Prolongations20.pdf3.41 Mo - Berrichonne Football

PRO LONGATIONS
Le journal de la Berrichonne Football
N°20 #mai 2013
mensuel gratuit
DERNIÈRES MARCHES
Ici, toute l’actu
de la Berri !
Chaque année, Mai constitue les étapes décisives de la saison… La Berrichonne se doit
donc de glaner encore quelques points précieux afin de prolonger son bail en Ligue 2.
J’ean
Parle
EN
COULISSE
Fernando
NEVES
Centre de
Formation
Amateur /
Association
Tribune
Temps
additionnel
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Matchs
à venir
page 2 page 3 page 4 page 6 page 8 page 10 page 12 page 14 page 15 page 16
Jeu
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RO LONGATIONS
2013
mai PRO LONGATIONS N°20 mai J’EAN PARLE
Les amateurs de football se souviennent assurément de la dernière Coupe d’Afrique des Nations
et du formidable parcours des Cap-Verdiens qui n’échouèrent qu’en ¼ de finale.
Les Berrichons ont pu particulièrement y apprécier les matchs de leur capitaine, puisque sous le
nom de Nando, ils ont reconnu Neves, leur « dynamique » défenseur.
Nous en saurons davantage sur lui dans ce numéro puisqu’il est le joueur du mois.
La Berri, c’est aussi des chiffres qui démontrent sa vitalité en même temps que sa longévité.
À l’approche des examens, il nous a semblé également utile de parler de l’ensemble pédagogique
de la Tremblère, qui, sous la direction de Béatrice Martinat prépare, nos futurs pros à passer ces
épreuves. Si l‘on en juge par les brillants résultats passés, on pourra voir que, là aussi, rien n’est
laissé au hasard.
Julien Baron en charge des U 12 et Dominique Floquet en charge des U 13 feront le point sur la
pépinière berrichonne.
Avec le remarquable parcours, cette année, de nos juniors, c’est, tout naturellement la Coupe
Gambardella qui occupera la page d’histoire. Ce sera l’occasion aussi, de parler des glorieux
anciens, qui au milieu des années 50 sont allés jusqu’en ¼ de finale de cette compétition.
Calendrier, actualité, , , présentation des derniers
matchs, si importants pour le club, complèteront votre magazine du mois de mai.
C’est la dernière édition de la saison, le n°21 de Prolongations paraîtra fin juillet.
p.2
Jean Huguet
Prolongations le journal de La Berrichonne Football :
10 allée Beaumarchais 36000 Châteauroux
Tirage : 20 000 exemplaires
Directeur de la Publication : Patrick Le Seyec
Rédacteur en chef : Jean Huguet
Maquette et mise en page : Agence Id&pac Châteauroux
Impression : Sodimass
Articles : Jean Huguet, Laurent Fortat, La Berrichonne
Photos : Thierry Komar, André Bertrand, Gaëlle Caré
Web : www.berrichonne.net
Boutique Officielle de La Berrichonne
2 bis rue de la République à Châteauroux
Tél : 02-54-34-13-00 / Fax : 02-54-34-17-45
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boutique officielle du club du 1 er au 31 mai 2013 sur présentation de ce coupon.
saison 2012/2013
La boutique
en direct
en coulisse
La Berri
en chiffres
Les chiffres, les statistiques dans le sport sont une
banque de données indéfinies… Nous pouvons compter,
comparer et pour cette fois nous allons revenir sur
l’histoire de La Berrichonne en nous amusant avec ces
chiffres qui ont fait sa renommée et continueront d’entretenir
les souvenirs du club…
1. C’est le nombre de participation à une Coupe
d’Europe, en 2004/2005 pour le 1 er tour de la
Coupe UEFA face à Bruges.
4. Les 4 buts de la Berri infligés à l’OM
au Stade Vélodrome lors d’un match de
championnat historique en D2 en 1994. L’OM
avait été rétrogradé en D2 après l’affaire OM/VA.
Châteauroux s’était imposé grâce à un triplé de
Bossis et un but de Maharzi. L’équipe de la Berri
était ainsi composée : Zingaro, Algerino, Triki,
Ukkonen, Colaccico, Avenet, Calenda, Gastien, El
Ouali, Bossis, Maharzi. Entraîneur : Victor Zvunka.
9,5. Tel est le budget actuel du club (en
millions) pour cette saison. Soit 5 fois moins que
le leader de L2, Monaco.
12. Ce sont les 12 mois passés par la Berri en D1.
Le premier match avait eu lieu au Parc des Princes
devant le PSG de… Michel Denisot. Châteauroux
avait perdu 2-0, buts de Maurice et Fournier.
L’équipe de la Berri était composée ainsi :
Gueguen, Druon, Moulin, Coly, Préget, Weber
(cap), Avenet puis Bouzaïène, Debrosse,
Verschuère, Dufresne puis Bjekovic, Martel puis
Chavrondier. Entraîneur : Victor Zvunka.
15. La Berri effectue sa 15 e saison d’affilée
en Ligue 2 depuis 1998 (et sa descente de L1),
ce qui en fait, sur cette période, le club de L2
le plus ancien. 15 c’est aussi son classement
moyen sur la même période.
