Dit 133 - Université Paul Valéry

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Formation ❝Nous n’essayons pas de leur donner des recettes, mais plutôt une capacité d’observation et d’écoute qui les sensibilise aux problèmes culturels et contextuels des pays et des populations avec lesquels ils sont amenés à travailler❞ ››› Claude Chastagner : C’est une question essentielle. Notre collaboration étroite avec le département d’AES (Administration économique et sociale de l’UFR 4) nous permet de bénéficier depuis longtemps des talents d’une équipe dynamique, mais ils ne peuvent à eux seuls répondre à tous les besoins. Or, les conditions de travail dans les universités (salaires, horaires, etc.) rendent la participation d’intervenants venant de l’entreprise ou des organisations parfois difficile. Nous avons néanmoins la chance de collaborer avec une équipe fidèle et convaincue de professionnels de la traduction comme de la négociation internationale ou des ONG ayant une longue expérience du terrain, et par ailleurs excellents pédagogues. C’est néanmoins un domaine sensible, sur lequel tous nos efforts doivent porter. J’aimerais par ailleurs noter qu’une troisième spécialité, au niveau M2, est à l’étude et qui verra, nous l’espérons, le jour lors de la prochaine habilitation, en 2015, c’est celle de Langues et Alter-management, toujours en partenariat avec l’AES. Le domaine d’application de cette filière sera les ONG, le commerce équitable, le développement durable et plus généralement ce qu’on désigne aujourd’hui sous le nom des RSO (les responsabilités sociétales des organisations), à savoir la lutte contre la pollution, la corruption, la finance éthique, mise en place de l’organisation du travail, etc. Notre université avec son profil en SHS est, en effet, bien mieux placée pour mettre en évidence ce type d’enjeux internationaux, humains, culturels, linguistiques, etc. Là, nous avons un vrai créneau à notre portée, de sensibilité et d’ouverture à ces considérations qui peuvent échapper, et nous pouvons le comprendre, à des écoles de type commerce ou de management par exemple. Mais cette spécialité resterait à la base un master de langues étrangères avant tout, avec un accent tout particulier pour les pays dits “émergents” que sont le Brésil, la Russie, l’Inde et enfin la Chine. › Le Dit de l’UPV : L’immersion professionnelle dans des situations concrètes doit constituer pour vos deux masters un principe pédagogique fort, pouvez-vous nous en dire quelques mots ? ››› Cla ude Chasta gner : La conclusion logique des trois premiers semestres de formation est un stage de six mois, en France ou à l’étranger, où les étudiants peuvent finalement mettre en pratique dans un contexte réel ce qu’ils ont pu acquérir avec nous. Les retours très positifs de leurs tuteurs au sein des entreprises et organisations nous confortent sur le bien-fondé de leur formation et la direction générale du master. Certains partent d’ailleurs en stage facultatif dès la fin du master1, pour un, deux, voire trois mois. Et pour beaucoup, le stage se transforme en un emploi permanent. Par ailleurs, nos étudiants ont, au cours de leurs études, de nombreuses occasion pour monter des projets concrets qui les mettent en contact direct avec le monde professionnel et la société civile. Parmi ces projets, on peut citer des exemples récents comme les rencontres autour du tourisme vinicole, en partenariat avec la CCI (Chambre de commerce et de l’industrie), les journées d’accueil des résidents anglophones de la région, en partenariat avec l’Office du tourisme, ou encore l’aide à l’insertion des 3 500 étudiants internationaux de l’UPV en collaboration avec le Service des relations internationales, et ce, en mettant en place, d’une manière autonome, une structure active d’accueil, d’intégration et d’accompagnement de ces étudiants internationaux. < LE DIT DE L’UPV – JANVIER 2013 6
Recherche Direct labos… Des arthropodes aux éoliennes offshores : des recherches qui sortent de l’ordinaire ! L’université Paul-Valéry vient de signer un important contrat de partenariat avec la société EDF- EN sur les énergies renouvelables. Fruit, à l’origine, d’un travail de recherche doctorale, ce partenariat s’appuie notamment sur l’expertise des chercheurs de l’équipe dans le domaine des aménagements des fonds côtiers et de la gestion des ressources et des écosystèmes marins. L’équipe de recherche “Écologie des arthropodes et changements globaux” (EACG) du C e n t re d ’ é c o l o g i e fonctionnelle et évolutive (CEFE, UMR 5175) vient de remporter un appel à projets pour un partenariat avec la filiale d’EDF-EN, un des plus grands constructeurs de parcs éoliens offshores au monde. Il s’agit en effet d’un contrat de “Recherche et développement” entre EDF-Énergies nouvelles (spécialiste des énergies renouvelables), l’université Paul-Valéry ainsi que l’université de Bretagne occidentale (UBO) comprenant une thèse CIFRE (financée par l’entreprise) et un programme de recherche associé. « Ce partenariat, souligne Sylvain Pioch, enseignant-chercheur et ••• © Sylvain Pioch 7 JANVIER 2013 – LE DIT DE L’UPV
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