Fables du paysage flamand - Palais des Beaux Arts de Lille

DOSSIER DE PRESSE

Cette exposition est organisée par le Palais des Beaux-Arts et la Ville de Lille, dans le cadre de
FΔNTΔSTIC / lille3000.
Elle est reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la
Communication/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France et bénéficie
à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’Etat.
Elle est réalisée grâce au soutien du Conseil régional Nord-Pas de Calais et de Lille Métropole
Communauté urbaine.
Elle est réalisée avec le soutien du gouvernement flamand, et a reçu le label de
l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai.
Elle bénéficie du mécénat de la Caisse d’Epargne Nord France Europe, de GDF SUEZ, de la
SFETD et d'Auchan.
Commissaire de l’exposition
Alain Tapié, Conservateur en chef du patrimoine
Co-commissariat
Michel Weemans, Historien de l’Art, Professeur à l’école nationale supérieure d’Art de Bourges
Paul Huvenne, Administrateur-général du Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers
Manfred Sellink, Directeur des musées municipaux de Bruges
Paul Vandenbroeck, Conservateur, Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers
Contact presse
Nord-Pas de Calais
Palais des Beaux-Arts de Lille
Mathilde Wardavoir
33 (0)3 20 06 78 18
mwardavoir@mairie-lille.fr
Contact presse France
et Grande-Bretagne
Heymann Renoult Associées
Sarah Heymann et Laurence Gillion
33 (0)1 44 61 76 76
l.gillion@heymann-renoult.com
www.heymann-renoult.com
Contact presse Belgique
et Pays-Bas
Anne Samson & Catherine Dufayet
Communications
Léopoldine Turbat 33 (0)1 40 36 84 35
Laureen Grant 33 (0)1 40 36 84 40
rp@annesamson.com
Couverture : Jérôme Bosch (suiveur de) Le paradis © Vienne, Kunsthistorisches Museum
1

SOMMAIRE
Informations p 3
Vue cavalière du parcours muséographique p 4
Communiqué de presse p 5
Musées et galeries prêteurs p 6
Propos de l’exposition - Les sections p 7
Autour de l’exposition p 22
Liste des œuvres p 24
Images disponibles pour la presse p 27
Communiqué de presse Brussels Lille Artline p 29
INFORMATIONS
Exposition visible du 6 octobre 2012 au 14 janvier 2013, au
Palais des Beaux‐Arts de Lille
Place de la République ‐ 59000 LILLE
www.pba‐lille.fr / 33 (0)3 20 06 78 00
Horaires : ouvert le lundi de 14 h à 18 h et du mercredi au dimanche de 10 h à 18 h.
Nocturne chaque samedi et dimanche jusqu’à 19h.
Fermé le lundi matin et le mardi toute la journée.
Tarifs
. pour les deux expositions « Babel » et « Fables du paysage flamand au XVI e siècle - Bosch, Brueghel,
Bles, Bril» : 6,5 € / 5 €
. pour l’ensemble du musée : 9€/6€ (collections permanentes, expositions « Babel » et
« Fables du paysage flamand au XVI e siècle - Bosch, Brueghel, Bles, Bril»)
Egalement en vente sur www.fnac.com
. pour les collections permanentes : 6,5 € / 4 €
Catalogue d’exposition
Éditions Somogy - Réalisé grâce au mécénat de AG2R La Mondiale
376 pages, 160 illustrations, 39 €
3

VUE CAVALIÈRE DU PARCOURS MUSÉOGRAPHIQUE
© D.R.
4

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Jan Mandijn, Saint-Christophe portant l'enfant Jésus
La Rochelle Musée des Beaux-Arts
© Musées d’Art et d’Histoire de La Rochelle, Max Roy
Le Palais des Beaux-Arts de Lille organise une exposition d’envergure internationale
intitulée « Fables du paysage flamand au XVIe siècle - Bosch, Brueghel, Bles,
Bril», introduite par une présentation contemporaine du thème de Babel, du 6 octobre
2012 au 14 janvier 2013. A travers une centaine d’œuvres, l’exposition révèlera le
caractère merveilleux et fantastique de ces paysages qui suscitent aujourd’hui encore
fascination, effroi ou questionnement.
A l’aube du courant maniériste, le paysage s’impose comme le véritable sujet de la
peinture, devant la figure ou le récit biblique, relégués au second plan par la volonté de
montrer l’invisible, de produire une impression d’infini. Les artistes flamands inventent
une nouvelle manière de peindre, attachante et inventive, aux frontières du réel et de
l’imaginaire. La nature devient le lieu d’accueil de mythes et de fables sacrées et
profanes. Dans ces mondes hybrides se dessine pour le spectateur un chemin de vie ; le
paysage flamand est le support d’une expérience visuelle et méditative qui pousse le
spectateur à s’engager dans une réflexion, il devient le lieu de passage entre la réalité
sensible et le monde spirituel.
Dans ces images où se mêlent la foi chrétienne et les superstitions populaires, où se
rencontrent le Beau et le bizarre, le merveilleux et le monstrueux, la nature s’écrit dans
un langage symbolique dont nous ne détenons plus tous les codes, et nous conduit vers
des espaces qui nous dépassent, cosmiques, légendaires et infinis. Conçus comme des
compositions monumentales en dépit de leur taille, les tableaux de l’exposition « Fables
du paysage flamand au XVIe siècle - Bosch, Brueghel, Bles, Bril» reproduisent à
l’échelle du microcosme l’incessant travail des forces du monde.
Ces œuvres, signées par des maîtres immenses tels que Bosch, les Brueghel, Met de
Bles, Bril ou Patinir, mais aussi par des artistes moins connus mais néanmoins brillants
comme Jan Mandijn, ou Kerstiaen de Keuninck, perdurent dans le monde moderne,
et n’ont jamais cessé de produire du sens. Elles peuvent être essentielles pour
appréhender le monde qui nous entoure.
Œuvres en provenance de collections et grands musées français (Douai, Paris, Lyon, Strasbourg,
Valenciennes…) et internationaux (Anvers, Bruges, Bruxelles, Florence, Gand, Londres, Madrid,
Rome, Rotterdam, Vienne…).
5

