26.05.2014 Views

PDF (1.63 MB) - PLEXIGLAS

PDF (1.63 MB) - PLEXIGLAS

PDF (1.63 MB) - PLEXIGLAS

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

®<br />

[ D l A ] Deslgn ln Acryllcs<br />

04<br />

Adaptation :<br />

un concept malin pour<br />

moduler la table<br />

Revalorisation :<br />

16 Sophistication :<br />

18 Séduction :<br />

20 Signalisation :<br />

22<br />

Le système « Surface » de Microsoft fait appel à <strong>PLEXIGLAS</strong> ®<br />

le siège fraisé de Naoto<br />

les jolies courbes<br />

des panneaux lumineux<br />

Fukasawa pour Vitra<br />

des objets déco<br />

peu gourmands en énergie<br />

Le magazine de la Ligne d’activités Acrylic Polymers<br />

A table avec Microsoft<br />

2008 N O 5<br />

des conteneurs mis au rebut<br />

transformés en maison


2<br />

Chers lecteurs,<br />

Personne n’est mieux préparé à affronter l’avenir que celui qui sait tirer de son expérience<br />

des perspectives nouvelles adaptées à son époque. Depuis plus de 75 ans, <strong>PLEXIGLAS</strong> ®<br />

réussit cela, et même plus que cela. Très souvent en effet, ce matériau polyvalent a été en<br />

avance sur son temps.<br />

La table multimédia « Surface » se présente comme un grand écran tactile doté d’un<br />

logiciel de commande avant-gardiste. Ce programme permettra à la table de se métamorphoser<br />

demain en unité d’extension multifonctions pour l’utilisation des appareils multimédias les<br />

plus divers. Grâce à la grande pureté de la surface en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® , les caméras à infrarouge<br />

sont en mesure de détecter les téléphones portables, lecteurs MP3 et appareils photos numériques<br />

que l’utilisateur pose sur la table. Les informations sauvegardées dans ces appareils –<br />

morceaux de musique, photos, films – apparaissent alors sous forme de « pile interactive » sur<br />

la table. Il suffit ensuite de promener le doigt sur la surface de l’écran pour copier les données<br />

d’un appareil à l’autre.<br />

Michael Träxler,<br />

Senior Vice President<br />

Acrylic Polymers<br />

Les nouveaux panneaux indicateurs en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® de l’aéroport de Pudong en Chine évitent aux usagers d’errer<br />

inutilement à la recherche de la bonne direction dans ce vaste complexe aéroportuaire de la banlieue de Shanghai.<br />

Présentant un éclairage parfaitement homogène, ils sont également peu gourmands en énergie. Au-delà de leur valeur<br />

esthétique, les panneaux offrent donc aussi des avantages écologiques.<br />

Les designers et les artistes ne cessent de le constater : <strong>PLEXIGLAS</strong> ® est à l’origine de nombreux développements<br />

novateurs. Peter De Maria le sait bien et nous montre la voie à suivre en termes de recyclage. Cet architecte américain<br />

a combiné des éléments en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® et des conteneurs maritimes inutilisés pour créer une maison ultramoderne.<br />

Le designer japonais Naoto Fukasawa apporte lui aussi sa contribution à l’innovation en proposant une nouvelle<br />

série de chaises sobres et fonctionnelles. L’une de ces chaises a été réalisée à partir de trois blocs de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® transparent,<br />

qui ont été assemblés par collage, sans que l’on discerne véritablement les points de jonction.<br />

Laissez-vous inspirer par ces exemples et les nombreux autres sujets abordés dans cette édition. Bonne lecture !<br />

Regards<br />

Une nouvelle étoile dans le ciel moscovite : les publicitaires ont<br />

découvert les atouts de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten et emploient ce matériau<br />

dans les enseignes lumineuses de la capitale russe. Idéal pour véhiculer un<br />

message auprès des clients à la nuit tombée, ce type de support publicitaire<br />

se retrouve un peu partout dans la ville. <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten est un<br />

verre acrylique transparent possédant des caractéristiques de conduction<br />

lumineuse particulières.<br />

Les objets conçus à partir de plaques de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten<br />

éclairées par les chants répartissent la lumière de manière parfaitement<br />

uniforme sur toute la surface du matériau. ll est ainsi possible de réaliser<br />

des enseignes lumineuses très plates de grandes dimensions, éclairées sur<br />

une ou deux faces.<br />

[Dl A] ®


3<br />

Chez nous, les idées prennent forme – depuis 75 ans. Des vitrages d’autobus aux grands projets comme le viaduc de Millau (rangée du milieu, à droite) ou le palais des<br />

congrès de Badajoz (3 e rangée, au centre) en passant par le combiné radio-phono de Braun (1 ère rangée, au centre) : le verre acrylique fabriqué par Evonik Röhm GmbH a<br />

su convaincre ses utilisateurs aux quatre coins du monde.<br />

75 ans d’innovation<br />

Les idées et les visions sont les moteurs de la science et de la recherche. Otto Röhm, l’inventeur du<br />

verre acrylique, s’est lui aussi laissé guidé par une idée.<br />

[Histoire] 75 ans après l’invention du verre acrylique,<br />

le matériau poursuit sa fabuleuse carrière sans rien perdre de son<br />

succès. Au contraire : il semble connaître un nouvel essor. L’uti -<br />

lisation de quelques découvertes nova -<br />

trices comme la nanotechnologie ont<br />

récemment donné naissance à de nou -<br />

velles caractéristiques matériau. Ainsi par<br />

exemple, la résistance à la rupture du<br />

plastique a pu être encore améliorée grâce<br />

aux nanoparticules qui lui ont été incor -<br />

porées pour former un matériau com -<br />

posite de quelques unités à plusieurs<br />

milliers d’atomes ou de molécules.<br />

En 1901, lorsque le roi de Suède<br />

Gustave Adolphe VI remit pour la première<br />

fois le prix Nobel, le fabuleux destin du<br />

matériau avait déjà commencé : à cette époque en effet, le chercheur<br />

allemand Otto Röhm présentait sa thèse sur les acides acryliques<br />

en tant que liaison chimique à l’odeur piquante de vinaigre,<br />

incolore et soluble à l’eau. Alors déjà, Otto Röhm avait<br />

songé à mettre en œuvre ce produit chimique dans diverses applications<br />

utiles. Il demeura toujours fidèle à la famille des acrylates<br />

et ses recherches donnèrent des résultats étonnants quelques<br />

années plus tard.<br />

Naissance d’un matériau<br />

C’est dans la première moitié du 20 e siècle, pendant<br />

l’extraordinaire essor économique et culturel des Années folles,<br />

qu’une intéressante découverte fut faite un peu par hasard. Pour<br />

réaliser une plaque à partir de résidus de polymérisation, Otto<br />

Röhm décida de presser ces derniers entre deux plaques de verre<br />

tout en les soumettant à l’action de la chaleur. Résultat : les deux<br />

vitres se retrouvèrent indissociablement liées, formant ainsi un<br />

verre feuilleté de sécurité que l’on appela LUGLAS ® . La même méthode<br />

fut appliquée pour essais réalisés avec méthacrylate de<br />

méthyle. Cette fois, la masse se détacha beaucoup plus aisément<br />

des plaques de verre. Le matériau ainsi obtenu était un plastique<br />

hautement transparent d’une incroyable solidité. Il fut lancé sur<br />

le marché en 1933. Le verre acrylique était né.<br />

En 1935, on commença à véritablement réaliser toutes les<br />

possibilités offertes par cette invention. Otto Röhm eut en effet<br />

une nouvelle idée originale : celle de fabriquer des instruments<br />

de musique à partir du nouveau matériau. A l’issue de longs<br />

travaux de recherche, il réussit à construire un violon. En 1937,<br />

Otto Röhm reçut le Grand Prix de l’ex position universelle de<br />

Paris pour son produit si novateur. A cette époque déjà, le plastique<br />

était présent dans de nombreux domaines. On l’utilisait notamment<br />

pour les vitrages des avions.<br />

Dans les années 1940 et 1950, les architectes<br />

découvrirent à leur tour ce matériau<br />

d’une parfaite transparence également doté<br />

de nombreux autres atouts. Le développement<br />

constant de nouveaux coloris, de<br />

nouvelles finitions de surface, de nouvelles<br />

formes et de caractéristiques toujours<br />

plus attrayantes permirent au verre acrylique<br />

de s’affirmer comme un matériau véritablement<br />

polyvalent. Aujourd’hui, d’intenses<br />

travaux de recherche et de<br />

développement sont toujours menés<br />

dans les laboratoires de l’entreprise pour élargir encore la palette<br />

de produits. Les murs antibruit aux abords des autoroutes, les<br />

écrans brise-vent sur les ponts, les sous-verres antistatiques et<br />

les enseignes lumineuses hautes en couleurs ne sont que<br />

quelques-unes des nombreuses applications possibles.<br />

L’avenir commence aujourd’hui<br />

En dépit de tous les espoirs qu’il plaçait en son produit, Otto<br />

Röhm était loin d’imaginer en 1933 que celui-ci pourrait un jour<br />

offrir un tel éventail de possibilités. Tout aussi inconcevable il y<br />

a 75 ans : l’utilisation de verre acrylique pour produire des téléphones<br />

portables ultralégers, sans fil et sans combiné relié à un<br />

poste fixe. Et pourtant : en tant que matériau incolore et transparent<br />

résistant aux rayures et excellent conducteur de lumière,<br />

le verre acrylique possède les qualités idéales pour la fabrication<br />

de guides de lumière tels que ceux utilisés dans les écrans TFT. Le<br />

verre acrylique apporte également d’ores et déjà sa contribution<br />

à la protection de l’environnement et du climat de la planète : il<br />

est en effet utilisé dans la photovoltaïque, une technologie qui<br />

permet de produire de l’électricité à partir du rayonnement solaire.<br />

Le matériau permet de conduire un maximum de lumière sur<br />

le capteur solaire et de générer une production optimale d’élec -<br />

tricité. Ainsi, l’idée qui a guidé Otto Röhm en son temps est encore<br />

et toujours synonyme d’innovation, 75 ans plus tard. dr<br />

www.plexiglas.net<br />

[Dl A] ®


4<br />

« Mutable » : la série<br />

de meubles proposée par<br />

Lignum Arts est bel et bien<br />

transformable à loisir. Ici, les<br />

chaises disparaissent dans les<br />

étagères pour n’en ressortir<br />

que lorsque l’on en a besoin.<br />

Une assise confortable<br />

en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® et<br />

bambou.<br />

[Dl A] ®


5<br />

Pourvu de fentes découpées au laser, <strong>PLEXIGLAS</strong> ® se déploie et se replie comme un accordéon, et la table change de taille en fonction des besoins.<br />

