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RÉGIONS MAGAZINE<br />
LE TRIMESTRIEL DES ÉLUS ET RESPONSABLES RÉGIONAUX<br />
SPECIAL TRANSPORT<br />
Serge Méry<br />
Vice-président chargé des Transports<br />
à la Région Ile-de-France<br />
La crise au STIF<br />
ENTRETIEN AVEC ...<br />
Jean-Pierre Duport<br />
Président de Réseau Ferré de France<br />
Une politique de développement<br />
territorial<br />
Bernard Sinou<br />
Directeur<br />
du Transport Public<br />
de la SNCF<br />
Thierry Best<br />
P.D.G. Alstom Transport France<br />
Un outil industriel français<br />
performant<br />
2 e trimestre 2005 N° 72 8 euros
EDITORIAL<br />
Inquiétante,<br />
cette crise<br />
du Stif...<br />
SOMMAIRE<br />
Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.3<br />
DOSSIER TRANSPORT<br />
Entretien avec Bernard Sinou, directeur du Transport Public de la<br />
SNCF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.4<br />
Thierry Best, P.D.G. Alstom Transport France . . . . . . . . . . . . .p.6<br />
Bombardier Transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.9<br />
Réseau Ferré de France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.10<br />
Région Ile-de-France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.11<br />
Les TER en régions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.13<br />
Actualités Régions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.22<br />
Interrégionalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.28<br />
Formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.29<br />
Environnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.30<br />
CRT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.31<br />
RÉGIONS MAGAZINE<br />
Directeur de publication et rédacteur en chef : Henry Jurquet<br />
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Couverture : SNCF-p.ellmerich<br />
Dossier Transport : D.R.<br />
Conseils régionaux - D.R. - Photo Henry Jurquet : D. Thion<br />
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Publicité au journal<br />
ISSN : 0986-1726 - Dépôt légal : 2e trimestre 2005<br />
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Le Syndicat des <strong>transport</strong>s d'Ile-de-France (Stif) est en crise. Que<br />
l'Etat se désengage du Stif, en transmette le contrôle à la Région, est<br />
déjà en soi un événement d'importance. Mais d'apprendre que la<br />
Région refuse le “cadeau”, en est un autre encore plus important. Le<br />
temps n'est pas loin, en effet, où la Région exigeait une part prépondérante,<br />
pour ne pas dire la totalité des pouvoirs, dans l'instance<br />
de gestion des <strong>transport</strong>s parisiens. Feignant de céder à la pression, le<br />
gouvernement concédait alors un strapontin ou deux, que les conseillers<br />
régionaux se disputaient avec âpreté.<br />
Que s'est-il donc passé ?<br />
Quelque chose d'assez prévisible, en fait : la gestion globale des <strong>transport</strong>s,<br />
comme celle des hôpitaux, est hors de portée des moyens régionaux.<br />
Elle est même, depuis longtemps, au-dessus des moyens de l'Etat.<br />
Le déficit chronique de la SNCF nous rappelle sans cesse que le service<br />
public du rail, quels que puissent être le mérite et la compétence<br />
de ses organisateurs, n'assure plus sa rentabilité. On parle d'ouverture<br />
à la concurrence, mais que pourront faire de mieux des opérateurs<br />
privés, allemands ou italiens au surplus ? Pour parvenir à l'équilibre,<br />
il n'y a pas trois moyens, il n'y en a que deux : d'une part, réduire<br />
l'offre, abaisser la qualité de service, fermer les lignes non rentables,<br />
s'il en reste ; d'autre part, augmenter les tarifs. C'est parce que le gouvernement<br />
savait, voilà dix ans, que le tarif vrai mettrait le train de<br />
banlieue au prix du taxi de luxe qu'il refusait de transmettre la responsabilité<br />
à la Région Ile-de-France, laquelle, d'ailleurs, ne la revendiquait<br />
que mollement, pour la forme.<br />
Dans ce numéro de Régions Magazine, Bernard Sinou, l'un des éminents<br />
dirigeants de la SNCF, pose le problème dans toute sa dure réalité<br />
: “L'offre ferroviaire sur voie classique a perdu de son attractivité”,<br />
et les déplacements de courte distance “ne suffisent pas à équilibrer<br />
les comptes”. Il remarque aussi avec pertinence que le concurrent le<br />
plus sérieux est déjà à l'œuvre, que ce n'est pas la Bundesbahn mais<br />
la route.<br />
La SNCF met toute sa science, en liaison avec les Régions, qui se sont<br />
admirablement investies dans les TER, à construire le service public<br />
de demain. Mais qui paiera ? Qui peut payer ? Hier, le gouvernement<br />
réagissait selon ses réflexes jacobins, et la question ne se posait pas ;<br />
le contribuable national réglait la note. A l'heure de la décentralisation,<br />
le mistigri revient aux Régions, mais aussi aux Départements,<br />
qui découvrent l'ampleur de la tâche. L'Etat n'est pas en mesure de<br />
transférer les moyens financiers corrélatifs, et c'est l'émoi général. On<br />
peut comprendre la réaction des élus franciliens : les voilà au pied de<br />
la côte et, comme disait l'un de leurs anciens collègues poitevins, la<br />
pente est rude...<br />
La décentralisation connaît là sa première vraie crise. Si une solution<br />
n'est pas rapidement trouvée - et on ne l'entrevoit pas -, l'affaire<br />
des TOS fera bientôt figure de broutille, d'autant que pour le coup, l'Etat<br />
vient d'accepter de négocier avec les Régions pour trouver un accord sur<br />
les conditions du transfert de ces personnels.<br />
Henry JURQUET
42e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
TRANSPORT<br />
© SNCF<br />
SNCF<br />
Bernard Sinou<br />
DIRECTEUR DU TRANSPORT PUBLIC DE LA SNCF<br />
MEMBRE DU COMITÉ EXÉCUTIF<br />
“ Nous devons développer notre capacité à innover et faire<br />
progresser le <strong>transport</strong> public dans son ensemble ”.<br />
Bernard Sinou, 56 ans, polytechnicien et administrateur de l'INSEE a exercé plusieurs<br />
responsabilités pour les Caisses d'Epargne et les collectivités territoriales. Il a été<br />
Directeur Général des Services de la Région Rhône-Alpes de 1992 à 1999 puis Secrétaire<br />
Général de la Ville de Nice. Entré en 2001 à la SNCF, il a été successivement<br />
Directeur du Développement du TER et Directeur de cabinet du Président Louis<br />
Gallois, avant d'être nommé Directeur du Transport Public.<br />
Régions Magazine : En quoi consiste votre mission?<br />
Bernard Sinou : La branche Transport Public<br />
regroupe les activités voyageurs du groupe SNCF<br />
en charge des déplacements de proximité :<br />
Transilien, les 20 activités TER, les Trains Interrégionaux<br />
et les Chemins de Fer de la Corse. En<br />
dehors des trains interrégionaux, toutes ces activités<br />
font l'objet d'un contrat de service public<br />
avec une Autorité Organisatrice. J'assure également<br />
la cohésion avec les filiales Kéolis et Effia<br />
qui interviennent chacune avec leurs spécificités,<br />
pour compléter notre gamme de services.<br />
R.M. : Globalement, quel est le poids de cette<br />
branche ?<br />
B.S. : La branche représente près de 5 milliards<br />
de chiffre d'affaires pour 2.700.000 voyages et<br />
11.300 trains par jour, soit près de 80% des<br />
voyages et des trains de voyageurs de l'entreprise.<br />
R.M. : Pourquoi avoir créé une branche Transport<br />
Public au sein de la SNCF ?<br />
B.S. : Au cours des dix dernières années, par la<br />
loi Solidarité et Rénovation Urbaine (SRU) de<br />
1997 et les évolutions en cours concernant le<br />
Syndicat des Transports d'Ile-de-France,<br />
l'environnement de la SNCF dans ce secteur a<br />
complètement changé :<br />
notre mission est de<br />
rendre un service défini<br />
explicitement par différentes<br />
collectivités publiques<br />
et rémunéré par<br />
elles en complément des<br />
recettes collectées auprès<br />
de nos clients. Il<br />
nous faut donc inventer<br />
des réponses adaptées à<br />
ces demandes diversifiées.<br />
Ceci passe par une organisation décentralisée<br />
favorisant les synergies entre les différentes<br />
activités de la branche, pour leur permettre de<br />
croiser leurs expériences et de préparer les<br />
R.M. : Même au niveau du service minimum ?<br />
B.S. : Notre première préoccupation, partagée<br />
par les Autorités Organisatrices, est la prévisibilité<br />
du service en situation perturbée, que ce<br />
soit en raison de conflits sociaux ou pour d'autres<br />
raisons. Ceci passe par la mise en place de plans<br />
de <strong>transport</strong>s optimisés et surtout une information<br />
efficace aux voyageurs. Beaucoup d'efforts<br />
ont déjà été faits dans ce domaine et je suis parévolutions<br />
à venir dans le secteur. Nous sommes<br />
au cœur de nos missions historiques, ce que la<br />
SNCF a réaffirmé en rédigeant la charte du service<br />
public.<br />
R.M. : Il y a une forte actualité pour vous autour<br />
des trains interrégionaux. Qu'en est-il ?<br />
B.S. : La régionalisation et la saturation des<br />
grandes agglomérations ont relancé de manière<br />
spectaculaire le développement du <strong>transport</strong> ferroviaire<br />
de proximité. Pour les voyages de longue<br />
distance, le développement du TGV, la démocratisation<br />
du <strong>transport</strong> aérien et l'extension du<br />
réseau autoroutier ont facilité la mobilité de nos<br />
concitoyens. Mais dans ce mouvement, l'offre ferroviaire<br />
sur voie classique a perdu de son attractivité,<br />
hormis sur des déplacements inter-cités de<br />
plus courte distance qui ne suffisent pas à équilibrer<br />
les comptes de ces dessertes. Depuis de<br />
nombreux mois, la SNCF a alerté les décideurs<br />
publics sur la dérive économique de ce service qui<br />
handicape fortement la capacité de l'entreprise<br />
à relever les nombreux défis qui lui sont adressés.<br />
Depuis novembre 2004, un groupe tripartite,<br />
Etat, ARF et SNCF s'est réuni régulièrement,<br />
sous l'égide de l'Etat, pour étudier le devenir de<br />
ces dessertes. Dans le cadre de ce partenariat, un<br />
audit a été demandé<br />
afin de faire valider par<br />
un regard externe les<br />
“La régionalisation<br />
éléments financiers du<br />
et la saturation des grandes diagnostic.<br />
agglomérations ont relancé de Le rapport, communiqué<br />
aux Régions et à<br />
manière spectaculaire le<br />
développement du <strong>transport</strong> l'Etat le 7 juin dernier,<br />
a arrêté à 124 millions<br />
ferroviaire de proximité.”<br />
d'euros le déficit de l'ensemble<br />
de l'activité<br />
Trains Interrégionaux<br />
pour 2004, ce qui confirme l'importance du problème.<br />
Il a aussi apporté de nombreux éclairages<br />
sur les comptes par ligne et l'état du parc de<br />
matériel affecté à ces dessertes.<br />
R.M. : Donc, tout devrait être réglé rapidement?<br />
B.S. : Malheureusement, les choses ne sont pas<br />
aussi simples. La réalisation de cet audit constitue<br />
une étape essentielle du processus de concertation<br />
et d'élaboration partagée. Nous sommes<br />
satisfaits d'avoir franchi cette première étape de<br />
la démarche qui a déjà permis un meilleur partage<br />
de l'information et la mise à disposition de<br />
tous les partenaires de données économiques précises,<br />
désormais incontestables. Il nous faut<br />
maintenant aller plus loin et définir ensemble le<br />
devenir de ces dessertes ; les difficultés sont bien<br />
sûr au niveau du financement, mais j'espère que<br />
nous serons en mesure d'offrir de nouveaux produits,<br />
en adéquation avec les besoins des populations<br />
et des territoires.<br />
R.M. : Le transfert de compétences et de ressources<br />
vers la région Ile-de-France fait débat.<br />
Quelles peuvent être les répercussions pour la<br />
SNCF ?<br />
B.S. : Contrairement à la loi SRU, il ne s'agit pas<br />
ici de l'apparition d'une nouvelle Autorité Organisatrice<br />
mais de la refonte des pouvoirs en son<br />
sein. Les relations entre la SNCF et le STIF ne<br />
changent donc pas de nature. Nous fondons<br />
néanmoins beaucoup d'espoirs dans cette évolution,<br />
qui vise à mettre les collectivités locales<br />
d'Ile-de-France en responsabilité sur l'organisation<br />
et le développement des <strong>transport</strong>s collectifs.<br />
J'espère que la mise en place des nouvelles<br />
structures décisionnelles sera maintenant rapide,<br />
car des projets importants attendent des décisions<br />
urgentes pour améliorer le service à nos<br />
clients. Je pense en particulier à la commande<br />
des nouveaux matériels roulants et à la mise en<br />
œuvre des nouvelles dessertes. Nous sommes<br />
prêts à nous mettre à l'écoute du nouveau conseil<br />
d'administration du STIF et de la Région Ile-de-<br />
France, afin que Transilien puisse apporter<br />
encore plus de valeur ajoutée à l'échelle de l'ensemble<br />
de la région.
