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DISCOURS PRONONCE PAR MONSIEUR J.C. ... - Air France

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<strong>DISCOURS</strong> <strong>PRONONCE</strong> <strong>PAR</strong> <strong>MONSIEUR</strong> J.C. SPINETTA LORS DE LA<br />

CEREMONIE DE REMISE DES DIPLOMES DE LA PROMOTION 2004 DU MBA<br />

AEROSPACE<br />

Mesdames et Messieurs<br />

Chers collègues<br />

27 octobre 2004<br />

Je tiens tout d’abord à vous remercier de m’avoir invité aujourd’hui à Toulouse pour présider<br />

la cérémonie de remise des diplômes de la promotion 2004 de la Business School<br />

Aerospace de Toulouse.<br />

Je suis très honoré de participer à cette cérémonie, point d’orgue d’une année d’études dans<br />

le cadre d’un MBA, à mon avis excellent. En quelques années, ce MBA a acquis une solide<br />

réputation au niveau international qui a permis à Toulouse de renforcer sa position de grand<br />

centre aéronautique dans le monde.<br />

Je suis convaincu de l’importance de ce programme qui permet aux professionnels de<br />

l’aéronautique, qu’il s’agisse de compagnies aériennes, d’aéroports ou d’organismes de<br />

réglementation, de mettre en commun leur savoir et leur expérience.<br />

Je n’ai pas l’intention de vous faire une présentation académique de la situation de notre<br />

secteur.<br />

Vous avez ici d’excellents professeurs et je ne saurais empiéter leur territoire.<br />

Je préfère plutôt vous exposer en quelques mots les ambitions d’<strong>Air</strong> <strong>France</strong> et du Groupe<br />

KLM –<strong>Air</strong> <strong>France</strong> au sein du transport aérien européen dans son ensemble. Le<br />

rapprochement des deux plus anciennes compagnies européennes en mai dernier a été un<br />

succès ; il marque une avancée décisive dans le processus de consolidation et de<br />

développement du transport aérien européen.<br />

Afin de mieux comprendre les défis auxquels nous sommes confrontés actuellement, je vous<br />

rappellerai en quelques mots les grands traits du transport aérien.<br />

Tout le monde peut vous dire que le transport aérien n’est pas le secteur de prédilection des<br />

investisseurs qui recherchent une rentabilité rapide. C’est pourtant un secteur où, même si<br />

les marges sont faibles, il est agréable de travailler. Un secteur volatil, sensible aux<br />

tendances économiques et aux évènements politiques, avec d’énormes besoins en capitaux<br />

,en raison notamment des coûts très élevés des appareils et des infrastructures, et en main<br />

d’œuvre, comme toute société de services. <strong>Air</strong> <strong>France</strong> emploie 70 000 personnes et la<br />

masse salariale représente 30%de nos coûts. Et, cerise sur le gâteau, la concurrence est<br />

extrêmement dure, non seulement de la part d’autres compagnies disposant d’un réseau<br />

structuré mais également des compagnies low cost. Cela dit sur le marché français, notre<br />

concurrent le plus important est le TGV. Mais attention , on peut avoir de bas tarifs sans avoir<br />

de à bas couts , tout du moins pour le contribuable français.


Alors dans un contexte aussi défavorable, vous pouvez vous demander comment <strong>Air</strong> <strong>France</strong><br />

a réussi a enregistrer des bénéfices au cours des six dernières années. Ils ne sont pas<br />

élevés, je vous l’accorde, mais c’est déjà beau si l’on considère que la plupart des autres<br />

compagnies disposant d’un réseau structuré perdent beaucoup d’argent et font même<br />

parfois faillite.<br />

Je penser que ce succès modéré, est dû à la stratégie de croissance profitable que nous<br />

avons mis en place depuis 1999.<br />

Cette stratégie repose sur plusieurs facteurs<br />

Tout d’abord notre hub de Paris Charles de Gaulle<br />

C’est le troisième aéroport européen en termes de passagers mais le premier en termes de<br />

correspondances. En seulement neuf ans, le nombre de correspondances hebdomadaires<br />

court-moyen courriers en moins de deux heures a explosé : il est passé de 1 900 possibilités<br />

de correspondances hebdomadaires lors du lancement du système en 1995, à plus de 17<br />

