLON, T. PAULAIS, A. DEBOULET<br />
T 3b : Architecture, ville et communication<br />
T. EVETTE, O. CHADOIN<br />
T 3c1 : Anthropologie de l’invention architecturale I<br />
J. ANCELOT, C. ROBIN<br />
T 3c2 : Anthropologie de l’invention architecturale<br />
C. VARLET<br />
T 3d : Formation à la pédagogie de l’architecture<br />
M. BOURDIER<br />
T 3e : Architecture et système urbain hybrides<br />
YH. SHIN<br />
T 3f : Architectures pour l’hôpital<br />
M. ZORATTO, F. LAUTIER<br />
T 3g : Ville, Architecture et santé<br />
M. ZORATTO<br />
T 7 a-e : Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine<br />
G. SCHNEIER-MADANES<br />
Cycle 3 – Page 120
APS<br />
T3a<br />
urbanisation et urbanisme dans les<br />
situations de développement<br />
1 er Semestre - 64h<br />
Enseignants<br />
Objectif<br />
J.F. TRIBILLON (coord.), A. DEBOULET, V.DUFOIX, T. PAULAIS,<br />
La planète s’urbanise. Les villes et leurs quartiers sont soumis à des tensions sociales très fortes. La division<br />
ville-campagne n’est plus fondatrice. Dans quelques temps, la société toute entière habitera les villes.<br />
Ces mutations sont sous estimées par nos enseignements et nos écoles qui continuent à penser et à<br />
enseigner l’aménagement urbain comme une sorte d’architecture à grande échelle s’inscrivant dans la<br />
quiétude municipale et une patrimonialité de bon aloi.<br />
La réalité urbaine est celle d’une ville-monde profondément divisée, souvent violente et insécure, toujours<br />
incapable de résoudre la question du logement. La grande division « ville développée/ville en<br />
développement » si rassurante autrefois ne vaut plus grand chose. Les quartiers les plus riches sont sans<br />
doute dans les villes du Sud et le désespoir le plus profond habite plus souvent les quartiers pauvres des<br />
villes du Nord.<br />
Une nouvelle ville émerge ici et là bas. Elle est un champ professionnel d’une richesse exceptionnelle. On<br />
l’abordera à partir d’un cas emblématique de développement, (re) développement à partir d’une application<br />
dans des secteurs contestés de « Renouvellement urbain ».<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Cet optionnel fonctionne obligatoirement avec l’unité de projet APS P3a « villes et quartiers en<br />
développement » et fait partie du Centre Situations Urbaines de Développement (Centre S.U.D. ou Centre<br />
sud)<br />
Le « Centre sud » regroupe au sein de l’EAPLV des enseignements de second et troisième cycle en<br />
architecture et en urbanisme. C’est un lieu qui favorise la diffusion, l’enseignement, la recherche et<br />
l’ expérimentation de partenariats nord-sud en matière d’architecture, d’aménagement urbain de qualité et<br />
d’évaluation pour des populations vivant des situations de fragilité urbaine, socio-économique et<br />
environnementale.<br />
Les enseignements du « « »* organisent notamment à partir de la rentrée 2005 un cycle de conférences<br />
commun annuel destiné à favoriser l’échange et le débat entre étudiants, professionnels et enseignants<br />
partageant les mêmes centres d’intérêt et préoccupations critiques et soucieuses de penser l’intervention<br />
urbaine autrement. L’assistance des étudiants inscrits à ce cycle de conférences fera l’objet d’une validation<br />
dans chacun des enseignements regroupés au sein du « Centre sud ».<br />
Par ailleurs, le « Centre sud » a vocation à accueillir les étudiants qui souhaitent réaliser un mémoire ou<br />
diplôme sur des sujets le concernant.<br />
* liste jointe dans le programme d’enseignement de l’EAPLV à la rubrique « Centre de ressources »<br />
Cycle 3 – Page 121
Contenu<br />
Cours<br />
. l’urbanisation comme phénomène social, économique, spatial et physique<br />
. aménagement urbain et dynamiques populaires : diagnostic, évaluation et approches pluri-disciplinaires<br />
. délaissement urbain et réhabilitation patrimoniale<br />
. internationalisation des villes : modèles et controverses<br />
. réhabilitation, requalification, renouvellement urbaine : étude de cas, procédures et impacts urbains et<br />
sociaux<br />
. reconstruction d’urgence<br />
. la participation vue par la sociologie et sous l’angle opératoire<br />
. pauvreté : conception, mesure et approches de terrain<br />
. les indicateurs : approche critique<br />
. module méthodologie d’enquête et relevé habité<br />
Etude de cas<br />
Par bien des aspects, l’étude de quartiers « en développement » ou soumis à des logiques de rattrapage<br />
urbain et économique s’apparente à de nombreuses modalités de l’intervention urbaine dans les pays du<br />
sud. C’est pourquoi la formation méthodologique à l’approche raisonnée du terrain par la connaissance des<br />
acteurs et une première sensibilisation à leurs discours et représentations nous paraissent essentielles pour<br />
restituer le point de vue habitant, indispensable pour former le point de vue du professionnel. Ce point de vue<br />
ainsi que les ressources matérielles et immatérielles des occupants semble d’autant plus essentiel à<br />
appréhender, sans filtre ni médiateur, que les étudiants inscrits suivent ensuite l’enseignement de projet APS<br />
p3a et que la continuité entre les deux enseignements concerne a) la formation aux méthodes de diagnostic ,<br />
et, b) l’approche des procédés d’intervention sur des habitats marqués par la précarité sous toutes ses<br />
formes.<br />
Nous avons choisi de travailler sur des quartiers soumis à une restructuration urbaine lourde liées aux<br />
politiques urbaines récentes afin de mettre en oeuvre un apprentissage de certaines des modalités du<br />
diagnostic architectural et urbain avec une importante dimension socio-économique. Dans cette perspective,<br />
le principal site choisi en banlieue parisienne (Poissy) présente la double caractéristique d’être soumis à des<br />
procédures successives et lourdes de réhabilitation et de rénovation urbaine (renouvellement urbain)<br />
conduites par (et avec) des acteurs de divers échelons (collectivité locale, services départementaux de l’Etat,<br />
Agence <strong>Nationale</strong> de Renouvellement Urbain -ANRU-…) et de comporter des caractéristiques marquées de<br />
« développement », avec de fortes difficultés économiques, des problèmes de ségrégation auxquels s’ajoute<br />
la volonté actuelle de démolition. une médiocrité de la desserte en équipements, etc.… L’investigation<br />
s’inscrit dans la volonté de dresser un bilan critique et étayé des interventions dans un secteur urbain en<br />
crise et notamment de leur volet « mixité sociale » et éviction en s’appuyant sur le tissu associatif local et en<br />
tentant de comprendre ce qui fonde la résistance locale au projet de la part de la plupart des habitants.<br />
Cette étude se déroulera en liaison avec les enseignements de droit de l’urbanisme, de la construction et du<br />
logement de 4eme et de 5eme année. Les modalités du travail consisteront en une prise de connaissance<br />
progressive par des conférences, des fiches de lecture et un repérage de la pertinence des indicateurs<br />
utilisés et des carences en savoirs sur le secteur. Sur place, on procédera par rencontres et enquêtes<br />
permettant l’identification du jeu d’acteurs publics et privés et des limites et modalités respectives<br />
d’intervention. Puis en association avec des acteurs locaux et en particulier associatifs, un travail d’analyse<br />
architecturale et urbaine sera réalisé sur plusieurs immeubles pour dresser des fiches de constats qui<br />
qualifient l’occupation mais aussi la perception que les habitants ont des lieux : problèmes de peuplement,<br />
régime de prix, bilan technique et constructif, prise en compte des demandes sociales. On veillera en<br />
particulier à comprendre par quels mécanismes émerge la réhabilitation, quelle marge de liberté elle laisse<br />
aux résidants, en considérant en particulier dans cette période très tendue les opérations ciblées de l’ANRU.<br />
Une synthèse sous forme de propositions d’interventions concernant tant les caractéristiques architecturales<br />
que les contraintes sociales (peuplement…) et économiques (faible solvabilité) et le montage d’opération en<br />
participation- sera ensuite proposée en se référant à des exemples français et étrangers plus novateurs sur<br />
le sujet. Cette étude devrait déboucher sur des propositions de contre-projet visant à améliorer sans démolir.<br />
Travaux<br />
demandés :<br />
Dossier de synthèse, fiche de lecture, relevé-habité.<br />
Cycle 3 – Page 122
APS<br />
T3b<br />
architecture, ville et communication<br />
Annuel – 64 h<br />
Enseignants<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
T. EVETTE, O. CHADOIN<br />
Architecture et pratiques sociales – APS S3a ; Ville, urbanité et métropolisation AVU USP2a<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Conduire une approche critique de la communication en architecture et des médiations dont elle<br />
est le support et/ou l’objet.<br />
Proposer une lecture approfondie des textes de références sur les rapports entre architecture et<br />
communication.<br />
Saisir la place des architectes et son évolution dans le champ d’action de l’architecture et de<br />
l’urbanisme.<br />
Nous aborderons la question de la représentation dans des textes et images de l’architecture ou<br />
de l’urbanisme. Afin de se donner des outils d’analyse des différentes médiations du projet<br />
architectural et urbain, nous étudierons quelques textes d’introduction à la problématique de la<br />
représentation (E. GOMBRICH) et à la sémiologie des textes et des images (R. BARTHES, PH.<br />
HAMON). Ces repères théoriques et méthodologiques seront expérimentés sur des discours<br />
médiatisés, presse, expositions, manuels dans les domaines de l’architecture et de l’urbanisme.<br />
Nous nous intéresserons notamment aux stratégies politiques, professionnelles et doctrinales qui<br />
orientent ces discours, en nous appuyant notamment sur la sociologie des professions.<br />
Les étudiants pourront utiliser ces approches théoriques et méthodologiques pour analyser des<br />
matériaux issus de leur propre mémoire ou projet.<br />
KIBEDI-VARGA A., Discours, Récit, image, Liège-Bruxelles, Mardaga, 1989 –<br />
HAMON P. Expositions, littérature et architecture au XIX° siècle, Paris, José Corti, 1989 –<br />
JOLY M. L'image et les signes, Paris, Nathan Université, 1994 -<br />
C. CAMUS, Lecture sociologique de l'architecture décrite, comment bâtir avec des mots ?, Paris,<br />
l L’ Harmattan, 1996<br />
Contrôle continu 80 %<br />
Examen partiel ou terminal 20 %<br />
Cycle 3 – Page 123
APS<br />
T3c1<br />
anthropologie<br />
de l’invention architecturale I<br />
annuel – 64 h<br />
Enseignants<br />
J. ANCELOT, C. ROBIN<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Ce cours thématique se propose d’expliciter la mise en oeuvre pratique de recherches. Il s’adresse<br />
principalement aux étudiants qui sont intéressés par les questions d’architecture, de projet urbain et de<br />
développement dans les pays du Sud.<br />
Il s’agit de proposer l’exploration de deux notions/problématiques, Identité et Temporalité, déclinées en<br />
différents objets de recherche.<br />
Un dispositif analytique guide l’exploration en articulant trois niveaux :<br />
- Protocoles d’observation<br />
- Processus de transmission<br />
- Procédures de formalisation.<br />
Au moyen de ce dispositif seront traités les thèmes suivants, à partir d’objets singuliers.<br />
LES LABORATOIRES DE L’INVENTION ARCHITECTURALE<br />
L’Architecture de l’Autre<br />
• Expositions universelles et coloniales<br />
• Primitivisme et Exotisme dans l’architecture européenne.<br />
Villes et espaces coloniaux<br />
• Idéologies et modélisations de l’espace politique précolonial<br />
• Villes exportées<br />
• Formes contemporaines de la citadinité et constructions-reconstructions identitaires<br />
Villes et architectures coloniales, nouveaux objets patrimoniaux.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Présence obligatoire, 1 fiche de lecture.<br />
Une bibliographie sera fournie lors du premier cours.<br />
Mode<br />
de validation<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 124
APS<br />
T3c2<br />
anthropologie<br />
de l’invention architecturale<br />
2 ème Semestre – 32 h<br />
Enseignants<br />
C. VARLET<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Travaux<br />
Demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Le cours thématique se propose d’expliciter les contextes sociaux, les références intellectuelles et<br />
les moyens pratiques qui président à la constitution du phénomène urbain, en Europe occidentale<br />
jusque dans ses territoires coloniaux.<br />
A partir de l’exemple des fondations de villes neuves, considérées ici comme des laboratoires de<br />
l’invention architecturale et urbaine, on observera pour ces territoires urbains :<br />
— les conditions d’émergence : structuration sociale de l’espace<br />
— la ville neuve comme espace savant : modélisation et tracés urbains<br />
— les caractères de la vie citadine dans son rapport à l’architecture urbaine<br />
présence obligatoire, 1 fiche de lecture<br />
Une bibliographie sera fournie lors du premier cours.<br />
Mode<br />
de validation<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 125
APS<br />
T3d<br />
formation<br />
à la pédagogie de l’architecture<br />
1 er Semestre – 64 h<br />
Enseignants<br />
Objectif<br />
M. BOURDIER (coord.)<br />
Formation à l'enseignement et à la pédagogie de l'architecture à l'attention des étudiants qui<br />
souhaiteraient se former à la formation, la sensibilisation et l'initiation à l'espace.<br />
Contenu Cette formation s'articulera autour des thèmes suivants :<br />
• Historique et évolution des savoirs et des pratiques pédagogiques, professionnelles et de<br />
recherche en architecture (en France, en Europe et sur d'autres continents)<br />
• Techniques et pratiques pédagogiques de l'enseignement de l'architecture<br />
• Recherches, propositions et techniques de transmission de connaissances sur la culture<br />
architecturale dans la société.<br />
Moyens<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Pendant le premier semestre de l'année universitaire, le module optionnel s'organisera en<br />
deux heures de cours et deux heures de travaux d'atelier de la manière suivante :<br />
un cours sur l'enseignement supérieur de l'architecture (écoles d'architecture et universités) et<br />
la pédagogie de l'architecture<br />
un cours sur les possibilités de former largement à la culture architecturale et urbaine dans la<br />
société française (enseignement primaire, enseignement secondaire, secteur culturel, milieu<br />
associatif)<br />
un travail d'atelier :<br />
- préparation de cours, exposé oral, dessiner au tableau,<br />
- fabrication de supports pédagogiques,<br />
- apprendre à sensibiliser à l'architecture, à faire comprendre des espaces, à faire visiter des<br />
quartiers, à faire transformer des espaces en maquette, à faire participer à l'aménagement<br />
urbain<br />
-évaluation et appréciation des projets et des concours, etc.<br />
-préparation d’une manifestation (colloque, séminaire, table ronde) qui se déroulera au second<br />
semestre.<br />
Ce module optionnel peut aider à l'encadrement des mémoires de IIIe cycle qui rejoignent son<br />
questionnement, sa pratique et ses recherches sur la "formation à la pédagogie de<br />
l'architecture". Il peut aider également à encadrer les stages de IIIe cycle d'étudiants qui<br />
souhaiteraient mener une action d'aide à la sensibilisation à l'architecture dans l'enseignement<br />
primaire, l'enseignement secondaire, le secteur culturel, le milieu associatif, etc. A ce titre il est<br />
en liaison avec l'association Didattica "d'encouragement au développement de la sensibilité à<br />
l'architecture et à l'aménagement".<br />
En termes de liaison institutionnelle, il a établi des relations avec la faculté des Sciences de<br />
l'Education de l'Université de Paris XII afin de développer une réflexion commune. Il a en projet<br />
la création d'un réseau international sur ces préoccupations en s'appuyant dans un premier<br />
temps sur les liens existant entre l'EAPLV-UP6 et d'autres écoles à l'étranger.<br />
Ph. BOUDON, Ph. DESHAYES, Fr. POUSIN, Fr. SCHATZ, Enseigner la conception architecturale. Cours<br />
d'architecturologie, Paris, Editions de La Villette, 1994, 316 p.<br />
P. CHEVRIERE, Dire l'architecture, Paris, Coll. Ville et Entreprises, L'Harmattan, 1999, 212 p.<br />
M. CONAN, Concevoir un projet d'architecture, Paris, L'Harmattan, 1990, 185 p.<br />
J-F. MABARDI (propos recueillis par), L'enseignement du projet d'architecture, Paris, Ministère de l'Aménagement<br />
du Territoire, de l'Equipement et des Transports, 1995, 115 p.<br />
R. PROST, Conception architecturale. Une investigation méthodologique, Paris, L'Harmattan, 1992.<br />
J-C. RUANO-BORBALON (dir.), Eduquer et former. Les connaissances et les débats en éducation et en formation,<br />
Paris, Sciences Humaines Editions, Paris, 1998, 540 p.<br />
J-L. VIOLEAU (Entretiens réunis par), Quels enseignement pour l'architecture ? Continuités et ouvertures, Paris,<br />
Editions Recherches/<strong>Ecole</strong> d'architecture de Paris Belleville, 180 p.<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 126
APS<br />
T3e<br />
Enseignants<br />
Lié à l’unité de<br />
séminaire<br />
Objectif<br />
architecture et système urbain hybrides<br />
Y.H. SHIN (coord.)<br />
Annuel – 32h<br />
Architecture, pratiques sociales APS S3a, AVU S2 et USP2c Métropoles d’Asie Pacifique et<br />
unité de projet espaces hybrides APS P3a1,P3a4 et APS T3a.<br />
A travers des réalisations Architecturales, et Urbaines Hybrides émanant de contextes de<br />
développement urbain accéléré, recombinant de façons spontanées et innovantes : éléments<br />
traditionnels, modèles exogènes, technologies modernes ; donner à voir et à comprendre ; la<br />
pertinence contemporaine de nouvelles reformulations urbaines…<br />
Contenu Présentations commentées, illustrées et analysées :<br />
1.Village de la Libération : Auto-rénovation, élaboration collective d'habitt urbain : Séoul.-<br />
2.Extension de KTT : bidonville vertical intégré, système fermé-processus ouvert : Hanöi<br />
3.Habitat transit des Klong : sas d'accueil d'exode rural : Bangkok<br />
4.Résidence composite : Soi, formulation de système urbain : Bangkok<br />
5.Les 36 rues : Quand l'urbanisme moderne ré-ordonne 'tubes houses' : Hanoï<br />
6.Super bloc équipé rive Sud : unité de réalisation urbaine accélérée, encadréé: Séoul<br />
7.Quartier Pont du Sud : formels + informels, élaboration spontanée 'd'ensemble' urbain<br />
pertinent: Phnom Penh<br />
8.Quartier musulman : reformulations de 'maison sur cours' : Xian<br />
9.Le Central : déploiement 3D réseaux Multi-Modale- fluctuations de domaines privés : Hong<br />
Kong<br />
10.Quartier Annam : îlots, modules qualifiants de systèmes urbain 'ouvert' : Vientiane<br />
11.Villa el Salvador : l'invasion urbaine, urbanisation à postériori : Lima<br />
12. cités sahariennes mauritaniennes entre délaissement et réhabilitation patrimoniale<br />
13. reconstruction d’urgence : Inde<br />
14. un diagnostic urbain sur une place publique : contradictions et enjeux d’une approche<br />
pluridisciplinaire.<br />
Cycle 3 – Page 127
APS<br />
T3f<br />
Enseignants<br />
architectures pour l’hôpital<br />
M. ZORATTO (coord.), F. LAUTIER<br />
1 er semestre – 32 h<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Architecture Pratiques Sociales APS S3a<br />
Objectif<br />
L’hôpital est au nœud d’un faisceau de déterminants et de relations. En même temps, il est, du<br />
moins relativement, enserré dans son enceinte. En ce sens, il est une occasion exceptionnelle<br />
d’analyse du statut, du rôle, de la place, des effets, de l’espace, puis de l’architecture, dans un<br />
système social complexe. De même, la production de cet espace et de son architecture réunit de<br />
nombreux acteurs, aux objectifs, moyens, et intérêts dissemblables, et forme ainsi une situation<br />
particulièrement riche pour l’étude des processus en jeu dans la production du cadre bâti.<br />
C’est sous ce double registre que sera étudiée la question de l’architecture pour l’hôpital et les<br />
architectures d’hôpitaux.<br />
Contenu Ce module étudiera donc, parallèlement aux architectures hospitalières, diverses « dimensions »<br />
de l’hétérogénéité dont l’hôpital est composé (pratiques, techniques, sciences, savoir-faire,<br />
relations personnelle, sociales, ergonomie, imaginaire, politique, urbanisme, etc.). Nous y serons<br />
guidé par le recours à l’histoire, la recherche et l’interrogation de « modèles » actuels ou anciens,<br />
l’analyse des relations d’acteurs, le repérage des difficultés, l’attention aux conflits de situations,<br />
de personnes, de groupes.<br />
Au-delà des généralités, nous nous attacherons à l’intelligible des singularités. Plutôt que des<br />
solutions, fussent-elles architecturales, nous chercherons à creuser les questions et à envisager<br />
à celles-ci des réponses.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Il sera demandé aux étudiants des exposés sur un aspect de l’une de ces questions tel qu’il<br />
apparait à l’issue d’enquêtes conduites personnellement sur des situations particulières.<br />
Binet J-L., Les architectes de la médecine, Ed. de l’Imprimeur, 1996 ; M. Estryn-Behar Ergonomie à l’hôpital,<br />
Octarès, 1992 ; C. Fernand, Les hôpitaux et les cliniques, architectures de la santé, Le Moniteur, 2000 ;<br />
Foucault M., Naissance de la clinique, rééd. PUF, 2000 ; Patrimoine hospitalier, Ed. du Patrimoine, 2001 ;<br />
Riboulet P., Naissance d’un hôpital, Ed. de l’Imprimeur, 1994…<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 128
APS<br />
T3g<br />
Enseignants<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Liaisons<br />
pédagogiques<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
ville, architecture et santé<br />
M. ZORATTO<br />
Architecture et pratiques sociales – APS S3a.<br />
2 ème semestre – 32 h<br />
Le module a pour but de sensibiliser les étudiants à la demande sociale en matière de santé et<br />
d’environnement.<br />
L’approche du contexte historique, social, et urbain constitue la didactique de cet enseignement.<br />
Un savoir théorique articulé aux pratiques actuelles de l’urbanisme et de l’architecture dans le<br />
domaine de la santé est nécessaire pour maîtriser la multitude des données à la fois sociales et<br />
techniques.<br />
La santé qui se trouve actuellement au cœur des débats sur la ville et l’environnement est<br />
devenue un des thèmes de la politique urbaine. L’aménagement et la gestion d’un espace urbain<br />
suppose une prise en compte des problèmes de santé publique. Ainsi, il ne devrait plus être<br />
question de limiter les politiques de santé à la médecine et aux soins. C’est pourquoi, ce module<br />
se propose d’étudier le rapport entre l’élaboration des théories urbaines et la question de la<br />
santé.<br />
Université René Descartes de Paris V , Faculté de médecine – Hôpital Necker-enfants malades.<br />
Université La Sorbonne Paris IV, UFR de géographie, Institut d’Urbanisme et d’Aménagement<br />
Un mémoire soit sur un des thèmes abordés dans le module, soit sur le sujet traité pour les<br />
séminaires (environnement, pratique sociale…)<br />
LEROY C. ET FILHOL G., La santé et la vie quotidienne : les contraintes de l’environnement global de la ville ,<br />
in Villes en Parallèle, N°17-18, 1991, p.76-91 –<br />
DEDOUX SUZANNE ET PIERRE , Habitat qualité Santé, clefs en main, Ed. Medieco 1997<br />
MUZET ALAIN , Le Bruit et la ville, Ed. Flammarion 1999<br />
LENGLET ROGER , L’affaire de l’amiante, Ed. La découverte, 1996<br />
Présence 50 %<br />
Mémoire 50 %<br />
Cycle 3 – Page 129
APS<br />
optionnels extérieurs<br />
IHEAL Amérique latine<br />
T7 a, T7 b, T7 c, T7 d, T7 e<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
G. SCHNEIER-MADANES<br />
Dans le cadre de la convention entre l’EAPLV et l’Institut des Hautes Études de l’Amérique latine,<br />
les étudiants peuvent suivre un certain nombre de cours du DEA Etudes des sociétés latinoaméricaines<br />
dirigé par Georges Couffignal. Ils peuvent également préparer leur mémoire dans ce<br />
cadre. Le choix des enseignements du DEA doit être fait en accord avec le directeur d’étude du<br />
mémoire et G. Schneier-Madanes, coordinateur de l’échange qui soumettra la candidature de<br />
l’étudiant au directeur du DEA.<br />
Contenu les cours et séminaires susceptibles d’être suivis au sein du DEA sont les suivants :<br />
T7a - Réseaux techniques, action collective et gouvernance urbaine, G. Schneier- Madanes et A.<br />
Brito Leal Ivo (obligatoire) 25 h<br />
T7b - Les lieux de mémoire de l’Amérique latine, P. Rogon, 30 h<br />
T7c - Espaces, territoires et sociétés en Amérique latine, H. Rivière d’Arc 30 h<br />
T7d - De la mythologie aux idéologies en Amérique latine, P.Y. Jacopin 50 h<br />
T7e - Sociologie des mouvements sociaux en Amérique latine, J.P. Lavaud et D. Vidal. 50 h<br />
Pour obtenir l’équivalent horaire des optionnels du 3 ème cycle DPLG de l’EAPLV, les étudiants<br />
devront suivre les cycles de conférence du DEA.<br />
Mode<br />
de validation<br />
La validation est celle des enseignements suivis à l’IHEAL. Ils seront validés en tant<br />
qu’optionnels de 3 ème cycle DPLG, selon leur équivalent horaire : 32, 64, 92 ou 128 heures.<br />
Inscriptions<br />
Les étudiants doivent s’adresser à G. Schneier-Madanes.<br />
Cycle 3 – Page 130
Cycle 3 – Page 131
Pôle 4 : APA<br />
Architecture<br />
Paysage<br />
Cycle 3 – Page 132
Code Titre Coordinateurs<br />
USP USP4a Projet et Paysage<br />
A. LAFFAGE<br />
Séminaire<br />
S4a<br />
Pratiques professionnelles et démarches de<br />
projet<br />
P AUBRY<br />
Projet<br />
P4a<br />
La démarche du projet dans l’interface,<br />
architecture paysage<br />
O. HAMBURGER<br />
Optionnel T 4a Regard sur le territoire 64 h<br />
B. NAVINER<br />
Cycle 3 – Page 133
APA: USP4a<br />
Projet<br />
et Paysage<br />
Projet et Paysage = S4a + P4a<br />
S4a : Pratiques professionnelles et démarches de projet<br />
P. AUBRY, A. LAFFAGE<br />
P4a : La démarche du projet dans l’interface, architecture paysage<br />
O. HAMBURGER, A. LAFFAGE, D. DAVALAN<br />
Cycle 3 – Page 134
APA<br />
S4a<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Ponctuels<br />
Objectifs<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
pratiques professionnelles<br />
et démarches de projet<br />
Pascal AUBRY, paysagiste<br />
1 er Semestre - 186 h<br />
Arnauld LAFFAGE, plasticien paysagiste, Jean-Pierre LE DANTEC, historien, Brigitte NAVINER,<br />
architecte, Mongi HAMMAMI, paysagiste<br />
Aïcha MALEK, architecte, Antonella TUFANO-VIONNET, architecte<br />
Ce séminaire s’inscrit dans la constitution d’un véritable lieu d’acquisition de connaissances et de<br />
transmission des savoirs sur la démarche paysagère pour la conception et la conduite des projets<br />
d’architecture et de l’aménagement de l’espace public, articulant le projet et la recherche dans<br />
une ouverture des études d’architecture au monde professionnel de l’aménagement et<br />
notamment aux pratiques de paysagement.<br />
L’acquisition de la démarche paysagère reposera sur :<br />
- un éclairage porté sur les politiques actuelles de l’aménagement par des lectures et des<br />
analyses comparées de projets<br />
- la recherche et la compréhension des modèles culturels qui sous-tendent les politiques<br />
d’aménagement de l’espace, gouvernent la reconnaissance et l’invention de motifs, et des<br />
motivations paysagères et architecturales, schématisent l’appréhension des échelles territoriales<br />
entre : jardin, territoire, pays, espace concret , …<br />
- l’étude des outils et des méthodes appropriés pour la conduite des différentes phases du<br />
projet<br />
DEA « Jardins, Paysages, Territoires » EAPLV – Université Paris I Panthéon-Sorbonne<br />
Equipe de recherche « Jardins, Paysages, Territoires » EAPLV<br />
Unité de projet P4a « La démarche de projet dans l’interface architecture/paysage »<br />
Séminaire S6a « Démarches plastiques et échelles urbaines. Esthétiques des dispositifs de<br />
représentation »<br />
Séminaire S5a « Méthodologie, Informatique et modélisation » EAPLV (F. Guena, L-P.<br />
Untersteller)<br />
Dans le cadre d’une coopération scientifique entre l’EAPLV et le CNR de NAPLES, l’école a<br />
été associée à la création d’un Centre International du Paysage sur la commune de CASALDUNI<br />
(Campanie). Des études de cas sur sites seront réalisées dans le cadre d’échanges universitaires<br />
par des équipes franco-italiennes réunissant les étudiants de l’<strong>Ecole</strong> d’Architecture Paris-La-<br />
Villette et ceux de l’Université d’Architecture Frederico II de NAPLES.<br />
Contenu 1. Cours (26 h)<br />
Les cours permettront de développer les relations existant entre les pratiques plastiques et<br />
l’invention paysagère, de proposer des tentatives de théorisation des pratiques de paysagement,<br />
d’étudier la relation de la modernité et de l’art des jardins et celle du paysage et de la ville.<br />
2. TD thématiques (96h) « Mise en évidence des problématiques d’aménagement par l’analyse<br />
de projets »<br />
Les projets analysés relèveront des domaines des parcs et jardins historiques, des territoires<br />
urbanisés, des infrastructures linéaires, et des paysages nocturnes.<br />
Ils permettront de s’interroger sur le rôle et la signification des « collections », la dissociation<br />
visuel / tactile, l’échelle des lieux et des modes d’intervention, l’évolution et la conservation d’une<br />
naturalité, l’évolution des fréquentations et des usages, le rapport de l’urbanité et de la ruralité, la<br />
pertinence des évaluations paysagères, etc.<br />
Un calendrier détaillé des cours sera remis en début d’année.<br />
3. Séminaire de recherche ou de spécialisation (32 h)<br />
Ce séminaire est un lieu de confrontation et d’échanges de pratiques professionnelles et des<br />
productions actuelle de savoirs Il permet l’intervention de personnalités extérieures au séminaire,<br />
concepteurs ou experts. Deux journées seront consacrées à des interventions de praticiens et<br />
de chercheurs durant le premier semestre :<br />
Au second semestre (fin mai) les étudiants participent au séminaire annuel « Actualité du<br />