25. C’est l’ensemble des éducateurs de La
Berrichonne qui s’occupe chaque semaine des
130 licenciés à l’école de foot, des 82 de la
préformation et des 70 des U17 à la CFA2.
150. C’est environ le nombre de bénévoles
de La Berrichonne qui est indispensable à la vie
quotidienne du club.
400. C’est le nombre de licenciés de la
Berrichonne de Châteauroux section football. Cela
représente tous les joueurs, arbitres, et dirigeants,
du plus jeune né en 2007 au plus âgé dont nous
ne citerons pas l’année de naissance !
500. David De Freitas a franchi le cap des
500 matchs professionnels lors de cette saison.
Une belle longévité acquise avec les clubs
de Châteauroux, Angers, Nantes, Amiens,
Grenoble et Beauvais.
500. (bis) C’est environ le nombre de matchs
de football joués par La Berrichonne cette
saison, des débutants aux pros ! Il faut compter
environ 20 matchs par week-end !
1883. C’est la date de naissance de la
Berrichonne. C’est M.Mazé, professeur d’éducation
physique qui en eut l’idée. Et Léon Talichet, (le
grand-père d’Hervé Brossard) un ami de Pierrede-Coubertin
et de Charléty en a été l’un des
fondateurs. Le slogan de cette association était
alors « Pour la patrie » et l’on pratiquait surtout
l’instruction physique et militaire. En tout cas, la
Berrichonne de Châteauroux est le troisième club
doyen de France derrière Le Havre et Bordeaux.
1991. C’est l’année où la Berrichonne adopte
le statut pro. Jusqu’à maintenant, le club était un
club promotionnel comme on disait à l’époque.
C’est l’année où Michel Denisot, alors président
de la Berri, devient président-délégué du PSG
passé sous l’ère Canal+. Daniel Baujean présidera
la SAOS Berrichonne et Thierry Sanselme prendra
les commandes de l’Association.
1997. C’est l’année de la montée de la Berri en
D1. Elle y accède officiellement le 9 mai 1997
après sa victoire à Épinal (0-3, buts de Chavrondier,
Lachuer et Dufresne). L’équipe était ainsi composée
dans les Vosges : Gueugen – Baudoin puis Druon,
Coly, Adam, Weber, Le Frapper, Debrosse, Lachuer,
Mayélé, Dufresne puis Garrault, Chavrondier puis
Clément. Entraîneur : Victor Zvunka.
2004. La seule finale de Coupe Nationale
jouée par La Berrichonne de Châteauroux de
son histoire (défaite 1-0 face au PSG).
15 896. C’est le record d’affluence de La
Berrichonne pour un match à domicile au
stade Gaston Petit, c’était en 1997/1998 face à
l’Olympique de Marseille.
17072. C’est la capacité du Stade Gaston
Petit (dont 14 500 places assises) depuis 1997.
45000. C’est le nombre de kilomètres
parcourus par toutes les équipes de La
Berrichonne cette saison soit environ 600 heures
sur les routes !
p.3

RO LONGATIONS
2013
mai PRO LONGATIONS N°20 mai SUR LE TERRAIN
Fernando Neves
Le Requin bleu compétiteur
Le Cap-Verdien n’aime pas parler et encore moins aux
journalistes. Si ses mots sont rares, sa haine de la défaite
est parlante. Ce latéral gauche a du tempérament et de la
grinta. Ce trentenaire a encore la rage de vaincre.
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p.4
Joueur
n° 3
né le 9 juin
1978
à Praia
(Cap Vert)
Charly
«Non, non, je n’aime pas ça. Vous le savez
pourtant », Fernando Neves a, dans un
premier temps, décidé de ne pas donner
suite à la demande d’un (bref) entretien.
Depuis son arrivée en Berry, il a décidé de la
jouer silence radio. On comprend alors qu’il
a dû être déçu, voire même piégé, lors d’une
expérience passée. Et c’est un type qu’on ne
relance pas plusieurs fois. On sent que sa
décision est sans concession. Il a un physique
aussi qui n’invite pas à la négociation. C’est un
grand sec et hargneux. Un visage qui sait être
fermé et une chevelure à la Polnareff grande
époque qui aimante les regards. Son style de
jeu a aussi tendance à attirer les commentaires,
surtout à l’extérieur. Il joue dur, nous allons y
revenir. Ce muet aux grands compas ne passe
donc pas inaperçu. En tout cas, l’anecdote est
révélatrice. Quand il a signé à la Berri, il a eu
cette exigence : avoir le droit de ne pas parler
aux journalistes. Exigence accordée, il est vrai
que celle-ci était bon marché. Forcément,
c’est dommage pour le public qui aime bien
connaître la vie de leurs héros... publiques.
Après un mutisme de quelques semaines, il
a rompu le silence une première fois dans
BerrySports deux mois après son arrivée, puis
a concédé une tournée médiatique quand
il a fait la CAN avec le Cap-Vert dont il est
l’emblématique capitaine. Le Cap-Vert à la Can,
c’est comme si le Luxembourg allait en Coupe
du Monde. Mieux, le Cap-Vert a été en quart
de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Ce
parcours du Cap-Vert valait bien des concessions
et des entretiens avec la presse.