000 au cours de l’été 2004. Ainsi, <strong>Air</strong> <strong>France</strong> se place bien en tête par rapport à la<br />

concurrence.<br />

Notre second atout est notre réseau parfaitement équilibré<br />

De 2001 à 2003, notre réseau parfaitement équilibré nous a permis d’équilibrer les pertes<br />

enregistrées sur les réseaux américain et asiatique grâce aux profits obtenus sur des lignes<br />

rentables vers l’Afrique , les Caraïbes et l’Océan Indien. Un réseau bien équilibré dispose d’un<br />

effet de couverture naturel qui permet de mieux se protéger contre les conséquences<br />

d’évènements graves tels que les attaques du 11 Septembre 2001.<br />

Enfin, notre stratégie repose sur l’alliance globale SkyTeam<br />

Parmi les trois alliances globales (SkyTeam, Oneworld, Star Alliance), qui totalisent plus de<br />

60% du trafic mondial en termes de passagers-kilomètre-transportés, SkyTeam se place à la<br />

seconde place avec 21% de parts de marché, derrière Star (24%) et devant Oneworld (17%)<br />

Depuis la fusion <strong>Air</strong> <strong>France</strong>-KLM qui a eu lieu cette année, les partenaires de KLM, Northwest<br />

et Continental, ont également rejoint SkyTeam. Articulé autour des hubs les plus puissants du<br />

monde, Paris, Amsterdam, Atlanta et Séoul, le réseau SkyTeam offre à ses clients plus de<br />

13 000 vols par jour vers 630 destinations situées dans 133 pays<br />

En juin 2004, Aeroflot a annoncé son intention de rejoindre SkyTeam, tout comme l’a fait<br />

également Northwest et Continental. Ainsi, notre marché potentiel devrait s’accroître tout<br />

comme le nombre de compagnies membres.<br />

Grâce à la gestion coordonnée de leurs réseaux, les compagnies membres de SkyTeam<br />

maintiennent et renforcent leur présence dans des escales qu’elles n’auraient pu desservir<br />

seules.<br />

De plus, dans un secteur fortement impacté par les contraintes aéroportuaires et où les<br />

créneaux horaires sont rares, une compagnie qui réduit ses capacités laisse à la<br />

concurrence l’opportunité de prendre sa place. Les alliances constituent une réponse face à<br />

ce risque. SkyTeam a déjà fait preuve de son effet d’amortisseur dans les moments de<br />

crise, que ce soit après les attentats du 11 septembre ou au cours du conflit en Irak Tout au<br />

long de ces crises, toutes les destinations SkyTeam ont continué à être desservies car, en<br />

tant qu’alliance, nous avons pu rapidement adapter et coordonner nos programmes. Nous<br />

avons utilisé la même approche pour faire face à l’épidémie de SRAS qui a impacté toutes<br />

lignes en provenance et à destination de l’Asie l’année dernière.


La gestion de la flotte<br />

constitue un autre élément important de notre stratégie de croissance profitable. <strong>Air</strong> <strong>France</strong><br />

dispose d’une flotte de 240 appareils plus 120appartenant à nos filiales, Britair, Regional et<br />

CityJet dont l’âge moyen de 8,6 ans lui permet d’être une des plus jeunes flottes du secteur. Il<br />

y a deux points très importants dans la gestion de la flotte : d’une part la souplesse et de<br />

l’autre la rationalisation. Par souplesse, j’entends la capacité d’ajuster les dates de livraison<br />

des appareils ou de changer de modèle au sein de la même famille d’avions au moyen de<br />

clauses contractuelles pour les commandes fermes. Cela peut-être également la possibilité<br />

de jongler entre les appareils détenus à 100% et ceux exploités dans le cadre de contrats<br />

d’exploitation ;<br />

La rationalisation signifie acquérir des appareils modernes disposant des mêmes<br />

caractéristiques techniques, en d’autres termes, rester fidèle à la même famille d’avions.<br />

