comprendre les différences; agir sur les points communs
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LA LUTTE CONTRE LES<br />
VIOLENCES SEXUELLES<br />
Les violences sexuel<strong>les</strong> restent un phénomène très grave à l’est de la RDC. El<strong>les</strong> sont<br />
à la base du déchirement du tissu social dans plusieurs communautés. Donner la<br />
parole aux victimes et à la communauté, c’est leur offrir des possibilités d’espoir et<br />
de changement. SFCG aide donc <strong>les</strong> communautés à «briser la silence» et à prévenir<br />
<strong>les</strong> violences sexuel<strong>les</strong> et basées <strong>sur</strong> le genre. Nous travaillons par exemple spécifiquement<br />
avec <strong>les</strong> forces de sécurité et <strong>les</strong> jeunes qui sont potentiellement <strong>les</strong> plus<br />
grands auteurs de violences sexuel<strong>les</strong>.<br />
Au moyens d’outils tels que le cinéma mobile, le théâtre participatif, <strong>les</strong> émissions<br />
radiophoniques et <strong>les</strong> bandes-dessinées, SFCG lutte contre <strong>les</strong> violences sexuel<strong>les</strong>.<br />
Toutes ces activités visent à encourager un dialogue au sein des communautés. Ce<br />
dialogue offre une plateforme pour un discours non-violent et respectueux des<br />
femmes, et renforce l’acceptation des victimes et l’engagement de la communauté<br />
à lutter contre <strong>les</strong> violences sexuel<strong>les</strong>.<br />
Activité de cinéma mobile <strong>sur</strong> <strong>les</strong> violences<br />
sexuel<strong>les</strong> à Beni, Nord-Kivu<br />
AU TERME D’UN PROJET AU<br />
SUD-KIVU, SFCG A MIS EN<br />
AVANT À TRAVERS UN SONDAGE<br />
QUE 83% DES GENS QUI ONT<br />
SUIVI LA CINÉMA MOBILE ET<br />
ÉCOUTÉ NOS ÉMISSIONS<br />
RADIOPHONIQUES TROUVAIENT<br />
QU’IL N’ÉTAIT PAS MAUVAIS DE<br />
DISCUTER DU PROBLÈME DES<br />
VIOLENCES SEXUELLES.<br />
S’EXPRIMER SUR LE SUJET EST<br />
LA PREMIÈRE ÉTAPE POUR LE<br />
RÉSOUDRE LE PROBLÈME.<br />
LE RETOUR EN PAIX<br />
DES RÉFUGIÉS<br />
La question des réfugiés est l’une des données fondamenta<strong>les</strong> pour as<strong>sur</strong>er la<br />
sécurité et la paix dans la région des Grands lacs, dans la me<strong>sur</strong>e où leur retour peut<br />
engendrer des problèmes majeurs tels que des conflits fonciers ou des tensions<br />
communautaires. D’un autre côté, la présence d’un grand nombre de réfugiés<br />
rwandais <strong>sur</strong> le sol congolais constitue l’un un des principaux facteurs d’instabilité<br />
dans le pays. De plus, le 30 juin 2013, la clause de cessation prendra effet, et ces<br />
réfugiés risquent de perdre leur statut de réfugié, et même leur nationalité<br />
rwandaise et leur droit de rentrer au Rwanda.<br />
Face à ces enjeux importants, SFCG travaille <strong>sur</strong> <strong>les</strong> questions qui sont étroitement<br />
liées à la dynamique des conflits dans la zone. A l’intention des retournés congolais au<br />
Sud Kivu, SFCG organise des activités culturel<strong>les</strong> via l’ «Espace Culturel de Baraka»,<br />
ainsi que des activités de théâtre participatif. De plus, nous contribuons à la stabilisation<br />
des zones de retour pour accueillir <strong>les</strong> populations déplacées au Nord Kivu.<br />
Ceci se fait par le biais du cinéma mobile et <strong>les</strong> activités de rapprochement intercommunautaire.<br />
En ce qui concerne <strong>les</strong> réfugiés rwandais, SFCG <strong>les</strong> informe au sujet de<br />
la clause de cessation, ignorée par la plupart, et répond à leurs préoccupations par<br />
rapport au retour via une émission radiophonique et des forums communautaires.<br />
Les journalistes de SFCG écoutent <strong>les</strong><br />
préoccupations des réfugiés et résidents par<br />
rapport à la clause de cessation.<br />
Dans ces zones de stabilité créés en vue de retours, nos activités avec <strong>les</strong> forces de<br />
sécurité ont eu un grand impact. Selon un rapport de UNFPA, la proportion des<br />
membres des forces de sécurité à se rendre coupable de viols envers <strong>les</strong> populations<br />
retournées est passée de 70 à 30% suite au projet.<br />
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