TRANSPORT<br />
SNCF<br />
ticulièrement attaché à les poursuivre, afin que<br />
chaque train devant circuler soit connu de notre<br />
clientèle et soit bien présent au rendez-vous<br />
annoncé.<br />
R.M. : Arrivé à mi-mandat des conventions TER,<br />
quelle est votre appréciation de ces contrats ?<br />
B.S. : Le bilan est largement positif : les Régions<br />
ont eu à cœur de développer le TER sur leur territoire,<br />
créant ainsi un véritable dynamisme du<br />
<strong>transport</strong> en région avec des clients au rendezvous.<br />
Depuis 2002, TER a connu une évolution<br />
très positive, avec un développement de trafic de<br />
10 %.<br />
Cette évolution a pu être possible par le foisonnement<br />
de multiples projets : l'arrivée de nouveaux<br />
matériels adaptés aux différents marchés<br />
(Autorails Grande Capacité et TER 2N NG,<br />
Tram-Train) la modernisation de dessertes par<br />
un cadencement nouveau comme Toulouse -<br />
Auch en Midi Pyrénées et les TER 200 en<br />
Alsace ; le développement de nouvelles dessertes<br />
comme Cannes - Grasse ou encore sur le marché<br />
périurbain Nantes - Vertou ; la création par les<br />
Régions de tarifications répondant aux besoins<br />
des clients (abonnements sociaux, de loisirs et<br />
multimodaux sur carte à puce).<br />
R.M. : Alors, justement, pour vos clients, avez-vous<br />
des nouveautés à proposer ?<br />
B.S. : Les nouveaux services, c'est bien sûr aux<br />
Autorités Organisatrices de les décider. Mais nous<br />
avons engagé une démarche ambitieuse pour leur<br />
proposer une large gamme de services susceptibles<br />
de favoriser l'attractivité des <strong>transport</strong>s<br />
collectifs. Cette gamme, que nous avons baptisée<br />
Accéa, permettra d'apporter une réponse<br />
adaptée aux besoins et<br />
aux spécificités de<br />
chaque territoire.<br />
Accéa se décline d'une<br />
façon modulaire et<br />
s'adapte à la demande<br />
de chaque Autorité<br />
Organisatrice : services<br />
d'information et de<br />
relation clients, services<br />
de distribution,<br />
services d'optimisation<br />
du déplacement, solutions<br />
de <strong>transport</strong><br />
innovantes.<br />
Tout notre travail est<br />
orienté à partir d'une<br />
idée simple : la fluidité<br />
indispensable des dé-placements multimodaux,<br />
de bout en bout.<br />
Nos Centres de Relation Client, plate-formes<br />
téléphoniques professionnelles de gestion de la<br />
relation client, dont 4 sont ouverts à ce jour et<br />
14 d'ici la fin de l'année, sont des outils de<br />
conquête et de fidélisation de nos clients. Nous<br />
facilitons l'achat de billets régionaux avec de<br />
nouveaux canaux de distribution : la vente chez<br />
des dépositaires dont la Poste, la mise en place<br />
“Nous avons engagé une<br />
démarche ambitieuse pour<br />
proposer à nos clients une<br />
large gamme de services<br />
susceptibles de favoriser<br />
l'attractivité des <strong>transport</strong>s<br />
collectifs. Cette gamme, que<br />
nous avons baptisée Accéa,<br />
permettra d'apporter une<br />
réponse adaptée aux besoins<br />
et aux spécificités de chaque<br />
territoire.”<br />
Un enjeu majeur est le développement des <strong>transport</strong>s collectifs dans les zones urbaines<br />
de nouveaux distributeurs plus simples à utiliser.<br />
Nous développons également des supports<br />
billettiques dont le premier exemple est bien sûr<br />
le pass Navigo en Ile-de-France, mais également<br />
Modalis en Aquitaine, Multipass en Région<br />
Centre et des projets billettiques majeurs engagés<br />
en Rhône-Alpes, Lorraine et Bretagne. Cette<br />
offre billettique est un formidable outil pour simplifier<br />
les correspondances entre réseaux urbains,<br />
interurbains et ferroviaire. C'est également un<br />
outil majeur pour permettre l'apparition de communautés<br />
tarifaires.<br />
R.M. : Quels sont, d'après<br />
vous, les besoins de<br />
déplacement de demain ?<br />
B.S. : Un enjeu majeur<br />
est le développement<br />
des <strong>transport</strong>s collectifs<br />
dans les zones urbaines.<br />
L'augmentation rapide<br />
de la taille des zones d'influence<br />
des grandes<br />
agglomérations conduit<br />
le mode ferroviaire à être<br />
beaucoup plus fortement<br />
impliqué dans<br />
cette problématique que<br />
précédemment.<br />
Ceci passe par une<br />
conception nouvelle de l'offre, du matériel, des<br />
pôles d'échange et même des conditions d'exploitation,<br />
privilégiant la facilité d'accès, la fréquence<br />
et bien sûr la fiabilité du service. Des<br />
concepts nouveaux apparaissent comme le<br />
Tram-Train qui sera mis en service entre Aulnay<br />
et Bondy en 2006 et un peu plus tard à Mulhouse.<br />
Il ne faut pas oublier pour autant les déplacements<br />
inter-cités où la rapidité, le confort, mais<br />
aussi la fréquence et la fiabilité sont des condi-<br />
tions majeures d'attractivité. Dans la suite de<br />
la démarche initiée par la Région Nord-Pas-de-<br />
Calais, l'articulation entre la grande vitesse et les<br />
dessertes TER est à l'étude dans différentes<br />
régions.<br />
Enfin, pour la desserte des zones plus diffuses,<br />
une bonne réponse aux besoins passe certainement<br />
par une meilleure articulation entre les<br />
modes lourds et l'utilisation de systèmes de <strong>transport</strong><br />
beaucoup plus adaptables, comme le <strong>transport</strong><br />
à la demande.<br />
R.M. : Pour finir, quel avenir pour TER ou Transilien<br />
dans un environnement concurrentiel ?<br />
B.S. : Il faut que nous adaptions notre production<br />
à cet environnement ; nous nous y préparons<br />
dès aujourd'hui, notamment en observant<br />
autour de nous à la fois les attentes des Autorités<br />
Organisatrices, qui n'attendent pas l'ouverture<br />
de la concurrence pour nous interpeller, et les<br />
réponses apportées par les opérateurs dans les<br />
autres pays d'Europe. Je suis convaincu que la<br />
meilleure façon de s'y préparer est de développer<br />
notre capacité à innover et à faire progresser le<br />
<strong>transport</strong> public dans son ensemble. N'oublions<br />
pas que la première des concurrences pour les<br />
<strong>transport</strong>s collectifs est l'automobile, et que nous<br />
avons l'obligation de proposer une alternative<br />
crédible et la plus attractive possible. C'est le sens<br />
de nos nouvelles campagnes de communication,<br />
tant pour Transilien que pour TER. Nous voulons<br />
diminuer le " réflexe automobile " des automobilistes<br />
et les convaincre d'emprunter plus<br />
souvent le train.<br />
Notre action est naturellement ancrée dans le<br />
développement durable des territoires ; c'est en<br />
cela qu'elle répond à la fois aux besoins de nos<br />
clients institutionnels et de nos voyageurs.<br />
© SNCF-CAV./S.Cambon 2002<br />
5<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
62e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
TRANSPORT<br />
ALSTOM TRANSPORT FRANCE<br />
Thierry Best<br />
PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL<br />
“ Nous avons en France un outil industriel performant<br />
qui nous sert de levier énorme dans la bataille<br />
de l'exportation ”.<br />
Régions Magazine - Comment se porte l'industrie<br />
ferroviaire française dans le monde et plus particulièrement<br />
en Europe ?<br />
Thierry Best - L'industrie ferroviaire française<br />
(sous l'angle intégrateur) est essentiellement<br />
représentée par ALSTOM Transport qui<br />
compte, en France, 7.500 emplois directs, 13<br />
établissements industriels et la quasi totalité de<br />
ses centres de Recherche et Développement.<br />
R.M. - Comment se porte aujourd'hui ALSTOM<br />
Transport ?<br />
T.B.- ALSTOM Transport va mieux. Les<br />
actions entreprises depuis maintenant deux ans<br />
commencent à porter leurs fruits. Trois indices<br />
soulignent notre redressement.<br />
Tout d'abord, le carnet de commandes. Nous<br />
avons aujourd'hui près de 15 milliards d'euros<br />
de commandes, ce qui représente à peu près trois<br />
années de chiffre d'affaires.<br />
Ensuite, l'an dernier (année fiscale 2004-2005),<br />
nous avons enregistré environ 5,5 milliards d'euros<br />
de commandes. Ceci nous place en tête de<br />
tous les constructeurs mondiaux, devant Bombardier<br />
et Siemens (ces derniers ayant fait<br />
plutôt une mauvaise année dans un marché<br />
mondial qui s'est contracté de 10%). L'an dernier,<br />
ALSTOM a donc gagné des parts de marché.<br />
Au niveau du chiffre d'affaires, ce que nous<br />
avons livré et facturé aux clients, en 2004-2005,<br />
représente 5,100 milliards d'euros, soit une croissance<br />
de 6% par rapport à l'année précédente.<br />
Enfin, la profitabilité d'ALSTOM Transport<br />
s'est améliorée puisque notre marge opérationnelle<br />
s'est établie à 5,5 %. C'est, dans la profes-<br />
sion, le meilleur résultat enregistré. Les perspectives<br />
futures sont bonnes, car notre carnet<br />
de commande est sain.<br />
R.M. - ALSTOM Transport réalise plus de 80% de<br />
son chiffre d'affaires en dehors de l'hexagone.<br />
Qu'en est-il des 20% français ?<br />
T.B.- Sur les 5 milliards d'euros de vente, 2 milliards<br />
sont réalisés (fabriqués) en France, pour<br />
moitié à destination de nos clients français, pour<br />
moitié à destination<br />
de nos clients<br />
étrangers. Notre<br />
taux d'exportation<br />
est donc très<br />
élevé. Sur les 7.500<br />
personnes<br />
ALSTOM Transport<br />
France, on<br />
peut dire que la<br />
moitié travaille<br />
pour l'exportation.<br />
Nous avons<br />
donc en France un<br />
outil industriel<br />
performant qui<br />
nous sert de levier<br />
énorme dans la<br />
bataille de l'exportation.<br />
TER deux niveaux, nouvelle génération<br />
R.M. - Quels sont vos principaux clients sur le territoire<br />
français ?<br />
T.B.- Nous avons quatre clients : la RATP, la<br />
SNCF, RFF, et les collectivités locales que sont<br />
les municipalités, les communautés d'agglomération<br />
et, depuis les lois de décentralisation, les<br />
Régions.<br />
R.M. - Quelle place occupe ALSTOM Transport en<br />
matière d'emplois et de formation sur le territoire<br />
français ?<br />
T.B.- Je parlais tout à l'heure de 7.500 emplois<br />
directs, mais il faut multiplier ce chiffre par trois<br />
ou quatre en matière de sous-traitance. Nous<br />
développons, en effet, une politique de parte-<br />
nariat avec un tissu de PME françaises performantes,<br />
fournisseurs d'équipements ferroviaires.<br />
Concernant la formation, nous totalisons environ<br />
150.000 heures de formation annuelle. Nous<br />
travaillons sur le sujet de la formation en collaboration<br />
avec les partenaires sociaux. Nous<br />
avons aussi établi des partenariats avec des<br />
écoles d'ingénieur. Toutefois, au-delà des actions<br />
de formation pure, nous nous impliquons également<br />
beaucoup dans des actions de Recherche<br />
& Développement. Nous avons de nombreux<br />
partenariats<br />
avec les instituts<br />
de<br />
recherche<br />
régionaux.<br />
Par exemple,<br />
le laboratoire<br />
PEARL en<br />
Midi-<br />
Pyrénées où<br />
nous développons<br />
des<br />
composants<br />
de puissance<br />
pour la traction<br />
ferroviaire<br />
en<br />
liaison avec<br />
des instituts<br />
de recherche<br />
de la région Midi-Pyrénées. Ou bien en Nord-<br />
Pas de Calais, où nous avons des programmes<br />
de recherche notamment avec l'ICAM de Lille<br />
dans le cadre du pôle d'excellence de la région<br />
Nord-Pas de Calais. Ce schéma de collaboration<br />
est reproduit dans toutes les régions où nous<br />
sommes présents.<br />
En effet, la nouvelle organisation mise en place<br />
il y a 18 mois qui a contribué au redressement<br />
d'ALSTOM Transport s'articule autour de<br />
“centres d'excellence”. L'idée sous-jacente est<br />
que chaque ligne de produit (tramways, métros,<br />
TER, locomotives, TGV, signalisation, infrastructure<br />
etc…) possède un centre d'excellence<br />
unique, une sorte de “champion mondial” pour<br />
l'ensemble d'ALSTOM Transport. Alors qu'auparavant,<br />
les compétences de conception et<br />
d'ingénierie étaient dispersées dans le monde,
TRANSPORT<br />
ALSTOM TRANSPORT FRANCE<br />
nous avons créé, aujourd'hui, des centres d'excellence<br />
situés, à plus de 95%, en France.<br />
Les 13 établissements d'ALSTOM Transport<br />
France sont tous centre d'excellence dans leur<br />
domaine. Par exemple, Valenciennes est le<br />
centre d'excellence mondial d'ALSTOM Transport<br />
pour les métros et les trains à deux niveaux.<br />
Il n'y a pas un métro ALSTOM dans le monde<br />
qui ne soit pas conçu à Valenciennes. Nous<br />
avons concentré toutes les actions R&D et<br />
d'ingénierie sur ce site. Même chose pour Belfort<br />
et les locomotives, pour la Rochelle avec les<br />
tramways et les TGV, pour Reichshoffen en<br />
Alsace pour les trains régionaux, Ornans pour<br />
les moteurs, Tarbes pour les chaînes de traction,<br />
Villeurbanne pour l'électronique de commande,<br />
le Creusot pour les bogies et Saint-Ouen ou Meudon<br />
pour la signalisation ferroviaire...<br />
Au total ce sont donc plus d'une dizaine de<br />
régions françaises qui concentrent à la fois le<br />
cœur de nos activités industrielles, mais aussi la<br />
Centre d’essais ferroviaire à Valenciennes<br />
quasi totalité de nos<br />
budgets R&D, la plus<br />
forte concentration<br />
d'ingénieurs de haut<br />
niveau et les partenariats<br />
sur les domaines<br />
les plus pointus du<br />
ferroviaire. C'est dire<br />
l'importance du facteur<br />
humain et l'intensité<br />
de notre<br />
ancrage régional<br />
français !<br />
R.M. - Avec la décentralisation,<br />
les Régions<br />
sont devenues, en<br />
2002, Autorités Organisatrices du Transport<br />
Express Régional (TER) et ont, toutes, entamé, en<br />
partenariat avec la SNCF, un important programme<br />
de renouvellement du matériel roulant<br />
régional. Quels produits ALSTOM Transport livret-il<br />
aux Régions ?<br />
T.B.- Nous avons livré beaucoup de produits<br />
aux Régions au cours des dix dernières années.<br />
Les premiers contrats que nous avons eu portaient<br />
sur les automoteurs diesel bi-caisse ou tricaisse<br />
XTER produits à la Rochelle. Nous en<br />
avons vendu 117 à la fin des<br />
années 1990.<br />
Ensuite, nous avons vendu 331<br />
ATER, petits autorails diesel<br />
mono-caisses fabriqués à<br />
Reichshoffen en Alsace. Les<br />
ATER connaissent aujourd'hui<br />
un grand succès auprès des<br />
voyageurs et des Régions.<br />
Puis, au début des<br />
années 2000, nous<br />
avons vendu 57<br />
ZTER, éléments<br />
électriques tri-caisses<br />
roulant à 200 km/h,<br />
très appréciés également<br />
des Régions et<br />
des voyageurs.<br />
Après cela, nous<br />
avons eu la série des<br />
TER 2N (2 niveaux).<br />
La première génération<br />
comprenait 66<br />
trains bi-caisses roulant<br />
à 140 km/h, climatisés.<br />
Ils ont<br />
déclenché une autre<br />
commande dite de<br />
Nouvelle Génération<br />
(TER 2N NG). Six<br />
Régions sont<br />
concernées. La<br />
vitesse a été augmentée à 160 km/h et le nombre<br />
de voitures peut évoluer, selon les souhaits des<br />
Conseils régionaux, de 2 à 5 caisses. On peut également<br />
transformer le matériel en cours de vie.<br />
Ainsi, par ex-emple, la Région Rhône-Alpes<br />
nous a demandé de prévoir de transformer certains<br />
bi-caisses en tri-caisses. C'est un contrat<br />
qui a été passé en 2001. Les premiers sont entrés<br />
en service commercial il y a quelques mois.<br />
Enfin, nous avons eu une commande de 60 locomotives<br />
voyageurs pour la Région Ile de France.<br />
R.M. - Concernant l'Ile de France justement, un<br />
appel d'offres a été lancé par la SNCF pour le marché<br />
des nouvelles automotrices qui vont circuler<br />
dans la région dans 4 ou 5 ans. Si tout se passait<br />
bien au STIF, la Région pourrait choisir le constructeur<br />
au mois d'octobre 2005. Comment se positionne<br />
ALSTOM Transport face à ce marché ?<br />
T.B.- Nous espérons être bien positionné parce<br />
que c'est un appel d'offres énorme. On parle en<br />
effet de 1.300 voitures, dans un premier temps.<br />
Mais dans la banlieue parisienne, il roule un parc<br />
d'environ 2 à 3.000 voitures et l'âge de ce parc<br />
est connu. Tout le monde sait qu'il vieillit. Les<br />
besoins sont là ! Les Franciliens demandent plus<br />
de modernité, plus de confort, d'air conditionné,<br />
etc. Cet appel d'offres est un enjeu vital pour<br />
ALSTOM Transport.<br />
Nous avons remis, ainsi que<br />
trois autres concurrents,<br />
une première offre le 29<br />
août 2004. A l'issue de l'examen,<br />
trois candidats ont été<br />
retenus (ALSTOM, Bombardier<br />
et Siemens) fin<br />
2004. A la suite de cela, le<br />
client nous a demandé de<br />
produire une maquette<br />
grandeur nature représentative de la solution<br />
proposée. Mi-mai, les trois constructeurs ont<br />
présenté chacun leur maquette à un jury composé<br />
d'élus de la Région Ile de France, d'experts<br />
de la SNCF et de personnes du STIF.<br />
Pour ce marché, ALSTOM Transport a proposé<br />
un produit qui est en rupture avec le matériel<br />
existant dans le <strong>transport</strong> ferroviaire urbain et<br />
suburbain. Grâce à nos actions R&D et en s'inspirant<br />
de la technologie TGV, nous avons conçu<br />
le matériel le plus large qui existe aujourd'hui<br />
sur le marché : une “rame XXL” très grand<br />
confort emportant beaucoup de passagers puisqu'on<br />
peut aller jusqu'à 500 places assises ; une<br />
rame également totalement transparente. Nous<br />
avons baptisé ce concept : “Amplétude”. Toute<br />
notion de voiture est complètement gommée.<br />
Vous avez, au final, une unité complète de plus<br />
de 100 mètres de long, et à l'intérieur de cette<br />
unité, nous avons créé des espaces différenciés<br />
en fonction d'une ambiance que pourra choisir<br />
le passager. Nous avons également apporté un<br />
soin particulier à l'accessibilité des PMR.<br />
“Nous avons créé,<br />
aujourd'hui, des<br />
centres d'excellence<br />
situés, à plus de<br />
95%, en France.”<br />
7<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
82e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
TRANSPORT<br />
ALSTOM TRANSPORT FRANCE<br />
Toutefois, il n'est pas possible d'en dire plus à ce<br />
stade car étant en procédure d'appel d'offres, il<br />
convient de respecter une obligation de réserve.<br />
R.M. - Comment faites-vous face à la demande<br />
croissante aujourd'hui de <strong>transport</strong>s en commun<br />
plus efficaces et fiables, alors que les budgets<br />
publics sont de plus en plus serrés ?<br />
T.B.- Nous sommes bien conscients qu'il y a des<br />
problèmes de financement<br />
mais nous avons<br />
vraiment confiance dans<br />
les négociations entre les<br />
élus pour trouver une<br />
solution.<br />
En tant que constructeur,<br />
nous sommes à l'écoute<br />
du client pour lui<br />
proposer le produit qu'il<br />
souhaite. Pour éviter les<br />
désagréments en terme<br />
de coûts, de fiabilité et de<br />
respect des délais de<br />
livraison, ALSTOM<br />
Transport utilise des<br />
“briques de base” (composants)<br />
standard. Il faut<br />
bien avoir présent à l'esprit<br />
le défi permanent du<br />
ferroviaire : le produit<br />
doit durer 30 à 40 ans, être facile à entretenir,<br />
peu coûteux à l'achat et à l'utilisation, mais<br />
aussi correspondre exactement à l'image que le<br />
client souhaite donner. C'est pour cela que, tout<br />
en utilisant des composants éprouvés, nous<br />
“composons” une solution sur mesure pour<br />
chaque client.<br />
Aujourd'hui notre tramway CITADIS est<br />
l'exemple même de ce genre de démarche, avec<br />
une grande réussite tant en France qu'à l'exportation<br />
: plus de 700 CITADIS vendus.<br />
“En tant que<br />
constructeur, nous<br />
sommes à l'écoute du<br />
client pour lui proposer le<br />
produit qu'il souhaite.<br />
Pour éviter les<br />
désagréments en terme<br />
de coûts, de fiabilité et<br />
de respect des délais de<br />
livraison, ALSTOM Transport<br />
utilise des “briques<br />
de base” (composants)<br />
standard.”<br />
permet de <strong>transport</strong>er des voyageurs dans les<br />
véhicules extrêmes, et ce en<br />
toute sécurité grâce à notre<br />
avance dans les systèmes de<br />
sécurité passive ; la motorisation<br />
répartie nécessite d'installer<br />
les moteurs dans les bogies,<br />
ce qui devient possible grâce à<br />
la technique des moteurs à<br />
aimants permanents, mise au<br />
point par notre centre d'excellence<br />
d'Ornans,<br />
qui nous<br />
permet de<br />
gagner un<br />
facteur de<br />
plus de ATER<br />
deux sur<br />
la puissance massique et<br />
volumique du moteur.<br />
Mais pour aller plus vite<br />
sans augmenter l'agressivité<br />
sur la voie et tout en<br />
maîtrisant et le freinage et<br />
la consommation d'énergie,<br />
il faut alléger; l'allègement<br />
est un maître mot de<br />
confort du voyageur, critères qui prennent de<br />
plus en plus d'importance sur notre marché ;<br />
citons par exemple l’“écodesign”, l'acoustique<br />
où nous avons récemment fait des progrès<br />
considérables dans la maîtrise de la simulation<br />
et de la prédiction par le calcul, et l'aéro-acoustique<br />
pour la très grande vitesse.<br />
Dans le domaine de l'interopérabilité, nous<br />
sommes pionniers sur l'ERTMS, système<br />
R.M. - Quelles innovations ALSTOM Transport<br />
apporte-t-il à ses produits pour faire progresser le<br />
<strong>transport</strong> public commun en France ?<br />
T.B.- D'une façon générale, notre programme<br />
d'innovations est axé sur l'amélioration continue<br />
de notre gamme de produits pour consolider<br />
la compétitivité économique et technique<br />
de notre offre, ce qui signifie rendre nos produits<br />
toujours plus performants en matière de vitesse,<br />
de confort, d'interopérabilité et d'inscription<br />
dans l'environnement.<br />
Notre programme le plus innovant porte sans<br />
conteste sur la très grande vitesse : notre Automotrice<br />
à Grande Vitesse (AGV) à un niveau<br />
permettra de <strong>transport</strong>er 15% de voyageurs en<br />
plus que sur un TGV à un niveau, à longueur de<br />
train égale, et ceci à 350 km/h ; ce train restera<br />
articulé, ce qui est porteur de nombreux avantages,<br />
mais sera à motorisation répartie, ce qui<br />
Site ALSTOM à Valenciennes<br />
notre politique d'innovation : il passe par le<br />
développement de l'utilisation des matériaux<br />
composite jusque dans les zones structurelles de<br />
nos matériels roulants.<br />
C'est ainsi que nous développons des structures<br />
composites à base de fibre de carbone pour la<br />
très grande vitesse et de fibre de verre pour les<br />
matériels urbains, en partenariat avec des universités<br />
et des entreprises industrielles expérimentées<br />
dans ce domaine.<br />
Nous travaillons aussi tous les sujets qui touchent<br />
à l'inscription dans l'environnement et au<br />
européen de management du trafic ferroviaire<br />
grandes lignes, que nous sommes en train de<br />
déployer en Suisse et en Italie. Forts de cette<br />
avance, nous développons par ailleurs un<br />
système de signalisation pour trafic urbain, baptisé<br />
URBALIS, pour conforter notre position<br />
sur le segment des métros complètement automatiques.<br />
Grâce à ces innovations, nous contribuons à<br />
améliorer de façon continue les <strong>transport</strong>s<br />
publics.