MUSEES ET GALERIES PRETEURS
Belgique
Anvers, Musée Mayer van den Bergh
Anvers, Koninklijk Museum voor Schone
Kunsten Antwerpen
Anvers, Rockoxhuis
Bruges, Musée Groeninge
Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts
Bruxelles, Musée van Buuren
Courtrai, Stedelijke musea
Kortrijk/Broelmuseum
Gand, Museum voor Schone Kunsten
Namur, Musée des arts anciens du namurois
Tournai, Musée des Beaux-Arts
Allemagne
Coblence, Mittelrhein-museum
Isselburg, Museum Wasserburg anholt
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle
Kassel, Museumlandschaft hessen
Münster, Westfälischen Landesmuseum
Für Kunst und Kulturgeschichte
Wuppertal, Von der Heydt-Museum
France
Dijon, Musée des Beaux-Arts
Douai, Musée de la Chartreuse
Lille, Palais des Beaux-Arts
La Rochelle, Musée des Beaux-Arts
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Metz, Musée de la cour d’or
Paris, Fondation Custodia, Institut Néerlandais
Paris, Musée du Louvre
Paris, Musée Jaquemart-André
Sermentizon, Château d’Aulteribe, Centre
des Monuments Nationaux
Valenciennes, Musée des Beaux-Arts
Strasbourg, Musée des Beaux-Arts
Pays-Bas
Haarlem, Frans Hals Museum
Hertogenbosch, Noordbrabants Museum’s
Leyde, Stedelijk Museum de Lakenhal
Rotterdam, Museum Boijmans - van Beuningen
Italie
Florence, Musées des offices
Rome, Galerie Borghese
Rome, Galerie Colonna
Grande-Bretagne
Londres, National Gallery
Londres, National Maritime Museum
Oxford, Ashmolean Museum
Autriche
Graz, Alte Galerie des Steiermärkischen
Landesmuseum Joanneum
Vienne, Kunsthistorisches Museum
Vienne, Gemäldegalerie
Espagne
Barcelone, Museu Nacional d’Art de Catalunya
Madrid, Museo de Arquitectura y Pintura del Monasterio
del Escorial
Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza
Madrid, Musée du Prado
Madrid, Museo Lázaro Galdiano
Suisse
Zürich, Kunsthaus
Et les collectionneurs privés.
6

PROPOS DE L’EXPOSITION - LES SECTIONS
Introduction
Les paysages fabuleux du maniérisme flamand du XVI e siècle, dont la puissance d’image
perdure dans le monde moderne, ont eu en leur temps leur interprétation mais n’ont jamais
cessé de produire du sens. Ils sont en cela profondément anachroniques. Le Palais des
Beaux-Arts de Lille a souhaité organiser une grande exposition internationale d’une
centaine d’œuvres portant sur les « Fables du paysage flamand au XVI e siècle - Bosch,
Brueghel, Bles, Bril». Le caractère énigmatique de la peinture flamande du XVI e siècle
suscite toujours aujourd’hui la même fascination. L’exposition présente les artistes de toute
une époque : des maîtres reconnus, tels Bosch, Bruegel, Met de Bles ou Bril en constituent
l’armature, accompagnés d’un tissu de brillants artistes moins connus tels Jan Mandijn ou
Kerstiaen de Keuninck. Ces derniers, loin d’être des copistes, ont su peindre de façon
sincère, attachante et inventive tout en s’inspirant de ces maîtres à la réputation déjà
largement établie.
Lors de l’apparition de l’humanisme flamand vers 1440, qui attribue à l’invisible autant de
réalité et davantage de puissance qu’au visible, le monde naturel était perçu comme étant,
de part en part, œuvre de l’esprit. Dès lors, la représentation de la nature existe dans la
recherche de Dieu dans les apparences sensibles du réel. La perspective suscite une
impression d’éblouissement et d’infini. Les rapports de l’Un au multiple sont pensés en des
termes théologiques. Le paysage fantastique est de l’invisible exceptionnellement montré.
L’originalité du paysage flamand du XV e et du XVI e siècle est de pousser la spiritualisation
de la nature jusqu’à la métamorphose. Elle devient alors anthropomorphique ; le minéral
invente une présence. Au travers de cette exposition, nous sommes bel et bien dans une
dimension légendaire de la création. Une dimension aux multiples facettes qui convoque
des thèmes aussi divers que le merveilleux, le fantastique, l’anamorphisme, ou encore le
pèlerinage de vie.
Cette exposition bénéficie du travail stylistique accompli lors de précédentes expositions à
Vienne et à Anvers. Axée pour l’essentiel sur le XVI e siècle, elle montre le prolongement
de ces dynamiques de l’image qui se prêtent à l’exégèse, jusqu’aux franges du paysage
baroque rubénien. De même, les quelques paysages du XV e siècle présents témoignent des
préoccupations visuelles de la spiritualité humaniste.
Dirck Bouts
La chute des damnés, vers 1470
© Palais des Beaux-Arts de Lille
Dirck Bouts
Le chemin du paradis, vers 1470
© Palais des Beaux-Arts de Lille
7

I. Le chemin de vie
Joachim Patinir (entourage de)
La Crucifixion sur le Golgotha
Madrid, collection privée / D.R.
Le paysage, en tant que représentation merveilleuse ou fantastique du monde, n’imite
pas tant la nature qu’il ne l’organise suivant une écriture symbolique. Au moyen de
cette intellectualisation du paysage, le tableau se situe alors entre la sensation et la
pensée, entre la perception et le modèle, et offre ainsi à la « vision intérieure » du
spectateur la contemplation de l’invisible exceptionnellement montré. D’abord support
esthétique, l’œuvre d’art peut alors se muer en chemin de vie pour le spectateur.
Certains peintres tels Herri Met de Bles représentent de larges espaces bien articulés,
peuplés de microcosmes sociaux et dans lesquels des fleuves, des chemins, motifs qui
appellent aux voyages, serpentent dans la profondeur de l’espace.
Jusqu’au début du XVII e siècle et l’établissement d’une unité harmonique, les paysages
du maniérisme flamand s’appuient sur le jeu des plans à coulisses, habités de plusieurs
sujets dispersés, en symétrie ou en déséquilibre.
Le symbole ultime en est la croix du Christ : portée elle invite à l’accompagnement, au
voyage vers un autre monde ; érigée elle rappelle que le mystérieux et le merveilleux ne
peuvent faire l’économie d’une certaine symétrie du décor, d’un ordonnancement divin
du monde. Les éléments empruntés au monde réel prendront au fur et à mesure une
place croissante, qui culmine dans l’œuvre cosmique de Pieter Bruegel le Vieux.
9

II. Le monde fantastique
La part du diable et les lieux de dissemblance
Jérôme Bosch, (imitateur de)
Vision de Tondal
© Madrid, Museo Lázaro Galdiano
Au-delà du merveilleux, jouant avec le sentiment de plaisir que peut donner l’horreur, la
seconde catégorie de tableaux que nous vous proposons, celle du paysage fantastique,
correspond à la conception de la nature à la Renaissance. Celle-ci privilégie l’accidentel sur la
norme des lois naturelles. Cette catégorie désigne le bizarre, l’extravagant, le monstrueux, sans
pour autant occulter la recherche de l’esthétisme dans la composition picturale. Cette veine du
paysage ouvre la voie à la peinture de l’enfer, des monstres et des associations imprévisibles.
Dans le mélange des formes et des ordres de l’univers qu’autorise le fantastique, l’art engendre
des associations d’idées virtuoses dont le contenu énigmatique reste à déchiffrer. Ainsi le motif
central de la bouche d’enfer suggère-t-elle que le merveilleux du livre divin de la nature peut se
métamorphoser en « monde diabolique » de la nature.
La figure dominante de ce monde fantastique est incarnée par Jérôme Bosch, qui associe
l’iconographie des illustrateurs de la fin du Moyen Âge et leur fervente imagerie à l’étonnement
et la fascination devant le spectacle de mondes éphémères comme des rêves ou des cauchemars.
L’invention de Bosch provoque l’effroi sans renier l’humanité de ses personnages.
L’image anthropomorphique convie le spectateur à expérimenter de façon purement visuelle
l’analogie entre les formes de la nature, leur réversibilité, la contagion de l’une à l’autre, dans un
mouvement d’oscillation, sans être jamais certain du sens et tout en ayant le sentiment d’être le
jouet d’une illusion. À travers le goût du XVI e siècle pour la métamorphose fantastique et
alchimique, les paysages anthropomorphiques et zoomorphiques, lieux d’apparition d’une image
latente à la forme humaine ou animale, impliquent une participation active du spectateur dans le
processus de contemplation de l’œuvre d’art. Derrière le réalisme de la nature, surgit une double
image qui fait entendre autre chose que ce qui est dit, voir autre chose que ce qui est montré. Le
paysage anamorphique met en fait en scène la distorsion d’une image de la nature et sa
reconstruction. Face au paysage peint sur panneau, le spectateur en l’investissant
corporellement, doit trouver sa place exacte pour gagner la révélation d’un nouveau paysage
dans le paysage.
11