Jour de gloire
Le Cap-Vert est un petit pays insulaire de l’Océan
Atlantique. Cette ancienne colonie portugaise fut
indépendante en 1975, c’est donc assez récent. On
joue donc au football sur les îles du Cap-Vert. Et
forcément, il y a une grande influence du Portugal,
c’est souvent le premier pays où vont les prometteurs
footballeurs Cap-Verdiens. Le jour de gloire pour le
Cap-Vert, dont le Requin est l’emblème, est donc
venu cet hiver d’Afrique du Sud où le Cap-Vert
est parvenu en tête de son groupe de poule à la
CAN, où il y avait tout de même l’Afrique du Sud,
le Maroc et l’Angola. Deux nuls et une victoire, et
ils atteignaient leur Graal. En quart de finale, ils
ont dû s’incliner face au Ghana. Fernando Neves,
dit Nando, ne retient que du bonheur : « On a
joué devant 88.000 spectateurs. C’était géant.
On avait des frissons partout en voyant ça. C’est
pour faire des matchs comme ça que l’on joue
au football. Moi, le public me transcende. Quand
un stade est vide, c’est dur... » Il en raffole de ces
ambiances le grand Nando. Alors, il n’oubliera
jamais la qualification de son pays face au grand
Cameroun de Samuel Eto’o. « On avait gagné
2-0 à l’aller, pourtant personne ne croyait en nos
chances. On disait qu’on allait se faire étriller. Moi
j’avais confiance en mes partenaires. On avait tous
confiance d’ailleurs, parce que nous formons une
vraie équipe. Depuis 5 ans, nous jouons ensemble
en sélection et nous avons des bons joueurs. On
a su résister au retour dans une ambiance hostile.
Et cet environnement hostile m’a sublimé, j’adore
quand le stade est contre moi ». Nous pouvons en
témoigner, nous qui avons vu Nando, sa grande
tignasse et ses tacles à la Rambo, à l’extérieur en
Ligue 2, jamais aussi efficace que quand il est hué.
Il aime ça le bougre. Lui, il prend cela pour un
hommage... Au Cap-Vert, Nando est une icône, le
capitaine depuis des années : « Mais le brassard ne
veut rien dire, chacun est capitaine de son rôle et
capitaine dans sa tête ».
En France
pour ma femme
Sa passion du foot est venue de loin et de son plus
jeune âge. « Au Cap-Vert, il y a la religion et le
football ». Le football sera donc sa religion. Il fera
ses gammes au pays, il jouera sur des terrains de
fortune avec ses copains. C’est bien la meilleure
école du foot. Il partira jouer lui aussi au Portugal,
au FC Amarante puis au SC Potimonense, avant
un rapide retour au pays, au FC Batuque, un club
Cap-Vert basé à Mindelo, sur l’île de Sao Vicente.
Il va alors s’offrir des pérégrinations exotiques :
trois saisons à l’US Monastirienne en Tunisie, où
il est élu meilleur étranger. Puis direction le Qatar
pour deux saisons au club de Al Siliya Doha. Il
vient alors en Europe en République Tchèque,
au Banik Ostrava. Là-bas, il va se qualifier pour
la Ligue Europa et même connaître les joies du
buteur dans cette compétition européenne.
Didier Tholot et Serge Marchetti le repèrent et
font le déplacement pour discuter avec lui, et
Nando est sensible à ce geste. De toute façon,
jouer en France, c’était écrit. « Ma femme est
Française, donc dans ma tête je savais que
je terminerais ma carrière en France ». Son
deuxième enfant va être, du reste Berrichon.
Nando a prolongé son bail l’an passé. Si bien
que, normalement, il fera une troisième année
la saison prochaine. Bien sûr, au foot il faut être
prudent quand on parle de contrat. Surtout que le
défenseur a suscité des convoitises après la CAN :
« C’est vrai, mon agent a eu des propositions.
J’en ai parlé à Serge (Marchetti). Avec le staff, ils
ont dit non, après on pourra en reparler quand
la saison actuelle sera terminée ».
Le coach m’a viré
de l’entraînement
Si Fernando Neves est un bon équipier, un type
chaleureux, aussi muet avec les journalistes que
chef de bande dans le vestiaire. Il a gardé son
énergie alcaline et il s’exprime même mieux sur
le côté gauche de la défense. Son expérience
dans l’axe avec Romain Reynaud il y a deux ans,
ayant connu des fortunes diverses. Il est dur sur
l’homme et intransigeant dans les impacts. Mais
il a aussi de fortes démangeaisons offensives. Sur
certains matchs à la maison, il joue parfois en
ailier de débordement ! L’âge n’a donc pas de prise
sur son généreux tempérament. Il n’a rien perdu
non plus de son caractère éruptif, ce compétiteur
vomit toujours la défaite. Son coach le confirme
et déplore aussi le côté excessif de ses qualités
de défenseur : « Il a du tempérament, c’est sûr.
C’est un combattant qui veut toujours gagner. À
l’extérieur, plus il est sifflé, plus il aime ça. Mais au
quotidien, il faut le gérer et sans cesse le canaliser ».
« Le coach m’a viré de l’entraînement » avoue
même Nando, lequel perdait un match et avait mis
la barre de coupe sans doute un peu trop haut. Et
quand on demande à Nando s’il a envie de devenir
entraîneur, il répond sourire en coin : « Ah ça non.
