HYPOTHESE : - Infirmiers.com
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Par contre, une IADE précise bien « qu’il n’y a aucune excuse à ne pas accueillir de façon<br />
convenable, qu’on peut toujours trouver le temps, quitte à faire plusieurs choses en même<br />
temps ».<br />
Il y a une phrase que je retiendrais et qui reflète bien ma pensée : « Il y a toujours un petit mot<br />
à dire ».<br />
Il suffit parfois de peu de choses pour rassurer un patient et lui montrer que nous sommes là<br />
pour et avec lui.<br />
Le fait de repérer les « failles » du soignant, de l’organisation, de la structure peut permettre<br />
de trouver des solutions, ce qui est de mon point de vue très positif. Dans l’idéal tous les<br />
soignants savent ce qu’ils devraient ou voudraient faire mais dans la pratique il en est<br />
autrement, à leur grand regret.<br />
D’autre part, la notion omniprésente chez tous les IADE et qui revient sans cesse, c’est celle<br />
du stress, de son repérage (par l’observation infirmière), jusqu’à sa gestion (par une prise en<br />
charge majoritairement relationnelle, bien que quelques fois médicamenteuse).<br />
C’est pour eux le critère d’un accueil réussi, et en vue duquel tous les moyens vont être mis en<br />
place, tant au point de vue relationnel, qu’au point de vue des attitudes du soignant (de son<br />
savoir être), ou des actions visant à apporter un confort physique au patient (chaleur,<br />
diminuer au mieux la douleur, …). Ceci pour le confort physique et psychologique du patient<br />
mais également parce que, <strong>com</strong>me ils l’ont tous dit, le stress aura une influence sur<br />
l’endormissement et le réveil, donc sur la gestion de l’anesthésie.<br />
A travers tous ces entretiens, il ressort donc que l’accueil aura obligatoirement une incidence<br />
sur le confort psychologique et physique du patient. Un accueil de mauvaise qualité, voire<br />
inexistant, sera préjudiciable pour le patient : stress, anxiété, angoisse, mauvais souvenir donc<br />
appréhension augmentée pour une éventuelle future opération, mauvais réveil, et pour les<br />
IADE, qui seront confrontés à une gestion anesthésique plus difficile.<br />
Donc mon hypothèse de départ : « Dans quelle mesure l’accueil développés par l’infirmier<br />
anesthésiste est-il nécessaire pour améliorer le confort physique et psychologique de la<br />
personne soignée arrivant au bloc opératoire ? » trouve là sa réponse : Même si l’anesthésie<br />
est de très bonne qualité, ce ne sera pas suffisant pour pouvoir dire que la phase préopératoire<br />
est satisfaisante. L’accueil reste une condition sine qua non à une prise en charge<br />
satisfaisante du patient.<br />
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