Métamorphoses du mobilier<br />

Des tables en accordéon et des chaises qui disparaissent :<br />

découvrez les meubles extraordinaires de la société Lignum Arts<br />

[Mobilier] En l’an 2000, Tobias Jung passe son brevet<br />

de maîtrise en menuiserie à l’école de Garmisch en Haute-Bavière.<br />

C’est à cette époque que commence à naître dans<br />

l’imagination du jeune homme une création pour le moins<br />

originale : une série de mobilier comprenant une petite table<br />

pouvant être agrandie facilement ainsi que quatre chaises que<br />

l’on fait disparaître en un clin d’œil dans une étagère lors -<br />

qu’elles ne sont pas utilisées ! Aujourd’hui, cette idée est devenue<br />

réalité. Non loin de Munich, Tobias Jung a fondé avec son<br />

associé Dennis Dostmann une fabrique de meubles appelée<br />

Lignum Arts, qui lui permet de concrétiser ses idées innovantes<br />

en termes de mobilier et d’aménagement intérieur. Les créations<br />

du jeune homme se distinguent par leur fonctionnalité et leur<br />

grande souplesse d’utilisation. Elles arborent en outre un look<br />

totalement inédit. Pour ses réalisations artisanales, Tobias Jung<br />

doit faire appel à des matériaux polyvalents. <strong>PLEXIGLAS</strong> ® l’a<br />

séduit : « Voilà un matériau intelligent doté d’une surface<br />

finie ne nécessitant aucun traitement ultérieur, ce qui réduit<br />

donc la charge de travail de l’artisan. Par ailleurs, <strong>PLEXIGLAS</strong> ®<br />

se prête aisément au cintrage ou au formage ».<br />

Inspiration accordéon<br />

L’une des créations les plus originales de la jeune entreprise<br />

est assurément la table à rallonges, réalisée à partir de bois de bambou<br />

et de <strong>PLEXIGLAS</strong> SATINICE ® . « A la base, nous avions l’idée<br />

de concevoir une table que l’on pourrait facilement agrandir en<br />

l’étirant en continu. Nous avions donc besoin d’un matériau pouvant<br />

être découpé au laser. C’est ici que <strong>PLEXIGLAS</strong> ® a attiré notre<br />

attention », rapporte Tobias Jung. Le design de la table à rallonges<br />

semble tout droit inspiré d’un soufflet d’accordéon. Des<br />

fentes ont été découpées au laser sur la plaque <strong>PLEXIGLAS</strong> ® , selon<br />

un procédé identique à celui employé pour le métal déployé.<br />

Le matériau témoignant par nature d’une grande élasticité, il<br />

peut sans problème être étiré. Etant donné qu’aucun plateau ne<br />

vient ensuite recouvrir la construction en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® , les fentes<br />

découpées au laser ne doivent pas présenter un écart de plus<br />

d’un centimètre. Sinon en effet, les verres posés sur la table risqueraient<br />

de se renverser et de menus objets pourraient tomber<br />

entre le maillage en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® . Pour la fabrication de sa<br />

table accordéon, Tobias Jung a tout naturellement fait appel à<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> SATINICE ® , son matériau favori. Et celui-ci de s’enthousiasmer<br />

: « Les nouvelles teintes Or, Gris et Marron sont<br />

vraiment géniales ! ». Parole d’un connaisseur qui a déjà été<br />

récompensé du prix international de design « red dot » pour une<br />

autre création originale. Tobias Jung s’enquiert régulièrement<br />

des derniers développements apportés au matériau<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® de manière à se tenir toujours informé des qualités,<br />

des formes et des coloris disponibles. Dans ce but, il travaille<br />

en étroite collaboration avec l’entreprise König Kunststoffe, qui<br />

lui fournit des échantillons, des informations produit et des<br />

conseils de mise en œuvre. Tobias Jung voit les principaux<br />

débouchés pour ses meubles en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® et bois de bambou<br />

dans le domaine de l’aménagement de stands et de boutiques.<br />

Mais ce mobilier chic et fonctionnel pourrait tout aussi bien<br />

trouver sa place dans un bureau.<br />

Un mobilier évolutif<br />

Tobias Jung a également conçu une chaise assortie au style<br />

de sa table et proposant un petit raffinement supplémentaire : le<br />

dossier en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® , qui vient s’emboîter dans le châssis,<br />

est amovible et peut être rangé sur une étagère appropriée. Tous<br />

les éléments de cette collection peuvent ainsi bouger et évoluer<br />

au gré des envies. Tobias Jung, qui a baptisé ses objets du nom de<br />

« Mutable », a inventé cette désignation avec beaucoup d’àpropos.<br />

On retiendra tout particulièrement la combinaison entre<br />

bois de bambou et <strong>PLEXIGLAS</strong> SATINICE ® Vert silicate, qui laisse<br />

une impression futuriste du plus bel effet. Le caractère avantgardiste<br />

de cette création est toutefois élégamment atténué par<br />

l’aspect naturel du bambou pour donner naissance à un ensemble<br />

des plus harmonieux, célébrant le mariage du plastique et du<br />

monde végétal. dr<br />

www.lignum-arts.de<br />

Une table évolutive…<br />

pour les tête-à-tête ou<br />

les grandes réunions.<br />

[Dl A]<br />

®


6<br />

La voie de la lumière<br />

Une rampe éclairée pour les escaliers<br />

[Eclairage] La nuit tombe en Afrique du Sud. La maison<br />

de vacances achetée dans la région du Cap plonge lentement<br />

dans la pénombre. Dans la cage d’escalier, les ombres soudain<br />

s’élargissent et recouvriront bientôt la sculpture et les<br />

tableaux qui y sont exposés. C’est alors que la rampe s’illumine<br />

pour éclairer la voie.<br />

« Le propriétaire de la maison voulait faire poser un système<br />

d’éclairage vraiment original », rapporte Ulrich Lorenzen, designer<br />

en chef chez Lumière Technologies, une entreprise spécialisée<br />

dans la technologie LED. Le département de la société qui,<br />

sous la houlette de Berno Wellmann, se consacre au design industriel,<br />

a ainsi travaillé pour le compte de ce client à la réalisation<br />

d’une rampe éclairée par diodes LED. Les spécialistes ont choisi<br />

pour ce faire un tube en <strong>PLEXIGLAS</strong> SATINICE ® . « Ce choix nous<br />

semblait être la meilleure solution pour cette application : par<br />

ses qualités de diffusion lumineuse, le matériau répondait exactement<br />

à nos exigences. Comparé au verre sablé, <strong>PLEXIGLAS</strong><br />

SATINICE ® répartit la lumière de manière beaucoup plus diffuse.<br />

Cela tient à la structure interne du matériau, constituée dès le processus<br />

de fabrication », explique Ulrich Lorenzen. Avec son éclairage<br />

parfaitement homogène, la rampe ainsi obtenue a également<br />

su convaincre le client final. Elle est en outre très facile à<br />

entretenir étant donné que sa surface en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® offre peu<br />

de prise aux salissures et que l’on n’y voit pratiquement aucune<br />

empreinte de doigts.<br />

Sous cette élégante enveloppe extérieure se cache néanmoins<br />

une structure particulièrement complexe : on trouve en<br />

effet au cœur des tubes de 4,30 m, quelque 300 diodes LED montées<br />

sur un rail en aluminium. Ce rail intérieur permet d’une<br />

part de refroidir les sources lumineuses et d’autre part d’assurer<br />

la liaison entre les tubes et leurs quatre supports muraux en<br />

acier. Le câble électrique principal assurant l’alimentation en courant<br />

continu court dans le mur, et les diodes LED y sont raccordées<br />

via la cavité intérieure des supports muraux fabriqués sur<br />

mesure. L’ensemble du système fonctionne à une tension de<br />

10 volts afin de garantir une sécurité maximale. De ce fait, la consommation<br />

électrique ne dépasse pas les 60 watts. ll serait tout<br />

à fait possible d’appliquer la même méthode pour concevoir<br />

un système d’éclairage de signalisation des issues de secours.<br />

« Ce principe deviendra encore plus intéressant à l’avenir,<br />

lorsque les prix des équipements LED auront baissé », annonce<br />

Ulrich Lorenzen. Et en effet, le concept se prête à de nombreuses<br />

autres applications. Ainsi, Ulrich Lorenzen et ses collègues<br />

travaillent actuellement à la réalisation d’un indicateur de<br />

niveau d’eau de huit mètres de haut destiné à un port de plai -<br />

sance où mouillent des yachts luxueux. Opération plus délicate<br />

que celle d’éviter aux usagers de trébucher dans l’escalier, il<br />

s’agira ici d’éclairer la voie pour guider les bateaux au passage<br />

de l’écluse. hf<br />

www.lumiere.co.za<br />

Support mural sur mesure :<br />

cet élément assure simultanément<br />

l’alimentation électrique<br />

de la rampe éclairée.<br />

Nouveautés dans la gamme des tubes et bâtons<br />

en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® extrudé<br />

80<br />

O<br />

5<br />

O 20<br />

97<br />

67<br />

120°<br />

O 50<br />

O 50<br />

45<br />

Tubes<br />

Jusqu’ici, les tubes en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® extrudé<br />

