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UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
MAGAZINE DE LIAISON ET D’ INFORMATION
N °8
JUIN 2005
ACTUALITÉS P.6
L’uB “TICE” sa toile
DOSSIER P.9
Radioscopie
du sport à l’uB
CAMPUS P.26
La Carteculture
fait le plein
U - BOURGOGNE. FR

SOMMAIRE
ALAUNE/3
L’association
Jean-Claude Eicher
TEMPS FORTS /3
RENCONTRE AVEC /4
Claude Meiller,
Directrice Générale
du duo dijon
UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
ÉDITORIAL
ACTUALITÉS /5-8
La “prépro”
L’uB “TICE” sa toile
La VAE
Solidarité au coeur de l’uB
1 er Salon Européen de la Recherche
et de l’Innovation
Nouveau dispositif
Évaluation / Notation
Pour plus d’égalité...
LES DOSSIERS DE L’uB /9-24
Radioscopie du sport
à l’uB
CAMPUS /25-27
La vision au service de la science
Carteculture étudiante
Sun Festival
Un nouveau Webzine
La C ie Les Arts Sauts
PUBLICATIONS /28-30
BLOC-NOTES | CARNET /31
uBmag 8, magazine de l’Université de Bourgogne
Toute reproduction, même partielle, des textes
ou photographies est interdite sans l’accord de la
rédaction.
Directeur de la publication : Jean-Claude FORTIER
Responsable du service communication :
Salima Benichou,
Salima.benichou@u-bourgogne.fr
Crédits photographiques :
Dominique Geoffroy, Musée archéologique,
Philippe Bornier,Sébastien Lemercier - Ville de Chenôve
Laurent Baheux, Benjamin Loyseau
Conception et réalisation :
Service communication uB
Photogravure : EG photogravure
Impression : ICO
Dépôt légal : juin 2005-06-28
ISSN : 1639 - 6251
la participation des étudiants à la gouvernance des Universités se joue
à trois niveaux : l’étudiant vote lors des élections, il siège dans les
Conseils, il est membre des équipes dirigeantes. Les progrès réalisés
vont dans le sens de l’histoire. Les étudiants ne sont plus là simplement
pour assister à des cours. Tout le monde l’a assimilé - mais pas
forcément admis.
Etre étudiant et Vice-président dans notre uB, c’est avant tout être
un Vice-président comme les autres : mêmes devoirs et mêmes
responsabilités. Un Vice-président, qu’il soit étudiant, personnel
enseignant ou IATOSS, reçoit deux types de missions complémentaires.
Tous doivent aider le Président dans la mise en place de politiques, la
prise de décisions, la représentation de l’uB auprès de tous les acteurs
de celle-ci, de nos partenaires, personnes extérieures. Il s’agit là de la première
mission d’un Vice-président, la deuxième n’est autre qu’être délégué à un
domaine particulier. Pour l’aider dans ses missions, un Vice-président est aidé
par plusieurs Chargés de mission. Ainsi, c’est toute une équipe qui est en
charge des différents dossiers.
Le contexte actuel fait apparaître une attente forte des étudiants, aussi bien en
termes de diversité de services proposés qu’en termes de qualité de vie. L’uB
possède dans ces domaines de nombreux atouts, mais aussi des faiblesses.
On peut ainsi noter les insuffisances de notre établissement en matière de
nouvelles technologies et d’accès des personnes handicapées. Sur ces deux
points, notre Université a lancé des politiques ambitieuses. Les élus, conscients
des problèmes rencontrés par notre population souffrant de handicap(s), ont
fait le choix d’une meilleure accessibilité des locaux. Ainsi, le programme 2005
des travaux présente la réalisation de nombreux projets d’accessibilité, dont
certains attendaient depuis des années une prise en charge réelle. Dans le
domaine des nouvelles technologies, l’uB lancera en octobre prochain son
Environnement Numérique de Travail (ENT) ainsi que son réseau WIFI. Nous
réaffirmerons à cette occasion notre volonté de rendre accessible au plus grand
nombre les nouvelles technologies, notamment par la poursuite de notre
politique d’équipement de salles multimédias libre accès.
En matière de vie étudiante, comme pour tout autre domaine, il n’est pas question
de réformer pour réformer. Mais bien parce qu’une attente s’exprime. Et c’est
dans le dialogue, la compréhension, l’écoute et le
respect de tous que nous avancerons ensemble.
L’Université est une structure où ses acteurs n’ont
qu’un but : le bien-être de tous et la poursuite de la
mission universitaire.
Sylvain COMPAROT
Vice-président délégué à la vie étudiante
Président de la Conférence Nationale
des Etudiants Vice-Présidents d’Université
Elu du Conseil d’Administration
uBmag / JUIN 2005 02

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
A LA UNE
TEMPS
FORTS
Du 29 août au 30 septembre
Opération Bienvenue à l’uB !
Poursuivre l’œuvre
de Jean-Claude Eicher
Jean-Claude Eicher fut Professeur d’économie à l’Université de Bourgogne, fondateur en 1972
et premier Directeur de l’IREDU (Institut de Recherche sur l'Education).A la suite de son décès en
octobre 2003, un grand nombre de ses collègues, amis et parents ont souhaité que son œuvre
et ses recherches soient poursuivies. Ils ont alors créé l’AJCEDU (Association Jean-Claude Eicher
pour le Développement de l’Economie de l’Education) et le Prix Jean-Claude Eicher.
Dernièrement, ils ont proposé deux concerts de musiques classiques. Et en septembre,
l’association lancera un appel à candidature pour l’attribution du premier Prix
Jean-Claude Eicher. Il sera remis au cours du
colloque international que prépare actuellement
l’IREDU et qui se tiendra à l’uB fin juin 2006.
Jean-Claude Eicher et l’IREDU avaient pour
vocation initiale de conduire des recherches en
économie de l'éducation (coût et financement
de l'éducation, insertion à la sortie des systèmes
L’éducation et
la formation sont
au coeur du
développement
de formation, etc.). Le champ d’analyse de l’IREDU s’est progressivement étendu à
la sociologie de l'éducation (les facteurs de réussite des élèves, les sources des
inégalités de scolarisation, etc.). Jean-Claude Eicher était convaincu que l'éducation et
la formation étaient au cœur du développement. Il a toujours accordé une attention
particulière à l'éducation dans les pays en développement, et plus particulièrement
ceux d’Afrique.
Juin 2006 : Un colloque et la remise du 1 er Prix Jean-Claude Eicher
Le prix décerné à un étudiant ou un jeune chercheur (il ne s’agit pas d’une bourse)
sera d’un montant de 2000 à 3000 €. En accord avec les thèmes de recherche de
Jean-Claude Eicher, il pourra s’agir d’un mémoire de Master, d’une thèse, ou encore
d’un article publié, dont le sujet a trait à l’économie de l’éducation, plus particulièrement
dans les pays en voie de développement africains.
Contact : SIO
Tél. : 03 80 39 52 42
Les 18, 19 et 20 octobre
Les journées des associations
campus Montmuzard
Contact : Sophie Le Huan Cua
Tél. : 03 80 39 90 81
Du 14 au 18 novembre
La semaine des métiers
Contact : SIO
Tél. : 03 80 39 52 42
Mercredi 23 novembre
Journée Portes Ouvertes à l’uB
Contact : SIO
Tél. : 03 80 39 52 42
Les 29 et 30 novembre
Elections :
renouvellement complet des 3 Conseils
d’Université (CA - CS - CEVU) et élections
partielles éventuelles dans les Conseils
d’UFR.
Contact : Monique Prieur
Tél. : 03 80 39 50 14
Le prix sera doté financièrement par l’association et placé sous le patronage de
l’Université de Bourgogne. L’association envisage de le pérenniser, en le décernant
tous les deux ans, afin d’honorer la mémoire de Jean-Claude Eicher et de
contribuer à la poursuite de ses recherches, en encourageant les travaux en
ce domaine.
Contact : Véronique Eicher, veicher@club-internet.fr
uBmag / JUIN 2005 03

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
RENCONTRE AVEC…
CLAUDE MEILLER
DIRECTRICE GÉNÉRALE DU DUO DIJON
“
Madame Claude Meiller, vous êtes la
Directrice Générale du duo dijon
depuis sa création en 2002. Cette
structure culturelle regroupe l’auditorium
et le grand théâtre de Dijon. La mise en place de
la Carteculture a-t-elle eu un impact sur la fréquentation
aux spectacles que vous proposez ?
L’auditorium de Dijon est une salle unique en Europe par ses
qualités scéniques et acoustiques ; pourtant, cette structure
souffrait à son ouverture d’une mauvaise réputation auprès
des étudiants et des jeunes. En effet, la programmation de
musique symphonique, musique de chambre passait pour
être prestigieuse, réservée à une « certaine » catégorie de
spectateurs, proposant des tarifs peu attractifs. Le grand
théâtre, l’ancien opéra de Dijon, salle à l’italienne du début
du XIX e siècle avait, quant à lui, une image poussiéreuse.
Sa réfection, prévue durant l’hiver, devrait lui donner un
coup de neuf et permettre d’accueillir les artistes et
spectateurs dans de meilleures conditions.
C’est la politique du duo dijon que de s’ouvrir à un public
plus large, plus jeune ; la mise en place de la Carteculture
et le tarif unique à 5,50 € pour tous les étudiants va dans le
sens que nous souhaitons : ouvrir à tous les représentations
de danse, d’opéra et de musique. Pari réussi car la fréquentation
des jeunes croît d’année en année ; en 2004-2005,
nous avons compté le double
d’entrées (soit 4 500) grâce à la
Carteculture ; il convient
d’ajouter 8 000 élèves scolarisés
venus dans le cadre
d’une séance scolaire ou
avec un établissement
d’enseignement et 4 000
jeunes de moins de 26 ans,
soit 16 500 jeunes pour cette
saison.
“ les étudiants
Carteculture
s’invitent au
duo dijon ”
Dans votre programmation 2005-2006, avez-vous
prévu des actions spécifiques pour les jeunes titulaires
de la Carteculture ?
L’année passée,nous avons mis en place une rencontre entre
Jean-François Verdier, Directeur musical du duo, chef
d’orchestre de Cosi fan Tutte et les étudiants ;elle a connu un
vif succès. La saison prochaine, nous renouvelons l’opération
avec une répétition publique exclusivement réservée aux
titulaires de la Carteculture, une opération avec le ballet
brésilien en novembre, Grupo Corpo, et autour d’un opéra
Le Barbier de Séville en janvier 2006. Un pot amical sera
organisé à l’issue entre l’équipe artistique et les étudiants.
Quels sont les spectacles de la saison 2005-2006 qui
peuvent intéresser les jeunes ?
Si nous restons fidèles aux grands axes de programmation
d'ores et déjà parfaitement identifiés, j'ai souhaité enrichir
l'offre au public par quelques nouvelles aventures artistiques,
créations, événements. Pour ouvrir la saison, le corps
mollement allongé dans un transat au cœur d'une bulle de
magie,le peuple des Arts Sauts nous emmènera pour 10 jours
de poésie absolue dans la nuit de leur voûte céleste, à plus de
12 mètres de notre terre. Plus tard, une invitation dans le
monde de la « jongle » avec Jérôme Thomas.Et puis suivra une
année Danse en provenance des Amériques. Grupo Corpo
ouvrira le bal avec le Brésil, suivi par la Paul Taylor Dance
Company, Alwin Nikolaïs, Carolyn Carlson et les merveilleux
Momix de Moses Pendleton. Au-delà de la danse, de la
chanson,du jazz ou du cirque,je voudrais citer tous ces grands
chefs,ces interprètes d'exception,ces magnifiques artistes qui
vont nous convoquer tout au long de cette belle année en
musique... Pour l’opéra, il y en aura pour tous les goûts : les
fameux « opéras-stars » que sont La Traviata, Orphée aux
Enfers, Le Condamné à mort, opéra contemporain autour de
l'œuvre de Jean Genet et Eugéne Onéguine, opéra de
Tchaïkovsky. Mais je ne pourrais m'empêcher alors de
les nommer tous !
Contact : 03 80 60 44 09
uBmag / JUIN 2005 04

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
ACTUALITÉS
PÉDAGOGIE
La « prépro » pour s’orienter vers l’enseignement
Mis en place en 1988 à l’uB dans le cadre d’un projet national, les modules de préprofessionnalisation (« prépro ») ont
à l’origine été créés pour attirer de nombreux étudiants vers les carrières d’enseignants. L’équipe « prépro » encadre
environ 900 étudiants chaque année.
Une aide précieuse à l’orientation des étudiants
Dans la pratique, la « prépro » est un module optionnel
transversal, intégré dans toutes les filières (sauf en LEA et
STAPS, déjà préprofessionnalisées). Intégrée au LMD, elle se
déroule durant les deux premières années de Licence, mais
n’est validée qu’au niveau de la 2 e année.
Les objectifs initiaux du service ont évolué. Aujourd’hui, la
prépro joue le rôle d’une « première formation au métier
d’enseignant » et son aide à l’orientation est prépondérante.
Le rôle des établissements d’accueil des stagiaires est en ce
sens privilégié. Chantal Masson, responsable du service,
insiste sur « l’importance du réseau qui s’est créé avec
les établissements depuis la mise place du module ». En
coordination avec les Inspecteurs de l’Education Nationale
(pour le 1 er degré), les chefs d’établissements (second degré)
et le service, 450 établissements répartis dans et hors
académie accueillent 500 étudiants de Licence 1.
L’intégration prochaine de l’IUFM à l’Université amènera
logiquement ces deux services à se développer en cohérence
et avec un continuum pédagogique.
Contact : Chantal Masson, Tél. 03 80 39 35 99
LA PRÉPRO EN CHIFFRES
En 2004/2005
● 547 étudiants de 1 re année se sont inscrits à la prépro
et effectueront un stage à la rentrée.
● 323 étudiants ont suivi les modules de 2 e année.
● Soit 870 étudiants inscrits cette année,
issus de 19 filières différentes.
● 150 établissements du second degré
et 300 écoles primaires (dans et hors académie) accueillent
chaque année les étudiants stagiaires.
Les coulisses de l’enseignement
Une expérience indispensable
Marc Aubert est Proviseur adjoint du
lycée de Chevigny-Saint-Sauveur
(Côte-d’Or). Il fait partie de l’équipe prépro
et a accueilli cinq étudiants dans
son lycée au mois de septembre dernier.
Matthieu Maltaverne a 22 ans,étudie
l’histoire à Dijon et souhaite devenir
professeur d’histoire en collège ou
lycée. Il a suivi l’ensemble du module.
Tous deux s’accordent pour affirmer que la prépro est « nécessaire
pour se faire une idée plus juste du métier d’enseignant. »
Marc Aubert souligne que l’objectif principal est de rendre
dans la mesure du possible ce service aux étudiants qui en
ressentent le besoin. Il ne s’agit pas de remplacer l’IUFM
mais de permettre aux étudiants de persévérer dans cette
voie en conscience, ou au contraire, de se réorienter vers la
recherche ou une autre formation professionnalisante.
Informer les étudiants
Matthieu a suivi le module prépro durant les deux années.
Le stage obligatoire d’une semaine lui a permis de découvrir
les coulisses de la vie d’enseignant. Il a choisi de le faire au
collège Gaston Roupnel à Dijon. Une expérience positive qui
l’a confirmé dans son envie de devenir professeur d’histoire.
Avec Marc Aubert, ils se rejoignent pour expliquer que le
stage permet de « se débarrasser des clichés acquis au cours
des années d’études et qui nuisent à la profession, et de découvrir le métier, les
relations et interactions qui existent entre les profs, les personnels administratifs,
et la vie scolaire CPE, infirmier, et conseiller d’éducation psychologue. ».
Au cours de la deuxième année, il suivi un module théâtre (25 heures) animé par la
Compagnie théâtrale L’artifice, en résidence à l’atheneum. « Cette expérience
originale » tisse des rapports évidents avec le métier de professeur, qui
consiste à s’adresser oralement à une classe.
L’objectif du service n’est pas forcément « de faire du chiffre ».
L’augmentation des effectifs poserait à court terme un
double problème entre la capacité en interne à gérer les
étudiants et en externe la capacité des écoles, collèges et
lycées à accueillir les stagiaires. Mais l’information des
étudiants sur l’existence de ce module reste nécessaire. Elle
est d’abord donnée par le service et présente sur les fiches
filières. L’appui des Professeurs d’Université est également
déterminant : au contact direct des étudiants, ils sont les
mieux placés pour relayer l’information.
Matthieu Maltaverne a ainsi découvert la prépro, lors de la
journée de rentrée en L1 histoire, présentée par un de ses
professeurs. Cette expérience, si elle n’est pas rare, n’est
malheureusement pas encore généralisée à l’ensemble
des filières. Résultat, trop d’étudiants ignorent ce
module et peuvent être amenés à choisir à terme
le professorat par défaut.
L’équipe PRÉPRO :
Chantal MASSON
Responsable PRÉPRO
Jean-Pierre SYLVESTRE
Vice-président délégué
aux enseignements
Annie VINTER
Chargée de mission
professionnalisation
Jocelyne MANZONI
Conseillère pédagogique
Denise RUM
Inspecteur de l’Education
Nationale
Patrick GROSJEAN
Maître formateur IUFM
Frédéric METIN
Prof de math - Lycée Le Castel
Daniel CLAUSTRE
Prof IUFM/Université
Marc AUBERT
Proviseur adjoint
uBmag / JUIN 2005 05