paysage » organisé dans le cadre du DEA « Jardins, Paysages, Territoires » : Y. LUGINBÜHL,<br />
A. BERQUE, P. DONADIEU, J.P. LE DANTEC, A. LAFFAGE, P.AUBRY. etc .. et certains<br />
doctorants ou docteurs réçents :<br />
Y. NUSSAUME, C. FRANCESCHI, R. DE MARCO, M. HAMMAMI<br />
4. Atelier méthodologique (32 h)<br />
Cet atelier est le lieu de l’élaboration et du suivi du mémoire de 3 ème cycle. En relation avec les<br />
thèmes présentés pendant les cours et travaux dirigés, le sujet du mémoire peut développer une<br />
Cycle 3 – Page 135
Organisation de<br />
l’ enseignement<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Eléments de<br />
bibliographie<br />
problématique abordée dans le cadre du groupe de projet, ou préparer le TPFE.<br />
Le premier semestre sera le temps de l’apprentissage méthodologique et de l’élaboration du<br />
sujet du mémoire. Le deuxième semestre est conçu comme un temps de recherche et d’écriture<br />
ponctué de rencontres régulières permettant l’encadrement du travail.<br />
Le suivi sera effectué par les enseignants de l’unité de séminaire.<br />
L’enseignement de base, sous la forme de cours et de travaux dirigés, est semestriel. Il permet<br />
l’acquisition des savoirs nécessaires à la réalisation du mémoire. Il est complété par deux<br />
séminaires d’une journée et la participation au séminaire annuel du DEA « Jardins, paysages,<br />
territoires » offrant une complémentarité des approches et un regard sur l’actualité du paysage.<br />
Après l’acquisition au premier semestre de notions de méthodes utiles à tout travail de<br />
recherche, le suivi du mémoire se poursuit régulièrement tout au long du second semestre pour<br />
aboutir à une présentation orale.<br />
Exercices méthodologiques préparatoires au travail du mémoire. Le suivi de l’atelier<br />
méthodologique est obligatoire. Le mémoire fera l’objet d’une présentation orale à la fin du mois<br />
de juin.<br />
BARIDON Michel, Les jardins, Paysagistes, Jardiniers, Poètes, Ed. Robert Laffont, 1998.<br />
BERQUE Augustin, Médiance. De milieux en paysages, nouvelle édition, Belin, 2000.<br />
BERQUE Augustin, Les raisons du paysage de la Chine antique aux environnements de<br />
synthèse, Hazan, 1998.<br />
BERQUE Augustin (sous la direction de), Cinq propositions pour une théorie du paysage,<br />
Seyssel, Champ Vallon, 1994.<br />
BERQUE Augustin (sous la direction de), Mouvance. Cinquante mots pour le paysage, Editions<br />
de la Villette, Paris, 1999.<br />
CONAN Michel, Dictionnaire historique de l’Art des jardins, Hazan, Paris, 1997.<br />
CORBIN Alain, L’homme dans le paysage, Textuel, 2001.<br />
DONADIEU Pierre, Paysages de Marais, Ed. Jean-Pierre de Monza, 1996.<br />
DONADIEU Pierre, Campagnes Urbaines, Actes Sud / ENSP, 1998.<br />
GIRARDIN René-Louis de (1777), De la composition des paysages, ou des moyens d’embellir la<br />
Nature autour des habitations, en joignant l’agréable à l’utile, réédition suivie d’une postface de<br />
Michel Conan, Ed. Champ Vallon, Seyssel, 1992.<br />
LASSUS Bernard (sous la direction de), Hypothèses pour une troisième nature, Londres,<br />
Coracle Press, 1992.<br />
LASSUS, The Landscape Approach, University of Pennsylvania Press, Philadelphia, 1998.<br />
LE DANTEC Jean-Pierre, Jardins et paysages, Paris, Larousse, 1996.<br />
LE DANTEC Jean-Pierre, Le sauvage et le régulier. Art des jardins et paysagisme en France au<br />
20 e siècle, Le Moniteur, 2002.<br />
LUGINBÜHL Yves, Paysages. Textes et représentations du paysage du siècle des lumières à<br />
nos jours, La Manufacture, 1989.<br />
RACINE Michel (sous la direction de), Créateurs de jardins et de paysages en France du XVIe<br />
au XXe siècle, Actes Sud, 2000.<br />
ROGER Alain, Court traité du paysage, Gallimard, Paris, 1997.<br />
ROGER Alain, La théorie du paysage en France, Seyssel, Champ Vallon, 1995.<br />
P. DONNADIEU, E BOISSIEU : Des mots pour le paysage, éducadri, 2002<br />
Optionnel<br />
recommandé T4a « Regards sur le territoire ».<br />
Cycle 3 – Page 136
APA<br />
P4a<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Organisation des<br />
enseignements<br />
la démarche de projet dans<br />
l'interface, architecture - paysage<br />
Annuel - 186 h<br />
O. HAMBURGER, architecte (coord.), A. LAFFAGE plasticien<br />
D. DAVALAN, E. DANIEL-LACOMBE, Ph. DUBOY<br />
Approfondir la démarche paysagère (reconnaissance paysagère - analyse inventive - inflexus),<br />
les connaissances et les savoirs faire en relation avec le contexte actuel de la démarche<br />
d’aménagement.<br />
Apprendre à discerner ce qui relève d’une participation à l’évolution des regards, de ce qui<br />
constitue une invention de nouveaux paysages, par la modification de l’espace concret.<br />
Permettre l’invention personnelle de nouvelles pratiques capables de répondre à la mutation<br />
des regards qui s’opèrent sur nos territoires.<br />
Former les étudiants pour intervenir sur l’interface architecture-paysage. Elaborer une<br />
architecture qui s’encre dans un contexte, qui procure des émotions susceptibles de la faire<br />
participer aux potentialités paysagères de celui-ci.<br />
• Deuxième cycle : 3 ème ou 4 ème Année : Groupe de Projet d’Architecture D4 E9 « La<br />
démarche paysagère pour le projet d’architecture ».<br />
• DEA et Laboratoire “ Jardins, Paysages, Territoires ”.<br />
• Laboratoire d’Acoustique et de Musique Urbaine (LAMU), LAREA / CNRS UVIR 220.<br />
Faculté d’Aménagement de l’Université de Montréal. Association « Sens, Espace,<br />
Europe ».<br />
Au préalable les étudiants sont invités à une mise en situation par rapport à une commande<br />
liée à un territoire administratif qu’il s’agira de reformuler en tant que demande sociale,<br />
dissociée des limites foncières et administratives.<br />
Cette indépendance permettra la constitution d’entités paysagères, à partir desquelles les<br />
problématiques d’aménagement pourront être abordées.<br />
Deux modes d’intervention seront exigés de la part des étudiants : un projet de modification de<br />
l’espace concret, et la préparation d‘une médiation culturelle susceptible de modifier le regard<br />
porté sur celui-ci.<br />
Afin d’envisager de nouvelles pratiques, il s’agira de développer une réflexion sur les supports<br />
matériels du projet d’architecture et de paysage.<br />
Nous partirons d’un regard critique des modes de représentation de la nature, de l’urbanisme,<br />
de l’architecture, et de la cartographie, pour permettre d’élaborer des formes de<br />
représentations, au besoin non conventionnelles, pertinentes au regard d’une démarche de<br />
conception toujours singulière, et au regard d’une réception qui tient compte des<br />
fonctionnements de la perception.<br />
D’autre part, il s’agira d’apprendre à intervenir en fonction des potentiels tant du lieu que du<br />
bâti. Un projet de « pièces extérieures », rurales, urbaines ou périphériques servira de support<br />
pédagogique. Des approfondissements théoriques sont prévus sur les notions de programme,<br />
de perception, de signification, de fabrication, de façonnage et d’expression.<br />
Enfin un enseignement sera proposé sur la question de la spécialisation et de sa relation à la<br />
globalité du projet. On explorera la nécessité et la difficulté à construire son intervention en<br />
cohérence avec les autres modes d’intervention.<br />
COMPOSANTE 1 - 50H<br />
Enseignants : Arnaud LAFFAGE / Odile HAMBURGER / Eric DANIEL-LACOMBE<br />
De la démarche architecturale à la démarche paysagère.<br />
COMPOSANTE 2 - 45H<br />
Enseignants : Daniel DAVALAN / Philippe DUBOY<br />
Les formes de représentations pour lire et écrire le projet.<br />
COMPOSANTE 3 - 56H<br />
Enseignants : Odile HAMBURGER<br />
Cycle 3 – Page 137
Concevoir des « pièces extérieures »<br />
COMPOSANTE 4 - 35H<br />
Enseignants : Arnauld LAFFAGE<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Optionnel<br />
recommandé<br />
La relation entre les échelles d’interventions.<br />
Élaboration de :<br />
• document de représentation des continuités paysagères (éléments graphiques au 1/25 000<br />
et pièces écrites).<br />
• documents d’analyse des enjeux paysagers liés à l’aménagement du territoire et du<br />
développement urbain (éléments graphiques au 1/10 000, 1/5 000, et pièces écrites).<br />
• schéma d’orientation pour l’urbanité et les paysages.<br />
• cahier de suivi méthodologique.<br />
• programmes complémentaires de natures et d’échelles différentes.<br />
• expressions du projet au travers de la tension en grande coupe et plan masse issus de<br />
l’expérimentation des lignes de force du site.<br />
• documents de représentation de projet d’architecture liés à la modification de l’espace<br />
concret (plan de masse, plans, coupes, élévations, détails, perspectives).<br />
• cahier méthodologique.<br />
BERQUE A., Les raisons du paysage, Edition Hazan, 1995 –<br />
BERQUE A. & CONAN M. & DONADIEU P. & LASSUS B. & ROGER A. Cinq propositions pour une<br />
théorie du paysage, Edition Champ Vallon, 1994 - HAMBURGER B . L’architecture de la maison, Edition<br />
Mardaga, 1984 - LASSUS B. Hypothèse pour une troisième nature, Edition Coracle Press, Londres, 1992<br />
–<br />
POUSIN F. L’architecture mise en scène, Edition Arguments, Paris, 1995 - ROGER A. Théorie du<br />
paysage en France, Champ Vallon, Seyssel, 1995.<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Regard sur le territoire – APA T4a.<br />
Cycle 3 – Page 138
APA<br />
Optionnels<br />
T 4a : Regard sur le territoire<br />
B. NAVINER, A. MALEK, A. TUFANO<br />
Cycle 3 – Page 139
APA<br />
T4a<br />
regard sur le territoire<br />
Annuel – 64 h<br />
Enseignant<br />
responsable B. NAVINER<br />
Autres<br />
enseignants A. MALEK, A. TUFANO<br />
Lié à Unité de séminaire S4a : « Pratiques professionnelles et démarches paysagères de projet »<br />
Unité de projet P4a : « La démarche de projet dans l’interface architecture – paysage »<br />
Objectifs • Donner aux étudiants la possibilité d’aborder, au travers des conférences, la richesse et la<br />
complexité des notions de paysage et de territoire.<br />
• Permettre, par les exercices proposés, d’appréhender et d’analyser les potentialités<br />
paysagères d’un territoire exploré (du jardin au « morceau » de ville ou de campagne).<br />
• Aborder les problèmes méthodologiques d’organisation des recherches, de rédaction de<br />
mémoire, de communication d’un travail sous diverses formes<br />
Contenu Un ensemble de conférences faisant intervenir des professionnels originaires d’horizons divers<br />
(architectes, paysagistes, plasticiens, chercheurs, …) pour constituer un enseignement<br />
théorique regroupant plusieurs champs disciplinaires et illustrer son application dans des<br />
pratiques professionnelles.<br />
• Des travaux dirigés permettant d’acquérir des outils et démarches propres à la<br />
reconnaissance paysagère : la « reconnaissance sensible » d’un territoire, par sa fréquentation<br />
régulière, permet l’élaboration d’une connaissance sensible et fine des sites proposés à<br />
l’étude, en prenant en compte notamment ses transformations au travers des saisons. La<br />
« reconnaissance culturelle », indissociable et complément indispensable de la<br />
reconnaissance sensible, explore le terrain de l’histoire, celui de l’imaginaire et des<br />
représentations auxquelles le territoire étudié a donné naissance depuis son origine.<br />
Travaux demandés Exercices courts : analyse de documents, bibliographie…, permettant une approche de la<br />
reconnaissance culturelle.<br />
Exercice long : reconnaissance sensible d’un territoire donnant lieu à la proposition d’une<br />
« manière de le découvrir<br />
Eléments de<br />
bibliographie<br />
BARIDON Michel, Les jardins, Paysagistes, Jardiniers, Poètes, Ed. Robert Laffont, 1998.<br />
BERQUE Augustin (sous la direction de), Cinq propositions pour une théorie du paysage,<br />
Seyssel, Champ Vallon, 1994.<br />
BERQUE Augustin (sous la direction de), Mouvance. Cinquante mots pour le paysage,<br />
Editions de la Villette, Paris, 1999.<br />
CONAN Michel, Dictionnaire historique de l’Art des jardins, Hazan, Paris, 1997.<br />
CORBIN Alain, L’homme dans le paysage, Textuel, 2001.<br />
GIRARDIN René-Louis de (1777), De la composition des paysages, ou des moyens d’embellir<br />
la Nature autour des habitations, en joignant l’agréable à l’utile, réédition suivie d’une postface<br />
de Michel Conan, Ed. Champ Vallon, Seyssel, 1992.<br />
LASSUS Bernard (sous la direction de), Hypothèses pour une troisième nature, Londres,<br />
Coracle Press, 1992.<br />
LASSUS Bernard, The Landscape Approach, University of Pennsylvania Press, Philadelphia,<br />
1998.<br />
LASSUS Bernard, Couleur, lumière …paysage. Instants d’une pédagogie. Monum, Editions du<br />
Patrimoine, Paris, mai 2004.<br />
LE DANTEC Jean-Pierre, Jardins et paysages, Paris, Larousse, 1996.<br />
LE DANTEC Jean-Pierre, Le sauvage et le régulier. Art des jardins et paysagisme, en France<br />
au XXe siècle, Le Moniteur, 2002.<br />
RACINE Michel (sous la direction de), Créateurs de jardins et de paysages en France du XVIe<br />
siècle au XXe siècle, Actes Sud, 2000.<br />
RACINE Michel, Jardins « au naturel ». Rocailles, grotesques et art rustique, Actes Sud, 2001.<br />
ROGER Alain, La théorie du paysage en France, Seyssel, Champ Vallon, 1995.<br />
ROGER Alain, Court traité du paysage, Gallimard, Paris, 1997.<br />
Mode de<br />
validation Contrôle continu 50%<br />
Examen partiel ou terminal 50%<br />
Ouvert à tous, ce cours est recommandé aux étudiants suivant le séminaire S4a ou le groupe<br />
de projet P4a<br />
Cycle 3 – Page 140
Cycle 3 – Page 141
Pôle 5 : ACR<br />
Architecture<br />
Conception<br />
et Représentation<br />
Cycle 3 – Page 142
Unités de<br />
séminaire<br />
indépendantes<br />
Unités de<br />
projets<br />
indépendantes<br />
Optionnels<br />
Code Titre Coordinateurs<br />
Méthodologies de modélisations<br />
S5a informatiques du projet et de son<br />
F. GUENA<br />
environnement<br />
S5b Poïétique de la conception Ph. BOUDON<br />
Théories et projets de l’architecture (CEAA,<br />
S5c<br />
J. BOULET<br />
DEA)<br />
P5a Imaginaire et structures S. DOLLANDER<br />
Plasticité de la ville. Ville, mémoire,<br />
P5b<br />
transformation<br />
Architecture navale CEAA pour étudiants<br />
P5c<br />
C. BARREAU<br />
extérieurs<br />
P5d Ecriture, projet et scénographie urbaine E. JANTZEN<br />
Conceptualisation, mise en forme<br />
P5e<br />
B. PATARIN<br />
architecturale<br />
R. DALLA VALLE<br />
P5f Habiter et technologies nouvelles J. MAGERAND<br />
P5g Les conceptions du projet urbain J. BOULET<br />
T 5a1<br />
T 5a2<br />
Adaptation des outils informatiques aux besoins<br />
de l’agence architecture 32 h<br />
Adaptation des outils informatiques aux besoins<br />
de l’agence architecture (suite) 32 h<br />
F. GUENA<br />
F. GUENA<br />
T 5b Représentation calcul informatique 64 h C. BARREAU<br />
T 5e1<br />
1 Mise en informatique graphique des données<br />
du projet 64 h<br />
T 5e2 2 Images et représentation 64 h<br />
T 5f<br />
T 5g<br />
Les lieux de représentations, théâtre,<br />
scénographie, architecture théâtrale 64 h<br />
Critique de la contemporanéité théorisation de<br />
l’architecture 64 h<br />
L. MARIANI<br />
L. MARIANI<br />
M. MAZLOUMAN<br />
J. BOULET<br />
Cycle 3 – Page 143
ACR<br />
Unités<br />
de séminaires<br />
indépendantes<br />
3 unités de séminaires indépendantes : S5a, S5b, S5c<br />
S5a : Méthodologies de modélisations informatiques du projet et de son environnement<br />
F. GUENA, L.P UNTERSTELLER, E. CRESCENZI, H. GEROYANNIS, T. CIBLAC<br />
S5b : Poïétiques de la conception<br />
Ph. BOUDON, C. LECOURTOIS, E. BOUYER, G. ENGRAND , F. GUENA, B. PATARIN, L.P. UNTERSTELLER,C. ROBIN<br />
S5c : Théories et projets de l’architecture<br />
J. BOULET, A. BADIOU<br />
Cycle 3 – Page 144
ACR<br />
S5a<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
méthodologies<br />
de modélisations informatiques<br />
du projet et de son environnement<br />
Annuel - 186 h<br />
F. GUÉNA (coord.), L.P. UNTERSTELLER<br />
T. CIBLAC, E. CRESCENZI, H. GEROYANNIS,<br />
L’objectif de ce séminaire est de chercher à spécifier des méthodologies pour l’acquisition et la<br />
transformation de modèles informatiques.<br />
Cet objectif est fondé sur le constat suivant : l’activité de conception architecturale ou urbaine<br />
consiste à étudier un projet selon différents points de vue (esthétique, réglementaires,<br />
techniques, fonctionnels etc.) et à différentes échelles d’intervention (détail, bâtiment, îlot,<br />
quartier, ville, région). L’informatique offre aujourd’hui différents outils d’assistance à l’étude<br />
d’un projet selon ces points de vue mais chacun d’entre eux requiert une modélisation<br />
spécifique du projet (modèle volumique, surfacique, maillage polyédrique, maillage en<br />
éléments finis etc.). Ces modèles doivent être constitués à partir de données sur<br />
l’environnement du projet qui sont souvent hétérogènes et incomplètes (photos, relevés, plans<br />
etc.) ou à partir d’autres modèles informatiques dans lesquels il faut retrouver les informations<br />
pertinentes (fichier DXF, nuage de points etc.). Ces opérations de modélisation sont longues,<br />
fastidieuses et souvent réalisée au coup par coup, sans réelles méthodes avec les outils<br />
disponibles dans l’agence mais pas toujours adaptés.<br />
Il s’agit de fournir aux étudiants les connaissances leur permettant d’analyser les techniques<br />
de modélisations, de confronter les démarches liées à la nature du projet (réhabilitation,<br />
restauration, conception d’un nouvel édifice) et son échelle d’intervention. La comparaison et la<br />
critique des techniques de modélisation sont menées en vue de chercher à mettre en évidence<br />
dans un mémoire des méthodologies coopératives.<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Organisation du<br />
séminaire<br />
Travaux<br />
Validation<br />
Le séminaire est étroitement lié aux préoccupations du laboratoire de recherches ARIAM<br />
(Atelier de Recherche en Informatique et Modélisation architecturale) de l’EAPLV. Des<br />
relations sont établies avec différents laboratoires de recherches universitaires (à l’EHESS, à<br />
l’école des Mines de Nantes, à l’Université de Liège etc.).<br />
Ce séminaire s’adresse aux étudiants qui ont déjà une pratique de l’outil informatique (tel qu’il<br />
est utilisé aujourd’hui dans les agences d’architecture) et qui souhaitent l’approfondir et la faire<br />
évoluer.<br />
Mis à part quelques travaux dirigés sur ordinateur, permettant aux étudiants d’appréhender<br />
plus concrètement certaines techniques, l’essentiel de l’enseignement est dispensé sous la<br />
forme de cours théoriques. Ils aborderont les thèmes suivants : notion de modèles, aspects<br />
théoriques des modélisations volumique et surfacique, mesures et acquisition de l’existant,<br />
modélisation de terrain, restitution en 3D à partir de photos, rendu et simulation de l’éclairage,<br />
simulation du comportement des structures, système d’information géographique et analyse<br />
d’images « satellitales », modélisation par objets et échange de données.<br />
Le séminaire est divisé en trois périodes d’enseignements :<br />
1er période : TRONC COMMUN (72 h.) (12 semaines) (cours + TD)<br />
2ème période : APPROFONDISSEMENTS (72 h.) (12 semaines) (cours + exposés des<br />
étudiants et d’intervenants extérieurs)<br />
3ème période : SUIVIS DES MEMOIRES (42 h.)<br />
Les étudiants inscrits au séminaire doivent obligatoirement suivre les enseignements<br />
optionnels « Adaptation des outils informatiques aux besoins de l’agence d’architecture » T5a1<br />
(32 h.) et T5a2 (32 h.).<br />
En plus du mémoire de séminaire chaque étudiant doit préparer un exposé à partir de<br />
documents fournis par les enseignants.<br />
Les étudiants remettent leur mémoire fin mai et soutiennent oralement leur travail dans le<br />
courant du mois de juin.<br />
Cycle 3 – Page 145
ACR<br />
S5b<br />
poïétiques de la conception<br />
Annuel<br />
- 186 h<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Ph. BOUDON, architecte<br />
C. LECOURTOIS, architecte, E. BOUYER, architecte, G. ENGRAND, philosophe, F. GUENA,<br />
architecte, informaticien, B. PATARIN, philosophe, L.P. UNTERSTELLER, ingénieur,<br />
C. ROBIN, anthropologue.<br />
Il s’agit de rassembler des dispositifs pédagogiques de conception propres à produire de la<br />
connaissance sur la conception architecturale en tant que « faire », ce, du point de vue des<br />
problèmes rencontrés dans des champs particuliers mis ici en regard de l’activité de conception.<br />
Cette proposition s’appuie sur des travaux individuels et/ou collectifs développés dans le cadre<br />
de la recherche -(cf. bibl.)<br />
A - avec les laboratoires d’appartenance des divers enseignants :<br />
LAREA - Laboratoire d’architecturologie et de recherche épistémologiques sur l’architecture ;<br />
laboratoire de l’EAPLV Habilité par le BRA (DAPA).<br />
L ARIAM - Laboratoire d’informatique de l’EAPLV<br />
CEC (Conception et enseignement de la conception), laboratoire de l’<strong>Ecole</strong> d’architecture de<br />
Lille.<br />
Laboratoire d’anthropologie de l’EAPLV<br />
B - <strong>Ecole</strong> centrale de Lille, Association du <strong>Programme</strong> Européen MCX.<br />
LGU Paris X Nanterre<br />
Visant une meilleure pratique de la conception architecturale à travers une meilleure<br />
connaissance architecturologique des situations particulières qu’engendrent les divers champs<br />
mentionnés, on posera - en interface avec la conception et en situation de décentrement du<br />
projet - 1) les questions suivantes :<br />
Conception et urbanisme (C. LECOURTOIS).<br />
Conception, architecturologie et sémiotique (Ph. BOUDON).<br />
Conception et littérature : le cas de l’Oulipo (E. BOUYER).<br />
Conception et poïétiques de la peinture, du cinéma (G. ENGRAND).<br />
Conception et informatique : opérations de conception et opérations informatiques, (F. GUENA)<br />
Conception, philosophie, littérature (B. PATARIN).<br />
Conception architecturale ou technique et informatique : identités et différences ? (L. P.<br />
UNTERSTELLER).<br />
Conception, anthropologie, psychologie : programmes “ architecturés ” et programmes<br />
“ architecturant ” (C.ROBIN ou C. DESHAYES).<br />
Cette formation de 3 ème cycle s’inscrit, comme il est normal, dans les thématiques issues des<br />
laboratoires de recherche habilités par le BRA (DAPA).<br />
Organisation<br />
de<br />
l'enseignement<br />
Introduction générale : Ph.BOUDON (3h)<br />
Présentations collectives de chaque groupe : (enseignants) (6h)<br />
Cours/Conception : (156h) :<br />
“ Conception, architecturologie, sémiotique (Ph.BOUDON) (32h)<br />
“ Conception, poïétique, peinture, cinéma (G. ENGRAND) (32h)<br />
“ Champs perceptifs, champs de l’Autre ” (B.PATARIN) (20h)<br />
“ Opérations de conception et informatique (F.GUENA) (24h)<br />
“ Conception architecturale et urbanistique (C. LECOURTOIS) (16h)<br />
“ Exercice de conception littéraire et contrainte ” (E . BOUYER) (12h)<br />
“ Conception architecturale et conception technique (L.P.UNTERSTELLER) (24h)<br />
“ Anthropologie de l’invention architecturale ” (C.ROBIN.) (16h)<br />
dont<br />
Séminaires transdisciplinaires :<br />
. exposés de synthèse finale enseignants/discussions<br />
(4X3 = 12 h)<br />
. conférences d’intervenants extérieurs<br />
(3X3 = 9 h).<br />
TOTAL = 186 h<br />
Cycle 3 – Page 146
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
Une prestation relative à la conception architecturale effectuée suivant les dispositifs propre à<br />
chacun des champs concernés et fixés par leurs enseignants responsables.<br />
. Un mémoire comportant trois parties :<br />
- conception et récolement des travaux de conception effectués<br />
- mémoire de synthèse sur un sujet relatif à la conception décidé en accord avec deux<br />
enseignants de l’équipe (de préférence une réflexion située en interface entre deux des divers<br />
champs de l’unité de séminaire).<br />
BOUDON PH. et alii. Enseigner la conception architecturale, cours d’architecturologie, Les<br />
editions de La Villette réédition 2002 - Décentrer le projet in J-F. Mabardi, l’enseignement du<br />
projet d’architecture, DAUMATET, Paris 1995 - Les sciences de la conception sont elles<br />
énonçables et enseignables ? AMCX 1997 –<br />
ENGRAND G. Faire du rangement Cahiers thématiques de Lille, <strong>Ecole</strong> d’architecture de Lille,<br />
N°3, 2003<br />
GUENA F. Le raisonnement par classification appliqué à la CAO, HDR, Université de Caen,<br />
1997 –<br />
LECOURTOIS C. De la communication sur l’espace : espace perçu et espace conçu de<br />
l’architecture et de l’urbanisme, Thèse de doctorat, Université Paris X Nanterre, juillet 2004.<br />
PATARIN B. Matière, monument, corps, la Sagrada Familia, Revue LIGEIA, 1990 –<br />
ROBIN C. Fondements de l’expérience spatiale, Rapport de recherche –<br />
UNTERSTELLER L.P. Conception et représentation, AMCX, Aix en Provence 1997.<br />
Discuté avec les étudiants en début d'année.<br />
Cycle 3 – Page 147
ACR<br />
S5c<br />
théories et projets de l’architecture<br />
CEAA - DEA<br />
Annuel - 186 h<br />
Ce séminaire est organisé au sein du CEAA "Théories et projets de l'architecture" de l'EAPLV<br />
associé par une convention d'équivalence au DEA de Philosophie de l'Université de Paris VIII.<br />
Les étudiants de 3 ème cycle de l'EAPLV peuvent y accomplir ce séminaire S5c (186 h) et<br />
l'optionnel T5g (64 h) "Critiques de la contemporanéité" du Pôle ACR.<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Objectif<br />
CEAA "Théories et projets de l'architecture" : J. BOULET (EAPLV)<br />
DEA de Philosophie : A. BADIOU (Université PARIS VIII : Lieux et transformations de la<br />
philosophie)<br />
Le champ d’investigation de cette formation à la recherche est ce qu’il est convenu d’appeler<br />
les « théories de l’architecture ». Ce terme générique vague désigne couramment un monde<br />
de textes, de figures, d’objets édifiés où est affirmé, souvent sur un mode prescriptif, une<br />
spécificité de l’architecture comme objet, pratique ou institution. Sans préjuger de la<br />
pertinence des diverses figures « de la crise » qui légitiment les théories de l’architecture, il<br />
s’agit de structurer les recherches autour de problématiques qui interrogent principalement les<br />
savoirs et les modalités de la croyance en l’architecture.<br />
A la question : qu’est-ce qu’une théorie de l’architecture ? Question sur l’essence et la vérité<br />
des théories et doctrines (et en conséquence de l’architecture) est substituée par prudence<br />
cet autre champ de questions : quand, comment et pourquoi y a-t-il « théories de<br />
l’architecture » ? Des questions attentives à leur existence, à leur justesse, à leur efficacité et<br />
à leur détermination.<br />
Trois objectifs liés orientent cette formation :<br />
1. un objectif didactique : orienter vers la recherche et le doctorat<br />
2. un objectif professionnel : développer des pratiques attentives à l’élaboration du rapport<br />
entre l’engagement théorico-doctrinal et les définitions contemporaines du projet d’architecture<br />
3. un objectif cognitif : réfléchir sur les savoirs théoriques et doctrinaux qui se donnent<br />
comme fondement des diverses conceptions de l’architecture et de l’activité projectuelle. Le<br />
questionnement porte en particulier sur leur rapport aux représentations de la<br />
contemporanéité et aux pratiques « spectaculaires » de la communication.<br />
Etablissements et<br />
institutions<br />
participant aux<br />
CEAA et DEA<br />
Université de Paris VIII, DEA "Lieux et transplantations de la philosophie"<br />
Responsable : Jean-Louis Déotte<br />
Maison des Sciences de l'Homme, Paris-Nord : Equipe de recherche "Arts, appareils et industrie<br />
culturelles"<br />
Equipe d'accueil GERS (Groupe d'études sur les représentations du social), Université de Paris VIII<br />
CNRS, Laboratoire MSH Laios<br />
Responsable : Henry-Pierre jeudy<br />
<strong>Ecole</strong> d'Architecture de Clermont-Ferrand, Réseau Architecture et Philosophie<br />
Responsable : Chris Younès<br />
<strong>Ecole</strong> d'Architecture de Paris Malaquais<br />
Responsable : Daniel Guibert<br />
Università La Sapienza, Facoltà di Architettura Ludovico Quaroni, Roma<br />
Responsable : Marcello Pazzaglini<br />
Collège d'Architecture de Houston<br />
Responsables : Tom Colbert, Ronnie Self<br />
Contenu La formation est structurée en 3 modules de cours de 64 h chacun, et 1 module de séminaire de 64 h,<br />
de la façon suivante :<br />
Module : THÉORISATIONS DE L'ARCHITECTURE : 64 h<br />
- Cours 1 : Le texte théorique, J. Boulet : 32 h<br />
- Cours 2 : La conception des objets, D. Guibert : 32 h<br />
Module : CRITIQUE DE LA CONTEMPORANÉITÉ : 64 h<br />
- Cours 3 : Eléments d'une anthropologie de la modernité, H.P. Jeudy : 21 h<br />
- Cours 4 : Esthétiques de la modernité, J.L. Déotte : 21 h<br />
- Cours 5 : Projectualité de l'architecture, J. Boulet : 21 h<br />
Module : PHILOSOPHIE DE L'ARCHITECTURE : 64 h<br />
- Cours 6 : Philosophie de l'urbanité, C. Younès, Réseau Architecture et Philosophie : 21h<br />
- Cours 7 : Citoyenneté et urbanité, J.P. Dollé : 21 h<br />
- Cours 8 : Tendre périphérie, D. Guibert : 21 h<br />
Module : ENCADREMENT DES RECHERCHES : 64 h<br />
Responsables J. Boulet, D. Guibert et alii<br />
Le programme détaillé des cours et du séminaire est remis en début d'année.<br />
Cycle 3 – Page 148
Organisation - Pour les étudiants de 3 ème cycle :<br />
Pour accomplir "le séminaire" de 186 h (S5c), les étudiants choisissent 2 modules de cours et le module<br />
de séminaire s'ils accomplissent leur mémoire sous la direction des enseignants du CEAA. Sinon, ils<br />
suivent les 3 modules de cours.<br />
Pour accomplir "le séminaire" de 64 h (T5g Critique de la contemporanéité) : un module de cours au<br />
choix.<br />
- Pour les étudiants du CEAA (diplôme de 3 ème cycle cours au choix) :<br />
Ils suivent l'ensemble de la formation qui est organisée sur 1 journée par semaine.<br />
- Pour les étudiants du DEA :<br />
Admissions<br />
Le choix des modules à prendre au sein du CEAA est défini en fonction du projet de recherche.<br />
- Etudiants de 3 ème cycle :Admission sur une note d'intention concernant le thème du mémoire.<br />