étaient uniquement disponibles dans<br />

des diamètres extérieurs de 5 mm à<br />

300 mm.<br />

Depuis février 2008, les tubes sont également<br />

livrables avec les caractéristiques<br />

suivantes :<br />

– diamètre extérieur de 400 mm,<br />

450 mm et 500 mm<br />

– épaisseur de paroi de 4 mm et 5 mm<br />

– longueur standard de 2000 mm.<br />

Des longueurs spéciales sont réalisables<br />

sur demande.<br />

Applications :<br />

– écrans transparents d’un seul tenant<br />

utilisés pour les meubles, les stands<br />

d’exposition et l’aménagement de<br />

boutiques<br />

– lampes et systèmes d’éclairage au<br />

format XXL<br />

Bâtons ronds<br />

Les bâtons en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® sont fréquemment<br />

utilisés pour la réalisation de rampes<br />

d’escalier et de mains-courantes,<br />

ainsi que pour les luminaires, les systèmes<br />

de lettrage, les présentoirs à lunettes,<br />

les écrans et les meubles. Les bâtons<br />

ronds en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten<br />

viennent aujourd’hui enrichir la gamme.<br />

Avec eux, il suffit de placer une source<br />

lumineuse à l’extrémité du bâton pour<br />

que celui-ci diffuse un éclairage homo<br />

gène sur toute sa longueur. Ce principe<br />

permet d’économiser l’énergie tout en<br />

évitant l’effet de hot spot. Autre avantage<br />

: les bâtons ronds en <strong>PLEXIGLAS</strong> ®<br />

EndLighten sont sensiblement plus<br />

résistants à la rupture que le verre.<br />

Applications :<br />

– lettrages<br />

– luminaires<br />

– éclairage intégré aux meubles<br />

– éclairage indirect<br />

[Dl A] ®


®<br />

7<br />

Une colle sous les feux de la rampe<br />

ACRIFIX ® séduit les designers<br />

[Technique] L’agence de communication par le design<br />

Soyons Fou! est une société française qui fait véritablement<br />

honneur à son nom. Depuis presque quinze ans maintenant, les<br />

designers de l’entreprise mettent leur créativité au service du mobilier<br />

lumineux. Grégoire Thibault et ses collègues de l’agence<br />

Soyons Fou! ont ainsi conçu pour la marque de vodka française<br />

« Grey Goose » deux comptoirs en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® qui, par leur design<br />

spécifique et leurs effets de lumière dans les tons bleu et<br />

blanc, rappellent l’aspect givré d’une bouteille de vodka bien<br />

fraîche. Pour obtenir cet étonnant résultat, des éléments transparents<br />

ont été incorporés dans la surface mate du <strong>PLEXIGLAS</strong><br />

SATINICE ® et éclairés de manière à générer des<br />

jeux de lumière raffinés.<br />

C’est dans la « Creative Box », un coffret distribué<br />

par Evonik Röhm GmbH dans le cadre la<br />

campagne <strong>PLEXIGLAS</strong> ® It’s Magic, que les collaborateurs<br />

de l’agence Soyons Fou! ont trouvé la solution<br />

qui leur a permis de concrétiser leur idée<br />

originale. Outre de nombreux échantillons de matériau<br />

issus de la palette de produits de l’entreprise,<br />

le coffret propose un assortiment de colles<br />

ACRIFIX ® pour l’assemblage des éléments en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® .<br />

Sur le plan chimique, ACRIFIX ® présente des caractéristiques similaires<br />

à <strong>PLEXIGLAS</strong> ® . Si on l’applique sur une surface, le matériau<br />

commence par gonfler. Ce n’est qu’à l’issue de la phase de<br />

durcissement que les éléments seront réellement assemblés, par<br />

l'accrochage des chaînes moléculaires des matériaux. Les designers<br />

de l’agence Soyons Fou! ont su tirer parti de cette propriété.<br />

Au moyen de pochoirs, ils ont d’abord étalé la colle sur les<br />

deux faces de la plaque de comptoir et ont dessiné le logo selon<br />

ce principe original, faisant naître des effets translucides dans<br />

toutes les zones où la colle avait ôté au matériau son aspect mat.<br />

Grégoire Thibault se rappelle : « Nous avons ensuite éclairé les<br />

éléments collés en utilisant des spots bleus et blancs. La colle a-<br />

vait produit à la surface du matériau de fins cordons et de petites<br />

bulles, qui soulignaient d’une note vivifiante toute la fraîcheur<br />

de cette création. Le résultat était d’une surprenante beauté ».<br />

Helmut Hilsmann, responsable de distribution France de la Ligne<br />

d'activités Acrylic Sheets au sein de la société Evonik explique<br />

à son tour : « Réaliser des formes propres et nettes avec de la<br />

colle et un pochoir n’est pas chose aisée. La colle a souvent tendance<br />

à couler sous le pochoir. Mais Soyons Fou! a réussi. La<br />

transparence des surfaces collées donne ici naissance à une esthétique<br />

brillante du plus bel effet ».<br />

Evonik travaille actuellement à la conception d’une bro -<br />

chure qui permettra de présenter toute la gamme des colles<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® . Les clients se verront ainsi proposer un nouvel<br />

aperçu très clair du programme complet des colles commercia -<br />

lisées par l’entreprise. « Les fiches de données techniques utilisées<br />

jusqu’ici – et qui continueront d’exister demain – fournissent<br />

uniquement des informations sur la colle concernée »,<br />

commente Martin Hoffmann, responsable produit du Domaine<br />

d’activités Performance Polymers. « Dans la nouvelle brochure,<br />

un arbre de décision de deux pages permet à l’utilisateur de choisir<br />

plus facilement le produit adapté à son projet ». Cette nouvelle<br />

publication sera disponible dès cet été. em<br />

www.soyonsfou.com<br />

La colle ACRIFIX ® confère à l’emblème de la marque de vodka<br />

« Grey Goose » un effet de transparence très particulier.<br />

Silence, on tourne !<br />

Un film sur la lumière et la protection climatique<br />

[Vodcast] « Très bien, on la refait !…… Action !….<br />

Coupez !…. Action !… Coupez ! ». A ces mots, tout le monde<br />

s’exécute pour satisfaire l’homme derrière la caméra – ce qui<br />

n’est pas toujours une mince affaire ! Mais au bout du compte<br />

chacun comprend pourquoi le réalisateur se doit d’être aussi intransigeant<br />

: le film doit être absolument parfait dans sa facture,<br />

afin que l’attention du spectateur ne soit pas détournée du<br />

contenu. Le contenu justement joue un rôle central dans les<br />

vidéos tournées à l’occasion de la campagne <strong>PLEXIGLAS</strong> ® inti -<br />

tulée « C’est ça la protection du climat ». Le film le plus récent<br />

de la série traite du thème de l’éclairage et des économies<br />

d’énergie réalisables grâce à l’emploi de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® . Vous<br />

pouvez le visionner sur le site www.plexiglas-and-energy.com<br />

www.plexiglas-and-energy.com<br />

[Dl A]


8<br />

« Un développement révolutionnaire a eu lieu sur ce plateau, qui est le tout premier<br />

studio de télévision pratiquement intégralement constitué de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® ».<br />

Martin Scherffig, directeur du service Aménagement/design de la chaîne allemande Hessischer Rundfunk<br />

Les petits secrets de beauté de la télé<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® crève l’écran<br />

[Studios TV] D’une simple pression du doigt sur la télécommande,<br />

le « zappeur » fait défiler les programmes en quelques<br />

secondes, passant en un clin d’œil d’une chaîne à l’autre. Ce<br />

faisant, le cerveau du téléspectateur reconnaît immédiatement le<br />

magazine d’actualité, l’émission d’information ou le show télé -<br />

visé qui apparaît sur l’écran. Les animateurs bien sûr, mais aussi<br />

l’équipement du studio confèrent en effet à chaque programme<br />

son caractère particulier. D’ailleurs, les décorateurs rivalisent d’originalité<br />

et de créativité pour donner à chaque émission un<br />

cadre personnalisé. <strong>PLEXIGLAS</strong> ® est souvent de la partie et on le<br />

retrouve ainsi sur de nombreux plateaux de télévision.<br />

Nouveau look pour la télévision norvégienne<br />

La télévision norvégienne vient de réaliser l’aménagement<br />

de 16 nouveaux studios et a fait appel pour cela à <strong>PLEXIGLAS</strong> ® .<br />

Trois studios d’information à Oslo et treize autres studios au niveau<br />

local se voient ainsi entièrement relookés. « Les matériaux<br />

ont été fraisés, thermoformés et découpés de manière individuelle<br />

pour chaque décor. Les surfaces de certaines tables et de divers<br />

comptoirs ont été revêtues de <strong>PLEXIGLAS</strong> SATINICE ® au moyen<br />

d’un procédé spécial », explique Petra Carnbäck de la société<br />

Glasfiber & Plastprodukter AB, laquelle a fourni les matériaux<br />

nécessaires pour ce projet d’envergure. Les nouveaux locaux au<br />

look ultramoderne présentent des décors aux accents futuristes<br />

dans une profusion de couleurs et de formes.<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® à l’origine de développements novateurs<br />

La chaîne de télévision allemande Hessischer Rundfunk domiciliée<br />

à Francfort a déjà expérimenté les avantages du matériau<br />

dans ses propres studios. Le plateau de l’émission De Facto<br />

est « le tout premier studio de télévision pratiquement intégralement<br />

constitué de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® . Il a vu le jour dans le cadre<br />

d’un projet de développement véritablement innovant », commente<br />

Martin Scherffig, directeur du service Aménagement/design<br />

de la chaîne allemande. Bien sûr, de nombreuses émissions<br />

ont déjà renoncé aux équipements palpables du plateau pour<br />

leur préférer des espaces, des paysages ou des décors numériques<br />

avec technologie Bluescreen. Celle-ci ne peut toutefois entièrement<br />

se substituer aux studios réels : « cette technique ne peut<br />

remplacer ni les meubles utilisés par les animateurs et leurs invités,<br />

ni les décors bigarrés des émissions de divertissement accueillant<br />

du public », explique Martin Scherffig. Actuellement, les matériaux<br />

à surface veloutée sont très en vogue. Ces matériaux<br />

présentent de nombreux avantages du fait de leur bonne trans-<br />

[Dl A] ®


9<br />

« Magazine culturel, émission d’actualité ou grand show télévisé : le matériau jouera<br />

demain encore un rôle prépondérant dans l’aménagement des studios et n’est pas<br />

près de disparaître du petit écran »<br />

mission lumineuse associée à l’éclairage du studio. Ainsi, les effets<br />

lumineux générés sur le plateau peuvent être retransmis<br />

sans être dénaturés sur l’écran du téléspectateur. La mise en<br />

œuvre et la découpe du matériau ainsi que les éventuelles réparations<br />

ultérieures ont lieu dans les propres ateliers de la chaîne<br />

allemande Hessischer Rundfunk.<br />

La diversité des coloris, l’excellente formabilité et les nombreuses<br />

propriétés du matériau ainsi que sa bonne résistance à la<br />

rupture, sa simplicité de mise en œuvre et ses avantages en termes<br />

de protection anti-incendie font de ce plastique une solution de<br />

premier choix pour les aménagements de studios et la réalisation<br />

de décors pour la télévision « En cas d’incendie, <strong>PLEXIGLAS</strong> ® ne<br />

libère ni fumée ni gaz toxiques et s’éteint facilement ; divers instituts<br />

indépendants et spécialistes de la lutte contre l’incendie l’ont<br />

confirmé au fil des années passées », rappelle Martin Berkenkopf,<br />

responsable produit au sein de la Ligne d’activités Acrylic Polymers.<br />

Martin Scherffig mise sur <strong>PLEXIGLAS</strong> ® pour aujourd’hui et<br />

pour demain : « Magazine culturel, émission d’actualité ou<br />

grand show télévisé : le matériau jouera demain encore un rôle<br />

prépondérant dans l’aménagement des studios et n’est pas près<br />

de disparaître du petit écran » dr<br />

Un matériau présent sur tous les plateaux de télévision du monde : en Norvège<br />

aussi, on mise sur <strong>PLEXIGLAS</strong> ® .<br />

www.plexiglas.net<br />

[Dl A]<br />

®


10<br />

Mystérieuses transcendances<br />

Aiorema flotte sans amarre au-dessus de l’asphalte, comme un lumineux stalagmite portant l’inscription :<br />