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
ACTUALITÉS
NOUVELLES TECHNOLOGIES
L’uB “TICE” sa toile
Après avoir mis en ligne son nouveau site web au mois de janvier,
l’uB poursuit son incursion dans le monde des TICE - Technologies de
l’Information et de la Communication dans l’Enseignement -,avec la
mise en place du WIFI (Internet sans fil) et de l’Environnement
Numérique de Travail (ENT).
En octobre, le WIFI sera accessible à Dijon, Chalon-sur-Saône, Le Creusot, Nevers et
Auxerre. Cette technologie permet aux personnes équipées d’un ordinateur portable et
d’une carte WIFI de se connecter sans fil à Internet et au réseau de l’Université ! Une
vingtaine de zones stratégiques seront couvertes d’antennes WIFI : aussi bien des
lieux d’étude (les bibliothèques universitaires, salles de cours…) que des lieux de vie
(cafétérias, bar de l’atheneum, Maison de l’Etudiant…).
Rappelons que l’opération MIPE, qui permet aux étudiants d’acheter un PC portable
équipé WIFI pour 1 euro par jour, sera reconduite cette année.
Autre innovation et non des moindres, la mise en place dès la rentrée de
l’Environnement Numérique de Travail. Il concernera d’abord les étudiants ; les personnels
et « invités » de l’uB en bénéficieront courant 2006. Projet national soutenu
par le ministère, l’ENT est un portail accessible grâce à un login et un mot de passe.
Une fois connecté, l’utilisateur accède à un « bouquet de services » destinés à faciliter
sa vie quotidienne. Dès octobre, l’ENT proposera à tout étudiant, entre autres services,
les accès au système de gestion des bibliothèques (documentation), à son dossier
administratif individuel, aux calendriers et résultats des examens et l’édition de son
certificat de scolarité.
Ces deux nouveaux outils sont évolutifs : l’ENT s’enrichira de nouveaux services
et de nouvelles zones WIFI seront mises en place !
Contact : Marie-Ange Arnoux, Tél. : 03 80 39 52 61
LES 6 ES RENCONTRES MONDIALES DU LOGICIEL LIBRE
Du 5 au 9 juillet,
le hall du bâtiment Mirande de l’UFR
Sciences et Techniques à Dijon
accueille cette manifestation.
Mozilla (navigateur internet),
Open Office (bureautique),
Gimp (retouche d’image)… dans tous
les domaines, des communautés de
développeurs ont créé des logiciels
libres, tous accessibles gratuitement.
Ils sont basés sur une philosophie
d’échanges et une logique non
marchande qui va bien au-delà
du seul concept informatique.
En plein essor, ils tendent à prendre
une place de plus en plus importante
aussi bien chez les particuliers que
dans les entreprises et collectivités.
Des conférences, un village associatif
dans le hall Mirande composé d’une
quarantaine d’acteurs incontournables
du logiciel libre,associatifs et professionnels.
Autant d’occasions pour les visiteurs
d’échanger, de prendre des contacts
et de faire le point sur cette révolution.
Contact : Eric Leclercq,
Tél. : 03 80 39 64 67
FORMATION TOUT AU LONG DE LA VIE
La VAE : obtenir un diplôme sans passer d’examens
VAE, mode d’emploi…
Il faut avoir au moins 3 ans d’expérience
en rapport avec le diplôme
visé et s’assurer qu’il est bien délivré
par l’uB.
Les candidats constituent ensuite un
dossier très détaillé sur leur expérience
et leurs compétences au regard du
diplôme.
Une fois le dossier constitué, il est
transmis à un jury composé de professionnels
et d’universitaires, suivi
d’un entretien avec le candidat.
Le jury, après délibération, attribue
l’intégralité du diplôme (57 % des
candidats) ou demande un complément
d’expérience : rédiger un
mémoire, faire un stage en entreprise,
suivre des cours du CNED…
Le 7 avril dernier, la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) était à l’honneur à
l’uB. Une demi-journée pour faire le point sur ce dispositif et diplômer les 49 e et 50 e
candidats : Patricia Thévenet, licenciée en LEA Anglais Allemand qui souhaite
préparer le concours de professeur des écoles ; et olivier Harmange, qui dans sa
démarche de recherche d’emploi, a obtenu le DUT d’organisation et de gestion de la
production grâce à la VAE.
Mise en place à l’uB dès son lancement national en 2002, la VAE permet, après un
parcours balisé, d’obtenir un diplôme sans passer d’examens. Présenté de cette
manière, c’est simple ; dans la réalité, il faut faire ses preuves en suivant un processus
de plusieurs mois. Processus souple cependant, car à l’uB on peut candidater à n’importe
quelle période de l’année, les jurys se réunissant dès qu’un dossier est constitué.
Une cinquantaine de candidats ont été suivis en 2004 et assistés par les chargés de
mission VAE au SUFCOB. La VAE n’est pas une reconversion : c’est une sécurisation
de l’emploi existant, une évolution professionnelle dans le même secteur
d’activité. Tout dépend du projet du candidat. L’uB compte ainsi dans ses
rangs un diplômé de 75 ans, Philippe Darge, qui grâce à la VAE a obtenu
un Doctorat en Sciences de la Vie et encadre désormais des chercheurs
en Afrique.
Contact : Muriel Henry, Tél. : 03 80 39 51 95
uBmag / JUIN 2005 06

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
ACTUALITÉS
INITIATIVE
La solidarité au coeur de l’uB
Récemment nommé Chargé de mission aux solidarités, François Tainturier, Ingénieur d’Etudes
âgé de 54 ans, est responsable du service de Cartographie et Télédétection à l’UFR Sciences
Humaines et administrateur du Centre Culturel Scientifique Technique et Industriel de
Bourgogne.
Il envisage son action d’une manière modeste. Il rappelle en effet que l’uB n’a pas attendu la
création de ce poste pour mettre en place des actions de solidarité. Lui souhaite donc observer
ce qui existe déjà dans les champs sociaux, culturels et logistiques pour renforcer ou relancer
des initiatives et étudier la création de nouveaux dispositifs. Son rôle est de favoriser le partage
des compétences de solidarité existantes à l’uB entre les professionnels de ce secteur et les
bénévoles qui souhaitent agir au service de ceux qui en ont besoin en interne, dans la communauté universitaire, et
en externe pour des projets bien délimités, comme la soirée de solidarité avec l’Asie, après le Tsunami, organisée par la
compagnie Les Mégalithes avec l’aide de l’uB et du Théâtre Mansart.
Une autre initiative va permettre de redonner une seconde vie à des équipements qui ne sont plus adaptés à l’uB et qui,
faute d’autres solutions, auraient fini à la poubelle (tables, chaises, paillasse, établis, ordinateurs). Des contacts sont pris
dans ce sens avec le SDAT (Service Départemental d’Aide par le Travail) et le Centre de Ressources Informatiques de l’uB,
avec un souci de traçabilité.
François Tainturier lance d’ailleurs un appel à tous les responsables de composantes ou de laboratoires pour développer cette action.
L’objectif visé à terme est naturellement de favoriser la réduction des inégalités et de faire émerger un réseau de
solidarité au bénéfice de tous.
Contact : François Tainturier, Tél. : 03 80 39 57 26
“TRAFIC WEB”
12 janvier / fin juin :
Six mois d’existence pour le nouveau
site web de l’uB et déjà un trafic
“monstre”, puisque le nombre
de visiteurs différents a quadruplé
(114 000 visiteurs en juin,
plus de 200 000 connexions).
Le référencement du site est en cours
et donne déjà de très bons résultats.
Les contenus s’étoffent avec l’amélioration
de la présentation de l’offre de formation,
l’adaptation du site en version anglaise
et de nouvelles rubriques disponibles très
prochainement (Formation continue…).
Les composantes, laboratoires
et fédérations de recherche disposent
quasiment tous d’une adresse directe
qu’ils peuvent désormais communiquer
à leurs étudiants et à l’extérieur de l’uB.
Pour en savoir plus, consultez
les actualités du service
communication sur l’Intranet.
Contact : Salima Benichou,
Tél. : 03 80 39 50 07
INNOVATION
1 er Salon Européen
de la Recherche et de l’Innovation
L’Université de Bourgogne, en partenariat avec Bourgogne
Technologies et Bourgogne Réseau, a participé au 1 er Salon Européen
de la Recherche et de l’Innovation à Paris du 3 au 5 juin.
Ce Pôle Bourgogne a été constitué sur la base d’un partenariat
fort entre les 3 structures, soutenues par le Conseil Régional, afin
d’offrir aux visiteurs une approche des ressources scientifiques et technologiques de
notre Région présentées sous la forme d’un service performant, cohérent et réactif.
Sur les 3 jours, une vingtaine de représentants scientifiques et acteurs du développement
économique de la Région ont participé à cette dynamique. Plus de 24 000 visiteurs se sont
rendus sur le Salon et ce sont plus de 150 contacts avec des visiteurs de natures très
diverses (agences de développement, entreprises, bureaux d’études, laboratoires de
recherche, étudiants...) qui ont été pris sur le Pôle Bourgogne. Les visiteurs ont particulièrement
été séduits par la symbolique du stand commun, originale, forte et… innovante.
Cet événement constitue la première étape d’une démarche visant à promouvoir nos axes
forts en matière de recherche et de développement industriel et confirme la volonté des 3
partenaires à poursuivre, ensemble, ces actions, afin de promouvoir la recherche en
Bourgogne mais également les dispositifs d’accompagnement en faveur de l’incubation et
la croissance des entreprises par l’innovation.
Plus localement et afin de développer la dynamique engagée, une démarche similaire sera
conduite lors des Rencontres Industrielles De l’Yonne qui se tiendront à Sens en septembre
prochain. Elle visera à présenter les synergies entre les acteurs régionaux impliqués
dans la recherche, le transfert de technologies et l’incubation, qui sont seuls gages
d’un service optimisé à l’entreprise, ce qui est aujourd’hui essentiel.
Contact : Dominique Grevey, Tél. 03 80 39 69 69
uBmag / JUIN 2005 07

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
ACTUALITÉS
RESSOURCES HUMAINES
Nouveau dispositif
Évaluation/Notation
L’Université de Bourgogne met en place le nouveau dispositif
Evaluation/Notation des personnels IATOSS : un groupe de
travail composé de représentants des personnels à la
Commission Paritaire d’Etablissement, de représentants de
l’administration, ainsi que de formateurs a été créé.
Parallèlement, après un large appel à candidature, un réseau de formateurs internes
à l’établissement a été constitué pour assurer la formation nécessaire des évaluateurs
et des évalués, soit plus de 1000 personnes.
La mise en oeuvre choisie à l’uB s’inscrit dans la démarche générale de modernisation,
d’amélioration et d’adaptation du service public liée à la diversification des missions et à la
complexité croissante des métiers d’ingénieur, de technicien, d’administratif, d’ouvrier, de
service, de santé et de bibliothèques (IATOSS). Elle repose sur un mode de gestion participative
par objectif au profit du service et de la personne, dans le cadre d’un dialogue affirmé.
Elle privilégie trois axes :
- l’amélioration de la gestion des ressources humaines,
- le renforcement du dialogue social, l’information et la communication des personnels sur la
politique générale de l’établissement et les objectifs particuliers que s’assignent les services,
- la valorisation des ressources de l’Université.
Face à ces enjeux importants,le groupe de travail a proposé une mise en place en plusieurs étapes
assortie d’une formation conséquente pour l’ensemble des personnels de l’Université.
La 1 re phase, actuellement en cours, concerne la réalisation des fiches de poste et la
définition des objectifs au cours d’entretiens individuels systématisés. La 2 e phase
permettra la réalisation des entretiens d’évaluation pour l’année 2006.
LES JOURNÉES DU PATRIMOINE À L’UB
Les 17 et 18 septembre prochain ,
l’Université s’associera pour
la première fois aux Journées
Nationales du Patrimoine.
L’atheneum et la commission de
quartier « Université » proposeront
des visites patrimoniales du quartier.
Guidés par des habitants, des étudiants
d’histoire et d’histoire de l’art, les visiteurs
constateront au cours de leur déambulation
que le campus n’est pas une
entité à part, qu’il fait partie intégrante
du quartier et participe à sa vie.
Trois visites seront proposées,
du samedi après-midi
au dimanche après-midi avec
pour point de départ l’atheneum.
Le centre culturel de l’uB propose
en complément le dimanche entre
10 heures et 16 heures une série
de parcours animés par des étudiants
en histoire de l’art ; à raison d’une par
heure, elles permettront de flâner
sur le campus Montmuzard, tout
en (re) découvrant son histoire,
son architecture et ses œuvres d’art.
Contact : atheneum,
Tél. : 03 80 39 52 20
Contacts : Martine Pohl, Tél. : 03 80 39 38 70
Anne Racine-Dahoui, Tél. : 03 80 39 50 24
SOCIÉTÉ
Pour plus d’égalité...
Les 10 mai et 20 juin derniers, l’Université de Bourgogne, via l’ENSBANA, et 20 autres
organismes de formation, institutions et entreprises ont signé des chartes « égalité et mixité
professionnelles », afin d’initier ou de consolider un processus durable d’intégration des
femmes dans des formations ou des métiers techniques.
LES PARTENAIRES DU PROJET EQUAL
ONT TRAVAILLÉ SUR :
● L’analyse, au sein de leurs propres
structures, des pratiques stéréotypées
qui pouvaient freiner l’accès des
femmes aux métiers techniques
- L’Université de Bourgogne - Ensbana
- La Délégation Académique
à la formation continue
- La Maison de l’insertion de l’Yonne
- L’ANPE
- Le CIO Dijon 2
● La diffusion des résultats du projet
auprès de leur réseau
- Le Centre Régional de ressources
travail emploi formation
- Le Grand Dijon
- L’Union des Industries et des Métiers
de la Métallurgie de l’Yonne
Ce sont là les premiers résultats du projet européen Equal commencé en mai 2002 par
l’association FeTe qui a travaillé pendant trois ans avec un réseau de partenaires régionaux.
Le constat de départ était le suivant : il est généralement admis que les métiers n’ont pas de
sexe et que les femmes peuvent ou doivent évoluer vers des métiers dits masculins, si on les
y incite et si elles savent s’adapter au milieu professionnel. Mais les interrogations sur le rôle
des acteurs intermédiaires de l’orientation, de la formation, du placement et sur l’accueil en
entreprise restent exceptionnelles. Or, des réticences conscientes ou non, demeurent.
De nouveaux savoir-faire ont été expérimentés dans plusieurs domaines : communication,
information, accueil, formation et recrutement. Ils se sont enrichis d’échanges qui ont eu lieu avec
les partenaires européens du projet (Royaume-Uni, Allemagne et Finlande). Ils sont formalisés
dans des Guides de bonnes pratiques, accompagnés d’un module de sensibilisation au genre.
Un réseau interprofessionnel pour l’égalité entre les hommes et les femmes a pris ainsi
naissance. L’ambition de l’association FeTe est de le développer avec de nouveaux
adhérents, de le faire vivre et d’inscrire dans la durée une évolution vers la mixité
de tous les emplois.
Contact : FeTe, Tél. : 03 80 43 28 34
uBmag / JUIN 2005 08

