Françoise Aubert: «Je n'ai jamais fumé, mais j'ai ... - Ligue pulmonaire
Françoise Aubert: «Je n'ai jamais fumé, mais j'ai ... - Ligue pulmonaire
Françoise Aubert: «Je n'ai jamais fumé, mais j'ai ... - Ligue pulmonaire
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Édition //// 6/2012<br />
<strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong>:<br />
<strong>«Je</strong> n’ai <strong>ja<strong>mais</strong></strong> <strong>fumé</strong>,<br />
<strong>mais</strong> j’ai toujours eu<br />
des problèmes pour respirer.»<br />
Faits relatifs à la BPCO.<br />
– 400 000 personnes en Suisse<br />
souffrent de BPCO et présentent<br />
des symptômes tels que des crachats,<br />
une toux et une détresse<br />
respiratoire.<br />
– Dans 9 cas sur 10 la maladie est<br />
causée par le tabac.<br />
– La BPCO est incurable. La détérioration<br />
continue du poumon peut<br />
cependant être évitée la plupart du<br />
temps si l’on arrête de fumer et si<br />
l’on commence une thérapie.<br />
Pour la plupart des personnes respirer va simplement<br />
de soi. Mais pour <strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong> cela<br />
représente une épreuve de force depuis sa plus<br />
tendre enfance. Ce n’est qu’à plus de 50 ans<br />
qu’elle fut diagnostiquée et suivit ensuite une<br />
thérapie. Grâce à la thérapie respiratoire et aux<br />
séjours bol d’air de la <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong> elle peut<br />
profiter aujourd’hui de la vie malgré ses limites.
Grâce à l’appareil à oxygène, <strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong> est indépendante et peut se déplacer sur de courtes<br />
distances.<br />
<strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong>, âgée aujourd’hui de 73 ans, souffre<br />
depuis sa plus tendre enfance de diverses maladies des<br />
voies respiratoires et d’une forte détresse respiratoire.<br />
Petite, elle a eu la coqueluche et a souffert d’une pneumonie.<br />
A chaque fois qu’elle devait faire des efforts, elle<br />
n’avait plus d’air et n’en pouvait simplement plus.<br />
<strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong> souffrait d’une détresse respiratoire<br />
inexplicable, avait des crachats épais et ses poumons<br />
s’infectaient de plus en plus jusqu’à mettre une fois sa<br />
vie en danger. Plusieurs séjours dans différents hôpitaux<br />
n’ont conduit à rien sauf peut-être à la soulager<br />
provisoirement. On ne connaissait aucune thérapie et<br />
on administrait des antibiotiques pour lutter contre<br />
les infections.<br />
Elle avait déjà 55 ans lorsqu’elle insista pour qu’un pneumologue<br />
l’examine. Ce dernier découvrit qu’elle souffrait<br />
d’une maladie congénitale qui a entraîné en fin de<br />
compte la BPCO.<br />
«Ma qualité de vie s’est beaucoup<br />
améliorée grâce à une prise en charge<br />
médicale et à la <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong>.»<br />
A son plus grand soulagement, la thérapie prescrite par<br />
le pneumologue s’avéra efficace. Elle se composait<br />
d’exercices respiratoires et corporels ainsi que d’inhalations<br />
régulières. Aujourd’hui <strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong> consacre<br />
près de 20 heures par semaine aux différentes thérapies<br />
qu’elle effectue chez une physiothérapeute, chez elle et<br />
à la <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong>.<br />
Elle a expérimenté le cours «Respiration et Mouvement»<br />
à la <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong>. Cela fait désor<strong>mais</strong> deux ans déjà<br />
qu’elle participe à ce cours. <strong>«Je</strong> vais beaucoup mieux<br />
depuis que je fais cette thérapie et on me prend au sérieux<br />
en tant que patiente», explique-t-elle.
