Rapport final 2

aDREAL Limousin
«éco-scénarios pour une vision
prospective.»
Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin.
Développement des territoires de la Creuse, étude de Felletin et Boussac
Rapport final _avril 2010
a atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a Sommaire
Avant propos
Une vision prospective,
des scénarios du possible.
La présente mission n’a pas pour but d’apporter
des réponses opérationnelles en vue d’un
projet urbain à moyen terme. Elle vise par
cette réflexion qui est résolument prospective,
à imaginer ce qu’il serait possible de mettre
en œuvre pour le long terme, à environ vingt
ans ; elle ne peut que simuler quelques cheminements
envisageables. Certaines de nos
propositions pourront se trouver en décalage
avec les projets engagés par les collectivités.
Ceux-ci ne sont pas pour autant ignorés ou
sous-estimés ; mais il s’agit avant tout de tenter
de les restituer, de les nourrir d’une culture
urbaine en plein renouvellement et de les
transposer dans un futur plus durable …
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

Penser la ville durable en Creuse
relier pour maitriser les déplacements
et développer les échanges.
Boussac : relier les trois composantes du territoire.
01
02
Felletin : mettre en relation la commune avec son territoire
extérieur.
Réutiliser pour économiser les sols et
conforter l’activité agricole.
Boussac : réutiliser les ressources urbaines pour mieux recentrer
l’agglomération.
03
Felletin : Réutiliser plutôt que consommer de nouveaux
sols.
Recomposer, pour affirmer l’attractivité
des communes.
Boussac : réaffirmer les contours du centre ville et organiser
l’extension urbaine.
04
Felletin : étendre les qualités du centre.
Conclusions
05
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

Les deux villes de Boussac et
Felletin se trouvent confrontées
à un triple défi :
a 1_ Accentuer leur revitalisation démographique
par une politique très active d’accueil
(voir le diagnostic), tout en évitant qu’une
pression foncière génératrice d’extension
urbaine n’altère leur paysage et leur qualité
urbaine.
a 2_Tirer part de leurs ressources pour se
« reconstruire » au plan économique et enclencher
un cercle plus « vertueux » de création de
valeur.
a 3_Gérer ce processus de développement
de manière « économe » et « durable » ; c’est à
dire, « ménager » les ressources, les espaces et
les paysages tout en rendant les conditions de
vie plus attrayantes.
a penser la ville durable en Creuse
entre le déplacement physique et le lien à distance
(pour une utilité ou satisfaction équivalentes).
Dans des territoires peu denses comme
ces deux bassins de vie, des stratégies d’adaptation
individuelle se sont mises en place au fil
des ans (recours élevé à la VPC, au commerce
électronique, organisations² spontanées de covoiturage
et d’échanges de services)…
Mais la mobilité durable ne signifie pas pour
autant le repli sur soi. Pour vivre, les petites
villes ont besoin de s’ouvrir, d’être reliées,
pour se désenclaver. Ce qui passe par des
mobilités adaptées à tous les âges et aux différentes
activités (se former, s’informer, acheter,
produire …). D’ici 2030, la part du commerce
électronique aura beaucoup évolué ; des réseaux
de circuits courts se seront organisés,
le commerce itinérant devant lui aussi trouver
une nouvelle jeunesse (on ne va plus vers la
marchandise, elle vient vers vous).
La rencontre directe et le lien social ne s’affaiblissent
pas pour autant, mais se focalisent sur
les moments les plus décisifs ou agréables …
La mobilité, containtes et opportunités.
Parmi les conditions et modes de vie en milieu
rural de faible densité, la mobilité des personnes
est à la fois un aspect essentiel du quotidien
et une contrainte qui deviendra de plus en
plus sensible au plan environnemental (énergétique).
La réflexion met l’accent sur les alternatives
raisonnablement envisageables au « tout automobile
» actuel. Il ne s’agit pas de bannir le
véhicule individuel qui d’ailleurs évoluera,
mais de réserver son usage aux trajets qui ne
peuvent s’opérer autrement. L’utilisation des
technologies numériques apporte à cet égard,
on le sait, des possibilités encore peu diffusées.
Elles contribueront à un meilleur équilibre
Des actifs urbains pour la centralité.
La revitalisation socio-démographique passe
par la réutilisation des actifs urbains, du patrimoine
bâti, de l’offre de services et d’animation
(culturelle notamment). Ce qui est visé dès
le court terme, c’est bien une gestion économe
de l’espace, pour refonder des territoires urbains
cohérents, recentrés sur leurs valeurs.
Cette qualité urbaine requise implique la maîtrise
rigoureuse de la consommation d’espace
agricole et naturel.
La création de valeur.
Les deux villes ont l’une comme l’autre besoin
d’un développement économique pour
s’affirmer et atténuer leur dépendance d’une
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

