DS3 - s.o.s.Ryko
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➤ DS n o 3 Samedi 01 décembre 2012<br />
« Phèdre – (...) le véritable art de parler et de persuader, comment et où peut-on<br />
l’acquérir ?<br />
Socrate – On l’obtient, Phèdre, de la même manière que l’on obtient d’être un lutteur<br />
accompli. Vraisemblablement, et peut-être même nécessairement, la perfection dans cet<br />
art est soumise aux mêmes conditions que dans les autres arts. Si la nature t’a doué du<br />
don de la parole, tu deviendras un orateur apprécié, à condition d’y joindre la science et<br />
l’exercice. »<br />
Platon – Phèdre<br />
Consignes<br />
de rédaction :<br />
☛<br />
✡<br />
- Chaque réponse doit être précédée de sa justification<br />
➜ Aucun raisonnement, aucun point.<br />
- Applications numériques sans unités, aucun point.<br />
- les résultats devront être encadrés à la règle, chaque copie numérotée,<br />
portant votre nom et votre code copie en haut à gauche.<br />
- La calculatrice est autorisée.<br />
Chimie<br />
✟<br />
✠<br />
I Structures de Lewis et méthode VSEPR<br />
On donne les numéros atomiques suivants :<br />
Z(H) = 1 Z(N) = 7 Z(O) = 8 Z(Cl) = 17 Z(Mn) = 25 Z(Br) = 35<br />
1) Préliminaire : Nommer et énoncer les règles de remplissage des sous couches électroniques<br />
pour un atome donné.<br />
2) Donner les configurations électroniques de H, N, O, Cl, Mn et Br dans leur état fondamental.<br />
3) Donner les formules de Lewis des composés suivants (N étant l’atome central pour les<br />
édifices de plus de deux atomes) : diazote N 2 , acide nitreux HONO, chlorure de nitrosyle ClNO,<br />
ion nitrate NO − 3 , monoxyde d’azote NO, ammoniac NH 3. Si nécessaire, on fera apparaître des<br />
charges formelles.<br />
4) Établir lagéométrie du chlorure de nitrosyle et justifier lavaleur de 113◦ de l’angle Cl−N−O.<br />
5) Établir la géométrie la géométrie des ions nitronium NO+ 2 et nitrite NO− 2<br />
angles O−N −O dans ces deux édifices.<br />
et comparer les<br />
6) Donner la structure de Lewis des ions manganate MnO 2−<br />
4 et permanganates MnO − 4 (on<br />
rappelle que l’ion mangagnèse peut être hypervalent et former plus de quatre liaisons avec les<br />
atomes qui lui sont liés).<br />
7) Établir la géométrie de l’ion permanganates MnO− 4 .<br />
8) La distance d entre Mn et O est identique pour les quatre liaisons Mn−O que ce soit pour<br />
l’ion manganate ou pour l’ion permanganate. Dans un cas d = 165,9 pm et dans un autre<br />
d = 162,9 pm. À quel ion correspond chacune de ces valeurs?<br />
9) Citer deux autres éléments de la même famille que le brome. Établir la géométrie des ions<br />
BrO − 3 et BrCl+ 2 .