TRANSPORT<br />
BOMBARDIER ECONOMIE TRANSPORT<br />
LES SYSTÈMES DE TRANSPORT PAR RAIL EN EUROPE<br />
L'ENTREPRISE SE POSITIONNE SUR UN MARCHÉ<br />
EN PLEINE CROISSANCE MALGRÉ DES BUDGETS<br />
PUBLICS SERRÉS<br />
“ L'un des principaux défis auxquels fait face cette<br />
industrie en Europe et dans le monde, c'est l'amélioration<br />
de l'économie globale des systèmes de <strong>transport</strong> par rail”.<br />
André Navarri est à la direction de<br />
Bombardier Transport depuis février 2004<br />
et vient d'être nommé président de l'Union<br />
des industries ferroviaires européennes<br />
(UNIFE)<br />
Depuis son arrivée à la tête de Bombardier<br />
Transport en 2004, André Navarri<br />
a mené une stratégie visant à accroître<br />
l'efficacité opérationnelle et la rentabilité de<br />
l'entreprise. Grâce à cette stratégie, la division<br />
ferroviaire a retrouvé le chemin de la rentabilité<br />
en 2005 et maintient sa position comme<br />
principal fournisseur de solutions de <strong>transport</strong><br />
ferroviaire. “Nous maintenons actuellement<br />
notre leadership sur le marché et c'est important.<br />
Mais, nous positionnons également notre<br />
entreprise pour accroître cette part de marché<br />
à long terme. Il existe de solides occasions de<br />
croissance et nous remodelons activement notre<br />
entreprise pour en tirer parti”, a déclaré André<br />
Navarri à l'occasion du congrès mondial 2005<br />
de l'UITP à Rome.<br />
Malgré des budgets publics serrés et c'est un défi<br />
considérable pour certains exploitants, la<br />
demande pour des <strong>transport</strong>s en commun efficaces<br />
et fiables ne cesse en effet de croître,<br />
notamment en Europe. “Nous avons besoin<br />
L’Autorail Grande Capacité (AGC)<br />
d'autres solutions de <strong>transport</strong> qui aident les<br />
villes en croissance à mieux respirer, mais leur<br />
achat et leur exploitation doivent être économiques<br />
pour les collectivités”, a souligné André<br />
Navarri. “Comment les fournisseurs peuventils<br />
collaborer plus étroitement avec les exploitants<br />
et les aider à mieux réussir, tant sur les<br />
plans opérationnel que commercial ? Une question<br />
majeure aujourd'hui puisque le fournisseur<br />
qui répondra le mieux à cette question sera bien<br />
placé pour devenir le futur chef de file de l'industrie”,<br />
a -t-il ajouté.<br />
Deux exigences semblent aujourd'hui se dessiner,<br />
d'une part l'attention doit être portée sur<br />
l'expérience de déplacement des utilisateurs<br />
finaux (commodités et services) et d'autre part,<br />
3 facteurs clés offrant un potentiel de croissance :<br />
que les produits soient fabriqués autour d'une<br />
même plateforme offrant une communauté de<br />
conception et des coûts d'exploitation plus<br />
faibles mais avec des possibilités d'avoir le choix<br />
entre plusieurs options.<br />
La gamme de produits Bombardier répond déjà<br />
à ces exigences grâce à son approche modulaire<br />
issue de plateformes de produits standardisés<br />
favorisant la performance, l'interopérabilité et<br />
des coûts relativement faibles. Un exemple : la<br />
famille de rames automotrices AGC actuellement<br />
en cours de livraison en France. La plateforme<br />
AGC permet ainsi aux exploitants de<br />
choisir entre sept versions du véhicule, y compris<br />
des modèles de propulsion électrique ou diesel,<br />
ou encore une combinaison des deux.<br />
• les marchés émergents en Asie-Pacifique et en Europe de l'Est,<br />
• le développement de corridors ferroviaires transnationaux et de protocoles<br />
de signalisations communs en Europe,<br />
• la tendance croissante à l'impartition par les exploitants de certaines<br />
activités ferroviaires (maintenance et services) à des fournisseurs tiers.<br />
9<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
TRANSPORT<br />
RÉSEAU FERRÉ DE FRANCE<br />
LE GESTIONNAIRE DE L'INFRASTRUCTURE<br />
FERROVIAIRE EN FRANCE<br />
Une politique de développement territorial visant à répondre aux besoins<br />
et aux enjeux locaux<br />
Créé en 1997, Réseau Ferré de France<br />
(EPIC) est propriétaire et gestionnaire de<br />
l'infrastructure ferroviaire en France. Il<br />
a pour objet l'aménagement, le développement,<br />
la cohérence et la mise en valeur du réseau ferré<br />
national (organisation des circulations et répartition<br />
des sillons, réalisation du volet ferroviaire<br />
des contrats de plan, modernisation du réseau,<br />
direction de la construction de la ligne à grande<br />
vitesse Est européenne ainsi que plusieurs chantiers<br />
majeurs, gestion du patrimoine avec les collectivités<br />
locales et gestion de sa dette).<br />
La convention de financement<br />
relative aux travaux<br />
d'électrification de la ligne<br />
Tours - Vierzon (103 km)<br />
a été signée le 1er juin<br />
Ce projet doit permettre :<br />
Un concours de projets<br />
pour remplacer la passerelle<br />
ferroviaire de la Garonne<br />
Un nouveau pont doit être construit sur la<br />
Garonne à Bordeaux pour remplacer l'actuelle<br />
passerelle ferroviaire et permettre de<br />
doubler le nombre de voies, facilitant ainsi<br />
l'accès à la gare Saint-Jean. Ce projet, dont le<br />
maître d'ouvrage est Réseau Ferré de France,<br />
constitue la première étape majeure de la suppression<br />
du bouchon ferroviaire de Bordeaux<br />
et, au-delà, rend possible l'arrivée de la LGV<br />
Sud Europe Atlantique à Bordeaux.<br />
L'ensemble des projets sera présenté courant<br />
juillet 2005.<br />
Jean-Pierre Duport<br />
Président de Réseau Ferré de France (RFF)<br />
depuis 2002<br />
Membre du Conseil Economique et Social,<br />
en qualité de représentant des entreprises<br />
publiques, depuis septembre 2004<br />
Ancien Préfet de Paris, Préfet<br />
de la Région Ile-de-France<br />
Ancien Délégué à l'Aménagement<br />
du Territoire et à l'Action Régionale (DATAR)<br />
10<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
• d'offrir de meilleurs services aux voyageurs<br />
• de développer le trafic du fret<br />
• de renforcer la vocation transeuropéenne<br />
de la ligne Nantes-Lyon, chaînon reliant l'Atlantique<br />
au centre de l'Europe<br />
Les travaux débuteront en juillet 2005.<br />
La mise en service de la ligne ainsi électrifiée<br />
pourra avoir lieu début 2008.<br />
La Cité du Train accueille<br />
l'exposition “L'Est à Grande<br />
Vitesse” de Réseau Ferré de<br />
France<br />
Du 27 juin au 31 août 2005, la Cité du Train<br />
nous invite à venir découvrir l'exposition<br />
“L'Est à Grande Vitesse”, qui présente les<br />
grandes lignes du plus grand chantier ferroviaire<br />
français, la LGV Est européenne.<br />
Tour à tour proposée à Strasbourg, Metz,<br />
Luxembourg, Paris, Reims, Charleville-<br />
Mézières, Forbach et Sarrebourg, l'exposition<br />
a rencontré un véritable succès.<br />
www.citedutrain.com
TRANSPORT<br />
RÉSEAU FERRÉ DE FRANCE<br />
RFF a mis en place un réseau de 12 directions régionales aux responsabilités élargies permettant<br />
de mieux répondre aux besoins des collectivités territoriales, les Régions tout particulièrement.<br />
Elles interviennent directement dans la gestion du réseau (utilisation, exploitation et entretien),<br />
dans sa modernisation et son développement (volets ferroviaires des contrats de plan Etat-Régions,<br />
projets de lignes ou de liaisons nouvelles, suppression des passages à niveaux, bruit, pôles d'échange...).<br />
Elles interviennent aussi sur les opérations domaniales et de valorisation du patrimoine de RFF.<br />
En matière d'environnement, elles répondent aux interventions et sollicitations locales.<br />
les 12 directions régionales<br />
ALSACE / LORRAINE / CHAMPAGNE-<br />
ARDENNE<br />
Philippe LAUMIN<br />
15, rue des Francs-Bourgeois<br />
67082 STRASBOURG Cedex<br />
Tel : 03.88.23.30.71.<br />
AQUITAINE / POITOU-CHARENTES<br />
Alain PRAT<br />
7 A Terrasse Front du Médoc<br />
33075 BORDEAUX Cedex<br />
Tel : 05.56.93.54.00.<br />
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES<br />
Philippe DE MESTER<br />
“Le Britannia C”<br />
20, bd Eugène Deruelle<br />
69003 LYON<br />
Tel : 04.72.84.65.72<br />
BASSE-NORMANDIE / HAUTE-<br />
NORMANDIE<br />
Christian PETIT<br />
38 bis, rue Verte<br />
76000 ROUEN<br />
Tel : 02.32.76.03.67.<br />
BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ<br />
Marc SVETCHINE<br />
3, allée de l'Ile aux Moineaux<br />
Avenue Edouard Droz<br />
25042 Besançon cedex<br />
Tel: 03.81.21.37.00<br />
BRETAGNE / PAYS DE LA LOIRE<br />
Serge MICHEL<br />
2, allée Baco<br />
B.P. 11802<br />
44018 NANTES Cedex 1<br />
Tel : 02.40.35.92.50.<br />
CENTRE / LIMOUSIN<br />
Richard ROUSSEAU<br />
16, rue de la République<br />
45000 ORLEANS<br />
Tel : 02.38.80.99.10<br />
ILE-DE-FRANCE<br />
Bernard CHAINEAUX<br />
92, avenue de France<br />
75648 PARIS Cedex 13<br />
Tel : 01.53.94.34.05<br />
LANGUEDOC ROUSSILLON<br />
Christian DUBOST<br />
185, rue Léon Blum<br />
B.P. 9252<br />
34043 MONTPELLIER Cedex 1<br />
Tel : 04.99.52.21.70.<br />
MIDI-PYRÉNÉES<br />
Kim REGNIER<br />
2 Esplanade Compans Caffarelli<br />
Immeuble Toulouse 2000 - Bât. E 4ème étage<br />
31 000 TOULOUSE<br />
Tel : 05.34.44.10.60.<br />
NORD-PAS-DE-CALAIS / PICARDIE<br />
Yves JOUANIQUE<br />
28, place de la Gare<br />
59800 LILLE<br />
Tel : 03.20.12.45.20.<br />
PROVENCE-ALPES-CÔTE<br />
D'AZUR<br />
Michel CROC<br />
17, La Cannebière<br />
13001 MARSEILLE<br />
Tel : 04.96.17.04.83<br />
Avec un réseau de 29.000 Km de<br />
lignes en service, Réseau Ferré de<br />
France compte parmi les premiers<br />
gestionnaires d'infrastructures ferroviaires<br />
d'Europe. Les caractéristiques<br />
de ce réseau en font l'un des plus<br />
denses.<br />
11<br />
ILE DE FRANCE<br />
DÉCENTRALISATION<br />
DES TRANSPORTS EN COMMUN<br />
une crise se profile en septembre<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
La loi relative aux libertés et responsabilités<br />
locales du 13 août 2004 prévoyait<br />
au 1er juillet le retrait complet<br />
de l'Etat du conseil d'administration<br />
du Syndicat des <strong>transport</strong>s en Ile de France<br />
(STIF). Ce dernier devait alors devenir un établissement<br />
public territorial et être présidé par<br />
la Région.<br />
A la suite du report au 6 octobre de l'arbitrage<br />
sur le montant de la compensation financière<br />
attribuées à la Région et aux collectivités franciliennes,<br />
au titre de la décentralisation du STIF,<br />
et de l'annonce finalement faite par l'Etat le 18<br />
juin sur ces compensations financières, à savoir<br />
529 millions d'euros pour 2006 (dans l'hypothèse<br />
où la décentralisation est effective au 1er juillet<br />
2005), les élus régionaux d'Ile de France ont<br />
refusé de désigner leurs représentants au STIF<br />
à une très large majorité (154 “oui” pour 207<br />
votants). Le STIF n'aura donc pas d'administrateurs<br />
de la Région au 1er juillet. Le Président<br />
de la Région, Jean-Paul Huchon, déclare que<br />
“cette situation délibérément organisée par le<br />
gouvernement ne saurait durer, je ne peux<br />
accepter ce blocage.”. Il affirme avoir saisi le<br />
premier ministre et “rester disponible pour<br />
toutes discussions avec la volonté d'aboutir au<br />
plus vite.”
TRANSPORT<br />
ILE DE FRANCE<br />
Serge Méry<br />
VICE-PRÉSIDENT CHARGÉ DES TRANSPORTS ET DE LA<br />
CIRCULATION AU CONSEIL RÉGIONAL D'ILE DE FRANCE<br />
“ On attend une réponse et une réponse convenable<br />
de la part de l'Etat ”.<br />
12<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
Régions Magazine - L'Etat a annoncé le chiffre de<br />
529 millions d'euros de compensations financières<br />
au titre de la décentralisation. Vous jugez<br />
cette offre inacceptable et vous avez refusé de siéger<br />
au conseil d'administration du STIF. Y a-t-il blocage<br />
?<br />
Serge Méry - Oui, il y a blocage total. Alors<br />
que l'Etat compense à l'euro près, il annonce 529<br />
millions d'euros qui correspondent en fait à la<br />
partie courante du fonctionnement du STIF (la<br />
moyenne sur trois années de ce qu'a mis l'Etat).<br />
C'est une somme nettement insuffisante. En<br />
effet, pour les cinq dernières années, les chiffres<br />
avoisinaient les 700 / 900 millions d'euros (y<br />
compris la part investissement). On devrait<br />
donc être plutôt sur une base de 750 millions<br />
d'euros !<br />
La problématique de la négociation, c'était que,<br />
en dehors de ce fonctionnement, il fallait que<br />
l'Etat mette ce pourquoi il a pris des décisions.<br />
En effet, l'année dernière, il a décidé d'offrir la<br />
carte à mi-tarif pour les personnes relevant de<br />
la CMU (pour 45 millions d'euros), de mettre en<br />
place des services de nuit dans les trains (pour<br />
30 millions d'euros), de compenser la perte des<br />
conducteurs Optile (à hauteur de 10 millions<br />
d'euros). Il a également mis en déficit le budget<br />
du STIF à hauteur de 30 millions d'euros.<br />
Par ailleurs, la compensation qu'il a faite à<br />
toutes les autres Régions de France pour les<br />
trains SNCF représente un équivalent de 200<br />
millions d'euros. L'accumulation devient<br />
énorme ! Tous ces chiffres, qui sont loin d'être<br />
extravagants, représentent 424 millions d'euros.<br />
Sur ces bases, 211,5 millions d'euros manquent<br />
dans la proposition de l'Etat. Par ailleurs, il<br />
refuse le principe (que nous demandons) d'une<br />
dotation pour le renouvellement du matériel<br />
roulant utilisé par la SNCF à hauteur de 200<br />
millions d'euros par an comme pour les autres<br />
Régions. Enfin, il refuse le principe d'une<br />
reconstitution d'un fonds de roulement minimal<br />
pour le STIF. Nous considérons qu'un fonds de<br />
roulement d'un mois du chiffre d'affaire correspondrait<br />
aux normes usuelles dans le secteur des<br />
<strong>transport</strong>s. Nous demandons donc une dotation<br />
unique et définitive à hauteur de 315 millions<br />
d'euros.<br />
Les chiffres<br />
2,2 millions de voyageurs empruntent quotidiennement<br />
5.000 trains qui roulent sur<br />
1.600 km de lignes de RER, métro, bus ou<br />
tramway.<br />
Budget : 3,8 milliards d'euros pour le Syndicat<br />
des <strong>transport</strong>s (STIF), sur un budget<br />
global de 7,2 milliards d'euros, assuré<br />
par le prélèvement des entreprises pour<br />
leurs salariés (67 %) et par les contributions<br />
(28 %) de l'Etat, la Région et les départements.<br />
Dans le Contrat de plan 2000-2006 signé le<br />
18 mai 2000 entre l'Etat et la Région, 9 milliards<br />
d'euros sont prévus pour les <strong>transport</strong>s<br />
collectifs, dont 20 % doivent servir<br />
à la qualité du service.<br />
R.M. - Mais l'Etat a-t-il finalement les moyens de<br />
ses ambitions ?<br />
S.M. - Nous sommes la 4e ou la 5e puissance<br />
mondiale et l'Etat n'aurait pas les moyens de<br />
faire fonctionner correctement les <strong>transport</strong>s de<br />
la 1e région économique de France…? Il ne faut<br />
pas pousser le bouchon !<br />
R.M. - Concernant le dossier des Jeux Olympiques,<br />
est-ce que cette situation ne ternit pas l'image de<br />
la France ?<br />
S.M. - Il est vrai que cette situation nous handicape,<br />
notamment d'un point de vue financier.<br />
Si l'Etat ne met pas d'argent, le déficit du STIF<br />
va s'accumuler et nous n'aurons pas les moyens<br />
de nos ambitions.<br />
R.M. - Concernant les projets, où en êtes-vous ?<br />
S.M. - Nous avons un certain nombre de projets<br />
qui étaient inscrits au contrat de plan Etat<br />
région 2000-2006. Malheureusement, l'Etat se<br />
désengage totalement des infrastructures de<br />
<strong>transport</strong> collectif depuis deux ans. Le budget<br />
2005 de l'Etat sur les <strong>transport</strong>s est de 65 millions<br />
d'euros pour la France entière, alors que<br />
nous avons besoin à nous seuls d'une dotation<br />
de plus de 200 millions. On est dans une problématique<br />
extrêmement complexe et les déclarations<br />
des ministres ne sont pas là pour nous<br />
rassurer. Dans les faits, nous prenons un retard<br />
considérable sur toutes les opérations du contrat<br />
de plan puisque l'Etat n'honore pas ses engagements<br />
financiers.<br />
Appel d'offres régional pour le marché des nouvelles<br />
automotrices<br />
L'appel d'offres a été lancé par la SNCF concernant le marché des nouvelles automotrices<br />
qui vont circuler dans la région Ile de France dans 4 ou 5 ans.<br />
Aujourd'hui, les premières réponses sont en cours d'examen par les techniciens. Si<br />
tout se passait bien au STIF, la Région pourrait choisir le constructeur au mois d'octobre<br />
2005.<br />
Le critère de l'accessibilité est un des élément importants de la réponse que doivent<br />
fournir les constructeurs.