Cela permet de réduire non seulement les frais de formation des équipages mais aussi les<br />

frais de maintenance.<br />

La mise en place de notre stratégie de croissance profitable qui couvre tous ces différents<br />

aspects s’est fait de pair avec une stricte politique de contrôle des coûts. Nous avons<br />

lancé en 1998 un premier programme d’économies sur trois ans qui s’est terminé en 2001.<br />

L’objectif était d’économiser 450 millions d’euros et nous y sommes parvenus Un second<br />

plan s’achevant en mars 2004 a suivi. Notre but était d’économiser 280 millions d’euros<br />

encore une fois nous avons atteint notre objectif.<br />

Nous avons par ailleurs mis en place différentes mesures préventives au cours de l’exercice<br />

2003-2004 pour faire face aux pertes de recettes liées à la guerre en Irak et surtout à<br />

l’épidémie de SRAS.<br />

Afin de protéger notre trésorerie, nous avons supprimé ou reporté certains investissements<br />

pour limiter nos dépenses d’investissement à moins d’un milliard d’euros. A mon avis, le seul<br />

moyen raisonnable de financer totalement nos investissements est par notre résultat<br />

d’exploitation. C’est ce que nous avons fait de 1997 à 2000 alors que le contexte économique<br />

était normal. Mais nous y sommes également parvenus en 2001, 2002 et 2003 alors que<br />

l’environnement était particulièrement difficile. Et c’est l’une de mes priorités pour les années<br />

à venir.<br />

En avril 2004, nous avons lancé un nouveau plan d’économies sur trois ans qui devrait nous<br />

permettre de générer des économies de l’ordre de 600 millions d’euros d’ici la troisième<br />

année, ce qui représente une amélioration de 6% des coûts unitaires. Parmi les mesures les<br />

plus spectaculaires, figurent la suppression de la commission versée aux agents de voyages<br />

qui prendra effet le 1 er avril prochain et surtout la refonte complète des nos services moyencourriers<br />

afin de les adapter à la concurrence des compagnies low costs. De manière plus<br />

générale, ce troisième plan de réduction des coûts se fonde principalement sur le<br />

changement, des changements structurels, des changements dans les qualifications et les<br />

métiers. Au cours des prochaines années, le transport aérien va connaître une véritable<br />

révolution en termes de distribution et de ventes notamment en ce qui concerne<br />

l’organisation des infrastructures aéroportuaires où les nouveaux systèmes en libre service<br />

vont transformer notre activité.<br />

Comme vous pouvez le constater, <strong>Air</strong> <strong>France</strong> ne se trouvait sous le joug d’aucune<br />

contrainte économique la poussant à rechercher un partenaire. Quelles sont donc les<br />

raisons rationnelles de la fusion <strong>Air</strong> <strong>France</strong> KLM ?


Depuis 1993, et le lancement du marché unique européen qui compte désormais 400<br />

millions<br />

de consommateurs, toutes les compagnies aériennes savent que le modèle traditionnel<br />

d’organisation du transport aérien avec une compagnie dominante, privée ou nationale, pour<br />

chaque pays, est désormais dépassé. Le marché unique européen implique, de par sa taille,<br />

de véritables opérateurs pan-européens. Les réglementations relative à la propriété nationale<br />

ont longtemps empêché ce changement inévitable.<br />

Suite à la décision de novembre 2002 de la Cour de Justice Européenne et au mandat<br />

accordé par tous les états membres à la Commission Européenne pour négocier un accord<br />

d’open sky avec le gouvernement américain ces réglementations vont rapidement disparaître.<br />