J’ai été viré de l’entraînement, je n’ai pas envie
d’entraîner… », et d’ajouter pus sérieusement :
« Par contre, j’ai envie de devenir agent de joueurs ».
On a un bon groupe
En tout cas, l’heure n’est pas encore à la
reconversion pour Fernando Neves. Il y a
surtout cette saison à terminer au mieux :
« Châteauroux est un bon club de L2. Bien sûr,
les résultats auraient pu être meilleurs, mais je
trouve qu’on a un bon groupe. Le regret, c’est
cette défaite à la maison face à Angers alors
que nous étions invaincus à Gaston-Petit. On
menait à la 90 e et l’on s’inclina. Mais ça peut
arriver, même en Ligue des Champions comme
Dortmund face à Malaga, c’est le foot ».
Il a été adopté, car les spectateurs apprécient ce
type de joueurs qui mouillent le maillot et ses
interventions spectaculaires. En plus, il se plaît
bien à Châteauroux.
Il espère évidemment que ce dernier mois de
compétition amènera son équipe vers un bon
maintien : « C’est l’objectif bien sûr, car on a
vraiment un bon groupe ».
Pierre Bridier
p.5

RO LONGATIONS
2013
mai PRO LONGATIONS N°20 mai centre de formation
Les b-a
de Béa
L’ESCALE
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Restaurant
Béatrice Martinat a un rôle méconnu du grand public,
mais indispensable dans la vie des jeunes de la Berri.
C’est elle, la responsable pédagogique à la Tremblère.
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C
’est
une ancienne sportive qui adore
son métier à la Tremblère. Béatrice
Martinat est l’indispensable refuge
pour tous les jeunes du Centre de
Formation. Elle est à la fois CPE, assistante
sociale, guide, confidente. Elle est aussi le
nécessaire trait d’union entre les jeunes et les
entraîneurs, entre les jeunes et les professeurs,
entre les jeunes et la vie tout simplement. Elle
mérite donc d’être mise en avant dans un club
où forcément il n’y a pas beaucoup de femmes
salariées. Tout ce secteur de la formation est
placé, au club, sous la responsabilité de Jean-
Jacques Desrieux et Thierry Schoen.
10 ans, déjà
C’est Gervais Rutard, alors proviseur du lycée
Jean-Giraudoux, qui a recommandé Béatrice
Martinat à la Berri. Elle faisait des missions dans
l’établissement scolaire, et elle y fit apprécier ses
compétences. Elle entra alors au sein du club
pour y coordonner toute la partie pédagogique.
Elle terminera sa première décennie à la Berri
l’année prochaine, ce qui fait déjà un bail et
surtout de très nombreux jeunes footballeurs
qui ont apprécié ses précieux conseils. Son
employeur n’est pas, comme on pourrait le
supposer, l’Éducation Nationale mais l’ADESLI
(Association pour le Développement de l’Emploi
Sportif et de Loisirs dans l’Indre). L’ADESLI fait
partie du réseau des Associations Profession
Sport créées à l’initiative de Roger Bambuck,
Secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports
pour pallier l’émiettement et la marginalisation
de l’emploi sportif. Ses objectifs : « favoriser la
création d’emplois pérennes par la mutualisation
des besoins en encadrement, professionnaliser
le métier d’éducateur, approcher l’offre et la
demande et maintenir des activités de proximité,
facteur de cohésion sociale ».
Classe réduite
et beaux résultats
La Tremblère ne dépend donc pas de l’Éducation
Nationale car il s’agit d’une ETP (École
Technique Privée, hors contrat). « On n’a donc
pas de financement de l’Éducation Nationale »
commente Béatrice Martinat et de préciser :
« Nous préparons nos jeunes aux divers examens
comme s’il s’agissait de candidats individuels ».
Mais ces candidats ne sont pas égarés ni oubliés,
ils sont au contraire choyés et plutôt vernis
finalement. Ils bénéficient d’un enseignement
de qualité dispensé par des professeurs qui
interviennent en dehors de leurs cours. « Ces profs
sont ravis de travailler, car le cadre est différent
et surtout, les classes ne sont pas surchargées.
Elles sont réduites et permettent d’individualiser
idéalement le travail auprès de chaque élève »
se réjouit la responsable pédagogique. Il y a
entre 5 et 10 élèves par classe à La Tremblère.
Ça laisse rêveur tous ceux qui enseignent dans
les établissements scolaires plus traditionnels.
C’est pour cette raison aussi que les résultats aux
examens sont chaque année excellents
Béatrice Martinat, Responsable Pédagogique
du Centre de Formation de La Berrichonne.
Béatrice suit de près tous les jeunes du centre.
JE les accompagne de A à Z
Béatrice Martinat a une quarantaine de jeunes (âgés de 16 à 21
ans) sous sa coupe. Certains suivent leur scolarité à la Tremblère,
d’autres sont à Jean-Giraudoux et enfin quelques-uns suivent une
formation d’éducateur sportif (Brevet de moniteur fédéral qui
remplace les anciens BE) à l’IFR. « Je les accompagne tous de A à Z
dans leur cursus » dit Béatrice, ravie de ce rôle. « J’adore mon
métier en effet ». Elle établit, coordonne et gère les emplois du
temps de tous, mais elle assure surtout le suivi, et ce dans tous les
domaines, scolaires bien sûr, mais aussi de la vie. Elle concourt
donc, comme les entraîneurs, à l’épanouissement individuel de
l’établissement. Concrètement, elle explique sa démarche : « Je
supervise le travail des élèves. J’assiste à tous les conseils de classe
pour ceux qui sont à Jean-Gy. Je suis en rapport avec l’IFR également.