[ penser la ville durable]
logique de transferts. En ce sens l’économie
résidentielle ne suffira pas à elle seule pour les
réactiver.
La recomposition d’un portefeuille d’activités
qui puisse générer emplois et revenus, épargne
et capacité d’investir est nécessaire : par
conséquent, attirer les capacités de création et
d’innovation dans les domaines de la conception,
de la fabrication et du développement
des activités de services. Sans omettre l’expression
culturelle et artistique qui accentue
le rayonnement de ces territoires. Les deux ne
manquent pas d’atouts en ces domaines.
Attirer les capitaux indispensables pour le
financement de projets complexes, même si
leur échelle demeure modeste vaut aussi bien
pour les financements publics et para-publics
(Caisse des dépôts) que privés, régionaux et
extra-régionaux : pour la filière bois (plus de
transformation), pour la rénovation de l’habitat
traditionnel, pour la réactivation des métiers
artisanaux.
Une vision prospective, des scénarios
du possible.
La présente mission n’a pas pour but d’apporter
des réponses opérationnelles en vue d’un
projet urbain à moyen terme.
Elle vise par cette réflexion qui est résolument
prospective, à imaginer ce qu’il serait possible
de mettre en œuvre pour le long terme, à
environ vingt ans ; elle ne peut que simuler
quelques cheminements envisageables. Certaines
de nos propositions pourront se trouver
en décalage avec les projets engagés par les
collectivités. Ceux-ci ne sont pas pour autant
ignorés ou sous-estimés ; mais il s’agit avant
tout de tenter de les restituer, de les nourrir
d’une culture urbaine en plein renouvellement
et de les transposer dans un cadre intercommunal
plus moteur …
une présentation croisée des
deux villes.
Dans le souci de présenter une approche transversale
des thématiques de la prospective pour
ces petites villes durables, nous avons choisi
de présenter les résultats des réflexions menées
selon deux principes suivants :
- Les deux villes – Boussac et Felletin
- ne sont pas traitées de manière isolée mais
intégrées dans cette approche stratégique et
globale.
- Les propositions présentées pour les
deux villes choisies avec leur accord illustrent
les démarches qui peuvent être retenues pour
envisager le développement durable à long
terme de villes intermédiaires situées dans le
contexte du département de la Creuse.
- Trois axes de stratégies ont été retenus
pour explorer le futur à vingt ans des deux villes
de la Creuse :
a Relier.
a Réutiliser.
a Recomposer.
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a Relier, pour maitriser les déplacements
_entrée dans le centre ville de Felletin depuis Aubusson.
_forte présence de l’automobile, centre ville de Felletin.
_entrée de Boussac, depuis Ste Sevère.
_friche ferroviaire à Felletin : un frein aux liaisons entre ville
et rivière
_centre ville de Boussac, axe majeur des déplacements. _entrée dans Felletin, un paysage très routier, devant l’équipement
majeur de la commune (LMB).
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et développer les échanges.
_traversée de Felletin par les poids lourds le long de la
Creuse.
_ activité industrielle à Boussac, absence de transport en
commun autonomie des déplacements en v.l.
_gare de Felletin, entrée de ville sous exploitée.
[relier]
a trois échelles d’intervention.
_liaisons avec l’environnement proche.
Il est proposé avant tout de renforcer les centralités
actuelles, d’améliorer leur fonctionnement
et la palette des services proposés, et
surtout de les rendre plus accessibles.
_relations avec les pôles d’attraction mis
en évidence et confirmés par les acteurs
locaux .
Deux situations différentes : si à Felletin on
peut encore activer la liaison avec Guéret (via
Aubusson), la mobilité en véhicule particulier
est devenue le seul recours pour Boussac,
tiraillé entre plusieurs pôles extérieurs ;
la réflexion oriente alors vers des solutions
souples, à la demande, mais suffisamment
efficaces pour qu’une fraction fragilisée de la
population ne reste pas captive…
_ liaisons internes à la petite ville :
Elles s’avèrent d’un autre ordre : il s’agit de
décloisonner, de mettre en relation des éléments
et des espaces aujourd’hui disjoints ou
trop mono-fonctionnels. Mixte à l’origine, la
petite ville s’est « compartimentée ». Un mouvement
à renverser !
_La gouvernance et le lien social :
La gouvernance du projet de ville, à minima
, l’amélioration des conditions de prise en
compte et de passage à l’opérationnel pour des
villes dont les moyens (techniques, humains,
financiers) restent contraints en raison même
de leur petite échelle. A Boussac l’intercommunalité
ne suffit pas pour résoudre une des
questions essentielles, celle de la synergie de
trois communes constituant une même agglomération.
Dans le cas de Felletin, le binôme
avec Aubusson offre de nombreuses pistes
pour toutes les thématiques du projet. Enfin, la
participation des habitants au projet implique
une dynamique de concertation et d’échanges
et l’investissement des « forces vives » économiques
.
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a Boussac : relier en réunifiant les trois co
voie de délestage/itinéraire PL
voie de desserte locale
nouvelles parcelles
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

