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ACANTHASTER PLANCI, TARAMEA, - Site de la pêche

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§ RAIATEA et TAHAA<br />

Au cours <strong>de</strong> sa 1 ère plongée en novembre 2004, Stéphanie BERNARD-HERNANDEZ,<br />

monitrice du club <strong>de</strong> plongée « Hémisphère Sub » <strong>de</strong> Raiatea, observe une importante<br />

prédation <strong>de</strong>s Acanthaster p<strong>la</strong>nci sur <strong>la</strong> côte est, notamment à 200 m au sud <strong>de</strong> <strong>la</strong> passe<br />

Teavapiti, aux abords <strong>de</strong> <strong>la</strong> passe Ceran et au site Raira (Figure 9). Venant <strong>de</strong> Mayotte,<br />

Stéphanie est habituée au phénomène où elle a déjà participé à <strong>de</strong>s campagnes <strong>de</strong> ramassage<br />

et estime a plus <strong>de</strong> 80% <strong>la</strong> mortalité corallienne sur ces sites. Actuellement, <strong>la</strong> couverture<br />

algale domine, <strong>la</strong> diversité <strong>de</strong>s poissons semble avoir diminué et les acanthasters sont toujours<br />

abondantes (entre 20 et 25 individus en 20 minutes <strong>de</strong> plongée) sur les sites <strong>de</strong> pente externe<br />

entre 12 m et 30 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur, <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 2 ans. Des étoiles <strong>de</strong> mer épineuses<br />

d’environ 10 cm <strong>de</strong> diamètre ont également été observées et ceci jusqu’à 60 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur<br />

ainsi que sur le récif frangeant dans le <strong>la</strong>gon en face <strong>de</strong> l’hôtel Hawaiki Nui (côte est).<br />

La côte ouest semble plus épargnée mais en avril 2005, à Miri Miri, le début d’une<br />

infestation est constaté avec <strong>de</strong> nombreuses taches b<strong>la</strong>nches entre 17 et 40 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur et<br />

une estimation <strong>de</strong> plusieurs centaines d’individus qui remontent rapi<strong>de</strong>ment et se dép<strong>la</strong>cent<br />

vers le sud. 170 acanthasters ont été ramassées en <strong>de</strong>ux fois par 3 plongeurs, puis cette<br />

popu<strong>la</strong>tion a quitté le site quelques jours après. La passe Paipai et le site l’Eglise (côte nordouest)<br />

auraient également subi <strong>de</strong>s infestations passées. Actuellement, les sites <strong>de</strong> <strong>la</strong> côte<br />

ouest ne présentent que <strong>de</strong>s individus isolés soit 1 à 4 individus en 45 minutes <strong>de</strong> plongée vers<br />

20 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur.<br />

Thierry LYSON, responsable d’un bureau d’étu<strong>de</strong> en environnement marin à Raiatea,<br />

confirme les observations précé<strong>de</strong>ntes dès son arrivée en 2002. La côte est, surtout entre <strong>la</strong><br />

passe Teavapiti et <strong>la</strong> passe Ceran, est beaucoup plus touchée que <strong>la</strong> côte ouest avec une forte<br />

augmentation <strong>de</strong> l’abondance <strong>de</strong>s acanthasters à partir <strong>de</strong> 2004 et <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions toujours<br />

présentes actuellement. Il a également observé <strong>de</strong>s adultes qui remontaient jusqu’à 5 m <strong>de</strong><br />

profon<strong>de</strong>ur en pente externe. En 2004, Thierry a réalisé 20 plongées à 15 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur sur<br />

toute <strong>la</strong> côte sud <strong>de</strong> Raiatea où il a compté seulement quelques individus.<br />

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