TRANSPORT<br />
ALSACE<br />
La Région Alsace a été l'une des 6 Régions pilotes<br />
dans la régionalisation des <strong>transport</strong>s de voyageurs en 1997<br />
Le TER 200, fer de lance du TER en Alsace<br />
C'est le premier train régional circulant à 200 km/h. Il représente aujourd'hui plus de 12.000 voyageurs/jour,<br />
soit plus d'1/4 de la fréquentation journalière totale.<br />
En décembre 2002, la Région a mis en place un cadencement à l'heure sans interruption de 9 à 21<br />
heures 7/7 jours des trains TER 200 circulant en plaine d'Alsace entre Strasbourg et mulhouse.<br />
Les TER en chiffres en Alsace<br />
• Réseau TER : 628 km<br />
• Prévision 2005 : 8,6 millions de trains<br />
et 564,6 millions de voyageurs<br />
• +36% de fréquentation des trains et<br />
autocars TER entre 1999 et 2004<br />
• Le parc matériel roulant TER : 270<br />
caisses dont 70% tractées ou poussées et<br />
30% autotractées<br />
• Une cinquantaine de locomotives pour<br />
moitié thermique et moitié électrique<br />
• Depuis 2000, des opérations de renouvellement<br />
et de modernisation du parc<br />
matériel roulant sont engagées. Reste à<br />
engager la modernisation des voitures<br />
Corail V 160.<br />
Du 16 au 19 juin ont été diffusés sur les<br />
17 lignes du réseau TER Alsace, les<br />
résultats d'une enquête “Baromètre<br />
Qualité”, le baromètre de la satisfaction<br />
du service public de <strong>transport</strong><br />
régional de voyageurs qui montre une<br />
stabilisation de la satisfaction globale<br />
du <strong>transport</strong> régional en Alsace.<br />
© Région Alsace<br />
Un nouveau système de prévisibilité<br />
du service en cas de conflit social<br />
prochainement mis en œuvre entre<br />
la Région et la SNCF<br />
C'est une première en région : la mise en place<br />
d'un dispositif permettant d'assurer le meilleur<br />
service aux usagers, en cas d'annonce de grève<br />
ou de conflit social. 3 dispositions majeures composeront<br />
ce dispositif :<br />
• une contractualisation de 4 plans de <strong>transport</strong>s<br />
de substitution établis avec la SNCF comportant<br />
plusieurs niveaux d'offres modulables<br />
en fonction des circonstances ;<br />
• une concertation entre la Région Alsace et la<br />
SNCF pour le choix du plan de <strong>transport</strong> à<br />
mettre en oeuvre en cas de conflit social ;<br />
• un dispositif global d'information des usagers<br />
avant et pendant les perturbations éventuelles.<br />
Ces dispositions seront contractualisées prochainement<br />
par un avenant à la convention<br />
entre la Région Alsace et la SNCF afin d'être<br />
opérationnelles pour le service 2006. Cet avenant<br />
prévoit des mesures financières d'incitation<br />
au respect de ce dispositif par la SNCF.<br />
160 millions d'euros pour<br />
moderniser le matériel roulant<br />
L'objectif est pour la Région de moderniser, d'ici<br />
2010, les ¾ des places offertes sur le réseau TER<br />
avec l'acquisition de 12 nouveaux automoteurs<br />
XTER (diesel), 12 autorails ATER (diesel), 6<br />
automotrices ZTER (électrique) et 14 autorails<br />
AGC (bimode), livrables entre 2006 et 2008 ;<br />
également avec la rénovation de 26 automotrices<br />
Z2 (électrique) et de 13 autorails X2200<br />
et 15 remorques XR 6000 (thermique), livrables<br />
à partir de 2006.<br />
Par ailleurs, le BP 2005 comprend l'engagement<br />
financier pour la 2 e tranche de rénovation des<br />
autorails X2200 et des remorques XR6000 (respectivement<br />
6 et 9 éléments) ainsi que pour le<br />
financement de quatre AGC supplémentaires ou<br />
matériel équivalent à l'horizon 2010.<br />
Développer les dessertes<br />
L'objectif pour la Région est d'augmenter l'offre<br />
de dessertes de 20% en cinq ans entre 2002 et<br />
2007, soit 75 trains supplémentaires.<br />
AQUITAINE<br />
La Région Aquitaine a lancé un important programme<br />
de développement du TER à l'horizon 2010<br />
Moderniser les gares<br />
L'objectif est de faire des gares l'un des points<br />
de connexion majeurs entre les différents<br />
modes de <strong>transport</strong>, de favoriser l'accessibilité<br />
et la sécurité des piétons et de renforcer les<br />
fonctionnalités offertes.<br />
Plusieurs gares sont concernées sur les axes<br />
desservant Bayonne.<br />
“TER Aquitaine sans tabac”<br />
Depuis le 31 mai 2005, l'ensemble des TER<br />
circulant sur le réseau Aquitain sont devenus<br />
non fumeurs.<br />
Les TER en chiffres en Aquitaine<br />
Une gratuité “maîtrisée” pour la<br />
mobilité emploi<br />
A compter du 1er septembre 2005, la tarification<br />
régionale Sésame Aquitaine Mobilité<br />
Emploi proposera la gratuité de 24 voyages<br />
par an aux personnes en recherche d'emploi<br />
ou en situation de précarité.<br />
• 270 trains,<br />
• 103 autocars quotidiens<br />
• 1.490km de lignes ferroviaires dont 978 électrifiées<br />
• 163 gares et points d'arrêt<br />
• plus de 25.000 voyageurs <strong>transport</strong>és chaque jour, hors week-end, pour des déplacements<br />
principalement liés aux études et au travail<br />
13<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
TRANSPORT<br />
AUVERGNE<br />
Une augmentation importante<br />
de l'offre<br />
+ 10% en décembre 2003 et septembre 2004 par<br />
rapport à 2003. Elle concerne notamment les<br />
lignes reliant Clermont-Ferrand à Aurillac, Le<br />
Puy-en-Velay, Montluçon, Moulins, Saint-<br />
Étienne et Nîmes ; elle comporte également un<br />
volet périurbain avec la desserte de la Rotonde<br />
et la densification de l'offre sur Thiers/Clermont-Ferrand.<br />
Le TER se porte bien en Auvergne<br />
Une augmentation régulière<br />
de la fréquentation<br />
La fréquentation a augmenté de 4,9% par rapport<br />
à 2003. Il y a eu 5,96 millions de voyages<br />
en 2004 contre 5,68 en 2003 et 5,60 en 2002.<br />
Favoriser la mobilité et l'insertion<br />
sociale<br />
Depuis avril 2005, des comités de ligne, lieu d'écoute<br />
des usagers des TER, ont été mis en place.<br />
A partir du 1er octobre 2005 une tarification à<br />
caractère social sera mise en place.<br />
Les TER en chiffres en Auvergne<br />
• Le taux de conformité du TER Auvergne a été en 2004 de 91%<br />
pour un objectif contractualisé de 90,3%.<br />
• Pour la modernisation du parc de matériel roulant, la Région a<br />
engagé, en 2004, 22,1 millions d'euros (22,7 M€ en 2003).<br />
• La contribution finale de la Région à l'exploitation des TER est<br />
de 69,7 millions d'euros.<br />
BRETAGNE<br />
L'objectif de la Région Bretagne est de positionner le TER<br />
comme un mode de <strong>transport</strong> moderne, confortable et rapide<br />
14<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
ZTER, “la bonne pointure”<br />
en Bretagne<br />
Depuis décembre 2004, la seconde phase du projet<br />
de service ZTER a été mise en place qui comporte<br />
:<br />
- l'accélération de toutes les circulations intervilles<br />
sur les relations Rennes-Brest et Rennes-<br />
Quimper (rendue possible par les performances<br />
techniques des ZTER) ;<br />
- le développement de l'offre directe sur l'axe<br />
Rennes-Nantes ( +17 circulations par semaine)<br />
et le remplacement, sur cette liaison, de l'ancien<br />
matériel par des nouvelles rames ZTER.<br />
TER 100 % non fumeur<br />
Depuis le 1er juin, soit avec un mois d'avance,<br />
le TER Bretagne est entièrement non-fumeur.<br />
TER : les offres de l'été pour voyager en toute<br />
sécurité<br />
Après les Vieilles Charrues du 22 au 24 juillet,<br />
direction Crozon et le Festival du Bout du<br />
Monde du 12 au 14 août.<br />
Une offre TER, complémentaire<br />
du TGV et adaptée aux besoins<br />
des voyageurs<br />
La nouvelle desserte TER, complémentaire du<br />
TGV Atlantique (qui entrera pour la première<br />
fois en gare de Saint-Malo en décembre 2005),<br />
sera adoptée en juillet et mise en place en<br />
décembre 2005 sur la liaison Rennes-Saint-<br />
Malo.<br />
En Bretagne, le TER arrive<br />
à l'heure<br />
96,2% de trains à l'heure ou ayant moins de 5<br />
minutes de retard en 2004.<br />
Les TER en chiffres<br />
en Bretagne<br />
• En 2004, le trafic TER a progressé de<br />
8%, soit un accroissement de recettes de<br />
13,5% (+ 3,8 millions d'euros en plus)<br />
• 7, 4 millions de voyageurs dans l'année,<br />
soit en moyenne 18.000 par jour<br />
• Sur l'ensemble de la Bretagne, le programme<br />
régional de modernisation des 126<br />
gares et haltes TER est estimé à 20 millions<br />
d'euros<br />
• Mise en circulation des 17 rames ZTER<br />
acquises par la Région pour un montant de<br />
91millions d'euros, en remplacement des<br />
matériels anciens (USI et Corail)
TRANSPORT<br />
BOURGOGNE<br />
Le TER progresse en Bourgogne<br />
Régularité et qualité du service<br />
En 2004, la régularité de l'ensemble des trains TER a été de 92 %, pour<br />
un objectif fixé à 90,5 %.<br />
La qualité du service à bord a presque atteint son objectif tandis que la<br />
qualité du service dans les gares l'a dépassé.<br />
Rénovation du matériel roulant<br />
La Région a commandé 22 AGC au constructeur Bombardier. 10 seront<br />
livrées d'ici la fin de l'année.<br />
Elle a également lancé deux marchés de rénovation concernant 5 autorails<br />
électriques et 10 autorails diesel.<br />
Par ailleurs, elle va lancer un marché de mise en réversibilité de 11 rames<br />
Corail.<br />
Des tarifications spécifiques<br />
La tarification " Bourgogne Emploi " prévoyant une réduction de 80%<br />
pour les demandeurs d'emploi à raison d'un aller-retour mensuel sera mise<br />
en place courant 2005.<br />
Les comités<br />
de ligne<br />
Les huit comités de ligne<br />
couvrant l'ensemble du<br />
TER Bourgogne ont été<br />
réunis une première fois<br />
en 2004. Plus de 500 personnes ont participé à ces réunions de concertation.<br />
Courant 2005, un nouveau découpage du réseau sera effectué correspond<br />
à neuf comités de lignes. Chaque comité sera réuni au moins une<br />
deuxième fois dans l'année.<br />
Les TER en chiffres en Bourgogne<br />
• 2.050 km de voies ferroviaires<br />
• 9.218.000 kms/trains<br />
• 522 millions de voyageurs/km<br />
CENTRE<br />
La dynamique du développement ferroviaire en région Centre<br />
Les projets de développement ferroviaire<br />
La Région Centre participe à des projets comme l'électrification de la ligne Tours-Vierzon (sur l'axe<br />
Nantes-Lyon) pour 60 millions d'euros et dont les travaux comment cet été pour s'achever en 2007,<br />
ou bien encore la création d'un Port sec à Vierzon, le développement des sites de Saint-Pierre des<br />
Corps et des Aubrais…<br />
2 nouvelles tarifications depuis juin sur l'ensemble du réseau TER<br />
“Abonnement régional de travail”qui offre jusqu'à -75% pour les déplacements vers le lieu de travail<br />
ou de formation.<br />
“Loisirys” : vendue au prix de 30€, cette carte permet depuis le 10 juin à son titulaire, ainsi qu'à<br />
1, 2 ou 3 personnes l'accompagnant, de bénéficier de 50% de réduction sur les déplacements en<br />
TER effectués dans la journée, les week-ends et les jours fériés.<br />
CHAMPAGNE-ARDENNE<br />
Les TER en chiffres<br />
en région Centre<br />
Un rythme soutenu pour la politique régionale des <strong>transport</strong>s<br />
• 1.600 km de voies, réparties sur 31 lignes<br />
• 370 trains régionaux quotidiens en semaine<br />
• + de 80% du matériel roulant neuf ou<br />
entièrement rénové<br />
• 140 cars régionaux quotidiens<br />
• 400 km de lignes routières<br />
• 160 gares, dont 120 entièrement rénovées<br />
• 70.000 voyageurs quotidiens (contre moins<br />
de 35.000 en 1997)<br />
15<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
Les investissements sont en<br />
hausse en 2005, et ce rythme<br />
sera maintenu en 2006 et 2007<br />
A ce jour, 12 rames neuves TER ont été livrées.<br />
La livraison des 25 premiers AGC est prévue en<br />
2006. D'ici 2007, plus des trois-quarts de la<br />
flotte régionale aura été renouvelé, ce qui coïncidera<br />
avec l'arrivée du TGV-Est européen.<br />
Le Conseil régional a également pris à sa charge<br />
la rénovation de deux automotrices.<br />
Au total, 22,5 millions d'euros sont prévus en<br />
2005 pour respecter les échéanciers de paiement<br />
du matériel roulant.<br />
Augmentation du nombre<br />
dessertes<br />
La Région a revu et augmenté autant que possible<br />
les fréquences des différentes liaisons. De<br />
nouvelles dessertes ont été mises en place sur<br />
les axes Paris / Troyes / Culmont-Chalindrey<br />
et Saint-Dizier / Chaumont/Langres.<br />
Accélération de la politique de<br />
rénovation des gares<br />
Le Conseil régional va poursuivre et accélérer<br />
la rénovation des gares de l'axe Vitry-le-<br />
François/Saint-Dizier/Chaumont et de Romillysur-Seine<br />
et Nogent-sur-Seine.<br />
Les TER en chiffres<br />
en Champagne-Ardenne<br />
• 1.398 km de lignes exploitées dont 397<br />
km de voies électrifiées<br />
• Trois grands axes Est-Ouest / : lignes<br />
Paris-Strasbourg, Paris-Bâle, l'artère Nord-<br />
Est qui va du Nord-Pas de Calais à la Lorraine<br />
via Charleville-Mézières<br />
• 2000-2008 : 135 millions d'euros engagés<br />
pour la modernisation de la flotte ferroviaire
Rappel<br />
• Depuis 1984, la région Corse est autorité<br />
organisatrice des <strong>transport</strong>s ferroviaires régionaux<br />
(deux ans avant les régions expérimentales<br />
du continent). L'exploitation du réseau<br />
est toutefois confiée à la SNCF.<br />
• Le 11 septembre 2001, une convention de<br />
délégation de service public pour l'exploitation<br />
du réseau des chemins de fer de la Corse a été<br />
signée pour neuf ans et déterminant les relations<br />
entre la Collectivité Territoriale de Corse<br />
et la SNCF.<br />
• La loi du 22 janvier 2002 a transféré à la Collectivité<br />
Territoriale de Corse la propriété du<br />
réseau ferré corse, lui permettant d'en assurer<br />
ainsi la gestion, l'aménagement, le développement<br />
et éventuellement l'extension.<br />
TRANSPORT<br />
CORSE<br />
Un programme d'investissements de 148 millions d'euros sur 5 ans<br />
pour moderniser les infrastructures et le matériel ferroviaire<br />
Acquisition de 12 autorails<br />
44,2 millions d'euros pour 12 autorails panoramiques<br />
à traction thermique d'une capacité<br />
de 100 places. Livraison prévue en 2007.<br />
Un système de gestion des<br />
circulations (Bastia-<br />
Casamozza)<br />
4.4 millions d'euros pour la tranche n°1<br />
entre Bastia et Casamozza.<br />
Des ateliers de maintenance<br />
(infrastructure et équipements)<br />
Marché d'un montant de 22 millions d'euros.<br />
Démarrage des travaux en 2006.<br />
FRANCHE-COMTÉ<br />
Voyager vite et bien en Franche-Comté<br />
Les chiffres du <strong>transport</strong> régional<br />
de voyageurs en Corse<br />
• Un budget annuel de 17,25 millions d'euros<br />
• 43,30 millions d'euros d'investissements en<br />
2005<br />
• 232 km de voies ferrées exploitée en voie<br />
unique<br />
• 16 autorails et 10 remorques soit une capacité<br />
maximale de 1238 places<br />
• 16 gares, 39 haltes sur le littoral et en montagnes,<br />
21 haltes périurbaines<br />
• 940 000 voyageurs et une offre de 812 000<br />
kilomètres chaque année<br />
… et depuis 2004 les gares de Bastia, Ajaccio<br />
et Corte ont vues leurs salles d'attente rénovées<br />
16<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
Un programme pluriannuel de modernisation des gares<br />
à vocation régionale<br />
Le coût de ce programme pluriannuel est estimé à 9,6 millions d'euros, financé à 50 % par la Région.<br />
Ses principales orientations sont l'amélioration du confort et de l'accueil en gare, la mise en place<br />
d'une information dynamique et une meilleure accessibilité pour les personnes<br />
à mobilité réduite.<br />
Ronchamp est la première réalisation de ce type. La plupart des gares francs<br />
comtoises bénéficieront de cette action dans les prochaines années.<br />
Les TER en chiffres en Franche-Comté<br />
• 710 lignes voyageurs pour le réseau ferroviaire<br />
• 955 km de lignes marchandise<br />
• Budget 2005 pour les Transports :<br />
- 78,2 millions d'euros dont 10 millions d’euros pour le matériel roulant<br />
- 4,7 millions d’euros pour les infrastructures ferroviaires<br />
LANGUEDOC-ROUSSILLON / SEPTIMANIE<br />
La modernisation<br />
du matériel roulant<br />
Cette année, quatre rames Corail seront<br />
progressivement rendues plus performantes<br />
par l'ajout d'une cabine de<br />
conduite à chaque extrémité.<br />
La mobilisation des moyens<br />
liés à ces opérations nécessite<br />
une progression importante<br />
des crédits de paiement sur<br />
l'exercice.<br />
Du 01 juin au 30<br />
septembre: Partez à la découverte<br />
de la “Ligne des Hirondelles”<br />
Un nouveau souffle pour le train express régional<br />
Des TER 100% non fumeurs et en<br />
classe unique<br />
Depuis le 1er juin, tous les trains régionaux sont<br />
désormais 100% non fumeurs et tous les usagers<br />
peuvent s'asseoir en deuxième comme en première<br />
classe, pour plus de place et de confort.<br />
Des comités de lignes<br />
Cette année, pour la première fois, sept comités<br />
de ligne, structures permanentes de concertation<br />
avec les usagers et les acteurs du ferroviaire<br />
sont mis en place.<br />
Les TER en chiffres en Languedoc-Roussillon / Septimanie<br />
• 180 à 200 trains circulant chaque jour<br />
• 12.000 voyageurs quotidiens dont 4.500 étudiants lycéens et 3.000 salariés<br />
• 1.400 km de réseau ferroviaire<br />
• 43 gares disposant de personnel qualifié<br />
• 139 points d'arrêts<br />
Un budget <strong>transport</strong> de 191 millions d'euros pour 2005