Lucas Gassel (attribué à)
Loth et ses filles, vers 1525 - 1530
Paris, collection particulière / D.R.
À ce titre les paysages d’Herri Met de Bles, telle La montée au calvaire, témoignent d’un
anthropomorphisme morcelé, à décrypter en permanence (ici un œil, là une oreille, ailleurs un
front ou une bouche charnue, un nez retroussé…). Le rocher qui domine le Calvaire peut ainsi
mimer lui-même la dérision, anticipant de la sorte les têtes-paysages de Joos de Momper. Le
chemin vers l’anamorphose, harmonieusement dessiné, participe à cette dialectique du caché, du
révélé, associé au « coulissage » de plans chargés de végétation dans lesquels il aura introduit le
réalisme de microcosmes quotidiens : forges, moulins, etc.
Jérôme Bosch (suiveur de)
Le paradis, vers 1539
© Vienne, Kunsthistorisches Museum
13

III. Fables sacrées, fables profanes
Entourage de Pieter Bruegel le Vieux
La Chute d’Icare
© Bruxelles, Collection musée et jardin van Buuren
Les deux expositions précédentes consacrées au paysage néerlandais 1 du XVIe au XVIIe
siècle ont mis l’accent sur le naturalisme (influencé par l’observation directe de la nature, par
les voyages et le développement de la cartographie). Le propos de l’exposition, centré sur le
XVI° siècle, est tout autre. Il s’agit de mettre en lumière le rôle de la pensée chrétienne mais
aussi de la culture humaniste redécouvrant les trésors de la mythologie classique, dans
l’émergence et le développement du paysage flamand.
La section « Fables sacrées, fables profanes » illustre les sens du mot fable comme « récit de
fiction exemplifiant un sens moral », récit fondé sur des éléments de la réalité quotidienne
pour rendre compte d’une vérité générale, histoire mensongère, ou encore récit merveilleux
de l’Antiquité. Au-delà de ces sens courants, les paysages de cette section font écho à la
manière dont les auteurs de cette époque (d’Erasme à Blaise de Vigenère et Karel van
Mander) ont utilisé et défini le mot fable. La fable définie comme une fiction dont il faut ôter
l’écorce pour voir l’intention, pointe une analogie qui va être reprise par plusieurs auteurs,
entre la fable et l’allégorie. La métaphore de l’écorce et du noyau, appliquée à la recherche
d’un sens caché dans les Ecritures ou dans les récits mythologiques, signale aussi le parallèle
établi entre fable profane et fable sacrée. Dans les deux cas, la fable impose un point de vue
oblique et la recherche d’un sens caché ou spirituel au-delà de l’apparence littérale qui s’avère
trompeuse (comme le souligne le jeu de mot utilisé alors entre « feinture » et « peinture »).
1
« L’invention du paysage. De Patinir à Rubens » et « Panorama op de Wereld. Van Bosch tot Rubens ».
15

Simon de Meyle, L’Arche de Noë sur le mont Ararat, vers 1570
Angleterre, collection particulière / D.R.
Dans les paysages peints, c’est parfois l’irruption d’un détail dans un cadre qui montre la
nature et la réalité quotidienne – le pied surgissant de l’écume dans La Chute d’Icare de
Pieter Bruegel, le manteau rouge brandi par le prophète dans Élie et Élisée de Jan Massijs -
qui fait basculer le paysage dans le fabuleux ou le surnaturel et invite à chercher un sens
allégorique ou moral. Les sens variés de la fable qu’illustrent les paysages de cette section
sont évoqués dans la section consacrée à la contemplation du divin à travers la Création,
et se retrouvent dans les sections consacrées au fantastique et aux paysages diaboliques.
17

IV. Le monde merveilleux
De la variété du monde à la cosmologie sacrée
Tobias Verhaecht, La tour de Babel
©Anvers, Koninlijk Museum voor Schone Kunsten
Photo Lukas-Art in Flanders
Le paysage flamand est le support d’une expérience du monde qui pousse le spectateur à
s’engager dans la réflexion. Il lui permet d’envisager la nature peinte comme le lieu
d’une promenade méditative qui lui est destinée. La nature se trouve sous l’emprise
formelle et visuelle de signes et de symboles, tels des hiéroglyphes formant le livre de la
nature. Par les mécanismes de la poétique de la surprise, la contemplation de ces
paysages se transforme en une pérégrination du regard où la mise en présence du
monde sensible permet d’accomplir le passage d’une réalité terrestre à une réalité
spirituelle merveilleuse, comme nous pouvons par exemple l’observer dans les tableaux
précurseurs de Dirck Bouts Le Chemin du Ciel ou l’Ascension des Elus et La chute des
réprouvés, vers 1470, Lille, palais des Beaux-Arts). Dans ces représentations du monde, le
tableau est le réceptacle cosmique de l’étendue infinie de la nature, le peintre rapportant
l’image de « toutes les merveilles de la nature ». L’imitation de la nature dans sa diversité
se traduit par des compositions reproduisant l’incessant travail des forces du monde,
selon l’ambition du peintre qui est d’imiter la Création du monde par Dieu dans son
principe de variété.
Cette notion de varietas correspond d’une part à l’idée que la nature est le lieu de la
variété et atteint en elle sa perfection et d’autre part elle signifie une appréhension
particulière de la nature, mise en œuvre par la littérature cosmologique et paysagère,
qui consiste à la caractériser et à la décrire dans sa copia varietas.
19

Lucas van Valkenborg
Paysage aux mines
Paris, Fondation Custodia, Institut néerlandais/ D.R.
La dimension cosmologique traite de la ressemblance entre l’humain et le divin au milieu
de la nature et de l’assemblage harmonieux des éléments. L’abondance y est à l’œuvre, avec
la contribution de la tradition à la fois profane et sacrée des mythes. Brueghel et Paul Bril
élaborent des paysages visionnaires, utilisant l’inversion chère au maniérisme flamand. Les
paysages merveilleux aux thématiques souvent religieuses offrent une toute autre
sensibilité, moins proche du quotidien, plus elliptique, mais tout aussi fascinante pour le
spectateur. Les scènes religieuses sont immergées dans des paysages panoramiques chargés
de détails réalistes qui reflètent la variété de la création divine du monde. Joachim Patinir
compose tant avec le naturalisme des détails qu’avec ces formes étrangement découpées,
tels les rochers, qui servent à structurer longitudinalement l’espace. Ces motifs de l’arche
rocheuse sont parties prenantes d’une cosmologie paradisiaque difficilement accessible. La
figure même du saint se trouve ainsi confrontée aux efforts et à la durée de l’ascension
spirituelle et devient modèle pour le dévot.
Distance et variété s’entremêlent pour engendrer une esthétique cosmique graduelle, dont
les percées successives aboutissent aux représentations panoramiques d’un Joos de Momper.
CONCLUSION
Les paysages de ce programme puisé dans le maniérisme flamand, grâce au principe de
l’inversion du rapport entre nature et figures, entre sacré et profane, ont mis
définitivement la nature au cœur du chemin spirituel. Conçus comme de grandes
compositions, les tableaux de l’exposition « Fables du paysage flamand au XVIe siècle -
Bosch, Brueghel, Bles, Bril», que propose le Palais des Beaux-Arts de Lille, reproduisent à
l’échelle du microcosme l’incessant travail des forces du monde. En cela l’activité de peintre
participe à la création dans son principe de variété et de transformation perpétuelle. Le
sujet de cette exposition, au-delà de l’opportunité artistique, s’avère essentiel pour
appréhender le monde qui nous entoure.
21