mposantes du territoire.
[relier]
a une intercommunalité de
proximité.
Adopter une approche de petite agglomération
entre les trois communes de Boussac, Boussac
Bourg et Saint-Silvain Bas le Roc.En effet,
elles ne coopèrent guère depuis une dizaine
d’années, sauf au plan scolaire (RPI) , alors
que tout les rapproche au quotidien, qu’elles
partagent les mêmes enjeux au regard du futur.
Intégrées au sein de la Communauté de communes
du Pays de Boussac, elles en représentent
près de la moitié en poids de la population
et davantage encore en activité économique.
Conforter les liens entre Boussac et son bassin
de vie (environ 6500 habitants, un maillage
distendu de petits bourgs ruraux), en apportant
des facilités de transports souples
- transports à la demande, taxis collectifs- et
d’accès aux services – par exemple, par une
plate-forme de télé-services, voire de téléachats
-.
Les liaisons doivent également être améliorées
avec Guéret, pôle de référence au plan administratif,
éducatif et dans une moindre mesure,
commercial, ainsi qu’avec Montluçon (les
besoins d’échanges sont importants) et sans
doute La Châtre, ville attractive pour les boussaquins,
à un peu plus de trente kilomètres.
desservies
0 100m
trame verte [sentiers intercommunaux]
N
a une trame verte pour fédérer
l’agglomération.
Relier à l’échelle plus locale suggère de tisser
et protéger une trame verte prenant appui sur
les composantes existantes, faites de milieux
naturels et ruraux (plans d’eau, prairies, haies,
boisements, versants et coteaux). C’est tirer
autour de l’agglomération un fil conducteur
pour les loisirs et la détente des habitants et
des visiteurs.
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a à Boussac, une trame verte pour fédérer l’agglomération s’appuya
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

nt sur la géographie.
[relier]
a état actuel
a état projeté
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a Felletin : conforter les relations avec le
_RN 145
_arrêt tram-train. _activité influente. _principe de rabattement
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,
N

territoire extérieur.
[relier]
a miser sur les transports en
commun.
_mise en place d’un tram train
Il s’agit de mieux relier Felletin avec les autres
villes, son arrière pays et son bassin de vie.
Mieux relier, c’est proposer une alternative à la
seule automobile et améliorer si cela est nécessaire
la liaison motorisée.
Nous proposons ainsi la réutilisation de la
ligne de chemin de fer en un tramway interurbain
entre Felletin et Guéret , passant entre
autre par Aubusson et Ahun .Cette ligne constituerait
une épine dorsale sur laquelle d’autres
modes de transport plus légers (bus, taxi collectif,
transport à la demande) seraient rabattus.
_limiter les déplacements en encourageant le e-commerce
amobiliser les technologies
numériques.
Des moyens d’accès à distance aux services et
à la connaissance vont s’amplifier.
Une action clé va concerner la formation (accès
aux formations les plus qualifiantes en tous
domaines) et le partage des savoirs.
_encourager les partenariats (lycée agicole d’Ahun)
_developpement d’une économie de proximité.
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a Felletin : conforter les relations entre F
contournement possible à terme
voie de délestage/itinéraire VL
nouvelles parcelles desservies
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,
pôle gare [tram
à la demande]

elletin et son territoire extérieur.
[relier]
a la gare, pôle des échanges.
Ce réseau de transport public doit être rendu lisible,
hiérarchisé et mieux connecté (construction
d’une gare commune au centre de la ville,
proche de l’emplacement de la gare actuelle).
0 100m
a des mobilités douces pour le
quotidien.
Cette ligne peut être accompagnée d’un réseau
de circulation douce (piéton et vélo) le long de
la Creuse, les cycles étant admis dans le tramway.
Chaque gare sera l’occasion d’accueillir
une maison médicale, un hôtel, des services
vélos, un lieu d’information… ces équipements
étant ainsi mis en réseau. Ainsi la ville
des courtes distances se concrétise, au bénéfice
de tous les âges.
a maitriser la circulation automobile.
La gestion de la circulation automobile (voiture
de tourisme et poids lourds) est un préalable
à l’aménagement du centre. Il s’agit de mener
une réflexion sur l’emplacement à retenir pour
cette voie, son statut (boulevard, routes...), sa
distance au centre et son implantation dans la
géographie de la ville. Cette réalisation peut
être mise en oeuvre en deux temps. On adapte
dans un premier temps les voies qui existent
déjà, puis une nouvelle voie peut être réalisée
selon l’évolution des besoins. Ces voies doivent
à la fois rester proche de la ville et mieux
desservir les zones d’activités.
Un travail sur la signalisation et sur l’aménagement
des voies qui traversent le centre ancien
doit être fait pour assurer l’utilisation des
rues extérieurs à la ville ancienne pour le trafic
N
train, bus, taxi chemins et sentiers intercommunaux
de transit.
[piétons et cycles].
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a à Felletin, un réseau de transport identifiable (tram-train,bus, tran
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