Bien sûr, les réunions sont permanentes avec Laurent Cadu, le
directeur du centre de Formation, ainsi que tous les entraîneurs qui
interviennent. L’aspect médical est également important. Il y a une
concertation permanente dans tous les domaines. Tout se passe en
bonne intelligence pour le bien-être des stagiaires ». Béatrice va
même assister aux matchs des jeunes. Ces derniers en ressentent
ainsi un sentiment gratifiant.
Confidente de confiance
Bien sûr, cette présence féminine est précieuse pour ces jeunes
gens qui éprouvent souvent le besoin de se confier. « Ils parlent
de leurs études, mais aussi de leurs petits problèmes de cœur.
De tout, de la vie quoi ! Moi je fais le lien entre eux et leurs
entraîneurs, mais aussi avec les familles ». Son rôle est précieux,
notamment pour ceux qui arrivent. « Les premières semaines
peuvent être difficiles du fait de l’isolement de la Tremblère, c’est la
campagne et le silence ici. Mais les jeunes s’adaptent rapidement
quand même ». Dans ce cadre monacal, la qualité d’écoute de
Béatrice Martinat est donc un atout important. Et en cette période
d’examen, cette dernière a presque le même stress que ses élèves :
« Je les motive » sourit-elle. Béatrice mérite à coup sûr la mention
« merci » des jeunes de la Berri pour toutes ses b-a.
Pierre Bridier
p.6
Béatrice est très attentive aux résultats et au comportement de ses élèves.
Béatrice est une vraie guide pour tous les jeunes du centre.
p.7

RO LONGATIONS
PRO LONGATIONS mai 2013
AMATEUR / ASSOCIATION
Dominique
Floquet
éducateur dans l’âme
N°20 mai 2013
Dominique Floquet, 33 ans de licences ininterrompues
à la Berri, comme joueur puis comme éducateur,
a la charge des U13. Il s’éclate dans cette fonction
auprès de jeunes à l’écoute et motivés.
U12 DH - Saison 2012/2013
du temps. Il a évolué en D4, comme on disait
alors, puis en D3. Il alliait élégance et efficacité.
C’était au temps jauni, mais quand même joli
des Sachy, Hrnic ou Szarmach, les coachs de
l’époque. L’équipe a fini par revenir en D2, puis
par prendre le statut pro.
La fibre éducative
Dominique Floquet a joué 19 saisons, c’est
dire si sa longévité prouve sa « sériosité »,
selon un mot fameux du regretté Stefan Kovacs
(ex-coach de l’Ajax Amsterdam et Sélectionneur
de l’Équipe de France). Parallèlement à sa
carrière de joueur, il devint éducateur de foot.
Mais depuis plus d’une quinzaine d’années, il
est toujours resté chez les plus jeunes. Parce que
c’est auprès de ce jeune public que Dominique
assouvit une certaine idée du football.
« Je n’ai jamais voulu aller voir d’autres
catégories, plus âgées, parce que les 12-13 ans
ont soif d’apprendre, ont soif de jeu. Ils
écoutent, ils adhèrent ». C’est la période d’or
des acquisitions pour eux, alors Dominique
s’éclate. Ces jeunes ne portent pas encore,
sinon les dérives, du moins les cupides
motivations liées à leur sport.
Dominique Floquet a donc très vite senti sa
fibre pédagogique et encore plus vite vers quel
football il se dirigeait. Il faut s’en réjouir, car,
encore une fois, c’est à l’école de foot ou en
préformation que les jeunes assimilent toutes les
acquisitions techniques, mais aussi tactiques.
S’il réfute la championnite aigüe, l’éducateur
doit quand même composer avec un
règlement qui, lui, privilégie le résultat : « On
se doit d’être dans les 8 premiers pour être en
DH chez les U14 l’année suivante. » Pour les
U12, il faut même être dans les 5 premiers
pour que l’on ait des U13 en DH. « Bon, je
suis content, on a du potentiel cette saison ».
Un niveau où les gamins
peuvent s’épanouir
Chaque saison, il faut donc faire avec des effectifs
qui se renouvellement. Les apports extérieurs
sont parfois bienvenus. Mais rien n’est simple,
car les petits clubs du coin préfèrent parfois garder leurs meilleurs
jeunes. « C’est dommage, car les jeunes peuvent progresser encore plus
vite et s’épanouir en évoluant en DH. Cette saison, par exemple, nous
avons trois recrues et ils s’y sont bien mis, parfois même encore mieux
que les autres ».
Bien sûr, la Berri n’enrôle pas les jeunes à la hussarde : « Il y a des
règles et des protocoles à respecter ». Personne ne sera surpris par cette
forme de charte de politesse qui sied à la mentalité de Dominique
Floquet. Sa présence est une manière de garantie et de label « made
in Berri » et il a formé tant de jeunes depuis toutes ces années.