TRANSPORT<br />
LIMOUSIN<br />
La pertinence du <strong>transport</strong> public régional dans une région à dominante rurale<br />
Des <strong>transport</strong>s régionaux de<br />
qualité, en adéquation avec les<br />
besoins des voyageurs du<br />
Limousin<br />
Depuis 1994, la Région Limousin investit dans<br />
du matériel neuf et rénové pour assurer aux<br />
voyageurs un meilleur confort dans leurs déplacements<br />
(classée 4e selon la Vie du Rail).<br />
Le matériel rénové : 16 Autorails X 2200 pour<br />
un coût global de 3,5 millions d'euros.<br />
Le matériel neuf : 6 Autorails X 72500 mis en<br />
service en 1997-1999 pour un coût de plus de<br />
22,5 millions d'euros, et 15 Autorails X73500<br />
livrés en 2003 pour un total de plus de 25 millions<br />
d'euros.<br />
Les prochaines livraisons : en 2006-2007, 12<br />
AGC confort 1ère classe pour un coût unitaire<br />
de l'investissement de 54, 5 millions d'euros.<br />
Un plan de modernisation pour<br />
améliorer l'accueil des voyageurs<br />
dans les gares<br />
Près d'un tiers des gares a déjà été rénové pour<br />
un montant de 1,35 million d'euros.<br />
Les TER en chiffres<br />
en Limousin<br />
• 1.108 kilomètres<br />
• 10 lignes régionales<br />
• Trois axes Grandes Lignes<br />
• Une hausse de 4,6% du trafic en 2004<br />
• 27% du budget régional<br />
Un réel effort de sauvegarde de<br />
son réseau ferroviaire<br />
La Région s'est engagée à sauvegarder son<br />
réseau ferroviaire en pérennisant les étoiles ferroviaires<br />
de Brive et Limoges.<br />
Autorail X 2200 rénové<br />
LORRAINE<br />
Une nouvelle ambition régionale pour le <strong>transport</strong> public<br />
ferroviaire de voyageurs en Lorraine<br />
La gare de Champigneulles, premier exemple de rénovation<br />
réussie (nouveaux abris, nouveaux abords)<br />
Une nouvelle tarification dite<br />
“zonale kilométrique” du TER<br />
Métrolor<br />
Cette innovation nationale sera mise en place<br />
en décembre 2005. Elle permettra d'établir<br />
une tarification de solidarité régionale.<br />
Un programme complémentaire<br />
d'acquisition de matériel roulant<br />
D'un montant de 100 millions d'euros,<br />
ce programme complète le programme entamé<br />
en 2002, et porte l'investissement total de<br />
la Région à 403 millions d'euros. Il porte sur :<br />
• la reprise de 6 automoteurs X73500 ex<br />
Chemins de Fer Luxembourgeois,<br />
• 4 automotrices TER 2 niveaux (livrables à<br />
partir de 2008) pour les relations périurbaines,<br />
• 8 Autorails Grande Capacité quadri caisses<br />
en version électrique (livrables à partir de 2007)<br />
pour remplacer les trains Corail,<br />
• 6 AGC quadri caisses en version thermique<br />
équipés INDUSI (livrables à partir de 2009),<br />
aptes à circuler en Allemagne.<br />
En 7 ans, le parc du matériel roulant aura été<br />
renouvelé ou modernisé à 80%.<br />
Une amplification du programme<br />
régional de modernisation des<br />
gares TER (2002-2006)<br />
Une nouvelle priorité sera accordée à l'aménagement<br />
des parkings des gares TER.<br />
Le renforcement de l'offre<br />
ferroviaire<br />
Il s'opérera sur le Sillon lorrain (Nancy-<br />
Luxembourg) et sur les lignes nouvellement<br />
électrifiées (Nancy-Epinal-Remiremont /<br />
Nancy-Saint-Dié).<br />
Les chiffres du TER Métrolor<br />
en 2004<br />
• 419 millions de voyageurs-km<br />
• 468 trains représentant 7,9 millions de km annuels<br />
• 242 services d'autocars représentant 2,4 millions de km annuels<br />
• Parc matériel roulant (hors matériel CFL + Land Sarre) : 111 unités / 21.675 places assises<br />
• 45.500 voyages par jour<br />
• 970 Origines - Destinations<br />
• 10 % des Origines - Destinations (sillon lorrain et liaisons transfrontalières)<br />
représentent 80 % du trafic régional et transfrontalier<br />
• 169 gares et haltes voyageurs<br />
www.metrolor.fr<br />
L'élaboration d'un nouveau<br />
schéma régional des<br />
infrastructures de <strong>transport</strong>s<br />
(SRIT)<br />
Cette démarche sera menée sur l'ensemble de<br />
l'année 2005, selon une approche séquencée par<br />
mode de <strong>transport</strong> afin de garantir un équilibre<br />
intermodal.<br />
17<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
TRANSPORT<br />
MIDI-PYRÉNÉES<br />
Face au succès du premier, la Région Midi-Pyrénées a mis en chantier<br />
son second Plan régional des Transports pour les années 2006-2010<br />
Grâce au cadencement,<br />
Midi-Pyrénées a doublé le nombre<br />
de trains quotidiens<br />
Les TER en chiffres<br />
en Midi-Pyrénées<br />
Le Plan régional de Transport (PRT) 2000-2006<br />
de Midi-Pyrénées est réalisé en ce qui concerne<br />
le nombre de dessertes et leur cadencement,<br />
puisque 306 dessertes sont en service depuis la<br />
fin 2004 alors qu'initialement le PRT prévoyait<br />
304 dessertes à l'horizon 2006. Le cadencement<br />
a permis l'accélération de la mise en place de<br />
23 nouvelles dessertes ferroviaires.<br />
190 millions d'euros pour<br />
renouveler le matériel roulant<br />
• le trafic de la ligne Toulouse-Colomiers a progressé<br />
en 2004 de 134,69 % (484 703 validations)<br />
source : SMTC janv.2005<br />
• Avec les dernières liaisons sur Portet-Muret,<br />
cela porte le nombre de dessertes à 330. Il y en<br />
avait 150 en 1998. Six ans plus tard, il y en a 180<br />
de plus. Ce qui représente deux ans d'avance sur<br />
le Programme régional des <strong>transport</strong> en matière<br />
ferroviaire.<br />
Régions<br />
en 2003<br />
Trains-km (Offre)<br />
Voyageurs-km<br />
(demande)<br />
Réseau TER<br />
ferroviaire<br />
Source : DIT - mars 2005<br />
Missions :<br />
I, P, R<br />
Depuis 1998, la Région a fait l'acquisition de 63<br />
nouveaux autorails - dont 35 ont déjà été livrés<br />
- et a rénové 83 autorails et voitures, dont 48 ont<br />
déjà été livrés.<br />
Midi-Pyrénées 7 842 993 459 777 000 1485 km<br />
Régions<br />
Investissements<br />
matériels (M€)<br />
CPER/Part régionale<br />
(M€)<br />
Rang national/<br />
fréquentation TER<br />
I,P,R,<br />
cadencement<br />
Midi Pyrénées<br />
190<br />
(2000-2006)<br />
153 / 41,2<br />
3ème<br />
(source Rail<br />
& Transports<br />
10/11/04)<br />
NORD-PAS-DE-CALAIS<br />
18<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
Une région de grande culture ferroviaire et de grandes innovations en faveur des <strong>transport</strong>s<br />
Une politique de modernisation<br />
71 gares et points d'arrêt sur 211 sont aujourd'hui<br />
rénovés (126 gares dans le Nord, 85 dans<br />
le Pas-de-Calais).<br />
Le parc de matériel ferroviaire a un âge moyen<br />
de 20 ans, mais, depuis 1978, le Conseil régional<br />
a financé l'acquisition de 120 nouvelles rames et<br />
d'autres achats sont en cours.<br />
Les TER en chiffres en Nord-Pas de Calais<br />
Une politique d'innovation<br />
Depuis 2000, la Région a pris l'initiative d'offrir<br />
la grande vitesse sur des liaisons régionales. Le<br />
TER-GV divise par deux le temps de parcours<br />
entre le littoral et Lille.<br />
Sont nés en Nord-Pas-de-Calais :<br />
en 1978, le TCR (Transport Collectif<br />
Régional), l'ancêtre du TER et, en<br />
2000, le TER/GV desservent entre<br />
elles les principales villes de la<br />
région.<br />
• 80.000 voyages quotidiens<br />
• 1.300 km (réseau est le plus dense de France après celui d'Ile-de-France)<br />
• 18 lignes ferroviaires<br />
• 211 gares et points d'arrêts<br />
• 136 rames<br />
La Région est aujourd'hui candidate à la<br />
création d'un pôle de compétitivité<br />
unique en France: “le ferroviaire au<br />
coeur des de <strong>transport</strong> innovant” ou<br />
“i-Trans”. Son objectif est de construire<br />
le premier pôle européen, reconnu au<br />
niveau mondial, pour la construction,<br />
l'exploitation compétitive et la maintenance<br />
des équipements de <strong>transport</strong><br />
innovants, notamment ferroviaires, en<br />
termes de part d'innovation, de croissance,<br />
et d'attractivité internationale.
Un bilan 2004 plutôt positif<br />
Le trafic TER et les recettes commerciales ont<br />
augmenté en 2004 par apport à 2003 (+4,5% et<br />
+7%). Le taux de ponctualité est en amélioration<br />
constante depuis 2002 avec 94,12% en<br />
2004, mais il reste toutefois en dessous de l'objectif<br />
fixé par la Région de 94,5%.<br />
La qualité du service offert dans les trains reste<br />
encore en dessous des objectifs, notamment au<br />
niveau de la propreté, mais la qualité de l'accueil<br />
et la propreté des gares sont en progression.<br />
TRANSPORT<br />
BASSE-NORMANDIE<br />
L'offre TER en Basse-Normandie doit continuer à s'étoffer<br />
L'accélération du programme de<br />
rénovation des gares TER en 2005<br />
La Région a décidé en 2005 de doubler son budget<br />
consacré à la rénovation des gares. 22 gares<br />
sont en étude et 1 gare est en travaux.<br />
L'arrivée de nouveaux matériels<br />
L'arrivée du nouvel autorail AGC a un effet<br />
d'entraînement et d'image vis-à-vis du client. A<br />
ce jour, sur les 14 unités commandées, 6 AGC<br />
thermiques et 1 électrique ont été livrés.<br />
Les TER en chiffres en Basse-Normandie<br />
• 133 millions de voyageurs-kilomètres en 2004<br />
• 30.208 TER ont circulé en 2004<br />
• 2,8 millions de km-trains parcourus en 2004<br />
Intérieur de la gare de St Lo<br />
Une offre ferroviaire complémentaire et attractive à l'occasion de la<br />
Tall Ship's Race organisée à Cherbourg du 14 au 17 juillet 2005<br />
HAUTE-NORMANDIE<br />
La Région Haute-Normandie investit massivement pour améliorer la qualité du service<br />
et inciter les usagers à recourir davantage aux <strong>transport</strong>s collectifs<br />
La Région mise sur l'AGC<br />
La Région s'est engagée à ce jour sur 115 millions<br />
d'investissement concernant le matériel<br />
roulant. : 25 AGC neufs, 10 X 73500 neufs, et<br />
la rénovation de 13 X 4900. Elle envisage une<br />
commande complémentaire d'AGC.<br />
Des études sont menées sur le<br />
Réseau ferré d'Agglomération<br />
La Région travaille sur des études préliminaires<br />
du Réseau ferré d'Agglomération, qui combine<br />
le développement d'une gare d'agglomération,<br />
la réalisation d'un tram-train entre Barentin/Pavilly<br />
et Elbeuf ainsi que des investissements<br />
de désaturation profitant à tous les<br />
trafics.<br />
Des opérations découvertes<br />
Depuis plus de 3 ans, pour faire découvrir et<br />
promouvoir les <strong>transport</strong>s collectifs, la Région<br />
propose, en partenariat avec la SNCF, des<br />
voyages en train ou en bus à des tarifs très<br />
attractifs lors de grands événements régionaux<br />
tels que l'Armada de Rouen, le Festival des<br />
cerfs-volants de Dieppe, le Trophée des multicoques<br />
de Fécamp, le festival “Le Rock dans<br />
tous ses états” à Evreux, et “La mer pour un<br />
euro”.<br />
Les TER en chiffres<br />
en Haute-Normandie<br />
• Nombre de voyages : 5 800 000 en 2004<br />
(20 000/jour de semaine en moyenne)<br />
• Nombre de trains : 210/jour<br />
• Nombre de cars : 85/jour<br />
Un AGC devant<br />
l'Hôtel de Région à<br />
l'occasion de la<br />
présentation de<br />
l'opération "la mer<br />
pour un euro"<br />
19<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
TRANSPORT<br />
PAYS DE LA LOIRE<br />
La Région continue à faire avancer le train en région Pays de la Loire<br />
Optimiser le matériel roulant<br />
En 3 ans, de 2005 à 2007, 120 millions d'euros<br />
seront investis pour doter le réseau régional<br />
d'une trentaine de nouveaux trains. D'ores et<br />
déjà, 22 trains ont été commandés (14 ZGC électriques<br />
et 8 AGC bimodes thermiques et électriques)<br />
livrables d'ici<br />
la fin de l'année 2008.<br />
Améliorer le<br />
service aux<br />
usagers<br />
Progressivement,<br />
depuis le début<br />
2005, des Comités<br />
de lignes sont mis<br />
en place sur le<br />
réseau des Pays de<br />
la Loire pour améliorer<br />
le service.<br />
ForfaiTER<br />
Du 1er juin au 30 septembre, la Région des Pays de la Loire reconduit le billet ForfaiTER qui<br />
permet de voyager à plusieurs au prix unique de 33€ pendant deux jours consécutifs en weekend<br />
comme en semaine, et avec un kilométrage illimité.<br />
Les TER en chiffres en Pays de la Loire<br />
• 29 lignes régionales de <strong>transport</strong> (13 ferroviaires, 11 assurées par autocars et 5 mixtes)<br />
• 130 gares, 77 points d'arrêts routiers et 40 communes desservies par taxi TER<br />
• 400 trains, 130 cars circulent chaque jour<br />
• 19.000 km parcourus par les trains régionaux et 6.500 km par les cars quotidiennement<br />
• 30.000 voyages chaque jour à bord des trains régionaux Pays de la Loire, et 1.800 à bord<br />
des cars<br />
• Un parc de matériel composé 123 trains (en 2005) pour une capacité de 15.700 places<br />
assises et de 41 cars aux couleurs de la Région<br />
• 17,2 % du budget de la Région (170,3 millions d'euros) sont consacrés aux <strong>transport</strong>s collectifs<br />
régionaux et aux infrastructures ferroviaires<br />
20<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
Améliorer la qualité globale du<br />
<strong>transport</strong><br />
Achat et rénovation de matériel roulant : la<br />
Région a d'ores et déjà investi 57 millions d'euros<br />
pour l'acquisition de nouveaux matériels qui<br />
représentent aujourd'hui la moitié du parc utilisé.<br />
Ces matériels neufs circulent aujourd'hui<br />
principalement entre Poitiers, Niort et La<br />
Rochelle et sur l'étoile de Saintes. La Région<br />
Poitou-Charentes se donne comme objectif<br />
d'avoir, d'ici 2010, un parc de matériel entièrement<br />
modernisé.<br />
Les rénovations de gares : L'objectif visé est à la<br />
fois d'améliorer les conditions d'accueil, d'information<br />
et d'attente des voyageurs, tout en<br />
PICARDIE<br />
Une “fonction TER” surdimensionnée par rapport aux capacités économiques de la Région<br />
La rénovation et l'acquisition de<br />
nouveau matériel<br />
Les rénovations en cours concernent les voitures<br />
Corail dédiées à l'axe Paris-Laon. Les<br />
acquisitions concernent les 8 automotrices à 2<br />
niveaux (TER2N NG) dont la première rame<br />
a été livrée mi-2004, et les 24 autorails de grande<br />
capacité (AGC) dont les 4 premiers éléments<br />
sont arrivés en 2004. Pour améliorer encore le<br />
service, une nouvelle commande d'acquisition<br />
de 6 rames TER 2N NG quadri-caisses doit être<br />
passée en 2005, pour une livraison dès 2007.<br />
Des politiques tarifaires attractives<br />
La gratuité totale a été mise en place le 2 mai<br />
pour toute personne en recherche d'emploi qui se<br />
déplace pour un entretien d'embauche (“Picardie<br />
Pass'Emploi”).<br />
Les étudiants boursiers bénéficieront, dès la rentrée<br />
prochaine, de la gratuité du dispositif étudiant<br />
“Picardie Pass'Etudes +”.<br />
L'autre grande nouveauté : le déplafonnement<br />
complet, le 1 er septembre, du titre “Picardie<br />
Pass'Actifs Paris” qui s'adresse aux Picards travaillant<br />
à Paris.<br />
POITOU-CHARENTES<br />
Le TER, outil de dynamisation des territoires en Poitou-Charentes<br />
renforçant le réseau de gares en Poitou-Charentes.<br />
Les gares et points d'arrêts des lignes<br />
Angoulême-Saintes-Royan, Niort-Saintes-<br />
Royan et Saintes - Bordeaux ont d'ores et déjà<br />
été rénovés. Un nouveau chantier démarre en<br />
2005 sur la ligne Poitiers-Niort-La Rochelle.<br />
Une attention toute particulière à l'accessibilité<br />
sera portée à cette occasion.<br />
Une démarche participative<br />
Avec la mise en place d'un comité régional des<br />
partenaires du <strong>transport</strong> public (structure permanente<br />
de concertation), et de comités de<br />
lignes et comités de bassins (définir les attentes<br />
au plus proche des besoins).<br />
Les TER en chiffres en Picardie<br />
• 1.600 Km de voies ferrées et plus de<br />
40.000 voyageurs quotidiens<br />
• 5ème rang pour son trafic TER, après<br />
Rhône-Alpes, Nord-Pas-de-Calais, PACA<br />
et Centre<br />
202 millions d'euros dans le budget 2005 pour<br />
développer les <strong>transport</strong>s collectifs<br />
Une charte qualité sur le TER est mise en place<br />
pour 2005 entre la SNCF et la Région avec<br />
application d'un bonus-malus.<br />
Gare de Cognac
TRANSPORT<br />
PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR<br />
La Région poursuit son engagement et lancent ses grands chantiers ferroviaires<br />
Un programme “Mistral” pour<br />
atteindre l'objectif de 90% de régularité<br />
en double voie d'ici fin 2005<br />
Décidé en avril avec la SNCF, il prévoit la création<br />
22 emplois (maintenance et pilotage de la<br />
gestion TER), la mise en service de 8 nouvelles<br />
locomotives et un investissement supplémentaire<br />
pour améliorer la maintenance.<br />
La Région répond aux attentes<br />
des voyageurs par la réouverture<br />
de lignes<br />
La dernière en date, la ligne Cannes-Grasse en<br />
mars 2005.<br />
2 nouvelles tarifications en 2005<br />
La carte jeune qui propose aux moins de 26 ans<br />
une réduction de 50% sur l'ensemble du réseau<br />
TER.<br />
La carte tout public qui propose une réduction<br />
de 25% du lundi au vendredi et de 50 % les<br />
week-end et jours fériés pour son titulaire et un<br />
accompagnant.<br />
La Région débloque 13 millions<br />
d'euros pour ses grands chantiers<br />
ferroviaires<br />
Cela concerne Aix-Marseille, Marseille-Aubagne<br />
et la liaison intergares à Avignon.<br />
Plus de 430 millions d'euros pour<br />
le nouveau matériel<br />
Il s'agit notamment de l'acquisition de matériel<br />
pour les besoins de l'axe littoral et de la desserte<br />