AUTOUR DE L’EXPOSITION
▪ EXPOSITION
"LES SEPT PECHES CAPITAUX" D'ANTOINE ROEGIERS
L’exposition présente une série de saynètes vidéo, réalisées par l’artiste-plasticien
Antoine Roegiers, inspirées des gravures de Pieter Bruegel sur les 7 péchés capitaux :
l’orgueil, la luxure, la gourmandise, l’envie, la paresse, l’avarice, et la colère.
Des créatures hybrides et fantastiques prennent vie dans un décor imaginaire et
s’animent dans un mouvement répétitif et fascinant, comme poussées par un souffle
démoniaque.
L'installation vidéo de 7 écrans est accompagnée de toutes les œuvres associées à la
création du film (encres sur papier, des dessins préparatoires aux dernières créations).
L'ensemble est présenté pour la première fois au public.
Dept. des Plans-Reliefs (Niv. R-2). Accessible avec un billet d’entrée.
22

▪ CONFÉRENCES
Mercredi 03 Octobre, 18h30
Le paysage flamand au XVIe siècle, Bosch - Brueghel - Bles
– Bril, par Alain Tapié, Commissaire de l’exposition et
Conservateur en chef du patrimoine
Mercredi 10 Octobre, 18h30
Les maîtres du paysage flamand au XVIe et la question de
l’attribution, par Jan De Maere, Docteur en Histoire de
l’art, membre du comité scientifique de l’exposition.
Mercredi 24 Octobre, 18h30
Le monde vu d’en haut. Vision aérienne, œil charnel et œil
spirituel dans le paysage cosmique flamand du XVI e s., par
Michel Weemans, Historien de l’Art, Professeur à
l’école nationale supérieure d’Art de Bourges
▪ NOCTURNES
Mercredi 21 Novembre, dès 19h
La Nuit fantastique - Nocturne étudiants
• Visite de BABEL et des Fables du paysage flamand
• Atelier de modèle vivant sur le thème du Paradis
et des Enfers. (Matériel fourni)
• Nuit Miyazaki. Projections : Le château ambulant
(Japon, 2005, 1h54), Le voyage de Chihiro (Japon, 2001,
2h04), Princesse Mononoké (Japon, 2000, 2h14).
Entrée gratuite. Réservée aux étudiants et - de 26 ans.
Mardi 27 Novembre, 19h
Palais des délices - Nocturne exceptionnelle
Visite guidée de l’exposition Fables du paysage
flamand suivie d’un dîner préparé par les chefs des
Tables et Toques du Nord-Pas de Calais.
Sur réservation (reservationpba@mairie-lille.fr) • 90 €
▪ TÊTES DE LECTURE
avec Jean-Claude Carrière et Carole Bouquet
Lundi 3 décembre, 18h30
Les voix de l'actrice Carole Bouquet et de l'auteur
Jean-Claude Carrière incarneront les paroles des
personnages de la Bible au cours d'une lecture des
textes de la Genèse qui prolongera la visite des
expositions Babel et Fables du paysage flamand.
12 € • 7 €.
▪ À FLAGEY - BRUXELLES
Cette saison, les occasions de collaborer avec les
institutions culturelles transfrontalières seront
nombreuses autour des Fables du paysage flamand,
à laquelle Bruxelles associe sa programmation.
Flagey festival cinéma & musique • sept. > oct. 2012
Cette salle pluridisciplinaire située à Bruxelles
prolonge l’exposition par une semaine surréaliste
et fantastique qui replace les maîtres de la peinture
flamande dans une perspective contemporaine,
grâce à l’organisation de concerts, de ciné-concerts
et d’un cycle cinéma qui se rejoignent dans la
thématique de l’imaginaire.
Place Sainte Croix, Ixelles.
T. 00 32 2/6411020 / www.flagey.be
Concert AntonioVivaldi / John Cage : 8 seasons
Un concert totalement inédit, donné par les musiciens
du jeune orchestre baroque B’Rock, sur les images
du film coproduit par Flagey et le Palais des Beaux-Arts
de Lille, et réalisé par Alexis Destoop, à partir
des œuvres présentées dans l’exposition Fables du
paysage flamand.
Mer. 24 oct. • 20 h 15 à Flagey, Bruxelles
Jeu. 25 oct. • 19h au Palais des Beaux-Arts, Lille
▪ AUX MUSÉES ROYAUX DES BEAUX-ARTS
DE BELGIQUE - BRUXELLES
… La visite continue avec :
Le paysage dans la peinture maniériste au XVIe
siècle, de Memling à Bruegel
Parcours dans les collections : en écho à l’exposition
Fables du paysage flamand les Musées royaux
des Beaux-arts de Belgique proposent un parcours
dans leurs collections à partir du thème du paysage
maniériste dans la peinture anversoise et bruxelloise au
XVI e siècle. De Memling (XV e siècle) à Bruegel (XVI e
siècle) neuf chefs-d’œuvre seront signalés de manière
spécifique.
Musée d’art ancien, 3 rue de la Régence, Bruxelles.
T. 00 32 2/508 32 11 / www.fine-arts-museum.be
▪ FABLES POLYPHONIQUES
CONCERT DE CLÔTURE
Dimanche 13 Janvier 2013, 18h30.
Avec les ensembles Métamorphoses, Biscantor ! et
le chœur de chambre Coeli et Terra, sous la direction
de Maurice Bourbon. Concert-déambulation dans
l’exposition Fables du paysage flamand (œuvres de
Josquin Desprez (1440-1521), le maître de la
polyphonie flamande, et de Maurice Bourbon).
12€ • 7€ (entrée à l’exposition incluse)
23