- Etudiants du CEAA et du DEA( architectes diplômés et candidats titulaires d'un 3 ème cycle<br />
universitaire) :<br />
Admission sur dossier et une note d'intention de recherche.<br />
Renseignements<br />
et inscriptions<br />
Secrétariat du CEAA, Théorie et projets de l’architecture, EAPLV, M. X<br />
Cycle 3 – Page 149
ACR<br />
Unités<br />
de projets<br />
indépendantes<br />
5 unités de projet indépendantes :<br />
P5a : Imaginaire et structures<br />
S. DOLLANDER, M. MAZLOUMAN, Ph. SERS<br />
P5b : Plasticité de la ville. Ville, mémoire, transformation<br />
R. DALLA-VALLE , F. COUSSON, P. DUTERTRE<br />
P5c : Architecture navale. CEAA pour étudiant extérieurs<br />
C. BARREAU, G. CHENUS, F. DURAND, P. HANNEQUIN, D. GUICHARD, F. NEUMAN<br />
P5d : Ecriture, projet et scénographie urbaine<br />
E. JANTZEN, P. TERRACOL<br />
P5e : Conceptualisation, mise en forme architecturale<br />
B. PATARIN, E. GAGGIANO, D. HENRY<br />
P5f : Habiter et technologies nouvelles<br />
J. MAGERAND, P. BOTTIER, P. CURRAN<br />
P5g : Les conceptions du projet urbain :<br />
J. BOULET, C. FRANCESCHI, E. DANIEL LACOMBE, A. PHILIPPE<br />
Cycle 3 – Page 150
ACR<br />
P5a<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
Enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
Institutionnelles<br />
Contenu<br />
imaginaire et structures<br />
S. DOLLANDER, architecte - constructeur<br />
M. MAZLOUMAN, architecte scénographe, Ph. SERS, philosophe.<br />
Annuel - 186 h<br />
L’approfondissement du projet dans une démarche plastique de libre expression révélant<br />
l’écriture de l’architecte dans la forme symbolique engageant la définition de l’espace.<br />
Sur un travail statistique, la mise en évidence de signes et de symboles formels et leur<br />
traduction en terme de structures définies géométriquement, statiquement et matérialisables à<br />
différentes échelles architecturales.<br />
La confrontation de la forme symbolique et de la forme structurale dans le projet architectural ;<br />
la constitution progressive d’une grammaire formelle mettant en correspondance dans le<br />
domaine de l’espace architecturé le signe, le symbole et la structure.<br />
⇒<br />
Poïétiques de la conception (S5b) : PH. BOUDON<br />
⇒ Philosophie de l’art et de l’architecture : PH. SERS.<br />
⇒ Collaboration avec l’ARIAM (L.P. UNTERSTELLER) dans la modélisation et la représentation des<br />
structures spatiales, la présente unité de projet apportant les bases d’études de cas.<br />
DE L’IMAGINAIRE A LA FORME SPATIALE<br />
Maïeutique ou simple langage formel, le dessin du pastel est un passage direct du geste à<br />
l’image, pour une notation de l’espace dans ses facteurs d’ordre émotionnel. Dans la<br />
succession d’images produites par chacun s’inscrivent les codes et les symboles de la propre<br />
expression. Cette démarche initiée par Jacques BOSSON, offre à l’architecte la découverte<br />
d’espaces qu’il engendre en toute liberté autant dans leurs principes morphologiques que dans<br />
les ambiances qu’ils génèrent. Une synthèse de la production graphique s’effectue dans le<br />
montage audio-visuel ordonnant les étapes du dessin dans la génération de formes spatiales<br />
qu’il convient d’analyser, à la recherche de la forme architecturale.<br />
2- DE LA FORME SPATIALE A LA STRUCTURE<br />
L’analyse géométrique constitue la première étape du processus par le passage de la forme<br />
spatiale à la structure où la recherche des modes de génération induit les représentations et<br />
les hypothèses de décomposition des charges. Cette démarche à la fois de recherche et de<br />
création repose sur un enseignement de base des structures traitant des systèmes croisés,<br />
des surfaces de révolution et des formes gauches dans l’approche géométrique, la<br />
décomposition des efforts et le proportionnement aux différentes échelles de réalisation.<br />
3- DE LA STRUCTURE A LA FORME ARCHITECTURALE<br />
La forme architecturale est abordée par le proportionnement de la structure dans ses données<br />
physiques d’utilisation, les critères d’échelle résultant de la gestion de la matière. Dans ce<br />
contexte, le projet dont le choix du sujet et du programme découle des structures émergentes<br />
aborde l’usage de la forme spatiale dans ses échelles spécifiques de réalisation et dans sa<br />
relation à l’environnement.<br />
4- ETABLISSEMENT D’UNE « GRAMMAIRE »<br />
L’analyse méthodique des signes et symboles produits spontanément par les étudiants est<br />
conduite en référence aux modèles proposés dans le cours magistral « Analyse des formes et<br />
des symboles ». La production de ce « lexique » donnera lieu chaque année à un remaniement<br />
et un approfondissement.<br />
Cycle 3 – Page 151
Organisation<br />
de<br />
l'enseignement<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
Taille du groupe : 25 étudiants; inscription obligatoire auprès des enseignants<br />
⇒ Approche plastique de la forme architecturale: (pastel et montage audio-visuel) - TP 70 h<br />
M. MAZLOUMAN<br />
⇒ Analyse des formes et des symboles - cours 8 h<br />
PH. SERS<br />
⇒ Analyse mathématique des structures spatiales - cours 18 h<br />
S. DOLLANDER<br />
⇒ Démarche créative des architectes - cours 8 h<br />
S. DOLLANDER, M. MAZLOUMAN<br />
⇒ Projet - TD 58 h<br />
S. DOLLANDER, M MAZLOUMAN<br />
⇒ Etablissement d’une grammaire, des signes et des symboles - TD 24 h<br />
S. DOLLANDER, M. MAZLOUMAN, PH. SERS<br />
Expression par le dessin du pastel<br />
Montage audio-visuel<br />
Exercices de structures<br />
Projet architectural.<br />
BARTHES, BENEVOLO, BOUDON, CANDELLA, CRAIG, DELEUZE, EMMERICH, FÜLLER, HEGEL, GAUDIN, GEORGIU,<br />
JUNG, KAHN, KANDINSKY, LIEBESKIND, MAÏKOWSKI, MOORE, PANOFSKY, SERS, TOROJA...<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Les lieux de représentation – ACR T5g<br />
Cycle 3 – Page 152
ACR<br />
P5b<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
plasticité de la ville<br />
ville, mémoire, transformation<br />
R. DALLA-VALLE, plasticien, (coord.)<br />
P. DUTERTRE, F. COUSSON<br />
Annuel - 186 h<br />
L’enseignement du projet part du postulat que la transformation de la ville ne peut<br />
s’affranchir complètement du patrimoine existant qui est le fruit d’une stratification plus ou<br />
moins lente empirique et domestique. Ceci étant surtout vrai pour les villes dites<br />
traditionnelles et non les ensembles urbains fabriqués de toute pièce à une époque<br />
donnée. Son enjeu est de sensibiliser les étudiants aux mutations de ce patrimoine par la<br />
réflexion sur les outils de lecture et d’analyse pour ensuite leur permettre de produire les<br />
objets qui entreront dans la transformation de la ville de façon pertinente et performante.<br />
Cet enseignement se concrétise en parallèle et s’appuie sur la maîtrise des outils<br />
informatiques indispensable de nos jours pour améliorer la capacité à gérer les<br />
informations puis à les transformer, les intégrer, enfin produire des images et les<br />
communiquer. Bien que l’enseignement privilégie la réflexion sur la forme urbaine, le<br />
cheminement intellectuel demandé aux étudiants intègre tous les paramètres<br />
(historiques, fonctionnels, sociaux) qui doivent nourrir cette production, l’induire et la<br />
légitimer.<br />
Liaisons<br />
Méthodologie de modélisations informatiques du projet et de son environnement.<br />
institutionnelles<br />
Contenu - Le travail accompli avec les étudiants depuis la mise en place (en 1982) de cet<br />
enseignement s’est organisé sur la déconstruction d’une séquence urbaine afin d’en<br />
comprendre les composants, d’en déchiffrer le matériau, principalement dans son<br />
aspect morphologique. L’enseignement se répartit le long d’une année en quatre<br />
phases conduisant de l’analyse au projet architectural en passant par l’élaboration d’un<br />
programme, d’un cahier des charges et d’un projet urbain, permettant ainsi d’aborder<br />
les multiples et complémentaires aspects de la production urbaine. A partir de 1995, le<br />
développement de l’outil informatique dans le cadre de pédagogie du projet a permis de<br />
développer de nouvelles démarches d’analyse et de représentation du projet en<br />
parallèle à l’apprentissage de logiciels de dessin et de traitement de la couleur<br />
(Autocad, Corel-Draw, Photoshop, 3D Studio).<br />
- A cet enseignement s’ajoute une série de cours magistraux sur l’histoire de la<br />
ville de Paris des origines à nos jours, sorte de révision générale d’une histoire de<br />
l’architecture urbaine sur un cas particulier emblématique des processus de<br />
stratification/transformation.<br />
- Différents sites ont déjà été l’objet de ce travail dont : la rue Saint-Denis, la Butte<br />
aux Cailles, les gares de l’Est et du Nord, le centre de Montreuil, le quartier de la<br />
Chapelle, ces trois derniers exemples étant choisis pour être en phase avec une<br />
actualité en terme de débat et de projet mais aussi pour offrir un champ d’investigation<br />
plus éclectique, plus proche des enjeux d’aujourd’hui : ceux de restructurer des villes<br />
hétérogènes et problématiques.<br />
- Motivation générale de l’enseignement : Le paysage urbain est en perpétuelle<br />
transformation, la superposition des époques, des goûts, des volontés politiques, des<br />
techniques de mise en œuvre le modifie sans cesse. A l’exception de quelques rares<br />
moments de ville qui ont échappé au travail du temps et des hommes et qui deviennent<br />
des villes musées, les rues sont composées de messages superposés ou juxtaposés.<br />
Les siècles se côtoient allégrement, voire sont stratifiés dans le même immeuble. Ce<br />
domaine est le centre d’un conflit entre le conservatisme systématique ou éclairé et la<br />
liberté de création. Il est un acte urbain qui provoque l’intervention en site ancien et<br />
entraîne une réflexion sur la société, sur l’histoire de la cité, sur le passé parfois récent<br />
des hommes et sur leur attachement à leur propre histoire.<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
- L’enseignement se déroule sur l’année complète, ce qui permet un processus<br />
d’assimilation et de maturation proche d’une expérience « in vivo ». L’idée est en effet de<br />
mettre les étudiants, à l’orée de leur entrée dans la vie active, dans une simulation de<br />
mission d’études et de production sur le cadre bâti à grande échelle, leur permettant<br />
d’appréhender de nombreux paramètres y compris en amont de la maîtrise d’œuvre. La<br />
présentation des différentes phases d’étude entre dans ce processus pédagogique,<br />
intégrant l’outil informatique et la collégialité des corrections (projection des travaux des<br />
étudiants à partir de l’ordinateur).<br />
Cycle 3 – Page 153
- Les quatre phases d’étude sont : 1- L’analyse des lieux, la saisie des données et<br />
leur restitution. Cette phase doit permettre la bonne compréhension du site et préparer la<br />
phase suivante. 2- Le programme, à la fois projet au sens politique du terme (projet de<br />
ville/ de vie) et programmation du matériau urbain (contenu). 3 - Le projet urbain : A<br />
partir de ce programme le projet urbain s’élabore sous forme d’un cahier des charges et<br />
d’une maquette en blanc dessinant les grandes lignes de la morphologie du site. 4- Une<br />
fois choisi le projet urbain, au terme d’un débat sur le travail des étudiants ou groupes<br />
d’étudiants, chacun travaille sur un fragment (un lot) qui fait l’objet d’un projet<br />
d’architecture.<br />
- Voyage d’étude : En 2004 un voyage d’étude a été organisé à Berlin pendant<br />
lequel les étudiants ont pu se confronter à des opérations similaires à celles du projet en<br />
cours. Il leur est demandé de faire un exposé du voyage afin d’évaluer les connaissances<br />
acquises et d’aiguiser leur regard critique. Cette expérience sera renouvelée dans la<br />
mesure du possible.<br />
- A plusieurs reprises des intervenants extérieurs sont sollicités pour apporter des<br />
compléments d’informations sur les problématiques en cours d’étude et aussi se faire<br />
présenter les travaux des étudiants en fin d’année.<br />
Travaux<br />
demandés et<br />
contrôle des<br />
connaissances<br />
- A chaque phase d’étude : Un cahier A3 reprenant les planches présentées par<br />
projection, des textes, plans, coupes, tableaux et croquis, maquette 3D informatique et<br />
une maquette d’étude traditionnelle.<br />
- Contrôle continu fondé sur l’examen des différents rendus intermédiaires<br />
correspondant aux phases d’études décrites ci-dessus. Evaluation finale du dossier.<br />
Cadre de l’utilisation de l’outil informatique :<br />
Au-delà du simple remplacement de la planche à dessin l’ordinateur prend de plus en<br />
plus le rôle d’aide à la communication du projet. Dans les quatre phases de cet<br />
enseignement l’étudiant devra produire les documents nécessaires à la représentation,<br />
la communication puis la présentation de l’analyse du site et par la suite du projet.<br />
L’apprentissage de plusieurs logiciels (autoCAD, 3D studio VIZ, Photoshop, Acrobat), et<br />
de plusieurs outils associés (scanner, photographie, imprimantes…) l’aidera dans cette<br />
tâche. Par un travail d’équipe au début, puis individuellement, il devra produire une<br />
maquette numérique en 3D du site, y intégrer son projet urbain puis son projet<br />
architectural. La projection par ordinateur et un vidéo-projecteur viendra compléter sa<br />
formation à l’utilisation de l’informatique.<br />
L’optionnel est dispensé dans l’atelier informatique dans le groupe et sous la<br />
responsabilité de F.Cousson. Cet optionnel informatique est obligatoire dans ce groupe<br />
de projet.<br />
Cycle 3 – Page 154
ACR<br />
P5c<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Organisation<br />
de<br />
l'enseignement<br />
architecture navale<br />
CEAA pour étudiants extérieurs<br />
D. PRESLES, architecte naval, coord.<br />
C. BARREAU, architecte naval (EAPLV)<br />
G. CHENUS ingénieur, architecte (EAP Val de Seine)<br />
F. DURAND, architecte, P. HANNEQUIN architecte,<br />
D. GUICHARD, architecte, F. NEUMAN<br />
Annuel - 186h<br />
Approfondissement de la représentation et modélisation 3D de formes complexes, et de<br />
l’organisation fonctionnelle d’espaces habitables et techniques exigus. Applications à des<br />
problèmes de mécanique au sens large : fluides, matériaux, structures.<br />
Ce module (Up et optionnels) est organisé en coopération avec les écoles d’architecture de<br />
Paris-Belleville et de Paris-Val de Seine<br />
Ce module constituera un approfondissement de l’architecture navale, où seront développés<br />
notamment l’aspect «mobile» (dynamique), en même temps que précisées les notions de<br />
statique - l’ensemble constituant «la théorie du navire» - et leurs applications plus générales à<br />
des navires de tous types, ainsi que les principes constructifs spécifiques (conception générale<br />
coque et détails). A partir de quoi on reviendra sur la conduite globale du projet dans sa<br />
démarche<br />
⇒ intuitive<br />
⇒ empirique<br />
⇒ rationnelle.<br />
Les étudiants. après avoir acquis l’essentiel des connaissances «spécialisées» - mais au<br />
caractère finalement universel (susceptibles en cela d’applications à des domaines autres que<br />
navals, y compris le cas échéant celui du bâti terrestre) - les mettront à profit:<br />
⇒ soit pour reprendre un projet ébauché par exemple dans le cadre d’un précédent module<br />
optionnel de 2 ème cycle (architecture navale) afin de le développer dans ses aspects constructifs,<br />
l’optimiser dans ses performances, et le finaliser en une proposition complète globalement<br />
aboutie,<br />
⇒ soit en choisissant un nouveau thème « étude pour un projet différent » par exemple celui<br />
d’un navire professionnel (ou de plaisance ou autre), ce qui leur permettra de percevoir la<br />
grande diversité des expressions architecturales possibles dans le domaine naval.<br />
DISCIPLINES CONCERNEES<br />
Architecture : complexité du projet, quatre étapes de conception<br />
Culture : milieu marin, histoire, évolution des navires<br />
Plastique et représentation : de l’esquisse au rendu final<br />
Évaluation des espaces. Imbrication des longueurs, surfaces, volumes<br />
Modélisation 3D du projet (formes et plans d’ensemble), CAO, dessin, calcul, analyse.<br />
Construction, équipements : installation, mise en oeuvre<br />
Calcul de structures, résistance des matériaux<br />
Informatique : Utilisation d’un code de calcul par éléments finis<br />
ENSEIGNEMENTS<br />
⇒ Culture. Milieu marin. Évolution des navires et techniques de construction navale. Repères<br />
chronologiques. Types de navires: à voiles, à propulsion mécanique, «archimédiens»,<br />
rapides, monocoques, multicoques, de plaisance, professionnels. Définitions.<br />
Documentation.<br />
⇒ Sécurité. Contraintes techniques et réglementaires. Jauge, franc-bord, classification<br />
⇒ Éléments hydrostatiques (rappels). Métacentre. Stabilité.<br />
⇒ Éléments hydrodynamiques : Analyse VPP<br />
⇒ <strong>Programme</strong>, fonctions spécifiques, équipements techniques. Analyse multicritères.<br />
⇒ Architecture du navire : conception globale. Repères typologiques. Méthodologie de la<br />
conduite du projet. Évaluation des espaces. Imbrication longueurs, surfaces, volumes.<br />
⇒ Approche plastique. Représentation, échelle, ensemble et détails. Esquisses. Rendu<br />
⇒ Géométrie de la forme. Propriétés des surfaces. CAO.<br />
⇒ Éléments du projet : plans des formes, de construction, d’ensemble, documents techniques.<br />
Déplacement devis de masse. Pertinence des choix architecturaux.<br />
⇒ Théorie du navire : aéro-hydrodynamique navale. Approche expérimentale<br />
⇒ Résistance à l’avancement. similitudes de Froude, de Reynolds. Bassin d’essais des<br />
Cycle 3 – Page 155
carènes. Études et simulations numériques.<br />
⇒ Propulsion. Performances. Tenue à la mer. Giration. Stabilité de route.<br />
⇒ Principe de l’aile portante : application à la voilure (et à la dérive) du voilier, au gouvernail à<br />
l’hélice ...<br />
⇒ Construction. Résistance des matériaux. Matériaux traditionnels, composites. Modes<br />
d’assemblage, mise en œuvre.<br />
⇒ Conception et calcul de structures. Éléments de statique élastique. Structures poutres.<br />
Structures plaques et coques<br />
⇒ Emménagements. équipements techniques : plans d’ensemble et détails.<br />
⇒ Modélisation informatique du projet (CAO). Documents graphiques. Notes de calculs<br />
⇒ Maquettes (formes, emménagements ...).<br />
⇒ Applications au projet.<br />
⇒ Suivi projets.·<br />
Mise en forme finale. Présentation.<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Nature<br />
des travaux<br />
demandés<br />
Enseignements<br />
Liés<br />
Architecture navale, connaissance et pratique, Ed. de la Villette, 1998<br />
Exercices correspondant aux différentes parties de l’enseignement et projet de navire<br />
(programme libre)<br />
Optionnel ACR T 5b Représentation, calcul informatique<br />
Enseignement du CEAA Architecture navale<br />
Mode<br />
validation<br />
Contrôle continu 50%<br />
Examen terminal , rendu du projet : 50 %<br />
Cycle 3 – Page 156
ACR<br />
P5d<br />
Ecriture, projet et scénographie<br />
urbaine<br />
Annuel - 186 h<br />
Enseignant<br />
Responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Eric JANTZEN, architecte (coord.) - Pascal TERRACOL, architecte<br />
Interventions ponctuelles (conférences, formations et mises à niveau) : S. RICOU (recherche<br />
documentaire et bases de données), B. PALIARD (service photo), F.-L. CONTENAY (atelier<br />
Document graphique - PAO, internet), J. L. POUPAS (laboratoire audio-visuel et vidéo), P.<br />
BOTTIER (informatique 3D et Internet), F. GUENA, C. LEBRUN, L.P. UNTERSTELLER (Labo<br />
ARIAM).<br />
Un enseignement sur l’art urbain, c’est à dire la capacité à forger le regard sur la ville<br />
contemporaine afin d’y discerner les potentiels ou les déshérences, et à partir de ces constats<br />
restructurer une formulation esthétique et morphologique à l’aide des outils scénographiques<br />
susceptibles d’y parvenir.<br />
Nous retiendrons deux priorités dans l'élaboration du projet urbain : l'écriture et l'image.<br />
En premier, l'écriture, selon les termes de Jean Paul JUNGMANN : « la parole du projet, son<br />
texte fondateur, une théorie et une volonté d'architecture et de ville par une pensée concrète,<br />
les mots qui provoqueront la figure, les concepts à l'origine de la forme, le texte d'une pensée<br />
qui donnera du sens à l'architecture et à la ville, l'écriture de programmes susceptibles de<br />
contribuer à l'art de la scénographie urbaine. »<br />
En second, l'analyse et la conception de systèmes de figuration et de nouveaux outils de<br />
représentation (en particulier l'écriture numérique et les technologies multimédia), c'est-à-dire<br />
de tout ce qui participe à la capacité de voir, de visionner mentalement, de se représenter des<br />
aménagements et des édifices virtuels futurs avec leurs effets de villes, puis de se faire<br />
comprendre par des tiers et de donner à voir ces mêmes édifices à d'autres, une mise en<br />
situation d'un projet dans son contexte, dans ce qui est déjà édifié, son site, son<br />
environnement, un ensemble existant qui possède lui aussi ses propres effets de volumétrie,<br />
de couleurs, de lumière, ses propres effets de ville.<br />
Organisation<br />
de<br />
l'enseignement<br />
<strong>Programme</strong><br />
annuel<br />
Enseignements théoriques<br />
⇒ histoire des projets théoriques et des stratégies de communication de ces projets encore<br />
appelés idéaux, utopiques ou expérimentaux<br />
⇒ histoire des détours littéraires pour décrire la ville, les écrivains de l'espace: Stendhal,<br />
Victor Hugo, Walter Benjamin, Italo Calvino, Georges Perec, Jacques Réda, etc.<br />
⇒ histoire de la représentation urbaine, les recettes picturales et littéraires qui jalonnent<br />
l'imaginaire sur les villes : le tableau d'architecture, la vue panoramique (perspective<br />
cylindrique), la perspective déformée à points de fuite multiples, l'axonométrie dilatée à<br />
échelles différentielles (hauteur et largeur), la perspective aérienne ou atmosphérique<br />
pour les lointains, le photo-montage, la vue oblique à vol d'oiseau, la silhouette ou le<br />
skyline, les points de vue particuliers et les effets touristiques, la ville la nuit...<br />
⇒ éléments de méthodologie sur les technologies traditionnelles et nouvelles et sur les<br />
vecteurs de communication d'un projet urbain : l'image animée, la réalité virtuelle et<br />
l'écriture numérique, le multimédia.<br />
Elaboration d'un projet personnel (un projet par étudiant sur toute l'année), prétexte à ce que<br />
nous nommons une narration figurative du projet (texte et image), un type de narration propre<br />
à l'art urbain.<br />
Par défaut, les projets se situeront dans les proximités des boulevards extérieurs, dits des<br />
Maréchaux (l'enceinte fortifiée de 1845) et le boulevard périphérique de Paris (la limite<br />
extérieure de la ville depuis 1930).<br />
Cycle 3 – Page 157
⇒ Les outils d'auscultation, d'analyse, de lecture, l'état des lieux: comment aborder un lieu<br />
pour arriver à une décision d'intervention, désigner des morceaux de ville, choix d'un lieu<br />
parisien, d'un site qui possède à la fois un charme urbain évident et en même temps des<br />
défauts majeurs induisant la nécessité d'un projet. Outils initiaux - le regard et la lecture<br />
d'un site, d'un contexte - permettront de consigner et de conclure l'écrit et l'image, une<br />
dérive urbaine, une déambulation attentive pour révéler le génie d'un lieu (atouts positifs<br />
et carences), de le comprendre, puis d'en rendre compte et de le donner à voir (notes,<br />
enregistrements, textes, croquis, photos, plans, utilisation de bases de données, etc.).<br />
⇒ Les outils de la programmation et de la conceptualisation : expliciter un désir<br />
d'architecture et la volonté d'un événement urbain, en élaborant un contenu et en<br />
concevant le texte/programme - l'écriture en amont du projet - les concepts formulés<br />
d'une intervention pour un projet à propos de ce lieu et pourquoi pas un projet théorique.<br />
⇒ Les outils d'étude et de représentation : la conception du projet, de ses effets<br />
d'architecture et surtout de ses effets de ville selon ces prémisses textuelles.<br />
⇒ Les outils de la communication : la stratégie pour être compris par un tiers, le projet étudié<br />
sera raconté, exposé dans sa narration figurative inéluctable (scénario préalable,<br />
maquette de mise en page, points de vue, etc ), puis réalisation de l'ensemble par des<br />
outils spécifiques adaptés à la complexité du projet urbain, outils existants et outils à<br />
inventer (ces outils peuvent être identiques à ceux énumérés dans le paragraphe suivant).<br />
⇒ Les outils du commentaire ou du surtexte : en aval ou en amont du projet, le<br />
commentaire, l'article de presse, la plaquette, le poster, la conférence, la vidéo, l'objet<br />
d'art.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
DEROULEMENT DES TRAVAUX DEMANDES :<br />
Les étapes d'études et le calendrier des rendus sont donnés en début d’année, le choix des<br />
moyens ou des outils se décidera conjointement entre l'étudiant et les enseignants.<br />
Douze rendus rapides, multiples et successifs à dates imposées (aucun retard possible) :<br />
1 - l'état des lieux : le regard et la lecture d'un site, le donner à voir d'un contexte (fascicule<br />
A4)<br />
2 - le texte/programme : travail sur l'écriture, la parole et les concepts du projet (fascicule<br />
A4)<br />
3 - l'esquisse du projet : 1 seule feuille format raisin en hauteur (65*5Ocm)<br />
4 - le visuel majeur : l'image évidente résumant le projet (format papier au choix)<br />
5 - l'image contextuelle : un autre visuel majeur, le projet dans son site (format papier au<br />
choix)<br />
6 - l'article de presse : images et textes au format papier d’une publication<br />
7 - l'article sur internet : exercice semblable au précédent mais au format internet<br />
8 - l'esquisse de la communication : choix définitif du média pour une exposition publique<br />
9 - l'élaboration d'une narration figurative : synopsis, scénario, maquette graphique et<br />
définition du matériel pour l’exposition<br />
10 - l’affiche de l’exposition et son flyer d’invitation<br />
(format A4 ou A3 pour l’affiche et échelle grandeur pour l’invitation)<br />
11 - rendu final pour l’exposition publique<br />
12 - installation du rendu dans l'exposition<br />
Un jugement autonome pour chaque étape et une note finale cumulant la somme des 12<br />
notes et rendus (le rendu 11 comptant double). Le jugement des différentes étapes sera<br />
fonction de la cohérence entre les intentions successives et les qualités intrinsèques du projet<br />
à travers sa communication.<br />
Cycle 3 – Page 158
ACR<br />
P5e<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Nature des<br />
travaux<br />
demandés<br />
conceptualisation mise en forme<br />
architecturale<br />
Annuel - 186 h<br />
B. PATARIN (coord.), E. GAGGIANO, D. HENRY, J.P ALBERTANI (ponctuel), J. BOULET<br />
Préciser en prenant en compte la situation de la société actuelle, le faire de l’architecte, ses moyens<br />
d’action spécifiques sur l’organisation de l’espace, les enjeux de la forme et de la mise en forme<br />
architecturale et urbaine, et cela, dans l’optique soupçon de la stabilité identitaire, accueil de la<br />
différence et des possibles comme autant de vecteurs épistémologiques.<br />
C’est à partir du champ intellectuel très ouvert de la modernité que l’architecture contemporaine se<br />
donne à voir, à lire, à déchiffrer ou à critiquer.<br />
Le projet architectural et urbain, parce qu’il inscrit son devenir dans cet espace général de suspicion<br />
épistémologique que partagent la littérature, la philosophie ou la peinture, se présente comme le lieu<br />
privilégié d’une réflexion constructive sur notre espace contemporain.<br />
Nous insisterons, dans ce module, sur l’impossibilité de penser l’architecture hors de ce champ<br />
intellectuel, véritable préalable au projet.<br />
Nous tenterons de restituer au travail projectuel la double fonction de critique et de manifeste qu’il lui<br />
revient d’actualiser. C’est parce que l’espace vécu (mémoire, valorisation de la trace, histoire),<br />
l’espace existentiel (le devenir, l’inscription du projet personnel) et l’espace architectural (mise en<br />
forme) apparaissent tant dans leur force que dans leur faiblesse, de plus en plus étroitement tressés,<br />
que nous pensons qu’il est urgent de procéder à une ré-évaluation pluridisciplinaire de la validité des<br />
outils conceptuels du projet architectural<br />
Unité de séminaire : le séminaire de PH. BOUDON. Poîetique de la conception. Le Ceaa de<br />
J. BOULET : Théories et projet de l’architecture, l’optionnel T5g (ACR) critiques de la<br />
contemporaneité, l’optionnel T6 b (APL) film et architecture de F. MARCHANDEAU.<br />
Le travail des étudiants visera à développer les deux exercices de projet suivant :<br />
1. La conception d’un espace architectural (logements, maison, place …) générée par<br />
l’analyse critique d’une œuvre symptomatique des refus et des enjeux de la modernité.<br />
De nombreux auteurs ont contribué à rendre caduque la référence autoritaire à des modèles<br />
culturels hiérarchisants (Philosophie de l’art par exemple). Nous proposerons aux étudiants, en<br />
début d’année universitaire, plusieurs textes (ou documents) de référence pouvant servir de<br />
support pour l’élaboration de leur projet. Une série de cours approfondira la portée théorique de<br />
ces documents et mettra en avant les déplacements radicaux de sens qu’ils ont opérés dans le<br />
domaine de la pensée et cela dans le souci permanent se s’articuler au projet d’architecture.<br />
Les étudiants isoleront des thématiques pertinentes permettant le passage d’une « idée force »<br />
selon l’expression de Louis .I. Khan à sa représentation. Cette idée force aura pour but de<br />
soutenir la logique interne de leur travail de projet, et de mieux définir la chaîne conceptuelle qui<br />
articule la mise en forme architecturale.<br />
Ils ré-évalueront aussi le vocabulaire de l’architecture, en fonction de l’ouverture opérée par la<br />