uB
LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / JUIN 2005
Radioscopie
du sport à l’uB
Le sport : école de
la citoyenneté / p.2
Trois questions
à Hervé Liémans / p.2
Assia El HAnnouni :
une fille en or / p.5
L’UFR STAPS / p.6 et 7
La recherche / p.8 et 9
Le SUAPS / p.10 et 11
Le Comité Régional du
Sport Universitaire / p.12
A une époque où le sport joue un rôle de plus en plus important dans le monde socio-économique et
culturel, l’Université doit répondre à l’attente des étudiants en matière de pratiques des activités
physiques et sportives, mais aussi être une référence dans tous les problèmes du sport relevant de la
culture et de l’éthique. Il appartient donc à l’Université de mettre en place une véritable politique sportive,
en considérant le sport comme un volet de la formation des étudiants et de qualité de vie sur les campus
pour l’ensemble de la communauté universitaire (étudiants et personnels).
Dijon Université Club / p.14
L’Association Sportive
Universitaire / p.15
Les Trophées du Sport / p.16
uBdossier / JUIN 2005
01

LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / RADIOSCOPIE DU SPORT À L’uB / JUIN 2005
Le sport, école de la citoyenneté
Le sport, en dehors de son aspect « pratique physique », est un moyen fort d’animation de la vie de
l’Université, un levier puissant de la citoyenneté étudiante et un foyer de convivialité.
Le sport contribue à améliorer les relations entre les
personnes, indépendamment des hiérarchies sociales
ou intellectuelles ; à cet égard, une pratique sportive
qui mêle tous les personnels de l’Université et les étudiants
est à encourager. Il est souvent l’occasion de
manifestations à caractère festif qui traduisent une
certaine joie de vivre. Il apprend aux étudiants à
adhérer à un but commun et sensibilise les personnels
à l’esprit de communauté.
Le sport est une composante à part entière de l’épanouissement
de l’individu, de son éducation, de sa préparation à
une pleine insertion dans la vie professionnelle. Il est certes
plus souvent assimilé à une distraction qu’à la culture.
Pourtant, la pratique sportive est bel et bien un
facteur d’équilibre physiologique pour les étudiants.
Elle favorise l’acquisition de compétences qui peuvent
être judicieusement réinvesties dans les études, telles
que la concentration, indispensable au sportif comme à
l’étudiant, la ponctualité, l’esprit d’équipe, l’altruisme,
le respect des autres, la solidarité, la vie collective,
la prise de responsabilités.
Au-delà de l’attention bienveillante dont il fait souvent
l’objet, le sport doit être partie intégrante de la politique
de l’Université ; il fédère et conditionne l’amélioration
des chances de réussite des étudiants, la qualité de vie
et de travail des personnels.
Trois questions à… Hervé Liémans
Chargé de mission “Sport” à l’uB
La 1 re Cérémonie des Trophées du
Sport, en février dernier, a révélé
des sportifs exceptionnels :
quelle part attribuez-vous à la
politique de l’uB ?
La qualité des sportifs de l’Université de Bourgogne reflète
l’excellence d’ensemble du sport bourguignon. L’Université,
grâce à la qualité de ses infrastructures sportives, permet à
l’étudiant de poursuivre son entraînement général et
spécifique comme c’est le cas pour les athlètes du DUC
athlétisme. Parallèlement, de nombreux enseignants sont
également entraîneurs de clubs de haut niveau, ce qui
confère à ces campus un esprit sportif évident. L’existence
du Centre d’expertise de la performance sportive constitue,
par sa notoriété, un support de promotion et attire de
nombreux sportifs de haut niveau soucieux de parfaire
leur préparation physique. C’est en fait ce maillage avec
l’environnement sportif des clubs locaux et nationaux qui
constitue la force de l’Université de Bourgogne et permet
aux sportifs d’envisager leurs études, tout en continuant
leur carrière sportive.
Comment un sportif de haut niveau peut-il gérer
sport et études, ici, à l’uB ?
La gestion des études et de la pratique sportive de haut
niveau reste un vrai dilemme pour l’étudiant. Le fait qu’il
choisisse de s’inscrire à l’Université résulte d’une évaluation
personnelle liée aux charges d’entraînement et aux
adaptations de son environnement sportif et, en second
lieu, aux contraintes liées à son cursus d’études. Cette
démarche, trop solitaire,engendre parfois des suspensions,
voire des arrêts de carrière sportive ou l’arrêt pur et simple
des études. Les solutions trouvées au cas par cas par les
responsables de filières sont souvent intéressantes mais
restent souvent ponctuelles et trop isolées. Ces mesures
sont intégrées en STAPS, où la population d’athlètes de
haut niveau plus importante constitue une masse critique
suffisante pour systématiser une adaptation des études
et des contrôles. Il reste que la démarche est souvent
effectuée de façon trop solitaire par l’étudiant lui-même,
aidé par quelques enseignants et responsables de
composantes. Les crédits ECTS, la formation continue et
la procédure de validation des acquis sont autant d’outils
utilisables pour la formation des sportifs de haut niveau
en reconversion, après un parcours sportif qui les a
éloignés des études.
Quel vœu formulez-vous pour demain ?
Les supports existent, les bonnes volontés également, il
convient de mettre toutes ces initiatives en forme, de les
compléter, de les systématiser et de les communiquer. La
mise en place de structures d’accueil et de conseil est
nécessaire pour intégrer les étudiants sportifs, dont
chaque cas est spécifique.
Assurer un suivi pour accompagner l’étudiant, tout en
le responsabilisant sur ses engagements, l’aider à
anticiper sur les obstacles qui sont nombreux et le
soutenir dans son parcours et les valoriser, constituent
un challenge pour lequel l’Université de Bourgogne a
de sérieux atouts et une image à conquérir au plan
national et international.
uBdossier / JUIN 2005
02

L’Université de Bourgogne compte aujourd’hui 25 500
étudiants et plus de 3000 personnels. Elle a fait le choix
d’une intense vie culturelle, associée à une pratique
sportive développée, manifestant ainsi sa préoccupation
pour la qualité de vie sur ses campus.
Les missions de l’Université en matière d’activités
physiques et sportives :
● les formations générales d’éducation physique pour
les étudiants et les personnels, avec parfois des
activités intégrées dans les cursus (activité de loisir,
de formation ou de préparation aux compétitions) ;
● les formations à finalité professionnelle (métiers du sport) ;
● la recherche dans le domaine du sport ;
● l’accueil des sportifs de haut niveau ;
● le développement du milieu associatif universitaire ;
● la gestion des installations sportives universitaires.
« Qui fait Quoi dans le Sport ? »
●
●
●
●
●
Les STAPS (Sciences et Techniques des Activités
Physiques et Sportives), qui ont obtenu le statut d’UFR
en 1975. Elles concernent en France 28 000 étudiants
et près d’un millier d’enseignants. Leur mission
essentielle est de former aux métiers du sport.
Les SUAPS (Services Universitaires des Activités Physiques
et Sportives) créés en 1968. Ils concernent plus de 400 000
étudiants, 629 enseignants titulaires et ont en charge
les missions autres que celles des métiers du sport.
La FNSU (Fédération Nationale du Sport Universitaire),
fondée en 1978, qui organise les compétitions régionales,
nationales et internationales des étudiants. Elle est
relayée localement par les Comités Régionaux du Sport
Universitaire (CRSU). La FNSU est affiliée à la FISU
(Fédération Internationale du Sport Universitaire).
Le nombre de licenciés FNSU est de plus de 100 000.
Les clubs universitaires, créateurs du sport universitaire
au début du siècle, qui ont pour mission d’ouvrir
l’Université sur la cité et sur le sport fédéral. Ils
participent aux compétitions civiles ; ils comptent
actuellement environ 86 000 membres (dont 21 000
sont étudiants) au sein de 45 clubs. Ils sont regroupés
dans une fédération, l’UNCU (Union Nationale des
Clubs Universitaires), créée en 1961.
Les AS (Associations sportives), créées dans presque
toutes les Universités, gérées par les étudiants et les
enseignants EPS de l’établissement, sont ouvertes
aux étudiants et personnels des universités.
Leur but principal est la participation aux compétitions
universitaires. Elles concernent 95 000 étudiants
regroupés en plus de 500 associations sportives des
Universités et des Grandes Ecoles.
Révolution culturelle ?
Le sport est encore considéré aujourd’hui comme une
discipline secondaire par rapport aux autres disciplines.
Pour preuve, la demi-journée réservée aux pratiques
sportives est rarement libérée par les composantes, les
compétitions universitaires ne sont pas assez valorisées
pour ceux qui défendent les couleurs de l’Université et
contribuent ainsi à sa notoriété…
Le sport tient une place majeure en matière d’intégration,
même si des actions sont encore à mener en
direction des publics spécifiques, comme les étudiants
handicapés ou les étudiants étrangers (2500 cette
année à l’uB).
L’Université doit permettre au plus grand nombre
d’étudiants de se former et de s’épanouir par la pratique
des activités sportives. Elle doit avoir un rôle incitatif en
développant les animations sportives sur les campus
(journée du sport, tournoi inter-UFR, compétitions
inter-universités...). Elle doit contribuer à la formation
des futurs dirigeants du monde associatif, en responsabilisant
le plus possible les étudiants dans l’organisation
et l’encadrement de manifestations sportives. Elle doit
préparer l’insertion des sportifs de haut niveau, en
adaptant le profil de formation à chaque individu.
Pour que le sport universitaire puisse se
développer, il faudrait lever un
certain nombre d’obstacles qui
se situent principalement
au niveau du manque de
moyens (installations,
personnels, crédits de
fonctionnement), mais
aussi d’une prise en
compte très insuffisante
du sport par la
communauté universitaire.
Cela passe par
une véritable réflexion
sur la définition du
sport et de son rôle
dans la formation,
d’une politique intégrée
au Contrat quadriennal
et surtout d’un changement
des mentalités.

LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / RADIOSCOPIE DU SPORT À L’uB / JUIN 2005
Lisibilité, complémentarité, synergie :
les maîtres-mots du nouveau Conseil des Sports
Tous les acteurs du sport à l’uB (UFR STAPS, SUAPS, CRSU et
DUC) ont souhaité, par la création de ce nouveau Conseil
des Sports, renforcer la coordination de leurs actions au
service des étudiants et des personnels, avec la volonté
d’une mutualisation du potentiel humain et logistique et
un traitement collectif des dossiers spécifiques, pour
aboutir peut-être à terme à un guichet unique d’inscription.
Les objectifs sont de favoriser l’accès des étudiants et des
personnels à la pratique sportive sur le campus,de créer les
conditions de son développement, d’en faire des moments
d’échange, de formation et de sensibilisation à la vie sportive.
Le Conseil des Sports est composé du Président de
l'Université, de la Vice-Présidente déléguée à l’animation
des campus et à la santé, de 13 étudiants élus au CEVU
ou bien élus des Associations sportives affiliées à la
FNSU, de 13 enseignants de Staps, du SUAPS et élus du
CA et CEVU, 5 représentants des services administratifs,
9 personnalités extérieures et à titre consultatif, le
Secrétaire général, le Directeur du CRSU, un représentant
IATOSS de la CPE et un représentant IATOSS du CA.
7 personnes constituent le Bureau exécutif et 14
enseignants siègent à la commission de la pédagogie.
« Soyez inspirés, transpirez ! »
Rien n’est plus accessible que la
pratique physique. Le sport participe
à la santé, au bien-être et à la qualité
de vie de chacun. Il constitue un
élément essentiel d’intégration de
l’étudiant dans son Université, dans
sa cité. Il peut aussi être un facteur
de rapprochement entre les différents
membres de notre communauté universitaire.
L’Université de Bourgogne, comme beaucoup d’autres,
est encore trop marquée par une séparation culturelle
entre étudiants, personnels enseignants et IATOSS, qui
ne se rencontrent pas assez autour de préoccupations
partagées.
De même que la participation à la vie culturelle et
associative est ouverte à tous et encouragée, la pratique
sportive n’est pas à l’uB l’apanage des seuls étudiants en
STAPS.Les besoins sportifs comme les besoins culturels ou
associatifs augmentent à mesure qu’ils s’assouvissent.
Inversement, puisque rien ne nous y oblige, la pratique
physique peut se voir reléguée au rang des activités
marginales, alors même qu’elle est nécessaire au bienêtre
de chacun. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui
doutent de la bonne entente entre pratique sportive et
études/carrière universitaire, ou qui voient d’un mauvais
œil la prise en charge trop importante de la pratique
sportive par l’Université.
En effet, depuis quelques années, l’uB a fait le choix de
rendre accessible gratuitement aux étudiants la pratique
du sport universitaire (SUAPS). Or, si cette politique
permet à tous de pratiquer, elle peut aussi avoir pour effet
de créer un esprit de « consommation ». Au lieu d’être
assidu à une pratique, on peut avoir tendance à
s’inscrire à un sport et ne s’y rendre qu’occasionnellement.
Et cela peut poser problème, lorsqu’un étudiant ne peut
pas participer à une activité physique car la limite des
inscriptions est atteinte. Ne faudrait-il pas relancer la
discussion sur les « droits sport », pourtant toujours
considérés illégaux par l’Université.
Inciter et répondre aux attentes, tout en cherchant à
responsabiliser l’individu, est une problématique forte
qui ne doit pas rester lettre morte.
Sylvain COMPAROT
Vice-président délégué à la vie étudiante
uBdossier / JUIN 2005
04