Portland Center Stage.<br />

[Décoration] « Je voulais que la sculpture ait quelque<br />

chose d’éphémère et de fantomatique » explique James Harrison,<br />

l’artiste à l’origine de cette vision. Et en effet, rien au premier<br />

regard ne laisse supposer les raffinements techniques qui se<br />

cachent à l’intérieur de l’œuvre, à commencer par les câbles en<br />

fibre de verre qui illuminent la sculpture, alimentés par une source<br />

lumineuse de 150 watts. Les trois montants en acier massif<br />

qui soutiennent Aiorema demeurent eux aussi invisibles. Evi -<br />

demment, cette étrange silhouette dressée sur le trottoir intrigue<br />

les passants…<br />

Montrer ce qui est beau, dissimuler le reste<br />

Une sorte de socle placé sous la sculpture aurait été le moyen<br />

le plus simple de dissimuler tous les éléments techniques.<br />

« Mais d’un point de vue esthétique, cette solution offrait peu<br />

d’attraits », avoue James Harrison. C’est pourquoi il a imaginé autre<br />

chose. Au niveau de la base, la sculpture évoque les contours<br />

d’un nuage et se rétrécit ensuite jusqu’à son sommet où elle<br />

prend la forme d’une étoile. Ces formes, qui symbolisent les<br />

cieux dans la mythologie grecque, se fondent l’une dans l’autre.<br />

Au total, l’artiste a empilé 215 éléments individuels issus de 27<br />

plaques <strong>PLEXIGLAS</strong> ® Satin Ice découpées au jet d’eau haute pression.<br />

Les éléments ont ensuite directement été plantés sur les<br />

montants en acier intégrés à l’asphalte.<br />

Pour rendre invisibles les composants techniques, James<br />

Harrison a creusé un espace vide au centre de la sculpture, dans<br />

lequel il a passé les faisceaux de câbles en fibre de verre. Le seul<br />

accès possible aux modules techniques est constitué par une trappe<br />

de maintenance au pied de la sculpture. James Harrison a découpé<br />

des segments d’environ 30 cm de large dans les grandes<br />

plaques formant la base d’Aiorema et les a collés séparément. Il<br />

a également segmenté la trappe de manière à ne pas rompre l’unité<br />

visuelle. Pour la fixation, l’artiste a utilisé des vis nécessitant<br />

l’emploi d’un tournevis spécial. Ainsi, il est impossible qu’un<br />

passant malintentionné armé d’un simple tournevis classique<br />

puisse désactiver le système d’éclairage de la sculpture.<br />

Aiorema vient du grec et correspond au deus ex machina<br />

de la culture latine. Ce terme désigne un artifice mis en œuvre<br />

dans la dramaturgie antique pour résoudre une situation désespérée<br />

d’un coup de baguette magique. Aiorema est aussi le nom<br />

du mécanisme qui, dans le théâtre antique, servait à faire entrer<br />

en scène la ou les divinités porteuses du dénouement dramatique.<br />

Il s’agissait d’une grue suspendue au-dessus de la scène.<br />

« Aiorema jette un pont entre histoire et modernité », explique<br />

James Harrison. « Le théâtre a emménagé dans un bâtiment<br />

rénové : l’ancien arsenal de la ville. Il semblait tout à fait logique<br />

alors que la signalétique du lieu s’inspire du passé tout en s’entourant<br />

d’accents très contemporains ».<br />

Un secret bien gardé<br />

Le choix de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® n’a aucunement été le fruit du hasard :<br />

« Le matériau répondait simplement à toutes nos exigences », indique<br />

brièvement le designer. « Il est tellement rigide que l’on<br />

peut réaliser grâce à lui de solides constructions et son prix reste<br />

très raisonnable, comparé à celui de diverses résines synthétiques<br />

». <strong>PLEXIGLAS</strong> ® résiste en outre très bien aux intempéries et<br />

dispose de toutes les qualités nécessaires pour une répartition optimale<br />

de la lumière. <strong>PLEXIGLAS</strong> ® Satin Ice présente un aspect<br />

translucide, non transparent, et offre donc de par sa structure même<br />

des caractéristiques spécifiques en termes de diffusion lumineuse.<br />

Ainsi, la lumière se voit répartie de manière homogène<br />

sur toute la surface de l’objet sans jamais en révéler l’intérieur.<br />

Sous le regard admiratif des curieux, Aiorema ne dévoile<br />

rien de son secret… tml<br />

www.plexiglas.net<br />

Une œuvre moderne chargée d’histoire<br />

La sculpture en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® Satin Ice a été commandée au<br />

designer américain par le célèbre théâtre Portland Center Stage<br />

(PCS) dans l’état d’Oregon. Ayant emménagé peu de temps auparavant<br />

dans les locaux rénovés de l’ancien arsenal de la ville<br />

de Portland, le théâtre entendait attirer l’attention du public sur<br />

son nouveau site au moyen d’un objet qui accroche le regard.<br />

Aiorema se compose de 215<br />

éléments individuels empilés<br />

manuellement.<br />

[Dl A] ®


11<br />

Déjeuner dans les sphères<br />

Un espace dans l’espace grâce à PLEXICOR ®<br />

[Décoration] Transformer un bureau en cantine visiteurs<br />

: voilà une mission qui nécessite beaucoup de créativité et<br />

aussi une bonne dose de pragmatisme. « Notre cantine visiteurs<br />

a été développée à partir d’un plan qui était à l’origine plutôt destiné<br />

à devenir un bureau », explique Steffen Bader, directeur de<br />

projet de l’entreprise SAP de Walldorf. Les architectes de la société<br />

Häussler GmbH Office Solutions qui ont accepté de s’atteler à<br />

cette mission ont présenté à leurs donneurs d’ordre un concept<br />

séduisant. Ils ont réussi à créer une séparation visuelle entre la<br />

cantine à proprement parler et le coin lounge, en utilisant le bois<br />

et les moquettes ainsi que des surfaces vitrées en façade sur toute<br />

la hauteur de la pièce, une avancée de plafond et un cube très<br />

particulier au centre de la pièce, lequel fait un peu office d’îlot et<br />

constitue le cœur même du salon.<br />

A la recherche du matériau idéal<br />

Cet espace dans l’espace est ouvert sur deux côtés. Le sol,<br />

le plafond et les murs se rejoignent, formant une large bande<br />

fermée comme un tube. Le sol de ce drôle de cube est habillé de<br />

PLEXICOR ® .<br />

Les architectes ont découvert le matériau idéal à l’issue<br />

de recherches approfondies. « Nous n’avions encore jamais<br />

travaillé avec ce matériau, qui satisfait à toutes nos exigences<br />

techniques, esthétiques et pratiques ». Le matériau recherché<br />

devait en effet non seulement souligner l’atmosphère avantgardiste<br />

de la cantine mais aussi résister aux sollicitations permanentes<br />

auxquelles est soumis un restaurant d’entreprise à forte<br />

fréquentation. En outre, le revêtement posé au sol devait être<br />

tout à la fois antidérapant, peu sensible à l’abrasion et résistant<br />

aux produits de nettoyage chimiques.<br />

PLEXICOR ® s’impose<br />

Les architectes se sont d’abord penchés sur des matériaux<br />

comme le caoutchouc, le PVC ou le stratifié. « Mais aucun<br />

n’avait la brillance et les caractéristiques de couleur que nous<br />

recherchions », expliquent-ils. Autre solution évoquée : les<br />

plastiques minéraux. « Mais, étant donné que ces plastiques<br />

présentent toujours une surface structurée, les joints entre les<br />

plaques sont trop visibles ». Or cela allait tout à l’encontre de<br />

l’effet recherché : « Nous voulions une surface d’un seul tenant ».<br />

Le revêtement de sol devait pouvoir se fondre sans transition<br />

dans la surface courbe des parois latérales. « PLEXICOR ® permet<br />

d’obtenir une surface continue sans aucun joint. C’est exactement<br />

ce que nous voulions ». smw<br />

www.plexiglas.net<br />

Dans la cantine SAP, l’espace ouvert sur deux côtés semble flotter dans la pièce.<br />