L’accord UE-EUA qui est actuellement en cours de négociation, devrait conduire à la<br />

disparition de la clause de nationalité pour les compagnies européennes qui desservent par<br />

exemple les Etats-Unis.<br />

Actuellement , notre secteur est tellement fragmenté qu’il existe plus de 160 compagnies<br />

régulières rien qu’en Europe. Cette prolifération est à l’origine des très faibles marges<br />

enregistrées par les différents acteurs de ce secteur et empêche les compagnies aériennes<br />

de générer des profits suffisants pour leurs actionnaires. En bref, une coopération plus<br />

étroite, entre les grands opérateurs est devenue indispensable pour développer des<br />

synergies à long terme significatives.<br />

Nous pouvons donc affirmer que notre accord avec KLM est arrivé à point nommé et qu’il<br />

nous donne un avantage stratégique pour mettre en œuvre le processus de consolidation.<br />

Comme nous l’avons déjà dit, nous avons tout d’abord présenté notre accord, nous, je veux<br />

dire, AF et KLM , avons choisi un concept très simple : UN GROUPE DEUX COMPAGNIES.<br />

C’était la seule façon d’atteindre deux objectifs :<br />

- premièrement respecter l’identité, la marque et la culture de chaque compagnie<br />

- deuxièmement mettre en place une stratégie de complète coopération pour un<br />

résultat commun.<br />

Etait-ce là la seule façon ?<br />

L’intensité de toute stratégie de coopération dépend du degré de concurrence potentielle<br />

qui existe entre les compagnies concernées. Lorsque la concurrence potentielle est faible<br />

- ce qui est le cas pour <strong>Air</strong> <strong>France</strong> et Delta- une alliance commerciale est suffisante et la<br />

stratégie de coopération peut être partielle. Mais revenons à l’Europe. Même avec un<br />

potentiel de 400 millions de clients, comparativement aux Etats-Unis, l’Europe occidentale<br />

est physiquement limitée par sa taille.<br />

Cela signifie que les hubs principaux spécialement Londres, Francfort, Paris et<br />

Amsterdam sont très proches les uns des autres. Donc, la concurrence potentielle entre<br />

ces hubs est importante. Afin d’éviter toute stratégie contradictoire et contre productive et<br />

des litiges au sujet des synergies, il est absolument nécessaire de disposer d’une<br />

stratégie de coopération globale tendant à un résultat commun.<br />

Il existe deux façons d’atteindre ces objectifs . Une fusion totale ou une fusion capitaliste<br />

Nous savons tous que nous agissons dans un contexte non seulement rationnel mais<br />

également émotionnel comme c’est le cas lorsqu’il s’agit de personnes.<br />

Nous savons bien que rien n’est possible si l’opinion publique, les employés et les<br />

gouvernements ne l’acceptent pas. Je suis donc parfaitement convaincu que la seule<br />

façon de réussir une consolidation est de recourir à un concept tel que celui que nous<br />

avons choisi : un groupe ,deux compagnies.


N’oublions pas que les marques représentent des valeurs en elles-mêmes et qu’il serait<br />

suicidaire de les supprimer. Dans la mesure où notre but était de préserver l’identité<br />

spécifique et particulièrement les marques <strong>Air</strong> <strong>France</strong> et KLM, la seule structure<br />

envisageable était une fusion capitalistique. C’est la raison pour laquelle nous avons mis<br />

en place un groupe avec deux entités séparées.<br />

Notre objectif était de trouver une structure efficace et facile à mettre en place ,<br />

garantissant un management efficace des deux compagnies. Chaque compagnie<br />

demeure responsable de la gestion de ses propres opérations et la société holding veille<br />

à la cohérence de la stratégie.<br />

<strong>Air</strong> <strong>France</strong> –KLM est désormais le premier groupe de transport aérien en Europe, c’est<br />

même le leader mondial en termes de chiffre d’affaires. Les gains annuels que vont<br />

générer les synergies dans le domaine de la coordination des réseaux et des structures<br />

commerciales devraient par exemple permettre d’augmenter le résultat d’exploitation de<br />

500 millions d’euros supplémentaires sur les cinq prochaines années.<br />

De plus, cet objectif ne prend pas en compte d’autres gains potentiels liés à l’arrivée de<br />

