comprendre les différences; agir sur les points communs

RÉFORME DU
SECTEUR DE SÉCURITÉ
Les forces de sécurité sont souvent citées parmi les plus grands auteurs de violations
des droits humains en RDC. Pour diminuer ce phénomène, SFCG utilise son
approche de «terrain d’entente» en travaillant avec l’armée pour identifier les défis,
développer ensemble des solutions et s’efforcer à changer la relation entre les forces
de sécurité et la population. Pour ce faire, SFCG a développé des outils de sensibilisation
pour la police et les forces militaires, mettant l’accent sur leur rôle en matière
de protection des civils et de leurs biens. Les outils incluent des émissions radiophoniques,
des bandes dessinées, des prestations de théâtre participatif, le tout renforcé
par des activités de rapprochement entre les forces de sécurité et la population civile.
Spectacle de théâtre participatif organisé
par et pour les officiers de la Police Nationale
Congolaise
Activité de cinéma mobile pour les militaires
au Nord-Kivu
Toutes ces activités sont organisées par les policiers et les militaires eux-mêmes au
sein de leurs unités, grâce a la mise en place de comités formés par SFCG à l’utilisation
de ces outils. Par exemple, afin de lutter contre les violences sexuelles, ces comités
organisent des séances de sensibilisation utilisant les films «Armes de guerre»
pour les FARDC, et «Brisons le silence» pour la PNC. Ces films montrent l’horreur des
violences sexuelles, la mission des acteurs de sécurité, la justice militaire, ainsi que
l’impact de la guerre sur les soldats et policiers.
Finalement, ce projet fait du militaire ou du policier un acteur impliqué dans la lutte
contre l’impunité pour des cas des violations des droits de l’homme commis par ses
pairs. SFCG a mis en place un comité d’appui à la justice militaire pour permettre
d’orienter les victimes vers des instances judiciaires compétentes. De plus; comme
le rapprochement entre la population civile et les acteurs de sécurité est également
l’un des piliers de ce projet, un comité mixte de rapprochement a été mis en place
pour faciliter les échanges sur les besoins sécuritaires et de justice de la population.
A ce jours, 37 comités réalisent ces activités à travers le pays.
POURCENTAGE DES SONDÉS EN ITURI QUI PENSAIT QUE LES SOLDATS DU FARDC
ÉTAIENT UNE SOURCE D’INSÉCURITÉ
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
37%
Début du projet
18%
Mi-parcours du projet
12