[Dl A] ®


13<br />

A table avec Microsoft<br />

Le système « Surface » de Microsoft utilise une surface<br />

de projection en <strong>PLEXIGLAS</strong> ®<br />

[Multimédia] Posez votre appareil-photo numérique sur<br />

la table et vos photos apparaissent à la surface de celle-ci ! Vous pouvez<br />

ensuite, du bout des doigts, les déplacer, les tourner, les agrandir<br />

ou les réduire. Ni souris, ni clavier, ni câble : vous n’avez besoin que<br />

de vos doigts. Impressionnant, non ? Ceci n’est qu’un exemple des<br />

nombreuses applications qui seront proposées demain.<br />

L’utilisation du système « Surface » est aussi simple que<br />

l’utilisation de votre table de salle à manger. Vous pourrez y étaler<br />

vos photos de vacances, y empiler des magazines et y poser votre téléphone<br />

portable, sans aucune connaissance préa lable. Pour souligner<br />

la simplicité du concept, Microsoft a d’ailleurs baptisé sa table<br />

multimédia, pourtant gorgée de technologie complexe, d’un nom<br />

très modeste : « Surface ».<br />

« Surface » ressemble à une table de salle à manger et<br />

pourrait bien faire son apparition dans cette pièce dans un avenir<br />

proche. Elle y servira alors d’écran multifonction pour le pilotage de<br />

la télévision, de la chaîne stéréo ou du chauffage. Dans la cuisine, elle<br />

pourra être utilisée en tant que guide culi naire, système de gestion<br />

des provisions ou interface de com mande pour faire les<br />

commissions. Bien sûr, tout ceci n’existe pour l’instant<br />

qu’en imagination. Et pourtant, ce système de communication est<br />

d’ores et déjà mis en œuvre aux Etats-Unis dans certains casinos, magasins<br />

et restaurants. Il pourrait bientôt tout à la fois y remplacer les<br />

menus imprimés, les plans de jeu et la table de repas. Les clients pourront<br />

faire défiler les pages virtuelles sur l’écran pour choisir leur plat<br />

et le com mander en exerçant une simple pression du doigt. Après le<br />

repas, la table multimédia se transformera en plans de jeu. Le serveur<br />

ne se déplacera plus qu’une seule fois pour apporter le plat commandé<br />

à la table du client. Pour régler son repas, ce dernier<br />

pourra également utiliser le système « Surface » et bénéficier ainsi d’un<br />

mode de paiement confortable, sans numéraire ni attente inutile.<br />

La table de l’avenir est dressée<br />

Pour que tout cela fonctionne, il suffit d’avoir un PC standard<br />

équipé du système d’exploitation Microsoft Vista et un logiciel<br />

spécial très sophistiqué. Plusieurs utilisateurs peuvent se servir en<br />

simultané du système Surface pour indiquer leur choix. Les commandes<br />

tactiles sont enregistrées par optique infrarouge, puis analysées.<br />

Ce faisant, cinq caméras mesurent les signaux infrarouges émis par


14<br />

consistait à harmoniser entre eux tous les composants jusqu’au<br />

moindre détail pour obtenir un résultat final irréprochable », ajoute<br />

Frank Lerch.<br />

Touchez !<br />

l’interface utilisateur. Afin d’optimiser la communication et<br />

d’éviter tout risque de confusion, cette surface doit<br />

présenter des qualités optiques irréprochables. La surface de<br />

projection est composée de plusieurs couches à fonction optique<br />

réalisées à base de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® .<br />

Une équipe interdisciplinaire a travaillé sur la composition<br />

et l’assemblage des différentes couches et leurs<br />

effets. Des chercheurs issus de domaines très variés<br />

(spécialistes des plastiques, physiciens, chimistes et<br />

contrôleurs de matériaux) ont ainsi uni leurs efforts<br />

dans le cadre de travaux de développement initiés par<br />

Microsoft et Evonik en partenariat. Et voilà que, bientôt,<br />

la table de l’avenir numérique était dressée.<br />

« En développant le système Surface, nous avons donné<br />

un nouveau sens au terme de qualité. Nous parlons ici de techno -<br />

logies optiques pour le prochain millénaire, ce qui ne ressemble à<br />

rien de ce que nous avons fait jusqu’à présent », explique le Dr<br />

Alexander Laschitsch, à qui Evonik Röhm GmbH a confié la responsabilité<br />

du projet en collaboration avec Frank Lerch.<br />

« Notre savoir-faire en termes de rétroprojection a fait ses preuves<br />

depuis longtemps. Il nous a aidé à relever cet incroyable défi qui<br />

Les qualités haptiques sont importantes pour un produit tel<br />

que « Surface » car les utilisateurs doivent avoir envie de toucher la<br />

surface. En effet, c’est par cette voie, et par cette voie seulement,<br />

qu’ils communiquent avec le système informatique. « Nous avons fabriqué<br />

dix échantillons avec différentes qualités de surface afin que<br />

l’équipe de designers Microsoft puisse choisir le matériau à utiliser.<br />

Pour juger des caractéristiques haptiques d’un objet, il faut tenir<br />

compte de nombreux facteurs dont les plus importants sont la rugosité<br />

et la dureté de surface », indique Frank Lerch.<br />

La surface tactile sera produite à Weiterstadt, près de Darmstadt<br />

en condition de chambre blanche. Dans cinq ans environ, le<br />

produit Microsoft devrait commencer à faire son apparition dans les<br />

habitations particulières. Par le biais de cette interface intelligente,<br />

tout un chacun pourra alors plonger dans le monde numérique et découvrir<br />

les atouts d’un mode de communication ultramoderne, sans<br />

aucune connaissance préalable de l’informatique. ck


Dr Alexander Laschitsch, Evonik Röhm GmbH<br />

15<br />

Le <strong>PLEXIGLAS</strong> ® (PMMA) à partir duquel sont<br />

réalisés ces produits présente d’excellentes<br />

propriétés optiques et physiques et répond<br />

ainsi à toutes les exigences posées à une<br />

surface de projection. La combinaison des<br />

différents produits fait du modèle Surface TM<br />

une interface non seulement solide et<br />

résistante mais aussi ultrasensible. Un petit<br />

détail à peine perceptible constitue le cœur<br />

du système Surface TM : le film de rétroprojection<br />

spécialement perfectionné pour<br />

cette application. Celui-ci assure un<br />

affichage clair des images sur l’écran et une<br />

transmission parfaite des informations.<br />

« En développant le système<br />

Surface, nous avons donné un<br />

nouveau sens au terme de qualité.<br />

Nous parlons ici de technologies<br />

optiques pour le prochain<br />

millénaire, ce qui ne ressemble<br />

à rien de ce que nous avons fait<br />

jusqu’à présent »


®<br />

16<br />

Invitation à s’asseoir<br />

Naoto Fukasawa a conçu une chaise en<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® pour Vitra<br />

[Mobilier] Avec son design clair et transparent, elle<br />

semble avoir été taillée dans un grand cube de glace : la chaise en<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® du designer japonais Naoto Fukasawa est décrite<br />

par le créateur lui-même comme un « objet pour s’asseoir en<br />

forme de chaise ». Comme la glace fond au soleil, la création de<br />

Naoto Fukasawa se fond dans son environnement au point d’en<br />

paraître pratiquement absente.<br />

Le designer intègre à son processus de création un comportement<br />

naturel de l’homme selon lequel celui-ci percevrait inconsciemment<br />

dans ce qui l’entoure une invitation à certaines<br />

actions. Toute l’œuvre du psychologue américain James Jerome<br />

Gibson (1904-1974) repose sur cette théorie. James J. Gibson a inventé<br />

le terme d’affordance qui décrit le caractère suggestif des<br />

objets et la relation existant entre l’individu et son environnement<br />

dans une situation donnée.<br />

En 2007, Naoto Fukasawa s’inspire de cette théorie pour<br />

concevoir la série « Chair » dans le laboratoire Vitra Edition. La<br />

société Vitra est une entreprise spécialisée dans la production<br />

design dont le siège social est installé à Birsfelden, en Suisse. Depuis<br />

1957, Vitra a développé un large éventail de mobilier pour<br />

le bureau, la maison et les lieux publics. Mais l’entreprise propose<br />

aussi un musée du design et une collection de meubles, ainsi que<br />

des ateliers de formation et des publications spécialisées.<br />

La chaise en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® signée Naoto Fukasawa fait partie<br />

d’une série de neuf sièges, conçus par le designer à partir de divers<br />

matériaux dans le laboratoire Vitra Edition. Ces objets, qui tiennent<br />

compte des attirances naturelles de l’homme, sont autant<br />

d’invitations à s’asseoir. Ils sont tellement « normaux », précise<br />

leur designer, « que nous n’avons qu’une envie : celle de les utiliser.<br />

La pensée consciente et délibérée sera alors la seule instance<br />

qui pourra encore se mettre en travers de notre envie. Mais les<br />

meilleurs choix se font sans réfléchir ».<br />

Un objet fraisé dans la masse<br />

Pour fabriquer la chaise en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® , la société Vitra<br />

s’est adressée à HEINZ FRITZ Plastics Processing, une entreprise<br />

installée à Herbrechtingen en Allemagne, qui travaille depuis<br />

plus de 50 ans en collaboration avec Evonik Röhm. La société<br />

Fritz est riche d’une solide expérience dans le domaine de l’usinage<br />

de gros blocs. « Nous travaillons souvent avec des blocs de<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® affichant jusqu’à 200 mm d’épaisseur. Nous réalisons<br />

notamment à partir de ces blocs des vitres pour les aquariums<br />

publics », déclare Heinz Fritz. Et celui-ci de poursuivre : « Pour la<br />

chaise en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® , il nous a fallu utiliser des blocs de plus<br />

grande épaisseur encore ». C’est pourquoi Evonik s’est employé en<br />

un temps record à assembler par laminage trois blocs de 160 mm<br />

l’un sur l’autre. Comparé au collage, la technique de laminage<br />

présente un avantage : les lignes de jonction demeurent pratiquement<br />

invisibles. Au final, on a ainsi pu obtenir un énorme bloc<br />

de 2000 x 1200 x 515 mm. A partir de ce bloc, les spécialistes de<br />

l’entreprise Fritz ont fraisé dans la masse pour en faire naître la<br />

chaise, qu’ils ont ensuite poncée et polie. « Le fraisage d’un objet de<br />

ce type exige un grand savoir-faire et met fortement à l’épreuve<br />

la performance des machines », commente Heinz Fritz. « Dans nos<br />

locaux, nous possédons plusieurs installations de fraisage CNC.<br />

La plus importante d’entre elles est montée sur 5 essieux et mesure<br />

20 m de long. Elle serait capable de tailler un voilier entier dans<br />

« On s’asseyait déjà lorsque les chaises<br />

n’existaient pas encore.<br />

Un rocher ou un arbre tombé fait fort<br />

bien office de siège. D’ailleurs, lorsque<br />

la situation est propice à se poser un<br />

instant, chacun cherche instinctivement<br />

un objet ou un matériau sur lequel<br />

s’asseoir. Ce que l’on choisit alors<br />

n’est pas nécessairement une chaise ».<br />

Naoto Fukasawa.<br />

la masse. Le ponçage manuel du produit de fraisage – de grain à<br />

grain – et le polissage final de ce petit bijou requièrent une compréhension<br />

très poussée de l’esquisse et un immense savoir-faire<br />

artisanal ».<br />

Wolfgang Stuber, responsable produit de la Ligne d’activités<br />

Acrylic Polymers, déclare : « Les blocs sont un matériau de base idéal<br />

pour les objets tels que la chaise imaginée par Naoto Fukasawa. Le<br />

défi qui se posait à nous ici était dû à l’extrême épaisseur de matériau<br />

nécessaire ». Il n’est pas possible de produire le polyméthacrylate<br />

de méthyle (PMMA) dans toutes les épaisseurs imaginables car le<br />

matériau présenterait à un moment donné des problèmes au durcissement.<br />

C’est pourquoi les trois blocs utilisés pour la chaise<br />

ont été assemblés par laminage. Comme le constate Wolfgang<br />

Stuber, « une telle opération n’est réalisable qu’avec <strong>PLEXIGLAS</strong> ® .<br />