LISTE DES OEUVRES
Introduction
Dirck Bouts
Le Chemin du Ciel ou l’Ascension des Elus,
vers 1470
Huile sur bois, 115 x 69,5 cm
Lille, Palais des Beaux-Arts
Dirck Bouts
La Chute des Damnés, vers 1470
Huile sur bois, 115 x 69,5 cm
Lille, Palais des Beaux-Arts
Hans Memling
Allégorie avec une vierge, 1479-1480
Huile sur bois, 38 x 32 cm
Paris, Musée Jacquemart-André
Jérôme Bosch et atelier
Les sept péchés capitaux, vers 1505
Huile sur bois, 86 x 56 cm
New-York, collection particulière
Jérôme Bosch
Méditation de Saint Jean Baptiste,
Huile sur bois, 49 x 40,5 cm
Madrid, Museo Lazaro Galdiano
I. Le chemin de vie
Jérôme Bosch
Le Jugement dernier (triptyque)
Huile sur bois
Panneau central : 99 x 60,3 cm,
volets : 98 x 28,8 cm
Bruges, Musée Groeninge
Jérôme Bosch (entourage de)
Triptyque de Job (triptyque)
Huile sur bois,
Panneau central : 98 x 72 cm,
volets : 98 x 30 cm
Bruges, Musée Groeninge
Flandres
Allégorie du monde, vers 1515
Huile sur bois, 28 x 43 cm
Isselburg, Museum Wasserburg Anholt
Cornelis Cornelisz Kunst
Pèlerin et Satan, vers 1530
Huile sur bois, 54,5 x 43,5 cm
Leyde, Stedelijk Museum de Lakenhal
Joachim Patinir (entourage de)
La Crucifixion sur le Golgotha
Huile sur bois, 17,2 x 21 cm
Madrid, collection privée
Joachim Patinir
Paysage avec l’extase de sainte Marie-
Madeleine, vers 1517-1524
Huile sur bois, 26 x 36 cm
Zürich, Kunsthaus
Herri Met de Bles
Paysage avec Saint Christophe
Huile sur bois, 30 x 43 cm
Rotterdam, Musée Boijmans van
Beuningen
Joachim Patinir
Saint Christophe portant le Christ enfant
Huile sur bois, 48 x 59,5 cm
Anvers, Rockoxhuis
Maître de l’Adoration de Lille (?)
Saint Christophe
Huile sur bois
Angleterre, collection particulière
Jan Mandijn
Saint Christophe portant l’Enfant Jésus
Huile sur bois, 45 x 59,5 cm
La Rochelle, musée des Beaux-Arts
Le Monogrammiste de Brunswick
Montée au calvaire, 1ère moitié du XVIe s.
Huile sur bois, 84 x 70 cm
Paris, Musée du Louvre
Abel Grimmer
Le Portement de Croix, 1593
Huile sur bois, 108,5 x 144 cm
Bruges, Musée Groeninge
Monogrammiste LC, dit Pseudo Gassel
Vue imaginaire d'Anvers avec scènes de la
vie de saint Matthieu
Huile sur bois, 78,5 x 109 cm
Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts
Joachim Patinir (attribué à)
Paysage avec les pèlerins d’Emmaüs
Huile sur bois, 100 x 125 cm
Madrid, Museo Lazaro Galdiano
Herri Met de Bles
Paysage avec le Christ et les pèlerins d’Emmaüs
Huile sur bois, 34,1 x 50,5 cm
Anvers, Musée Mayer van den Bergh
Anonyme, Pays-Bas du sud
Légende de saint Christophe, 1558
Huile sur bois
Anvers, Koninklijk Museum voor
Schone Kunsten
Herri Met de Bles
Paysage avec saint Jérôme
Huile sur bois, 75,7 x 105,8 cm
Namur, Musée des Arts Anciens
du Namurois
Frédéric & Gillis van
Valckenborgh
Paysage avec le repos pendant la fuite en
Egypte, 1612-1620
Huile sur toile, 131 x 191 cm
Bruxelles, Collection privée
Pieter Bruegel le Vieux (imitateur de)
Paysage avec un artiste dessinant, vers 1600
Huile sur bois, 50,8 cm x 68,6 cm
Londres, National Gallery
24
II. Le monde fantastique
La part du diable et Les lieux de dissemblance
Jérôme Bosch (atelier de)
La Tentation de saint Antoine
Belgique, collection particulière
Jérôme Bosch, (d’après)
La Tentation de saint Antoine
Huile sur toile, 118 x 110 cm
Dijon, Musée des Beaux-Arts
Jérôme Bosch, (d’après)
La Tentation de saint Antoine, vers 1530
Huile sur toile, 50 x 39, 5 cm
Rotterdam, Museum Boijmans - van Beuningen
Jérôme Bosch, (imitateur de)
Vision de Tondal
Huile sur bois, 54 x 72 cm
Madrid, Museo Lázaro Galdiano
Pieter Brueghel le Jeune (?)
Le Concert dans l’œuf
Huile sur toile, 108 x 126 cm
Lille, Palais des Beaux-Arts
Jérôme Bosch (suiveur de)
Saint Christophe, 1508
Huile sur bois, 31,5 x 45 cm
Hertogenbosch, Noordbrabants Museum’s
Jan de Cock
Saint Christophe
Huile sur bois, 32,5 x 56,5 cm
Suisse, collection privée
Jan Mandijn
Saint Christophe
Huile sur bois, 29,5 x 43,2 cm
Suisse, collection privée
Anonyme flamand (suiveur de Bosch)
Enfers
Huile sur bois, 54 x 78 cm
Madrid, Musée du Prado
Herri Met de Bles
La chute de Lucifer
Huile sur bois, 53,3 x 42 cm
Londres, National Maritime Museum
Joachim Patinir
Paysage avec la destruction de Sodome et
Gomorrhe, vers 1515-1520
Huile sur bois, 23 x 29,5 cm
Rotterdam, Museum Boijmans – van
Beuningen
Joachim Patinir (d’après)
Paysage avec la destruction de Sodome et Gomorrhe
Huile sur bois, tondo, 33 x 34 cm
University of Oxford, Ashmolean Museum
Herri Met de Bles
Paysage avec incendie de Sodome
Huile sur bois 21,5 x 33,7 cm
Namur, Musée des Arts Anciens