La <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong> aide<br />
Cours «Respiration et Mouvement»<br />
Les adultes atteints de difficultés respiratoires<br />
apprennent, en thérapie individuelle ou dans des<br />
cours par groupe, des exercices soulageant la respiration,<br />
dans lesquels on s’adresse à l’organisme, au<br />
bon sens et au moral de la même manière. Grâce<br />
à des méthodes d’aide à la respiration, on arrive à<br />
une plus grande mobilité et un soulagement considérable<br />
au quotidien. Une introduction aux soins<br />
quotidiens et à l’entraide en fait partie.<br />
Informations concernant les lieux de cours et horaires<br />
ainsi que des formulaires d’inscription sous:<br />
www.ligue<strong>pulmonaire</strong>.ch/cours<br />
Qu’est-ce que la BPCO?<br />
La broncho-pneumopathie chronique obstructive<br />
(BPCO) survient en règle générale à la suite d’une<br />
lésion progressive des voies respiratoires due à<br />
l’inhalation de substances nocives. Ces dernières<br />
sont absorbées la plupart du temps à cause de la<br />
<strong>fumé</strong>e du tabac. Neuf malades sur dix fument ou<br />
ont <strong>fumé</strong>. Cependant, il existe d’autres origines de<br />
la maladie qui ne sont pas toutes connues. Les<br />
symptômes sont des crachats, une toux et une<br />
détresse respiratoire. La BPCO est incurable,<br />
toutefois il est possible de stabiliser la maladie et<br />
de soulager les douleurs.<br />
Plus concernant la BPCO:<br />
www.ligue<strong>pulmonaire</strong>.ch/bpco<br />
Par semaine <strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong> consacre vingt heures par<br />
semaine à ses différentes thérapies respiratoires.<br />
Malgré toutes ses limites, <strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong> a mené une<br />
vie active et a bien voyagé. Depuis qu’elle dépend d’un<br />
apport en oxygène 24 h sur 24, cela lui demande cependant<br />
de plus en plus d’efforts. Selon le réglage, le<br />
réservoir d’oxygène portatif lui fournit jusqu’à 8 heures<br />
d’oxygène, ensuite elle doit se réapprovisionner.<br />
«On s’occupe de tout pour nous, les<br />
patients, pendant les séjours bol d’air!»<br />
Lorsque <strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong> a entendu parler des séjours<br />
bol d’air, elle n’a pas hésité longtemps et s’est inscrite.<br />
L’année dernière, elle est allée à la mer en Italie à Spotorno.<br />
Son enthousiasme à propos de ces vacances est<br />
énorme. «C’était merveilleux. On était approvisionné<br />
pour tout, on avait chacun une chambre avec un balcon,<br />
et l’oxygène était toujours à disposition. C’est un grand<br />
soulagement de ne plus avoir à se soucier constamment<br />
pour savoir s’il y aura suffisamment d’oxygène. Les<br />
conseillères de la <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong> nous ont même permis<br />
d’aller nous baigner dans la mer avec la bouteille<br />
d’oxygène!»<br />
<strong>Françoise</strong> <strong>Aubert</strong> va bien grâce à cette aide. Se plaindre ne<br />
fait pas partie de son vocabulaire. «En plaignant je ne<br />
me rétablirai pas», a-t-elle coutume de répondre. Cela ne<br />
la préoccupe pas plus que cela quand on l’aborde dans la<br />
rue pour lui demander pourquoi elle se déplace avec un<br />
approvisionnement en oxygène. Seule la remarque méprisante<br />
«Aha, si vous avez besoin d’oxygène, c’est que vous<br />
avez bien trop <strong>fumé</strong>», la froisse. Car elle n’a <strong>ja<strong>mais</strong></strong> touché<br />
une cigarette de toute sa vie.<br />
Noms modifiés par la rédaction.<br />
Texte: Anja Marti-Jilg • Photos: Roland Blattner
La <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong><br />
conseille et prend en charge les personnes souffrant de maladies <strong>pulmonaire</strong>s et d’insuffisance respiratoire.<br />
Elle les aide ainsi à vivre le plus possible sans douleurs et de façon indépendante et à bénéficier d’une meilleure<br />
qualité de vie.<br />
Intégrée dans un excellent réseau de professionnels, la <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong> répond aux demandes de ses<br />
patientes et de ses patients et les encourage à s’entraider.<br />
En étant active dans la prévention et en s’engageant pour un air plus pur, la <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong> agit pour qu’il<br />
y ait toujours moins de personnes atteintes de maladies <strong>pulmonaire</strong>s et des voies respiratoires.<br />
De plus amples informations sur la BPCO<br />
Testez<br />
votre propre<br />
risque de<br />
BPCO facilement<br />
et rapidement sur<br />
www.test.bpco.ch<br />
Rendez-nous visite sur Internet et informez-vous sur la<br />
BPCO sous www.ligue<strong>pulmonaire</strong>.ch/bpco.<br />
Commandez notre brochure informative sous<br />
www.publications.ligue<strong>pulmonaire</strong>.ch, au téléphone<br />
au 031 378 20 50 ou par e-mail info@lung.ch.<br />
Rendez-nous visite en outre sous www.facebook.com/<br />
ligue<strong>pulmonaire</strong>.<br />
Médecin en ligne<br />
Avez-vous des questions relatives à<br />
la BPCO ou à d’autres maladies <strong>pulmonaire</strong>s<br />
et des voies respiratoires?<br />
Le Prof. D r méd. Roland Keller,<br />
pneumologue, répondra à vos<br />
questions médicales jusqu’au<br />
30 novembre sous www.test-bpco.ch<br />
«La solidarité est cruciale,<br />
cela peut tous nous<br />
concerner.»<br />
Peter Stiefel, donateur<br />
Votre aide compte<br />
Pendant les séjours bol d’air, les personnes<br />
souffrant d’une grave maladie<br />
<strong>pulmonaire</strong> peuvent puiser de nouvelles<br />
forces et nouer des contacts. Merci de<br />
rendre cela possible et aussi d’autres<br />
offres grâce à votre don à Noël. Merci!<br />
Notre compte pour les dons:<br />
CP 30-882-0<br />
Impressum<br />
Vivo paraît six fois par an pour les patients, les membres, les donateurs et donatrices de la <strong>Ligue</strong><br />
<strong>pulmonaire</strong> suisse. Contribution à l’abonnement (CHF 5.– par an) comprise dans la cotisation des<br />
membres ou des donateurs. Edition et rédaction: <strong>Ligue</strong> <strong>pulmonaire</strong> suisse, Südbahnhofstrasse 14c,<br />
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