des agglomérations marseillaise et avignonnaise<br />
- dont la mise en service est prévue entre 2005<br />
Les TER en chiffres en Provence-Alpes-Côte d’Azur<br />
• 1.000 km de ligne desservis<br />
• 290 trains en 1998, 525 depuis mars 2005<br />
• plus de 3.000 cheminots travaillent pour le TER<br />
• 142 gares et points d'arrêts ferroviaires desservis par les TER<br />
• plus de 100.000 voyageurs/jour<br />
• 40% du trafic concerne la Côte d'Azur<br />
En 2005, la Région aura consacré près de 180 millions d'euros au fonctionnement<br />
du Transport ferroviaire Express Régional.<br />
et 2007 - et de la modernisation en cours de 56<br />
voitures corail pour l'équipement des TER<br />
intercités (Marseille/Nice, Marseille/Lyon, Marseille/Montpellier)<br />
ainsi que de 33 voitures équipant<br />
les 11 Rames Réversibles Régionales<br />
(RRR) en circulation sur la Région.<br />
35 % des circulations TER sont aujourd'hui<br />
assurées par du matériel renouvelé.<br />
45 rames de TER supplémentaires (35 AGC de<br />
160 à 220 places et 10 TER 2NG de 450 places<br />
assises) seront mises en service entre 2004 et<br />
2007 pour absorber la croissance de l'offre de service.<br />
RHÔNE-ALPES<br />
L'amélioration du service offert aux voyageurs des <strong>transport</strong>s publics régionaux,<br />
une priorité du Conseil régional<br />
Deux décisions majeures en 2005<br />
pour le développement et la<br />
modernisation du <strong>transport</strong><br />
ferroviaire en Rhône-Alpes<br />
Un avenant à la convention ferroviaire du<br />
Contrat Etat-Région 2000-2006 qui permettra<br />
de financer le projet de modernisation du sillon<br />
alpin sud entre Grenoble-Gières et Valence.<br />
Un Contrat d'objectif avec RFF par lequel la<br />
Région investira environ 150 millions d'euros<br />
sur 6 ans (2005-2010), qui devrait permettre<br />
d'avancer sur les autres dossiers comme l'augmentation<br />
de capacité sur Lyon - Bourg en<br />
Bresse, et l'ouest lyonnais, en lien avec d'autres<br />
collectivités locales.<br />
Un effort régional pour le<br />
renouvellement du matériel<br />
roulant<br />
Fin 2003, 36% du parc roulant était neuf ou<br />
rénové.<br />
La Région a inscrit, en 2005, 135 millions d'euros<br />
de crédits de paiement pour honorer ses<br />
engagements et 72 millions d'euros d'autorisation<br />
de programme pour financer des engagements<br />
nouveaux. Une réflexion a été également<br />
engagée sur les tramways express régionaux.<br />
Un effort régional pour<br />
l'amélioration du service aux<br />
usagers<br />
Elle concerne la billettique régionale et l'accueil<br />
en gare.<br />
Les TER en chiffres en Rhône-Alpes<br />
• 2.350 km de voies ferrées exploitées dont 61% sont électrifiées<br />
• 1.000 trains quotidiens<br />
• 440 cars régionaux quotidiens<br />
• 261 gares et 505 points d'arrêts routiers<br />
• 85.000 déplacements journaliers soit 26 millions de kilomètres par an<br />
Les <strong>transport</strong>s, le 1 er budget de la Région (535 millions d'euros sur un total de 1,7 milliard d'euros).<br />
28 comités de lignes et un comité de pilotage mixte créé entre le Département de l'Ardèche et<br />
la Région.<br />
21<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
ACTUALITÉS RÉGIONS<br />
52e congrès du CNER<br />
Jeudi 22 et vendredi 23 septembre 2005<br />
Parc des Expositions - Mulhouse<br />
Le développement durable des territoires, créateur<br />
d'activités et d'emplois<br />
CNER - 219 Bd Saint-Germain - 75007 Paris<br />
Tel. 01 42 22 35 29 - Fax 01 45 49 91 49<br />
www.cner-france.com<br />
ALSACE<br />
Une Maison Inter-universitaire des Sciences de l'Homme<br />
en Alsace<br />
Le 6 juin 2005, Gérald Chaix,<br />
Recteur de l'Académie de Strasbourg,<br />
Adrien Zeller, président du<br />
Conseil régional d'Alsace, Jean<br />
Waline, vice-président du Conseil<br />
général du Bas-Rhin et Fabienne<br />
Keller, Présidente déléguée de la<br />
Communauté urbaine de Strasbourg,<br />
Maire de Strasbourg et<br />
Sénateur du Bas-Rhin, ont posé<br />
la 1ère pierre de la Maison Interuniversitaire<br />
des Sciences de<br />
l'Homme-Alsace (MISHA).<br />
Consacrée aux recherches en<br />
sciences humaines et sociales,<br />
cette structure interuniversitaire<br />
(puisque y sont associées les<br />
quatre universités alsaciennes) a<br />
pour objectif de fédérer et de<br />
valoriser les ressources humaines<br />
Le 6 juin 2005, pose de la première pierre de la Maison Inter-universitaire<br />
des Sciences de l'Homme-Alsace (MISHA)<br />
et matérielles, principalement dans les domaines des études européennes et des sciences de l'Antiquité.<br />
La MISHA devrait être achevée à la fin de l'année 2006.<br />
Région Alsace<br />
22<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
Danuta Hübner, commissaire européen à la<br />
politique régionale, était à Bordeaux lundi 6<br />
juin invitée par les Régions dans le cadre d'un<br />
séminaire de l'Association des Régions de<br />
France sur le thème “Perspectives financières<br />
et politique de cohésion pour 2007-2013 :<br />
inquiétudes et espoirs des régions françaises”.<br />
A cette occasion, les présidents de Régions ont<br />
réaffirmé leur soutien aux propositions budgétaires<br />
de la Commission européenne pour 2007-<br />
2013, propositions qui permettraient de doter<br />
une politique régionale plus généreuse pour les<br />
AQUITAINE<br />
Danuta Hübner, commissaire européen à la politique<br />
régionale, invitée des Régions françaises à Bordeaux<br />
le 6 juin<br />
de g. à d. : Jean-Yves Le Drian, président de la Région<br />
Bretagne, Danuta Hübner, Alain Rousset, président de<br />
la Région Aquitaine, président de l’ARF, Victorin Lurel,<br />
président de la Région Guadeloupe<br />
Alban GILBERT<br />
Régions que le scénario budgétaire défendu par<br />
les Etats.<br />
Danuta Hübner, quant à elle, a surtout répondu<br />
aux Régions sur son domaine de compétences.<br />
“Toutes les régions françaises seront pleinement<br />
éligibles pendant la période 2007-2013 au nouvel<br />
Objectif 2, sauf les régions ultrapériphériques<br />
d'outre-mer qui restent éligibles à<br />
l'Objectif 1 et à un programme spécifique,<br />
compte tenu de leurs difficultés socio-économiques<br />
persistantes”, a-t-elle annoncé.<br />
Pour en savoir plus : www.arf.asso.fr<br />
Le séminaire de l'ARF sur le thème “Perspectives financières<br />
et politique de cohésion pour 2007-2013 : inquiétudes<br />
et espoirs des régions françaises”.<br />
Alban GILBERT<br />
AUVERGNE<br />
Mines de rien…<br />
à la Maison de l'Auvergne<br />
Cinq dessinateurs de presse d'origine auvergnate<br />
ont investi les murs de la Maison de l'Auvergne<br />
à Paris du 3 au 28 mai pour exposer caricatures,<br />
dessins d'humeur aux couleurs de la politique<br />
régionale ou nationale. Parmi la centaine<br />
exposée (moments historiques-hystériques, portraits,<br />
caricatures…), certains dessins ont servi<br />
à illustrer des ouvrages déjà publiés ou des<br />
articles de presse. Les auteurs : Dum alias<br />
Franck Dhumes, Jean-Louis Gorce, Xavier<br />
Gorce, Jala alias Christian Jallat, Marijac alias<br />
Jacques Dumas et Solo alias François Solot,<br />
auteur du Dico Solo, l'ouvrage référence du dessin<br />
de presse en France.<br />
Inauguration de l’expositionMines de Rien par Pierre-<br />
Joël Bonté à Paris le 10 mai 2005<br />
Maison de l'Auvergne<br />
194 bis, rue de Rivoli<br />
75001 Paris<br />
Tel. 01 44 55 33 33<br />
www.maisondelauvergne.com
ACTUALITÉS RÉGIONS<br />
BOURGOGNE<br />
Alexis Giloppe, 33 ans,<br />
est le nouveau directeur de<br />
Bourgogne Développement<br />
Alexis Giloppe, nouveau<br />
directeur de Bourgogne<br />
Développement<br />
Titulaire d'une maîtrise<br />
de langues<br />
étrangères appliquées<br />
aux affaires, obtenue<br />
à Lyon et à Taiwan, et<br />
d'un 3ème cycle /<br />
MBA de l'ESC<br />
Rennes, Alexis Giloppe<br />
a commencé sa<br />
carrière chez EDF,<br />
comme chargé de mission.<br />
Il a ensuite été<br />
mis à disposition de la<br />
DATAR en tant que<br />
responsable du bureau<br />
de Taiwan pendant<br />
3 ans puis nommé adjoint au directeur<br />
pour l'Asie au bureau de l'AFII (Agence<br />
Française pour les Investissements Internationaux)<br />
à Tokyo où il est resté plus de 5 ans.<br />
Il rejoint aujourd'hui Bourgogne Développement,<br />
un service du Conseil régional de Bourgogne<br />
qui sera externalisé à la rentrée 2005.<br />
Cette évolution vise à mieux répondre aux<br />
contraintes de prospection et d'accueil des investissements<br />
exogènes et à valoriser la diversité de<br />
l'offre territoriale bourguignonne.<br />
www.cr-bourgogne.fr<br />
BASSE-<br />
NORMANDIE<br />
Mémorial de Caen<br />
Une exposition consacrée<br />
à la main-d'œuvre française<br />
exploitée par le Troisième Reich<br />
Dans le cadre du 60ème anniversaire du retour<br />
du Troisième Reich, une exposition a été inaugurée<br />
13 juin 2005 au Mémorial de Caen, consacrée<br />
à la main-d'œuvre française exploitée par<br />
le Troisième Reich.<br />
La Région soutiendra<br />
financièrement le projet<br />
Asclepios<br />
Philippe Duron, président du Conseil régional,<br />
a confirmé, il y a quelques semaines, le soutien<br />
de la Région à la construction du 1er centre<br />
français d'hadronthérapie. Elle financera le projet<br />
Asclepios à hauteur de 30% minimum du<br />
montant total.<br />
ILE-DE-FRANCE<br />
A la rentrée,<br />
la Région communiquera à travers “son” journal<br />
Le premier numéro du nouveau magazine du Conseil régional d'Ile-de-France paraître au cours<br />
du mois d'octobre 2005. Il traitera, sur 24 pages, de l'actualité régionale et de celle du Conseil régional.<br />
Mais ses colonnes seront également ouvertes à l'expression des Franciliens.<br />
Ce magazine sera distribué à 4,6 millions d'exemplaires environ dans les boîtes à lettres des habitants<br />
du territoire francilien.<br />
Grâce à la Région, le site industriel d'EADS des Mureaux<br />
dans les Yvelines est pérennisé<br />
Système de lancement double<br />
Ariane5 (SYLDA), Centre de<br />
Compétence Composites des<br />
Mureaux<br />
© EADS Space Transportation / ECPA-D<br />
Afin de sauvegarder 100 postes au sein d'EADS Space Transportation,<br />
150 emplois indirects chez les entreprises sous-traitantes<br />
et de créer 30 postes supplémentaires dans les cinq<br />
prochaines années (comme s'y est engagée l'entreprise), la<br />
Région Ile de France a décidé, en 2004, de soutenir à hauteur<br />
de 1 million d'euros (à parité avec le Conseil général des Yvelines)<br />
le programme de recherche-développement de plus de<br />
9 millions d'euros visant accroître le savoir-faire technologique<br />
de l'entreprise dans ses projets futurs.<br />
Tube central de satellite, Centre de Compétence Composites<br />
des Mureaux<br />
Filiale du géant aéronautique européen EADS SPACE, EADS Space Transportation emploie<br />
1700 personnes sur son site des Mureaux (Yvelines) dans la construction de matériel destiné aux<br />
satellites et au lanceur ARIANE.<br />
FRANCHE-COMTÉ<br />
Inauguration de la Maison régionale des Sports<br />
Denis Sommer, vice-président de la Région<br />
Franche-Comté en charge des Sports a inauguré<br />
la Maison Régionale des Sports, en présence des<br />
représentants du mouvement sportif franc-comtois.<br />
Après la halle sportive accueillant les pôles de<br />
lutte, judo et cyclisme, le pôle de hand-ball et<br />
les logements des sportifs membres de ces structures,<br />
la Maison régionale des Sports complète<br />
le site sportif initié par le Conseil régional de<br />
Franche-Comté.<br />
Cette nouvelle construction a pour objectif d'accueillir<br />
les sièges administratifs des comités<br />
régionaux sportifs. Ainsi sur un même site<br />
seront regroupés 16 d'entre eux ayant à disposition<br />
des bureaux ainsi qu'une salle de formation.<br />
Le budget global est de 1, 3 million d'euros, intégralement<br />
financé par le Conseil régional.<br />
LANGUEDOC-ROUSSILLON/SEPTIMANIE<br />
Les 1e Assises étudiantes de la santé<br />
La Mutuelle des Etudiants (Lmde) a organisé, les 10 et 11 juin, les 1e Assises étudiantes de la santé.<br />
Ouvertes à tous, ces Assises ont été l'occasion de faire un point sur les enjeux de la santé des étudiants<br />
et de rencontrer les principaux acteurs de l'Enseignement supérieur et de la protection sociale.<br />
www.cr-languedocroussillon.fr<br />
© EADS Space Transportation / Studio Bernot<br />
23<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
ACTUALITÉS RÉGIONS<br />
24<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
© Frédéric Girou<br />
© Frédéric Girou<br />
HAUTE-NORMANDIE<br />
Des nouveau locaux pour le Comité Régional des Pêches<br />
Alain Le Vern, Président de la Région Haute-Normandie, a inauguré le samedi 10 juin les nouveaux<br />
locaux du Comité Régional des Pêches à Dieppe en présence de Didier Marie, Président du<br />
Département de la Seine-Maritime. Le secteur de la pêche représente un poids important dans<br />
l'économie régionale. Ce sont, en particulier, plus de 660 marins qui travaillent chaque jour sur<br />
les 145 navires qui composent la flotte haut-normande. Afin de contribuer à la modernisation de<br />
ces navires et à l'acquisition de matériel de sécurité, la Région a inscrit un crédit de 350.000 euros<br />
au budget 2005.<br />
www.cr-haute-normandie.fr<br />
PAYS DE LA LOIRE<br />
Un franc succès pour<br />
les Assises régionales 2005<br />
La deuxième étape des Assises régionales 2005<br />
s'est achevée samedi 4 juin par le dernier des<br />
37 débats publics qui se sont déroulés dans les<br />
Pays de la Loire. Avant le grand rendez vous<br />
de synthèse prévu les 23 et<br />
Débat sur l’international 24 septembre prochains à<br />
Nantes, Françoise Gentil,<br />
conseillère régionale et<br />
Jacques Auxiette, président<br />
du Conseil régional,<br />
ont dressé un premier bilan<br />
et estimé à près de 4000 les<br />
personnes ayant participé<br />
aux débats.<br />
www.paysdelaloire.fr<br />
Débat sur les jeunes et l’action<br />
publique<br />
CHAMPAGNE-ARDENNE / PICARDIE<br />
Les deux Régions s'engagent<br />
sur un pôle de compétitivité bio-industriel<br />
“En Picardie et en Champagne-Ardenne, la chlorophylle stimule<br />
le développement industriel”, telle est la devise des deux Régions<br />
candidates à la création d'un pôle de compétitivité “industries<br />
et agro-ressources”.Le développement de ce pôle cible les nouveaux<br />
marchés émergents basés sur l'utilisation de tous les composants<br />
de la plante pour des finalités industrielles, innovantes<br />
et compétitives.<br />
Tout en centrant son noyau dur sur les deux régions Champagne-<br />
Ardenne et Picardie, le pôle place son activité en lien avec des<br />
partenaires privilégiés et associés du Nord-Pas-de-Calais et de<br />
Wallonie.<br />
Le pôle a l'ambition de devenir leader européen à l'horizon 2015.<br />
www.industries-et-agroressources.fr<br />
BRETAGNE<br />
L'amélioration des<br />
conditions de travail en<br />
entreprise, un axe fort de la<br />
politique économique initiée<br />
par la Région<br />
En mai dernier, les premiers Trophées régionaux<br />
de l'Agence nationale pour l'amélioration des<br />
conditions de travail (Anact) ont primé cinq<br />
entreprises bretonnes pour leur action en faveur<br />
des conditions de travail. La Région Bretagne<br />
s'est associée à cette manifestation dans le cadre<br />
du programme qu'elle adopté en 2005 et qui prévoit<br />
plusieurs types d'actions, notamment un<br />
soutien aux structures intervenant auprès des<br />
entreprises comme l'Anact, des aides régionales<br />
accordées aux entreprises favorisant l'amélioration<br />
des conditions de travail, et la création<br />
d'un conseil à l'égalité hommes-femmes.<br />
www.region-bretagne.fr<br />
LIMOUSIN<br />
“Projets en Campagne”,<br />
le rendez-vous national et<br />
européen consacré à l'accueil<br />
des nouvelles populations en<br />
milieu rural<br />
Du 9 au 12 juin s'est tenue à Limoges, la 3e édition<br />
de “Projets en Campagne”, une manifestation<br />
unique en Europe organisée par le<br />
Collectif Ville Campagne,<br />
CNASEA et<br />
Région Limousin et<br />
consacrée à l'accueil<br />
des nouvelles populations<br />
en milieu rural.<br />
Un double événement<br />
dans le cadre<br />
de cette manifestation<br />
: la Foire à l'installation<br />
en milieu<br />
rural qui est la seule<br />
manifestation<br />
nationale permettant<br />
la rencontre<br />
de territoires<br />
ruraux de toute la<br />
France et des candidats<br />
à l'installation en milieu rurale. Et, en avant<br />
première, les Rencontres Européennes des Territoires<br />
d'accueil destinées aux acteurs<br />
européens de l'accueil qui ont permis de confronter<br />
et de partager réflexions et expériences.<br />
www.projetsencampagne.com<br />
www.region-limousin.fr
ACTUALITÉS RÉGIONS<br />
MIDI-PYRÉNÉES<br />
Quand les Régions se la jouent balle au pied<br />
Sportivité, amitié, convivialité, tels étaient les maîtres mots de cette 4e édition<br />
de la Coupe de France de Football des Conseils régionaux qui s'est disputée<br />
les 26, 27 et 28 mai à Toulouse, en Midi-Pyrénées.<br />
Cette Coupe de France des Régions est née en 2002, à l'initiative de la Région<br />
Centre.<br />
Les deux premières éditions furent remportées par des sélections d'Outre-Mer,<br />
Guadeloupe pour la première et Guyane pour la seconde en Provence-Alpes-<br />
Côte d'Azur.<br />
L'an passé, c'était l'équipe de Midi-Pyrénées qui repartait victorieuse de l'épreuve<br />
en terre guadeloupéenne.<br />
