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DISCOURS PRONONCE PAR MONSIEUR J.C. ... - Air France

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La gestion de la flotte<br />

constitue un autre élément important de notre stratégie de croissance profitable. <strong>Air</strong> <strong>France</strong><br />

dispose d’une flotte de 240 appareils plus 120appartenant à nos filiales, Britair, Regional et<br />

CityJet dont l’âge moyen de 8,6 ans lui permet d’être une des plus jeunes flottes du secteur. Il<br />

y a deux points très importants dans la gestion de la flotte : d’une part la souplesse et de<br />

l’autre la rationalisation. Par souplesse, j’entends la capacité d’ajuster les dates de livraison<br />

des appareils ou de changer de modèle au sein de la même famille d’avions au moyen de<br />

clauses contractuelles pour les commandes fermes. Cela peut-être également la possibilité<br />

de jongler entre les appareils détenus à 100% et ceux exploités dans le cadre de contrats<br />

d’exploitation ;<br />

La rationalisation signifie acquérir des appareils modernes disposant des mêmes<br />

caractéristiques techniques, en d’autres termes, rester fidèle à la même famille d’avions.<br />

Cela permet de réduire non seulement les frais de formation des équipages mais aussi les<br />

frais de maintenance.<br />

La mise en place de notre stratégie de croissance profitable qui couvre tous ces différents<br />

aspects s’est fait de pair avec une stricte politique de contrôle des coûts. Nous avons<br />

lancé en 1998 un premier programme d’économies sur trois ans qui s’est terminé en 2001.<br />

L’objectif était d’économiser 450 millions d’euros et nous y sommes parvenus Un second<br />

plan s’achevant en mars 2004 a suivi. Notre but était d’économiser 280 millions d’euros<br />

encore une fois nous avons atteint notre objectif.<br />

Nous avons par ailleurs mis en place différentes mesures préventives au cours de l’exercice<br />

2003-2004 pour faire face aux pertes de recettes liées à la guerre en Irak et surtout à<br />

l’épidémie de SRAS.<br />

Afin de protéger notre trésorerie, nous avons supprimé ou reporté certains investissements<br />

pour limiter nos dépenses d’investissement à moins d’un milliard d’euros. A mon avis, le seul<br />

moyen raisonnable de financer totalement nos investissements est par notre résultat<br />

d’exploitation. C’est ce que nous avons fait de 1997 à 2000 alors que le contexte économique<br />

était normal. Mais nous y sommes également parvenus en 2001, 2002 et 2003 alors que<br />

l’environnement était particulièrement difficile. Et c’est l’une de mes priorités pour les années<br />

à venir.<br />

En avril 2004, nous avons lancé un nouveau plan d’économies sur trois ans qui devrait nous<br />

permettre de générer des économies de l’ordre de 600 millions d’euros d’ici la troisième<br />

année, ce qui représente une amélioration de 6% des coûts unitaires. Parmi les mesures les<br />

plus spectaculaires, figurent la suppression de la commission versée aux agents de voyages<br />

qui prendra effet le 1 er avril prochain et surtout la refonte complète des nos services moyencourriers<br />

afin de les adapter à la concurrence des compagnies low costs. De manière plus<br />

générale, ce troisième plan de réduction des coûts se fonde principalement sur le<br />

changement, des changements structurels, des changements dans les qualifications et les<br />

métiers. Au cours des prochaines années, le transport aérien va connaître une véritable<br />

révolution en termes de distribution et de ventes notamment en ce qui concerne<br />

l’organisation des infrastructures aéroportuaires où les nouveaux systèmes en libre service<br />

vont transformer notre activité.<br />

Comme vous pouvez le constater, <strong>Air</strong> <strong>France</strong> ne se trouvait sous le joug d’aucune<br />

contrainte économique la poussant à rechercher un partenaire. Quelles sont donc les<br />

raisons rationnelles de la fusion <strong>Air</strong> <strong>France</strong> KLM ?

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