Joachim Patinir
Loth et ses filles
Huile sur bois, tondo, 33,5 x 37,5 cm
Anvers, Koninklijk Museum voor
Schone Kunsten Antwerpen
Lucas Gassel (attribué à)
Loth et ses filles, vers 1525 –1530
Huile sur bois, 38 x 55 cm
Paris, collection particulière
Anvers (?)
Loth et ses filles, vers 1520
Huile sur bois, 32,5 x 45 cm
Rotterdam, Museum Boijmans – van
Beuningen
Kestiaen de Keuninck
Loth et ses filles
Huile sur bois, 42,3 x 61,5 cm
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle
Cornelis Cornelisz Kunst
Scènes de la vie de saint Antoine, 1530
Huile sur bois, 54,5 x 43,5 cm
Leyde, Stedelijk Museum de
Lakenhal
Jan de Cock
La Tentation de saint Antoine, environ 1520
Huile sur bois, 60 x 46 cm
Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza
Herri Met de Bles
La Tentation de saint Antoine
Huile sur bois, tondo, 25 cm
Paris, Fondation Custodia, Institut
néerlandais
Jan Mandijn
La Tentation de saint Antoine
Huile sur bois, 53,1 x 83,2 cm
Valenciennes, Musée des Beaux-Arts
Jan Mandijn
La Tentation de saint Antoine,
entre 1530 et 1559
Huile sur bois, 61,5 x 83,5 cm
Haarlem, Frans Hals Museum
Pieter Huys
La Tentation de saint Antoine, 1547
Huile sur bois, 102 x 69 cm
Paris, Musée du Louvre
Pieter Huys (attribué à)
Saint Christophe, XVIe siècle
Huile sur toile, 138,5 x 177 cm
Metz, Musée de la Cour d’Or
Kerstiaen de Keuninck
Les calamités de l’humanité, vers 1600
Huile sur bois, 46,5 x 70,7 cm
Gand, Museum voor Schone Kunsten
Hans Bol
La Tour de Babel
Huile sur toile, 62 x 56 cm
Museum voor Oudheidkunde en Sierkunst
en Schone Kunsten, Courtrai
Kerstiaen de Keuninck
Loth et ses filles devant Sodome incendiée,
vers 1620
Huile sur toile 51,2 x 135 cm
Courtrai, Stedelijke Musea
Jérôme Bosch (suiveur de)
Le paradis, vers 1539
Huile sur bois, 24,5 x 19,5 cm
Vienne, Kunsthistorisches Museum
Cornelis Metsys
La fuite en Egypte
Huile sur bois, 27 x 33 cm
Barcelone, Museu Nacional d’Art de
Catalunya
Herri Met de Bles
La Montée au Calvaire
Huile sur bois, 57 x 72 cm
Vienne, Gemäldegalerie
Herri Met de Bles
La vocation de Saint Pierre
Huile sur bois, 32 x 50 cm
Suisse, collection privée
III. Fables sacrées, fables profanes
Herri Met de Bles
Saint Jean sur l’île de Patmos,
vers 1535-1550
Huile sur bois, 33 x 47 cm
Anvers, Koninlijk Museum voor
Schone Kunsten Antwerpen
Cornelis Massys ? (d’après Joachim
Patinir)
La multiplication des pains
Huile sur bois,
Madrid, Museo de Arquitectura y
Pintura del Monasterio del Escorial
Abel Grimmer (signé P.Bruegel)
Parabole du semeur
Huile sur bois
Bruxelles, collection particulière
Jacob Grimmer
Le diable semant l’ivraie
Huile sur bois, 111 x 80 cm
Bruxelles, collection particulière
Maître de la Prédication de Lille
(attribué à)
Prédication de saint Jean-Baptiste,
milieu XVIe s.
Huile sur bois, 61,5 x 93 cm
Lille, Palais des Beaux-Arts
Jan Mandijn
Les épreuves de Job
Huile sur bois, 67 x 141 cm
Douai, Musée de la Chartreuse
Simon de Meyle
L’Arche de Noë sur le mont Ararat, vers 1570
Huile sur bois, 114 x 142 cm
Angleterre, collection particulière
Jan Brueghel I
Jésus sur la mer de Galilée, 1596
Huile sur cuivre, 26,6 x 35 cm
Madrid, Musée Thyssen Bornemisza
Paul Bril
Le Naufrage de Jonas, vers 1600
Huile sur toile, 125 x 169,5 cm
Lille, Palais des Beaux-Arts
Paul Bril
Le Naufrage de Jonas
Huile sur toile, 46 x 60,5 cm
Bruxelles, Musées Royaux des
Beaux-Arts
Kerstiaen de Keuninck
Paysage forestier avec Tobie et l’Ange
Huile sur bois, 40,5 x 56 cm
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle
Kerstiaen de Keuninck
Le sacrifice d’Isaac dans un paysage montagneux,
1580-1590
Huile sur bois, 50 x 83 cm
Münster, Westfälischen Landesmuseum
für Kunst und Kulturgeschichte
Jan Nagel
Le Miracle de la tombe du prophète Elisée, 1596
Huile sur bois, 69,1 x 60,1 cm
Bruxelles, coll. part.
Loedewijk Toeput (attribué à)
Noli me tangere
Huile sur toile, 167 x 180 cm
Rome, Galerie Colonna
Herri Met de Bles
Paysage côtier avec saint Augustin
Huile sur bois, 21,5 x 30,6 cm
Rome, Galerie Colonna
Herri Met de Bles
Paysage avec saint Christophe
Huile sur bois, 21,8 x 33 cm
Rome, Galerie Colonna
Jan Brueghel I
Christ aux limbes
Huile sur cuivre, 25,2 x 34,7 cm
Rome, Galerie Colonna
Jan Brueghel I
Enée conduit par la Sibylle aux enfers
Huile sur cuivre, 25,7 x 35,3 cm
Rome, Galerie Colonna
Jan Brueghel I
Proserpine, Pluton et Orphée
Huile sur cuivre, 28,7 x 34,4 cm
Rome, Galerie Colonna
Pieter Bruegel le Jeune
La pie sur le gibet, vers 1568
Huile sur bois, 45,9 x 50,8 cm
Paris, collection particulière
25