Surtout, la cinquantaine toujours passionnée, notre éducateur
l’assure : « Je prends toujours le même plaisir ». Le foot et des
minots, son élixir de vie à lui.
Laurent Fortat
Il fait partie de ces grands serviteurs, à l’instar
des Denis Mérigot, Dominique Bougras,
Jacques Verrier, et d’autres… qui perpétuent
toujours l’esprit Berri, la culture foot de la
Berrichonne. Son exemple est une ode à la
fidélité, à la patience, à la loyauté. Fidélité,
patience et loyauté qui ne sont pas incompatibles
avec le talent. La preuve avec Dominique
Floquet. Aujourd’hui, le footballeur est un globetrotter,
on allait dire un mercenaire. Mais ça ne
lui confère pas plus de talent pour autant.
Ancien équipe premier
Dominique Floquet est l’homme d’un club, c’est
sa marque. Il est la discrétion incarnée, c’est sa
richesse. Il a joué en équipe fanion à un niveau
que les moins de 20 ans ne peuvent imaginer.
C’était avant que la Berri ne devienne pro. C’était
dans la grande traversée du désert du club. Mais
c’est grâce à des joueurs comme Floquet que la
Berri a surmonté les écueils et quelques outrages
p.8
Dominique Floquet a toujours un œil attentif
sur les jeunes pousses de La Berrichonne.
Un groupe de qualité
Il entraîne donc les U13, en DH régional, et
il est plutôt fort satisfait de sa promo actuelle :
« J’ai un bon groupe. Nous sommes 4 e , à 2
points du 2 e . C’est fort satisfaisant d’autant que
nous devrions être plus hauts encore. Mais ceci
n’est pas le plus important en fait. L’objectif
suprême est de bien former les gamins ».
U13 DH - Saison 2012/2013
encadrée par Dominique Floquet (à droite) et Christophe Siguret (à gauche)
Julien Baron accompagné de Bruno Deshayes et Pascal Rousseau bénévoles.
Julien Baron
« Des valeurs humaines »
Julien Baron a en charge les U12 et termine avec plein de satisfaction
sa première saison d’éducateur : « Je trouve que cette catégorie est
vraiment très intéressante ». Il y a 23 joueurs en U12 et l’équipe qui
évolue en DH a su terminer dans les clous, c’est-à-dire dans le top 5.
« On a eu des difficultés quand même en début de saison, mais on a
su corriger le tir quand il le fallait ». Un contrat rempli donc.
Mais la mission la plus importante est pédagogique : « ce qui
nous importe au club, c’est de bien former les jeunes, leur donner
un bagage technique, mais aussi un mental de compétiteur. Par
ailleurs, on se doit de leur inculquer des valeurs humaines ».
Et l’éducateur de fixer son credo qui a valeur de devise :
« l’objectif suprême, c’est la progression du joueur et le respect
des autres. Après il se passe ce qui se passe ». Un discours qui sied
donc parfaitement à la philosophie maison.
p.9

RO LONGATIONS
PRO LONGATIONS mai 2013
N°20 mai 2013
tribune
La Berri, d’hier et d’aujourd’hui.
La Coupe
Gambardella
Le très beau parcours réalisé par nos U19
dans cette version 2012/2013 nous amène
tout naturellement à parler de cette Coupe de France
des 18 ans qui connaît déjà une longue histoire.
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Créée en 1937 sous le nom de « Coupe
Nationale des Juniors », elle prend le nom
de Coupe Gambardella (ancien Président
de la F.F.F.) en 1954.
Elle a souvent accompagné sa grande sœur,
la Coupe de France, et les deux finales se
déroulaient l’une après l’autre pour la plus
grande joie du public.
Le F.C. Sochaux est la dernière équipe à avoir
réalisé le doublé « seniors/juniors » en 2007.
Le beau parcours
des U19
Nos jeunes « Bleu et Rouge » ont échoué
seulement aux tirs au but contre Nantes en 1/8 e
de finale après avoir éliminé successivement
Tours, Vannes et Lens. Nos jeunes ont d’ailleurs
pris leur revanche en championnat en battant le
F.C Nantes chez eux 2-0. Sur les 8 clubs présents
en 1/4 de finale : Nantes, Toulouse et Bordeaux
sont toujours là et ils font partie de la poule des
Berrichons en championnat. Ceux-ci y occupent
la 2 e place, ce qui démontre leur valeur.
Armindo Ferreira, en contact permanent
avec Dominique Bougras puis Franck
Vallade pour la CFA2 et Laurent Cadu
pour les U17, détient dans son effectif
« quelques pépites » qui pourraient bien être les
vedettes de demain.
Armindo a laissé aux supporters le souvenir d’un
joueur particulièrement motivé et courageux
U19 Nationaux - Saison 2012/2013. De gauche à droite, de haut en bas :
1 er rang : Jeannot, Rabaté , Dagaud, Perreau, Villeneuve, Prodault.
(il termina sa carrière avec une douleur au genou
qu’il supportait pour le bien de l’équipe). Nul
doute qu’il a su inculquer à ses jeunes, en plus
d’une belle technique d’ensemble, cette ténacité
qui transparaît à chacune de leurs rencontres.
2 e rang : Giraud (cap), Bonnichon, Chartier,
Moulin Jean, Moulin André.