KLM au sein de l’alliance SkyTeam ou, à ce niveau, à la rationalisation des deux flottes.<br />

Le regroupement d’<strong>Air</strong> <strong>France</strong> et de KLM va permettre à chaque compagnie de profiter<br />

des efforts accomplis ces dernières années à savoir la mise en place d’une stratégie de<br />

croissance profitable pour améliorer le service et gagner des parts de marché. Les<br />

passagers vont également en profiter. L’approbation de la Commission Europénne et des<br />

autorités américaines, qui accordent une grande importance à la défense des<br />

consommateurs , le prouvent bien. Grâce aux réseaux combinés des deux compagnies,<br />

les clients auront un choix plus vaste d’horaires, de fréquences et de destinations au<br />

départ de Paris et d’Amsterdam. En ce qui concerne le réseau moyen courrier, <strong>Air</strong> <strong>France</strong><br />

est bien établie en Europe du sud alors que KLM a développé un solide réseau en Europe<br />

du nord.<br />

<strong>Air</strong> <strong>France</strong> et KLM garderont leurs marques qui sont connues dans le monde entier. Elles<br />

continueront à développer leurs opérations dans leurs hubs respectifs de Paris- Charles<br />

de Gaulle et d’Amsterdam –Schipol qui figurent parmi les rares aéroports européens à ne<br />

pas être saturés.<br />

Notre logique repose sur le fait que seules les compagnies qui peuvent s’adapter aux<br />

réalités d’aujourd’hui seront assez fortes pour tenir la distance. Pour ces compagnies,<br />

l’intégration économique va, en dépit de fluctuations ponctuelles, constituer un<br />

environnement propice au développement des mouvements de personnes , de biens et<br />

de services. Le trafic des passagers aériens devrait augmenter de 4à 5% au cours des<br />

20 prochaines années, le trafic de marchandises devrait quant à lui, augmenter de 6à7%<br />

pendant la même période.<br />

Dans ces conditions, <strong>Air</strong> <strong>France</strong> et KLM partagent la même ambition : faire partie des<br />

compagnies aériennes européennes suffisamment puissantes pour pouvoir avoir une<br />

influence sur les alliances globales qui vont constituer l’environnement du transport aérien<br />

à l’avenir. En d’autres termes, elles veulent pouvoir jouer un rôle stratégique sur la scène<br />

internationale, non pas dans le but de dominer- <strong>Air</strong> <strong>France</strong> et KLM représentent à elles<br />

deux moins de 30% du trafic international- mais pour augmenter sensiblement leur<br />

rentabilité, offrir le meilleur service possible à la clientèle et garantir les emplois à long<br />

terme à leurs personnels.


Nous partageons la même connaissance et la même vision de l’avenir, nous avons les<br />

mêmes objectifs et les mêmes méthodes. Les cultures de nos deux entreprises ont fait<br />

l’objet d’évaluations afin de prendre en compte les réalités des deux compagnies de tirer<br />

profit de nos différences. Le groupe Renault-Nissan est un exemple de réussite<br />

d’intégration franco-japonaise. Il n’ y a aucune raison pour qu’<strong>Air</strong> <strong>France</strong> et KLM n’y<br />

parviennent pas. Dès à présent, des groupes communs ont été mis en place et travaillent<br />

ensemble. Les grands projets ont été lancés et les premiers résultats devraient<br />

semaines. A long terme, ce qui compte le plus est la confiance mutuelle qui résultera de<br />

notre adhésion à nos engagements et aux principes que nous avons annoncés ainsi que<br />

du maitien de relations équilibrées entre chaque partenaire.<br />

Est pour cela que ce sera plus facile ? Sûrement pas . Toute ambition est difficile à<br />

réaliser.<br />

Cela étant le risque est moindre si l’on fait face ensemble. En mettant nos forces en<br />

commun,<br />

Nous serons plus forts et nous serons plus aptes à relever les défis à venir.

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