Le verre ne s’y prête pas. En assurant l’usinage final du produit<br />

de fraisage, la société Fritz a apporté la dernière touche à ce projet.<br />

Ayant déjà travaillé à maintes reprises avec des blocs destinés<br />

aux secteurs les plus divers (de l’industrie du meuble aux aquariums<br />

publics), l’entreprise se présentait comme le partenaire<br />

idéal pour achever ce petit chef-d’œuvre ». em<br />

La chaise transparente<br />

de Naoto Fukasawa<br />

a été entièrement<br />

fraisée dans un bloc<br />

de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® .<br />

[Dl A]


17<br />

Les éléments en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® de couleur verte transforment le manège de l’Université technique de Darmstadt en un pré verdoyant.<br />

Promenade à cheval sous un toit de feuilles<br />

Un manège équestre à l’architecture originale<br />

[Archtitecture] La construction en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® , bois<br />

et métal s’étend comme un élégant toit de feuillage au-dessus de<br />

la piste. Des troncs métalliques ronds et obliques sont plantés de<br />

manière irrégulière dans le sol. Ils soutiennent une toiture en forme<br />

de vague composée de vitres triangulaires et transparentes<br />

en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® vert. « Le ciel des cavaliers » : tel est le nom poétique<br />

que les architectes du bureau 54F de Darmstadt ont donné<br />

au toit qui surplombe le manège équestre de l’université technique<br />

de la ville.<br />

« Il s’agissait de concevoir ici un projet parfaitement adapté<br />

aux lieux, sans quoi nous n’aurions pas obtenu l’aval des Monuments<br />

Historiques », commente Claus Staniek, architecte du<br />

bureau 54F. Le manège est en effet situé sur un domaine seigneurial,<br />

où fut érigé un hôtel en 1907. A l’époque, les clients arrivaient<br />

en calèche ; c’est pourquoi l’on trouve également des<br />

écuries sur le site. Aujourd’hui propriété de l’université, ce<br />

complexe comprenant le manège et l’hôtel fait partie du patrimoine<br />

classé.<br />

Pas de « boîte à chaussures » sur le site !<br />

« Il était impensable de construire ici une halle en forme de<br />

boîte à chaussures. Il fallait un vrai concept architectural d’en -<br />

semble », explique Claus Staniek. Un projet de cette envergure<br />

nécessite une planification très précise. Avant de passer commande<br />

de la construction métallique, le maître d’œuvre avait émis<br />

trois appels d’offre. Le bureau d’architecture mandaté a ensuite<br />

établi un cahier des charges pour l’insertion paysagère de la construction,<br />

lequel stipulait un écart minimum avec l’hôtel et les anciennes<br />

écuries. Les pompiers, qu’il fallut également consulter,<br />

accordèrent de leur côté des autorisations spéciales. Les organismes<br />

de protection de la nature ont en outre veillé à ce que soient<br />

préservés les arbres qui entourent aujourd’hui le manège couvert.<br />

« Pour le positionnement des luminaires, il nous a également<br />

fallu obtenir l’accord des Monuments Historiques », se rappelle<br />

Claus Staniek. Mais les architectes sont aussi spécialistes de<br />

la débrouille : le toit a ainsi été agrandi par des auvents, ce qui a<br />

permis de réduire l’écart entre la construction et les édifices classés,<br />

sans pour autant enfreindre les directives.<br />

Révision des plans suite à la hausse<br />

du prix de l’acier<br />

La plupart des projets de construction dépassent au final le<br />

montant des dépenses initialement prévu. Le « ciel des cavaliers »<br />

n’a pas fait exception à la règle. La raison en est simple : entre<br />

l’avant-projet et le démarrage de la construction, le prix de l’a -<br />

cier a plus que doublé. « Nous avons eu la malchance de tomber<br />

en pleine hausse des prix et il nous a donc fallu revoir les plans »,<br />

rapporte Claus Staniek. Certaines surfaces paraboloïdes-hyper -<br />

boloïdes ont du être supprimées sur les esquisses et les auvents<br />

ne seront réalisés que dans une seconde tranche de travaux.<br />

Depuis le mois d’avril, les chevaux trottinent fièrement<br />

sous leur nouveau toit de feuilles. Lorsque le soleil brille,<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® anime le sable de la piste de mouvants éclats d’un<br />

vert lumineux. Les équidés semblent apprécier puisque certains<br />

s’im mobilisent et baissent la tête comme s’ils voulaient brouter<br />

ces taches verdoyantes. smw<br />

www.es-a.de<br />

Le « ciel des cavaliers » vu du ciel :<br />

l’alternance de surfaces invisibles,<br />

incolores et transparentes et de<br />

ravissants éléments verts génèrent sur<br />

le sol des jeux de couleurs fascinants.<br />

[Dl A] ®


®<br />

18<br />

Il plie mais ne rompt pas<br />

Une simple idée peut être à l’origine de grandes avancées, mais elle ne suffit pas au développement<br />

d’un nouveau produit. L’idée ne constitue que le début du processus. Viennent ensuite les grandes<br />

décisions stratégiques, la recherche de la composition idéale et les essais sur le produit fini. Il en a<br />

également été ainsi lors du développement de PLEXICOR ® FreeStyle, un nouveau matériau minéral qui<br />

se prête particulièrement bien au formage.<br />

[Produit] « En nous appuyant sur notre connaissance<br />

du marché, nous mettons au point des applications en vue de répondre<br />

à des besoins concrets » , explique Peter Seelmann, chargé<br />

de la Technique d’application au sein du Domaine d’activités<br />

Acrylic Polymers. Le marché réclame essentiellement des<br />

produits innovants, faciles à mettre en œuvre et qui dévoilent rapidement<br />

leurs vraies qualités. « Souvent, le client souhaite pénétrer<br />

un domaine d’application bien précis », rapporte Peter<br />

Seelmann. « C’est ici que nous intervenons, en tant que développeurs,<br />

pour accéder à sa demande ». Les travaux de développement,<br />

en particulier dans le secteur des matériaux, doivent impérativement<br />

obéir à des profils d’exigences très clairement<br />

définis. Appliquer ce principe est le seul moyen de garantir que<br />

le produit final sera conforme aux attentes formulées au départ.<br />

L’idée à l’origine du développement de PLEXICOR ® Free Style<br />

a germé dans la tête des techniciens<br />

Evonik désireux de mettre au point un<br />

matériau recyclable pour le surmoulage<br />

par l’arrière des baignoires. Lors du rem -<br />

placement d’une baignoire, le matériau<br />

conventionnel généralement utilisé, la<br />

fibre de verre, présente un inconvénient<br />

majeur : il n’est pas recyclable et doit être<br />

éliminé comme n’importe quel autre<br />

déchet. C’est pourquoi Evonik a décidé<br />

Une forme coulée d’un seul moule : les recherches<br />

menées sur les baignoires ont été à l’origine du<br />

développement de PLEXICOR ® FreeStyle.<br />

de se consacrer à la recherche d’un produit pouvant être injecté<br />

sous forme li quide derrière le matériau de surface, un produit<br />

qui, après avoir durci, serait aisément réutilisable le moment venu.<br />

Dans le prolongement de cette vision, les spécialistes ont finalement<br />

eu l’idée d’inventer un matériau à partir duquel il serait<br />

directement possible de fabriquer une baignoire, sans ajout<br />

d’aucune autre matière. Mais pour parvenir à ce but, bien des étapes<br />

ont dû être franchies. Le matériau à haute formabilité aujourd’hui<br />

commercialisé sous la désignation PLEXICOR ® FreeStyle<br />

n’était pas encore né...<br />

Des échantillons sous haute surveillance<br />

Avant d’investir du temps et de l’argent dans le développement<br />

d’un nouveau produit, il convient de se poser un certain<br />

nombre de questions essentielles : quelles<br />

performances le produit devra-t-il fournir ?<br />

Quel sera son positionnement sur le<br />

marché ? Comment se présente l’envi -<br />

ronnement concurrentiel ? Ce n’est que<br />

lorsqu’une réponse satisfaisante a été trouvée<br />

pour tous ces aspects que les dé -<br />

cideurs des départements de développement<br />

se réunissent en vue d’établir une<br />

liste d’avantages et d’inconvénients. Si<br />

[Dl A]


®<br />

19<br />

les aspects positifs dominent, alors le nouveau produit pourra<br />

voir le jour.<br />

Il a ainsi fallu attendre un an et demi avant que<br />

PLEXICOR ® FreeStyle donne entière satisfaction à ses créateurs.<br />

Les échantillons de matériau faisaient constamment l’objet de<br />

tests en laboratoire. Chaque fois, les résultats des essais imposaient<br />

d’apporter de nouvelles modifications aux plaques. Pour<br />

finir, les ingénieurs réussirent tout de même à obtenir le résultat<br />

recherché. PLEXICOR ® FreeStyle présente des qualités de thermoformage<br />

sensiblement supérieures aux matériaux minéraux que<br />

l’on connaissait jusqu’ici. Il permet en outre la réalisation de plaques<br />

de très grandes dimensions. Il est ainsi possible de l’utiliser<br />

pour des applications de grande envergure sans procéder à aucun<br />

collage d’éléments. Le ponçage, qui s’avère indispensable<br />

sur d’autres produits à structure massive, devient également superflu.<br />

La surface du matériau conserve son toucher velouté, y<br />

compris après l’usinage. D’aspect lisse et homogène, elle présente<br />

en outre d’excellentes propriétés antidérapantes – autant de<br />

qualités particulièrement appréciées dans la branche sanitaire,<br />

les spas ou les hôpitaux.<br />

Un travail de longue haleine enfin récompensé<br />

Compte tenu des caractéristiques de thermoformage particulières<br />

de PLEXICOR ® FreeStyle, les développeurs ont eu à relever<br />

un défi de taille : « Au départ, le matériau était sujet à la fragilisation<br />