Cette année, 13 équipes s'étaient donc données rendez-vous à Colomiers dans la<br />
banlieue toulousaine.<br />
Si la compétition sportive est le prétexte à ce rendez-vous, cette manifestation<br />
“permet de nombreux échanges personnels comme institutionnels” souligne<br />
Antoine Karam, le Président de la Région Guyane qui avait accompagné<br />
son équipe et a fait admirer, balle au pied, une technique de bonne facture.<br />
Elle permet, pour les agents de ces collectivités, de partager des moments de<br />
convivialité autour d'une passion commune, le football et de découvrir un territoire<br />
et ses spécificités.<br />
Le stand de la Région Guyane<br />
Antoine Karama fait admirer, balle au pied, une technique<br />
de bonne facture<br />
Le Classement 2005<br />
Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France, Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées,<br />
Antoine Karam, président de la Région Guyane<br />
C'est aussi l'occasion de présenter des stands mettant en valeur les produits de chacune de ces<br />
régions.<br />
Une opportunité qu'a su saisir la Région Guyane dont le stand, chaleureux et chatoyant, dégageait<br />
quelques fumets appétissants et proposait des breuvages exotiques qui en ont séduit plus<br />
d'un.<br />
Aussi, est-il vraiment nécessaire de faire un compte-rendu sportif exhaustif de la compétition. Là<br />
n'est pas l'essentiel. Si Midi-Pyrénées a conservé son trophée en l'emportant sur ses terres, l'important<br />
était de prendre part à cette compétition, selon le vieux précepte du baron Pierre de Coubertin.<br />
Gageons que l'an prochain, devant le succès sans cesse grandissant de ces rencontres, le nombre des<br />
Régions engagées sera encore plus élevé. Pour arriver, bientôt, à les rassembler toutes.<br />
1 - Midi-Pyrénées<br />
2 - Guadeloupe<br />
3 - Aquitaine<br />
4 - Ile-de-France<br />
5 - Guyane<br />
6 - Picardie<br />
7 - Corse<br />
8 - Basse-Normandie<br />
9 - PACA<br />
10 - Centre<br />
11 - Rhone-Alpes<br />
12 - Limousin
ACTUALITÉS RÉGIONS<br />
POITOU-CHARENTES<br />
Ségolène Royal demande l'expérimentation<br />
d'une régionalisation des aides P.A.C.<br />
La présidente de la Région demande à titre expérimental une régionalisation des aides PAC pour sa région,<br />
afin d'adapter le soutien apporté aux agriculteurs (comme c'est le cas en Allemagne et en Autriche) aux enjeux<br />
et à la priorité d'un territoire.<br />
Le budget agricole européen représente plus de 40% du budget européen. Pour la région Poitou-Charentes,<br />
c'est 650 millions d'euros d'aides annuelles aux agriculteurs.<br />
www.cr-poitou-charentes.fr<br />
Le 6 juin 2005, la présidente est intervenue devant l'Assemblée Générale<br />
des laiteries coopératives à Niort pour détailler les actions mises en place<br />
et développées par la Région pour soutenir les élevages et la filière lait en<br />
Poitou-Charentes.<br />
La mise aux normes des bâtiments d'élevage est un véritable tracas pour<br />
les éleveurs. La Région, qui accompagne financièrement l'Etat dans ce<br />
dispositif, demande depuis un an des simplifications dans les procédures<br />
et le niveau des investissements exigés. Pour le moment elle n'a pas été<br />
entendue.<br />
La Région délibère en session de juin sur le Contrat Régional d'Exploitation<br />
pour l'élevage. Par ce soutien aux filières d'élevage, elle structure<br />
son action autour de trois thématiques :<br />
• le CRE herbager qui a pour objectif la reconquête des prairies ;<br />
• le CRE autonomie alimentaire avec pour principal objectif l'autoconsommation<br />
des céréales et oléagineux produits sur l'exploitation ;<br />
• le CRE progrès génétique et sanitaire des cheptels caprins, ovins et<br />
porcins.<br />
Le CRE permettra d'aider les éleveurs à moderniser leurs bâtiments d'élevage.<br />
Dès cette année, la Région va consacrer 3 millions d'euros à ce chantier.<br />
26<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
MARTINIQUE<br />
Programme de recherche<br />
et de développement de l'aquaculture marine (2000-2006) :<br />
1er bilan des travaux de développement de la production<br />
du “Loups des Caraïbes”<br />
Alfred Marie-Jeanne, Président du Conseil régional et Jean-Claude Dao, délégué régional de l'IFRE-<br />
MER ont présenté, le 13 juin, les premiers résultats du programme de recherche et de développement<br />
de l'aquaculture marine consacré notamment au cas de l'ombrine tropicale ou “loups des<br />
Caraïbes”. Alors qu'en 2000 et 2001, la filière professionnelle paraissait s'essouffler, le bilan, fin<br />
2004, fait apparaître l'émergence d'une filière économique nouvelle avec une douzaine de professionnels.<br />
Les travaux de recherche ont porté essentiellement sur la reproduction. Un point d'étape<br />
est prévu en 2006 pour éventuellement élargir le modèle retenu à d'autres espèces.<br />
GUADELOUPE<br />
Le nouveau ministre de l'outre-mer en visite en Guadeloupe<br />
François Baroin, nommé début juin ministre de l'outre-mer, a été reçu à l'hôtel de Région par<br />
Victorin Lurel, le samedi 18 juin. Au menu de leur discussion : la situation économique, l'immigration,<br />
le budget européen et une demande de subvention d'équilibre de 40 millions d'euros.<br />
www.cr-guadeloupe.fr<br />
GUYANE<br />
La Guyane<br />
sur le Salon du Bourget<br />
A l'invitation du CNES/CSG, la Région Guyane<br />
était présente au 46e Salon international de<br />
l'Aéronautique et du Spatial du 13 au 19 juin au<br />
Bourget. Investie de compétences importantes<br />
en matière de développement économique, la<br />
collectivité entend tirer profit de cet événement<br />
d'envergure internationale pour attirer de nouveaux<br />
investisseurs en Guyane. Cette action<br />
s'inscrit dans le cadre de sa politique volontariste<br />
et de celle de ses organismes associés<br />
(l'ACREDEG et Guyane Technopole) qui vise<br />
à promouvoir la Guyane en tant que territoire<br />
innovant et attractif grâce notamment à son<br />
statut unique de région ultrapériphérique en<br />
Amérique latine.<br />
www.cr-guyane.fr<br />
La Région bien représentée<br />
au Bourget<br />
NORD-PAS-DE-CALAIS<br />
Un pôle de compétitivité<br />
filière produits aquatiques à Boulogne sur Mer<br />
Premier port de pêche et première plate forme de transformation des produits de la mer française,<br />
Boulogne sur Mer est le centre névralgique de la filière française des produits de la mer française<br />
(25% de la production de poissons). C'est pourquoi, dans le cadre de l'appel à projet gouvernemental<br />
“Pôle de Compétitivité”, l'association Pôle Filière Halieutique a déposé un dossier de candidature<br />
“Pôle de Compétitivité Filière Produits Aquatiques de Boulogne-sur-Mer”. Ce dossier rassemble<br />
l'ensemble des acteurs économiques de la filière (entreprises, formation, recherche), les<br />
collectivités territoriales membres de l'association et les partenaires publics nationaux de la filière.<br />
Le Pôle souhaite valoriser les atouts “naturels” de son territoire (ensemble de la filière représentée<br />
sur un seul site, densité de PME dynamiques et innovantes, implantation d'entreprises<br />
internationales…), renforcer la compétitivité et la technicité des entreprises, en mettant<br />
en œuvre des programmes de recherche et de formation.<br />
de g. à d. : Pierre Zammit, Directeur de la mission<br />
Guyane, CNES/CSG, Jean-Louis Marcé, Directeur du<br />
CNES/CSG, Yannick d'Escatha, Président du CNES,<br />
Chantal Berthelot, 1ère vice-présidente du Conseil régional,<br />
Madeleine, Maire de Sinnamary
ACTUALITÉS RÉGIONS<br />
PACA<br />
CORSE<br />
RHÔNE-ALPES<br />
La Quinzaine<br />
des Réalisateurs<br />
pour la première fois<br />
à Marseille<br />
du 15 au 17 juillet<br />
La Région soutient le cinéma l'Alhambra de<br />
Marseille dans le cadre de sa politique en faveur<br />
du cinéma et de l'audiovisuel. Cette année, pour<br />
la première fois, y seront repris 11 films de la<br />
sélection du festival de Cannes, pendant 3 jours,<br />
du 15 au 17 juillet.<br />
LORRAINE<br />
La Région<br />
partenaire du développement<br />
de l'usine Grundfos<br />
L'usine Grundfos à Longeville-les-Saint-Avold<br />
étend ses locaux avec la construction d'un nouveau<br />
centre de distribution de 12.000 m² qui lui<br />
permettra de développer de nouveaux produits.<br />
Le Conseil régional est partenaire de ce projet<br />
de développement qui devrait permettre la création<br />
de 150 emplois d'ici 2008.<br />
L'usine de Longeville appartient au groupe<br />
Danois Grundfos, présent dans plus de 40<br />
pays. Elle emploie aujourd'hui 464 personnes.<br />
Son activité : fabrication de pompes<br />
industrielles, domestiques et doseuse, de circulateurs<br />
de chauffage et de systèmes<br />
hydrauliques<br />
A la demande Paul Vergès, Président de la<br />
Conférence des Régions Ultrapériphériques et<br />
président de la Région Réunion, un séminaire<br />
s'est tenu à Bruxelles à la mi-juin sur la question<br />
des APE (accords de partenariat économique).<br />
Cette rencontre, entre une délégation réunionnaise,<br />
constituée d'acteurs politiques et économiques,<br />
et des représentants de la Commission,<br />
marque une avancée de Bruxelles sur la nécessaire<br />
prise en compte de la situation des RUP<br />
dans le cadre des négociations en cours sur les<br />
REUNION<br />
Le nouveau guide<br />
de la collectivité<br />
Vous pouvez consulter et télécharger toutes les<br />
informations sur les compétences de la collectivité,<br />
l'Assemblée de Corse, le Conseil Exécutif,<br />
le Conseil Economique, Social et Culturel,<br />
les Offices et Agences ainsi que les services de la<br />
collectivité territoriale de Corse sur le site internet<br />
www.corse.fr<br />
CENTRE<br />
La Région<br />
consulte pour l'élaboration de<br />
son Schéma Régional de<br />
Développement Economique<br />
et Social (SRDES)<br />
En début d'année, la Région a lancé l'élaboration<br />
du son SRDES. Elle consulte, depuis, sur<br />
le sujet. En juin, six forums thématiques ont été<br />
organisés en région qui ont permis de faire le<br />
point et de recueillir les expériences et les<br />
attentes dans un domaine précis : le développement<br />
agricole et rural, les activités et les services<br />
pour l'attractivité des territoires, l'avenir<br />
industriel régional, l'environnement comme<br />
levier économique, l'innovation, la recherche et<br />
la formation comme facteurs de développement,<br />
les infrastructures et les équipements pour<br />
appuyer le développement économique.<br />
En décembre prochain, au terme de ce processus<br />
de concertation, le Conseil régional devrait<br />
se prononcer sur le SRDES. Ce dernier, après<br />
accord de l'Etat, devrait devenir opérationnel<br />
en 2006.<br />
www.regioncentre.fr<br />
Accords de partenariat économique avec les pays ACP :<br />
une première prise en compte de la situation des RUP<br />
par Bruxelles<br />
APE. Elle est une première réponse à la volonté<br />
politique exprimée par les Présidents des RUP<br />
de pouvoir participer aux discussions qui sont<br />
déjà largement engagées entre Bruxelles et les<br />
pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique).<br />
La Région Réunion entend poursuivre sur son<br />
sol la concertation engagée, afin que l'Ile soit en<br />
mesure d'anticiper les enjeux décisifs sur ce dossier.<br />
www.regionreunion.com<br />
Les Assises de la Coopération<br />
Décentralisée et de la<br />
Solidarité Internationale<br />
Ouverture des Assises le 17 juin par Jean-Jack Queyranne,<br />
Président du Conseil régional Rhône-Alpes et<br />
Jean-Philippe Bayon, vice-président délégué à la coopération<br />
décentralisée et au commerce équitable<br />
Comment gérer équitablement les responsabilités<br />
entre le Nord et le Sud ? Comment devenir<br />
responsable des programmes de solidarité et<br />
de coopération ? Telles étaient les deux thématiques<br />
de discussion des Assises régionales de<br />
la Coopération Décentralisées et de la Solidarité<br />
internationales qui se sont s'est tenues à Charbonnières-les-Bains<br />
les 17 et 18 juin.<br />
Elles ont réuni pendant deux jours l'ensemble<br />
des collectivités locales, associations, organismes<br />
socioprofessionnels et autres acteurs de<br />
la coopération internationale en Rhône-Alpes<br />
(organisations de santé, d'éducation populaire,<br />
établissements scolaires, entreprises…), ainsi<br />
que des représentants de l'Etat et des Régions<br />
partenaires du Sud et de l'Est.<br />
Un nouvelle identité<br />
pour la Région<br />
La “création d'un territoire identitaire” est le<br />
maître mot de la nouvelle campagne de communication<br />
de la Région<br />
Rhône-Alpes basée sur une<br />
toute nouvelle identité<br />
visuelle.<br />
Par cette nouvelle identité,<br />
le Conseil régional souhaite<br />
affirmer une région forte, tout en préservant les<br />
différentes racines et cultures qui font la richesse<br />
de Rhône-Alpes. Il souhaite aussi valoriser une<br />
région innovante, dynamique, jouant un rôle<br />
actif de fédérateur et instaurant une nouvelle<br />
relation politique/citoyen.<br />
www.cr-rhone-alpes.fr<br />
27<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
INTERRÉGIONALITÉ<br />
28<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
Copyright Emmanuel GRIMAULT<br />
ARE<br />
En Septembre, le 20e<br />
anniversaire du programme<br />
Eurodyssée de l'ARE sera fêté<br />
en Franche-Comté<br />
Eurodyssée, le premier programme interrégional<br />
européen ayant pour but de développer la<br />
formation professionnelle et la mobilité des<br />
jeunes au niveau européen fête, cette année, ses<br />
20 ans d'existence. L'ARE et la Région<br />
Franche-Comté organisent les 15 et 16 septembre<br />
prochains une série d'événements pour<br />
promouvoir l'engagement des Régions<br />
européennes dans cette problématique fondamentale<br />
pour l'avenir de l'Europe.<br />
www.a-e-r.org<br />
www.cr-franche-comte.fr<br />
AQUITAINE / MIDI-PYRÉNÉES<br />
Salon du Bourget : les deux Régions ont défendu<br />
leur candidature au pôle de compétitivité<br />
“Aéronautique, Espace et Systèmes Embarqués”<br />
CRPM<br />
Les 23 et 24 juin, la CRPM<br />
s’est réunie pour la 1 e fois<br />
en Roumanie<br />
Des représentations de régions périphériques et<br />
maritimes, parmi lesquels Claudio Martini, président<br />
de la CRPM et de la Région Toscane,<br />
Jean-Yves Le Drian, président de la Région Bretagne<br />
et Giovanna Debono, ministre de Gozo<br />
(Malte) ont tiré les conséquences les 23 et 24 juin<br />
de l'adoption du budget 2007-2013 de l'Union<br />
européenne. C'est la première fois que la CRPM<br />
tenait une réunion en Roumanie.<br />
Elle compte cinq régions roumaines : Calarasi,<br />
Caras-Severin, Constanta, Galati, Tulcea.<br />
Du 13 au 19 juin, les Régions Aquitaine et Midi-<br />
Pyrénées ont été présentes au 46 e Salon du<br />
Bourget avec un stand commun qui a accueilli<br />
57 entreprises du Sud-Ouest sur 980 m 2 , en partenariat<br />
avec les Chambres régionales de commerce<br />
et d'industrie des deux régions.<br />
"Le Bourget est pour nous cette année une occasion<br />
supplémentaire de défendre la candidature<br />
commune des régions Aquitaine et Midi-<br />
Pyrénées au Pôle de compétitivité “Aéronautique,<br />
Espace et Systèmes Embarqués” ont<br />
déclaré les deux présidents de Régions Alain<br />
Rousset et Martin Malvy, à l'occasion d'une<br />
conférence de presse, à laquelle participaient<br />
également Jean-Marc Thomas, président d'Airbus<br />
France et chef de projet pour Midi-Pyrénées<br />
et Pierre-Eric Pommelet, directeur Avionique<br />
militaire de Thalès, président du BAAS et chef<br />
de projet pour l'Aquitaine.<br />
Au Bourget, le 15 juin, Alain Rousset, Jacques Rosay et Martin Malvy (de gauche à droite) sur la passerelle<br />
de l'A380.<br />
CENTRE<br />
/ PAYS DE LA LOIRE<br />
Loire-Niger, une coopération<br />
décentralisée pour un<br />
développement solidaire<br />
Faire des deux fleuves, la Loire et le Niger, les<br />
moteurs du développement des régions qu'ils<br />
traversent, telle était l'ambition du colloque<br />
organisé à Angers les 30 et 31 mai dernier. Il<br />
s'inscrit dans une démarche de mobilisation<br />
internationale autour des enjeux liés à la ressource<br />
en eau et à la préservation des patrimoines<br />
fluviaux. L'objectif est ensuite de<br />
déboucher sur des programmes d'actions prioritaires.<br />
Inauguration de l'itinéraire<br />
Tours-Angers<br />
le 3 juillet 2005<br />
Les Régions Centre et Pays de la Loire vous<br />
ouvrent La Loire à Vélo.<br />
En attendant de pouvoir parcourir en<br />
continu la totalité de l'itinéraire entre Cuffy<br />
(Cher) et Saint-Brévin-les-Pins (Loire-<br />
Atlantique), en guise d'échauffement, c'est<br />
le parcours Tours - Angers que les deux<br />
régions instigatrices du projet, inaugureront<br />
le 3 juillet 2005.<br />
GRAND EST<br />
L'association change<br />
de présidence<br />
Lors de son assemblée générale, qui s'est tenue<br />
le 20 juin au Conseil régional de Bourgogne, l'association<br />
des Régions du Grand Est (Alsace,<br />
Bourgogne, Franche-Comté, Lorraine et Champagne-Ardenne),<br />
a changé de présidence.<br />
François Patriat, président de la Région Bourgogne,<br />
a passé la présidence à la Région Alsace<br />
représentée par son vice- président Jean-Paul<br />
Heider. A cette occasion, François Patriat s'est<br />
félicité du travail accompli au cours de l'année<br />
et a présenté de nouveaux axes de coopération<br />
interrégionale en matière de recherche et d'innovation,<br />
de mobilité internationale et de santé.