Pieter Brueghel le Jeune
Paysage d’hiver avec trappe aux oiseaux
Huile sur bois, 33 x 57 cm
Tournai, Musée des Beaux-Arts
Joachim Patinir
Paysage avec Saint Jérôme, 1524
Huile sur bois, 21,5 x 32 cm
Wuppertal, Von der Heydt-Museum
Paolo Fiamingo
Agar au désert
Huile sur toile, 81 x 118,5 cm
Bruxelles, collection particulière
Anciennement Pieter Bruegel le
Vieux (Pieter Balten ?)
La Chute d’Icare
Huile sur bois, 63 x 90 cm
Bruxelles, Collection musée et jardin van Buuren
Tobias Verhaecht ou Paolo Fiamingo (?)
La Chute d’Icare
Huile sur bois
Rotterdam, Musée Boijmans – van Beuningen
Hans Bol
La Chute d’Icare
Aquarelle sur papier, 13,3 x 20,6 cm
Anvers, Musée Mayer van den Bergh
Lucas Gassel (ou atelier ?)
Paysage avec Mercure et Argus, vers 1550
Huile sur bois, 97 x 123,5 cm
Strasbourg, Musée des Beaux-Arts
Herri Met de Bles
Paysage avec Diane, vers 1530-1550
Huile sur bois, 28 x 36 cm
Strasbourg, Musée des Beaux-Arts
Jacob Saverij
Orphée, 1601
Huile sur bois, 46,5 x 92,5 cm
Belgique, collection particulière
Joachim Wtewael (suiveur de)
Diane et Callisto
Huile sur toile, 50 x 70,2 cm
Bruxelles, Coll. Part.
Kerstiaen de Keuninck
L’incendie de Troie
Huile sur bois, 76 x 50 cm
Belgique, collection particulière
IV. Le monde merveilleux
De la variété du monde à la
cosmologie sacrée
Joachim Patinir et atelier
Triptyque avec saint Jérôme, saint Jean-
Baptiste, saint Antoine et sainte Marie-
Madeleine, vers 1517-1524
Panneau central : 90 x 89 cm
Volets : 89 x 38 cm, huile sur bois
Angleterre, coll. part.
Cornelis Massys
Paysage avec saint Jérôme, 1547
Huile sur bois, 26,4 x 31,9 cm
Anvers, Koninklijk Museum voor
Schone Kunsten
Herri Met de Bles
Paysage avec mines, vers 1550
Huile sur bois, 39,5 x 73 cm
Graz, Alte Galerie des Steiermärkischen
Landesmuseum Joanneum
Herri Met de Bles
Paysage avec les travaux de la mine
Huile sur bois, 83 x 114 cm
Florence, Musées des Offices
Lucas van Valkenborg
Paysage aux mines
Huile sur bois, 44,5 x 70 cm
Paris, Fondation Custodia, Institut
néerlandais
Cornelis van Dalem et Jan van Wechlen
Paysage avec bohémiens
Huile sur bois
Karlsruhe, Staatliche Kunsthalle
Hendrick Van Cleef
La Tour de Babel
Huile sur cuivre, 42 x 55 cm
Paris, Fondation Custodia, Institut
néerlandais
Lucas van Valckenborch
La Tour de Babel, 1595
Huile sur bois, 42 x 68 cm
Coblence, Mittelrhein-Museum
(Allemagne)
Tobias Verhaecht
Paysage avec la Tour de Babel
Huile sur bois, 172 x 225 cm
Anvers, Koninklijk Museum voor
Schone Kunsten Antwerpen
Loedewijk Toeput dit il
Pozzoserrato (?)
Paysage, vers 1580
Huile sur toile, 22 x 25 cm
Rome, villa Borghese
Jan Brueghel I
La Tentation de saint Antoine, avant 1594
Huile sur cuivre, 21,2 x 30 cm
Kassel, Museumlandschaft Hessen
Joachim Patinir (suiveur de)
Paysage fantastique avec saint Christophe,
vers 1550
Huile sur bois, 23 x 25 cm
Rome, Galerie Borghese
Joos de Momper II
Allégorie de l’hiver, début du XVIIe s.
Huile sur toile, 52,5 x 39,6 cm
Paris, collection particulière
Joos de Momper II
Allégorie du printemps, début du XVIIe s.
Huile sur toile, 52,5 x 39,6 cm
Paris, collection particulière
Joos de Momper II
Allégorie de l’été, début du XVIIe s.
Huile sur toile, 52,5 x 39,6 cm
Paris, collection particulière
Joos de Momper II
Allégorie de l’automne, début du XVIIe s.
Huile sur toile, 52,5 x 39,6 cm
Paris, collection particulière
Roelandt Savery
Paysage au pêcheur d’écrevisses
Huile sur bois, 38,6 x 33,9 cm
Gand, Museum voor Schone Kunsten
Jan Brueghel I
Le Feu
46 x 83 cm, huile sur bois
Lyon, musée des Beaux-Arts
Jan Brueghel I
L’Eau
46 x 83 cm, huile sur bois
Lyon, musée des Beaux-Arts
Jan Brueghel I
L’Air
46 x 83 cm, huile sur bois
Lyon, musée des Beaux-Arts
Jan Brueghel I
La Terre
46 x 83 cm, huile sur bois
Lyon, musée des Beaux-Arts
Tobias Verhaecht
Paysage montagneux à l’Ermitage, vers 1595
Huile sur bois, 72 x 99 cm
Sermentizon, Château d’Aulteribe
Michiel de Gast
Marie Madeleine
Huile sur bois, tondo, 20,2 cm
Allemagne, collection privée
26

IMAGES DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Introduction
1. Jérôme Bosch
Méditation de saint Jean
Baptiste
Madrid, Museo Lázaro
Galdiano
© Madrid, Museo Lázaro
Galdiano
I. Le chemin de vie
2. Jan Mandijn
Saint Christophe portant l'enfant Jésus
La Rochelle, Musée des Beaux-Arts
© Musées d’Art et d’Histoire de La
Rochelle, Max Roy
II. Le monde fantastique
3. Herri Met de Bles
La tentation de saint Antoine
Paris, Fondation Custodia,
Institut néerlandais
© Fondation Custodia,
Collection Frits Lugt, Paris
4. Pieter Huys (attribué à)
Saint Christophe, XVIe siècle
Metz, Musée de la Cour d’Or
© Jean MUNIN - Musée de La Cour
d'Or - Metz Métropole
5. Jan Mandijn
La tentation de saint Antoine
Valenciennes, Musée des
Beaux-Arts
©Valenciennes, Musée des
Beaux-Arts
6. Jérôme Bosch (suiveur de)
Le paradis, vers 1539
© Vienne, Kunsthistorisches Museum
III. Fables sacrées, fables profanes
7. Pieter Brueghel le Jeune
Paysage d'hiver avec trappe aux
oiseaux
Tournai, Musée des Beaux-
Arts
© Tournai, Musée des
Beaux-Arts
9. Gillis Mostaert
Paysage côtier avec Saint
Augustin
Rome, Galerie Colonna
© Rome, Galerie Colonna
8. Jan Brueghel I
Enée conduit par la sibylle aux enfers
Rome, Galerie Colonna
© Rome, Galerie Colonna
10. Jan Mandijn
Les épreuves de Job
Douai, Musée de la Chartreuse
© Douai, Musée de la Chartreuse
IV. Le monde merveilleux
11. Tobias Verhaecht
La tour de Babel
Musée Royal des Beaux-Arts
Anvers
© Musée Royal des Beaux-
Arts Anvers, Lukas-Art in
Flanders
12. Hendrick van Cleef
La tour de Babel
Paris, Fondation Custodia, Institut
néerlandais
© Fondation Custodia, Collection
Frits Lugt, Paris
27

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
BRUSSELS LILLE ARTLINE
Brussels Lille Artline, nouvelle dynamique de coopération culturelle entre Lille et la Région de
Bruxelles-Capitale, est née de la rencontre du Palais des Beaux-Arts de Lille et de trois institutions
bruxelloises - le Palais des Beaux-Arts, Flagey ainsi que les Musées royaux des Beaux-Arts. Une
collaboration inédite sera ainsi inaugurée à l’automne 2012-2013 autour de deux expositions majeures:
Fables du paysage flamand. Bosch, Brueghel, Bles, Bril et en février 2012 Antoine Watteau (1684 –
1721): La Leçon de Musique ainsi que le Flagey Festival Music & Visual.
Une année de coopération scientifique et de programmations croisées autour des expositions
Fables du paysage flamand (06.10.2012 > 14.01.2013) et Babel (08.06.2012 > 14.01.2013) au Palais
des Beaux-Arts de Lille. Les Fables du paysage flamand révèleront le caractère merveilleux et
fantastique de ces paysages du XVIe siècle qui suscitent aujourd’hui encore effroi ou questionnement.
Flagey sera placé sous le signe de l’imaginaire tel qu’on le retrouve dans le symbolisme, le réalismemagique
ou encore le surréalisme à travers le Flagey Festival Music & Visual de 18 octobre à 27
octobre 2012. Un film coproduit par Flagey et le Palais des Beaux-Arts de Lille réalisé par le vidéaste
Alexis Destoop dans le cadre des Fables sera présenté lors d’un ciné-concert à Bruxelles (24.10) et à
Lille (25.10), accompagné en ‘live’ par l’ensemble belge B’Rock. Seront aussi au programme l’Asko /
Schönberg Ensemble dirigé par Reinbert de Leeuw, Pelléas et Mélisande de Debussy avec Oxalys, le
Quatuor Danel…
L'exposition des Fables sera également mise en écho aux Musées royaux des Beaux-Arts de
Belgique dans le cadre du parcours Le paysage maniériste au XVIème siècle (06.10.2012 >
14.01.2013). De Memling (XVe siècle) à Bruegel (XVIe siècle), neuf chefs-d’œuvre seront signalés de
manière spécifique.
Simultanément, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (BOZAR) proposera cet automne une
exposition Constant Permeke. Rétrospective (11.10.2012 > 20.01.2013). Au printemps, BOZAR
ouvrira grand ses portes à l'un des plus grands artistes français du XVIIIe siècle, Jean-Antoine
Watteau (08.02 > 12.05.2013). L’exposition, sous la houlette de William Christie, commissaire
associé de l’exposition et artiste en résidence cette saison, tentera de rendre la sonorité des peintures
de l'artiste. Du concert d’ouverture le 28 janvier emmené par William Christie, au point d’orgue avec
Rolf Lislevand le 23 mai, les huit concerts résonneront de tout le mystère qui continue à rayonner
des œuvres de Watteau.
Les publics belges et français seront ainsi invités à voyager entre nos deux pays, stimulés par une
programmation foisonnante, riche et audacieuse et des facilités d’accès tarifaires et ce grâce aux
collaborations avec le TGV® et les partenaires touristiques en Belgique (Toerisme Vlaanderen,
Wallonie-Bruxelles Tourisme et Visit Brussels) et en France (Comité régional du tourisme, Office de
tourisme de Lille et Nord Tourisme).
www.brusselslilleartline.com
www.pba-lille.fr www.bozar.be www.flagey.be
www.fine-arts-museum.be www.lilletourism.com www.toerismevlaanderen.be
www.bruxellespourtous.be www.visitbrussels.be www.tgv-europe.be
29