Assia El Hannouni : une fille en Or !
Il est des personnalités qui
impressionnent...
Alors qu’Assia El Hannouni souffre
d’un handicap visuel progressif,elle
commence sur le tard une carrière
dans l’Athlétisme et sait s’imposer
en très peu de temps : 4 Médailles
d’Or Olympiques à Athènes en 2004.La nouvelle déesse des stades
créait l’événement. Une véritable révélation pour le monde
entier… et pour sa famille qui découvre à cette occasion l’ampleur
de son handicap.Jusqu’alors,elle le cachait et vivait avec,tant bien
que mal.
Des jeux d’enfants aux cours d’EPS au collège, elle se souvient
terminer les courses en tête. Elle suivait également les compétitions
d’athlétisme à la télé et dans la presse. Des dispositions
pour le sport qui se traduisent rapidement par un double titre
de championne de France handisport en 2000 (100m et
200m)… suivi dans la foulée d’un échec cuisant aux
championnats d’Europe. Assia y croit et rebondit. En 2001,
elle s’inscrit à l’Athlétic Club de Chenôve, la ville la plus sportive
de sa catégorie avec 3000 licenciés pour 17000 habitants. Son
premier entraîneur la met tout de suite à l’aise, en la considérant
comme une sportive valide.Assia commence alors à poser
les bases de la fulgurante réussite qu’on lui connaît aujourd’hui.
Assia, vous avez commencé votre carrière vers 19 ans.
Vous êtes-vous facilement intégrée au monde sportif ?
En fait, j’ai facilement remporté les championnats de
France, par manque de concurrence et je suis allée aux
championnats d’Europe en « sur-confiance », sans entraînement
adapté. Mais j’ai sous-estimé le niveau et je suis
tombée de haut. Voilà ce qui m’a incité à m’inscrire à
l’Athlétic Club de Chenôve.
Au club, ils m’ont accueillie avec mon niveau d’alors : une
débutante ; je ne connaissais pas du tout la technique, la
préparation mentale. Ce sont eux qui ont vraiment vu à
quoi je ressemblais à mes débuts.
Votre handicap a-t-il été un problème supplémentaire ?
Pas du tout. Quand je leur ai expliqué, ils ne l’ont pas
considéré négativement. J’étais la première licenciée
handisport. Nicolas Babeault, mon entraîneur, m’a tout de
suite mise dans le bain, en me disant : « nous, on te
considère comme une athlète valide ».
D’ailleurs,mon handicap de vue ne nécessite pas forcément
un entraînement spécial.Les règles sont les mêmes pour les
catégories « valide et handisport ». Comme j’étais débutante,
c’est moi qui me suis mise aux règles de l’athlétisme
Pensez-vous que la société soit suffisamment à l’écoute ?
Beaucoup de choses restent à faire,au niveau de l’accessibilité
par exemple. Et dans tous les domaines, pas seulement le
sport. Les discours sont favorables aux handicapés, des promesses
sont faites, mais très souvent les choses ne vont pas
assez vite au moment de la mise en oeuvre. C’est dommage !
L‘extraordinaire parcours à Athènes et…vos études.
Comment conciliez-vous les deux, surtout depuis votre
réussite ?
En fait, au départ, j’apprenais le brail parce que ma vue ne
me permettait pas d’écrire ou de lire. Mon emploi du temps
était aménagé et ça fonctionnait bien. Cette année,j’ai suivi
des études par correspondance pour concilier plus facilement
sport et études. A la rentrée, je vais intégrer l’INSEP à
Paris, qui aménage les emplois du temps. Et c’est important,
car la motivation est un peu plus dure à trouver.
Actuellement, j’ai 9 entraînements par semaine qui durent
entre 2h et 2h30. Il y a des moments où je n’ai pas envie de
faire des séances qui font mal, où mon esprit est ailleurs.
Mon entraîneur jour un rôle important ; il m’aide à me
poser les bonnes questions.
Et cette année, je change d’orientation ; je me dirige vers un
BTS en communication, après avoir voulu être kiné. Après
les Jeux, j’ai découvert l’univers des médias et de la communication
et j’ai eu un bon feeling, alors du coup, je me
lance dans ce domaine.
Vos projets dans un futur proche ?
Encore de belles choses,plein de rêves ;dépasser les chronos
que j’ai réalisés aux Jeux et pourquoi pas aller aux JO de
Paris ; on croise les doigts !
NDLR : des projets sont en cours de réflexion sur l’accessibilité des
étudiants handicapés de l’uB (ils sont 120) aux activités physiques
et sportives. Nous vous les présenterons en détail dans le
prochain uBmag.

LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / RADIOSCOPIE DU SPORT À L’uB / JUIN 2005
L’UFR STAPS : former aux métiers du sport
Depuis 1998, l’UFR STAPS a eu à relever un double défi :
elle a doublé ses effectifs en 8 ans, tout en conservant
les mêmes moyens pour assurer ses enseignements.
Elle a pour autant développé de nouvelles formations
professionnalisantes, désormais pleinement reconnues
sur le marché du travail.
Avec plus de 2000 étudiants, 15 diplômes de la Licence
au Doctorat, les STAPS, dirigées par Bernard Meurgey
couvrent un domaine de formation et de recherche de
plus en plus important. La réhabilitation et la construction
d’infrastructures dédiées aux formations STAPS et
à la pratique d’une grande diversité d’APS participent à
la reconfiguration immobilière du campus et à sa
modernisation. Cette politique immobilière volontariste
contribue à construire l’image de marque de l’Université
par la présence sur le campus d’installations sportives qui
sont une exception dans le monde universitaire français.
Le sport est devenu un domaine d’activité économique
intéressant tous les champs de formation et de savoir. Il
ne génère pas seulement des “métiers du sport” mais
offre également des possibilités de spécialisation
(santé, production de matériel, équipements...).
L’UFR STAPS en chiffres (2004 - 2005)
2 010 étudiants (ils étaient 1043 en 98)
59 enseignants titulaires (ils étaient 45 en 98)
130 enseignants vacataires
20 personnels administratifs et techniques
15 diplômes délivrés de BAC +2 à Bac +8
28 000 heures de cours (CM, TD, TP)
Les locaux : 1976 : 3980 m 2
1998 : 6583 m 2
2005 : 8606 m 2
Toutes ces formations s'adressent à des lycéens et à des étudiants
fortement motivés, aux aptitudes sportives établies, susceptibles
de s'investir totalement dans des études à la fois exigeantes et très
équilibrées.
● DEUST « Animation, gestion, développement des activités
physiques et sportives
● Licence « Sport et Activités Physiques » :
- Mention Education
- Mention Entraînement et Management du Sport
- Mention Activités Physiques Adaptées
● Licence Professionnelle « Tourisme et loisir sportif »
● Master Professionnel Sciences Humaines et Sociales
- Master 1 et 2 - Mention « entraînement et management du sport »
- Master 1 - Mention « interactions éducatives, apprentissages
et pratiques corporelles »
● Master Sciences de la vie et de la santé
- Master 1 et 2 Recherche - Mention « action cognition, déficience »
- Master 1 et 2 Professionnel - Mention « activités physiques adaptées »
● Diplôme d’Université « Préparateur Physique »
● Diplôme d’Université « Coaching et performance mentale »
● Des préparations aux concours
- Professorat d’Education Physique et Sportive
- Professorat des Ecoles (entrée à l’IUFM)
- Agrégation d’Education Physique et Sportive
- Professorat de sport (Ministère de la Jeunesse et des Sports)
- Educateur de la fonction publique territoriale
- Conseiller de la fonction publique territoriale (CETAPS)
Pôle de recherche
Le rôle du sport dans notre société ne cesse de s’accroître :
développement des activités sportives au quotidien
comme en compétition, succès grandissant des manifestations
et de leur retransmission, etc. Des raisons suffisantes
pour que les organismes de recherche, partie prenante
des grands enjeux de la société, analysent et étudient
l’ensemble de ce secteur avec des éclairages nouveaux et
multiples, comme ceux de la biologie, de la physiologie, de
la physique, de la chimie des matériaux, du droit, du
marketing, de l’histoire…
Par ailleurs, la répartition territoriale des activités sportives
a une influence sur les politiques publiques, régionales et
locales, ainsi que sur le développement et l’usage des
équipements sportifs. Là encore, les recherches sont au
croisement de l’industrie, de la société et de l’aménagement
du territoire.
Un pôle de recherche connu et reconnu internationalement
s’est organisé autour de l’UFR STAPS. L’originalité des STAPS
est de s’appuyer sur plusieurs champs de connaissances et
d’imaginer des collaborations différentes.
● Un laboratoire en Sciences de la Vie : INSERM ERM 0207 -
Motricité, Plasticité »
● Une structure de transfert de technologie (DERTTECH) :
Centre d’Expertise de la Performance
● Une équipe de recherche en Sciences Humaines et Sociales
et de Gestion :Interactions sociales et organisations sportives
● Le laboratoire du Droit du Sport est adossé à l’UFR Droit et
Science Politique.
uBdossier / JUIN 2005
06

Schéma des formations STAPS et des débouchés professionnels
STAPS : Sciences et Techniques des Activités
Physiques et Sportives
EPS : Éducation Physique et Sportive
IUFM : Institut Universitaire de Formation des Maîtres
AGREG : Agrégation
CAPEPS : Concours d’Aptitude au Professorat
d’Éducation Physique et Sportive
CPE : Conseiller Principal d’Éducation
APC : Apprentissage et Pratiques Corporelles
DU : Diplôme Universitaire
EMS : Entrainement et Management du Sport
CETAPS : Conseiller Territorial des Activités
Physiques et Sportives
APA : Activités Physiques Adaptées
TLS : Tourisme et Loisirs sportifs
DEUST : Diplôme d’Études Universitaires
Scientifiques et Techniques
AGD : Animation, Gestion et Développement
des activités physiques et sportives
ETAPS : Éducateur Territorial des Activités
Physiques et Sportives
L1 : 1 re année de Licence
L2 : 2 e année de Licence
L3 : 3 e année de Licence
M1 : 1 re année de Master
M2 : 2 e année de Master
Questions à Michaël Péreira
Vous êtes étudiant en STAPS, quel
regard portez-vous sur la filière ?
La filière STAPS est une des plus complètes
car elle regroupe des UE très différentes les
unes des autres :
• Scientifiques (avec la biomécanique, l’anatomie,
la neurologie…)
• Psychologie et Sociologie
• Culturelles (histoire du sport)
• Administratives (lois, réglementations, gestions…).
Ce panel de connaissances nous permet de ne plus axer nos
formations uniquement sur l’enseignement ; en effet, des
spécialisations complètement différentes ont été mises en
place pour répondre à d’autres demandes, telles que des
spécialisations Management, Entraînement Sportif ou
encore les Activités Physiques Adaptées, ces activités pouvant
déboucher sur des Masters et Doctorats spécifiques.
Les étudiants ont-ils encore des attentes particulières ?
On en attend toujours plus et la perfection n’est jamais atteinte ;
le sport universitaire est assez bien répandu en Bourgogne mais
des projets, tels que les jeudis après-midi et les pauses
méridiennes sont deux avancées très importantes pour le
développement du sport universitaire. Il est évident que ces
aménagements devront être accompagnés du financement
nécessaire pour un développement encore plus grand du sport
universitaire (SUAPS). Chaque année, le nombre d’étudiants
pratiquant le sport au SUAPS augmente significativement et il
devient donc indispensable d’augmenter la capacité de nos
installations sportives, afin de continuer à offrir à tout étudiant
la possibilité de pratiquer son sport favori dans les meilleures
conditions. Une piste d’athlétisme, ainsi qu’une salle polyvalente,
sont déjà en construction et seront opérationnelles dès janvier
2006 mais cela n’est malheureusement pas suffisant. Il serait
également intéressant de démocratiser le sport et de l’étendre
au-delà de l’enceinte sportive reculée au fin fond du campus.

LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / RADIOSCOPIE DU SPORT À L’uB / JUIN 2005
Recherche sur le sport : originalité et transversalité
Centre d'Expertise de la Performance
Le Centre d'Expertise de la Performance (CEP) a été créé en
1994 sous l'impulsion de Gilles Cometti, Maître de
Conférences à l'UFR STAPS,de Philippe Bouchet,Directeur à
l'époque du Centre et de Michel Pousson, Maître de
Conférences à l'UFR STAPS également.
Cette structure,soucieuse de mieux répondre aux exigences
de la pratique sportive de haut niveau, a développé une
nouvelle conception de la préparation physique axée sur le
développement neuro-musculaire des sportifs. Le travail
effectué par le sportif est donc basé sur le développement
prioritaire de la force (aspect qualitatif), auquel s'ajoute par
la suite un développement des qualités d'endurance
(aspect quantitatif).Dans cette perspective,les composantes
qualitatives et quantitatives répondent aux exigences de la
plupart des disciplines sportives, à savoir, développer les
qualités physiques nécessaires à la réalisation des actions
déterminantes de l'activité en question et améliorer
l'aptitude à pouvoir les répéter de nombreuses fois.
Le domaine d'action du CEP va par conséquent de
l'évaluation complète des qualités physiques au
moyen d'appareils de mesure de haute technologie
(biodex,ergopower,etc.) jusqu'à la planification
individualisée de l'entraînement
(établie à l'aide d'un
logiciel conçu à partir
des bases théoriques de
Gilles Cometti),en passant
par l'analyse de la
discipline sportive en
question. Parmi ses activités,
le CEP consacre
également une part à
l'audit sportif,à l'ingénierie
sportive (étude de faisabilité
d'appareil, aide à
la conception et à la
validation de test, etc.) et à l'organisation de stages et de
colloques sur la préparation physique et l'entraînement,
actions répondant à la demande du milieu sportif.
Par ailleurs, le CEP a su s'ouvrir à d'autres structures, telles
que la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports et
le Centre Régional d'Evaluation (structures offrant des
services complémentaires à ceux du CEP), dans le but de
coordonner leurs actions et mettre en place le Groupe
Performance de Dijon.
Directeur : Gilles Cometti
ERIT-M 0207 Motricité - Plasticité
L'ERIT-M, équipe de
Recherche et d'Innovation
Technologique 0207, est
un laboratoire de l'Institut
National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) et
de l’Université de Bourogne.Elle est l'une des équipes constituantes
du Réseau Fédératif de Recherche sur le Handicap.
L'objectif de ce laboratoire est de comprendre l'origine des
incapacités motrices pour mieux définir les programmes de
prévention et de rééducation. La fonction motrice, qui comprend
la programmation corticale, la régulation sensorimotrice
et le mouvement des articulations des membres est
principalement étudiée. Chacun de ces niveaux peut être
lésé et le vieillissement les atteint tous.
Cette approche consiste à considérer le mouvement comme
un véritable agent thérapeutique capable d'intervenir sur
les processus d'apprentissage et de programmation corticale,
de réorganiser les boucles de régulation sensori-motrice et
d'agir sur l'adaptation du métabolisme énergétique ou sur
l'induction de la synthèse des protéines contractiles.
L’objectif est de mieux définir ses mécanismes d'action, sa
posologie, ses indications et ses contre-indications, ainsi que
d'évaluer ses effets. Le programme de recherche s'appuie sur
une approche intégrée et quantifiée de la fonction motrice
et de ses désadaptations, afin d'établir une méthode de
validation des programmes thérapeutiques, des protocoles
de rééducation et des matériels prothétiques. Pour cela, le
handicap moteur dû au vieillissement ou aux déficiences
neurologiques, cardiovasculaires et ostéo-articulaires est
étudié.
Thématiques étudiées
- Neurosciences
- Biomécanique
- Sciences Cognitives
- Génie Biologique et Médical et Imagerie Biomédicale
- Physiologie cardio-respiratoire
Directeur :Thierry Pozzo
uBdossier / JUIN 2005
08