», se rappelle Peter Seelmann. « Cela provoque ce<br />

que nous appelons la “rupture blanche“, autrement dit, une marque<br />

qui ressemble à la trace laissée sur un stylo bille en plastique<br />

dont on aurait brisé l’agrafe ».<br />

L’incorporation du pigment – une sorte de poudre de roche<br />

qui constitue le cœur même de PLEXICOR ® FreeStyle – a également<br />

donné du fil à retordre aux développeurs. En effet, au lieu<br />

de se répandre de manière homogène dans le polyméthacrylate<br />

de méthyle (PMMA) constituant le matériau de base, le pigment<br />

formait un dépôt au fond du mélange. Les chercheurs FreeStyle<br />

n’ont pas renoncé pour autant et ont eu l’idée d’utiliser des<br />

émulsifiants pour obtenir un mélange parfait des substances en<br />

présence.<br />

Le produit final, qui vient aujourd’hui compléter la gamme<br />

PLEXICOR ® , permet de fabriquer, en les coulant d’un seul<br />

moule, des éviers, des lavabos avec porte-serviettes, des tables<br />

tendance pour boîtes de nuit et de nombreux autres meubles<br />

design. « La mise en œuvre de PLEXICOR ® FreeStyle à la place<br />

d’un matériau minéral conventionnel permet de réduire la<br />

charge de travail de 75 à 80 % », commente Peter Seelmann.<br />

Très facile à manipuler, le matériau se présente comme la solution<br />

idéale pour les créations de design les plus fantaisistes.<br />

« Avec Free Style, les designers disposent pour la première fois<br />

d’un matériau massif qui leur laisse toute liberté de création »,<br />

explique le spécialiste avant d’ajouter : « ils peuvent désormais<br />

donner forme à leurs idées en réalisant des objets tridimensionnels<br />

d’un seul tenant ». tml<br />

www.plexiglas.net<br />

« La mise en œuvre de PLEXICOR ® FreeStyle à la place d’un matériau minéral<br />

conventionnel permet de réduire la charge de travail de 75 à 80 %.<br />

Avec FreeStyle, les designers disposent pour la première fois d’un matériau<br />

massif qui leur laisse toute liberté de création ».<br />

Peter Seelmann, Technique d’application Acrylic Polymers<br />

[Dl A]


20<br />

Dans les vastes halls du nouvel aéroport de Pudong, les usagers seraient vite perdus sans la signalisation adéquate. Peu gourmands en énergie,<br />

les panneaux lumineux à base de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten leur montrent la voie à suivre.<br />

Laissez-vous guider !<br />

L’aéroport de Pudong montre la voie de l’avenir<br />

d’euros en cinq ans : jamais encore un<br />

pays n’avait investi une telle somme sur<br />

un laps de temps aussi court comme la Chine<br />

le fait à l’heure actuelle pour optimiser<br />

l’infrastructure de ses transports. Selon<br />

l’Agence allemande pour le commerce extérieur<br />

(BAFI), les investissements consentis<br />

entre 2006 et 2010 serviront à étendre<br />

le réseau routier et ferroviaire et à améliorer<br />

les structures portuaires. Le gouvernement<br />

chinois souhaite ainsi empêcher<br />

qu’une infrastructure défectueuse ne freine l’essor économique du pays. Le<br />

trafic aérien chinois connaît chaque année une croissance remarquable à<br />

deux chiffres. Et pourtant, comparé à d’autres pays de grande superficie comme<br />

l’Inde ou le Brésil, l’Empire du Milieu manque cruellement d’aéroports.<br />

L’Etat investit donc aujourd’hui des sommes importantes dans la construction<br />

de nouveaux aéroports et l’extension des structures existantes : quelque<br />

18 milliards de dollars US seront affectés à cet usage d’ici l’année 2010.<br />

Les passagers qui arrivent au terminal 2 de l’aéroport international de<br />

Pudong, situé dans la banlieue est de Shanghai, n’ont aucun mal à se repérer.<br />

Des panneaux de signalisation éclairés réalisés à base de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® leur indiquent<br />

la voie à suivre sur les quatre niveaux de cet énorme complexe de<br />

480 000 m 2 . Afin que les voyageurs puissent<br />

s’orienter plus facilement, les différents<br />

niveaux ont été aménagés sur le modèle<br />

du terminal 1 déjà existant et<br />

articulés comme suit : départ et arrivée<br />

des vols internationaux, départ et arrivée<br />

des lignes intérieures, restaurants et<br />

boutiques. Cet aménagement intuitivement<br />

compréhensible obéit à un concept<br />

d’o rientation axé sur l’utilisateur. Après<br />

l’inau guration du terminal 2 en mars<br />

dernier, la fréquentation annuelle de<br />

l’aéroport de Pudong a connu une forte<br />

hausse, passant de 20 à 60 millions de passagers. Pudong International Airport<br />

compte désormais au nombre des plus grands aéroports du monde, le<br />

[Dl A] ® [Signalétique] 350 milliards


21<br />

plus important étant l’aéroport d’Atlanta (USA), qui accueille<br />

chaque année 89 millions de voyageurs. Le plus grand aéroport<br />

du continent asiatique est celui de Tokyo-Haneda au Japon<br />

(66 millions d’usagers). En Europe, c’est London Heathrow<br />

(Grande-Bretagne) qui décroche la médaille avec ses 68 millions<br />

de passagers annuels. Dans des structures d’une telle envergure,<br />

les usagers seraient rapidement déboussolés s’ils ne pouvaient<br />

s’appuyer sur des systèmes de signalisation efficaces.<br />

Un concept à faible encombrement, efficace et<br />

peu gourmand en énergie<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong>® EndLighten XL<br />

Les plaques de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten<br />

XL utilisées affichent une épaisseur de<br />

10 mm. Comparées aux plaques de 6<br />

ou 8 mm d’épaisseur, elles permettent<br />

de capter davantage de lumière. Ainsi,<br />

en dépit de leurs grandes dimensions,<br />

les panneaux de signalisation présentent<br />

un éclairage parfaitement homo -<br />

gène. Dans les plaques plus fines, la<br />

lumière serait émise trop tôt. Résultat :<br />

un éclairage hétérogène. Les plaques<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten de type XL<br />

assurent une émission de lumière idéale<br />

pour les panneaux de signalisation.<br />

Les panneaux indicateurs doivent donc satisfaire aux plus<br />

hautes exigences, comme l’explique Xiongxiong Lin, concepteur<br />

des enseignes lumineuses fournies par la société XIAMEN QUNLI :<br />

« La signalisation doit se voir de loin. Les panneaux doivent<br />

donc présenter un éclairage clair et homogène. Ils doivent aussi<br />

être peu énergivores et peu encombrants ». Face à une commande<br />

d’une telle envergure, les concurrents étaient nombreux sur les<br />

rangs. Et Xiongxiong Lin de poursuivre : « Nous avons finalement<br />

été choisis car, nous avons réussi à concilier performances d’é -<br />

clai rage et économies d’énergie de manière plus efficace que la concurrence<br />

». Pour ce faire, Xiongxiong Lin a mis en œuvre un concept<br />

de caissons lumineux qui, selon lui, n’avait jamais été utilisé<br />

jusqu’ici dans un aéroport chinois : « Nos enseignes sont éclairées<br />

par les chants. Ce principe est rendu possible par l’emploi de vitres<br />

en <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten ». <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten est<br />

un verre acrylique (PMMA) transparent, qui diffuse parfaitement<br />

la lumière et possède des caractéristiques de conduction lumineuse<br />

particulières. Les plaques de <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten, qui peuvent<br />

être éclairées par les<br />

chants, répartissent la lumière<br />

captée de manière homogène<br />

à la surface du matériau. Xiongxiong<br />

Lin souligne l’avantage<br />

de ce principe : « Il suffit de placer<br />

quelques sources lumineuses<br />

au niveau des chants et le<br />

tour est joué. Avec le verre acrylique<br />

conventionnel en revanche,<br />

il faut prévoir un rétroéclairage<br />

de l’ensemble de la<br />

plaque, ce qui se traduit par<br />

l’emploi d’un nombre beaucoup plus important de sources<br />

lumineuses et une consommation énergétique plus élevée. Avec<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten, la facture d’électricité peut se voir ré -<br />

duite de moitié. Si l’on prend en compte l’ensemble des caissons<br />

lumineux et la hausse des prix de l’énergie, cela vaut vraiment la<br />

peine, surtout lorsque l’on pense à demain ».<br />

Un aéroport à forte fréquentation, innovant et<br />

tourné vers l’avenir<br />

Les Jeux Olympiques d’été à Pékin (2008) et l’exposition universelle<br />

qui se tiendra à Shanghai en 2010 constituent deux événements<br />

d’envergure pour l’aéroport de Pudong. Les compagnies<br />

d’exploitation des aéroports estiment qu’à elle seule l’exposition<br />

universelle devrait générer 24 millions de passagers supplémentaires.<br />

En vue de se préparer à cet afflux de voyageurs, les travaux de<br />

construction du terminal 2 ont été lancés fin 2005. Mais même<br />

sans manifestation de cet ordre prévue au calendrier, Pudong reste<br />

une destination privilégiée pour de nombreux vols nationaux<br />

et internationaux. A en croire les prévisions des autorités chinoises<br />

compétentes, l’aéroport de Pudong serait en passe de devenir<br />

l’une des trois plus importantes plateformes du pays pour le transport<br />

aérien. L’infrastructure de Shanghai fait d’ailleurs actuellement<br />

l’objet d’importants travaux d’extension recourant aux techniques<br />

les plus modernes. On peut citer ici le nouveau tronçon<br />

Transrapid prévu pour le train à sustentation magnétique qui relie<br />

Shanghai à la ville de Hangzhou, distante de 150 km. Xiongxiong<br />

Lin compare ce projet avec le système de signalisation de l’aéro -<br />

port de Pudong : « Ici aussi, les techniques nouvelles ont su s’imposer<br />

face aux solutions traditionnelles. <strong>PLEXIGLAS</strong> ® EndLighten<br />

et ses qualités de conduction lumineuse ainsi que les tubes fluorescents<br />

haute performance T5 employés dans l’aéroport incarnent<br />

le degré le plus élevé de la technologie actuelle ».<br />

Xiongxiong Lin explique le principe constructif du système :<br />

« Pour les caissons de 450 mm de diamètre, un seul tube fluorescent<br />

T5 posé sur l’arrête supérieure de la plaque de <strong>PLEXIGLAS</strong> ®<br />

