recueil de statistiques par commune 2003 - Portail des statistiques
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D. Activités économiques<br />
Nomenclature<br />
La nomenclature utilisée est la « Nomenclature générale <strong>de</strong>s activités<br />
économiques dans les communautés européennes » (NACE Rév.1). Les<br />
chiffres indiqués dans les intitulés <strong>de</strong>s tableaux correspon<strong>de</strong>nt aux<br />
classes <strong>de</strong> la NACE Rév.1.<br />
Les entreprises sont classées dans les branches d’activité principale.<br />
Celle-ci est déterminée en principe suivant la valeur ajoutée ou, à<br />
défaut, selon tout critère s’en approchant le plus.<br />
Unités d’activité économique<br />
Est considérée comme entreprise toute unité légale (personne physique<br />
ou morale) assujettie à la T.V.A.. Au sens <strong>de</strong>s règlements<br />
communautaires on entend <strong>par</strong> entreprise “une unité organisationnelle<br />
<strong>de</strong> production <strong>de</strong> biens ou <strong>de</strong> services jouissant d’une certaine<br />
autonomie <strong>de</strong> décision, notamment pour l’affectation <strong>de</strong> ses ressources<br />
courantes. Une entreprise exerce une ou plusieurs activités dans un ou<br />
plusieurs lieux.” Cette définition est complétée <strong>par</strong> l’adjonction d’une<br />
relation entre entreprise et unité légale: l’entreprise correspond soit à<br />
une unité légale, soit à une combinaison (la plus petite) d’unités légales.<br />
Dans l’état actuel, le répertoire <strong>de</strong>s entreprises du Statec ne réunit pas<br />
encore toutes les informations permettant <strong>de</strong> construire le concept<br />
d’entreprise.<br />
Dans le tableau D. 100, l’entreprise est assimilée à l’unité légale. Cette<br />
assimilation est valable dans l’écrasante majorité <strong>de</strong>s cas au<br />
Luxembourg, où une seule unité légale est le support juridique unique<br />
<strong>de</strong> l’entreprise. L’assimilation n’est cependant valable dans le cas<br />
d’entreprises complexes (une unité légale est associée pour exercer une<br />
activité d’entreprise avec d’autres unités légales qu’elle contrôle<br />
généralement <strong>par</strong> une propriété majoritaire).<br />
Afin d’éviter au lecteur <strong>de</strong>s erreurs d’interprétation, il y a lieu <strong>de</strong> préciser<br />
que les chiffres portent sur les entreprises domiciliées dans les<br />
<strong>commune</strong>s respectives. Il ne faut donc pas confondre avec les points <strong>de</strong><br />
vente ou autres unités locales.<br />
Les unités non rési<strong>de</strong>ntes, exerçant une activité au Grand-Duché et<br />
disposant d’employés affiliés à la Sécurité sociale luxembourgeoise, sont<br />
assimilées aux unités rési<strong>de</strong>ntes.<br />
• Chiffre d’affaires<br />
Lorsque l’entreprise comprend plusieurs succursales, leurs chiffres<br />
d’affaires sont comptabilisés dans la <strong>commune</strong> <strong>de</strong> domiciliation. En<br />
d’autres termes, les données ne reflètent pas les chiffres d’affaires<br />
réalisés effectivement dans les <strong>commune</strong>s, mais celui <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s<br />
unités locales constituant l’entreprise, même si certaines se situent dans<br />
d’autres <strong>commune</strong>s.<br />
On entend <strong>par</strong> le chiffre d’affaires les montants facturés <strong>par</strong> l’entreprise<br />
pendant l’année <strong>de</strong> référence, correspondant à <strong>de</strong>s ventes sur le marché<br />
et à <strong>de</strong>s services fournis à <strong>de</strong>s tiers. Le chiffre d’affaires comprend tous<br />
les impôts et toutes les taxes qui grèvent les produits ou services au<br />
dé<strong>par</strong>t <strong>de</strong> l’entreprise, à l’exception toutefois <strong>de</strong> la T.V.A. facturée <strong>par</strong><br />
l’entreprise à son client.<br />
Unités locales<br />
Pour alimenter en <strong>statistiques</strong> les modèles construits et utilisés dans le<br />
cadre IVL (Integratives Verkehrs-und Lan<strong>de</strong>sentwicklungskonzept) le<br />
Statec a été sollicité pour fournir une image aussi précise que possible<br />
<strong>de</strong> l’emploi <strong>par</strong> localité. A <strong>par</strong>tir <strong>de</strong> ce niveau <strong>de</strong> détail on obtient<br />
évi<strong>de</strong>mment une bonne image <strong>de</strong> l’emploi <strong>par</strong> <strong>commune</strong>. En général les<br />