sport à la demande) dans un quartier recomposé.
[relier]
a état actuel
a état projeté
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a références.
_développer le réseau de sentiers.
_conforter le réseau de sentiers [Riselelfeld/Fribourg]
_aménager un pôle d’échanges [DB Bahnnof PlattlingBert reiszky] _ aménager un pole multimodal [station bus et tram/Solingen ].
_aménager un boulevard pour gerer le trafic de transit _aménager un boulevard qui gère le transit [avenue à St Lo].
[nantes].
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[relier]
_proposer des réseaux de sentiers sécurisés et confortables.
_aménager les rives des cours d’eau [berges de l’hyeres].
_aménager une halle des transports [station tram Reims].
_aménager une halle [exemple de couverture legère du centre
d’interpretation du canal de Bourgogne[pouilly].
_aménager un boulevard [Nimes]
_aménager un boulevard qui gère le trafic de transite et sécurise
les déplacements cycles et piétons. [entrée de Dijon]
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a réutiliser, pour économiser le sol et con
_friche ferroviaire à Boussac, 3ha de re reserve foncière en
centre ville.
_ voie ferrée desaffectée à Boussac.
_ zone d’activités à transformer, à Boussac.
_ site de l’ancien collège à Boussac, reserve foncière en
centre ville.
_ abords de la gare de Felletin.
_terrains sportif en centre ville de Felletin.
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forter l’espace agricole.
[réutiliser]
L’hypothèse de base consiste à penser que la
réutilisation des « actifs » de la ville est préférable
à la création de nouvelles entités. Or on
constate dans les deux cas que des ressources
très appréciables existent et sont restées « en
jachère » ou presque : foncier mutable, bâtis à
reconvertir ou restaurer, infrastructures inutilisées
ou en désuétude.
_ site de l’ancien collège en continuité d’un ensemble de
logements sociaux à valoriser.
Ces ressources se trouvent le plus souvent
situées aux abords mêmes des centres bourgs,
dont on constate par ailleurs la fragilité (vacance
de l’habitat, du commerce).
Les recycler ressort d’une approche à la fois
« économe » et plus respectueuse d’un environnement
territorial rural sensible (voir dans
les deux cas la remise en question du contournement
des villes en terme de coût pour la
collectivité et de « ménagement » de l’espace
agricole).
_ quartier de la gare de Felletin.
_ensemble de logements sociaux en bord de Creuse.
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a Boussac : réutiliser les ressources urba
_4
_1
_3
_2
réserve foncière
[friche ferroviaire, industrielle, urbaine ] à valoriser.
_1 ancien collège
_2 halle
_3 gare et voie ferré
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

[réutiliser]
ines et foncières pour mieux recentrer.
a renouvellement urbain : un
lien fort et visible.[1-2]
Boussac comporte un potentiel important et
tout à fait stratégique de renouvellement de
plusieurs sites, infrastructures et équipements
dans la partie centrale de l’agglomération.
On y voit un véritable levier pour la refonte de
la centralité du bourg et le renforcement de son
attrait. Il devient possible, dans cette perspective,
de créer un lien fort et visible, un véritable
trait d’union entre la place, le site de l’ancien
collège, les logements sociaux existants et le
secteur de l’ancienne gare, jusqu’au contact
avec la ZAE.
a Le site de l’ancien collège (1.4 ha),
pourrait accueillir outre la maison de la santé,
un programme de logements à proximité même
du centre, de ses commerces et services.
a Dans le même esprit, surplombant la Petite
Creuse, le site de la halle de l’agriculture
gagnera à changer de vocation ; c’est là une
opportunité remarquable pour un habitat de
qualité, proche de la nature et de la ville…
a Mobilité et aménagement de
l’espace public[3]
La voie ferrée désaffectée (une emprise foncière
de 3 ha repartis de part et d’autre de
l’ancienne gare) permet, par conversion de
son segment central, de faire passer une voie
de contournement du centre, voie urbaine,
ouverte sur les quartiers et activités qu’elle va
desservir.
e
a des conversions d’usage [4]
a A proximité de la ZAE et de l’établissement
Dagard, la friche d’activité (> 1 ha ), partiellement
utilisée, mais sous-occupée et en mauvais
état peut être totalement restructurée et réin-
0 100m
_4 friche artisanale
N vestie par de nouvelles activités.
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a à Boussac, l’emprise de la voie ferrée sert pour l’aménagement d’u
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

ne voie, structurant le développement urbain.
[réutiliser]
a état actuel
a état projeté
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a à Boussac, le site de l’ancien collège accueille un nouveau quartier
des espaces publics restructurés en continuité du centre ville.
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