Glorieux devanciers
C’est peu de temps après sa toute nouvelle appellation de « Coupe
Gambardella » que les juniors de la Berrichonne ont écrit une très belle
page de l’histoire du club.
Merci à Jean Pierre Giraud leur capitaine, de me rappeler les deux parcours
brillants de cette équipe lors des saisons 1955/1956 et 1956/1957.
Saison 1955/1956 : Avant de chuter en 1/4 de finale à Toulouse, les « Bleu
et Rouge » avaient battu successivement Bourges, Amboise, Châtellerault,
Gueugnon et le Stade Rennais à Nantes.
Saison 1956/1957 : victoires contre Saint-Pierre-des-Corps, l’O.C. Orléans,
Montargis, Vichy et les Girondins de Bordeaux qui comptaient dans leur
rang 2 futurs professionnels : Calléja et Obispo (eh oui le père de Pascal, le
célèbre chanteur). Ce match eut lieu au stade de la rue Henri Dunan, plein
à craquer pour soutenir les minots qui l’emportèrent par 5 à 3.
Il fallait bien que l’histoire s’arrête et ce fut en 1/8 e de finale (comme cette
année…) au Parc des Princes contre Lens le futur vainqueur de l’épreuve.
J’étais dans la tribune du mythique stade parisien avec mon frère (une pensée
pour lui). Nous avions, autour du cou, une écharpe bleue et rouge tricotée
par notre mère (c’était bien avant l’ouverture de la boutique de la Berri…)
L’équipe était managée par M.Qinsac et entraînée par François Maestroni
qui coachait également toutes les autres équipes du club.
Maintenant, autant que faire se peut, les survivants de cette heureuse époque
ont plaisir à se retrouver annuellement avec une pensée émue pour Raymond
Bonnichon, Michel Perreau et François, Jeannot aujourd’hui disparus.
Merci à nos U19 de perpétuer cette belle histoire.
Jean Huguet
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p.11

RO LONGATIONS
PRO LONGATIONS
TEMPS ADDITIONNEL
à Bourges et Romorantin
avant Châteauroux !
L’
événement de La Berrichonne destiné aux personnes en situation
de handicap n’en finit plus de grandir ! Avant de connaitre sa
7 e édition au Stade Gaston Petit, s’est
délocalisé pour la 2 e fois à Bourges et pour la 1 ère fois à Romorantin !
, c’est des échanges, de la joie, de la convivialité
et des parrains prestigieux ! Cathy Melain (ancienne joueuse du
Bourges Basket et de l’Équipe de France) pour l’édition de Bourges,
Raphael BEAUGILLET (Champion du Monde paraduathlon) pour la
première à Romorantin et enfin, Nicolas DOUCHEZ (gardien de but
du Paris Saint-Germain) pour la 7 e édition à Châteauroux !
Des rendez-vous qui rassemblent chaque année toujours plus de monde,
pour atteindre environ 1000 participants réunis sur les 3 sites en 2013 !
Cette année, le développement durable est à l’honneur et rencontre un
franc succès avec les différents ateliers consacrés ! Le flash mob rencontre
aussi une grande réussite ainsi que l’échauffement géant ! La Berrichonne
vous donne donc rendez-vous les 22 et 23 mai pour la 7 e édition de
au stade Gaston Petit et n’oubliez pas d’apprendre
la chorégraphie pour le flash mob sur www.berrichonne-football.com !!!
Inscriptions et renseignements au 02 54 34 33 15
Jeu Prolongations n°19
Le gagnant du Jeu Prolongations n°19 est
Florian GAUTRAT de Villedieu-sur-Indre.
il remporte deux places pour assister à
la rencontre BERRICHONNE – NÎMES OLYMPIQUE
du vendredi 3 mai 2013.
Il fallait remarquer que la photo provenait
de la rencontre Berrichonne – AS Monaco FC du 8 mars 2013
à laquelle 7130 spectateurs avaient assisté
(record d’affluence cette saison en championnat) !
Félicitations !
Le Centre de Formation
de La Berrichonne :
À noter les matchs à domicile pour le mois de mai 2013
de nos équipes « Bleu et Rouge »
Au stade Gaston PETIT
> CFA2 Samedi 4 mai 2013 à 18h00
BERRICHONNE – CHAURAY FC
Samedi 11 mai 2013 à 18h00
BERRICHONNE – CHOLET SO
Samedi 25 mai 2013 à 18h00
BERRICHONNE – LA FLÈCHE FC
Au stade Claude JAMET
> U19 Nationaux
Dimanche 19 mai à 15h00
BERRICHONNE – TOURS FC
(Date et horaire à confirmer)
> U17 Nationaux
Dimanche 19 mai à 15h00
BERRICHONNE – US CHANGE
(Lieu à confirmer)
Maxitable
Le mardi 9 avril à l’Auberge du Père Jean à Luant, les partenaires
de La Berrichonne Football se sont retrouvés en toute convivialité
autour d’un déjeuner concocté par Valérie !
La dernière « Maxitable » de la saison proposée par la Commission
Marketing du club a rencontré un grand succès puisque plus de 40
personnes étaient réunies !
Les échanges de cartes de visite mais aussi les échos sur le club « Bleu
et Rouge » ont été au programme de ce déjeuner.
