les films - Côté Ciné

Damsels in Distress
De Whit Stillman, USA, 1h39
Avec Greta Gerwig, Carrie MacLemore,
Megalyn Echikunwoke, Analeigh Tipton,
Adam Brody, Hugo Becker...
3 oct.
Dans une université américaine où, malgré plusieurs
décennies de mixité, règne toujours une atmosphère
de barbarie virile, un petit groupe de filles s’est donné
pour mission d’aider les étudiants déprimés, grâce à
un programme combinant café et donuts, principes
d’hygiène et numéros de danse ! Le seul hic, c’est que
ces demoiselles censées les protéger de la détresse
peuvent aussi être la source de beaucoup de leurs
maux... Une comédie flegmatique, menée par de ravissantes
têtes-à-claques qui interrogent, avec une
déconcertante acuité, les rapports sociaux entre
jeunes adultes d’aujourd’hui.
Después de Lucía
3 oct..
De Michel Franco, Mexique/France, 1h33
Avec Tessa Ia, Hernán Mendoza, Gonzalo Vega Jr.,
Tamara Yazbek...
Lucía est morte depuis six mois. Pour surmonter leur
deuil, son époux et sa fille prennent un nouveau départ
en emménageant à Mexico. Après un chaleureux accueil
dans son nouveau lycée, la jeune fille devient la
cible d’une farce humiliante, qui se transforme petit
à petit en véritable calvaire... qu’elle encaisse pourtant
sans rien dire.
Avec une mise en scène froide et distanciée, Michel
Franco (Daniel y Ana) teste les limites de l’abject dans
un film-puzzle qui traite du harcèlement scolaire comme
de la perte de dialogue parents-enfants. Un cinéma
dans la lignée de Haneke ; aussi brillant que cruel.
Reality
De Matteo Garrone, Italie, 1h55
avec Aniello Arena, Loredana Simioli, Nando Paone,
Nunzia Schiano, Raffaele Ferrante...
3 oct.
Luciano, truculent poissonnier du centre de Naples, est
un tel clown que ses enfants le persuadent de passer le
casting d’une célèbre émission de télé-réalité. Obsédé
par sa réussite, au point de se croire espionné 24h sur
24, Luciano perd peu à peu le sens des réalités...
Si la fable est cruelle, le film est drôle, et le réalisateur
du puissant Gomorra, changeant radicalement de
registre, retrouve ici la verve des grandes comédies
italiennes. Avec ses figures napolitaines felliniennes et
sa satire – certes pas très nouvelle – de la télé-poubelle,
mais surtout, avec un regard plein d’amour pour un type
candide, qui se perd dans ses illusions.
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