pensée contemporaine. Anticipation, vacillation ou encore retard de sens – et cela en accord avec<br />
les théories actuelles du sujet. On évitera, lors de l’élaboration du projet, la disruption et la fuite<br />
dans l’illusion de plénitude imaginaire.<br />
2. Un édifice à caractère public<br />
Les étudiants auront à concevoir un espace muséologique (peinture, sculpture, arts<br />
contemporains). Ils auront à choisir les œuvres d’un peintre ou d’un sculpteur (un nombre limité)<br />
pour cela il sera fait en cours un rappel sur les relations de subordination et/ou d’insoumission<br />
qu’entretiennent la chose artistique et l’architecture - de la Renaissance au Baroque et jusqu’à<br />
notre époque contemporaine. Nous étudierons les tensions ou complémentarités hiérarchiques,<br />
structurales, et/ou idéologiques du contenu iconologique et du contenant architectural.<br />
Nous insisterons particulièrement sur la rupture et/ou la dissolution « organique » entre l’œuvre<br />
d’art moderne, contemporaine et le projet architectural. On évoquera le geste inaugural de Marcel<br />
Duchamp pour son apport déterminant sur la polémique des compétences relevant du secteur de<br />
l’art en général, de l’élargissement de son lieu d’ancrage, de ses vecteurs, de ses supports.<br />
Les étudiants auront à choisir les œuvres d’un peintre ou d’un sculpteur (un nombre limité) et<br />
Cycle 3 – Page 159
concevoir un espace devant les accueillir.<br />
Cet exercice consistera donc à donner une réponse spatiale argumentée et architecturée, aux<br />
nécessaires « conflits » d’autorité, ou d’autonomie qui s’instaurent entre l’édifice et l’œuvre d’art<br />
moderne contemporaine.<br />
Pour cet exercice de projet, nous proposerons le choix d’un lieu d’implantation précis<br />
Une série de cours sont prévus sur les thèmes suivants :<br />
1. L’axiomatique muséologique, l’éloignement de l’alliance œuvre d’art/architecture.<br />
Tension tragique du sens de cette séparation. Commentaire des textes de Nietzsche,<br />
du Problème des musées de Paul Valery, et de la thématique de Heidegger : le musée<br />
comme monde sans distance (in Essais et conférences, Chemins qui ne mènent nulle<br />
part).<br />
2. le statut décoratif et la conscience malheureuse de l’architecte. Du concept à<br />
l’allégorie. Commentaire de texte de l’Esthétique de Hegel , et de la Raison Baroque<br />
de C. Buci-Glucksman.<br />
3. La fonction du cadre . Trois point de vue : Nicolas Poussin, Kant, et Derrida. Etude du<br />
parergon in La vérité en peinture de Jacques Derrida.<br />
4. Dé-position et ex-position. Le travail de Pascal Convert sur l’aggravation de la trace<br />
comme « espace muséologique ». Commentaire du livre de Georges Didi-<br />
Hubermann : Apparentement de l’artiste.<br />
5. Sur le processus de projet de Libeskind, entre écriture et architecture qui se<br />
caractérise par une pensée sur la mémoire du lieu, sur la trace – « Entre les lignes »<br />
consiste à prendre en compte cet Entre, comme espacement, retard, limite –<br />
commentaire du texte »between the lines »<br />
6. Jean Nouvel et l’économie du signe – au delà de la transparence, construction d’une<br />
abstraction signifiante – La Fondation Cartier – La « Tour sans fins». Etude de textes<br />
de/sur Jean Nouvel.<br />
Eléments de<br />
bibliographie<br />
G.W.F Hegel, Esthétique, ed. Aubier Montaigne. E. Kant, Critique de la faculté de juger,<br />
ed. Gallimard. M. Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception. L’Oeil et l’Esprit, Le<br />
visible et l’invisible, ed. Gallimard. Pierre Kaufmann, l’Expérience émotionnelle de<br />
l’espace, ed. Vrin. R. Klein, la forme et l’intelligible, ed. Gallimard. T. Adorno, Esthétique,<br />
ed. Klincksiek. M. Heidegger, Essais et conférence. Chemins qui ne mènent nulle part, ed.<br />
Gallimard. G. Deleuze, L’Anti-oedipe, Mille-Plateaux, ed. De Minuit, Francis Bacon – La<br />
logique de la sensation, ed. la différence. H. Maldiney, L’Art, l’éclair de l’être, ed.<br />
Comp’act. G. Didi-Huberman, ce que nous voyons, ce qui nous regarde, ed. de Minuit. La<br />
demeure, la souche – Apparentements de l’artiste ed. de Minuit. M. Blanchot, l’espace<br />
littéraire, ed. Gallimard. J. Derrida, Marges de la Philosophie, ed. de Minuit. La vérité en<br />
peinture, ed. Champs Flammarion. D. Hollier, la prise de la concorde. Pour une critique de<br />
l’architecture, ed. Gallimard. P. Francastel, Art et technique, ed. Médiations-Gonthier. G.<br />
Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, ed. Aubier-Montaigne. M. de<br />
Certeau, L’invention du quotidien-Arts de faire ed. Gallimard. C. Buci-Glucksman, La<br />
Raison Baroque- de Baudelaire à W. Benjamin, ed. Galilée<br />
P.S. Les œuvres critiques touchant le domaine de l’art, de l’architecture, de la philosophie,<br />
de la littérature et de la peinture sont beaucoup trop abondantes et inégales pour rendre<br />
pertinente la distribution d’une même bibliographie à l’ensemble des étudiants. En<br />
revanche, il sera fourni à chacun une liste de textes critiques se rapportant<br />
particulièrement à l’auteur ou au domaine qu’il choisira d’étudier.<br />
Cycle 3 – Page 160
ACR<br />
P5f<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres intervenants<br />
habiter et technologies nouvelles<br />
J. MAGERAND<br />
P. BOTTIER, P. CURRAN<br />
Intervenants ponctuels, conférenciers : O. AYADA, C.BAILLY, C. TITEUX<br />
Annuel - 186 h<br />
Objectifs<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
a) Inventer de nouvelles manières d'habiter (programme).<br />
Passer du logement standard à un habitat à haute adaptabilité pour offrir un choix diversifié de<br />
lieux et de modes de vie.<br />
b) Investiguer les nouvelles techniques (mise en oeuvre).<br />
Les nouvelles technologies, et notamment la domotique, l'immotique, la robotique de chantier, la<br />
robotique domestique, seront abordées. D'un point de vue plus pragmatique, une réflexion sera<br />
menée sur les matériaux anciens utilisés de manière nouvelles ( bois, béton, métal, pierre) et sur<br />
les matériaux nouveaux introduits dans l'habitat ( composites, produits de synthèse etc.).<br />
c) Tirer partie des nouvelles approches scientifiques (démarches).<br />
Les sciences de la complexité, la théorie des chaos, les fractales, les ordres émergeants,<br />
l'imprédictibilité, le temps réel, l'algorithme, le connexionisme, la systémique, l'hypertextualité<br />
évoquent de nouvelles manières d'aborder le réel. Ils seront interrogés pour en extraire des<br />
modèles ou plutôt des trames de démarche.<br />
d) Associer étroitement la démarche « projet » et « contenu théorique ».<br />
L'architecture a toujours été un "mi-lieu "entre l'habiter et les nouvelles techniques. Le projet<br />
d’architecture est situé à la convergence d’une multitude de savoirs. Dans ce contexte<br />
épistémologique le projet sera positionné entre savoir et inventer.<br />
L'Architecture moderne a su tirer parti des techniques et des méthodes nouvelles en les<br />
fédérant. Dans ce cours, elle restera une référence pour définir une pensée contemporaine<br />
critique.<br />
e) Réajuster la démarche de projet pour optimiser les outils informatiques.<br />
Les N.T.I.C véhiculent des méthodes et des démarches innovantes. Ces dernières suggèrent de<br />
nouvelles démarches de projet. Cette hypothèse sera investiguée. Dans ce contexte, les<br />
techniques d'avant-garde seront utilisées, voire détournées comme nouveaux outils de lecture<br />
(analyse des réalités), de gestion (conception et chantier) mais aussi comme vecteur de<br />
nouvelles approches méthodiques. De nouveaux modes d’écriture (projets) en seront déduits. Ils<br />
auront pour ambition d'être hautement compatibles avec les langages méthodiques des<br />
nouveaux outils.<br />
f) Créer des liens entre la démarche de projet et la démarche universitaire.<br />
Dans le cadre de ces compatibilités méthodologiques entre science technique et projet, il s'agira<br />
d'établir des passerelles entre «l’art de découvrir des universitaires » et «l’art d’inventer des<br />
architectes<br />
Université de Paris 8 (département des hypermédias), groupe "ProspectiveS"(voir en annexe),<br />
groupe "@Prospectives".<br />
Cycle 3 – Page 161
Contenu<br />
Organisation<br />
de<br />
l'enseignement<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
Titre : « habiter et technologies nouvelles » (Architecture, urbanisme, aménagement, sciences et<br />
techniques nouvelles).<br />
Les étudiants seront initiés à une démarche de projet s'inscrivant dans le contexte d'une<br />
problématique re-naissante ; celle de l'habiter différemment et cela grâce aux nouvelles<br />
technologies. Ces dernières génèrent une mutation des fonctions, de la gestion, des techniques<br />
de construction, et surtout du mode de conception architecturale. Elles se constituent en savoirs<br />
spécifiques et induisent des savoir-faire renouvelés. Elles construisent une nouvelle culture.<br />
Sous cet éclairage, quelle valeur attribuer à la cellule de logement prototypée dans les années<br />
20 et aujourd'hui devenue standard ? La re-lecture de l'histoire fournira un support critique quant<br />
aux échecs et aux réussites de l'architecture Moderne.<br />
Le télétravail, l'internet, l'informatique à la maison, la cybernétique introduite dans l'organisation<br />
du bâtiment, vont-ils influencer nos lieux de vie et d'habitation, nos manières d'habiter ?<br />
Les nouvelles imbrications travail/résidence, la pluri-résidence, la résidence partagée, l'habitat<br />
nomade, les transports optimisés informatiquement, seront également au centre de cette<br />
réflexion. Comment la pensée architecturale peut-elle trouver ses marques voire se régénérer<br />
dans ce contexte? Quelle "Modernité" nous prépare cette mutation technologique ? Quelles<br />
mutations pour l'habitat du IIIème millénaire?<br />
Habiter sera aussi entendu dans son sens large ; on habite son logement (sa maison)<br />
également son quartier sa ville, sa région (son terroir) et son paysage (son territoire)<br />
Modalités pédagogiques générales :<br />
La méthode de recherche universitaire, est structurée autour d'une question centrale. La<br />
démarche de projet que nous proposons est construite autour d'une thématique .<br />
Cette dernière agira comme une hypothèse de travail. Elle servira aussi de « plaque tournante »<br />
au travail de conception. Ensuite, elle établira et orientera la problématique. Elle catalysera,<br />
convertira et formatera en "mode projet" les apports théoriques extérieurs. Enfin, elle sera<br />
choisie parmi des référents liés à la prospective, aux nouvelles technologies, aux sciences de la<br />
complexité.<br />
Conférences, tables rondes, visites, lectures concertées compléteront ce dispositif.<br />
Débouchés pédagogiques :<br />
Les étudiants qui ont suivi ce travail de projet pourront pousser leur réflexion dans le cadre du<br />
groupe "ProspectiveS" pour leur T.P.F.E. Dans ce groupe les étudiants diplômables travaillent<br />
sur des thèmes ayant trait à la prospective, sous notre responsabilité et sous la responsabilité<br />
d'un enseignant des hypermédias à Paris 8 (P. Curran).<br />
Ceux qui le désirent peuvent ensuite préparer une thèse de doctorat à l'université.<br />
Séminaire – pour mémoire -:<br />
Ultérieurement la présente unité de projet sera complétée par une unité séminaire spécifique.<br />
Pour information, le contenu de ce dernier abordera les thèmes suivants : Histoire de<br />
l’innovation, histoire de l’utopie, les techniques nouvelles en bâtiment, approches des<br />
méthodologies liées aux nouvelles technologies, initiation méthodologique à la recherche<br />
universitaire, les problèmes de la représentation et leurs résolutions au cours de l’histoire etc…<br />
3 courts exercices au cours du 1 er semestre.<br />
1 projet plus étoffé durant le second semestre.<br />
Exemples d’exercices courts :<br />
1-Architecture de site (électronique) - Site d'architecture (matérielle) : L'habiter entre site<br />
électronique et site urbain mais aussi comme nœud de convergence.<br />
2- Notion de réseau : électronique, urbain et domestique – approches communes.<br />
3-Algorithmes : construire et composer la diversité.<br />
Exemple d’exercice long :<br />
L'habitat collectif à haute flexibilité pour courts séjours.<br />
Horaires et organisation :<br />
Encadrement de l'exercice N° 1 : 30 Heures. Encadrement de l'exercice N°2 : 30 Heures.<br />
Encadrement de l'exercice N° 3 : 30 Heures. Encadrement de l'exercice long : 93 Heures.<br />
Ceux du pôle ACR<br />
Mais aussi après discussion avec les étudiants, selon les thèmes de travail retenus par<br />
chacun.<br />
Cycle 3 – Page 162
Annexe<br />
Le "Groupe Prospective(S)" rassemble des étudiants diplômables et leurs directeurs d'étude. Ce<br />
groupe fonctionne maintenant depuis huit années.<br />
Les étudiants qui s'inscrivent à ce groupe travaillent sur un sujet de diplôme qui touche de près<br />
ou de loin au rapport entre Architecture, Paysage, Urbanisme, et technologies nouvelles.<br />
L'aspect démarche de projet est prioritaire mais la dimension théorie est encouragée au sein du<br />
groupe.<br />
Les étudiants présentent régulièrement l'avancement de leurs travaux, à l'occasion d'une<br />
réunion qui a lieu toutes les trois semaines. Les commentaires sont effectués par les étudiants<br />
et par les enseignants. L'objectif est de pouvoir faire bénéficier chaque étudiant des avancées et<br />
des "erreurs" de chaque projet.<br />
Des enseignants des Hypermédias de l'Université de Paris 8 suivent ces diplômes et participent<br />
aux corrections. Des étudiants en DEA ou en doctorat participent également au suivi.<br />
L'université s'intéresse notamment à l'utilisation des nouvelles technologies dans le processus<br />
de création en général et dans la démarche de projet en particulier.<br />
Le principal intérêt de cette méthode est de motiver les étudiants pour leur diplôme. C'est<br />
l'échange avec plusieurs étudiants et plusieurs enseignants qui structure cet enseignement. Ceci<br />
leur permet de trouver des repères dans le temps, dans l'avancement du travail, dans la<br />
bibliographie, dans la méthodologie. Ce dispositif présente de nombreux avantages pour l'école.<br />
Elle permet de rassembler des étudiants sur un thème de travail. L'encadrement des diplômes<br />
est suivi très régulièrement et optimise le travail de l'enseignant. L'efficacité du suivi est<br />
nettement renforcée et le temps de suivi par étudiant est pleinement utilisé.<br />
Bibliographie<br />
- Colin Rowe, Mathématique de la ville idéale et autres essais, Hazan, Paris, 2000.<br />
- Condorcet, Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, Flammarion,<br />
Paris, 1988.<br />
- Danièle Crevier, A la recherche de l’intelligence artificielle, Flammarion, Paris1997.,<br />
- De Rosnay l’homme symbiotique, édition du Seuil, 1995.<br />
- Erwin Schrödinger, Physique quantique et représentation du monde, édition du Seuil, 1992.<br />
- Hervé Chaudet / Liliane Pellegrin, Intelligence artificielle et psychologie cognitive, Paris,<br />
Dunod, 1998.<br />
- Hugues De Jouvenel, Les sciences de la prévision, édition du Seuil, Paris, 1996.<br />
-Jean Magerand, "Et si l’architecture Pré-robotique était promise à un avenir d’enfer ? Le<br />
Moniteur des travaux publics, N° spécial architecture de 87-88.<br />
- « Du potager au jardin contemporain», Monuments historiques , N° 142, janvier 1986.<br />
- Vers la cité Hypermédiate, (du modernisme fossile à l’hypercité immédiate), l'Harmattan, Paris,<br />
2002.<br />
- Le jardin robotique, Vaisseau de pierre 2, Champ vallon, Seyssel,1987.<br />
- J.F Lyotard : La Condition Post-moderne, les éditions de minuit, Paris, 1979,<br />
- Jean Claude Chirollet, Philosophie et société de l’information – pour une philosophie fractaliste,<br />
Ed Ellipses, collection Polis, Paris,1999.<br />
- Jean Pierre Changeux, L’homme neuronal, Arthème Fayard, 1983 - édition de lecture Hachette<br />
littérature, collection pluriel.<br />
- Le Corbusier, La charte d’Athènes, édition de minuit, 1957.<br />
- Edgar Morin, La méthode-2. La vie de la Vie, éditions du Seuil, Paris, 1980, p.43<br />
- Pierre Levy, Cyberculture - rapport au Conseil de l’Europe, éditions Odile Jacob, novembre<br />
1997.<br />
- Paul Virilio, l’horizon négatif, édition Galilée 1984.<br />
- Philip N. Johson-Lair, L’ordinateur et l’esprit, édition Odile Jacob, Paris, 1994.<br />
-Pierre Levy, Cyberculture , rapport au Conseil de l’Europe,- éditions Odile Jacob, novembre<br />
1997.<br />
-S. Giedion, La Mécanisation au pouvoir, Tome I, II et III, édition Denoël et gonthier, 1980.<br />
-Thomas Kuhn : La structure des révolutions scientifiques , Champs Flammarion<br />
- Trinh Xuan Thuan, Le chaos et l’harmonie, Fayard, Paris, 1998.<br />
Cycle 3 – Page 163
ACR<br />
P 5g<br />
Enseignants<br />
responsables<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Organisation de<br />
l'enseignement<br />
les conceptions du projet urbain<br />
J. BOULET (coord.)<br />
C. FRANCESCHI, E. DANIEL-LACOMBE, A. PHILIPPE<br />
Annuel - 186 h<br />
La "question urbaine" reste ouverte, inquiète, en projet. L'idée même d'une maîtrise de l'urbain, quel qu'en<br />
soit le mode, ne semble guère avoir de sens au delà de quelques régulations partielles, préventives ou<br />
réparatrices, souvent diverties par des effets imprévus.<br />
Toute saisie est fragmentaire. La compréhension d'un fait social total, "l'habitat contemporain", échappe au<br />
découpage analytique des disciplines, aux actions sectorielles : multiplication des descriptions partielles,<br />
inflation des doctrines salvatrices, désuétude accélérée de l'urbain en projet. L'autre ville, celle d'hier,<br />
d'ailleurs, celle du futur déjà là, invisible, virtuelle, prend tour à tour la figure de la promesse, du pardon ou<br />
du désastre.<br />
Alors comment penser la "question urbaine" du point de vue de l'architecture ? À quelle condition est-elle<br />
pensable ? Qu'en est-il des doctrines, des procédures et des projets qui visent explicitement à l'édification<br />
de l'urbain ? Quelles conceptions de l'urbain engagent t-elles? Et surtout sur quelles conceptions du projet<br />
se fondent-elles?<br />
L'objectif de cet enseignement de projet est d'aborder ces questions à propos de pratiques diverses du<br />
projet dit "urbain", pratiques mises en situation dans des politiques urbaines : l'objet d'études est<br />
principalement la conception même du projet que l'architecture engage ou pourrait engager à propos de la<br />
question urbaine.<br />
CEAA – DEA "Théories et projets" EAPLV<br />
DEA "Lieux et transformations de la philosophie", Université de Paris VIII<br />
Maison des Sciences de l''Homme Paris-Nord, équipe de recherche "Arts, appareils et industries<br />
culturelles"<br />
CNRS, laboratoire Laios.<br />
École d'architecture de Paris Malaquais (D. Guibert)<br />
Faculté d'architecture Ludovico Quaroni, Université La Sapienza, Rome<br />
Collège d'architecture, Université de Houston.<br />
<strong>Ecole</strong> d’architecture de paysage, Université de Montréal<br />
Université d’architecture et d’urbanisme Ion Mincu, Bucarest, Roumanie<br />
Dans le cadre d’une réciprocité des échanges avec cette université, un groupe d’étudiants roumains sera<br />
accueilli au sein de ce groupe de projet et de l’optionnel AVU T2a<br />
Ce questionnement sera rapporté à l'idée même de projet en architecture, aux pratiques contemporaines<br />
qui par le projet d'architecture, mettent en projet l'urbain ou l'urbanité et plus généralement aux<br />
paradigmes convenus de ce qui sera désigné comme "la projectualité" des projets en architecture.<br />
"Projectualité", pour signifier brièvement qu'à l'âge de l'effondrement des "grands discours" d'enchantement<br />
et de légitimation de l'action et de l'œuvre, d'une économie et d'une technologie devenues monde, d'une<br />
incertitude sur "l'autre de la raison" et en conséquence sur les formes de la rationalité, la question du projet<br />
du projet, (das Projekt des Entwurfes, dirait- on ailleurs), du projet comme dessein, quel qu'il soit, dans<br />
son rapport au projet comme technique d'anticipation, quelle qu'elle soit, se pose avec encore plus<br />
d'acuité.<br />
Pour l'architecture, cette question fait sens, entre autres, sur celle d'une pensée contemporaine de la<br />
technique sommée par les techno-logies mêmes (les techno-sciences) d'excéder la traditionnelle<br />
opposition entre "rationalité des valeurs" et "rationalité instrumentale". La quelque peu énigmatique<br />
incantation "l'essence de la technique n'est absolument rien de technique" n'est-elle pas devenue un<br />
adage, le lieu commun de tous les retours de l'éthique, de toutes les mesures du risque et de la<br />
responsabilité ?<br />
Ainsi le reste de convictions affirmées sinon partagées, qu'il est convenu d'appeler doctrines architecturales<br />
ou urbaines, ces rassurantes micrologies ou croyances, n'est-il pas désormais tenu de dire de quelle<br />
responsabilité le projet en architecture et l'architecture en projet sont porteurs ?<br />
Sans doute l'architecture n'a jamais été "arché- techné " que dans les mythes d'origine pour raconter<br />
l'échec du Démiurge, réparer l'oubli d'Épiméthée ou racheter une déchéance. Mais la question de la<br />
technique ou de l'œuvre de l'art (l'artifice, l'artistique), redoublée de celle de l'agir et du vivre ensemble de<br />
la condition urbaine, déborde les intentions de projet explicites et conventionnelles par des régimes de<br />
déterminations et d'intentionalités "sans sujet". Qui, par exemple, sous le régime d'urbanisation aussi<br />
différenciée que généralisée, décide de la dissociation effective entre les compétences de projet affirmées<br />
par les visées politiques, urbanistiques, techniques et architecturales ?<br />
La question posée, à la fois point de convergence et de divergence, est de savoir, ici à propos de l'urbain,<br />
quelle projectualité est à l'œuvre en architecture ? Une question déclinée dans ses versions normatives :<br />
doctrinales, que devrait-elle être?; heuristiques : que pourrait-elle être ?, sans négliger qu'elle pourrait ne<br />
plus être.<br />
Deux situations de projet sont présentées en début d"année.<br />
L'une conduit à une prise de position sur la nature d'un projet possible, sur la conception du projet et le<br />
rapport avec ce qu'il conçoit, au sein d'une politique urbaine explicitée, réelle ou fictive. La visée de cette<br />
Cycle 3 – Page 164
étude de projet est d'expliciter les normativités à l'œuvre dans les conceptions et les méthodes de mise en<br />
projet.<br />
Cette étude en tant que travail collectif du Module de projet dure au long du premier semestre. Elle fait<br />
l'objet d'une pré-évaluation en fin de premier semestre.<br />
L' autre étude de projet s'étend sur toute l'année. Elle vise à l'élaboration d'une problématique de projet,<br />
problématique étant comprise ici comme le questionnement d'une opération de mise en projet dans ses<br />
divers aspects et étapes. Il situation de projet, d'un positionnement de la nature et de l'appareillage<br />
conceptuel et méthodologique. Cette étude fait l'objet de deux pré-évaluations en fin du premier semestre<br />
et à la fin du mois de mai.<br />
L'évaluation finale des deux études a lieu en fin d'année, le moment du rendu étant dissocié de celui de la<br />
présentation finale.<br />
Conventions de contenus<br />
Pour les deux études de projet il sera fait état à des degrés divers :<br />
1- Des appareillages de description d'une situation urbaine supposée être une situation de projet ou<br />
désignée comme telle par une politique urbaine ou par un programme de transformations urbaines.<br />
Analyse des documents et des études existantes; observations, notations, figuration des lieux de projet et<br />
de leur contexte, etc. Le projet envisagé ou les projets en cours seront aussi considérés comme un mode<br />
de l'analyse d'un état urbain sous la forme hypothétique : "si ce projet était réalisé alors …". Une redéfinition<br />
ou ré-appropriation des savoirs et des techniques de la description figurée des lieux urbains sera<br />
instrumentée et vivement encouragée.<br />
2- Du corpus de référence architecturale et urbaines utilisé de manière positive ou négative pour définir une<br />
position et un statut de projet. Cette définition peut se situer dans une procédure technique et<br />
réglementaire connue, prospective, fictive ou subversive, etc. Les références seront l'objet d'un<br />
commentaire critique justifiant de leur intérêt pour l'étude (y compris au titre de "ce qu'il ne faut surtout pas<br />
faire").<br />
3- Des thèmes, images ou lieux conceptuels de projet, en un mot de "la topique" retenue pour un<br />
positionnement doctrinal des intentions de projet : "ce qu'il faut faire". Deux modes de cette topique seront<br />
explicitement articulés : l'un d'ordre textuel, narratif et discursif, l'autre figuratif (modes , codes, et<br />
techniques de figuration). L'attention sera portée principalement à la conception du projet qu'ils soustendent<br />
et à la pragmatique articulant règles (séquence de faits) et les normes d'usage (valeur de<br />
consensus) qu'il suppose.<br />
4- D'un rapport de synthèse présentant l'étude de projet et des éléments d'évaluation du projet mis en<br />
rapport avec le corpus de référence et la "topique" de recherche retenue.<br />
5- une partie de ces études de projet pourra être accomplie dans le cadre d’un « work shop » avec<br />
l’Université d’architecture et d’urbanisme de Bucarest, l’<strong>Ecole</strong> d’architecture de paysage de l’université de<br />
Montréal, la Faculté d'architecture Ludovico Quaroni de Rome.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode de<br />
validation<br />
Optionnels<br />
liés<br />
Un carnet archivant les principaux éléments et les étapes du parcours d'études sera tenu tout au long de<br />
l'année.(La présentation numérique est possible dans la mesure où elle est relayée par une projection<br />
présentant simultanément les étapes de l'étude).<br />
La présentation finale des études de projet se fera sous deux formes :<br />
-La forme "exposition publique" : la présentation de l'étude devra pouvoir être comprise en l'absence du<br />
commentaire oral des auteurs.<br />
-La forme "portfolio" pour l'archivage par l'école et par l'étudiant avec une version numérisée.<br />
L'évaluation finale portera sur le carnet d'études et sur ces deux formes de présentation dont la pertinence<br />
de communication sera prise en compte.<br />
Il est vivement conseillé d'articuler ces travaux au mémoire et/ou au projet de 3éme cycle.<br />
Une importante bibliographie, ainsi qu'un corpus de textes et de projets de référence seront fournis au<br />
début et au cours de l'année. L’ensemble des études sera conduit en référence à des politiques urbaines et<br />
avec la participation de services publics de villes (en relation avec les stages en collectivités territoriales et<br />
locales) et services de la Ville de Paris et de la Région Ile de France (APUR et DAU, SDAP, et CAUE Paris<br />
et Ile de France).<br />
Contrôle continu : 50%<br />
Travaux présentés : 50%<br />
Pôle AVU : Séminaire optionnel obligatoire lié à cet enseignement de projet : "Politiques urbaines : les<br />
conceptions du projet urbain"(Pôle AVU, T2a).<br />
ACR- S5 c : Théories et projets de l'architecture. (186h)<br />
ACR- T5g : Critique de la contemporanéité. Théorisations de l'architecture. ( 64 h)<br />
Cycle 3 – Page 165
ACR<br />
Optionnels<br />
T 5a1 : Adaptation des outils informatiques aux besoins de l’agence architecture<br />
F.GUENA, C. LEBRUN<br />
T 5a2 : Adaptation des outils informatiques aux besoins de l’agence d’architecture (suite)<br />
F.GUENA, C. LEBRUN<br />
T 5b : Représentation, calcul informatique<br />
D. PRESLES , C. BARREAU, F. NEUMAN<br />
T 5e1 : 1 : Mise en informatique graphique des données du projet<br />
L. MARIANI, C. PAPIN<br />
T 5e2 : 2 : Images et représentation<br />
L. MARIANI<br />
T 5f : Les lieux de représentations, théâtre, scénographie, architecture théâtrale<br />
M. MAZLOUMAN , B. PIGOT<br />
T 5g : Critique de la contemporanéité, théorisation de l’architecture<br />
J. BOULET, A. BADIOU<br />
Cycle 3 – Page 166
ACR<br />
T 5a1<br />
Enseignant F. GUENA<br />
responsable<br />
Autre enseignant C. LEBRUN<br />
adaptation des outils informatiques aux<br />
besoins de l’agence architecture<br />
1 er Semestre - 32h<br />
Objectif<br />
L’objectif pédagogique du module est de fournir aux étudiants les connaissances pour ajouter<br />
aux logiciels qu’ils utilisent de nouvelles fonctions adaptées aux besoins de l’agence<br />
d’architecture. Il s’agit, à terme, de ne plus « subir » l’informatique mais de l’adapter à nos<br />
habitudes de travail. Cette adaptation est aujourd’hui possible, d’une part grâce au fait que la<br />
plupart des logiciels utilisés dans les agences sont programmables et d’autre part grâce au<br />
progrès du génie logiciel rendant accessible cette programmation aux utilisateurs non<br />
informaticiens.<br />
Contenu L’enseignement est dispensé en deux parties :<br />
Initiation : 32 h. au 1er semestre =T5a1<br />
-Introduction à la programmation des logiciels utilisés en agences : utilité et exemples<br />
-Introduction à la programmation d’AutoCAD avec Visual Lisp<br />
- Approfondissement : 32 h au 2ème semestre =T5a2<br />
- Introduction à la programmation du noyau de modélisation 3D volumique et surfacique ACIS<br />
- Introduction à la programmation par composants logiciels<br />
- Coopération et échanges de données entre AutoCAD et les outils logiciels de Microsoft<br />
(Office, Internet-Explorer etc..)<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
Validation<br />
Enseignement lié aux séminaires S5a et S5b du pôle « Conception et Représentation ». Les<br />
étudiants pourront développer un travail de programmation en relation avec leur mémoire.<br />
Certains étudiants peuvent choisir de ne suivre que l’initiation de 32 h. au 1er semestre.<br />
Contrôle continu<br />
Cycle 3 – Page 167
ACR<br />
T 5a2<br />
adaptation des outils informatiques aux<br />
besoins de l’agence architecture<br />
2 ème Semestre – 32 h<br />
Enseignant F. GUENA (coord.),<br />
Autre enseignant C. LEBRUN<br />
objectifs Ce module de 32h est l’approfondissement du module ACR T5a1<br />