Rendez-vous la saison prochaine pour d’autres rencontres !
mai N°20 mai 2013
Berrichonne - SM Caen
parrainé par le Conseil général de l’Indre !
C
’est
devenu une habitude, le Conseil général de l’Indre est partenaire
du dernier match de la saison à domicile. C’est l’occasion de
faire la fête et de terminer la saison par le plein d’animations ! En
continuité de l’opération « Les Pros dans les écoles de foot », le Conseil
général et La Berrichonne font donc les choses en grand en invitant tous
les clubs du département au stade ! Chaque club sera présenté et fera un
tour d’honneur avant le match des Pros ! À la mi-temps, vous assisterez à
un concours de jonglages géant avec plus de 100 enfants ! Enfin, une haie
d’honneur pour saluer vos « Bleu et Rouge » favoris sera effectuée à la fin
de la rencontre ! Une soirée bien remplie qui devrait ravir tout le monde !
p.12
Crédit photo : ADTI : Hellio – Van Ingeen
À la découverte de l’Indre
à Clermont !
La Berrichonne renouvèle son opération destinée à promouvoir notre
département à travers ses atouts touristiques, gastronomiques et ses
« savoir-faire ». Ainsi, le vendredi 10 mai à l’occasion de la rencontre
Clermont Foot – Châteauroux, une délégation de berrichons présentera
au cours de plusieurs manifestations (conférence de presse avec France
Bleu, marché et rencontre avec les partenaires clermontois) ses produits :
la galette aux pommes de terre, le boudin noir, le pâté de pâques, les toasts
de carpe fumée, les lentilles vertes du Berry, le safran, le caprice berrichon,
les vins et fromages de Valencay, les vins de Reuilly, Le Pouligny-St-Pierre et
les croquets de Charost ! Une belle journée en perspective !
Y’a pas que le foot dans la vie, mais ça aide aussi !
Parc et Château
de Valencay
p.13

FERNANDO
NEVES
n°3
Pour en savoir plus !
Les matchs
à venir
mai N°20 mai 2013
35 e journée,
vendredi 3 mai à 20h00
Berrichonne / NÎMES OLYMPIQUE
Match parrainé par
Tiens, voilà Victor Zvunka de retour à Gaston-Petit. Le coach-trotteur du football
français (15 clubs au compteur pour ce véritable « VicTour Opérator »)
a posé ses valises dans le Gard, dans le Midi où il est chez lui. Nîmes est
l’équipe-surprise de cette saison. Des Crocos, entraînés par Thierry Froger l’an
passé, promus en L2 et qui sont des outsiders de cette L2. Bon, les équipes
de tête vont à un train d’enfer qu’il est difficile de suivre. Pour la Berri, de son
côté, l’ambition est bien sûr d’assurer le maintien le plus vite possible. Tanner
la peau du crocodile nîmois est l’ambition de Didier Tholot et son équipe.
36 e journée,
Vendredi 10 mai à 20h00
CLERMONT FOOT / Berrichonne
Un match qui pourrait être à très haut voltage. Mais dans ce compte
à rebours du championnat, la pression est souvent sur le recevant. En
tout cas, Châteauroux devra éteindre, très rapidement durant ce match,
les volcans d’Auvergne. Deux équipes qui ont lutté toute la saison et
qui sont donc programmées pour cela. Mais les Castelroussins ont les
atouts nécessaires pour sortir indemnes de ce piège auvergnat.
37 e journée,
Vendredi 17 mai à 20h30
Berrichonne / SM Caen
Match parrainé par
C’est le dernier match à domicile et c’est une magnifique affiche. On
ne sait quel sera le classement des deux équipes au coup d’envoi de
ce match. Mais enfin, on espère un feu d’artifices et bien sûr un happy
end pour cette clôture de la saison à Gaston-Petit. Caen, habitué des
allers et retours entre la L2 et la L1, espère un retour dans l’élite. La
Berri, elle, entend bien rester l’équipe la plus ancienne de L2.
38 e journée,
Vendredi 24 mai à 20h30
STADE LAVALLOIS / Berrichonne
Cette fois, c’est vraiment la der des ders pour cette saison 2012/2013.
Châteauroux se déplacera chez un vieil adversaire. Un Stade Lavallois qui
est en effet un compagnon de route de longue date de la Berri. Le président
mayennais est même un proche du club berrichon. Bref, on espère
que les deux équipes seront déjà maintenues lors de ce match. Sinon
l’intensité dramatique serait insoutenable, mais si les deux équipes sont
déjà certaines d’évoluer en L2, alors ce serait la fête finale.
dédicace :
À la saison
prochaine…
Prolongations n°20 - Saison 2012/2013
p.15

RO LONGATIONS
PRO LONGATIONS
JEU : Qui est ce joueur renversant ?
Réponse :
Nom :...............................................................................................................................................
Prénom : ........................................................................................................................................
Adresse : ........................................................................................................................................
...........................................................................................................................................................
Téléphone : ...................................................................................................................................
Mail :.................................................................................................................................................
Renvoyer le coupon-réponse jusqu’au lundi 27 avril 2013 inclus à :
Berrichonne Football - Jeu Prolongations - 10 allée Beaumarchais - 36000 CHATEAUROUX
ou votre réponse à : mikael@berrichonne.net
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