ésidentiel, la maison médicale et
[réutiliser]
a état actuel
a état projeté
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a à Boussac, réutiliser le site de la halle de l’agriculture pour constr
centre ville et vallée de la petite Creuse.
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

uire une offre résidentielle attractive entre
[réutiliser]
a état actuel
a état projeté
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a Felletin : réutiliser plutôt que consomm
_3
_2
_1
réserve foncière [friche ferroviaire, industrielle, urbaine ] à valoriser. _1 logements sociaux
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,
_2 activité
[site Axaut

er de nouveaux sols.
[réutiliser]
a réutiliser plutôt que consommer
de nouveaux sols.
Recycler, utiliser ce qui existe déjà plutôt que
de consommer de nouveaux sols, de construire
de nouveaux édifices sans entretenir ce qui
existe et sans mettre en valeur le patrimoine.
La réutilisation est le fondement du développement
durable. Cette posture concerne tant
l’échelle de la ville, l’utilisation du sol, que
l’échelle architecturale, la réhabilitation des
édifices et la transformation du bâti existant.
Il s’agit d’urbaniser les terrains appartenant
déjà au site géographique de la ville défini par
la topographie, le lit des rivières et la végétation.
Il s’agit aussi de poursuivre la ville là où
existent déjà les infrastructures et les équipements
afin de mutualiser ces éléments urbains
(voies, réseaux d’eau, d’assainissement, gaz,
chaleur)... Il est préférable de développer la
ville là où les réseaux peuvent être prolongés à
moindre frais en protégeant les sols et les paysages
fragiles qui doivent rester naturels: terres
agricoles, forêts, sols inondables, sites à protéger
pour le paysage et la biodiversité, ZNIEF.
a mettre en valeur et mieux
utiliser le patrimoine.
Il s’agit donc aussi d’entretenir et d’utiliser
le bâti existant. Le patrimoine du centre historique,
qui est le lieu de la mémoire, offre
aussi des édifices dont les matériaux de construction
(la pierre) et leur mise en oeuvre sont
d’une qualité bien supérieure à ceux utilisés
aujourd’hui.
Cependant, l’envie d’habiter au centre dans
des maisons et logements adaptés et présentant
des performances énergétiques acceptables ne
peut naître que dans des quartiers sûrs, calmes
et aménagés pour le confort des piétons.
en friche _3 centre sportif 0 100m
o]
N
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a à Felletin, réutiliser le sol déjà construit, pour proposer une nouve
[quartier de Ste Espérance.]
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

lle offre de logements et des jardins familliaux.
[réutiliser]
a état actuel
a état projeté
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a références.
_proposer de nouveaux logements en centre ville [St Nazaire].
_ proposer de nouvelles typologies qui offrent le confort et
l’intimité du logement individuel et la mutualisation du petit
collectif [maisons de ville, maisons groupées..]
_ utiliser les opportunités foncières en centre ville pour proposer
des logements en ville offrant des jardins.
_proposer des logements en ville offrant des jardins.
_réutiliser pour aménager de nouveaux espaces publics _reutiliser pour aménager de nouveaux espaces publics
[gundeldingerfeld/ Bâle].
[champ de foire à Treffort Cuisat].
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[réutiliser]
_ transformer pour développer de nouvelles architectures
attentives aux lieux et respectueuses de l’environnement.
_ aménager un nouveau rapport entre habitat et nature.
_ réutiliser des terrains qui bénéficient de vues sur le paysage
pour proposer de nouveaux logements[Grachaux].
_transformer une friche artisanale en quartier résidentiel
[Servon sur Vilaine].
_transformer l’existant [musée des arts/ Angers].
_transformer l’existant [musée des arts/ Cognac].
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a recomposer pour affirmer l’attractivité
_nouveaux logements au pied des voies SNCF à Felletin.
_centre sportif en centre ville à Felletin.
_centre équestre en coeur de ville à Felletin.
_friche artisanale et ensemble de logements sociaux se cotoient à
Boussac.
_cohabitation entre friche ferroviaire et zone résidentielle _parvis de la gare accomodé en aire de stationnement à Bousaac.
và Boussac.
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