COMMUNIQUE DE PRESSE
La Caisse d’Epargne Nord France Europe, mécène de l’exposition
« Les fables du paysage flamand au XVIème siècle »
Lille, jeudi 7 juin 2012
Banque coopérative, la Caisse d’Epargne Nord France Europe (CENFE) est pleinement
impliquée dans la vie et le développement de la région Nord-Pas de Calais. Banque de
proximité, elle s’implique au quotidien dans l’essor de la vie culturelle régionale.
Acteur majeur du tissu culturel régional, la Caisse d’Epargne Nord France Europe s’associe
aux grands événements programmés par lille3000, dont elle est partenaire officiel.
Dans le cadre de l’édition 2012 « FANTASTIC », la CENFE mécène l’exposition
internationale « Les fables du paysage flamand au XVIème siècle » qui se déroulera du 6
octobre 2012 au 14 janvier 2013 au Palais des Beaux Arts de Lille.
La CENFE est un partenaire actif du Palais des Beaux Arts de Lille. Elle a notamment
mécèné des expositions telles que l’Atelier de la Monnaie en 2007, Echappées Nordiques en
2008 et Finoglio en 2010.
En 2012, la CENFE a accompagné le Palais des Beaux Arts de Lille pour l’équiper d’un
nouvel outil de guidage et d’interprétation de ses œuvres. Le visioguide est un audioguide de
nouvelle génération dont les contenus (textes, images, sons et vidéos) sont enregistrés sur
iPod Touch.
A l’occasion de ces évènements, la Caisse d’Epargne Nord France Europe convie ses
clients, décideurs et institutionnels régionaux. Elle permet également à ses collaborateurs
d’accéder aux expositions « mécénées ».
La CENFE est mécène Grand Bâtisseur du Louvre-Lens, partenaire de l’Orchestre National
et de l’Opéra de Lille. Elle est mécène de l’Ensemble vocal la Chapelle du Hainaut et d’Art
Sacré en Hainaut.
Elle soutient le Lieu d’Art et d’Action Contemporaine (LAAC), le Fonds Régional d’Art
Contemporain (FRAC) et le Musée Portuaire à Dunkerque.
Trait d’union entre ses différents publics, le soutien à des manifestations artistiques
d’envergure ou de proximité procure à la Caisse d’Epargne Nord France Europe un véritable
supplément d’âme à son métier de banquier.
En 2011, dans le cadre de sa responsabilité sociétale, la CENFE a soutenu 100 projets pour
1 million d’euros sur son territoire. Entre 2001 et 2011, ce sont plus de 32 millions d’euros qui
ont été consacrés au soutien de plus de 1500 projets à travers la région Nord-Pas de Calais.
Contacts Presse:
Gonzague MANNESSIEZ / Eric CAPART
Direction de la Communication
Tél : 03 20 66 67 19/ 03 20 66 64 73

GDF SUEZ, partenaire de l’exposition « Fables du
Paysage Flamand »
L’exposition internationale présentée par le Palais des Beaux Arts de Lille dans le cadre de Lille 3000,
à l’automne 2012, « Fables du Paysage Flamand », est une très belle occasion de mettre en valeur le
patrimoine flamand. A travers une centaine d’œuvres des plus grands maîtres comme d’artistes moins
connus, elle révèle le caractère merveilleux et fantastique de ces paysages du XVI° siècle qui
suscitent aujourd’hui encore fascination ou questionnement, mêlent merveilleux et réalité. Elle est
aussi l’occasion de souligner les liens entre la France et la Belgique, un aspect de leur culture
commune.
Pour notre Groupe, dont les racines historiques se partagent entre les deux pays, le soutien à cette
exposition était naturel, évident.
Notre Groupe, depuis 2004, apporte son soutien au Palais des beaux Arts de Lille tout d’abord dans le
cadre de Lille Capitale Européenne de la Culture avec l’exposition « Rubens » et plus récemment
l’exposition Istanbul dans le cadre de Lille 3000.
C’est aussi un engagement : celui de promouvoir l’accès à la culture pour tous. Pour Chaque
exposition GDF SUEZ et sa fondation d’entreprise permettent à des jeunes d’associations comme
Fête le Mur Lille ou encore « Lille Ville de la Solidarité » de découvrir la culture à travers des ateliers
pédagogiques.
GDF SUEZ est également un acteur citoyen avec le club FACE LILLE Métropole et notamment
l’opération Permis >Sport Emploi qui dès la première promotion, a obtenu des résultats exemplaires :
plus d’une vingtaine de jeunes ont déjà trouvé un emploi.
GDF SUEZ, est un acteur industriel majeur de l’économie belge, le 1er employeur privé du pays avec
20 400 collaborateurs. Il y apporte des services essentiels dans l’énergie, les services énergétiques et
environnementaux, participe à la sécurité d’approvisionnement énergétique et au développement
durable..
GDF SUEZ contribue au dynamisme de ses territoires, en créant des emplois, en étant un acteur
socialement responsable.
Cet ancrage, cette responsabilité se reflètent dans la politique de mécénat du Groupe : avec le Palais
des beaux de Bruxelles, avec la création à travers un mécénat de compétences innovant du Musée
Magritte, ou à travers le soutien au Théâtre de la Monnaie et à l’accès des publics défavorisés : « un
pont entre deux rives ».
Passerelle entre le monde de l’entreprise et ses différents publics, notre politique de mécénat
témoigne de nos engagements citoyens.
Contacts GDF SUEZ
Philippe PEYRAT,
Directeur du Mécénat, Sponsoring et Relations extérieures
Direction Communications et Marketing
philippe.peyrat@gdfsuez.com
René Carpentier
Délégué Régional Nord Pas de Calais
rene.carpentier@gdfsuez.com