DSn o 3 Sa 01/12/12<br />
☛<br />
✡<br />
Électrocinétique / Mécanique / Structure de Lewis et VSEPR | PTSI<br />
✟<br />
Physique<br />
✠<br />
II Éclair d’un flash électronique [ENSTIM 09]<br />
Le fonctionnement d’un flash électronique repose sur la génération d’un éclair dans un tube à<br />
décharge. Il s’agit d’un tube de quartz dans lequel on a placé un gaz raréfié, le xénon, entre deux<br />
électrodes E 1 et E 2 . Ces deux électrodes sont reliées à un condensateur de capacité C.<br />
Autour du tube est enroulé un fil constituant une électrode E 3 . On peut appliquer entre E 1 et<br />
E 3 une impulsion de tension de plusieurs milliers de volts qui ionise le xénon. Il devient alors<br />
équivalent à un conducteur de résistance R T . Alors le condensateur peut se décharger dans le<br />
gaz, créant ainsi un éclair lumineux très intense d’une durée très brève : le flash.<br />
Le condensateur doit être chargé sous une tension continue E<br />
de l’ordre de 300 V.<br />
Le flash étudié n’est cependant alimenté que par des piles<br />
fournissant une tension continue de 6,0 V. On ne détaille pas<br />
ici le processus d’obtention de E et on ne s’intéresse qu’à la<br />
génération de l’éclair.<br />
On considère alors le circuit ci-contre pour expliquer la formation<br />
de l’éclair dans le tube.<br />
1) Le régime permanent étant atteint pour t < 0, que vaut u(0 − )?<br />
2) On ferme l’interrupteur K à l’instant t = 0. Déterminer les expressions i T (0 + ) et i T (∞) de<br />
i T juste après la fermeture de l’interrupteur et lorsque le nouveau régime permanent est atteint<br />
(après la fermeture de l’interrupteur).<br />
3) Déterminer l’équation différentielle vérifiée par i T (t) pour t > 0 et l’écrire sous la forme :<br />
R<br />
E<br />
u<br />
C<br />
K<br />
i T<br />
R T<br />
di T<br />
dt + i T<br />
τ<br />
= second membre avec<br />
: τ = R.R T.C<br />
R+R T<br />
Exprimer le second membre en fonction de E, R, R T et C.<br />
4) En déduire l’expression complète de i T (t) pour t > 0 en fonction de E, R, R T , τ et t.<br />
5) Tracer (sur le même graphe) l’allure de i T (t) pour t < 0 et t > 0 et expliquer la génération<br />
d’un éclair lors de la fermeture de l’interrupteur K.<br />
6) Donner l’expression de E C (0 − ), l’énergie accumulée par le condensateur avant la fermeture<br />
de l’interrupteur.<br />
7) On souhaite générer un flash d’une puissance égale à 4,0 W et d’une durée de 0,10 s. Calculer<br />
l’ordre de grandeur de l’énergie devant être stockée dans le condensateur.<br />
8) Déterminer un ordre de grandeur de la valeur de la capacité C nécessaire. Commenter ce<br />
résultat.<br />
2 http://atelierprepa.over-blog.com/ jpqadri@gmail.com
PTSI | Électrocinétique / Mécanique / Structure de Lewis et VSEPR Sa 01/12/12 DSn o 3<br />
III Circuit avec bobine et condensateur réels en série<br />
Le montage ci-contre modélise une bobine réelle (L, R)<br />
en série avec un condensateur réel (C, R) initialement<br />
déchargé. On ferme l’interrupteur K à la date t = 0<br />
On impose la relation suivante : τ = L R = RC.<br />
Initialement : i(0 − ) = 0 et u(0 − ) = 0.<br />
1) Déterminer du<br />
dt (0+ ) et di<br />
dt (0+ ).<br />
2) Représenterleschémaéquivalentducircuitenrégimepermanent. DétermineralorsI = i(∞),<br />
courant danslabobine, etU = u(∞), tensionaux bornesdu condensateur, enrégimepermanent.<br />
3) Établir l’équation différentielle régissant u(t) — tension aux bornes du condensateur lorsque<br />
le circuit est branché, à t = 0, sur un générateur de tension E — sous la forme :<br />
d 2 u<br />
dt 2 + 2 du<br />
τ dt + 2<br />
τ 2u = E τ 2<br />
4) Déterminer u(t) pour t ≥ 0 en fonction de E, τ et t.<br />
5) Établir l’équation différentielle régissant i(t). On ne demande pas de résoudre cette équation<br />
différentielle.<br />
6) Représenter graphiquement de u(t) et (sans calcul supplémentaire) i(t).<br />
7) Déterminer la pulsation propre et le facteur de qualité Q de ce circuit. Vérifier que la valeur<br />
de Q est en accord avec la nature du régime transitoire.<br />
IV Purification par décantation<br />
La décantation est un procédé qui permet l’élimination de<br />
particules en suspension dans l’eau grâce à l’action de la<br />
gravité. Les particules se déposent au fond d’un bassin et<br />