Voir les objectifs et le contenu de ACR T5a1<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
Validation<br />
Enseignement dispensé au second semestre.<br />
Il est uniquement ouvert aux étudiants ayant suivi le module ACR T5a1 au 1er semestre.<br />
Contrôle continu<br />
Cycle 3 – Page 168
ACR<br />
T 5b<br />
Enseignants<br />
Lié à l’unité<br />
de projet<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
représentation, calcul informatique<br />
CEAA architecture navale<br />
Annuel – 64 h<br />
D. PRESLES, architecte naval (coord.) ,C BARREAU, architecte naval (EAPLV) , F. NEUMAN, ingénieur<br />
ACR P5c Architecture navale<br />
Offrir aux étudiants de 3 ème cycle la possibilité d'approfondir des techniques informatiques au<br />
service du projet d'architecture, en utilisant aussi bien des outils "généralistes" que des outils<br />
spécialisés "architecture navale" mais qui peuvent trouver des applications dans bien d'autres<br />
domaines.<br />
1. représentation, géométrie : modélisation surfacique 3D (en particulier : modélisation des<br />
carènes de navires), à partir d'un tracé manuel, d'un fichier de points, d'une maquette...<br />
Surfaces complexes, surfaces réglées, surfaces développables ...<br />
Sous Windows : Circé-Maat, Fast-ship, Prolines ... qui permettent d'une part le "lissage" et<br />
l'analyse exhaustive des caractéristiques géométriques des surfaces modélisées et d'autre<br />
part leur transfert depuis et/ou vers des outils plus généralistes de représentation (images<br />
de synthèse et/ou de dessin) : Rhinocéros, Autocad, Microstation ... et/ou de bureautique :<br />
Excel ... (interfaces DXF, IGS ...)<br />
2. mécanique : calcul de structures .<br />
Application au calcul des poutres, des plaques, des coques ...<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Mode<br />
de validation<br />
Modélisation d'une surface complexe (par exemple une carène ou autre), représentation,<br />
calcul.<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 169
ACR<br />
T 5e1<br />
mise en informatique graphique des<br />
données du projet<br />
1er Semestre – 64 h<br />
Enseignants<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
L. MARIANI (coord.)<br />
Méthodologies de modélisations informatiques du projet et de son environnement– ACR S5a.<br />
Objectif Il s’agit d’offrir aux étudiants de 3 e cycle à travers deux cours semestriels la possibilité<br />
d’approfondir des techniques informatiques au service du projet d’architecture.<br />
Contenu<br />
1 - LE RELEVE<br />
la mesure directe ( conformateur, mètre ruban, distancemétre laser,..)<br />
le relevé topométrique (théodolite, tachéomètre, GPS,...)<br />
le relevé photogrammètrique ( chambre métrique, stéréophotogrammétrie,..)<br />
modélisation à partir de photos convergentes<br />
2 - PRATIQUE DOCUMENTAIRE<br />
DE LA REPRESENTATION DE L'ARCHITECTURE<br />
Les sources de documentation de plans d'Architecture.<br />
Les sources de documentation de photographies de bâtiments et de vues aériennes.<br />
Le dossier de repérage et le dossier d'étude<br />
(Ces plans d’archives seront ensuite numérisés et vectorisés après un traitement d’image)<br />
3 - TECHNIQUES DE MODELISATION EN 3D SUR ORDINATEUR<br />
la saisie des formes géométriques des bâtiments.<br />
la saisie des courbes et des mailles (terrains, moulures, sculptures,..).<br />
Travaux<br />
Demandés<br />
Mode<br />
de validation<br />
Relevé d'un bâtiment.<br />
Contrôle continu 80 %<br />
Examen partiel ou terminal 20 %<br />
Cycle 3 – Page 170
ACR<br />
T5e2<br />
Enseignants<br />
images et représentation<br />
L. MARIANI (coord.)<br />
2 ème Semestre - 64<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Travaux<br />
Demandés<br />
Mode<br />
de validation<br />
Méthodologies de modélisations informatiques du projet et de son environnement– ACR S5a.<br />
Ce cours se propose de permettre aux étudiants d’approfondir les techniques du rendu<br />
informatiques en 2D et 3D.<br />
Il est réservé aux étudiants ayant déjà modélisé un ou des bâtiments dans des modules<br />
d’architecture ou dans des modules informatiques.<br />
Perception et description des formes, des techniques et leurs représentations, histoire et<br />
spécificité de cette imagerie en rapport avec les images en architecture. Différentes technique<br />
de rendu : main levée, au trait, couleur et lumière, animation...<br />
I - PERCEPTION DES COULEURS<br />
ET PRINCIPES DE LA COLORIMETRIE<br />
Aspect physique de la lumière : nature de la lumière / composition quantitative : photométrie /<br />
sources d'éclairage conventionnelles.<br />
Vision des couleurs : influence de la nature de l'objet / influence de la source lumineuse /<br />
influence de l'observateur / mécanismes de la vision des couleurs.<br />
Trivariance visuelle et lois de la colorimétrie : principe de la trivariance visuelle /lois<br />
fondamentales de la colorimétrie / triangle des couleurs.<br />
Systèmes colorimétriques de la Commission Internationale de l'Eclairage (CIE).<br />
système R,V,B / référence colorimétriques CIE 1931 et 1964 / illuminants et sources /<br />
normalisation ISO et AFNOR.<br />
II- REPRODUCTION DES COULEURS<br />
Pigments : peintures, encres.<br />
Photographie couleur.<br />
Imprimerie : séparation des couleurs, quadrichromie / masquage et tramage.<br />
Télévision : caméra, analyse R,V,B / transmission, codage / restitution : tubes, LCD,<br />
projecteurs, ..<br />
Systèmes numériques : capture d'images numériques : caméra, scanner / traitement , et<br />
reproduction.<br />
III - APPLICATION AUX SYSTEMES DE RESTITUTION<br />
INFORMATIQUES<br />
Le rendu sur écran et son interprétation.<br />
Les imprimantes laser, jet d’encre, transfert thermique.<br />
Le transfert vidéo, les techniques d’animation et de montage.<br />
Rendu d'un projet réalisé dans une unité de projet.<br />
Contrôle continu 80 %<br />
Examen partiel ou terminal 20 %<br />
Cycle 3 – Page 171
ACR<br />
T5f<br />
les lieux de représentation, théâtre,<br />
scénographie , architecture théâtrale<br />
Annuel – 64 h<br />
Enseignants M.MAZLOUMAN, B. PIGOT<br />
Lié à l’unité<br />
de<br />
séminaire<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Nature<br />
des travaux<br />
demandés<br />
Éléments de<br />
bibliographi<br />
e<br />
Mode<br />
de validation<br />
Démarches artistiques et échelles urbaines – APL S6a1.<br />
L’architecture théâtrale est le reflet d’une situation sociale, politique, économique et<br />
esthétique. Le lieu scénique dans son inscription spatiale signifie également une situation<br />
sociale et urbaine. Lieu, scène, salle et ville sont liés.<br />
Histoire et analyse des lieux de représentation (de l’antiquité jusqu’à nos jours) en rapport<br />
avec leur environnement social et urbain.<br />
Rencontre avec les intervenants (culturels, politiques, architecturaux...)<br />
Visite des lieux existants<br />
Analyse critique de spectacles.<br />
Dossiers de recherche. Rencontres et visites.<br />
Multiples<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 172
ACR<br />
T 5g<br />
critiques de la contemporanéité -<br />
théorisations de l'architecture<br />
Annuel – 64 h<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Lié à l’unité<br />
de séminaire<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Mode<br />
de validation<br />
CEAA "Théories et projets de l'architecture" : J. BOULET (EAPLV)<br />
DEA de Philosophie : A. BADIOU (Université PARIS VIII : Lieux et transformations de la<br />
philosophie)<br />
ACR S5c et au CEAA-DEA Théories et projets<br />
Ce séminaire optionnel est organisé au sein du CEAA "Théories et projets de l'architecture" de<br />
l'EAPLV associé par une convention d'équivalence au DEA de Philosophie de l'Université de<br />
Paris VIII.<br />
Les étudiants de 3 ème cycle de l'EAPLV peuvent y accomplir ce séminaire T5g (64h) et l'unité se<br />
séminaire S5c (186 h) "Théories et projets de l'architecture" du Pôle ACR.<br />
Pour la description des objectifs et des liens se reporter en S5c ou à la présentation du CEAA-<br />
DEA.<br />
Pour accomplir ce séminaire les étudiants de 3 ème cycle choisissent l'un des modules de cours<br />
du CEAA-DEA<br />
La formation est structurée en 3 modules de cours de 64 h chacun, et 1 module de séminaire de<br />
64 h, de la façon suivante :<br />
Module : THÉORISATIONS DE L'ARCHITECTURE : 64 h<br />
- Cours 1 : Le texte théorique, J. Boulet : 32 h<br />
- Cours 2 : La conception des objets, D. Guibert : 32 h<br />
Module : CRITIQUE DE LA CONTEMPORANÉITÉ : 64 h<br />
- Cours 3 : Eléments d'une anthropologie de la modernité, H.P. Jeudy : 21 h<br />
- Cours 4 : Esthétiques de la modernité, J.L. Déotte : 21 h<br />
- Cours 5 : Projectualité de l'architecture, J. Boulet : 21 h<br />
Module : PHILOSOPHIE DE L'ARCHITECTURE : 64 h<br />
- Cours 6 : Philosophie de l'urbanité, C. Younès, Réseau Architecture et Philosophie : 21h<br />
- Cours 7 : Citoyenneté et urbanité, J.P. Dollé : 21 h<br />
- Cours 8 : Tendre périphérie, D. Guibert : 21 h<br />
Module : ENCADREMENT DES RECHERCHES : 64 h<br />
Responsables J. Boulet, D. Guibert et alii<br />
Le programme détaillé des cours et du séminaire est remis en début d'année.<br />
Enseignement du projet recommandé:<br />
ACR P5g "Les conceptions du projet urbain"<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 173
Pôle 6 : APL<br />
Architecture<br />
et Création<br />
Plastique<br />
Cycle 3 – Page 174
Code Titre Coordinateurs<br />
Unité de<br />
séminaire<br />
S6a<br />
Démarches artistiques et échelles<br />
urbaines esthétiques des dispositifs de<br />
représentation avec 3 groupes de travail<br />
X. JUILLOT<br />
S6a1<br />
Expérimentation, scénographie et jeux de<br />
représentation groupe A<br />
X. JUILLOT<br />
S6a2<br />
L’art comme expression urbaine, critique de<br />
ses représentations groupe B<br />
C. ASLAN<br />
Optionnels T 6a Espace manifesté 64 h X. JUILLOT<br />
T 6b Film et architecture 64 h F. MARCHANDEAU<br />
T 6c Lire et écrire l’espace 64 h J. DESMIER<br />
Cycle 3 – Page 175
APL<br />
Unités<br />
de séminaires<br />
indépendantes<br />
S6a :Démarches artistiques et échelles urbaines<br />
X. JUILLOT, F. MARCHANDEAU, A. LAFFAGE, O. JEUDY, C. ASLAN, C. GIVERNE<br />
2 unités de séminaire<br />
S6a1 : Expérimentation, scénographie et jeux de représentation<br />
X. JUILLOT, O. JEUDY, C. GIVERNE<br />
S6a2 : L’art comme expression urbaine, critique de ses représentations<br />
C. ASLAN , F. MARCHANDEAU<br />
Cycle 3 – Page 176
APL<br />
S6a<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autres<br />
enseignants<br />
Objectif<br />
Liaisons<br />
institutionnelles<br />
Contenu<br />
Organisation des<br />
enseignements<br />
démarches artistiques<br />
et échelles urbaines...<br />
esthétiques des dispositifs de<br />
représentation<br />
X. JUILLOT<br />
A. LAFFAGE, O. JEUDY, F. MARCHANDEAU, C. ASLAN, , J. DESMIER, C. GIVERNE.<br />
Annuel - 186 h<br />
Aborder la relation d’interdépendance qui existe entre l’intervention sur l’espace et la mutation<br />
de nos représentations. Au niveau de la conception architecturale, cette démarche créatrice<br />
d’espace, consiste à mettre en place des dispositifs d’expérimentation, à proposer des lectures<br />
de la réalité spatiale, aux échelles de l’environnement. Chaque étudiant doit développer une<br />
réflexion anthropologique sur sa démarche plastique et ses propres expérimentations, La mise<br />
en situation d’un espace et l’élaboration théorique sont corrélatives. Les dispositifs de<br />
représentation seront donc interrogés à travers une expérience du regard, de l’écoute et du<br />
corps dans l’espace urbain.<br />
⇒ LAIOS-CNRS (Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales),<br />
antenne à l’EAPLV.<br />
⇒ Lieux Publics Centre national de création (arts urbains, Marseille)<br />
⇒ Fondation Claude Nicolas Ledoux (Arcs et Senan)<br />
⇒ Ak.Schloss Solitude (Stuttgart)<br />
⇒ Cité des Sciences, établissement public du parc de la Villette (Paris)<br />
⇒ Centre du paysage, CAUE Lyon, UP de Marseille Luminy (Imagine Multimédia), UP de<br />
Nantes..., ENSAD<br />
⇒ Partenariat villes de Châtillon, Montbéliard, etc.<br />
⇒ « Le Fresnoy » - <strong>Ecole</strong> « Louis Lumière » - La FEMIS – la SEPT ARTE – le LAMU – Collectif<br />
Environnement Sonore – GRAME – Centre National de Création Musicale (Lyon).<br />
Le séminaire « S7 » propose un développement de scénographies plastiques mettant en<br />
situation des espaces urbains, paysagés. Cette démarche créatrice de contextes consiste<br />
principalement à révéler et à interpréter la complexité d’échelles de tout environnement<br />
architectural par la mise en œuvre du corps agissant sur l’espace. Concernant l’activité de la<br />
pensée et les conceptions de réalité, il s’agit d’éprouver la relation de dépendance entre<br />
l’intervention spatiale et la mutation de nos représentations d’un lieu pratiqué. En quoi la<br />
dynamique plastique expérimentale – le geste producteur – doit sans cesse redéfinir le moyen<br />
et les processus de la mise en place en fonction des sites et des échelles ? En cela l’étudiant<br />
est amené à développer ses propres outils critiques de représentation et ses propres<br />
processus d’élaboration issus de cette dimension expérimentale – à entretenir ce champ vital<br />
face aux systèmes de réduction généralisée des politiques culturelles et mémorielles.<br />
Lieu de réflexion anthropologique sur l’imaginaire urbain contemporain et sur les nouvelles<br />
technologies de communication, le séminaire « S7 » développe également des recherches en<br />
matière de traitement d’images audio-visuelles et d’écriture documentaire. En expérimentant<br />
des dispositifs de représentation et en s’interrogeant sur les relations entre actions scénourbaines<br />
et traitement d’images, chaque étudiant doit réaliser une analyse critique sur les transformations<br />
d’échelle de perception qu’il produit en termes de spatialité, de temporalité et de<br />
corporéité.<br />
GROUPE A : Scénographie urbaine, expérimentation et jeux de représentation<br />
GROUPE B : L’art comme expression urbaine, critique des représentations<br />
GROUPE C : Démarches Plastiques paysagères et éphémères, traitement d’images.<br />
186 h<br />
Séminaire de recherche ou de spécialisation<br />
(commun)<br />
Atelier méthodologique (suivi du mémoire)<br />
Cours et TD thématiques<br />
58 h<br />
32 h<br />
96 h<br />
Cycle 3 – Page 177
Séminaire de<br />
recherche ou de<br />
spécialisation<br />
Atelier<br />
méthodologique<br />
Le séminaire commun assure la liaison entre les différentes activités de recherche plastique. Il<br />
sera consacré à la discussion et à la confrontation entre les groupes. La présentation des<br />
travaux réalisés se fera avec l’ensemble des étudiants. Des interventions de personnalités<br />
extérieures seront programmées. Des projections audiovisuelles concernant des « ruptures »<br />
artistiques divers (Scénographies urbaines, Land Art, Art Technologie…) seront éventuellement<br />
proposées par les intervenants afin de relancer des perspectives d’approche d’un territoire<br />
urbain.<br />
L’atelier méthodologique consiste à aider les étudiants dans leurs démarches artistiques et<br />
leurs élaborations théoriques.<br />
Travail de mémoire : atelier commun de méthodologie permettant les objectifs de ce séminaire<br />
cherchant à valoriser tant la production concrète dans une pratique et la production de réflexion<br />
critique (au maximum 20 étudiants encadrés par groupe).<br />
Le suivi de la mise en situation d’un espace et de l’élaboration de la problématique du mémoire<br />
sera effectué par des enseignants de l’unité de séminaire en fonction du groupe choisi.<br />
Cours et TD<br />
thématiques<br />
64 h<br />
Des passerelles entre les thématiques optionnelles seront proposées aux étudiants afin qu’ils<br />
puissent expérimenter et saisir les enjeux réflexifs des démarches contradictoires.<br />
S6 a1 : Expérimentation, Anthropologie de l’action et jeux de représentation<br />
S6 A2: L’art comme expression urbaine, critique des représentations<br />
Validation<br />
du mémoire<br />
Cf présentation des Unités de séminaire.<br />
Optionnels<br />
recommandés<br />
Cours du pôle APL T6a, T6b, et APA P4a.<br />
Cycle 3 – Page 178
APL<br />
S6a1<br />
expérimentation, scénographie et jeux de<br />
représentation<br />
Annuel – 186h<br />
Enseignant<br />
Responsable<br />
Enseignants<br />
Contenu<br />
X. JUILLOT<br />
O. JEUDY, C. GIVERNE<br />
L’expérimentation est la base des propositions génératives (qu’elles soient d’ordre plastique<br />
ou théorique) qui constituent le caractère spécifique de cet enseignement. En se confrontant à<br />
la réalité spatiale qui l’entoure et sur laquelle il peut intervenir, chaque étudiant doit<br />
développer une réflexion architecturale et urbaine sur sa propre démarche plastique et ses<br />
propres expérimentations en temps réel : il s’agit, essentiellement, de montrer la relation<br />
d’interdépendance qui peut exister entre l’intervention sur l’espace et la mutation de nos<br />
représentations de l’espace-temps investi.<br />
Ces expériences de l’environnement, développées dans le cadre de ce groupe du séminaire,<br />
participent également d’une investigation critique des nouveaux dispositifs de représentation<br />
spatiale et temporelle, notamment ceux propres aux technologies audiovisuelles. Tenant<br />
compte des problématiques de l’image et des modes de vie contemporains, la mise en<br />
situation d’un espace consiste, plus particulièrement, à mettre en jeu les apparences :<br />
⇒ en expérimentant les limites des cadres de représentation et de conservation d’un<br />
espace ;<br />
⇒ en s’exposant aux éléments naturels et artificiels de manière à mesurer les tensions sousjacentes<br />
de tel environnement, de telle réalité spatiale, de tel contexte de production<br />
publique ;<br />
⇒ en développant les relations entre l’expérience du regard et l’investissement du corps par<br />
des actions scéno-urbaines et des jeux de simulations d’espace ;<br />
⇒ en cherchant à réinscrire une architecture ou un paysage urbain dans le perpétuel<br />
déploiement de leurs représentations.<br />
La recherche expérimentale de chaque étudiant s’articulera finalement autour de trois<br />
situations de représentation complémentaires : l’intervention dans un espace en temps réel ;<br />
ses différentes représentations ou simulations audio-visuelles ; ses représentations<br />
conceptuelles.<br />
Organisation de<br />
l'enseignement<br />
Cours 32 h, TD 64 h, suivi de mémoire 32h.<br />
Cycle 3 – Page 179
APL<br />
S6a2<br />
l’art comme expression urbaine,<br />
critique de ses représentations<br />
Annuel – 186h<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Autre<br />
Enseignant<br />
Lié à l’unité de<br />
projet<br />
C. ASLAN<br />
F. MARCHANDEAU<br />
Conceptualisation ,mise en forme architecturale (ACR P5e)<br />
Contenu<br />
Les mouvements de l’art et de la pensée ont leurs occurrences spatiales, sonores et visuelles.<br />
Ce séminaire a pour objectif d’expliciter les mécanismes et les fonctionnements des dispositifs<br />
et artifices du réel.<br />
Par l’analyse d’œuvres empruntées à l’histoire de la peinture, de l’architecture et du cinéma,<br />
nous nous efforcerons de retrouver les convergences et les divergences entre ces différentes<br />
manières de fonder et formaliser l’acte créateur.<br />
Ce travail prend son sens moins dans une quête d’érudition par simple addition de savoirs et<br />
de maîtrises techniques et intellectuelles que dans une confrontation avec notre réel, notre<br />
perception et plus largement notre faire contemporains.<br />
Cette réflexion doit servir les deux enjeux de ce séminaire :<br />
1. la poursuite de notre série de courts métrages « La Ville et après ? », consacrée aux<br />
enseignants de notre école, à l’enseignement qu’ils assurent, à leurs histoire et leurs pratiques<br />
par la réalisation d’un nouveau portrait nécessitant la participation de l’ensemble des étudiants<br />
du séminaire.<br />
2. le développement d’une approche personnelle de l’acte créateur dans son expression<br />
écrite, picturale, architecturale et/ou cinématographique.<br />
Ces deux dimensions du séminaire constituent la matière première du mémoire. Elles<br />
supposent des travaux préliminaires d’approches du sujet sous forme d’analyse personnelle<br />
d’œuvres choisies dans l’esprit du cours, réalisés pendant le premier semestre, commentés et<br />
discutés collectivement. Ces travaux permettront aux étudiants d’arrêter en fin de semestre au<br />
plus tard leur sujet de mémoire.<br />
Au cours du second semestre, outre la réalisation du film qui engagera la participation de<br />
l’ensemble des étudiants, le séminaire s’occupera de suivre le développement des mémoires.<br />
Bibliographie<br />
Filmographie<br />
Validation<br />
des mémoires<br />
Organisation de<br />
l'enseignement<br />
Bibliographie et liste des œuvres et des films fournies au début du cours.<br />
Validation du mémoire après soutenance devant les directeurs du mémoire et d’autres<br />
enseignants de l’EAPLV.<br />
Cours 32 h, TD 64 h, suivi de mémoire 32 h.<br />
Cycle 3 – Page 180
APL<br />
Optionnels<br />
T 6a : Espace manifesté<br />
X. JUILLOT<br />
T 6b: Film et architecture<br />
F.MARCHANDEAU, C. ASLAN<br />
T 6c : Lire et écrire l’espace<br />
J. DESMIER<br />
Cycle 3 – Page 181
APL<br />
T6a<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Lié à l'unité<br />
de séminaire<br />
espace manifesté<br />
X. JUILLOT<br />
Démarches artistiques et échelles urbaines - APL S6a.<br />
2 ème semestre – 64 h<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Si la fonction c’est l’action « in situ », le projet consiste alors à construire des événements, des<br />
simulacres et donc des scénographies à l’échelle de ces lieux afin d’en définir les outils et les<br />
modes d’investigations critiques.<br />
MODE D’INTERVENTION EN MILIEU URBAIN EN RELATION AVEC LES RESEAUX ET LES STRUCTURES<br />
CULTURELLES.<br />
Il s’agit de mettre en évidence les charges potentielles des sites repérés, d’espaces en voie<br />
de mutation, d’en faire apparaître la matérialité, d’en maîtriser les flux résiduels : tentative de<br />
relancer des mécanismes spatiaux issus de ces territoires.<br />
C’est oser le geste.<br />
Se donner les moyens d’une mise en forme, trouver la nature du rapport à l’échelle comme<br />
mesure esthétique, par l’ouverture de ces chantiers d’effusions spatiales à la dimension de<br />
ces nouvelles illusions urbaines.<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
MERLEAU-PONTY :Phénoménologie de la perception - La structure du comportement - la poétique de<br />
l’espace de G. BACHELARD - Perpetuum mobile de M. JEANNERET (macula) - Image mouvement, image -<br />
temps de G. DELEUZE -Du visible au visuel d’A ;Gauthier (PUF) -L’entre-images de R. BELLOUR - Art<br />
Landscape Cerver Gandurer Barcelone - New-Landscape Mac Barcelone - Land-Art de A. TIBERGHIEN -<br />
L’entretien des illusions, éditions de la Villette.<br />
Contrôle continu 66 %<br />
Examen partiel ou terminal 34 %<br />
Cycle 3 – Page 182
APL<br />
T6b<br />
Enseignants<br />
films et architecture<br />
F. MARCHANDEAU (coord.), C. ASLAN<br />
Annuel – 64 h<br />
Lié à l’unité de<br />
séminaire<br />
Démarches artistiques et échelles urbaines – APL S6a.<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Analyse approfondie d’un objet signifiant complexe – un film de cinéma – Formulation de cette<br />
analyse sous formes écrite, dessinée et audio-visuelle.<br />
Un film de cinéma est un système de signes et de formes visuelles et sonores, de<br />
mouvements et d’articulations.<br />
Il brasse des corps (des images de corps), des espaces (des images d’espaces) de l’urbain,<br />
du sociologique, du politique, de l’esthétique, les langages et de la fiction de réalité sur fond<br />
de narrativité.<br />
Il donne à voir et à entendre toutes les manifestations du monde et s’en nourrit. Et cela,<br />
d’emblée, dès qu’il est « du cinéma ».<br />
Le cours consistera à produire l’analyse – des analyses – des diverses dimensions d’un film<br />
significatif choisit dans le corpus historique du cinéma.<br />
Dans un premier temps une lecture collective de ce film sera élaborée (octobre-décembre).<br />
Puis chaque thème, chaque aspect identifiés seront l’objet d’un travail personnel d’analyse, de<br />
recherche et de réflexion partagé entre les étudiants. (janvier- mars).<br />
Enfin, un montage, sous forme de dossier, écrit et dessiné, de ces divers travaux sera<br />
effectué (avril-mai).<br />
Cette composition servira alors de matrice à la réalisation d’un document vidéo (mai-juin).<br />
Liaison<br />
Mode<br />
de validation<br />
Liaison souhaitée avec le séminaire APL S6a<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 183
APL<br />
T6c<br />
Enseignant<br />
responsable<br />
Lié à l’unité de<br />
séminaire<br />
lire et écrire l’espace<br />
J. DESMIER<br />
Démarches artistiques et échelles urbaines – APL S6a.<br />
2 ème Semestre – 64 h<br />
Objectif Deux intentions principales sous-tendent la recherche Peinture-Paysage :<br />
⇒ la première : celle d'approcher sans passivité le monde de la peinture, de reconnaître le<br />
plaisir profond qu'est ce privilège de la rencontre avec le tableau et ce qu'il peut nous<br />
enseigner.<br />
⇒ la deuxième : celle de mettre en scène diverses confrontations de cette identification de<br />
l'œuvre avec un paysage offert simultanément comme support et outil d'écriture, et<br />
provoquer finalement l'échange poétique entre la dimension peinte et la configuration d'un<br />
site.<br />
Contenu<br />
Dans le cadre et le vécu du paysage, et dans la dynamique de mise en confrontation de<br />
l'espace pictural avec l'environnement, chaque étudiant devra tendre à mettre en place puis à<br />
nourrir les différents questionnements propres à son désir de relation à l'espace et à l'écriture<br />
qui peut en naître.<br />
Il s'agira bien dans cette implication (qu'elle soit d'un ordre pictural ou plus architectural) d'en<br />
comprendre les développements possibles à travers les référents fondamentaux<br />
(dimensionnement, échelle, vide, plein, lumière, matière...) du vocabulaire plastique.<br />
Organisation de<br />
l’enseignement<br />
Cette option se déroule en majeure partie dans le cadre d'un séminaire d'une semaine au<br />
deuxième semestre sur la côte atlantique.<br />
Exercices in situ - observations, retranscriptions liées à un projet personnel.<br />
Le nombre d’étudiants est limité à 25. L’inscription est obligatoire en début d’année<br />
auprès de l’enseignant. L’inscription sera confirmée après entretien.<br />
Mode<br />
de validation<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 184
MODULE<br />
Droit<br />
Economie<br />
Gestion<br />
Ce module est destiné à préparer aux divers types d'exercice professionnel.<br />
Il comporte quatre enseignements au choix :<br />
droit professionnel - D1 (A. BUSSERY)<br />
gestion urbaine et mise en œuvre des projets - D2 (J.F. TRIBILLON)<br />
gestion et économie du projet - D3 (Y.H. SHIN)<br />
Cycle 3 – Page 185
D1<br />
Enseignants<br />
Droit professionnel<br />
A. BUSSERY<br />
Annuel - 70 h<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Ce cours est centré sur l’exercice de la profession d’architecte, particulièrement l’exercice libéral.<br />
Il a pour objectif d’informer sur son cadre juridique, d’habituer les étudiants au vocabulaire et au<br />
raisonnement juridique, de leur faire connaître les modes d’accès à l’information juridique et au<br />
monde judiciaire.<br />
CONDITIONS D’EXERCICE<br />
Notion de profession libérale : déontologie, Ordre et cotisations sociales. Les sociétés civiles et<br />
commerciales d’architecture : création, fonctionnement, liquidation, responsabilité des associés.<br />
Assurance professionnelle. Bail professionnel et bail commercial.<br />
L’ACTIVITE DE L’ARCHITECTE<br />
Contrats et concours. Honoraires, facturation, obligations comptables et fiscales. La caution. La<br />
sécurité sur le chantier. Les droits d’auteur.<br />
DROIT SOCIAL<br />
Contrat de travail. Licenciement et démission. Le travail dissimulé.<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Les étudiants doivent obtenir deux notes par deux des moyens suivants :<br />
- contrôle continu<br />
- dossier<br />
- examen écrit en février<br />
- examen oral en juin<br />
Les étudiants peuvent répondre par écrit à des questions posées en cours de semestre,<br />
relatives aux cours à venir. Ce contrôle continu facultatif permet d’obtenir la moitié de la note.<br />
Le dossier de 4 à 6 pages porte sur un sujet validé par le professeur, il comporte une<br />
bibliographie et doit être manuscrit. La note du dossier est attribuée après un entretien.<br />
L'écrit comporte des questions de cours, des exercices de rédaction de clauses ou de<br />
correspondance.<br />
L’oral porte sur des questions de cours transmises aux étudiants avant l’épreuve.<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Codes : civil, de commerce, de la propriété intellectuelle, du travail, de l'urbanisme, de la<br />
construction et de l'habitation, général des impôts.<br />
Dictionnaire permanent de la construction, Jurisclasseur construction, Mémento Francis<br />
Levebre : Société ; Professions libérales, Fiscal, Social, Urbanisme Construction.<br />
Mode<br />
de validation<br />
Examen partiel 50%<br />
Examen terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 186
D2<br />
Enseignants<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Gestion urbaine et mise en œuvre des<br />
projets de production ou<br />
d’amélioration du cadre bâti<br />
2 ème Semestre - 70 h<br />
J.F.TRIBILLON<br />
Familiariser les étudiants de 3 ème cycle avec les méthodes d’intervention sur la ville tant du point<br />
de vue des gestionnaires de la ville que de celui des professionnels appelés, soit à assister les<br />
gestionnaires dans leur gestion, soit à concevoir et conduire des opérations d’aménagement, de<br />
construction, d’équipement et de service.<br />
On traitera de la gestion urbaine dans ses rapports avec l’institution municipale et les normes<br />
techniques et juridiques dont elle est porteuse. On étudiera les services dont l’institution<br />
