fomak reflexe 1_2011

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gnes publicitaires nationales
et internationales ainsi que
dans des travaux destinés à
des rédactions, entre autres
divers shooting de mode
pour le NZZ am Sonntag. La
photographie de mode n’est
toutefois pas sa tasse de thé,
avoue Jonathan Heyer: «Tout
photographe doit se passionner
pour ce qu’il photographie.
S’il photographie la
mode, il doit donc s’intéresser
à cette dernière, s’habiller en
conséquence et être à l’affût
des tendances.» C’est finalement
pour la photographie
«people» que Jonathan Heyer
nourrit cet enthousiasme. Il
se lance un défi au moins
une fois par an en «mettant
en scène des histoires» sans
que cela fasse l’objet d’une
commande. Et c’est justement
ce travail personnel qui
lui a valu de remporter en
2008 et 2009 le très renommé
prix «ewz selection» dans
la catégorie «Publicité».
Jonathan Heyer est aussi un
amoureux de la musique et a
réalisé divers projets photographiques
pour des albums,
par exemple pour Marc Sway.
Il prépare minutieusement
ses mises en scène avec le
concours de six assistants.
All-In Production se charge
de réserver les lieux, de faire
le casting des mannequins
et de demander les autorisations.
Le photographe se
charge du concept et de la
réalisation artistique. Ses idées
sont ensuite présentées par
l’agence au client. Stephan
Riederer retouche les images
pour leur donner la touche
finale. Les photographes
suisses doivent-ils s’expatrier
pour réussir? Non affirme
Jonathan Heyer, qui dit aimer
travailler en Suisse. Mais les
budgets sont plus importants
dans d’autres pays, comme
l’Allemagne, la France ou les
Etats-Unis. La rémunération
des photographes n’est pas
plus élevée, mais les productions
sont mieux dotées
financièrement, ce qui décuple
les possibilités photographiques.