données <strong>de</strong> base <strong>de</strong> l’emploi salarié dont dispose le Statec proviennent<br />
<strong>de</strong> la Sécurité sociale, qui gère l’adresse <strong>de</strong> l’employeur, et celle-ci<br />
correspond dans la majorité <strong>de</strong>s cas à l’adresse du siège social, qui à son<br />
tour correspond au lieu où s’exerce l’activité économique. En général on<br />
a donc l’égalité :<br />
1 unité légale = 1 entreprise = 1 unité locale.<br />
Il y a toutefois <strong>de</strong>s exceptions à cette règle qui ont une inci<strong>de</strong>nce très<br />
gran<strong>de</strong> sur l’emploi d’un point <strong>de</strong> vue géographique. Quelques exemples<br />
pour illustrer nos propos : Le siège social d’ARBED est à Luxembourg<br />
(adresse utilisée dans les fichiers administratifs), mais les lieux<br />
d’exploitation sont ré<strong>par</strong>ties sur plusieurs sites comme Belval,<br />
Differdange, Schifflange, Du<strong>de</strong>lange, Luxembourg et Rodange. Il<br />
convient donc <strong>de</strong> ré<strong>par</strong>tir l’emploi salarié sur les différents lieux<br />
d’exploitation. Autre exemple : l’Administration du personnel <strong>de</strong> l’Etat<br />
déclare l’emploi pour quelque 19 000 salariés. Il serait faux d’attribuer<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s fonctionnaires, employés et ouvriers <strong>de</strong> l’Etat à la seule<br />
ville <strong>de</strong> Luxembourg ! Bien entendu beaucoup <strong>par</strong>mi eux travaillent dans<br />
la capitale, mais il n’est pas moins vrai que beaucoup d’autres sont<br />
ré<strong>par</strong>tis à travers le pays : dans l’enseignement secondaire, la police,<br />
administration fiscale, l’administration <strong>de</strong>s ponts et chaussées etc. Pour<br />
mesurer l’emploi à l’échelle locale il convient donc <strong>de</strong> répertorier les<br />
unités locales <strong>de</strong>s entreprises. L’information y relative ne figure<br />
malheureusement pas dans les fichiers administratifs. Pour cela il serait<br />
nécessaire que les employeurs déclarent aussi le lieu <strong>de</strong> travail <strong>de</strong>s<br />
salariés.<br />
Pour remédier aux carences <strong>de</strong>s fichiers administratifs, nous avons<br />
utilisé les résultats d’un recensement auprès <strong>de</strong>s entreprises réalisé fin<br />
2001, début 2002, les pays jaunes <strong>de</strong> l’annuaire téléphonique, pour ne<br />
citer que les sources les plus importantes et nous nous sommes attachés<br />
à i<strong>de</strong>ntifier les entreprises à unités locales, c’est-à-dire, exerçant leur<br />
activité économique sur <strong>de</strong>s lieux géographiquement distincts. Nous<br />
avons ensuite contacté ces entreprises qui ont bien voulu nous<br />
communiquer leur effectif ventilé <strong>par</strong> unité géographique. Nous avons<br />
ainsi pu ventiler l’emploi salarié <strong>par</strong> localité et enrichir le répertoire <strong>de</strong>s<br />
entreprises <strong>de</strong> ces données. Faute <strong>de</strong> données appropriées nous avons du<br />
faire abstraction du personnel occupé dans les ménages (<strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong><br />
ménage en gran<strong>de</strong> <strong>par</strong>tie). Par contre nous avons tenu compte <strong>de</strong>s<br />
organisations internationales qui occupent quelque 7 700<br />
fonctionnaires internationaux et dont les lieux <strong>de</strong> travail sont<br />
concentrés à quelques endroits, comme <strong>par</strong> exemple au Kirchberg.<br />
Aux unités qui occupent <strong>de</strong>s salariés, nous avons ajouté les entreprises<br />
n’occupant pas <strong>de</strong> salariés, mais ayant été actives sur le fichier<br />
signalétique <strong>de</strong> la TVA en juin 2002. De cette manière on s’approche du<br />
nombre réel d’entreprises <strong>par</strong> unité territoriale. Cependant la couverture<br />
n’est pas complète. Pour compléter le tableau nous aurions dû ajouter<br />
les entreprises actives non assujetties à la TVA et sans salariés (p.ex.<br />
certains mé<strong>de</strong>cins), mais pour l’instant nous n’avons pas d’informations<br />
qui sont ces entreprises et si elles sont actives ou non. Remarquons<br />
aussi que nous n’avons pas tenu compte <strong>de</strong>s sociétés holdings. La<br />
couverture <strong>de</strong> l’agriculture n’est que <strong>par</strong>tielle aussi.