municipale se dote pour assurer cette gestion ainsi que l’organisation des opérateurs chargés de<br />
« faire » pour le compte de la collectivité.<br />
On attachera une importance particulière au mode d’insertion professionnelle des concepteurs<br />
dans le processus tant de maîtrise d’ouvrage que de maîtrise d’œuvre ainsi qu’aux nouveaux<br />
rapports à entretenir avec les usagers devenus de véritables partenaires parfois co-décideurs.<br />
Ateliers (32h).<br />
Pratiques professionnelles : organisation du travail d’architecture en général et du travail de<br />
l’architecte en particulier ; fonctionnement de l’agence traditionnelle ou non au quotidien ;<br />
prospection, commande et exécution de la commande ; relations avec les autres<br />
professionnels et les confrères ; ordre et assurances ; discussions autour d’études de cas en<br />
petits groupes, par D.PIERRE.<br />
Logement, par J.B. EYRAUD<br />
Développement, par L. JONARD<br />
Pratiques urbaines par S. COCHET<br />
Travaux<br />
demandés<br />
Selon ateliers.<br />
Mode<br />
de validation<br />
Contrôle continu 80 %<br />
Examen partiel ou terminal 20 %<br />
Voir également "Consultation juridique" (service gratuit ouvert par D. PIERRE et J.F. TRIBILLON).<br />
Cycle 3 – Page 187
D3<br />
Pratiques professionnelles : outils et<br />
pratiques du projet d’aménagement et de<br />
construction, en France et à l’étranger<br />
1 er Semestre - 70 h<br />
Enseignants Enseignants responsables : Y.H. SHIN (EAPLV), Mr X.<br />
Autres enseignants : X. CREPIN (ISTED) F. LEGRAND (VDP) Experts, professionnels,<br />
AM. BOURLON (APUR) D. PICARD (VDP) M. VILLARS (architecte)<br />
L’enseignement comporte trois dimensions :<br />
- La mise en évidence du cadre théorique et pratique du projet et de sa gestion ;<br />
- Les études de cas de projets nationaux et internationaux : méthodes, procédures ;<br />
- La définition des profils de compétence des intervenants.<br />
Il donne lieu à des enseignements qui ont trois objectifs pédagogiques :<br />
- Initier les étudiants à l’international ;<br />
- Apprendre le maniement de l’instrumentation ;<br />
- Apprendre à travailler avec des intervenants de tous horizons.<br />
Il poursuit un but plus large : construire une méthode de production et de conduite du projet<br />
considéré comme une démarche intellectuelle et gestionnaire unique susceptible de s’appliquer<br />
aussi bien à l ‘aménagement urbain, qu’à la réalisation d’une opération de construction ou de<br />
réalisation d ‘un grand équipement.<br />
• GESTION DE PROJET<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
Faire acquérir aux étudiants de 3 e cycle à titre de préparation à leur exercice professionnel les<br />
notions indispensables à la maîtrise de la conduite de projet, notamment en terme de qualité, de<br />
coûts, de délais.<br />
Le processus complexe de la conception et de la réalisation d’une opération, nécessite<br />
impérativement, la maîtrise simultanée des délais et des coûts, parallèlement à celle de la qualité.<br />
PREMIERE PARTIE : ECONOMIE DE LA CONSTRUCTION<br />
évaluation des coûts ; méthodes utilisées suivant les intervenants (maître d’ouvrage, maître<br />
d’œuvre, entrepreneur) et suivant le stade du projet (du programme au règlement des travaux)<br />
méthode de prévision des coûts.<br />
DEUXIEME PARTIE : GESTION DE PROJET<br />
prévision des délais (« planning ») et des ressources nécessaires<br />
tableau de bord : comparaison réalisation/prévision ; moyens informatiques<br />
actions correctrices.<br />
TROISIEME PARTIE : CONTRATS ESSENTIELS (PRINCIPES ET CONTENU)<br />
Objectif<br />
Contenu<br />
• PRATIQUES PROFESSIONNELLES INTERNATIONALES<br />
Initiation à l’intervention scientifique, technique et opérationnelle dans le domaine du cadre bâti, à<br />
l’étranger, et plus particulièrement en Asie Pacifique.<br />
1 - CADRE D’INTERVENTION INTERNATIONAL (données économiques, politiques, institutionnelles)<br />
2 - EXEMPLES D’INTERVENTION SPECIFIQUES<br />
Modalités d’interventions : (organisations internationales, bilatéral, ONG privés)<br />
Secteurs spécifiques d’intervention (planification urbaine, infrastructures, équipements)<br />
Etudes de cas de montage de projet à l’export (méthodolo-gies techniques, organisationnelles et<br />
financières).<br />
Cycle 3 – Page 188
Objectif<br />
Contenu<br />
• OUTILS ET PRATIQUES DE L’AMENAGEMENT URBAIN<br />
Il s’agit de doter les étudiants des éléments d’instrumentation économique, juridique et<br />
institutionnelle des projets pratiques d’intervention d’architecture et d’urbanisme.<br />
1 - ÉCONOMIE URBAINE : Economie pratique des projets urbains (actions et procédures).<br />
Acteurs, institutions, professions du cadre bâti, politique de l’économie urbaine (options, stratégie,<br />
déplacements).<br />
2 - OUTILS OPERATIONNELS D’AMENAGEMENT : Initiation à l’urbanisme opérationnel (réglementation,<br />
encadrement institutionnel).<br />
Etudes de cas (ZAC, ZPPAU, Promotion).<br />
Travail<br />
demandé<br />
Éléments de<br />
bibliographie<br />
Mode<br />
de validation<br />
Travail personnel : dossier thématique, examen final<br />
JÜRGEN RÜLAND , The Dynamics of Metropolitan Management in Southeast Asia, Singapour, Institute of<br />
Southeast Asian Studies, 1996 –<br />
GUSTAVE MASSIAH, JEAN-FRANÇOIS TRIBILLON, Villes en développement, Paris, La Découverte, 1987.<br />
Contrôle continu 50 %<br />
Examen partiel ou terminal 50 %<br />
Cycle 3 – Page 189
Recherche<br />
Contacts<br />
Christiane Monsonego<br />
Secrétariat de la recherche<br />
Tél. : 01.44.65.23.75<br />
Fax. : 01.44.65.23.01<br />
Adresse postale des équipes de recherche<br />
<strong>Ecole</strong> d'architecture de Paris-La Villette,<br />
144 avenue de Flandre, 75019 Paris<br />
Locaux de la recherche<br />
118-130 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris<br />
Cycle 3 – Page 190
L’EAPLV dispose de six équipes de recherche habilitées par le Bureau de Recherche Architecturale<br />
et Urbaine après avis du Comité consultatif de la recherche architecturale, lié à l’enseignement<br />
Laboratoires<br />
le LET (Laboratoire Espaces - Travail), responsable<br />
T. Evette<br />
le LAREA (Laboratoire d’architecturologie et de recherches épistémologiques sur l’architecture),<br />
responsable Ph. Boudon.<br />
Equipes<br />
le LAA (Laboratoire Architecture - Anthropologie), responsable C. Robin<br />
l’ARIAM (Atelier de Recherche Informatique, Architecture et Modélisation), responsable L.P.<br />
Untersteller<br />
Architectures Milieux Paysages (ex Laboratoire Jardins, Paysages, Territoires) responsable J.P.<br />
Le Dantec.<br />
Réseaux de recherche<br />
RAMAU (réseaux activités et métiers de l’architecture et de l’urbanisme)<br />
Réseau Architecture Anthropologie<br />
Le Réseau Logiques Identités Espaces Urbanités<br />
D’autres équipes animées par des enseignants de l’<strong>Ecole</strong> sont localisées dans d’autres<br />
établissements. L’ensemble de ces structures de recherche nourrit les différents pôles de<br />
compétences de l’EAPLV et interviennent notamment dans l’encadrement du 3 ème cycle<br />
Cycle 3 – Page 191
Laboratoire Architecture<br />
Anthropologie LAA<br />
Laboratoire Architecture Anthropologie<br />
Tél : 01 53 72 84 74<br />
Fax 01 53 72 84 78<br />
Courriel : laa@paris-lavillette.arch.fr<br />
Constitution<br />
de<br />
l'équipe<br />
Responsables Scientifiques :<br />
Christelle Robin, docteur en sociologie, enseignante à l’École d'Architecture de Paris la Villette<br />
Alessia de Biase, architecte, docteur en anthropologie sociale et<br />
Ethnologie, EHESS, enseignante à l’<strong>Ecole</strong> d'Architecture de Paris Belleville<br />
Enseignants chercheurs :<br />
Jacqueline Ancelot, architecte, doctorante en anthropologie sociale et ethnologie, EHESS, enseignante à<br />
l’<strong>Ecole</strong> d'Architecture de Paris la Villette<br />
Jean Paul Loubes, architecte, docteur en anthropologie, EHESS, enseignant à l’<strong>Ecole</strong> d'Architecture de<br />
Bordeaux<br />
Caroline Varlet, architecte, doctorante en histoire, EHESS, enseignante à l’<strong>Ecole</strong> d'Architecture de Paris la<br />
Villette<br />
Chercheurs :<br />
Christina Rossi, docteur en anthropologie, EHESS.<br />
Chercheurs associés :<br />
Olivier Boucheron, architecte, en DEA en Anthropologie à l'EHESS<br />
Pascal Garret, architecte, doctorant, Université de Tours<br />
Alain Guez, architecte, docteur en planification territoriale et environmentale à l'université de Milan, Italie<br />
Nava Meron, architecte, DEA d’urbanisme IUP<br />
Contenu<br />
Dès sa naissance(1981) notre équipe a été conçue comme un espace de recherche interdisciplinaire : la<br />
pensée architecturale étant considérée comme l’une des disciplines majeures, avec l’anthropologie, pour<br />
fonder une réflexion sur l’espace humain.<br />
Nos thématiques ont porté principalement sur l’architecture coloniale, les métissages en architecture,<br />
l’exportation du modèle de la ville européenne, puis sur le rapport corps/espace, l’architecture vernaculaire<br />
contemporaine, enfin les rapports entre<br />
identités et territoires dans la ville contemporaine<br />
Face à la crise des disciplines inhérentes au post-modernisme, l’interdisciplinarité nous apparaît comme le<br />
seul moyen épistémologique et méthodologique permettant de comprendre la complexité de la société<br />
contemporaine en relation avec la production de certains de ses objets, tels que l’architecture, la ville ou le<br />
paysage [1].<br />
Dans cette perspective, le LA/A a pu contribuer à l’exploration d'un nouveau champ, l'anthropologie de<br />
l'espace, qui devait permettre d'échapper aux divers réductionnismes disciplinaires.<br />
Une approche interdisciplinaire y a toujours été privilégiée, tant dans la composition de l’équipe<br />
(sociologues, anthropologues historiens mais aussi architectes, urbanistes et plasticiens) que dans le choix<br />
des partenaires de nos collaborations scientifiques.<br />
Un premier colloque a été organisé en 1987 par le LA/A au Musée de l'homme; il réunissait, autour de<br />
questions transversales portant sur les lectures, les représentations et les découpages de l'espace, des<br />
architectes, des anthropologues et des ethnologues, mais aussi des spécialistes de l'histoire antique et des<br />
préhistoriens. Le réseau européen «Architecture/Anthropologie », créé à l'issue de ce colloque, nous a<br />
depuis permis de poursuivre l'élaboration de problématiques transdisciplinaires.<br />
Le LA/A a ainsi été parmi les premiers à aborder en France l'étude de l'architecture coloniale et des<br />
métissages architecturaux. Sur le plan théorique, ces travaux ont permis de déplacer et reformuler<br />
quelques grandes questions : la formation et le développement de la pensée architecturale occidentale,<br />
dans la seconde moitié du XIXème siècle, se révèlent ainsi en relation étroite avec des modèles différents<br />
découverts et/ou réinventés, dans les « laboratoires » qu’ont pu être les Expositions Universelles et les<br />
colonies [4].<br />
Un axe de travail "construire la culture spatiale" examine les modalités de fabrication de l’espace par les<br />
groupes, entre utilisation d’un héritage et invention requise par des nouvelles situations [8]. La notion de<br />
vernaculaire contemporain [9] désigne ce nouveau mode de production de l’espace : la part de plus en plus<br />
grande prise dans la croissance et/ou la transformation des villes par des processus échappant aux<br />
institutions fait de ces aires informelles les principaux enjeux (qualitativement et quantitativement) de<br />
l’urbain dans le futur. Il est indispensable de décrire et de comprendre les modalités de sa production afin<br />
de définir un éventuel repositionnement des professionnels de l’espace.<br />
Le territoire urbain lui-même est considéré, a travers une méthode transdisciplinaire, comme une<br />
construction collective résultant d’une histoire, d’activités économiques, de pratiques, de structures sociales<br />
et de systèmes de représentation.<br />
Le deuxième axe de recherche vise à analyser les relations entre identités et territoires dans le monde<br />
contemporain. Au moment où la fondation européenne se radicalise, les représentations mentales des<br />
territoires d’appartenance et de leurs échelles évoluent, et les identités se déclinent de manière toujours<br />
Cycle 3 – Page 192
plus spécifique. Le territoire dans ses configurations matérielles et culturelles est concerné au premier titre<br />
par ces transformations sociales, comme support, comme marqueur voire comme résultat de ce processus.<br />
Au centre des enjeux et des démonstrations, les configurations spatiales occupent une position charnière<br />
entre discours et pratiques identitaires. Souvent, dans l’histoire, le paysage, l’urbanisme et l’architecture ont<br />
été utilisés pour traduire dans l’espace certaines idéologies politiques, religieuses et raciales. Toute<br />
construction identitaire – qu’elle soit nationale, religieuse, culturelle ou ethnique – a besoin de repères<br />
spatiaux auxquels se référer, qu’il s’agisse de villes mythiques, de paysages, de monuments, de styles<br />
architecturaux ou de techniques de construction.<br />
Le rapport intime entre identité et territoire nous mène à poser une série de questions sur la construction<br />
territoriale et ses corrélations en terme d’identité, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Europe. La<br />
confrontation entre différentes approches, en termes de terrains et de méthodes, ainsi que la mise en place<br />
d’un nouveau réseau de recherche interdisciplinaire sur ce thème, sont en cours[10].<br />
Le réseau LIEU<br />
Domaines et<br />
spécialités :<br />
Thèmes<br />
de recherche<br />
Logiques Identités Espaces Urbanités<br />
En octobre 2003, un financement du bureau de la recherche du Ministère de la Culture destiné à aider les<br />
réseaux, a été accordé au Laboratoire Architecture/Anthropologie. Grâce à cette opportunité, qui vient<br />
soutenir les activités entreprises depuis 2001 par le LA/A. Il s’agit d’un réseau fondé à la fois sur<br />
l’expérience et les contenus du Réseau A/A et sur la demande exprimé à l’issue du colloque<br />
Identités/Territoires (MARS 2003). Ainsi, le réseau associe une partie des membres du Réseau A/A avec<br />
lesquels les échanges se sont poursuivis depuis 1997, et une partie des intervenants du colloque<br />
Identités/Territoires, pour ensuite s’ouvrir et s’ouvre à de nouveaux membres. Ce nouveau réseau se veut,<br />
comme le réseau A/A a particulièrement réussi à l’être, européen et international. Sous le nom de L.I.E.U.<br />
(Logiques Identités Espaces Urbanités) il a vocation à mettre en relation tout à la fois les praticiens, les<br />
enseignants des écoles d’architecture et des universités et les chercheurs. Les Logiques d’acteurs<br />
politiques et domestiques, les Identités inventées et revendiquées, les Espaces vécus et travaillés, et les<br />
Urbanités expérimentées et imaginées. Entre autres champs, identifieront des thématiques de recherche<br />
qui seront travaillées par et au sein du réseau LIEU.<br />
Alessia de Biase est responsable du réseau LIEU qu'elle coordonne et anime avec Cristina Rossi, Caroline<br />
Varlet et Nava Meron<br />
Epistémologie des interfaces culturelles<br />
Histoire et culture architecturale<br />
Anthropologie de la ville contemporaine<br />
Construction de la culture spatiale<br />
Rapport entre Identités et territoires dans la ville contemporaine,<br />
Les nouvelles temporalités de la ville<br />
Collaborations scientifiques<br />
Centre d’Anthropologie des mondes Contemporains (EHESS), LAIOS (CNRS/EHESS), Aus (UMR<br />
CNRS/Ministere de la Culture), LAUA (EA Nantes),<br />
Musée du quai Branly,<br />
IPRAUS (EA Paris Belleville)<br />
Université Paris-X, Nanterre : DESS « Villes, architectures, patrimoines. Maghreb et Proche-Orient »<br />
Observatoire de l’architecture de la Chine contemporaine, Bordeaux<br />
Association « Architecture et développement » <strong>Ecole</strong> d'Architecture de Paris la Villette<br />
Notes :<br />
[1] Cf Marc Augé, Pour une anthropologie des mondes contemporains, Paris, Aubier, 1994.<br />
[2] Cf. C. Robin (dir.), Espaces des autres. Lectures anthropologiques d'architectures, Paris, Les Editions de La Villette, 1987.<br />
[3] Voir le rapport de recherche dirigé par Bernard Jeannel, C. Robin et Yong-Hak Shin, les Espaces hybrides à Séoul, Paris,<br />
Secrétariat de la recherche architecturale, 1986.<br />
[4] Voir le rapport de C. Robin, avec Cynthia Gorra-Gobin, Sylviane Leprun et Mercédès Volait, la Ville européenne exportée,<br />
fin XIXe, début XXe siècle, 2 tomes, Paris, Plan Urbain, 1992.<br />
[5] Voir Louis-Pierre Grosbois, Handicap et Construction, Paris, Le Moniteur, 1999.<br />
[6] Ce travail de Jacqueline Ancelot, C. Robin et Caroline Varlet était une réponse à l’Action concertée incitative «<br />
Développement de la cognitique spatiale » du MENRT, 1999.<br />
[7] Se sont joints à nous les membres de l'équipe « Analyse du mouvement » du laboratoire « Sport et culture », Université de<br />
Paris X, Nanterre, UFR STAPS.<br />
[8] La campagne de terrain en Chine organisée en septembre 1998 par l’école d’architecture de Bordeaux, en coopération<br />
avec l’université d’architecture et de technologie de X ian, avec la participation du LA/A, s’est déroulée dans le cadre d?un<br />
programme de coopération internationale poursuivi depuis plusieurs années.<br />
[9] Voir Jean-Paul Loubes (dir), Chine : Patrimoine architectural et urbain, numéro monographique des Cahiers du réseau<br />
architecture /anthropologie, 1997.<br />
[10] Trois journées d'étude autour des régionalismes et des autonomismes sont ont été organisées à l’EA de Paris-la-Villette<br />
du 20 au 22 mars 2003 par A. de Biase, C. Rossi et C. Robin, sous le parrainage scientifique de M. Augé, en collaboration<br />
avec le Centre d’Anthropologie des Mondes Contemporains de l’EHESS.<br />
Deux journées d’études portant le titre « L’architecture, le site, le monde », organisée par A. de Biase et R. Robatel ont eu lieu<br />
le 7 et le 8 juin 2004 à la Maison européenne de la Photographie.<br />
Cycle 3 – Page 193
Laboratoire<br />
Espaces Travail<br />
Directrice<br />
scientifique<br />
Thérèse Evette<br />
Adresse<br />
postale<br />
<strong>Ecole</strong> d'architecture de Paris-La Villette,<br />
144 avenue de Flandre, 75019 Paris<br />
Locaux<br />
Membres du<br />
laboratoire<br />
118-130 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris<br />
téléphone : 33 (0) 1 53 72 84 66<br />
télécopie : 33 (0) 1 53 72 84 78<br />
adresse Internet : http://www.let.archi.fr<br />
mél : let@paris-lavillette.archi.fr<br />
Enseignants chercheurs<br />
Membres du laboratoire<br />
* Thérèse EVETTE, docteur de 3ème cycle en sociologie, HDR, maître-assistant à l'école<br />
d'architecture de Paris-la Villette<br />
tevette@paris-lavillette.archi.fr<br />
* Christophe CAMUS Christophe CAMUS, docteur en sociologie, maître assistant EA de<br />
Bretagne<br />
christophe.camus@rennes.archi.fr<br />
*Olivier CHADOIN, DEA sociologie, maitre assistant à la l'école d'architecture de Paris-la Villette<br />
* Enrico CHAPEL, architecte, diplômé de la faculté d'architecture de Gênes, docteur en<br />
urbanisme, Maitre Assistant EA de Toulouse<br />
enrico.chapel@toulouse.archi.fr<br />
* François LAUTIER François LAUTIER, docteur de 3ème cycle en sociologie, HDR, professeur<br />
à l'école d'architecture de Paris-la Villette<br />
flautier@paris-lavillette.archi.fr<br />
* Denis PLAIS, architecte DPLG, DES de gestion des entreprises, diplômé de l'IAE Lyon -<br />
Université Jean-Moulin, maître-assistant à l'EA de Lyon<br />
denis.plais@lyon.archi.fr<br />
Nicolas SOULIER, architecte DPLG, urbaniste, maitre assistant à l'école d'architecture de Paris-<br />
La Villette<br />
CHERCHEURS<br />
* Michaël FENKER, architecte diplômé de l'Université de Kassel, ingénieur de recherche du<br />
Ministère de la Culture et de la Communication, docteur en sciences de gestion<br />
mfenker@paris-lavillette.archi.fr<br />
* Isabelle GRUDET architecte DPLG, docteur en architecture, ingénieur de recherche du<br />
ministère de la Culture etr de Communication<br />
igrudet@paris-lavillette.archi.fr<br />
* Elise MACAIRE , architecte DPLG, chercheur contractuel<br />
elise.macaire@paris-lavillette.archi.fr<br />
CHERCHEURS ASSOCIES<br />
Keith ALEXANDER, Salford University, Royaume Uni<br />
Isabelle GENYK, architecte DPLG, DEA projet architectural et urbain<br />
Jan AKe GRANATH Chalmers universty, Suède<br />
Thierry MANDOUL, architecte DPLG, docteur en architecture de Paris 8, Maitre assistant à<br />
l'école d'architecture de Paris Malaquais<br />
Dominique TESSIER, architecte DPLG.<br />
Doctorants<br />
* Pierre GOUMAIN, architecte, ergonome " Intervention ergonomique en projet architectural : un<br />
processus, un produit ", dir :François Daniélou, professeur à l'université de bordeaux 2, et<br />
François Lautier<br />
Cycle 3 – Page 194
Axes de<br />
recherche<br />
Le LET mène des activités de recherche, d'animation des milieux scientifiques et professionnels<br />
et de formation dans trois domaines : L'architecture d'entreprise et les espaces du travail, les<br />
images et les médiations architecturales et urbaines, les acteurs et les processus de conception<br />
architecturale et urbaine. Il réunit des chercheurs de différentes disciplines autour d'une<br />
démarche commune privilégiant l'étude des modes de pensée et d'action des différents groupes<br />
sociaux impliqués par la conception, la production et la gestion de l'espace et insistant sur les<br />
jeux de représentations, de langages, de modèles ou de médiations qui s'y déploient.<br />
Recherches en<br />
cours<br />
1 - L'architecture d'entreprise et les espaces du travail<br />
(Resp. Michaël FENKER, François LAUTIER)<br />
- Les ressources spatiales et architecturales des entreprises: le rôle de l'espace dans les<br />
stratégies d'entreprise, organisation de l'espace et du travail, gestion de l'espace et facility<br />
management, architecture industrielle et tertiaire, acteurs et processus de conception des lieux<br />
de travail<br />
- Le travail distribué, dans et hors l'entreprise ; spatialité et temporalité : la ville comme lieu de<br />
travail, l'évolution des formes de travail et l'impact qui en résulte sur la structuration de l'espace<br />
de travail, à l'échelle des lieux de travail comme à celle de la ville.<br />
- " La médiation de l'expérience dans la production des opérations immobilières complexes "<br />
(resp. Michael Fenker, programme " Activités d'experts et coopérations interprofessionnelles " du<br />
PUCA)<br />
- " Du futur du travail au futur de l'habitat " (resp. François Lautier, programme " L'habitat du futur<br />
" du PUCA)<br />
2 - Les images et médiations architecturales et urbaines<br />
(Resp. Christophe CAMUS, Enrico CHAPEL)<br />
- Les médiations marquant les processus de conception et de production et l'action des<br />
professionnels et des décideurs comme des autres acteurs sociaux concernés, les images<br />
élaborées et véhiculées par ces milieux sociaux et par les media.<br />
- " Identités professionnelles et images médiatiques : les interventions sur l'existant dans la<br />
presse technique, professionnelle et spécialisée grand public "(resp. Christophe Camus,<br />
programme " Concevoir pour l'existant " du PUCA)<br />
- Les images dans l'histoire des savoirs et pratiques de l'architecture et de l'urbanisme : rôle des<br />
images dans la production des savoirs, des rationalités et des légitimités des professionnels de<br />
l'architecture et de l'urbanisme au 20e siècle.<br />
- " L'image spatiale dans les processus négociés du projet urbain " (resp. Enrico Chapel,<br />
programme " Echelles et temporalités ddes projets urbains " du PUCA)<br />
3 - Les acteurs et les processus de conception architecturale et urbaine<br />
(resp. Thérèse EVETTE, François LAUTIER)<br />
- Organisation de la maîtrise d'ouvrage, relation maîtrise d'ouvrage maîtrise d'œuvre, évolution<br />
des activités, des métiers et des relations professionnelles<br />
-Les critères de qualité et leur mise en œuvre dans les opérations de logement : maîtrises<br />
d'ouvrage publiques et privées", menée en collaboration avec le CRH-Cressac, (resp. Véronique<br />
Biau, pour le PUCA).<br />
- La dimension " service " dans les phases amont de la construction et de l'aménagement urbain,<br />
(François Lautier recherche exploratoire pour le PUCA).<br />
4 - Animation du milieu scientifique<br />
(Resp.Thérèse EVETTE, François LAUTIER)<br />
Le LET est tête du réseau de recherche et d'information Activités et métiers de l'architecture et<br />
de l'urbanisme (Ramau). A vocation européenne il a pour but d'organiser les échanges entre<br />
chercheurs et avec les milieux professionnels. Il aborde les questions de l'évolution des activités<br />
et métiers dans une perspective interprofessionnelle et interdisciplinaire. Il développe un centre<br />
de ressources sur Internet (www.ramau.archi.fr.) ; le secrétariat scientifique de Ramau est<br />
assuré par le LET avec PAVE (EAP de Bordeaux) et le CRH-Cressac (EA de Paris-Val de<br />
Seine). Publication des Cahiers Ramau n° 1 et 2.<br />
Troisième Cycle<br />
DESS "Ergonomie et conception des systèmes de production" délivré par l'Université Panthéon-<br />
Sorbonne - Paris 1 en association avec l'EA de Paris-La Villette.<br />
Collaborations scientifiques<br />
Cycle 3 – Page 195
FRANCE<br />
<strong>Ecole</strong> polytechnique, Centre de Recherche en Gestion<br />
CSTB, Département Economie et Sciences Humaines<br />
<strong>Ecole</strong> d'architecture de Bretagne, Département de recherche<br />
Université de Paris 8, Laboratoire Théories de Mutations Urbaines, UMR CNRS-MCC<br />
Architecture, urbanisme, sociétés<br />
Université Panthéon-Sorbonne, Paris-1, Département d'ergonomie et d'écologie humaine<br />
Université de Bordeaux 2, Laboratoire d'ergonomie des systèmes complexes<br />
Université Technologique de Compiègne, Département Génie des systèmes urbains<br />
Université Technologique de Belfort-Montbéliard<br />
UMR CNRS-MCC Louest<br />
Réseau de la recherche architecturale et urbaine "Activités et métiers de l'architecture et de<br />
l'urbanisme" (Ramau), en collaboration avec PAVE, EAP de Bordeaux, et CRH-Cressac, <strong>Ecole</strong><br />
d'architecture Paris-Val de Seine<br />
INTERNATIONALES<br />
Allemagne : Steelcase Inc., Research and Development, Grands Rapids (USA), Munich<br />
Finlande : Helsinski University of Technology<br />
Pays-Bas : Eindhoven University of Technology<br />
Norvège : SINTEF, Department Knowledge and Strategy; Lysaker<br />
Royaume Uni : University of Salford, Centre for Facilities Management, Manchester<br />
Suède : Chalmers University of Technology, Industrial Architecture and Planning, Göteborg,<br />
Royal Institute of Technology, Industrial Planning, Stockholm<br />
EuroFM, European Facilities Management Network<br />
Partenaires publics<br />
- Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact)<br />
- Association nationale pour la valorisation interdisciplinaire de la recherche en sciences de<br />
l'homme et de la société auprès des entreprises (Anvie)<br />
- Fondation européenne pour l'amélioration des conditions de vie et de travail, Dublin, Irlande<br />
- Plan Urbanisme Construction Architecture<br />
- Union européenne : programme Brite Euram III de la DG XII<br />
Ressources documentaires<br />
Centre de documentation spécialisé dans le domaine de l'architecture d'entreprise et des<br />
espaces du travail, également en architecture et urbanisme, entreprises et travail, sciences<br />
humaines<br />
Site Internet du laboratoire : information sur les activités du laboratoire et bibliographies en<br />
lignes : www.let.archi.fr<br />
Site Internet du réseau Ramau : information et documentation sur les activités et métiers de<br />
l'architecture : www.ramau.archi.fr<br />
Cycle 3 – Page 196
Laboratoire d’Architecturologie et de<br />
Recherches Epistémologiques sur<br />
l’Architecture : LAREA<br />
Adresse<br />
Présentation<br />
du laboratoire<br />
<strong>Programme</strong><br />
quadriennal en<br />
cours<br />
Domaines de<br />
recherche<br />
Directeur<br />
scientifique<br />
Membres du<br />
laboratoire<br />
144 rue de Flandres, 75019 Paris<br />
Téléphone : 01.53.72.84.56<br />
Télécopie : 01.53.72.84.78<br />
L’équipe initiale du Laboratoire d’architecturologie et de recherches épistémologiques sur<br />
l’architecture a été créé en 1972. D’abord laboratoire de l’<strong>Ecole</strong> d’architecture de Nancy (BRA), il<br />
devient en 2000 laboratoire de l’<strong>Ecole</strong> d’architecture de Paris-La-Villette. URA du CNRS à partir<br />
de 1986, il s’associe en 1996 à l’UMR CNRS Louest (7744) dont il a été un des cinq sites<br />
constitutifs durant l’habilitation pour quatre ans(1996-2000).<br />
Le programme actuel porte sur la confection d’un dictionnaire architecturologique de la<br />
conception architecturale<br />
Architecturologie, épistémologie, sémiotique, sciences de la conception, poïétique<br />
Philippe BOUDON<br />
CHERCHEURS :<br />
Philippe BOUDON, architecte DPLG, docteur d’Etat ès Lettres et sciences humaines, DIUP, STG,<br />
Professeur titulaire d’architecture à l’ EAPLV.<br />
Caroline LECOURTOIS, architecte DPLG, DEA Villes et sociétés, diplôme d’Université en<br />
architecture (Nancy I – CAN/INPL), docteur en université Paris X-Nanterre<br />
Françoise SCHATZ, architecte DPLG, Professeur titulaire d’architecture à l’EA de Nancy.<br />
CHERCHEURS ASSOCIES<br />
Gérard ENGRAND, philosophe, maître-assistant, EA de Lille-Régions Nord.<br />
Dominique RAYNAUD, architecte DPLG, docteur de 3 e cycle en anthropologie, docteur en<br />
sociologie, maître de conférences, université Pierre-Mendès-France, Grenoble II.<br />
Philippe DESHAYES, architecte DPLG, ingénieur IDN, Professeur de l’<strong>Ecole</strong> centrale de Paris<br />
(ECP), détaché à l’<strong>Ecole</strong> centrale de Lille.<br />
Jacques ARTIGUES, chercheur à l’école d’architecture de Montpellier<br />
Nassiba LEBTAHI, chercheur à l’école d’architecture de Montpellier<br />
TROISIEME CYCLE :<br />
DEA « Villes et Sociétés », école doctorante « Economie, organisation, sociétés », université<br />
Paris X, délivré par l’université de Nanterre, Paris X, en cohabilitation avec l’EA de Paris-La-<br />