FORMATION<br />
CHAMPAGNE-ARDENNE<br />
Un schéma<br />
régional de formation<br />
tout au long de la vie<br />
Pour prendre le virage de sa reconversion économique,<br />
la Région a pris l'initiative d'élaborer<br />
un schéma régional de formation tout au<br />
long de la vie. Il répond à trois grandes priorités<br />
régionales :<br />
• la formation pour tous à tous les âges, gage<br />
d'emploi et d'insertion sociale de chacun,<br />
• la formation, outil d'aménagement équilibré<br />
du territoire,<br />
• la formation, réponse à l'évolution des emplois<br />
et des métiers.<br />
Apprentissage :<br />
un avant et un après 2005 en<br />
Champagne-Ardenne ?<br />
Issus de la loi de cohésion sociale, les textes concernant l'apprentissage<br />
ont été promulgués le 18 janvier 2005. Ils promettent<br />
une rupture dans le temps quant à la perception que la<br />
société a de l'apprentissage.<br />
Présent au Forum des Métiers et de leurs Formations, le C.F.A<br />
de Châlons-en-Champagne poursuit, avec les organisations professionnelles,<br />
ses efforts de promotions auprès des jeunes Malgré<br />
certaines inconnues sur les effets de la réforme, le C.F.A.<br />
de Châlons-en-Champagne espère des évolutions positives. En<br />
effet, en Champagne-Ardenne, le niveau de qualification reste<br />
faible et le nombre de jeunes sans emploi et sans qualification<br />
trop important.<br />
Au siège de la Région,<br />
Ségolène Royal, a signé le<br />
9 juin, avec le Préfet de<br />
Région et le Recteur, le<br />
Contrat d'objectifs et de<br />
moyens pour le développement<br />
et la modernisation<br />
de l'apprentissage en Poitou-Charentes.<br />
Au travers<br />
de ce contrat, l'Etat, la<br />
Région et l'AGEFIPH<br />
s'engagent conjointement<br />
pour développer les formations<br />
par apprentissage<br />
en complément des autres<br />
voies de formation professionnelle<br />
(plus 2.500<br />
apprentis en 5 ans) et pour<br />
améliorer leur qualité.<br />
GUADELOUPE<br />
L'avenir des jeunes passe aussi par le lycée<br />
La préparation de l'avenir des jeunes constitue<br />
une priorité pour la Région qui mobilise près de<br />
56 millions d'euros pour l'année 2005 pour des<br />
interventions en faveur de l'éducation et de la<br />
formation. Chaque année, des programmes d'action<br />
sont mis en place pour la construction, la<br />
restructuration, la rénovation et l'entretien des<br />
23 lycées publics de la région Guadeloupe en prenant<br />
en compte notamment l'évolution des programmes<br />
pédagogiques, la nécessité d'un<br />
rééquilibrage du territoire et l'amélioration de<br />
la qualité de vie de la population scolaire.<br />
POITOU-CHARENTES<br />
Le chantier de construction du lycée d'hôtellerie et de<br />
tourisme du Gosier<br />
La Région s'engage pour le développement<br />
de l'apprentissage<br />
B.Prevost, S.Royal et F.Cadet à la signature de la convention apprentissage<br />
HAUTE-<br />
NORMANDIE<br />
La Région obtient le label<br />
pour sa future Cité des<br />
Métiers<br />
Alain Le Vern, président de la Région Haute-<br />
Normandie, a soutenu le 7 juin le dossier de candidature<br />
de la future Cité des Métiers devant le<br />
comité de labellisation réuni à la Cité des<br />
Sciences et de l'Industrie de La Villette. Après<br />
délibération, les membres du comité ont rendu<br />
un avis positif pour ce projet.<br />
En premier lieu, la partie chapelle de l'ancienne<br />
Ecole Normale sera aménagée de manière provisoire<br />
afin d'accueillir le public à compter de<br />
septembre 2006. Les deux années suivantes permettront<br />
de mettre au point et de développer<br />
progressivement les services de la Cité des<br />
Métiers avant l'ouverture dans les locaux définitifs<br />
programmée en 2008.<br />
www.cr-haute-normandie.fr<br />
ALSACE<br />
La Région mise<br />
sur l'apprentissage<br />
Dans le cadre de la loi de programmation pour<br />
la cohésion sociale, la Région Alsace va signer<br />
pour 5 ans avec l'Etat, les chambres consulaires<br />
et des partenaires professionnels un contrat<br />
d'objectifs et de moyens pour l'apprentissage.<br />
L'objectif est d'augmenter, d'ici 2009, de 40% le<br />
nombre d'apprentis (17.920 apprentis contre<br />
12.860 aujourd'hui).<br />
Un budget de 2,6 millions d'euros sera attribué<br />
à l'Alsace par le Fonds national de développement<br />
et de modernisation de l'apprentissage.<br />
29<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE
ENVIRONNEMENT<br />
“Sud-Ouest, en route vers les biocarburants !”,<br />
la nouvelle campagne de communication du<br />
Sud Ouest en faveur des biocarburants<br />
Le gouvernement a lancé, en mars, un appel<br />
d'offres pour la construction en France de<br />
quatre nouvelles unités de production de biocarburants.<br />
A ce jour, plusieurs sites sont en<br />
compétition sur toute la France. Le Sud-Ouest<br />
est, pour sa part, représenté par le projet AB<br />
Bioenergy France qui consiste dans l'implantation<br />
d'une unité de production d'éthanol à base<br />
de maïs sur le bassin de Lacq.<br />
Convaincu des nombreux atouts de son projet<br />
et de la nécessité de trouver des solutions alternatives<br />
au “tout pétrole”, le Sud-Ouest a<br />
exprimé son engagement à l'égard des biocarburants<br />
à travers une importante campagne de<br />
communication qui s'est déroulée en mai.<br />
ADEME<br />
13e Trophée<br />
des technologies<br />
économes et propres<br />
Edition 2005<br />
Date limite de dépôt des dossiers<br />
de candidature : 22 juillet 2005<br />
Biocarburants dans le Sud-Ouest.<br />
Initié par les collecteurs de maïs, ce projet<br />
fédère les deux premières régions productrices<br />
françaises de maïs, l'Aquitaine et Midi-<br />
Pyrénées. Il est soutenu par l'ensemble des<br />
acteurs économiques : Conseil régional<br />
d'Aquitaine, Conseil général des Pyrénées-<br />
Atlantiques, communauté de communes de<br />
Lacq, Chambre de commerce et d'industrie<br />
Pau-Béarn et Chambre d'agriculture des<br />
Pyrénées-Atlantiques.<br />
30<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
BRETAGNE<br />
Retrouver l'intégrité des paysages<br />
bretons, un objectif prioritaire<br />
de la région<br />
Pour valoriser l'amélioration du cadre de vie des Bretons, la<br />
Région travaille à la valorisation de l'espace public urbain<br />
avec ECO-FAUR, la nouvelle forme du fonds d'aménagement<br />
urbain régional.<br />
Pour impulser une véritable culture du paysage, elle organisera,<br />
chaque année, un “atelier technique du paysage”.<br />
La première édition a eu lieu le 10 juin et a traité de la nuisance<br />
de l'affichage publicitaire.<br />
FRANCHE-COMTÉ<br />
Promotion du management environnemental dans les<br />
entreprises franc-comtoises<br />
Dans le cadre du mois de la technologie et de la semaine du développement durable, le Conseil régional,<br />
en partenariat avec le CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques), et l'ADEME<br />
(Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), a fait la promotion du management environnemental<br />
et de la procédure de normalisation (ISO 14001) pour les PME-PMI. A cette occasion,<br />
un bilan de l'action “Sésam environnement” a été fait concernant les entreprises des trois<br />
des principaux secteurs d'activités industriels en Franche-Comté (agro-alimentaire, bois-ameublement<br />
et mécanique). Au bout de 5 ans, le bilan est très positif : 60 petites et moyennes entreprises<br />
au total ont été accompagnées et 30 d'entre elles se sont engagées dans un système de<br />
management environnemental, dont 5 sont déjà certifiées ISO 14 0001.<br />
www.ademe.fr<br />
EUROPÉENS<br />
L'Environnement pour les<br />
Européens - n°20 - juin 2005<br />
Au dossier, la qualité de l'air en Europe. La<br />
Commission européenne présentera cet été une<br />
nouvelle stratégie globale destinée à améliorer<br />
la qualité de l'air en Europe.<br />
Le magazine de la<br />
Direction Générale<br />
de l'Environnement<br />
est désormais<br />
disponible en version<br />
papier et en<br />
ligne sur le site web<br />
de la DG Environnement<br />
dans sept<br />
langues (anglais,<br />
français, allemand,<br />
italien, espagnol,<br />
grec et polonais).<br />
www.europa.eu.int/comm/environnement/
COMITÉ RÉGIONAL DU TOURISME<br />
AUVERGNE<br />
Développement touristique de l'Auvergne<br />
2005-2010 : l'effet Volcan<br />
BRETAGNE<br />
L'art s'expose dans les hôtels<br />
Le Comité Régional du Tourisme d'Auvergne a mis en place un plan de<br />
développement du tourisme régional pour les années 2005-2010.<br />
Ses objectifs :<br />
• améliorer la position de l'Auvergne de manière durable,<br />
• définir un positionnement clair pour une efficacité renforcée (tourisme<br />
vert et actif, identité spécifique de chaque territoire),<br />
• donner la priorité et renforcer la commercialisation,<br />
• mieux définir les rôles de chacun.<br />
Comité Régional du Tourisme d'Auvergne<br />
44, avenue des Etats-Unis<br />
63057 Clermont-Ferrand cedex 1<br />
Tel. 04 73 29 49 46 - Fax 04 73 34 11 11<br />
www.auvergne-tourisme.info<br />
Quelques chiffres…<br />
• 26,5 millions de nuitées France en 2004<br />
• 2,6% de parts de marché<br />
• 11% de nuitées marchandes étrangères<br />
• 21 e région française pour l'accueil des étrangers<br />
• 2,7 milliards d'euros de consommation touristique en Auvergne<br />
• 7,3% du PIB régional<br />
• Environ 20.000 emplois<br />
PAYS DE LA LOIRE<br />
“Les chiffres clés du tourisme”<br />
FRANCHE-COMTÉ<br />
“Idées séjours en Franche-Comté”<br />
La nouvelle brochure éditée par le Comité Régional du Tourisme<br />
vient de paraître pour la saison printemps-étéautomne<br />
2005. Elle vise notamment à répondre à la<br />
demande de plus en plus forte des touristes français de<br />
“courts séjours”.<br />
L'Observatoire régional du Tourisme a fait paraître<br />
“Chiffres-clés du tourisme en Pays de la Loire” un<br />
petit livret fort utile recensant les caractéristiques<br />
de l'offre touristique et réalisant une typologie de<br />
la clientèle touristique pour l'année 2004.<br />
Une capacité d'accueil avec 1,3 million de lits touristiques<br />
En 2004, 5,7 millions de nuitées hôtelières, soit une<br />
augmentation de 5% par rapport à 2003.<br />
www.EnPaysdelaloire.com<br />
Photographie de Bernard Galeron exposée<br />
dans un des hôtels de l’association<br />
Le Comité Régional du Tourisme de Bretagne<br />
a décidé d'aider les nouveaux talents à se faire<br />
connaître. Pour cela, il a lancé, fin 2004, avec<br />
l'association “Hôtels de Charme et de Caractère<br />
en Bretagne” des appels à candidature dans les<br />
écoles d'art, sur les sites web spécialisés et sur<br />
celui du CRT Bretagne :<br />
www.tourismebretagne.com<br />
Les établissements “Hôtels de charme et de<br />
caractère de Bretagne” exposent ainsi depuis<br />
mai 33 artistes dont les oeuvres seront également<br />
mises en valeur dans un catalogue diffusé<br />
par les hôtels et le CRT Bretagne.<br />
Une exposition aura lieu à Paris en octobre 2005<br />
où un comité de sélection composé de spécialistes<br />
de l'art contemporain, de professionnels<br />
du tourisme… choisira une œuvre parmi les 33<br />
exposées. L'artiste sélectionné recevra un prix<br />
et sera assuré d'une promotion par l'association<br />
et le CRT Bretagne.<br />
NORMANDIE<br />
Les professionnels du<br />
tourisme éduqués aux jardins<br />
Depuis plusieurs années,<br />
le Comité régional du<br />
Tourisme de Normandie<br />
et les Jardins de Normandie<br />
organisent un<br />
“éductour” ouvert aux<br />
professionnels du tourisme.<br />
Cette année, l'initiative<br />
s'est déroulée le 15<br />
juin et a permis de faire<br />
visiter les jardins des<br />
Château de Canon et Vendeuvre dans le Calvados,<br />
ainsi que les Jardins d'Argences à Saussey<br />
et le Parc Zoologique et Paysager de Champrépus.<br />
dans la Manche.<br />
31<br />
2 e trimestre 2005 – RÉGIONS MAGAZINE<br />
Comité Régional du Tourisme de Franche-Comté<br />
La City<br />
4, rue G. Plançon<br />
25025 Besançon cedex<br />
Tel. 03 81 25 08 08<br />
www.franche-comte.org<br />
Comité régional du Tourisme de Normandie<br />
14, rue Charles Corbeau<br />
27000 Evreux<br />
Tel. 02 32 33 79 00 - Fax 02 32 31 19 04<br />
www.normandy-tourisme.org