des communes.
[recomposer]
Recomposer : C’est trouver des leviers
pour permettre une transformation progressive
et parfois ambitieuse de la cité
et rehausser sa capacité d’attraction. Un
enjeu vital dans les deux exemples creusois.
_Boussac, voies ferrées desaffectées au centre d’un quartier
résidentiel.
_collège en friche en centre ville à Boussac.
C’est aussi ré-assembler pour les réactiver les
composantes de l’activité humaine et au premier
plan de la vie économique, sans laquelle
il n’est d’emplois ni de revenus, l’un et l’autre,
gages de la durabilité de la société locale et de
sa bonne cohésion.
Là-aussi il ne s’agit pas de créer ex-nihilo des
activités totalement nouvelles, suivant un pur
« effet de mode », ou qui n’auraient aucun
ancrage territorial, mais de se fonder avant tout
sur des savoir-faire, des capacités de création
et d’adaptation, sur des ressources naturelles
également. Ces ressources et capacités existent
bien ; les acteurs locaux ont engagé, à des
degrés divers, des actions pour les valoriser.
La priorité devient de franchir un cap dans
la capacité des deux territoires à renforcer la
chaîne de création de valeur.
_aire de stationnement deserté le long du collège de Boussac.
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_St sy
a Boussac, réaffirmer les contours du cen
_3
_2
_boussac
_1
_1] centre ville historique _2]centre ville élargi _3]extension urbaine selon la
trame bocagère.
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,
_4]extensi
vocation r
bocagère.

tre ville et organiser l’extension urbaine.
_4
lvain bas le roc
on de boussac bourg à
ésidentielle selon la trame
_boussac bourg
0 100m
[recomposer]
a refondre la centralité.
Mobiliser ces ressources et potentiels de mutabilité va
servir de véritable levier pour la refonte de la centralité
du bourg et le renforcement de son attrait.
Dans cette perspective, il devient possible de créer un
lien fort et visible, un véritable trait d’union entre la
place de l’hôtel de ville, le site du collège en cours de
démantèlement, les logements sociaux existants et le
secteur de l’ancienne gare, jusqu’au contact avec la
ZAE.
De ce fait, le quartier historique – qui semble « replié
» sur lui-même et appelle des actions de protection
(ZPPAUP) et d’amélioration de l’habitat (dans le cadre
d’une OPAH à réactiver) – s’ouvrira davantage.
a réactiver l’économie locale.
Recomposer c’est aussi réactiver l’économie locale et
accompagner ses évolutions structurelles .
Boussac constitue un pôle d’emploi encore attractif,
mais fragile dans ce contexte et qu’il convient de conforter.
- Par la réorganisation spatiale et mise en valeur
de la zone d’activités, tout en ménageant une
capacité d’extension pour les unités actuelles ou l’implantation
de futurs projets …
- Par l’apport et de la création de structures
d’accueil pour des activités nouvelles (une petite
pépinière d’entreprises, des locaux d’activités artisanaux
et locaux relais pour PMI). A coordonner et à
animer dans le cadre de la Communauté de Communes
et du Pays Combraille en Marche…
Quelles thématiques cibler ? Se tourner vers les « filières
végétales », la valorisation de productions locales
(viande, produits laitiers et dérivés) parait offrir une
gamme large de potentialités pour les créateurs d’activités.
Ce qui n’exclut pas le secteur « construction métallique
», dont les innovations concernent directment
l’habitat écologique (intégration de modules solaires
en toiture, alliance métal /bois etc. …).
- Par une réactivation de l’activité commerciale,
que soutiendra l’apport de nouveaux résidents ; la
disponibilité en locaux commerciaux vacants facilitera
l’installation de nouveaux commerces et l’expérimentation
de concepts de distribution et de services attractifs.
Le développement de l’activité touristique et
culturelle y contribuera à son tour … (route de la Creuse
et ses affluents, « embellissement» des abords du
château médiéval aux riches collections et mobilier).
N
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a à Boussac, la structure bocagère permet d’organiser et d’inscrire
dans la géographie des lieux.[vue depuis boussac bourg]
a
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

l’extension urbaine
[recomposer]
a état actuel
a état projeté
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a Felletin : étendre les qualités du centre.
_3
_1
_2
_2
_2
_1
_1
limite historique du centre ville
regroupant commerces et services.
nouvelle limite du centre
ville.
_1
nouveaux logements
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