EndLighten suffit. Pour les<br />

caissons de plus grande largeur,<br />

on ajoute un second tube T5 au<br />

bas de la plaque ». L’é clairage<br />

par les chants permet de réaliser<br />

des modèles très minces.<br />

« Souvent, ils ne dé passent<br />

pas 60 mm d’épaisseur, ce qui<br />

leur confère un look très<br />

moderne ». Les panneaux de<br />

signalisation se fondent dans<br />

l’architecture con temporaine<br />

du bâtiment et l’usager les<br />

perçoit mieux de manière intuitive. Il se sent alors agréablement<br />

guidé vers sa destination – qui est aussi celle de l’avenir. hf<br />

[Dl A] ®


22<br />

Chambres avec vue<br />

Combinés avec <strong>PLEXIGLAS</strong> ® , les conteneurs maritimes inutilisés se transforment en maisons<br />

[Architecture] Dans les pays d’importation tels que<br />

les Etats-Unis, la part des importations de biens en provenance<br />

de l’étranger dépasse largement le volume des exportations de<br />

marchandises propres. Cet état de fait pose un problème logistique.<br />

En effet, selon la chaîne CNN, au cours de la seule année passée,<br />

sept millions de conteneurs maritimes ont été déchargés sur<br />

le continent américain mais 2,5 millions d’entre eux seulement<br />

en sont repartis. Aux Etats-Unis, les régions voisines des ports<br />

sont ainsi devenues de véritables dépotoirs où s’entassent quelque<br />

4,5 millions de conteneurs dont personne ne veut.<br />

Personne ? Si ! La famille Pirkl et le bureau d’architectes De-<br />

Maria Designs de Redondo Beach en Californie ont eu une idée<br />

géniale pour pallier la hausse incessante du prix des matériaux<br />

de construction : ils ont repeint en blanc huit conteneurs inutilisés,<br />

les ont revêtus d’un alliage céramique également employé<br />

par la NASA, et dotés d’une protection contre les intempéries.<br />

Leur sens artistique a fait le reste et voilà qu’une maison d’ha -<br />

bitation était née ! Principal matériau de construction utilisé :<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® . Sur le plan esthétique, le résultat force l’admiration<br />

: un édifice ultramoderne aux formes claires, qui bénéficie en outre<br />

de tous les avantages spécifiques des produits de la famille<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® .<br />

Vue sur l’intérieur et protection anti-UV pour les<br />

meubles et les tapis<br />

Les deux conteneurs empilés l’un sur l’autre, qui surgissent<br />

en saillie sur la façade principale du bâtiment, intègrent environ<br />

2,5 m² de surfaces vitrées. Le format peu commun des conte -<br />

neurs rendait impossible l’utilisation de vitres en verre du commerce.<br />

On pensa bien à utiliser du polycarbonate mais l’idée<br />

fut rapidement rejetée car, constamment exposé aux rayons UV,<br />

ce matériau présente à la longue des signes de jaunissement.<br />

Pour les baies panoramiques, les architectes du bureau De-<br />

Maria Designs ont donc eu recours à <strong>PLEXIGLAS</strong> ® . « Le matériau<br />

donne l’impression qu’une autre fenêtre flotte à l’intérieur<br />

de la fenêtre », explique Peter DeMaria. A la nuit tombée, cette<br />

impression cède la place à un superbe effet lumineux, lorsque<br />

l’éclairage des pièces fait apparaître la maison comme animée de<br />

l’intérieur d’un doux embrasement. Au-delà de ces ravissants<br />

phénomènes visuels, de nombreuses raisons pratiques ont motivé<br />

le choix du matériau. <strong>PLEXIGLAS</strong> ® est en mesure de filtrer<br />

67 % du rayonnement ultraviolet et protège ainsi de la décoloration<br />

les meubles et les tapis situés à proximité de la fenêtre. Comparé<br />

au verre classique, le faible poids du matériau présente des<br />

avantages certains pour la livraison. <strong>PLEXIGLAS</strong> ® peut en outre<br />

être directement usiné sur site au moyen d’une scie à diamants.<br />

Pour la fenêtre principale dans la chambre à coucher, Sven<br />

et Anna Pirkl ont opté pour <strong>PLEXIGLAS</strong> ® et ses propriétés insonorisantes.<br />

Ce matériau qui a conquis les maîtres d’ouvrage a également<br />

été utilisé pour l’habillage de la cage d’escalier du fait de<br />

son aspect translucide. « A la tombée du jour, l’escalier jette son<br />

ombre sur les segments du mur et y dessine un décor presque<br />

théâtral », s’enthousiasme Peter DeMaria.<br />

Du garde-meubles à la piscine<br />

L’accès à la terrasse et au jardin est lui aussi aménagé de façon<br />

pour le moins originale : on passe d’abord par une large porte<br />

qui ressemble à l’entrée d’un hangar. Toutefois, celle-ci est<br />

translucide et fait donc simultanément office de fenêtre – une fenêtre<br />

dont aucun ballon de foot n’aura jamais raison. Ce passage<br />

tout à fait particulier ne s’ouvre pas à la verticale mais disparaît<br />

vers le haut, à l’horizontale, actionné par un système similaire à<br />

celui d’une porte de garage.<br />

Il y a même dans le jardin un neuvième conteneur qui, pendant<br />

les travaux, a abrité une grande partie des meubles de la famille<br />

Pirkl. En effet, le couple, qui a déjà vendu son ancienne<br />

maison, ne pourra occuper sa nouvelle demeure qu’à la mi-août.<br />

Lorsque la maison sera entièrement aménagée, le conteneur sera<br />

enterré et il ne restera plus qu’à le remplir d’eau pour en faire<br />

une piscine ! tml<br />

[Dl A] ®


®<br />

23<br />

« Le matériau donne<br />

l’impression qu’une<br />

autre fenêtre flotte à<br />

l’intérieur de la fenêtre »<br />

Peter DeMaria<br />

[Dl A]


Mentions légales<br />

[DlA] ® Deslgn ln Acryllcs<br />

Ce magazine est une publication<br />

de la Ligne Acrylic Polymers de<br />

Evonik Industries<br />

Editeur :<br />

Evonik Röhm GmbH<br />

Geschäftsgebiet Acrylic Polymers<br />

Kirschenallee<br />

64293 Darmstadt, Allemagne<br />

T +49–6151 18–01<br />

F +49–6151 18–02<br />

www.plexiglas.net<br />

www.design-in-acrylics.com<br />

Veuillez signaler vos changements d’adresse à :<br />

design-in-acrylics@evonik.com<br />

www.plexiglas-shop.com<br />

Rédaction : Profilwerkstatt,<br />

64295 Darmstadt, Allemagne<br />

T +49-6151-599020<br />

www.profilwerkstatt.de<br />

Rédacteurs en chef :<br />

Dr Ulrich Kläres,<br />

Domaine d‘activités Performance Polymers<br />

(Directeur de publication)<br />

Susanne Diehl,<br />

Domaine d‘activités Acrylic Polymers<br />

Martina Keller, Profilwerkstatt<br />

Dr Claudia Klemm, Profilwerkstatt<br />

Direction artistique : Holger Giebeler<br />

Composition / mise en page : Profilwerkstatt<br />

Directeur d’édition : Ralf Ansorge<br />

Traduction : Aurore Forêt, Mitzi Morgan<br />

Impression : Zarbock GmbH & Co. KG, Francfort<br />

Imprimé sur papier blanchi sans chlore.<br />

Crédits photos :<br />

54f architekten + ingenieure (Darmstadt),<br />

Photographe : Thomas Ott (Mühltal), page 17<br />

Evonik Röhm GmbH, pages 6, 9, 18, 19, 20, 21,<br />

22, 23 et couverture<br />

Harrison, James, page 10<br />

Lignum Arts, pages 3, 4 et couverture<br />

Microsoft, Titel, pages 12 à 15<br />

Profilwerkstatt, page 7<br />

SAP, page 11<br />

Soyons Fou, page 7<br />

Vitra, page 16 et couverture<br />

Wildhirt, Stefan pages 8 et 9<br />

Le Domaine d’activités Méthacrylates d‘Evonik<br />

fournit à ses clients du monde entier des semiproduits<br />

à base de polyméthacrylate de méthyle<br />

(PMMA). Ceux-ci sont commercialisés sous la marque<br />

<strong>PLEXIGLAS</strong> ® en Europe, Asie, Afrique et Australie<br />

et sous les désignations ACRYLITE ® , DEGLAS ® ,<br />

PARAGLAS SOUNDSTOP ® et ROHAGLAS ® sur les<br />

marchés d’Amérique du Nord et d’Amérique<br />

latine.<br />

®<br />

= marque déposée<br />

DiA, <strong>PLEXIGLAS</strong>, PLEXICOR, PARAGLAS,<br />

DEGLAS, EUROPLEX et ROHACELL sont des<br />

marques déposées d‘Evonik Röhm GmbH,<br />

Darmstadt, Allemagne<br />

Acrylite est une marque déposée de Evonik<br />

Cyro LLC, Rockaway, NJ, USA<br />

Ces informations ainsi que toute recommandation<br />

y afférent reflètent l’état des développements, connaissances<br />

et expérience actuels dans le domaine visé.<br />

Toutefois, cela n’entraîne en aucun cas une quelconque<br />

reconnaissance de responsabilité de notre<br />

part et ce, y compris concernant tous droits de tiers<br />

en matière de propriété intellectuelle. En particulier,<br />

il ne saurait être déduit ou interprété de cette information<br />

ou sa recommandation le bénéfice de quelques<br />

garanties que ce soit, expresses ou tacites, autres<br />

que celles fournies au titre des articles 1641 et<br />

suivants du Code civil, et notamment celles afférentes<br />

aux qualités du produit. Nous nous réservons le<br />

droit d’apporter tout changement utile justifié par le<br />

progrès technologique ou un perfectionnement interne<br />

à l’entreprise. Le client n’est pas dispensé de<br />

procéder à tous les contrôles et tests utiles au produit.<br />

Il devra en particulier s’assurer de la conformité<br />

du produit livré et des caractéristiques et qualités<br />

intrinsèques de ce dernier. Tout test et/ou contrôle<br />

devra être effectué par un professionnel averti<br />

ayant compétence en la matière et ce sous l’entière<br />

responsabilité du client. Toute référence à une dénomination<br />

ou à une marque commerciale utilisée par<br />

une autre société n’est qu’une indication et ne<br />

sous-entend en aucun cas que des produits similaires<br />

ne peuvent également être utilisés.<br />

(situation : mai 2003)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!