forment une boue qui pourra être évacuée ultérieurement.<br />
On supposera qu’une fois déposées, les particules ne reviennent<br />
pas en suspension. L’eau à décanter remplit un<br />
bassindeprofondeurH;l’axevertical,orientéverslehaut,<br />
est noté Oz et son origine est placée au fond du bassin.<br />
1) La force subie par un solide de volume V plongé dans un liquide de masse volumique<br />
ρ (poussée d’Archimède) est l’opposé du poids des fluides déplacés : −→ F a = −m f<br />
−→ g . À quelle<br />
condition une particule de masse volumique ρ sol pourra-t-elle se déposer sur le fond du bassin<br />
de décantation, en supposant que l’eau du bassin est immobile?<br />
Une particule sphérique de rayon R, en mouvement à la vitesse −→ v dans un fluide immobile,<br />
subit une force de frottement, dite force de Stockes, donnée par −→ f = −6πρνR −→ v , où ρ et ν sont<br />
respectivement la masse volumique et la viscosité cinématique du fluide.<br />
2) Quelle est la dimension de ν?<br />
3) Montrer que la particule atteint une vitesse limite −→ v d , dite vitesse de décantation, que l’on<br />
exprimera en fonction de R, ν, ρ sol , ρ et g (on rappelle que le volume d’une sphère de rayon R<br />
est V = 4 3 πR3 )<br />
4) Établir l’équation différentielle qui régit −→ v sous la forme :<br />
d −→ v<br />
dt + −→ v<br />
τ = −→ K<br />
en prenant soin d’exprimer −→ K et τ en fonction de R, ν, ρ sol , ρ et −→ g .<br />
jpqadri@gmail.com http://atelierprepa.over-blog.com/ 3<br />
L<br />
K<br />
R<br />
g<br />
i<br />
E<br />
O<br />
C<br />
z<br />
u<br />
R
DSn o 3 Sa 01/12/12<br />
Électrocinétique / Mécanique / Structure de Lewis et VSEPR | PTSI<br />
5) Établir −→ v (t) en fonction de −→ v d , t et τ en supposant que la particule a une vitesse initiale<br />
nulle.<br />
Recopier le tableau ci-contre sur votre copie pour<br />
répondre aux dernières questions. Attention : pour<br />
chaque application numérique, il faudra prendre<br />
R 50 µm 5 µm 0,5 µm<br />
- champ de pesanteur : g = 9,81 m.s −2<br />
soin de préciser les unités!<br />
Données :<br />
- masse volumique de l’eau : ρ = 1,00 g.cm −3<br />
- masse volumique du sable : ρ sol = 2,65 g.cm −3<br />
-viscositécinématiquedel’eau:ν = 1,31.10 −6 uSI<br />
δt<br />
v d<br />
∆t<br />
6) Quelle est, en fonction de τ, l’ordre de grandeur de la durée δt au bout de laquelle la particule<br />
atteint sa vitesse limite −→ v d ? Compléter le tableau et effectuer l’application numérique pour trois<br />
rayons possibles de particules de sable en suspension : R = 50 µm, 5 µm et 0,5 µm.<br />
7) Calculer les vitesses de décantation correspondantes.<br />
8) En négligeant la durée du régime transitoire δt, calculer la durée ∆t que met chaque particule<br />
pour parcourir un mètre de profondeur.<br />
Que penser alors de l’utilisation possible de la décantation comme moyen d’élimination des<br />
particules en suspension?<br />
V Vitesse et altitude d’un satellite terrestre<br />
On considère un satellite (de masse m) en orbite circulaire<br />
autour de la Terre dans le référentiel géocentrique.<br />
Données :<br />
-constantedegravitationuniverselle:G = 6,67.10 −11 uSI<br />
- masse de la Terre : m T = 6.10 24 kg<br />
- rayon terrestre : R T = 6400 km<br />
1) Donner les unités de G dans le Système International.<br />
2) Montrer que le mouvement circulaire est uniforme.<br />
y<br />
h<br />
O<br />
R T<br />
r<br />
M<br />
x<br />
3) Établir alors la relation entre la vitesse v du satellite,<br />
sa période de révolution T et le rayon r de la trajectoire.<br />
4) En déduire la troisième loi de Képler et l’énoncer.<br />
5) Le centre de la Lune a un mouvement approximativement circulaire uniforme, autour de<br />
la Terre, à une distance R L ≃ 384400 km. Donner les valeurs numériques de sa vitesse v L (en<br />
km.s −1 et de sa période de révolution T L (en jour).<br />
6) Les satellites SPOT, destinées à l’observation de la Terre (cartographie, végétations, reliefs,<br />
villes, ...), avec une résolution spatiale de l’ordre de 10 m. Ils évoluent tous quasiment sur une<br />
orbite circulaire avec une vitesse v ≃ 7,44 km.s −1 .<br />
Déterminer leur période de révolution T S (en h et min) et leur altitude h (en km) par rapport<br />
au sol terrestre.<br />
4 http://atelierprepa.over-blog.com/ jpqadri@gmail.com