[recomposer]
a Un centre bourg requalifié et
des logements adaptés à la demande.
La démarche proposée consiste à la fois à
requalifier et mieux utiliser ce qui est déjà
urbanisé. Les interventions doivent rendre le
centre bourg plus désirable pour y habiter, y
travailler, s’y promener et le visiter. Il faut
adapter le bâti existant pour y accueillir des
logements modernes et moins consommateurs
en énergie, des locaux d’activité, du commerce
et des équipements.
_2
- développer une offre adaptée à une forte demande
de logements en centre ville avec jardins.
[_2]
Concernant les logements, le centre bourg propose
souvent des appartements en étage sans
jardins. Or, la demande dans ces petites villes
est à la fois un logement au centre proche des
services et possédant un jardin. Cette double
demande peut être compensée par la présence
forte de la nature dans la ville et l’offre de
jardins familiaux permettant par exemple aux
personnes plus âgées venant du milieu rural de
pouvoir continuer à entretenir un petit potager.
Cette activité est l’occasion de rencontres et
d’échanges inter générationnels, familles et
enfants des écoles.
- développer des partenariats pour renouveler
et améliorer l’offre de logements en centre.
[_3]
La ville doit, par un travail sur l’information
(technique, architecturale et financière) inciter
les propriétaires des maisons vacantes à réhabiliter
leur patrimoine et à le remettre sur le
marché de la location.Le lycée des métiers du
bâtiment et l’association «bati et savoir faire
en Limousin, sont des outils précieux pour
engager ce travail important de mise en valeur
jardins familiaux 0 100m
du patrimoine de la ville centre.
N
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a Felletin : aménager un dialogue entre vi
_1
la Creuse support d’une nouvelle économie et
de nouveaux usages [hotels, plage]
_1 _2
extension résidentielle possible selon
un principe de chambres bocagères
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,
am
es

[recomposer]
lle et paysage.
a tirer parti de la proximité
avec la Creuse [_1].
Encourager de nouveaux usages qui établissent
un nouveau dialogue entre ville et rivière.
Développer l’écotourisme porté à terme par
l’aménagement des bords de Creuse (zone de
pêche, plage ) et une nouvelle offre hotellière
haut de gamme en contact avec la nature et à
proximité du centre et de ses services.
a organiser l’extension urbaine
[_2].
La démarche proposée consiste aussi à étendre
les qualités du centre sur l’ensemble du territoire,
extensions plus récentes à renouveler
et requalifier et développement à venir. Il est
possible de définir les limites géographiques de
la ville et de les identifier (bords de la creuse,
topographie, forêt, bocage...).
_Des axes de développement économique
porteurs d’innovation.
_2
La filière éco-construction dans sa globalité :
• dimension énergie /chaleur : optimiser le
réseau de chaleur actuel (schéma de raccordement,
extension à de nouveaux utilisateurs).
• dimension constructive : réhabilitations
exemplaires du bâti traditionnel avec le LMB
• dimension ressource : le bois, pour
une transformation plus « aval » (menuiserie,
ossature bois …) ; mais aussi la laine comme
isolant.
_Le pôle métiers d’art et de la création :
autour de savoir-faire existants mais menacés
et d’activités nouvelles (design, décoration,
scénographie …).Il renvoie au pôle de la gare,
à une capacité d’accueil pour de nouveaux
artisans d’art.et la manière ».
Des synergies pourront se développer avec
l’éco-construction, l’éco-habitat, le design …
énager la continuité des
0 100m
paces naturels en ville.
et bien entendu l’activité touristique.
N
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a à Felletin, les qualités du centre, proximité des services et des com
qui articule multimodalité et artisanat d’art.
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

merces, s’étendent au quartier de la gare
[recomposer]
a état actuel
a état projeté
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a à Felletin, l’entrée en ville se dessine devant le Lycée des Metiers
entre ses divers utilisateurs et confirmant l’extension de l’aire urb
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

du Bâtiment, proposant un partage de la voie
aine.
[recomposer]
a état actuel
a état projeté
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a à Felletin, une offre de villégiature et de loisirs en bord de Creus
introduit un nouveau dialogue entre ville et rivière.
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

e, à proximité du centre ville,
[recomposer]
a état actuel
a état projeté
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a références: à Felletin,tirer parti des bor
_tisser des liens d’usages entre ville et nature : buvette en
bord de rivière en Suisse.
_tisser des liens d’usages entre ville et nature .
_ aménager les bords de Creuse en s’appuyant sur des pratiques
de loisirs et de villégiatures.
_développer une offre hotellière qui tire parti du paysage de
la Creuse .
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

[recomposer]
ds de la Creuse, et étendre le centre ville.
_ tirer parti de la rivière : baignade en ville [Zurich]
_tisser des liens d’usages entre ville et nature en développant
l’offre hotelière [yellowtreehous]
_développer une offre hotellière qui tire parti du paysage de
la Creuse [maison ecologique yves rocher]
_développer une offre hotellière qui tire parti du paysage de
la Creuse .
_conforter l’attractivité du centre ville en aménageant une _conforter l’attractivité du centre ville en aménageant une
zone d’artisans d’art.
zone d’artisans d’art.
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a références: à Boussac, recomposer le ce
_développer la zone d’activités en s’appuyant sur la structure
bocagère.
_développer la zone d’activités en s’appuyant sur la structure
bocagère.
_aménager des équipements de proximité.
_implanter de nouveaux équipements dans le bocage.
_recomposer le centre ville en aménageant l’espace public
[joigny]
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

