La vaccination en questions - Question santé
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- Vaccins combinés vivants atténués<br />
Des exemples bi<strong>en</strong> connus <strong>en</strong> sont le trival<strong>en</strong>t polio (OPV-Sabin) et le combiné rougeole-rubéole-oreillons<br />
(RRO). Un combiné rougeole-rubéole-oreillons-varicelle est<br />
actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> préparation. Le nombre de virus inclus dans ces combinaisons sera<br />
probablem<strong>en</strong>t limité, pour des raisons techniques, à 4 ou 5.<br />
*Les vaccins combinés de nouvelle génération<br />
De nouvelles voies sont explorées pour développer des vaccins combinés.<br />
Par exemple, pour les vaccins sur vecteur, l’approche consiste à insérer le DNA qui<br />
code les antigènes induisant la réaction immunitaire, sur un virus ou une bactérie<br />
vivante atténuée. C’est le procédé utilisé pour le vaccin vétérinaire contre la rage.<br />
<strong>La</strong> micro-<strong>en</strong>capsulation est une autre technique qui prés<strong>en</strong>te plusieurs avantages<br />
théoriques: les microsphères biodégradables protèg<strong>en</strong>t les antigènes contre toute<br />
dégradation externe; d’autre part, <strong>en</strong> prévoyant des particules de tailles diverses, on<br />
obti<strong>en</strong>t une libération contrôlée d’antigènes, assimilable à une immunisation par<br />
multidoses. Des essais sont <strong>en</strong> cours pour un vaccin antitétanique unidose.<br />
D’autres techniques <strong>en</strong>core <strong>en</strong> sont actuellem<strong>en</strong>t au stade de la recherche.<br />
4.2.4. Vaccins glycoconjugués<br />
De nouveaux vaccins glycoconjugués contre les bactéries <strong>en</strong>capsulées, basés sur le<br />
couplage de polysaccharides capsulaires à un vaccin protéique (comme ceux contre<br />
le tétanos et la diphtérie) sont à l’étude. Ils ont comme avantage d’être plus immunogéniques<br />
chez l’<strong>en</strong>fant de moins de deux ans. Le vaccin contre l’Haemophilus<br />
influ<strong>en</strong>zae de type b est le premier de cette série. Il s’est avéré d’une efficacité<br />
remarquable et a <strong>en</strong>traîné une réduction massive du nombre d’infections invasives<br />
liées à cet organisme. D’autres vaccins de ce type, couvrant les 7 à 11 sérotypes les<br />
plus fréqu<strong>en</strong>ts du pneumocoque devrai<strong>en</strong>t être bi<strong>en</strong>tôt disponibles. De même, un<br />
vaccin contre les méningocoques des groupes A et C, utilisable chez le jeune <strong>en</strong>fant,<br />
est actuellem<strong>en</strong>t à l’essai.<br />
4.3. Pour bi<strong>en</strong> gérer la <strong>vaccination</strong> : les outils du médecin généraliste<br />
Le médecin généraliste, pour suivre efficacem<strong>en</strong>t l’état vaccinal de ses pati<strong>en</strong>ts, doit<br />
s’<strong>en</strong>tourer d’outils de gestion spécifiques.<br />
4.3.1. Le dossier médical<br />
On peut prévoir dans le dossier médical de chaque pati<strong>en</strong>t une zone consacrée à la<br />
<strong>vaccination</strong>. Une simple reproduction ou copie de la carte de <strong>vaccination</strong> (voir p. 35)<br />
permet de disposer d’un outil de suivi adapté de l’état vaccinal.<br />
LA VACCINATION EN QUESTIONS<br />
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