Défense – laboratoire d’accueil.<br />
Collaborations<br />
scientifiques<br />
France :<br />
EA de Nancy, Map-Crai, UMR CNRS 694 – conception assistée par ordinateur, Jean-Pierre Perrin.<br />
EA de Paris-Val-de Seine CRH, UMR CNRS 7544, Louest-compétences et légitimités des savoirs de la<br />
conception, Bernard Haumont.<br />
EA de Lille et des régions Nord, CEC, Conception et enseignement de la conception, Gérard Engrand,<br />
Frank Vermandel.<br />
International :<br />
Association européenne de programme de modélisation de la complexité (AEMCX), Aix-en-Provence<br />
–Atelier de recherche MCX XIII, « Sciences de la conception, enseignement et recherche », Jean-Louis Le<br />
Moigne.<br />
Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, université de Genève, Jean-Claude Ludi.<br />
University of Minnesota, Department of architecture, Judith Robinson.<br />
UPC, Universitat Politecnica de Catalunya, Josep Muntanola.<br />
UCL, Université Catholique de Louvain, , Philippe Deshayes, Gérard Engrand.<br />
CEC, <strong>Ecole</strong> d’Architecture de Lille<br />
Cycle 3 – Page 197
Laboratoire<br />
Responsable<br />
scientifique<br />
ÉQUIPE DE RECHERCHE, CRÉATION : 1994 - HABILITATION, 2000.<br />
Jean-Pierre LE DANTEC<br />
Arnauld LAFFAGE, secrétaire général<br />
Mongi HAMMAMI, coordinateur<br />
Adresse postale 144 avenue de Flandre – 75019 Paris<br />
Locaux 118-130, avenue Jean-Jaurès – 75019 Paris<br />
Téléphone Téléphone : 33 (0)1 53 72 84 58<br />
Télécopieur : 33 (0)1 53 72 84 78<br />
jpt@paris-lavillette.archi.fr<br />
Mots clés Comparaisons internationales Europe-Asie-Amérique, infrastructures, jardin, nature, paysage,<br />
ruralité, territoire, tourisme, urbanité, démarches sensibles.<br />
Thématiques<br />
Recherches en<br />
cours<br />
Parallèlement aux processus constitutifs de nouveaux territoires urbains, le rapport sensible de<br />
l'individu à l'espace et à la nature évolue crée de nouveaux lieux et transforme les liens sociaux.<br />
L'appréciation de ces formes s'effectue à travers des modèles culturels de paysage. La prise en<br />
compte des données paysagères dans le projet d'architecture ouvre une problématique de<br />
dépassement de l'objet architectural proprement dit. L'appropriation symbolique du paysage<br />
rend la préoccupation paysagère essentielle pour renouveler de manière inventive le rapport à<br />
l'espace contemporain et créer de nouveaux liens sociaux sur le territoire. Ces processus de<br />
paysagement appellent la recherche de leurs origines, modalités, variabilités et perspectives<br />
dans diverses parties du monde. Des recherches comparatives, entre sociétés de cultures<br />
différentes, devraient permettre de mettre en évidence comment, dans chaque pays,<br />
l'aménagement du territoire est pensé par les pouvoirs publics ; comment sont produites les<br />
formes et les armatures urbaines, et selon quelles images de la ville et de la nature ; comment<br />
enfin les habitants établissent des relations esthétiques et symboliques à leur milieu de vie.<br />
THEME 1 : Histoire de l’art, art des jardins, paysage<br />
Jean-Pierre LE DANTEC<br />
Cette recherche se situe dans un prolongement à long terme et consacrée à l'histoire de la<br />
forme construite du rapport ville/nature, entre jardinisme, architecture et paysage. Deux travaux<br />
en sont en cours et leur aboutissement est prévu dans les années à venir. Le premier travail fait<br />
suite à un rapport de recherche pour le Bureau du paysage du Ministère de l'Environnement<br />
intitulé " Le Sauvage et le régulier, Art des jardins et paysagisme en France au XXème siècle ". Il<br />
consiste en la mise au point d'un ouvrage dont la parution a eu lieu en mars 2002 aux éditions<br />
du Moniteur. Le second travail porte sur l'élaboration d'un livre bâti autour d'une série de mots<br />
clés comme nature, paysage, politique, nation, sexe, temps, etc. ; intitulé Métaphysique(s) du<br />
jardin à paraître en 2004.<br />
THEME 2 : Artialisations, approche comparative des démarches artistiques et paysagistes<br />
Pascal AUBRY, Olivier JEUDY, Arnauld LAFFAGE<br />
L'intervention artistique à l'échelle urbaine : le développement des discours sur l'art urbain, l'art<br />
in situ, les arts de la rue. Il s'agit d'analyser certaines démarches créatrices d'espace en<br />
confrontant les dispositifs d'expérimentations, leur impact sur le site et les différentes<br />
interprétations de la réalité spatiale auxquelles ils donnent lieu, d'éprouver la relation de la<br />
dépendance entre l'intervention spatiale et la mutation de la représentation du lieu pratiqué.<br />
THEME 3 : Les trois sources de la ville-campagne<br />
Augustin BERQUE, Philippe BONNIN, Cynthia GHORRA-GOBIN<br />
Étude comparative des trois "bassins sémantiques" (Gilbert Durand) dont la confluence, à partir<br />
du XVIIIème siècle en Europe, a conduit au mythe contemporain de l'habitat "au plus près de la<br />
nature", cause principale de l'éclatement des villes : la source arcadienne (la pastorale grécoromaine),<br />
la source chinoise (l'ermitage paysager), la source nord-américaine (la petite maison<br />
dans la prairie).<br />
Cycle 3 – Page 198
THEME 4 : Les effets du milieu sur la théorie architecturale et le processus de création<br />
Yann NUSSAUME<br />
Recherches centrées sur les liens entre géographie, culture, milieu et questions architecturales<br />
et urbaines. Les thèmes projetés sont : l'influence du milieu dans le processus de conception et<br />
son rôle dans l'histoire de la théorie architecturale (préparation d'une anthologie critique de la<br />
théorie architecturale japonaise) ; la mise en place d'outils d'analyse spatiale (collaboration avec<br />
le laboratoire Space Syntax).<br />
Formation<br />
doctorale<br />
Autre formation<br />
de 3 ème cycle<br />
Principales<br />
collaborations<br />
scientifiques<br />
Partenaires<br />
publics<br />
· D.E.A. " Jardins, Paysages, Territoires ", École doctorale de géographie " Espaces, sociétés,<br />
aménagements ", délivré par l'Université Panthéon-Sorbonne, Paris I, en co-habilitation avec<br />
l'École d'Architecture de Paris-La-Villette - Laboratoire d'accueil -Équipe de recherche " Jardins,<br />
Paysages, Territoires ", Laboratoire " Ladyss ".<br />
· Mastère " Paysage, environnement et ville ", dans le cadre du programme Amérique latine<br />
formation académique (Alfa) de l'Union européenne, en coopération avec les universités du<br />
réseau Pehuen : Faculté d'Architecture et d'Urbanisme, Université du Chili, Université Central du<br />
Chili, Université <strong>Nationale</strong> de la Plata, Université Polytechnique de Madrid, Institut Universitaire<br />
d'Architecture de Venise, Université Polytechnique de Barcelone, Université de la République,<br />
Montevideo Uruguay.<br />
EN FRANCE<br />
- ARIAM, Atelier de recherche en architecture, informatique et modélisation, École d'Architecture<br />
de Paris-La-Villette.<br />
- LADYSS, Laboratoire " Dynamiques sociales et recomposition des espaces " -UMR CNRS<br />
7533 - Universités de Paris I - Panthéon -Sorbonne, et Paris X - Nanterre, Équipe de recherche "<br />
Jardins, Paysages, Territoires ".<br />
- Collaboration avec le Laboratoire de recherche de l'École <strong>Nationale</strong> Supérieure du Paysage de<br />
Versailles (ENSP), Pierre DONADIEU. Des rapports privilégiés seront maintenus et développés<br />
avec le Laboratoire de recherche de l'ENSP et des relations de complémentarité seront<br />
recherchées autour de thématiques telles que les rapports entre urbanité et agriculture, villes,<br />
parcs et jardins autour de la Méditerranée et l'histoire des pratiques paysagistes. Structure<br />
d'accueil du D.E.A. " Jardins, Paysages, Territoires " et l'École doctorale des grandes écoles du<br />
vivant.<br />
A L’ETRANGER<br />
CANADA<br />
École d'Architecture de l'Université de Montréal, Philippe POULLAOUEC-GONIDEC,<br />
Paysagiste.<br />
CHILI<br />
Université Centrale de Sandiago, Adriana ARANEDA, Architecte DPLG, Urbaniste.<br />
ETATS-UNIS<br />
Université de Californie, Los Angeles (UCLA), Cynthia GHORRA GOBIN, Docteur es lettres<br />
(Géographie).<br />
ITALIE<br />
Consiglio nazionale delle ricerche (CNR) di Napoli ; Università degli Studi di Reggio Calabria,<br />
Casalduni (province de Benevento, Campanie).<br />
JAPON<br />
Université de Waseda / Université de Tokyô technologie / Université d'Ôsaka /<br />
Université de Kyôto technologie / Université de Tokyô.<br />
TUNISIE<br />
ESHE de Chott-Mariem - Sousse, Tunisie / Mastère " Paysage, Territoire et Patrimoine ".<br />
EN FRANCE<br />
Les divers programmes de recherche de l'Équipe permettant de développer une expertise<br />
singulière, nous avons l'objectif de construire des actions avec des partenaires (gestionnaires<br />
publics, ministères), acteurs des milieux et des territoires (municipalités et organismes<br />
régionaux).<br />
- Ministère de l'Écologie et du Développement Durable :<br />
Appel d'offre " Politiques publiques du paysage ; analyse et évaluation des formations continues<br />
en matière de paysage du l'ancien Ministère de l'Aménagement du Territoire et de<br />
l'Environnement, du Ministère de l'Équipement, des Transports et du Logement, et du Ministère<br />
de la Culture et de la communication ".<br />
EN ITALIE<br />
- Une convention a d'ores et déjà été signée avec la Mairie de Casalduni (province de<br />
Benevento, Campanie) - Italie avec l'objectif de créer un Centre du Paysage.<br />
Cycle 3 – Page 199
Membres de l’équipe de recherche :<br />
Directeur<br />
scientifique<br />
Chercheurs et<br />
enseignants<br />
chercheurs<br />
Jean-Pierre LE DANTEC, Ingénieur ECP, Historien, HDR, Directeur de l'École d'Architecture de<br />
Paris-La-Villette et professeur de DEA " Jardins, Paysages, Territoires ".<br />
Pascal AUBRY, Architecte-paysagiste DPLG, Paysagiste-conseil de l'État, Maître-assistant à<br />
l'École d'Architecture de Paris-La-Villette<br />
Andreas CHRISTO-FOROUX, Architecte DPLG et enseignant à l'École d'architecture de Paris-<br />
La-Villette.<br />
Rosa DE MARCO, Architecte DPLG, enseignante à l'École d'architecture de Grenoble.<br />
Philippe DUBOY, Architecte, Historien, Docteur en histoire de l'art<br />
et professeur à l'École d'architecture de Paris-La-Villette.<br />
Mongi HAMMAMI, Architecte-paysagiste DPLG, Chargé de recherches à l'Équipe " Jardins,<br />
Paysages,Territoires ".<br />
Nikola JANKOVIC, Architecte DPLG et chargé de cours à l'École d'architecture de Paris-La-<br />
Villette.<br />
Olivier JEUDY,Docteur de l'Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne en Arts et Sciences de<br />
l'Art, option Cinéma, Télévision et Audiovisuel. Chargé <strong>d'enseignement</strong> en pratique et esthétique<br />
des arts audiovisuels à l'École d'Architecture de Paris-La Villette, à l'U.F.R. d'Arts plastiques et<br />
Sciences de l'art de l'Université de Paris I (Saint-Charles), à l'U.F.R. de Communication de<br />
l'Université de Paris VIII.<br />
Arnauld LAFFAGE Diplômé de l'Ensad, Plasticien-paysagiste, Maître-assistant à l'École<br />
d'Architecture de Paris-La-Villette.<br />
Brigitte NAVINER Architecte DPLG, Docteur de l'EHESS, Chargée de cours à l'École<br />
d'architecture de Paris-la-Villette.<br />
Yann NUSSAUME Architecte DPLG, Docteur en histoire urbaine option architecture paysage,<br />
Post-doctorats (Université de Kyoto, Université de Waseda, Université Collège de Londres /<br />
UCL), Chargé de cours à l'École d'Architecture de Paris-La-Villette et de l'EHESS.<br />
Chercheurs et<br />
enseignantschercheurs<br />
associés<br />
Philippe NYS Docteur en philosophie, directeur de programme au Collège international de<br />
philosophie (CIPH), à Paris, Enseignant à Paris VIII et à Paris I (Sorbonne) en arts plastiques, il<br />
intervient régulièrement dans les écoles d'architecture.<br />
Adriana ARANEDA, Architecte DPLG,<br />
Augustin BERQUE Docteur es lettres (géographie), Directeur d'études à l'EHESS.<br />
Cynthia GHORRA-GOBIN Directrice de recherche au Centre National de la Recherche<br />
Scientifique<br />
.<br />
Jacques LEENHARDT Docteur en sociologie, Directeur d'études à l'EHESS.<br />
Chercheurs et<br />
enseignantschercheurs<br />
associés<br />
Pierre DONADIEU Ingénieur agronome, Docteur en géographe, HDR, professeur à l'ENSP de<br />
Versailles, Directeur du laboratoire de recherche de l'ENSP<br />
.<br />
Yves LUGINBÜHL Ingénieur agronome, Docteur en géographie, HDR, Directeur de recherche<br />
au CNRS, Directeur du Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces<br />
(Ladyss), UMR CNRS 7533, universités de Paris I-Panthéon-Sorbonne et Paris X-Nanterre.<br />
Philippe POULLAOUEC-GONIDEC<br />
Paysagiste, Professeur à l'Université de Montréal, titulaire de la Chaire de paysage.<br />
Cycle 3 – Page 200
Atelier de Recherche en Informatique,<br />
Architecture et Modélisation : ARIAM<br />
Adresse<br />
postale<br />
Locaux<br />
Mots clés<br />
Thèmes de<br />
recherche<br />
ÉQUIPE DE RECHERCHE HABILITEE PAR LE CCRA<br />
<strong>Ecole</strong> d’Architecture de Paris La Villette<br />
144 avenue de Flandre, 75019 Paris<br />
118-130 avenue Jean Jaurès – 75019 Paris<br />
téléphone : 01 53 72 84 70 – fax. : 01 53 72 84 78<br />
e.mail : ariam@paris-lavillette.archi.fr<br />
www.ariam.archi.fr<br />
CAO, Systèmes à base de connaissances,<br />
Restitution, Relevé, Calculs de structure.<br />
Conception Assistée par Ordinateur,<br />
Systèmes à base de connaissances,<br />
Restitution de l’environnement du projet.<br />
Equipe<br />
RESPONSABLE SCIENTIFIQUE<br />
Louis-Paul UNTERSTELLER<br />
ENSEIGNANTS CHERCHEURS<br />
THIERRY CIBLAC (maître assistant 2 ère classe ; EAPLV)<br />
François GUÉNA (maître assistant 1 ère classe ; EAPLV)<br />
Gilles MURAWIECK (enseignant-vacataire ; EAPLV)<br />
Richard NUNES (enseignant-vacataire ; EAPLV)<br />
Louis-Paul UNTERSTELLER (maître assistant 1 ère classe ; EAPLV)<br />
INGENIEUR DE RECHERCHE<br />
Claude LEBRUN (ingénieur système ; EAPLV)<br />
CHERCHEURS ASSOCIES OU CONSULTANTS<br />
Alain CHASSAGNOUX (professeur 2 ème classe ; EA de Nantes)<br />
Pierre MACE<br />
Jean Louis SCHULMANN (chercheur-consultant)<br />
Formations de<br />
troisième cycle<br />
Collaborations<br />
scientifiques<br />
DESS SCHM (système et communication Homme machines),<br />
Université d’Orsay.<br />
en France<br />
LIMSI, Université d’Orsay,<br />
GREYC, Université de Caen,<br />
INRIA, Grenoble (Equipe du projet SHERPA),<br />
<strong>Ecole</strong> des Mines de Nantes,<br />
<strong>Ecole</strong> d’Architecture de Nantes,<br />
à l’étranger<br />
Fraunhofer-Institute for Computer Graphics (Germany),<br />
Département Architecture de l'Université de Naples<br />
Partenaires<br />
Publics<br />
Direction du Patrimoine (Ministère de la Culture)<br />
Cycle 3 – Page 201
Projet<br />
scientifique<br />
La finalité du laboratoire n’est pas d’effectuer des recherches en informatiques, comme une fin<br />
en soi, mais de permettre des recherches sur le projet d’architecture, la création d’outils<br />
pédagogiques et la spécification des futurs outils de la profession. Une des missions d’une école<br />
d’architecture est d’être à l’écoute de l’évolution et à l’avant garde des recherches concernant<br />
l’avenir de la profession. Le laboratoire ARIAM veut y contribuer notamment en réalisant des<br />
prototypes d’outils préfigurant un usage professionnel et en effectuant des études<br />
méthodologiques.<br />
Pour situer les nombreux thèmes de recherche possibles, on distinguera trois situations relatives<br />
à la conception :<br />
l’acquisition des données sur l’environnement du projet,<br />
la conception proprement dite et son évaluation,<br />
la communication du projet.<br />
Nous nous focalisons actuellement sur les deux premiers aspects. Pour chacun d’eux, nous<br />
cherchons d’une part à expliciter l’activité par l’identification des modèles mis en jeu et d’autre<br />
part à énoncer un dialogue entre le concepteur et le système. Dans ce cadre nous avons retenu<br />
deux axes de recherches :<br />
l’assistance à l’étude du projet selon différents points de vue (technique, fonctionnel,<br />
réglementaire, etc.)<br />
l’assistance à la restitution de l’environnement du projet.<br />
Contrats<br />
de recherche<br />
Le laboratoire ARIAM est engagé dans une étude, financée par la Direction du Patrimoine du<br />
Ministère de la Culture, qui a pour objet la mise au point d’une méthode de calcul des voûtes<br />
d’ogives. L’objectif, à terme, est de fournir aux architectes des monuments historiques un outil<br />
capable de les assister à évaluer rapidement les désordres occasionnés dans les ouvrages dans<br />
le but de prévoir les travaux de restauration. Le problème rencontré aujourd’hui provient du fait<br />
que les architectes des monuments historiques utilisent des méthodes anciennes, relativement<br />
pessimistes, qui les conduisent souvent à engager des travaux lourds et coûteux. L’hypothèse<br />
sur laquelle se fonde le projet est que la méthode de calcul par éléments finis permettrait<br />
d’évaluer de manière plus précise les désordres et par là même de prévoir au plus juste les<br />
travaux. Cependant, pour fournir les données nécessaires au programme de calcul, il faut avant<br />
tout trouver le moyen de restituer rapidement un maillage 3D de la voûte. Ce travail s’appuie sur<br />
les acquis de l’équipe dans les deux axes de recherche cités précédemment.<br />
Cycle 3 – Page 202
Réseau,<br />
Architecture Anthropologie<br />
Le Réseau est placé sous la responsabilité scientifique de Christelle Robin.<br />
Créé peu après le Laboratoire A/A de l’EAPLV, (grâce à un colloque tenu au Musée de l’Homme<br />
en 1983, publié depuis aux éditions de La Villette sous le titre Espaces des Autres), il a réuni<br />
régulièrement des chercheurs et enseignants (près de 300 membres et correspondants) autour<br />
de thématiques susceptibles de renouveler des problématiques «classiques» (ou les schémas<br />
d’intelligibilité issus des disciplines historiques ou sociologiques «traditionnelles»), en centrant<br />
l’attention d’abord sur les spécificités et les identités culturelles, puis sur les échanges<br />
interculturels et leurs modalités : (exotismes, orientalismes, modernismes...).<br />
Il a organisé plusieurs séminaires notamment sur les rapports entre les «savoirs<br />
anthropologiques» et les «savoirs architecturaux », et publié un numéro spécial des Cahiers de<br />
la Recherche architecturale « Architecture et Cultures », aux éditions Parenthèses, en 1992.<br />
Après une phase de bilan (rapport d’activité et auto-évaluation en 1994, contribution au rapport<br />
de Jean-Charles Depaule, L’Anthropologie spatiale, premier bilan critique — CNRS/PIR Ville), le<br />
réseau s’est doté d’une publication soutenue par le BRA :<br />
Cahiers du Réseau Architecture-Anthropologie, Éditions de la Villette.<br />
n° 1 : dossier « Art et Espaces publics »,<br />
n° 2 : « Chine – Patrimoine architectural et urbain »<br />
Le Réseau est essentiellement un lieu de prospection et d’invention libre, permettant de<br />
décloisonner les champs disciplinaires et de connecter les compétences. Il a joué un rôle<br />
fondateur dans la création du programme Erasmus Anthropologie de l’Espace, actuellement<br />
programme Socrates, qui réunit actuellement une dizaine d’universités européennes (Athènes,<br />
Firenze, Pise, Barcelone, Madrid, Lisbonne, Coïmbra, Paris X, Paris V, Franche-Comté,<br />
Trondheim (Norvège) et EAPLV). Le Réseau continue à soutenir ce programme dans le<br />
développement d’un cursus commun à un niveau européen (CDA Anthropologie de l’Espace).<br />
Cycle 3 – Page 203
Contact<br />
Réseau Activités et Métiers de<br />
l'Architecture et de l'Urbanisme : RAMAU<br />
Tête de réseau : LET, E. A. P.L.V., 144 Av. de Flandre - 75019 Paris.<br />
Tel : 01 53 72 84 64 ou 65 - Fax : 01 53 72 84 78<br />
Mél : ramau@paris-lavillette.archi.fr<br />
Site www.ramau.archi.fr<br />
Le réseau RAMAU a été créé en 1998 pour organiser les échanges entre milieux scientifiques et milieux<br />
professionnels sur l'évolution des activités et métiers de l’architecture et de l’urbanisme (architecture,<br />
ingénierie et urbanisme). Il a l’ambition de concourir à la pérennité et au développement du milieu de<br />
recherche qui s’est constitué sur ces thèmes et de créer un centre de ressources documentaires et<br />
d’échanges, notamment sur internet, pour tous ceux qui, à un titre ou à un autre, dans les administrations,<br />
les activités professionnelles, la recherche, participent des réflexions et des actions de conception et de<br />
production architecturales et urbanistiques en France et en Europe.<br />
C'est un réseau habilité par Bureau de la Recherche Architecturale et Urbaine et soutenu par le Plan<br />
Urbanisme Construction et Architecture.<br />
Le réseau rassemble actuellement, outre les partenaires institutionnels et professionnels, une quarantaine<br />
de personnes, dont sept chercheurs européens. Quatorze équipes de recherche françaises (dont les UMR<br />
7543, 7544, 5600) et six équipes de recherche européennes y sont présentes, ainsi que trois bureaux<br />
d’études privés.<br />
Modes d'action Un site d'information et de documentation capitalise et diffuse les travaux, événements et adresses<br />
d'organismes couvrant les thèmes du réseau. Il informe également sur les formations de l'enseignement<br />
supérieur du domaine. Il offre une revue de presse, un agenda d'événements et suit l'actualité de la<br />
recherche sur l'évolution des activités de l'architecture, de l'ingénierie et de l'urbanisme.(responsable E.<br />
Macaire, LET)<br />
Des rencontres sont régulièrement organisées et font l'objet de publications :<br />
Organisations et compétences de la conception et de la maîtrise d'ouvrage en Europe, Cahiers Ramau<br />
n° 1, Editions de la Villette, Paris, 2000<br />
Interprofessionnalité et action collective dans les métiers de la conception, Cahiers Ramau n° 2, Editions<br />
de la Villette 2001<br />
Activités d'architectes en Europe, nouvelles pratiques, O. Chadoin et T. Evette (dir.), Cahiers Ramau n°<br />
3, Editions de la Villette, 2004<br />
Les expertises dans le projet architectural et urbain, Rencontres Ramau 2003<br />
Un programme de recherche a été élaboré par le réseau et a donné lieu à une consultation de recherche<br />
du PUCA "Activités d'experts et coopérations interprofessionnelles", jugée en juillet 2002. Le suivi du<br />
programme est animé par le secrétariat scientifique du réseau. Le bilan de la consultation a été diffusé par<br />
le PUCA en septembre 2003.<br />
Des informations et propositions de collaborations émanant des membres du réseau sont diffusées par<br />
« mail » à l'ensemble des participants aux activités du réseau.<br />
Structures<br />
TETE DE RESEAU : Laboratoire LET, Thérèse EVETTE<br />
SECRETARIAT SCIENTIFIQUE<br />
Véronique Biau, CRH-Cressac - UMR CNRS-MCC, <strong>Ecole</strong> d’architecture de Paris Val-de seine<br />
veronique.biau@paris-valdeseine.archi.fr<br />
Thérèse Evette, LET, <strong>Ecole</strong> d’architecture de Paris La Villette<br />
tevette@paris-lavillette.archi.fr<br />
François Lautier, LET, <strong>Ecole</strong> d’architecture de Paris La Villette<br />
flautier@paris-lavillette.archi.fr<br />
Guy Tapie, PAVE, <strong>Ecole</strong> d’architecture et de paysage de Bordeaux<br />
guy.tapie@bordeaux.archi.fr<br />
COMITE SCIENTIFIQUE :<br />
Il est composé de représentants des organismes de tutelle, de scientifiques et de professionnels, ainsi que<br />
du secrétariat.<br />
Michel BONNET (Plan Urbanisme, Construction, Architecture)<br />
Alain BOURDIN (IFU – LTMU – UMR 7543)<br />
Michel CALLON (Centre de Sociologie de l’Innovation, <strong>Ecole</strong> des Mines de Paris)<br />
Jean CARASSUS (Département Economie et sciences sociales – CSTB)<br />
Jean-Michel DOSSIER (Secrétariat d’Etat à l’industrie)<br />
Claude DUBAR (Université de saint Quentin en Yvelines)<br />
Christophe GOBIN (GTM – Construction)<br />
Francis GODARD (Université de Marne-la-Vallée)<br />
Eric LENGEREAU (Bureau de la recherche Architecturale et urbaine, Ministère de la Culture)<br />
Michel MACARY (Architecture et Maîtrise d’Ouvrage)<br />
Philippe MOUTON (Observatoire de la fonction publique territoriale)<br />
Robert PROST (<strong>Ecole</strong> d’Architecture de Paris Malaquais-LTMU)<br />
Jean-Jacques TERRIN (<strong>Ecole</strong> d'Architecture de Versailles)<br />
Danièle VALABREGUE (Chargée de mission P.U.C.A – D.A.P.A.)<br />
Cycle 3 – Page 204
L.I E.U. (Logiques Identités Espaces<br />
Urbanites)<br />
En octobre 2003, un financement du bureau de la recherche du Ministère de la Culture destiné à<br />
aider les réseaux, a été accordé au Laboratoire Architecture/Anthropologie. Grâce à cette<br />
opportunité, qui vient soutenir les activités du LA/A entreprises depuis 2001, en particulier le<br />
colloque Identités/Territoires qui s’est tenu en mars 2003 (coordonné par Alessia de Biase et<br />
Cristina Rossi), il s’agit de la mise en place d’un réseau fondé à la fois sur l’expérience et les<br />
contenus du Réseau A/A et sur la demande exprimé à l’issue du colloque Identités/Territoires.<br />
Ainsi, le réseau associe une partie des membres du Réseau A/A avec lesquels les échanges se<br />
sont poursuivis depuis 1997, et une partie des intervenants du colloque Identités/Territoires,<br />
pour ensuite s’ouvrir à de nouveaux membres. Ce nouveau réseau se veut, comme le réseau<br />
A/A a particulièrement réussi à l’être, européen et international.<br />
Sous le nom de L.I.E.U. (Logiques Identités Espaces Urbanités) il a vocation à mettre en relation<br />
tout à la fois les praticiens, les enseignants des écoles d’architecture et des universités et les<br />
chercheurs. Les Logiques d’acteurs politiques et domestiques, les Identités inventées et<br />
revendiquées, les Espaces vécus et travaillés, et les Urbanités expérimentées et imaginées,<br />
entre autres champs, identifieront des thématiques de recherche qui seront travaillées par et au<br />
sein du réseau LIEU.<br />
La première année sera consacrée à la réactivation des anciens liens et à la rencontre de<br />
l’ensemble des membre de LIEU : outre les contacts personnalisés, une table ronde de prise de<br />
connaissance et de formulation des thématiques partageables et convergentes sera organisé. A<br />
l’issue de cette rencontre un document de travail sera élaboré, afin d’orienter les prochaines<br />
années de mise en commun des recherches.<br />
La deuxième vocation de ce document est d’être diffusable en direction des nouveaux membres<br />
potentiellement intéressés par les axes de travail proposés.<br />
Alessia de Biase assume dès à présent la coordination du projet du réseau LIEU, le pilotage en<br />
sera fait avec Cristina Rossi et Caroline Varlet.<br />
144, avenue de flandre. 75019 Paris tél. 01 53 72 84 74. fax. 01 53 72 84 78.<br />
laa@paris-lavillette.archi.fr<br />
Cycle 3 – Page 205
Echanges<br />
Internationaux<br />
Mobilité<br />
Etudiante<br />
Cycle 3 – Page 206
Echanges Internationaux,<br />
Mobilité Etudiante<br />
La charte de l’établissement témoigne de la volonté des instances de l’école d’internationaliser l’enseignement dispensé aux<br />
étudiants afin de préparer les futurs diplômés à l’évolution internationale des métiers de l’architecture.<br />
L’école a donc développé de multiples partenariats avec des universités étrangères et propose aux étudiants de nombreuses<br />
activités pédagogiques en association avec ces universités.<br />
De plus, pour que cette ouverture à l’international devienne une réalité pour tous, l’école demande à chaque étudiant de prévoir<br />
dans sa formation un séjour d’études de longue durée (1 ou 2 semestres) dans une des universités liées à l’école par des accords<br />
d’échange (cf. liste ci-après). Ces séjours d’études s’effectuent dans un cadre très réglementé, permettant à l’étudiant de valider<br />
dans le cursus de l’<strong>Ecole</strong> d’Architecture de Paris la Villette ses études suivies à l’étranger (en Europe ou hors de l’Europe). Par<br />
ailleurs, l’étudiant reçoit un appui institutionnel et pédagogique de l’EAPLV avant, pendant et après son séjour à l’étranger, ainsi<br />
que des aides financières afin de couvrir en partie les frais supplémentaires occasionnés par une mobilité à l’étranger.<br />
Ces séjours d’études s’adressent aux étudiants inscrits en deuxième cycle ou troisième cycle, toutefois il est indispensable que<br />
chaque étudiant se prépare à cette mobilité le plus tôt possible, durant son cycle de licence.<br />
Cette préparation nécessite pour l’étudiant :<br />
- de consulter le site des universités partenaires accessible depuis le paragraphe international de l’EAPLV :<br />
www.paris-lavillette.archi.fr,<br />
- de s’informer auprès du Bureau des Relations Internationales (bureau 4 et bureau 12: Danielle Hugues, Martine<br />
Provoost, Nicole Videment) et de consulter dans ce même bureau les programmes d’enseignement des universités partenaires,<br />
les rapports des étudiants de l’EAPLV qui ont déjà effectué une mobilité dans l’université partenaire concernée, ainsi que leurs<br />
contrats d’études.<br />
- de rencontrer les étudiants des universités partenaires effectuant une mobilité à l’<strong>Ecole</strong> d’Architecture de Paris la<br />
Villette durant l’année 2005-2006 ;<br />
- de prendre contact auprès des enseignants qui ont une connaissance de l’université de destination souhaitée (voir<br />
bureau 4) ;<br />
- de participer aux actions d’information organisées par le service des relations internationales durant la 1 ère semaine<br />
de décembre.<br />
- de perfectionner ses connaissances de la langue du pays d’accueil en participant aux cours de langues organisées<br />
par l’EAPLV ou en utilisant les Cd rom mis à votre disposition au laboratoire de langues<br />
Le dossier de candidature aux échanges comprend :<br />
• Le formulaire EAPLV de candidature aux échanges (voir guide du candidat bureau 4)<br />
• Le formulaire ECTS de candidature aux échanges avec photo (voir guide du candidat bureau 4)<br />
• Une lettre de motivation<br />
• Les relevés de notes obtenues depuis le début de vos études d’architecture, et notamment ceux du 1 er semestre de l’année en<br />
cours.<br />
• Le formulaire de projet de contrat d’études ECTS (voir guide du candidat bureau 4)<br />