[recomposer]
ntre et définir les limites de la ville.
_développer la zone d’activités en s’appuyant sur la structure
bocagère.
_développer la zone d’activités en s’appuyant sur la structure
bocagère.
_implanter de nouveaux équipements dans le bocage.
_recomposer le centre ville en aménageant l’espace public
[joigny]
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a conclusions.
Ces orientations pour renforcer l’attractivité
des deux villes vont impliquer des
changements importants de pratiques et
de moyens, à trois niveaux.
a Des moyens humains et techniques
à renforcer au niveau
communal et intercommunal.
a à Felletin tirer parti des partenariats (programmes
et initiatives ) du PNR, et avec la commune
d’Aubusson ( éco ocnstruction en partenariat avec le
LMB, developpement des technoloiges numériques).
Un renversement des logiques d’aménagement
…
Repenser la ville durable se traduit par un renversement
des logiques qui ont prévalu depuis
plusieurs décennies.
Au niveau des pays et des intercommunalités,
mieux « outillés », la traduction des concepts
de développement durable en actions s’engage;
pour les communes, l’ajustement des méthodes
et compétences ne fait que s’amorcer.
Dans le cas de Boussac, l’obstacle principal réside
dans le cloisonnement des trois communes
parties prenantes d’une même agglomération.,
Felletin par contre bénéficie de son adhésion
au PNR du plateau de Millevaches, instance
particulièrement sensible aux thématiques évoquées.
Des opérations plus complexes …
Cette logique de projet urbain et territorial durable
s’exprime par des opérations d’aménagement
et de reconquête plus complexes et couteux
que la gestion des extensions urbaines. Les
difficultés s’accumulent : capacité de veille et
maîtrise foncière, recomposition d’îlots et de
quartiers au cœur de la ville, interventions au
niveau des activités artisanales et commerciales,
lancement de consultations et d’appels à
projets … Dans le même temps, la gestion des
documents d’urbanisme, qui vont certainement
devoir évoluer, devient plus exigeante au niveau
a à Boussac franchir l’obstacle d’un cloisonnement
des 3 communes parties prenantes d’une même
agglomération (perfectionnement des technologies
numériques, enrichissement des dynamiques participatives].
a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,

des impacts environnementaux et paysagers, de
la mesure de la consommation d’espace et des
outils pour une maîtrise plus efficace avec pour
objectif de protéger la valeur économique des
terres agricoles et forestières (application rigoureuse
des zonages (de type NC, ND, EBC …),
prise en compte systématique de recommandations
paysagères et prescriptions, normes environnementales
et d’efficacité énergétique …)
a Les partenariats et montages
financiers : un terrain d’innovations
De nombreux dispositifs existent, relativement
« cloisonnés » : Pôle d’excellence rurale,
programmes européens LEADER, ADIMAC
(Massif central), Chartes de développement des
Pays, nombreux programmes et initiatives du
PNR (pour Felletin), programmes et interventions
du Conseil Général de la Creuse (numérique,
transports …) et du Conseil Régional du
Limousin.
Deux orientations :
- Imaginer des co-financements focalisés sur les
projets phares de la ville durable .
- Rechercher également l’implication de capitaux
privés (fonds d’épargne « verte » ou socialement
responsable, qui se développent) et
l’épargne locale (« bons de développement durable»
-voir les Villes en transition).
Autre piste à explorer : mobiliser et mutualiser
les certificats verts, contrepartie de la production
d’énergies renouvelables, le soutien aux projets
économiques innovants et durables (aides
d’OSEO) … Et la mise en œuvre de partenariats
public privé (PPP) pour la régénération de l’habitat
ancien …
Proposition : mutualiser compétences en ingénierie
financière du développement durable
dans le réseaux des villes intermédiaires .
a Vers une nouvelle culture de
l’aménagement urbain et de l’innovation.
Plus globalement, ces projets s’inscrivent dans
un processus de long terme et rendent nécessaire
un pilotage partenarial à l’échelle communale
et intercommunale.
Leur acceptabilité dépend aussi de la capacité à
associer les habitants, « la société civile », et à
faire appel aux capacités d’initiative locale.
Artisans, commerçants, entreprises, opérateurs
du tourisme seront également impliqués.
Capitaliser les expériences, les connaissances,
les savoir-faire et diffuser les résultats, mettre
en avant les réalisations concourent à l’émergence
d’une nouvelle culture urbaine.
Ces deux territoires vont se situer
au carrefour de plusieurs
axes d’innovation :
-la mise en œuvre des process
de l’eco construction
-le perfectionnement des technologies
numériques appliquées
à l’espace (se former, s’informer,
s’approvisionner, produire.)
- l’enrichissement des dynamiques
participatives.
atelier Cité architecture_architecte/urbaniste_mandataire, ECODEV_développement économique, avril 2010

a DRE Limousin, Etude prospective pour des villes intermédiaires durables en Limousin,