Laboratoire du Droit du Sport
Le Laboratoire de Droit du Sport (LDS) a été créé en 1998,en
vue de développer la recherche juridique dans le domaine
des activités physiques et sportives. Rattaché au Centre de
Recherches en Droit Public et Économique de l’UFR Droit et
Science Politique, le LDS regroupe des chercheurs spécialisés
dans les différentes disciplines juridiques : droit administratif,
droit du travail, droit fiscal, droit européen, droit des
associations, droit des sociétés, droit pénal, etc.
Le LDS assure différentes expertises juridiques, tant auprès
du Ministère des Sports que des Directions Régionales et
Départementales de la Jeunesse et des Sports, ainsi que des
collectivités locales.En 1999 et 2000,le LDS a ainsi réalisé pour
le compte du Ministère des Sports différentes études relatives
à l'organisation européenne du sport. Celles-ci ont porté sur
le financement du sport professionnel en Europe, la mise en
œuvre de l'annexe de la Déclaration d'Amsterdam relative au
sport et sur le statut de l'intermédiaire sportif en Europe.
Le LDS intervient également dans le cadre
de formations universitaires et professionnelles,dans
lesquelles sont dispensés
des enseignements en droit du sport.
Un Master 2 professionnel intitulé
« Professions Juridiques du Sport »,
sous l’égide du LDS, vient d’être habilité
pour la rentrée universitaire 2005-
2006 à l’Université de Bourgogne.
En outre, le LDS organise régulièrement
un colloque dans le cadre des
« Rencontres du Droit du Sport » portant sur un thème
d’actualité en matière juridique et sportive, qui réunit les
acteurs et responsables du mouvement sportif, les autorités
publiques en charge du secteur sportif et les juristes
(universitaires, avocats, magistrats…) spécialisés dans le
droit du sport (les contrats des sportifs : l’exemple du
football professionnel en 2002,la fiscalité du sport en 2004,
la profession d’agent sportif en 2005).
Directeur : Gérald Simon
Interactions Sociales et Organisations Sportives
L’ ISOS, équipe labellisée en Sciences Humaines et
sociales, s’est fédérée autour de deux thèmes
principaux :d’une part l’individu dans ses pratiques
de haute performance et de consommation
sportive et d’autre part l’organisation à travers le
management stratégique et relationnel.
Ce laboratoire mène des études portant sur les
représentations sociales (images partagées par les
membres d’un groupe social) qui ont comme caractéristiques de jouer le rôle de tampon
entre le sujet et l’objet.
Il a ainsi procédé à l’analyse-diagnostique du sport, du sport de loisir, de la danse, de
certaines marques, de certaines enseignes et a également étudié des interactions impliquant
des personnes : représentation du rôle des entraîneurs selon le type d’activité,
représentation des joueurs, représentation des entraîneurs.
Néanmoins, les travaux d’ISOS ne se limitent pas à l’application d’un outil à un champ
particulier. Ils étudient théoriquement le lien existant entre les représentations
collectives et les représentations sociales en procédant à des analyses interculturelles
(France-Maroc notamment).
Enfin, ISOS mène une réflexion méthodologique devant déboucher sur la constitution
d’outils informatiques conformes aux acquis théoriques actuels sur les représentations
et tenant compte des nécessités des terrains qui leur sont propres.
Plus centrés sur l’interaction directe, les chercheurs analysent le rôle d’un certain type
d’interaction psychologique sur l’estime de soi des jeunes sportifs des pôles de football,
commencent des recherches sur le coaching et, dans une approche plus managériale, nous explorent, en s’appuyant
sur le champ théorique de catégorisation sociale, les phénomènes régissant les rapports intergroupes (supporters,
basketteurs nouvelle et ancienne génération, rôle d’une équipe sportive d’entreprise dans le management relationnel
de l’entreprise).
Directrice : Marie-Françoise Lacassagne
DERTTECH « COSTO »
Centre d’Observation du Sport dans
les Territoires et les Organisations
Le domaine d’activité s’intéresse au développement
d’outils d’aide à l’optimisation des
ressources dans les organisations sportives ou
en relation avec le sport (collectivités territoriales,
associations, entreprises).
Les types d’intervention concernent :
● le diagnostic sportif territorial
● l’étude de faisabilité
● des audits et conseils
● le coaching et la dynamique de groupes
(équipe de France)
● la préparation mentale
(athlètes de haut niveau)
Ce nouveau Derttech est adossé à l’équipe de
recherche ISOS. Divers travaux sont réalisés
dans les collectivités locales de Bourgogne

LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / RADIOSCOPIE DU SPORT À L’uB / JUIN 2005
Le SUAPS : pour une pratique du sport de loisir et de santé
Le sport est un vecteur d’épanouissement,d’échange et de
formation. L’uB est bien en avance dans ce domaine et
encourage toutes les initiatives : tout le monde peut trouver
une activité physique à son goût et à son niveau sur les
sites universitaires (Dijon, Chalon-sur-Saône, Le Creusot,
Nevers, Auxerre), dans une structure universitaire (SUAPS,
STAPS) ou dans le cadre associatif (CRSU, DUC, AS, associations
étudiantes).
Danser, faire de la pongée,
pratiquer l’équitation,
le golf, skier, faire de
l’escalade, naviguer,
patiner…, le Service
Universitaire des
Activités Physiques et
Sportives (SUAPS) de
l’Université de Bourgogne offre la possibilité aux étudiants
et aux personnels de l’Université de pratiquer plus de
40 activités des plus variées, sur tous les sites (voir
encadré ci-dessous).
Le SUAPS a pour mission de promouvoir, organiser et
développer la pratique des activités physiques et
sportives de loisir et de santé.
Le service, dirigé de 1974 à 2002 par Robert Lacroix et depuis
septembre 2002 par Jean Chirac,professeur d’EPS,constitue
l’un des éléments moteur de la vie étudiante et de l’animation
des campus. Service commun à toutes les composantes de
l’uB, il assure deux types de formation :
• formation personnelle par une pratique volontaire
d’activités physiques sportives et artistiques, annuelles,
saisonnières ou ponctuelles. Les enseignements proposés
s’adressent à des publics, dont les attentes et les niveaux
de pratiques sont différents :
● initiation et découverte
● perfectionnement et entraînement
● participation régulière à des tournois
● compétitions sportives régionales et nationales organisées
en collaboration avec le CRSU et l’Association Sportive de
l’Université.
• formation qualifiante par une pratique intégrée dans le
cursus de certaines filières :
● bonification dans les IUT
● module “sport” à l’UFR STAPS
● crédits ECTS optionnels dans certaines filières,en convention.
Elle peut revêtir plusieurs formes, dont les plus classiques
sont soit la possibilité pour les étudiants d’avoir des points
de bonus, les aidant à valider leurs enseignements traditionnels,
soit l’organisation de modules ou unités de valeur
« Sport » entrant dans la maquette des enseignements.
Plus de 40 activités
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●
Activités de plein air : escalade, kayak, planche à voile, randonnée pédestre, ski et VTT
Activités nautiques : aquagym, natation, plongée
Athlétisme
Badminton
Bowling classique
Cirque
Combat : aïkido, boxe, canne de combat, judo, karaté
Danses : contemporaine, danse de couple, modern jazz, danses du monde, hip hop
Equitation
Golf
Gymnastiques : gym d’entretien, aerostep, gym sportive, musculation
Gymnastiques douces : relaxation, stretching, yoga
Patinage sur glace
Sports collectifs : basket, foot, futsal, hand, volley, ultimate frisbee
Tennis
Tennis de table
Tir à l’arc
uBdossier / JUIN 2005
10

Chiffres clés du SUAPS
Si la pratique intégrée au cursus est bien dans les « maquettes »
des filières, elle est loin d’être aussi généralisée qu’on veut bien le
dire, en raison d’un grand nombre de difficultés :
● la portée éducative du sport n’est pas reconnue. Il s’agit d’un
problème de « culture », peut-être plus fréquent en France que
dans d’autres pays ;
● l’évaluation des pratiques sportives intégrées aux cursus n’a pas
été prise en compte dans l’élaboration des maquettes LMD à
l’Université de Bourgogne ;
● les installations sont insuffisantes ou insuffisamment proches
des locaux pédagogiques ;
● les plages horaires dévolues au sport sont insuffisantes : la
demi-journée hebdomadaire libre est loin d’être généralisée et
la pause méridienne (12h-14h) se met seulement en place.
On constate donc que les modules « sport » semblent être choisis
comme un moyen d’obtention de points par des étudiants ayant
déjà une pratique et non à des fins de formation.
Le SUAPS : à la croisée des cultures
En proposant des espaces de rencontre conviviaux et en offrant
des voyages sportifs et de découverte, très prisés des étudiants,
notamment des étudiants étrangers, le SUAPS participe activement
à la vie universitaire et de façon majeure contribue à l’effort
collectif engagé par la communauté universitaire pour maintenir
et développer une qualité de vie sur tous nos campus.
Le SUAPS est aussi un lieu d’échange entre des étudiants d’origines
diverses : Université, mais aussi IEP (Science PO) Dijon, ENESAD,
IUFM, CIEF... Des conventions avec d’autres établissements sont
établies pour l’utilisation des locaux et du personnel d’encadrement.
Un cadre de vie universitaire
La proximité des installations sportives est la condition sine qua
non d’une pratique sportive fréquente : les installations sportives
universitaires bourguignonnes, parties intégrantes des campus,
nous placent dans les premiers rangs sur le plan national, quant
au nombre et à la qualité des installations mises à la disposition
des étudiants et des personnels.
L’ouverture actuelle des installations sportives de l’uB jusqu’à
22 heures,plusieurs soirs par semaine,est un moyen de développer
la vie des campus, en direction des étudiants et des personnels,
mais aussi de son environnement immédiat (clubs sportifs et
entreprises).
Des relations avec les collectivités territoriales sont impulsées
dans différents domaines, comme la mise à disposition des équipements
sportifs de l’uB à diverses associations et collectivités,
opération “vacances pour ceux qui restent”, l’ouverture vers les
personnes ayant des besoins spécifiques… La notion d’équipements
partagés entre les villes et l’Université est très
importante. Mais les différences sont grandes, selon
l’implantation géographique et les interlocuteurs.
TOTAL DES INSCRITS AU SUAPS : 5798 EN 2004-2005
● dont 4733 étudiants de l’uB, soit 18,30 % des effectifs
étudiants de l’uB :
● dont 60,5 % d’étudiantes
● dont 233 étudiants en formation qualifiante
● dont 400 étudiants IUT avec le système de bonification
●
Installations sportives
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●
●
150 personnels de l’uB
● 130 inscrits via l’Université pour Tous
● 43 activités proposées
● Nombre d’heures d’activités au total :
environ 200 h/semaine offertes, sur le seul site de Dijon
● 14 enseignants, professeurs d’EPS de statut second degré,
sont les membres permanents du service, assistés par
27 vacataires (chaque enseignant anime 3 activités en
moyenne et certains d’entre eux dispensent des cours à
l’UFR STAPS).
● 1 secrétaire à temps plein assure le secrétariat et la
permanence téléphonique.
● 1 comptable s’occupe de la gestion des comptes du SUAPS
● 1 emploi jeune accueille les étudiants et personnels au
guichet du SUAPS
● 5 postes temps plein d’agents techniques (dépendant des
Services Techniques) pour l’entretien et le gardiennage des
installations sportives universitaires.
Salle de sports collectifs (sports d'équipes en général mais
peut accueillir d'autres disciplines : aérobic, badminton,
tennis de table...)
Halle des sports dédiée en grande partie à l'Athlétisme
Gymnase Alain SABLE (gym, agrès, sol, combats, danses...)
Halle de tennis (4 cours)
Salle de musculation dans le bâtiment UFR STAPS
Salle Maret (centre ville) : 1 salle danse, escrime...
et 1 salle de musculation
Tennis extérieurs (7 cours)
Terrains extérieurs
(2 rugby, 4 foot)
2 pistes d'athlétisme
(250 m, 400 m)
Aires de lancers
(javelot, marteau, disque)
5 terrains de beach volley
1 terrain de base ball

LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / RADIOSCOPIE DU SPORT À L’uB / JUIN 2005
Le Comité Régional du Sport Universitaire (CRSU) :
« Le sport géré pour et par les étudiants »
Dans le cadre de cette mission, l’équipe du CRSU est
notamment chargée :
●
de susciter la création d’associations sportives dans les
Universités et dans les Etablissements d’enseignement
supérieur en conformité aux textes en vigueur et aux
missions de la Fédération Nationale de Sport
Universitaire ;
La mission essentielle du Comité Régional du Sport
Universitaire est de promouvoir et d’organiser les activités
directement liées à la Fédération Nationale du Sport
Universitaire, de soutenir la pratique sportive étudiante à
tous les niveaux de la compétition universitaire.
C’est également un vecteur de formation à la citoyenneté
par une aide aux initiatives étudiantes.
Hervé Liémans, chargé de mission « Sport » à l’uB et
Directeur du CRSU,gère,avec Chantal Sanvoisin et Florence
Durand, l’ensemble des activités du CRSU. Il entretient
d’étroites relations avec l’UFR STAPS, le SUAPS, le
DUC et les autres associations de l’Université. Le
CRSU compte aujourd’hui 1600 Licenciés
pour 25 activités différentes.
●
●
●
●
●
●
d’organiser les compétitions et rencontres sportives
entre associations aux niveaux local, régional, national et
international ;
de délivrer des titres académiques universitaires et de
proposer des qualifications aux épreuves nationales ;
de contribuer à la formation et au perfectionnement de
ses cadres dirigeants et sportifs ;
de faciliter la conciliation entre la pratique sportive à
tous les niveaux et la poursuite des études dans
l’enseignement supérieur ;
de tout mettre en œuvre pour favoriser la prévention et
le suivi médical de ses licenciés ;
de favoriser toutes actions contribuant au développement
d’une éthique sportive (lutte contre la violence, le
dopage…).
Quand la « petite reine » devient Formule 1
Pour la première fois cette année,l’UFR STAPS,avec le soutien
du CRSU,a organisé le 2 juin le Trophée National de Cyclisme
Scolaire et Universitaire Dijon-Prenois.
L’UFR STAPS, désirant relancer le Championnat de France
Universitaire et Scolaire de cyclisme sur route,a choisi de s’associer
aux principales Fédérations régissant ces pratiques
sportives. Cette course était donc affiliée à la FFC, à l’UNSS et
à la FFSU.
Deux courses étaient au programme :
● Une course UNSS cadets et féminines toutes catégories :
10 tours de 3.8 km soit 38 km.
● Une course FFSU espoirs et seniors, UNSS juniors :
15 tours de 3.8 km soit 57 km.
Cette manifestation, n’est pas une course de cyclisme sur
route traditionnelle. En effet, pour créer l’événement, le site
choisi a été le circuit automobile de Dijon-Prenois. Ce circuit
de renommée internationale a ouvert ses portes pour
accueillir cette compétition qui a réuni l’ensemble des
meilleurs cyclistes universitaires, du Centre et du Grand-Est
de la France, ainsi que quelques coureurs de régions plus
éloignées.
uBdossier / JUIN 2005
12

Cette année, ce sont plus de 20 événements sportifs (championnats, tournois, soirées…) qui se sont déroulés
sur les campus et à l’extérieur, créant ainsi une véritable dynamique sportive (Championnats de France de
Futsal, de Gymnastique artistique à Montceau-les-Mines, de Savate, Trophée National de Cyclisme, Raid de
l’U, rencontres inter-régionales de Danse au Creusot…).
Self-control et esthétique étaient au rendez-vous
Ce groupe d’étudiants « optionnaires » de l’UFR STAPS,
pilotés par Mokhtar Rouji et Philippe Gerbet, encadrés
par leur professeur Philippe Guyon, est déjà rompu à
l’organisation de compétitions avec plusieurs championnats
internationaux, dont un championnat du monde à
leur actif ; ils ont souhaité traduire concrètement l’esprit du
sport universitaire à l’occasion de ce championnat :« se former
en créant l’événement avec et pour les étudiants ».
Le Championnat de France Universitaire de Savate - Boxe
Française, tant désiré depuis plusieurs années, s’est enfin
déroulé les 31 mars et 1 avril au Palais des Sports de Dijon,
grâce à la volonté et l’énergie des Brigades du Tigre, en
collaboration avec l’équipe du CRSU et le soutien des
collectivités locales et des acteurs du sport en Région.
Des équipes mixtes de toute la France ont foulé le sol
dijonnais, afin de s’opposer dans les règles de ce noble art
qu’est la savate, sport qui date du 19 e siècle. Pas moins de
28 académies ont été représentées pour près de 200
combattants, 36 équipes, 8 catégories masculines et 6
catégories féminines, pour un total de 300 combats sur les
2 jours d’événement !
Avec ce championnat exceptionnel, les étudiants, futurs
cadres de fédérations ou organisateurs d’événements, ont
eu là un fabuleux tremplin pour la vie active.

LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / RADIOSCOPIE DU SPORT À L’uB / JUIN 2005
Dijon Université Club : le sport pour tous
Créé en 1920, le Dijon Université Club (DUC), avec ses 1058 adhérents répartis dans 9 disciplines, est l’un des 45 clubs
universitaires de France. Ceux-ci comptent plus de 86 000 adhérents,dont 21 000 étudiants et élèves des Grandes Ecoles,41 000
scolaires, 22 000 universitaires et ex-universitaires. Ils sont encadrés par plus de 2 400 bénévoles.
Tous les clubs universitaires français sont membres de
l’Union Nationale des Clubs Universitaires (UNCU). Ils ont
une mission d’encadrement, de gestion et de formation à la
pratique sportive de compétition, de loisir, de détente, dans
le cadre du sport civil.
Comme pour tous les clubs universitaires, les missions du
DUC, dirigé par Hervé Goudonnet, s’inscrivent dans une
politique globale du sport à l’Université, ne se limitant pas
aux seuls étudiants, mais contribuant à faire vivre le sport
dans la cité. Le DUC est attaché à l’éthique et aux valeurs
humanistes de l’Université et contribue à son rayonnement
culturel dans le domaine sportif.
Le DUC travaille en complémentarité et en parfaite harmonie
avec le Comité Régional du Sport Universitaire (CRSU),le
SUAPS et l’Association Sportive.
Ses structures
Le DUC se compose actuellement de 9 sections :
● Aïkido
● Athlétisme
● Boxe française et Canne
● Escrime
● Football
● Foot américain
● Rugby
● Tennis
● Volley ball
Le Comité Directeur du DUC est composé de membres élus
parmi les adhérents et de membres de droit qui sont : le
Président de l’Université, le Président du CRSU, le Directeur
Régional de la FNSU, le Directeur du SUAPS, le Directeur
de l’UFR STAPS, d’éventuelles personnalités extérieures
désignées par l’Assemblée Générale, en vertu de leurs
compétences spécifiques.
L’équipe du DUC a pour mission également de coordonner,
de soutenir les démarches ou actions initiées par les responsables
des sections et de les représenter auprès de
l’Université, des pouvoirs publics, des collectivités territoriales
et locales,des organismes publics et privés (Education
Nationale, Jeunesse et Sport, FNSU, mécènes, etc.).
Les rendez-vous à ne pas manquer
Son programme annuel comporte un grand nombre de
manifestations. Pour ne citer que les plus importantes, il
faut indiquer : le Cross International du DUC (chaque
année, début décembre), le Tournoi National Jeunes de
Tennis (chaque année, fin juin), l’Open de Tennis de la Ville
de Dijon et d’autres championnats nationaux et régionaux,
tournois, etc.
Tous les sportifs, tous les citoyens, qui le souhaitent, quels
que soient leur âge,leur condition sociale,leurs motivations,
peuvent adhérer au DUC !
Les sections-phares du DUC, tant par le nombre de
pratiquants que par leur niveau d’évolution, sont
l’Athlétisme (468 adhérents) et le Tennis (264 adhérents).
uBdossier / JUIN 2005
14

L’Association Sportive Universitaire :
développer la vie associative et collective
Sans doute la plus importante association de l’Université :
créée en 1978 et dirigée actuellement par Michèle
Maniglier, elle compte plus de 600 adhérents. Elle a pour
but de permettre à tous de pratiquer les différents sports
en compétition, universitaire ou civile, jusqu’au plus
haut niveau.
L’Association est affiliée à la Fédération Nationale du Sport
Universitaire et agréée par Jeunesse et Sport ; elle regroupe
l’ASSTAPS (association étudiante de l’UFR STAPS) et des « isolés ».
Située à la Maison des Sports, sans être encore vraiment
bien installée et malgré ses « petits » moyens, l’ASU ne
manque pas d’enthousiasme pour promouvoir les valeurs
sociales du sport par différentes actions.
Ses missions :
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améliorer le niveau sportif de ses adhérents
faire évoluer ses adhérents au plus haut niveau du
Championnat universitaire national et international (en
sports collectifs ou individuels).
dynamiser la vie sportive universitaire
rassembler les générations
partager les compétences
échanger avec les entreprises
améliorer l’accessibilité des handicapés aux différentes
épreuves(mais il faut encore souvent convaincre les
acteurs des organisations du bien-fondé de ces nouveaux
aménagements).
Elle encourage la prise de responsabilités,
en proposant :
● l'encadrement d'équipes de sports
collectifs (capitanat, managerat..)
● l'animation des sections sportives
● des actions de promotion en
faveur du sport à l'Université
L’une des originalités de l’ASU
est d’avoir créé une section Golf
« Le Putting Club » en octobre 2003,
gérée entièrement par les étudiants en formation initiale
ou à l’Université pour Tous de Bourgogne (UTB), chacun
apportant ses compétences et ses expériences. Le dernier
Trophée Campus, l’un des temps forts de l’année sportive, a
réuni une centaine de participants
Par ailleurs, des journées sportives et amicales menées
conjointement avec le SUAPS, le CRSU et l’UFR STAPS, sont
organisées tout au long de l’année.
On remarque cependant une très faible participation
des personnels car rien n’est réellement prévu dans
l’aménagement des pratiques sportives. Un des nouveaux
objectifs de l’ASU : organiser des Championnats
d’Académie de Golf Sénior pour attirer les personnels !
Graines de managers
Les associations sportives étudiantes
● AS Université
Etre compétiteur et dirigeant n’est pas une exception à l’uB :
en s’impliquant dans l’organisation de plusieurs championnats
et autres rencontres sportives, les étudiants ont
démontré leur sens des responsabilités et leur capacité
d’investissement dans des projets associatifs souvent très
lourds, qui connaissent toujours un franc succès.
A l’heure où le monde sportif rencontre des difficultés dans
le recrutement de dirigeants, voilà un vivier prêt à
reprendre le flambeau dans les années à venir !
● AS Esirem
● AS Ensbana
● AS STAPS Dijon
● AS IUT Le Creusot
● AS IUT Chalon-sur-Saône
● AS ESC Dijon
● AS ENESAD
● AS Ensam Cluny
● AS Centre Condorcet
● AS STAPS Condorcet

LES DOSSIERS DE L’ UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE / RADIOSCOPIE DU SPORT À L’uB / JUIN 2005
Trophées du Sport : plus haut, plus fort, plus loin…
Lors de la Première Cérémonie de remise des Trophées du Sport,
ce sont plus de 40 sportifs de l'Université de Bourgogne qui ont
été à l’honneur, aux côtés d’un ambassadeur prestigieux, Henri
BOERIO (ancien gymnaste médaillé olympique, détaché à la
Fédération Française de Rugby dans le cadre de la préparation
des championnats du monde qui auront lieu en France en 2007).
Comme chaque année, les étudiants de l'uB se sont brillamment
illustrés au cours des différentes compétitions sportives dans
de nombreuses disciplines (escrime, boxe, lutte, basket,
athlétisme…).
Plusieurs prix ont été décernés aux :
● étudiants médaillés aux championnats de France universitaires,
● étudiants sélectionnés dans une équipe nationale universitaire,
● étudiants médaillés dans une compétition internationale universitaire.
Les bons résultats obtenus illustrent bien le travail réalisé par
l’ensemble des étudiants et des enseignants et contribuent au
renforcement de la bonne image de l’uB, tant par la qualité de ses
formations, de sa recherche que par la qualité de la vie étudiante.
Rendez-vous l’année prochaine pour encore plus de médailles !
PALMARES 2003/2004
PRÉNOM NOM MÉDAILLE ACTIVITÉ
Bolade APITHY ARGENT sabre
Coralie DELACOUR BRONZE épée
Lise BOYE OR lutte
Floriane CHARPOT ARGENT lutte
Brice CHOQUIER ARGENT tir à l'arc
Nicolas CLAIN ARGENT tir à l'arc
Aude GALAND ARGENT tir à l'arc
Etienne MITAUT ARGENT tir à l'arc
Damien MORINEAU BRONZE boxe anglaise
Laetitia FENEON ARGENT perche
Stéphane FLORENTIN OR 60m
Valériane GERMACK OR triple
Aurélie MAZOYER ARGENT 1500m
Julien PERRONE OR 800m
Virgine PRELY OR 1500m
Malika SOUFI BRONZE triple
Romain TRAVELET ARGENT Disque
Natacha VOUAUX OR 200m
Natacha VOUAUX OR 100m
Pascale GACON OR 4*100m
Valériane GERMACK OR 4*100m
PRÉNOM NOM MÉDAILLE ACTIVITÉ
Malika SOUFI OR 4*100m
Natacha VOUAUX OR 4*100m
Aurélie MAZOYER OR cross équipe
Virgine PRELY OR cross équipe
Sabrina THIERIOT OR cross équipe
Aurélie TROUVE OR cross équipe
Aurélie MAZOYER OR Relais 3*1000m
Virgine PRELY OR Relais 3*1000m
Sabrina THIERIOT OR Relais 3*1000m
Marie CIAMOS OR BASKET
Carole COMETTI OR BASKET
Jenny DEMOUGIN OR BASKET
Naura EL GARGATI OR BASKET
Clémence JULIEN OR BASKET
Nathalie KOBUS OR BASKET
Stéphanie POMMIER OR BASKET
Marion PRUNET OR BASKET
Emmeline AYROULET BRONZE FUTSAL
Audrey CHEMENT BRONZE FUTSAL
Karine LANCHE BRONZE FUTSAL
Céline PATOUILLET BRONZE FUTSAL
Aurore RABUT BRONZE FUTSAL
Peggy SEURAT BRONZE FUTSAL
Aurélie VAUGIN BRONZE FUTSAL
Mentions spéciales
Vincent BOURDEAUX Champion du monde de Rugby à 7.
Stéphanie BOUVIER Médaillée de Bronze en Short track aux
dernières universiades d'Innsbruck en Janvier dernier.
L’équipe d’organisation du RAID de l’U a remporté le Trophée
National «LABEL IPHITOS » de la meilleure organisation nationale.
Contacts utiles
● Hervé Liémans, chargé de mission Sport à l'uB : 03 80 39 67 90
● UFR STAPS : 03 80 39 67 01
● SUAPS : 03 80 39 51 70
● Comité Régional du Sport Universitaire : 03 80 39 67 91
● Dijon Université Club : 03 80 67 38 57
uB
UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
● Association Sportive Universitaire : 03 80 39 51 70
● Centre d'expertise de la performance : 03 80 39 67 40
● ERIT - M : 03 80 39 67 57
● Laboratoire du Droit du Sport : 03 80 39 53 89
● ISOS : 03 80 39 67 87
● Derttech COSTO : 03 80 39 67 46
SERVICE COMMUNICATION
MAISON DE L’UNIVERSITÉ - ESPLANADE ERASME
BP 27877 - 21078 DIJON CEDEX
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UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
CAMPUS
La vision au service de la science
A l’origine, le constat international de désaffection des jeunes pour les filières scientifiques
de l’enseignement supérieur. Patrick Gorria a décidé de réagir, en créant en 2003 le
Centre Technovision. Son rôle : présenter aux élèves des classes primaires et secondaires les
activités de recherche sur la vision et l’image du laboratoire d’électronique, informatique
et d’image (Le2i), situé au Creusot et à Dijon.
Formé à l’ENSAM
(Arts et Métiers) et
après un Doctorat,
Patrick Gorria est
titularisé enseignantchercheur
au Creusot
en 1989.
Il est aujourd’hui Professeur des
Universités en électronique et traitement
de l’image. Il est également responsable
de la Plateform3D au Creusot, labellisée
par le ministère de l’industrie ;
plateforme créée pour fédérer les moyens
techniques et humains des IUT et lycées,
effectuer des actions de formation et des
transferts de technologie à destination
des entreprises.
Très attaché aux relations entre
l’enseignement secondaire et
l’enseignement supérieur,
Patrick Gorria constate que
Plateform3D a permis
« d’établir un réseau avec les enseignants
du secondaire, puisque cette plateforme
est animée par l’IUT et les deux lycées
techniques du Creusot (Jean Jaurès et
Lavoisier) qui bénéficient et collaborent
ensemble à son activité. »
Pour aller à la rencontre des élèves,
Patrick Gorria a créé le centre Technovision.
Découvrir
les sciences de
façon ludique
Concrètement, que propose Technovision ?
Installé dans les locaux de l’IUT du Creusot, l’espace Technovision permet aux élèves de
découvrir d’une façon ludique des notions se rapportant à la vision et au traitement de
l’image :régler une caméra, commander un robot par vision artificielle, analyser un signal
vidéo… tous les concepts observés peuvent ensuite être retravaillés en classe.
Nous avons également créé Technomobile, pour aller à la rencontre des classes primaires
et des collèges, avec un tableau tactile qui capte directement l’attention des jeunes, en les
plaçant d’emblée dans une position d’acteurs. Un site web a été développé. Il permet de
tout savoir sur nos activités. Les écoles sont séduites (déjà plus de 3000 visiteurs), les organismes
culturels aussi. L’Année Mondiale de la Physique joue son effet de levier : nous
avons exposé en mai au lycée Niepce à Chalon-sur-Saône et nous exposons jusqu’à fin
novembre à la Biennale de Saint-Etienne. Et Technomobile est désormais sollicité pour
aller dans d’autres départements.
Pourquoi avoir créé Technovision ?
Après le constat, soit on se lamente, soit on invente de nouvelles méthodes pour
attirer les étudiants. La solution Technovision consiste à utiliser des outils de
communication axés sur les thématiques de recherche du Le2i
pour montrer aux jeunes que l’Université propose des filières
scientifiques intéressantes et au contenu innovant. Cette année, on
constate une limitation de la chute des effectifs étudiants. Difficile
de dire quelle est la part de Technovision, mais cette initiative ne
peut être que bénéfique pour les futurs étudiants.
Le concept Technovision peut-il « s’exporter » ? Quelles sont vos perspectives ?
C’est une idée intéressante, mais nous n’avons pas été contactés par d’autres
centres de recherche. Il nous semble d’ailleurs impossible de sous-traiter nousmêmes
l’adaptation de Technovision à un contenu scientifique différent.
Ce travail de vulgarisation doit être réalisé par les chercheurs. Quant à l’avenir de
Technovision, le contenu présenté est pour l’instant axé sur la vision artificielle.
Parallèlement aux recherches que nous menons au Le2i, nous allons recentrer
dans les deux années à venir nos présentations sur la vision tridimensionnelle
et les impressions en 3D. En clair, on passe de la 2D à la 3D !
Contact : Espace Technovision ; Tél. : 03 85 73 11 30, www.espace-technovision.com
uBmag / JUIN 2005 25