• votre Portfolio : format A 3 ou A4 : il s’agit de présenter une sélection raisonnée des travaux de votre parcours étudiant et<br />
personnel (éventuellement). Ce recueil<br />
doit comprendre un sommaire et faire apparaître l’articulation de ces travaux entre eux, ceci pour mieux vous présenter dans<br />
l’université d’accueil et valoriser votre<br />
candidature. Le portfolio doit refléter le cursus suivi dans son ensemble et donc ne pas montrer uniquement les projets<br />
d’architecture. Un bref commentaire<br />
accompagnera les travaux présentés.<br />
Les travaux sont habituellement classés chronologiquement pour donner une compréhension de votre parcours et de votre<br />
progression. Le portfolio doit intégrer l'énoncé des exercices permettant de situer vos travaux par rapport à une demande<br />
pédagogique explicite (titre, résumé, objectifs attendus, durée, modes d’évaluation).<br />
Les commentaires doivent expliquer la démarche qui a été adoptée dans les exercices montrés ou décrits.<br />
Chaque image, chaque plan doit être légendé, toute citation doit indiquer ses sources.<br />
Pour les travaux de mémoire, vous présenterez un résumé avec les mots clefs, en indiquant le nombre de pages du mémoire et<br />
vous joindrez éventuellement un extrait.<br />
Dates limites de remise du dossier de candidature au bureau des relations internationales<br />
Pour les échanges avec des universités japonaises : 1 décembre 2005 au plus tard<br />
Pour les échanges avec les autres universités partenaires : 9 mars 2006 au plus tard<br />
Cycle 3 – Page 207
CONVENTIONS DE COOPERATION INTER-UNIVERSITAIRE, PREVOYANT DES ECHANGES<br />
D’ETUDIANTS<br />
Continent Pays Sites Internet Sites Internet<br />
Europe Allemagne Universität der Kunste Berlin Technische Universität Berlin<br />
Technische Universität Brauschweig<br />
Technische Universität Munchen<br />
Universität Fridericiana Karlsruhe<br />
Autriche Technische Universität Graz Technische Universität Vienne<br />
Belgique<br />
Bulgarie<br />
Danemark<br />
Espagne<br />
Hogeschool Henry Van der Welde -<br />
Anvers<br />
University of Gent ISA<br />
University of Architecture, Civil<br />
Engineering and Geodesy of Sofia<br />
Royal Danish Academy of Fine Art,<br />
school of Architecture, Copenhague<br />
Hogeschool Voor Wetenschap & Kunst Saint<br />
Lucas Bruxelles<br />
Saint Luc de Wallonie Liège<br />
Universitat politecnica de Catalunya -<br />
Universitat politecnica de Catalunya - Escola<br />
Escola tecnica superior d'Arquitectura<br />
tecnica superior d'Arquitectura del Valles<br />
Barcelone<br />
Universitat internacional de Catalunya -<br />
Barcelone<br />
Universidad politecnica de Madrid<br />
Universidad Politecnica de Valencia<br />
Universidade da Coruna<br />
Universidad de Sevilla<br />
Grèce<br />
Hongrie<br />
Irlande<br />
National Technical University Athènes Aristote University Thessalonique<br />
Université des Sciences et des<br />
Techniques Budapest<br />
Institute of Technology Dublin<br />
Italie Universita degli studi di Ancona Politecnico di Bari<br />
Universita degli studi di Brescia<br />
Universita degli studi di Firenze<br />
Universita degli studi Reggio Calabria<br />
Universita degli studi di Roma la<br />
Sapienza - Prima Facolta<br />
Universita degli studi di Roma tor<br />
Vergata<br />
Istituto Universitariodi Architettura di<br />
Venezia<br />
Politecnico di Milano Bovisa<br />
Seconda Universita degli Studi di<br />
Napoli.uninna2.it<br />
Universita degli studi di Camerino - Faculta di<br />
Architettura di Ascoli Piceno<br />
Universita degli studi di Napoli Federico II<br />
Universita degli studi di Roma la Sapienza-<br />
Facolta di Ingeneria<br />
Universita degli studi di Roma la Sapienza - Valle<br />
Giula<br />
Universita degli studi Roma Tre<br />
Politecnico di Milano Leonardo<br />
Politecnico di Torino<br />
Norvège<br />
Oslo School of Architecture<br />
Norwegian University of science and Technology<br />
Trondheim<br />
Pays Bas Technische Universiteit Eindhoven Technische Universiteit Delft<br />
Pologne Technical University of Gdansk Politeknika Varsovie<br />
Akademia Sztuk Pieknych Varsovie<br />
Portugal Universidade de Coimbra Universidade Nova de Lisbonne<br />
République<br />
Tchèque<br />
Universidade Tecnica de Lisbonne<br />
Czech Technical university - Prague<br />
Roumanie<br />
Royaume Uni<br />
University of Central England<br />
Birmingham<br />
Brookes University Oxford<br />
Universitatea de Arhitectura si Urbanism "Ion<br />
Mincu" Bucarest<br />
University of Strathclyde Glasgow<br />
Slovénie<br />
University of Ljubljana<br />
Cycle 3 – Page 208
Suède<br />
University of Lund<br />
Chalmers University of Technology-<br />
Göteborg<br />
Royal Institute of Technology Stockolm<br />
Suisse<br />
Academia de Archittetura della<br />
swizzeria italiana Mendrisio<br />
Afrique du Nord Tunisie<br />
<strong>Ecole</strong> <strong>Nationale</strong> d'architecture et<br />
d'Urbanisme deTunis<br />
Continent<br />
américain<br />
Canada<br />
<strong>Ecole</strong> d'architecture du Paysage de la<br />
Faculté d'Aménagement de l'Université<br />
de Montréal<br />
Amérique<br />
centrale et du<br />
Sud<br />
Etats Unis<br />
Georgia Institute of Technology -<br />
Atlanta<br />
California college of arts and crafts -<br />
Oakland San Francisco<br />
Université de Houston<br />
Cuba<br />
Institut supérieur Polytechnique José<br />
Antonio Echeverria (ISPJAE)<br />
Brésil<br />
Faculdade de Belas Artes de Sao<br />
Paulo<br />
Argentine<br />
Faculté Architecture, design et<br />
urbanisme de Buenos Aires<br />
Venezuela<br />
Université centrale du Venezuela<br />
Caracas<br />
Proche Orient<br />
Bezalel Academy of Arts and Design<br />
Jeruzalem<br />
Technion Haïfa<br />
Asie Corée Université d'Hanyang - Séoul<br />
Chine<br />
Université de Tsinghua Pékin<br />
Japon Université de Kyoto Kyoto Institute of Technology<br />
Tokyo Institute of Technology Waseda University<br />
Osaka Sangyo<br />
Kyushu Institute of Design<br />
Cette liste d’écoles partenaires peut être consultée sur le site de l’école, www.paris-lavillette.archi.fr,<br />
rubrique international, écoles partenaires.<br />
Cycle 3 – Page 209
Crédits ECTS Erasmus<br />
Cycle Mod. Ens. Intitulé Poids Poids ECTS<br />
Horaire/heb Annuel<br />
Licence<br />
Année 3<br />
SEM 5 D1 D1A Projet Archi de l’édifice 8 120 9<br />
D1 D1AT Histoire du logement collectif 2 30 2<br />
D5 D5A/B/TD Construction TD partagé 8 120 10<br />
D10 D10H/D10P Histoire, Philo, Sciences sociales 3.33 50 3<br />
D7 D7I Informatique 4 60 4<br />
D8 D8L Langues vivantes 2 30 2<br />
SEM6 D2 D2A Architecture de l’édifice 8 120 9<br />
D2 D2T Option 2 30 2<br />
D10 D10H/D10P Histoire, Philo, Sciences sociales 3.33 50 3<br />
D9 D9P Perception, langage plastique 8 120 8<br />
Cycle 2<br />
Année 2<br />
D3 D3V Archi, Ville, Environnement 10 160 10<br />
Cycle 3<br />
D4<br />
D3VT<br />
D4V<br />
Archi, Ville, Environnement, Thème<br />
libre<br />
2<br />
10 160 10<br />
2<br />
6<br />
3<br />
3<br />
7<br />
1<br />
2 + 2<br />
2<br />
6<br />
4<br />
2<br />
D4T<br />
D6 D6 Construction et architecture<br />
3<br />
48<br />
D6A Cultures techn. et projet archi.<br />
1.5 24<br />
D6B Technol. Conception détaillée<br />
1.5 24<br />
D11 D11 Histoire, Théorie de l’archi.<br />
7 112<br />
D11H Histoire<br />
1<br />
16<br />
D11P Philo et sciences sociales<br />
4<br />
64<br />
D11T Théorie de l’archi<br />
2<br />
32<br />
D12 D12 Droit et socio Eco de l’urbanisme<br />
96<br />
D12D Droit et éco de l’urbanisme<br />
64<br />
D12U Droit de la construction<br />
32<br />
D13 D13O Optionnel 7 112 7<br />
D14 D14M Encadrement du mémoire 1 32 10<br />
MP Module de projet 8 250 26<br />
UP Unité de projet 6 186 20<br />
MS Module de séminaire 8 250 26<br />
US Unité de séminaire 6 186 20<br />
Optionnels<br />
Optionnels<br />
1 32 3<br />
Semestriels<br />
Semestriels<br />
Optionnel<br />
Optionnel<br />
1 64 6<br />
Annuel<br />
Annuel<br />
Droit Droit 2 70 8<br />
Stage Stage 20<br />
TPFE Travail personnel de Fin d’Etudes 40<br />
Cycle 3 – Page 210
Liste des<br />
enseignements<br />
Cycle 3 – Page 211
Code Titre Coordinateurs<br />
USP<br />
USP1a<br />
Architecture environnement et<br />
développement durable<br />
G. GARNIER<br />
Séminaire<br />
S1a<br />
Architecture environnement et développement<br />
durable<br />
G. GARNIER<br />
Projet P1a Groupes de projet P. LEFEVRE<br />
P1a1<br />
Architecture, environnement et développement<br />
durable<br />
P. LEFEVRE<br />
P1a2 Architecture et qualité environnementale A. LIEBARD<br />
P1a3<br />
Aménagement, architecture et environnement<br />
urbain<br />
G. GARNIER<br />
USP<br />
USP1b<br />
Pratiques constructives du projet<br />
d’architecture, regard critique et<br />
prospectif<br />
J.P. FRANCA<br />
Séminaire<br />
S1b<br />
Pratiques constructives du projet d’architecture,<br />
regard critique et prospectif<br />
Ph. DUBOIS<br />
Projet P1b Groupes de projet J.P. FRANCA<br />
P1b1 Technologie de l’architecture J.P. FRANCA<br />
P1b2 Construire une architecture durable A. ENARD<br />
P1b3 Construire dans le construit P. DUBOIS<br />
Optionnels T 1a Architecture et politiques 32 h R. GILI<br />
T 1b Composition sonore architecturale 64 h G. BILLAUX<br />
T 1c1 La programmation des opérations de construction 64 h J.M. COGET<br />
T 1c2 Systèmes d’information du projet 32 h J.M. COGET<br />
T 1d La qualité d’urbanité de la lumière artificielle 64 h Y. TROCHEL<br />
T 1 e Construction parasismique, pratique des sols et fondations 64 h P. CANDEVA<br />
T 1 f Initiation à la prévention 32 h M. SABARD<br />
Cycle 3 – Page 212
USP<br />
Code Titre Coordinateurs<br />
USP2a Ville, urbanité et métropolisation<br />
Y. TSIOMIS<br />
Séminaire S2a Ville, urbanité, métropolisation N. SOULIER<br />
Projet<br />
USP<br />
P2a<br />
P2a1<br />
P2a2<br />
P2a3<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine : le quartier des Halles<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine : périphérie & urbanité<br />
Approches du projet urbain, sites de l’aire<br />
métropolitaine : ville moyenne et métropolisation<br />
(Compiègne)<br />
USP2b Formation Urbaine et Habitat<br />
PH. REVAULT<br />
Y.TSIIOMIS<br />
N. SOULIER<br />
PH. REVAULT<br />
C. MOLEY<br />
Séminaire S2b Architecture, formations urbaines, habitat C. MOLEY<br />
Projet P2b Groupes de projet C. MOLEY<br />
P2b1 Concepts et contextes du projet de logement C. MOLEY<br />
P2b2 La maison: de l’objet manifeste au lotissement F. MEADOWS<br />
USP<br />
USP2c Métropole d’Asie Pacifique MAP<br />
Y.H. SHIN<br />
Séminaire S2c Métropoles d’Asie Pacifique - MAP<br />
Y.H. SHIN<br />
Projet P2c Métropoles d’Asie Pacifique - MAP Y.H. SHIN<br />
Optionnels T 2a<br />
Politiques urbaines : les conceptions du projet<br />
urbain. Patrimoine et paysage 64 h<br />
T 2b<br />
Logiques et culture architecturale de l’habitat<br />
collectif 32 h<br />
J. BOULET<br />
C. MOLEY<br />
T 2d L’habitat individuel périurbain 32 h<br />
M. BEDARIDA<br />
T 2e<br />
T 2f<br />
T 2g<br />
Architectures municipales de l’habitat , expériences<br />
historiques et actualité 32 h<br />
Sociétés urbaines et citadins : banlieues en<br />
question 32 h<br />
J. HARARI<br />
A. DEBOULET<br />
L’intervention de l’architecte sur le bâti ancien I 64 h<br />
H. FILLIPETTI<br />
T 2h L’intervention de l’architecte sur le bâti ancien II 64h<br />
H. FILLIPETTI<br />
T 2i<br />
Culture architecturale et équipement de la culture<br />
64 h<br />
G. EDERY<br />
T 2j Philomedia 32h<br />
R. KENLEY, J. ATTALI<br />
T 2K Philomedia 64h<br />
R. KENLEY, J. ATTALI<br />
Cycle 3 – Page 213
Code Titre Coordinateur<br />
Unité<br />
séminaireprojet<br />
USP3a<br />
Architecture et Pratiques Sociales<br />
Séminaire S3a Architecture et pratiques sociales F. LAUTIER<br />
Projet P3a Groupes de projet<br />
P3a1 Villes et quartiers en développement L. JONARD<br />
P3a3 Pratiques de l’habitat et requalification des quartiers J.B. COMBRISSON<br />
P3a4 Espace hybride : architectures et système urbains<br />
Y. H. SHIN<br />
P3a5 Projet urbain et acteurs de la ville M. BOURDIER<br />
Optionnels<br />
T 3a<br />
Urbanisation et urbanisme dans les situations de<br />
développement 64 h<br />
J.F. TRIBILLON<br />
T 3b Architecture, ville et Communication 64 h T. EVETTE<br />
T 3c1 Anthropologie de l’invention architecturale I 64 h C.ROBIN/ J. ANCELOT<br />
T 3c2 Anthropologie de l’invention architecturale 32 h C. VARLET<br />
T 3d Formation à la pédagogie de l’architecture suite 64 h M. BOURDIER<br />
T 3e Architecture et système urbain hybrides 32 h Y.H. SHIN<br />
T 3f Architectures pour l’hôpital 32 h M. ZORATTO<br />
T 3g Architectures et santé 32 h M. ZORATTO<br />
T 3h<br />
Identité et territoire pour une anthropologie de la<br />
ville contemporaine 32h<br />
A. De BIASE<br />
T7 a Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 25 h G SCHNEIER-MADANES<br />
T7 b Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 30 h G SCHNEIER-MADANES<br />
T7 c Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 30 h G SCHNEIER-MADANES<br />
T7 d Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 50 h G SCHNEIER-MADANES<br />
T7 e Optionnels extérieurs IHEAL Amérique latine 50 h G SCHNEIER-MADANES<br />
Unité<br />
USP4a Projet et Paysage<br />
A. LAFFAGE<br />
Séminaire<br />
Projet<br />
Séminaire S4a Pratiques professionnelles et démarches de projet<br />
P. AUBRY<br />
Projet P4a La démarche du projet dans l’interface, architecture<br />
paysage<br />
O. HAMBURGER<br />
Optionnel T4a Regard sur le territoire 64 h<br />
B. NAVINER<br />
Cycle 3 – Page 214
Unités de<br />
séminaire<br />
indépendantes<br />
Code Titre Coordinateurs<br />
S5a<br />
Méthodologies de modélisations informatiques du projet et<br />
de son environnement<br />
F. GUENA<br />
S5b Poïétique de la conception Ph. BOUDON<br />
S5c Théories et projets de l’architecture (CEAA, DEA) J. BOULET<br />
Unités de<br />
projets<br />
P5a Imaginaire et structures S. DOLLANDER<br />
indépendantes P5b Plasticité de la ville. Ville, mémoire, transformation R. DALLA VALLE<br />
P5c Architecture navale CEAA pour étudiants extérieurs C. BARREAU<br />
P5d Ecriture, projet et scénographie urbaine E. JANTZEN<br />
P5e Conceptualisation, mise en forme architecturale B. PATARIN<br />
P5f Habiter et technologies nouvelles J. MAGERAND<br />
P5g Les conceptions du projet urbain J. BOULET<br />
Optionnels<br />
Adaptation des outils informatiques aux besoins de l’agence<br />
T 5a1<br />
architecture 32 h<br />
F. GUENA<br />
Adaptation des outils informatiques aux besoins de l’agence<br />
T 5a2<br />
architecture (suite) 32 h<br />
F. GUENA<br />
T 5b Représentation calcul informatique 64 h C. BARREAU<br />
T 5e1 1 Mise en informatique graphique des données du projet 64 h L. MARIANI<br />
T 5e2 2 Images et représentation 64 h L. MARIANI<br />
Les lieux de représentations, théâtre, scénographie, architecture<br />
T 5f<br />
théâtrale 64 h<br />
T 5g Critique de la contemporanéité théorisation de l’architecture 64 h J. BOULET<br />
M. MAZLOUMAN<br />
Unité de<br />
séminaire<br />
Code Titre Coordinateurs<br />
S6a<br />
S6a1<br />
S6a2<br />
Démarches artistiques et échelles urbaines esthétiques<br />
des dispositifs de représentation avec 3 groupes de travail<br />
Expérimentation, scénographie et jeux de représentation groupe<br />
A<br />
L’art comme expression urbaine, critique de ses représentations<br />
groupe B<br />
X. JUILLOT<br />
X. JUILLOT<br />
C. ASLAN<br />
Optionnels T 6a Espace manifesté 64 h X. JUILLOT<br />
T 6b Film et architecture 64 h F. MARCHANDEAU<br />
T 6c Lire et écrire l’espace 64 h J. DESMIER<br />
D-E-G<br />
D1 Droit professionnel<br />
A.BUSSERY<br />
D2<br />
Gestion urbaine et mise en œuvre des projets de<br />
production ou d’amélioration du cadre bâti<br />
Pratiques professionnelles : outils et pratiques du projet<br />
D3 d’aménagement et de construction, en France et à<br />
l’étranger<br />
C.HACHE<br />
J.F TRIBILLON<br />
Cycle 3 – Page 215
Liste des<br />
enseignants<br />
Cycle 3 – Page 216
ALTAMIRAMO Aldo-José APS S3a, APS P3a3<br />
ANCELOT Jacqueline APS S3a-T3a-T3c1<br />
ASLAN Carlo APL S6a-S6a2-T6b<br />
ATTALI Jean AVU T2j-T2k<br />
AUBRY Pascal APA S4a<br />
BARREAU Christophe ACR P5c-T5b<br />
BALLIF Florine AVU T2f<br />
BEDARIDA Marc AVU S2b-T2d<br />
BILLAUX Guillaume AED T1b<br />
BOTTIER Patrick ACR P5f<br />
BOUDON Philippe ACR S5b<br />
BOULET Jacques AED S1b, AVU T2a, ACR S5c- P5e-P5g-T5g<br />
BOURDIER Marc APS S3a-T3d, P3a5<br />
BOUYER Emmanuelle ACR S5b<br />
BUSSERY Anne D1<br />
CANDEVA Petia AED T1e<br />
CHADOIN Olivier APS T3b<br />
CIBLAC Thierry ACR S5a<br />
CLEMENT Pierre AVU S2c-P2c<br />
COGET Jean-Michel AED P1a2-T1c1-T1c2<br />
COMBRISSON Jean Paul APS P3a3<br />
COUSSON Francis ACR P5b<br />
CRESCENZI Edith ACR S5a<br />
DALLA VALLE Remigio ACR P5b<br />
DANIEL-LACOMBE Eric AVU T2a, APA P4a, ACR P5g<br />
DAVALAN Daniel APA P4a<br />
DEBOULET Agnès AVU S2b-T2f, APS P3a1-T3a<br />
DESMIER Jean APL S6a-T6c<br />
DOLLANDER Serge ACR P5a<br />
DOLLE Jean-Paul AVU S2a-P2a-P2a2<br />
DUBOIS Philippe AED S1b-P1b3, AVU T2i<br />
DUBOSC Eric AED S1b-P1b2<br />
DUBOY Philippe APA P4a<br />
DUGUET Patrick AVU P2a<br />
DUPUY Anne-Mie AVU S2c-P2c<br />
DURAND Frédéric ACR P5c<br />
DUTERTRE Pascal ACR P5b<br />
EDERY Georges AVU T2i<br />
ENARD Alain AED S1b-P1b2, APS P3a3<br />
ENGRAND Gérard ACR S5b<br />
EVETTE Thérèse APS S3a-T3b-P3a5<br />
FILLIPETTI Hervé AVU T2g-T2h<br />
FRANCA Jean-Pierre AED S1b-P1b1<br />
FRANCESCHI Catherine AVU T2a-ACR P5g<br />
GAGGIANO Eduardo ACR P5e<br />
GARNIER Christian AED S1a-P1a3<br />
GEROYANNIS Hélène ACR S5a<br />
GILI Raymond AED S1a-P1a1-P1a3-T1a<br />
GIVERNE Claude APL S6a-S6a1<br />
GOBIN Christophe AED S1b-P1b1<br />
GOLDBLUM Charles AVU S2c-P2c<br />
GUENA François ACR S5a-S5b-P5d -T5a1-T5a2<br />
Cycle 3 – Page 217
GUICHARD David ACR P5c<br />
HAMBURGER Odile APA P4a<br />
HAMMAMI Mongi APA S4a<br />
HANNEQUIN Pascal ACR P5c<br />
HARARI Jean AVU S2b-T2e<br />
HENRY Didier ACR P5e<br />
JANTZEN Eric ACR P5d<br />
JEUDY Olivier APL S6a-S6a1-S6a3<br />
JONARD Ludovic APS P3a1<br />
JUILLOT Xavier APL S6a-S6a1-T6a<br />
KENLEY Ron AVU P2a2-T2j-T2k<br />
LAFFAGE Arnauld APA S4a-P4a, APL S6a<br />
LANCRET<br />
AVU S2c-P2c<br />
LAUTIER François APS S3a-T3f<br />
LEBRUN Claude ACR T5a1-T5a2<br />
LE DANTEC Jean-Pierre APA S4a<br />
LECOURTOIS Claire ACR S5b<br />
LEFEVRE Pierre AED S1a-P1a1<br />
LEVI Michel AED P1a3<br />
LIEBARD Alain AED S1a-P1a2-T1c1<br />
MAGERAND Jean ACR P5f<br />
MALEK Aïcha APA T4a<br />
MARCHANDEAU François APL S6a-S6a2-T6b<br />
MARIANI Louis ACR T5e1-T5e2<br />
MAZLOUMAN Mahtab ACR P5a-T5f<br />
MEADOWS Fiona AVU P2b2<br />
MENARD Mireille AED P1a3, AVU T2a<br />
MOIMAS Valentina AVU S2a- P2a- P2a3<br />
MOLEY Christian AVU S2b-P2b1-T2b<br />
NAVINER Brigitte APA S4a-T4a<br />
NEUMAN<br />
ACR P5c-P5d<br />
NUSSAUME Yann AVU P2b2<br />
OLIVE Gilles AED P1a1<br />
ORILLARD C AVU S2a-P2a-P2a1<br />
PATARIN Bernard ACR S5b-P5e<br />
PAULAIS Thierry APS P3a1-T3a<br />
PEDELAHORE Christian AVU S2c-P2c, APS P3a4<br />
PENISSON Lionel AED P1a2<br />
PERIN Jean-Marie AED S1b-P1b1<br />
PHILIPPE François ACR P5g<br />
PIGOT Bernard ACR T5f<br />
PRESLES Dominique ACR P5c-T5b<br />
REVAULT Philippe AVU S2a-P2a-P2a3<br />
RIGAUD Jean-Pierre AED T1b<br />
ROBIN Christelle APS S3a-P3a4-T3c1, ACR S5b<br />
ROZIER-CHABERT Philippe AVU P2b1<br />
Cycle 3 – Page 218
SABARD Michel AED S1a-P1a1- T1a -T1b-T1f<br />
SCHNEIER Graciela APS T7a-e<br />
SERS Philippe ACR P5a<br />
SHIN Yonq-Hak AVU S2c-P2c, APS P3a4-T3e –D3<br />
SOULIER Nicolas AVU S2a-P2a-P2a2<br />
ST-BLANQUAT Bruno APS S3a<br />
TERRACOL Pascal ACR P5d<br />
THOMAS Hervé AVU S2a-P2a-P2a1<br />
TRIBILLON Jean-François APS S3a-P3a1-T3a-D2<br />
TROCHEL Yves AED T1d<br />
TSIOMIS Yannis AVU S2a-P2a-P2a1<br />
TUFANO Antonella APA T4a<br />
UNTERSTELLER Louis-Paul AED T1c2, ACR S5a-S5b<br />
VARLET-MAUREL Caroline APS S3a- T3c2<br />
ZORATTO Mario APS T3f -T3g<br />
Cycle 3 – Page 219
Ateliers<br />
Cycle 3 – Page 220
atelier Consultation juridique<br />
Enseignants<br />
Domaine<br />
Mode de<br />
travail<br />
DANIELLE PIERRE, JEAN-FRANÇOIS TRIBILLON<br />
Service ouvert à tous, y compris aux habitants du quartier.<br />
Droit de l’urbanisme, de la construction, de l’activité professionnelle, du travail, de l’habitat.<br />
A partir des interrogations, l’ensemble des participants travaille à la « mise à plat » des questions<br />
et s’efforce de répondre.<br />
La consultation est par ailleurs un groupe de travail dirigé de D12D1 (2 e cycle) et de D2 (3 e cycle).<br />
Horaires Lundi 12h-14h Salle 205<br />
Cycle 3 – Page 221
atelier Atelier Internet<br />
Enseignants FRANÇOIS-LAURENT CONTENAY<br />
Nombre<br />
d'inscrits<br />
Maximum : 20 étudiants.<br />
localisation Lieu des enseignements : salles 209 et 211<br />
Listes d’inscription : salle 209<br />
Horaires et<br />
Dates des<br />
sessions<br />
A – Création de sites L’enseignement est répété les deux semestres :<br />
- Premier semestre : Lundi 14h00-16h30<br />
- Second semestre : Lundi 16h30-19h00<br />
B – Initiation aux bases de données et à la programmation<br />
Les deux semestres sont indépendants. L’assiduité régulière est indispensable pour ne pas perdre pied.<br />
- Premier semestre : Lundi 16h30-19h00<br />
- Second semestre : Lundi 14h00-16h30<br />
Objectifs Apprendre les techniques et méthodes pour créer un site internet personnel. Les logiciels utilisés sont :<br />
Macromedia DreamWeaver MX, Flash MX, PhotoShop. La première partie de l’atelier est un cours suivi<br />
d’exercices pratiques. La seconde partie est un travail individuel sur les projets des participants, à partir des<br />
documents numériques (photos, textes apportés à cet usage.<br />
1 – Premier semestre : Bases de données et initiation à la programmation informatique<br />
Objectifs : Maîtriser les concepts élémentaires des bases de données ; être autonome sous Access et MySQL ;<br />
savoir formuler des requêtes avec le langage SQL. Les logiciels utilisés sont Microsoft Access d’une part, et<br />
d’autre part les logiciels libres MySQL et EasyPHP. L’atelier mêle cours magistral, démonstrations et exercices<br />
pratiques.<br />
2 – Second semestre : Programmation de sites web actifs : le langage PHP<br />
Objectifs : savoir concevoir, réaliser et déployer un site web actif utilisant une base de données et des scripts<br />
écris en PHP ou en ASP. La maîtrise de HTML et des concepts élémentaires en base de données sont des prérequis.<br />
Les logiciels utilisés sont Macromedia DreamWeaver, MySQL, Apache, PHP ou Microsoft IIS/ASP.<br />
Cycle 3 – Page 222
Centres<br />
de<br />
Ressources<br />
Cycle 3 – Page 223
Centre d’application, de pédagogie et de<br />
recherche sur l’architecture et les projets<br />
urbains de développement.<br />
Enseignant<br />
P. REVAULT, J.F. TRIBILLON, L. JONARD<br />
Liaison avec<br />
les<br />
enseignements<br />
Ce centre est lié à l’ensemble des enseignements qui ont le développement pour objet<br />
(partiellement ou non), certains enseignements du second cycle et la plupart des enseignements<br />
du 3 ème cycle ; il constitue pour ces enseignements un centre de ressources scientifiques et<br />
professionnelles.<br />
Objectif<br />
Contenu des<br />
activités<br />
Construire à terme, par transformation de ce centre, un laboratoire de recherche sur l’architecture<br />
et les projets urbains de développement qui mènerait de front une réflexion théorique et des<br />
actions de transformation et de production de l’espace.<br />
Assurer un encadrement pédagogique permanent, d’une part en articulant la production de<br />
mémoires, les TPFE et les stages professionnalisant, et d’autre part en rendant pérenne et<br />
communicable l’enseignement de développement en architecture et en projets urbains.<br />
- Mener des recherches afin de :<br />
- Construire le discours théorique<br />
- Accroître la visibilité et la production de l’école<br />
- Susciter des vocations et initier une filière doctorante<br />
Les champs du centre sont :<br />
- Les pratiques locales de l’aménagement<br />
- La question du développement<br />
- Le contexte de la mondialisation<br />
- Le rapport à la technologie/technique<br />
Le centre s’appuie sur le réseau existant de Architecture et Développement (A&D) notamment<br />
pour les stages, les échanges universitaires, la mobilité des étudiants et jeunes professionnels.<br />
Propositions immédiates : suivi des mémoires, diplômes et stages qui ont le développement<br />
pour objet.<br />
Pour l’année 2003 – 2004, créer un espace pédagogique de suivi et d’encadrement des<br />
diplômes, des mémoires et des stages, sous forme d’un dispositif permanent à la disposition des<br />
enseignants et des étudiants.<br />
Cycle 3 – Page 224
LAMU<br />
Enseignant<br />
Membres de<br />
l’équipe<br />
Philippe SERS, philosophe, enseignant<br />
Guillaume BILLAUX, musicien<br />
Carlotta DARO, enseignante<br />
Dominique DEHOUX, architecte plasticien Mario ZORATTO, architecte et plasticien<br />
Jeronimo PADRON LOPEZ, architecte<br />
Conseiller<br />
Objectif<br />
Pierre MARIETAN, compositeur<br />
Développer une étude de l'environnement sonore urbain dans le cadre d'une musicale de<br />
l'espace.<br />
Définir l'adéquation entre une forme urbaine, architecturale, et des manifestations sonores, c'est<br />
une façon d'identifier un espace, confronter une lecture visuelle à une écoute. Il faut comparer<br />
donc parcourir un champ d'observation en tenant compte des différences d'échelle des sens.<br />
Il ne s'agit pas là de préciser la matière du son, ni sa perception, mais de travailler sur un<br />
entredeux, sur le rapport entre formes visibles et formes audibles en dégageant une esthétique<br />
de l'espace qui ne se limite pas à sa représentation graphique.<br />
L'espace mobilise l'oeil dans l'absence d'images acoustiques : maîtrise relative du sujet qui<br />
abandonne le sonore à la vacuité, à l'aléatoire, à l'involontaire.<br />
Produire de l'espace, de l'architecture au paysage, c'est produire des caractéristiques sonores. Il<br />
nous faut les connaître pour les choisir, la composition urbaine ou architecturale est aussi<br />
musicale.<br />
Démarche<br />
L'approche du milieu sonore a été jusqu'à maintenant essentiellement technique, poussée par<br />
l'urgence de trouver des solutions aux nuisances auditives l'aspect esthétique en a été presque<br />
totalement ignoré. A part ce qui a été conçu en espace clos ou imaginé dans le passé (théatre<br />
grec, architecture musulmane, architecture renaissance) il n'y a pas eu d'apport positif avec le<br />
bruit ambiant.<br />
Les travaux entrepris par l'équipe portent sur deux aspects complémentaires. D'abord le<br />
développement d'une réflexion théorique sur le son en tant qu'élément de reconnaissance de<br />
l'espace. Puis parallèlement ont été mis en place des moyens de représentation et de simulation<br />
d'espaces et de situations sonores. La concrétisation de ces travaux apparaît dans la création de<br />
modèles de coloration de la rumeur.<br />
L'ensemble de la démarche vise à rendre le terrain propice à l'idée d'une esthétique sonore dans<br />
la conception et la réalisation de l'espace en créant les passerelles scientifique et artistique<br />
nécessaires au travail en commun de l'architecte, de l'urbaniste et du musicien.<br />
Le LAMU (Laboratoire d’Acoustique et Musiques Urbaines) depuis douze ans a alimenté la<br />
réflexion théorique sur l'environnement sonore à travers les rapports de recherche (contrats avec<br />
le ministère de la culture et le ministère de l'équipement) et publications, communications et<br />
conférences internationales.<br />
Le LAMU, en tant que membre du Collectif Environnement Sonore, est un des organisateurs des<br />
rencontres Architecture Musique Ecologie<br />
Il a été à l'origine et associé à un programme d'études et de travaux réalisés dans le cadre de la<br />
qualification sonore de l'espace architectural : entre autres projets, construction expérimentale de<br />
220 logements Zac du Barrage à Pierrefitte, musicalisation du Pavillon suisse à EXPO 92 Séville.<br />
Contenu des<br />
activités<br />
L’histoire du son dans l’espace commence ; jusqu’à aujourd’hui le bruit n’a été considéré dans<br />
l’habitat qu’en tant qu’élément négatif. L’écoute, la captation, l’analyse et la représentation du son<br />
et de situations sonores permettent d’inclure la composante acoustique dans le projet<br />
d’aménagement de l’espace, au delà de la protection phonique, dans la dynamique d’une<br />
esthétique de la création architecturale.<br />
Cycle 3 – Page 225
L’étudiant, à travers cet enseignement, trouvera des éléments théoriques et pratiques qui lui<br />
seront indispensables pour acquérir la maîtrise de l’espace dans toutes les dimensions sensibles,<br />
en donnant ici la priorité au domaine sonore.<br />
Organisation<br />
pédagogique<br />
1. Le LAMU propose un certain nombre de conférences sur l'année dont les thèmes et le<br />
calendrier seront précisés à la rentrée.<br />
2. Le LAMU propose un temps/espace d'accompagnement dans la réalisation de projets<br />
pédagogiques se proposant d'intégrer les orientations de sa recherche.<br />
Une permanence scientifique et technique sera créée à cet effet.<br />
Les certificats intéressés passeront convention avec le laboratoire. Les étudiants pourront<br />
individuellement prendre contact directement avec lui, s'ils souhaitent intégrer cette démarche<br />
dans leur cursus.<br />
Cycle 3 – Page 226
Laboratoire<br />
De<br />
Langues<br />
Cycle 3 – Page 227
Laboratoire de Langues<br />
L’école va mettre à votre disposition un laboratoire de langue, ceci pour améliorer vos connaissances<br />
linguistiques en vue de votre prochain séjour à l’étranger. Vous pourrez utiliser des CD Roms interactifs<br />
d’apprentissage des langues<br />
anglaise , allemande, espagnole, française, italienne, japonaise,<br />
portugaise et catalane.<br />
Les horaires d’ouverture et la situation précise de ce laboratoire vous seront précisées durant l’année<br />
scolaire par voie d’affichage.<br />
Cycle 3 – Page 228
ECOLE D’ARCHITECTURE DE PARIS-LA VILLETTE<br />
144, avenue de Flandre<br />
75019 Paris<br />
tél. : 01 44 65 23 00<br />
fax : 01 44 65 23 01<br />
http://www.paris-lavillette.archi.fr/<br />
ISSN 0-224-246 X<br />
Cycle 3 – Page 229