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
CAMPUS
La Carteculture
étudiante fait le plein !
Dès son année de lancement, la Carteculture a trouvé son public.
Plus de 5000 étudiants ont acheté ce sésame qui leur permet
d’accéder aux spectacles proposés par les partenaires du dispositif
(communes, cinéma, associations…) pour un tarif unique de
5,5 € et au cinéma « art et essai » pour 3,5 €.
La Carteculture est une action
phare de la convention
«UniversCités», qui rassemble
l’uB, la ville de Dijon et le Grand
Dijon et dont l’objectif est
d’ouvrir la ville sur l’Université
et vice versa.
L’intérêt de la Carteculture est double :
Elle concourt à la démocratisation de la Culture.Il est intéressant de
constater que beaucoup d’étudiants Carteculture se sont initiés à
l’opéra au duo dijon avec succès ! (Cf Rencontre avec..., p.4)
Et tous les étudiants s’y mettent, même ceux des filières scientifiques,
traditionnellement peu associés aux pratiques culturelles.
Quant aux spectacles, c’est la musique, qui en profite le plus avec
2730 billets vendus*, soit 42% de l’ensemble des billets Carteculture
pour cette année.
Elle a également valorisé et incité au développement des politiques
culturelles mises en place par les partenaires du dispositif.
Les objectifs de la saison 2 : créer un
« réflexe Carteculture » et entretenir
une démarche d’accompagnement, en
proposant des événements spécifiques
pour tous les étudiants Carteculture.
Contact : Nicolas Liiri,
nliiri@grand-dijon.fr
* Chiffres Grand Dijon, pour le premier
trimestre d’utilisation.
Sun Festival :
mode d’emploi du
développement durable
Lac des Settons - Morvan, 9 & 10 juillet
Les vacances ont à peine commencé que le Sun Festival
s’apprête à rayonner au Lac des Settons ! Deux jours de fête
pour sensibiliser les festivaliers aux impacts de l’homme sur
l’environnement et proposer des solutions pour les réduire.
Au programme, des activités sportives organisées autour de
cinq « univers » - la forêt (accro branche, orientation…), l’air
(cerf-volant, trampoline…), le « street » (roller, skate…), l’eau
(catamaran, kayak...) et des ateliers artistiques (peinture,
maquillage, cirque…) - auxquelles se mêleront des temps
d’information animés par Greenpeace, Bourgogne Energie
Renouvelable… et des concerts avec des groupes locaux
(la familia baolescu, Zulu percussion…).
Sun Festival est une nouvelle association actuellement
hébergée à la Maison De l’Etudiant. Son objectif : promouvoir
un développement durable en harmonie avec la nature,
informer sur la protection de l’environnement et développer
des réflexes éco-citoyens, par respect pour ce vaste terrain de
jeu qu’est la nature. Début juin, l’association avait d’ailleurs
animé une journée environnement sur le campus dijonnais.
L’association pense déjà en
grand pour la prochaine
édition du Sun Festival,
qu’elle souhaite ouvrir
à tous les publics (particuliers,entreprises)
pour
en faire un événement
de formation, de rencontres,
d’apprentissage
et de loisirs.
Contact :
www.sunfestival.org
Tél. : 03 86 78 79 57
AGENDA
FESTIVAL
ESTIVADE
JUSQU’AU 17 JUILLET - DIJON
Place à la fête… l’été est là ! Estivade offre à un
public nombreux des moments de détente
et une porte d’accès à la Culture dans son
infinie diversité. Du théâtre, des contes, de la
danse, de la musique et des chansons, sans
oublier les pratiques amateurs qui concourent
également à cette fête de la culture partagée.
Estivade, un soutien à la création locale et aux
énergies culturelles.
Le programme Estivade : www.ville-dijon.fr
EXPOSITION
A L’HEURE DES BERBISEY
BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE - DIJON
JUSQU’AU 3 SEPTEMBRE
En partenariat avec les éditions Faton, la bibliothèque
municipale présente le livre d’heures
de la famille Berbisey, une pièce unique dans
ses collections patrimoniales bourguignonnes,
récemment acquise par la Ville de Dijon avec
l’aide de l’Etat et de la Région. Ce manuscrit sur
vélin, réalisé vers 1490, est un livre de prières
enluminé, à l’usage du diocèse de Langres, qui à
l’époque incluait Dijon. 114 feuillets ornés de
peintures pleine page, de miniatures, des
uBmag / JUIN 2005 26

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
CAMPUS
Un nouveau webzine
multimédia on line
La Passerelle, service
général de l’uB
situé dans l’extension
droit-lettres à
Dijon, est spécialisée
dans la création
de ressources
multimédia et
l’enseignement à
distance. Ses responsables
viennent de publier ce mois-ci le premier numéro de
leur webzine sur Internet : http://passerelle.ubourgogne.fr/publications/webzine/
Objectif : Informer les internautes sur les services que l’équipe de
la Passerelle peut apporter à l’ensemble de la communauté
universitaire en matière de TICE.
Ce premier numéro consacre une page spéciale au guichet
unique récemment mis en place par le service. Concrètement
avec ce guichet, la Passerelle crée un point d’accueil pour
réceptionner les projets TICE émergents à l’uB et faciliter ainsi
leur gestion et réalisation.
Le webzine propose également des rubriques éditoriales : la
présentation de l’équipe, un article de Philippe Rigneau,
réalisateur audiovisuel à la Passerelle, l’interview de Jean-Jacques
Richer, Maître de Conférences en Didactique du Français Langue
Etrangère et Seconde (FLE/S) et la présentation d’une réalisation
du service : le CDRom « Parler le Japon ».
En clin d’œil, uBric à brac propose un ensemble d’actualités
et d’astuces sur l’univers du multimédia et de l’internet. Un
webzine clair et des infos pertinentes. Cette publication
s’annonce pour l’instant trimestrielle. D’ici là, bonne lecture !
Contact : Carsten Wilhelm, Tél. : 03 80 39 52 27
OLA KALA
Tout va bien
Trapèze volant, trapèze ballant, trapèze sans répit...
La compagnie les Arts Sauts vous donne rendez-vous du
mercredi 21 septembre au dimanche 2 octobre, sous son
chapiteau, une gigantesque bulle blanche gonflable dressée
sur le parking des Abattoirs, Boulevard de Chicago à Dijon.
17 trapézistes se partagent l'espace aérien, soutenus par le
jeu de 4 musiciens et une chanteuse, tous perchés sur une
structure métallique à 12 mètres de hauteur. Enrichie du
numérique, la musique vibre, suit le ballet aérien en parfaite
harmonie avec les corps. Un spectacle esthétique dans une
atmosphère d’élégance surréaliste et poétique avec l’ivresse
du vertige et de l’émotion en toile de fond.
Après avoir volé en plein air et sous chapiteau,la compagnie des Arts
Sauts continue d'expérimenter l'art du trapèze et revient avec une
troisième création spectaculaire, Ola Kala (« Tout va bien » en grec).
Sur scène, les 4 musiciens jouent un rôle fondamental dans
l’intensité du spectacle. En parfaite harmonie avec les corps,
la musique vibre, suit le ballet aérien.
Une place très importante est accordée à la mise en lumière
et à la sonorisation de ce spectacle. Sous cette immense
bulle blanche, le cercle intime de la piste permet au public,
allongé dans des transats, d'entourer les artistes.
Réservations :
Grand Théâtre,
Tél. : 03 80 60 44 44
ABC,
Tél. : 03 80 30 98 99
bordures historiées
et de nombreuses
initiales à décor floral.
L’ouvrage témoigne de
la piété et de la notoriété
de la famille
Berbisey, marchands
épiciers enrichis dans
le négoce.
EXPOSITION
VENDANGES D’ACIER
MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE - DIJON
JUSQU’AU 12 SEPTEMBRE
Jean-Pierre Dussaillant, plasticien de l’Ile de
Ré, dont la renommée a dépassé le cadre
national, a développé à sa manière le thème
de la vendange et des buveurs de vin. Ses
œuvres vont envahir la nef centrale du dortoir
des moines ; des esquisses, des huiles
sur toile ou techniques mixtes et grands
bas-reliefs en acier peint. Une rétrospective
de dix années de travail.
De plus, pour cette
expo, il a spécialement
composé
des créations originales
de cinq
grands « calices
à nectar », qui
plongeront les
visiteurs dans le
plaisir des yeux et
l’ivresse imaginaire
des dieux.
uBmag / JUIN 2005 27

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
PUBLICATIONS
ANALYSE DEMOGRAPHIQUE
Par Michèle Dion, expert-démographe et
Docteur en démographie, Maître de
Conférences à l’Université de Bourgogne.
Dijon : EUD, 2004
281 pages
16 €
ISBN : 2-915552-08-8
L’analyse démographique
utilise des données statistiques
de population pour
fournir des indicateurs de
fécondité, nuptialité et
mortalité. Les méthodes de
calcul de ces indicateurs ne présentent pas de
difficultés mathématiques insurmontables.
Toutefois, les résultats chiffrés qu’elles produisent
se doivent d’être interprétés avec soin et,
comme tout chiffre, il faut savoir les critiquer et
connaître leurs limites.
Les questions que soulève aujourd’hui l’évolution
des phénomènes démographiques rendent
nécessaire la maîtrise d’instruments d’analyse.
Qu’il s’agisse de vieillissement, d’accroissement,
de structure par âge, de durée de vie, de reproduction,
de flux migratoires, etc., des mesures
doivent être établies ; elles constituent les
références incontournables des sociétés face
aux enjeux de leur avenir.
ni le seul devoir de mémoire, mais le devenir du
passé dont Gatti fait une évidente nécessité.
« Nous ne sommes pas des personnages
historiques, nous sommes des personnes, nous
sommes des survivants ». Cette belle, tragique
et lucide expression d’Armand Gatti constitue
le fil d’Ariane des différents articles de cet
ouvrage, « fil d’Ariane, toujours porteur d’une
sonorité, celui du chant d’Orphée » selon Gilles
Deleuze (Mille Plateaux).
Avec Gatti, créer devient un acte de résistance
et de survie
ETHIQUE MEDICALE ET POLITIQUE DE
SANTE
Sous la direction de Philippe Batifoulier, Maître
de Conférences à l’Université Paris X-Nanterre
et animateur du groupe d’économie de la santé
au sein du Laboratoire FORUM (CNRS) et
Maryse Gadreau, Professeur émérite à
l’Université de Bourgogne et chercheur au
Laboratoire d’Economie et de Gestion (CNRS).
Paris : Economica, 2005
223 pages
30 €
ISBN : 2-7178-5019-8
La réflexion sur l’avenir de l’assurance
maladie prend appui sur une lecture de la
réforme ou contre-réforme en termes de
privatisation ou d’étatisation, de recours aux
mécanismes de marché ou au contraire de
développement des institutions centralisatrices.
Cet ouvrage est une contribution à ces
débats, qu’il cherche à éclairer en privilégiant
une entrée par l’éthique médicale. Il propose
un ensemble de réflexions qui ont en commun
de considérer que les questions éthiques
sont fondamentales à la compréhension de
l’évolution du système de santé.
En mobilisant des experts reconnus venant de
différents horizons : économie, philosophie,
santé publique, sociologie, théologie, il offre une
approche pluridisciplinaire sur l’opposition
entre une logique économique
insistant sur
la responsabilité
financière du médecin
et du patient et une
logique éthique plaidant
pour la qualité des
soins.
ARMAND GATTI : L’ARCHE DES LANGAGES
Textes rassemblés par Lucile Garbagnati et
Frédérique Toudoire-Surlapierre, Maîtres de
Conférences de littérature comparée à
l’Université de Franche-Comté.
Dijon : EUD, 2004
280 pages
20 €
ISBN : 2-915552-07-X
ISSN : 1630-0858
« Marcher comme si
c’était le but à
atteindre » se plaît à
répéter Armand Gatti.
Ce volume consacré à
son œuvre, à son
époque - la nôtre aussi
- entend prendre du
recul, non pour les
vider de leurs affects,
mais pour en comprendre
les fils directeurs, en cerner les enjeux,
esthétique, politique et ontologique. Ce qui
importe, ce n’est pas le souvenir en tant que tel,
LA VIGNE DU MARECHAL PETAIN
Par Jean Vigreux, Maître de Conférences en histoire contemporaine à l’Université de
Bourgogne.
Dijon : EUD, 2005
106 pages
16 €
ISBN : 2-915552-12-6
ISSN : 1628-5409
Cet ouvrage évoque la période sombre du régime
de Vichy et de l’occupation, en retraçant l’histoire
de la vigne du maréchal Pétain à Beaune. Ce
cadeau méconnu, longtemps refoulé, montre à
quel point le culte maréchaliste fut présent, mobilisant
ainsi l’idéologie agrarienne et ruraliste. Il
souligne l’attachement des notables locaux aux
valeurs de la Révolution nationale, mais également
les usages ou les représentations sur la vigne et le
vin. Cette histoire n’est pas simplement politique
et culturelle, elle est aussi économique et sociale.
On aborde ici les imbrications entre le local et le
national, entre la vigne et la politique. Le vin n’est
plus seulement l’affaire des viticulteurs… Il est le
produit d’une mise en scène, autant que d’une
mise en bouteille…
uBmag / JUIN 2005 28

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
PUBLICATIONS
JUSTICE ET ARGENT
Les crimes et les peines pécuniaires du XIIIe au
XXIe siècle
Sous la direction de Benoît Garnot, Professeur
d’histoire moderne à l’Université de Bourgogne.
Dijon : EUD, 2005
336 pages
20 €
ISBN: 2-915552-18-5
ISSN : 1628-5409
Cet ouvrage aborde le
délicat problème des
rapports entre la justice
et l’argent, dans une
optique comparatiste
et diachronique, du
Moyen Âge à l’époque
immédiatement
contemporaine et sur
un vaste espace géographique.
Pertinent
sur le passé, il se situe
aussi au cœur des interrogations du présent.
La première partie est consacrée à la description
des crimes liés à l’argent, la deuxième partie à
leur répression, la troisième aux peines
pécuniaires. Quatre thèmes tissent un fil
directeur au long des vingt-sept chapitres : le
temps (selon les époques, la même activité
peut être considérée ou non comme un crime
d’argent), la morale (la dimension morale
intervient toujours dans la perception des
crimes et délits liés à l’argent), le pouvoir, tant
dans le domaine privé (par exemple au sein
de la parenté) que dans le domaine public
(professionnel, politique, administratif), enfin
la sociabilité, puisque les crimes et conflits
d’argent posent aussi le problème des relations
entre les individus.
L’ENTREPRISE SOCIALISTE
Histoire documentaire du Parti Socialiste
Tome 1, 1905-1920
Textes réunis et présentés par Vincent Chambarlhac,
enseignant d’histoire-géographie, Docteur en histoire
et membre de l’IHC, Maxime Dury, Maître de
Conférences en sciences politiques à l’Université de
Bourgogne et à Sciences-Po Paris et membre du
CERPO, Thierry Hohl, Professeur agrégé d’histoire,
Docteur en histoire et membre de l’IHC et Jérôme
Malois, Doctorant en histoire à l’Université de
Bourgogne et membre de l’IHC.
Dijon : EUD, 2005
312 pages
22 €
ISBN : 2-915552-16-9
L’IMAGINAIRE DE LA TABLE
Convivialité, commensalité et communication
Sous la direction de Jean-Jacques Boutaud, Professeur à l’Université de Bourgogne, LIMSIC.
Paris : L’Harmattan, 2004
281 pages
24 €
ISBN : 2-7475-6715-X
Le partage alimentaire se déploie sous des formes aussi
libres et ouvertes que notre imaginaire. Sous le régime
de la commensalité, ce partage s’organise autour d’un
lieu primordial : la table. Par son pouvoir de mise en
scène des aliments, de théâtralisation des conduites et
d’amplification des émotions, la table condense, dans
son huis clos, toute la gamme des interactions
humaines. Théâtre de saveurs, riche de toutes les
traditions et de toutes les audaces, mais aussi théâtre de
valeurs, dans ce que la table peut offrir comme biens et
comme liens. Parce que nous mangeons du symbolique,
le sens des aliments est bien souvent lié à la saveur
des relations.
Comment ne pas voir alors la table, ce lieu symbolique
d’échanges, comme une métaphore de la communication,
si l’on s’accorde sur la proposition suivante : une
communication, c’est une relation qui prends forme. A condition d’ouvrir la forme à ses
différents aspects : préfiguration d’une pratique, d’une relation ; configuration particulière
de l’espace commensal ; figuration des acteurs au sein de la scène alimentaire.
Trois plats de résistance : inventer la table, s’inviter à table ; le goût du partage ; la table
post-moderne.
« Les élus du parti au parlement forment un
groupe unique, et en face de toutes les fractions
politiques bourgeoises. Le groupe socialiste au
parlement doit refuser au gouvernement tous
les moyens qui assurent la domination de la
bourgeoisie et son maintien au pouvoir :
refuser en conséquence les crédits militaires,
les crédits de conquête coloniale, les fonds
secrets et l’ensemble du budget .»
Tel est le point numéro 2 de la déclaration de
principes adoptée en 1905 lors du congrès
d’unification du socialisme français, par
laquelle s’ouvrait l’histoire complexe du Parti
Socialiste, Section Française de l’Internationale
Ouvrière. Histoire complexe et, aujourd’hui
encore, quelque peu mystérieuse : qui donc
peut dire ce que veulent les socialistes ?
Bien des interprétations déjà ont été données
du socialisme ; ce travail n’en retient, n’en
rejette ni n’en rajoute aucune, car là n’est pas
son souci : il veut seulement mettre à disposition
de tous les pièces d’une instruction
sans fin.
Mais si cette histoire documentaire ne juge
pas, elle évalue quand même, parce qu’elle fait
des rencontres. La première de ces rencontres,
c’est la plus évidente mais aussi la moins
visible pour qui veut en rester aux principes :
c’est la triste banalité du quotidien, c’est-à-dire
le fait partisan lui-même, son organisation,
ses rouages, ses hiérarchies et ses exigences,
auxquelles s’ordonne désormais ce que l’on
appelle le socialisme. Le premier rêve des
socialistes est d’abord le rêve du parti unifié, et
pour ce rêve-là ils ne reculeront pas. Ce travail
collectif associant historiens et politistes veut
donc faire descendre le socialisme de son ciel
des principes et lui rendre un peu de sa chair,
de sa complexité et de ses incohérences.
uBmag / JUIN 2005 29

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
PUBLICATIONS
LES ARRETS DE LA COUR INTERNATIONALE
DE JUSTICE
Textes rassemblés par Charalambos Apostolidis,
Professeur de droit public à l’Université de
Bourgogne.
Dijon : EUD, 2005
208 pages
20 €
ISBN: 2-915552-13-4
Organe principal des
Nations Unies, la Cour
internationale de Justice
a vu, lors des dernières
décennies, son champ
d’activités s’élargir et son
prestige augmenter.
Bénéficiant d’une large
compétence qui lui permet
de statuer sur tous
les différends d’ordre
juridique que les États lui soumettent, la Cour a
produit une jurisprudence cohérente qui a contribué
énormément à l’affirmation et au progrès du
droit international. Le présent ouvrage, fruit d’une
collaboration entre universitaires et membres de
la juridiction internationale, vise à apporter un
éclairage sur le travail effectué par le juge dans
son activité contentieuse.
LES FUSIONS DE SOCIETES,REGIME JURIDIQUE
ET FISCAL
Par Martial Chadefaux, Professeur à l’Université
de Bourgogne, Directeur de la MSTCF et
Responsable pédagogique du Master Droit fiscal.
Paris : Groupe Revue Fiduciaire, 2005
798 pages
49 €
ISBN : 2-86-521-812-0
Les fusions, scissions,
dissolutions-confusions,
apports partiels
d’actifs constituent des
opérations fréquentes
et stratégiques au sein
des groupes de toute
taille. L’ouvrage de
Martial Chadefaux permet
aux entreprises et
à leurs conseils d’analyser
toutes les conséquences de ces opérations,
dans leurs volets juridique, comptable et fiscal.
Chaque étape est explicitée et complétée par
de nombreux exemples, études particulières et
par des conseils pratiques.
SCIENCES POUR TOUS ?
Par Daniel Raichvarg, Professeur de Sciences de l’information et de la communication,
Directeur du Centre de Recherche sur la Culture, les Musées et la Diffusion des Savoirs et
chargé de la Mission à la culture scientifique à l’Université de Bourgogne.
Paris : Découvertes Gallimard, 2005
128 pages
catégorie 4
ISBN : 2-07-030041-2
Comment rendre accessible le langage de la science, hermétique
pour le commun des mortels? Depuis Galilée et Palissy,
pionniers d’une large diffusion du savoir, la vulgarisation a
touché un public de plus en plus nombreux. D’abord réservée
à une élite, la science est devenue, avec la Révolution, l’affaire
de tous. L’idéologie républicaine du XIXe siècle l’a magnifiée.
Durant quatre cents ans, le dialogue entre les savants et les
ignorants s’est noué dans des lieux multiples : cabinets de
curiosités, expositions universelles, écoles, musées, et sous des
formes toujours renouvelées : spectacles de foire, conférences,
romans scientifiques, revues illustrées, jouets, pièces de
théâtre, leçons de choses, films, émissions de télévision…
Daniel Raichvarg, infatigable arpenteur de la culture scientifique,
nous raconte l’aventure tumultueuse et féconde de la
science en partage.
PAUL CLAUDEL : LES MANUSCRITS OU
L’ŒUVRE EN CHANTIER
Sous la direction de Jacques Houriez, Professeur
émérite à l’Université de Franche-Comté et
Catherine Mayaux, Professeur de littérature française
et francophone à l’Université de Cergy-
Pontoise et Directrice du Centre Jacques Petit.
Dijon : EUD, 2005
198 pages
20 €
ISBN : 2-915552-22-3
ISSN : 1630-0858
Les études des manuscrits de l’œuvre de
Paul Claudel rassemblées dans ce volume
obéissent à plusieurs objectifs : dresser un
état des lieux des archives et manuscrits
déposés à la Bibliothèque Nationale de
France, au Ministère des Affaires Étrangères
ou au Centre Jacques-Petit de l’Université
de Franche-Comté ; proposer des approches
génétiques des œuvres dramatiques, poétiques
et exégétiques, et dégager les orientations
d’une poétique de l’écriture à partir des
notes, des brouillons ou des strates successives ;
apporter un éclairage nouveau aux lecteurs
comme aux chercheurs qui travaillent
actuellement à de nouvelles éditions critiques
des textes claudéliens,
et, si possible,
susciter des vocations
parmi les jeunes
chercheurs.
Au-delà, et alors que
l’on célèbre cette
année le cinquantenaire
de la mort du
poète, l’approche de
l’œuvre d’un des
auteurs majeurs du
XXe siècle à travers ses manuscrits précise
notre vision d’un Claudel aux moments les
plus intimes de son écriture et ouvre plus
largement sur les questions qui touchent
au cœur même de la création littéraire.
uBmag / JUIN 2005 30

UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE
BLOC- NOTES
CARNET
Colloques et formations
Ville et territoires face aux défis de la mondialisation
XLI e colloque de l’Association de Science Régionale
De Langue Française (ASRDLF)
5, 6, et 7 septembre - Dijon
Contact : Viviane Meunier,Tél. : 03 80 39 54 10
v.meunier@u-bourgogne.fr
Université européenne d’été 2005
Le vin et la mondialisation
Perspectives historiques et enjeux contemporains
(XIX e -XXI e siècles)
Du 12 au 16 septembre - Dijon
Organisée par la Maison de Sciences de l’Homme de Dijon
Contact : Jean-Marc Bourgeon,Tél./Fax : 03 80 39 39 47
"De la lutte biologique à la production intégrée :
50 années de progrès grâce à l'Organisation
Internationale de la Lutte Biologique (OILB)"
Du 18 au 20 septembre - Dijon
Organisée par l’UMR Microbiologie
Géochimie des Sols
Contact : Philippe Lemanceau, Tél. : 03 80 69 30 56
rvansuyt@dijon.inra.fr
Le médicament et la personne :
aspects de droit international
22 et 23 septembre - Dijon
Organisé par le Centre de recherche sur le droit
des marchés et des investissements internationaux
Ce colloque a pour but de réfléchir aux principaux
problèmes relatifs au commerce
international du médicament.
Contact : Josiane Gazelle - Marianne Malicet
Tél. : 03 80 39 53 92, josiane.gazelle@u-bourgogne.fr
Colloque “Laïcité”
du 26 au 29 septembre - Dijon
Organisé par l’Université pour Tous de Bourgogne
Contact : secrétariat UTB, Tél. : 03 80 39 51 90
Toute l’équipe du Service
Communication vous souhaite
d’agréables vacances et vous donne
rendez-vous à la fin Octobre.
Archives des sociétés en mouvements. Regards
croisés : archivistes et chercheurs
29, 30 septembre et 1 er octobre - Dijon
Organisé par la Maison des Sciences de l’Homme
de Dijon et le Centre Georges Chevrier.
www.u-bourgogne.fr/colloquearchives2005
Contact : Lilian Vincendeau,Tél. : 03 80 39 57 58
« Construire l'exemplarité de la fiction.
Pratiques littéraires et discours historiens »
27 et 28 octobre - Dijon
Le centre de recherches "Interactions Culturelles
Européennes", sous la direction de Laurence
Giavarini, organise un colloque portant sur
les pratiques littéraires et les discours historiens
du XVI au XVIII e siècle.
Contact : Didier Souiller,Tél. : 03 80 39 55 27
FORMATIONS DE L’OCIM
Contact : Ewa Maczek, Tél. : 03 80 58 98 71
14 et 15 septembre - Dijon
Internet et les centres de documentation des musées
et centres de sciences : rechercher et informer
15 et 16 novembre - Dijon
L'actualité scientifique dans les centres de culture
scientifique et les musées (II)
Journées d’études
FORMATION CIPE
Contact : cipe@u-bourgogne.fr
13 - 14 octobre et 17 - 18 novembre
Le Centre d'Innovation Pédagogique et d'Évaluation
(CIPE) de l’Université de Bourgogne propose
à la rentrée 2005 un projet innovant de formation
à l’intention des Agents Temporaires Vacataires.
L’objectif de cette formation est de développer
une base de connaissances en pédagogie, de façon
à permettre à l’enseignant vacataire de mieux jouer
son rôle et de favoriser les apprentissages
des étudiants (les enseignants vacataires qui ont
une charge de cours d’au moins 20h au premier
semestre sont prioritaires).
Légion d’honneur
Jean Chaline, Directeur d’Etudes
honoraire à l'Ecole Pratique des
Hautes Etudes et Directeur de
recherche émérite au Laboratoire
uB-CNRS BioGéosciences, a recu les
insignes de Chevalier dans l’ordre
national de la Légion d’Honneur des
mains de Madame Josiane ATTUEL,
ancien Recteur de l’Académie de
Dijon, le vendredi 20 mai.
Contact : umr5561@u-bourgogne.fr
Nominations - Elections
Michèle Guilloux-Benatier a été
élue le 28 avril Directrice de l'Institut
Universitaire de la Vigne et du Vin.
Elle est Maître de Conférences en
œnologie.
Contact : 03 80 39 62 34
Claude Mordant, Professeur d’archéologie
et Directeur du Centre de
recherches : Archéologie, Cultures et
Sociétés, a succédé à Jean-Paul
Champion dans les fonctions de
Vice-président délégué à la Recherche.
Frédéric Truchetet conserve la Viceprésidence
du Conseil Scientifique
jusqu’à la fin de son mandat.
Jacques Poirier, Professeur de littérature
du XX e siècle, Directeur de la
collection « Ecritures » et ex-Directeur
adjoint des Editions Universitaires
de Dijon (EUD) a été nommé
Directeur des EUD.
Serge Wolikow, Directeur de la MSH
de Dijon, a été élu Président du
Réseau National des Maisons des
Sciences de l’Homme, lors du
dernier Conseil des Directeurs de
MSH qui s’est tenu à Bordeaux les 23
et 24 mai.
Raymond Prost, Chargé de mission
aux partenariats scolaires, a été élu
le 29 juin Directeur de l’UFR
Langues et communication
Eliane Bullier, Chargée de mission
pour l’éducation tout au long de la
vie, a été renommée le 29 juin
Directrice de l’Université pour Tous
de Bourgogne.
Jean-Jacques Paul, Professeur en
économie de l’éducation, a été élu le
30 juin Directeur de l’UFR Science
Economique et de Gestion.
Retrouvez l’ensemble des nominations et
élections sur le site www.u-bourgogne.fr
rubrique « uB »
uBmag / JUIN 2005 31

6 e Rencontres mondiales
du logiciel libre
du 5 au 9 juillet 2005
UFR Sciences et Techniques
Bâtiment Mirande - Campus de Dijon
Retrouvez le programme :
http://2005.rencontresmondiales.org
MAISON DE L’UNIVERSITÉ
ESPLANADE ERASME
BP 27877 - 21078 DIJON CEDEX
TÉL. : 03 80 39 50 00
www.u-bourgogne.fr
uB
UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE