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InterActions
N° 22 - Juin 2005
LES NOUVEAUX CONCEPTS DE
SIMULATEURS
4, rue Marcel-Monge - Immeuble Nobel - 92158 Suresnes Cedex - France
Tél. : +33 1 41 18 57 00 - Fax : +33 1 41 18 59 09
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Sommaire
6
2
VPM + CATIA + DOCTEC
TRIO GAGNANT POUR LE
FALCON 7X
Une base de données
numérique complète,
interactive et cohérente pour le
nouveau “biz jet”.
ELLIPSE UN SIMULATEUR
“LÉGER” QUI A TOUT D’UN
“GRAND”... OU PRESQUE !
Une solution originale à l’entretien de
l’expertise des pilotes de combat au sein
des escadrons de chasse : un puissant
logiciel de simulation, porté sur une
configuration matérielle minimale.
14
Inauguration de la
Business Unit (BU)
Falcon à Bordeaux-
Mérignac, le 3 février
2005, en présence
d’Yves Fouché, de
Lionel de La Sayette,
directeur général
technique de Dassault
Aviation, et de
Philippe Cordeau,
directeur de la BU.
Éditorial
Renouvellement
Airbus et Dassault Aviation peuvent se réjouir des premiers
vols de l’A380 et du Falcon 7X. Deux avions
entièrement nouveaux, dont les développements font
largement appel aux nouvelles technologies.
Les maîtres d’œuvre peuvent être fiers, mais aussi tous les
partenaires qui ont investi, développé et pris des risques.
9
Sogitec contribue aux outils documentaires et à la documentation
du Falcon 7X, mais aussi aux simulateurs de
l’Eurofighter, du F16 EAU, du Rafale, des Mirages 2000-5 et
2000-9.
12
FRANCE-USA :
PAS DE FRONTIÈRES POUR
LE SAVOIR-FAIRE DE SOGITEC
Les contrats en cours de Sogitec avec des
sociétés américaines sont le fruit d’un
comportement commercial sans faille et d’une
compétence reconnue.
ENTRAÎNEMENT EN
RÉSEAU POUR
SITUATIONS TACTIQUES
COMPLEXES
Un centre de simulation rénové
qui associe configurations
opérationnelles réalistes et
capacités pédagogiques
performantes.
LA SIMULATION
RAFALE DEVIENT
RÉALITÉ
Fer de lance des ailes françaises, air et marine, le
Rafale a bénéficié de développements communs
pour la formation à l’entraînement opérationnel des
pilotes. Sur la base aérienne de Saint-Dizier, le
premier Centre de Simulation Rafale (CSR) sort de terre.
InterActions est édité par la Direction du Marketing et de la Communication de Sogitec
4, rue Marcel-Monge – Imeuble Nobel – 92158 Suresnes Cedex, France
Tél.: +33 1 4118 57 00 – Fax: +33 1 4118 59 09
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Directeur de la publication: Patrick Archambeaud
Comité de rédaction: Philippe Bonnemay, Étienne Marchal, Philippe Cordeau, Denis Billot, Xavier du Rusquec, Christian Bigot, Patrick Hallé,
Patrice Albouy, Serge Petit, Christian Normandin, Annick Lefort Henaff.
Conception/Réalisation: Thierry Piérard/Image & Texte
Photos: Dassault/Aviaplans, Dassault Aviation, Dassault Falcon, EADS, Eurocopter, Graphotec, Sogitec, DR,
En quelques années, Sogitec a profondément renouvelé ses
produits de simulation et ses produits documentaires.
Le Centre d’Entraînement au Combat de l’Armée de l’Air à
Mont de Marsan qui vient d’être mis en service opérationnel
est un équipement inégalé en Europe par ses capacités d’entraînement
et le nombre d’avions d’armes et de missiles
simulés.
Le contrat de Sukhoi Civil Aircraft pour la documentation du
RRJ élargit le champ des partenaires de Sogitec.
Dans les métiers du support, l’innovation réside dans la gestion
des processus au moyen d’outils spécifiques en partenariat
avec le Maître d’œuvre.
Déjà partenaire de Dassault-Aviation pour la documentation
et la simulation des avions militaires et civils, de Eurocopter
pour la documentation, de EADS militaire pour la simulation,
Sogitec dispose d’un savoir faire important à la disposition
des industriels qui pensent que la documentation, la simulation,
le training sont affaire de spécialistes comme tous les
équipements importants.
YVES FOUCHÉ
Président-Directeur général
InterActions n°22 - Juin 2005 1

Développement
Venant s’insérer dans la gamme des simulateurs de missions et
des entraîneurs tactiques, Ellipse apporte une solution originale à
l’entretien de l’expertise des pilotes de combat au sein des escadrons
de chasse. Le meilleur du savoir-faire pédagogique de Sogitec et un
puissant logiciel de simulation, sont portés sur une configuration
matérielle minimale.
ELLIPSE
UN SIMULATEUR “LÉGER”
QUI A TOUT D’UN “GRAND”…
OU PRESQUE !
Parfaire la formation initiale,
faciliter l’entretien des compétences
De la salle de cours au simulateur
de mission (visuels 360°, G-siège, mouvement,
serveur tactique), le pilote doit
recevoir la formation théorique et opérationnelle
qui lui permettra d’effectuer
ses missions dans les meilleures conditions
de sécurité, du « lâché » sur l’avion
à la mission « pointue » en situation
complexe. L’allocation d’heures de vol
réelles n’est cependant pas toujours suffisante
pour assurer aux équipages une
progression harmonieuse et maintenir
leur expertise au meilleur niveau.
De plus, les connaissances assimilées,
les réflexes acquis doivent pouvoir être
consolidés en permanence, au sein
même des escadrons ou des flottilles.
En outre, lors d’opérations extérieures,
loin de leurs bases et des infrastructures
lourdes des centres de simulation, les
pilotes n’ont guère la possibilité de
rafraîchir leurs connaissances, d’autant
plus sensibles que sur les théâtres
d’opérations l’activité en vol peut être
très irrégulière.
Enfin, à la difficulté de retrouver rapidement
et de conserver les réflexes indispensables
à la bonne exécution de la
mission peut s’ajouter le stress lors de la
reprise des vols après une interruption
plus ou moins longue. Et ce stress peut
déclencher l’accident.
Ces lacunes, tant lors des phases de formation
initiale puis de qualification opérationnelle
que sur les théâtres d’opérations,
sont apparues en même temps que
devenait de plus en plus complexe l’interface
homme-machine développée sur les
avions ou hélicoptères de combat les plus
récents. Dans ce contexte, l’entraînement
aux procédures normales et secours, la
gestion des écrans de visualisation et
l’exercice au maniement des très nombreuses
commandes multiplexées (la
« switchologie ») du manche pilote et de
la manette des gaz, requièrent un système
léger dans un environnement plus convivial,
interactif et pédagogique.
Présente sur tout le spectre de la formation
des pilotes, depuis les cours au sol
jusqu’au premier vol puis lors de l’entraînement
opérationnel, Sogitec a ainsi
identifié un besoin non couvert jusqu’à
présent entre la salle d’instruction équipée
de moyens statiques et l’entraîneur/
simulateur de mission, synonymes d’infrastructures
lourdes et contraignantes:
un outil de formation complémentaire,
synthétique, léger, adaptable et d’un
haut niveau de réalisme.
➜
UN SIMULATEUR COMPLET
Les vues du cockpit et de ses différentes
visualisations, de la visualisation tête haute et
des banquettes latérales peuvent être organisées
et affichées sur un, deux ou trois écrans en
fonction du but pédagogique.
2
InterActions n°22 - Mars 2005
InterActions n°22 - Juin 2005 3

➜
Ellipse, un concept nouveau
L’équation de départ est clairement identifiée. Comment,
sur le plan matériel, concevoir un outil de formation
transportable, donc léger, utilisable à la demande par un
pilote seul, mais pouvant éventuellement être couplé en
réseau moyennant des liaisons protégées? Et comment,
sur le plan fonctionnel, offrir des niveaux de représentativité
tactique satisfaisants dans le cadre de scénarios
pédagogiques évolutifs?
À première vue, la réponse de Sogitec peut paraître
banale : l’entraîneur Ellipse est constitué de trois écrans
posés sur une table, d’une poignée pilote et d’une
manette des gaz de Mirage 2000, de deux unités centrales,
bref, une configuration bien connue, même du
grand public. À y regarder de plus près, les choses sont
moins simples qu’il n’y paraît! Certes, les écrans et processeurs
appartiennent au monde des PC, mais si le matériel
est classique, les logiciels « inside » sont dérivés de
ceux des entraîneurs et des gros simulateurs de mission,
éprouvés et qualifiés par de nombreux utilisateurs.
Sogitec y a intégré le meilleur de son savoir-faire,
offrant, dans des conditions d’utilisation différentes, le
même niveau de représentativité que les simulateurs
actuellement en service sur les bases aériennes.
Des visualisations « à la carte »
Sur les écrans, le dispositif montre toutes ses capacités
et offre de nombreuses options. Toutes les phases de
vol sont réalisables en temps réel : le décollage, l’exécution
de la mission avec acquisition des cibles et
tir des armements, la « percée » et l’approche finale,
l’atterrissage.
Les vues du cockpit et de ses différentes visualisations –
« tête haute » (head-up display), « tête basse », banquettes
latérales – peuvent être organisées et affichées sur un,
deux ou trois écrans en fonction du but pédagogique.
Pour la conduite de la mission, interception et/ou assaut
à très basse altitude, les vues tactiques en « 2D » ou en
« 3D » peuvent être affichées à droite ou à gauche.
La mission est effectuée en temps réel, le pilote a la
possibilité de la « rejouer ».
Des « Rouges » attaquent un point sensible protégé par
les « Bleus ». Durée de la mission d’interception: dix
minutes. À droite, la visualisation tête haute s’affiche en
surimpression de la piste de décollage, celle-ci bientôt
remplacée par un ciel nuageux que l’on rejoint toute postcombustion
allumée. À gauche, une visualisation complète
de la cabine présente toutes les informations des capteurs,
rafraîchies en temps réel, et les écrans multifonctions
affichent leurs informations à la demande. Le contenu
n’est pas figé grâce au multi-fenêtrage disponible selon
l’utilisation souhaitée. Le troisième écran peut présenter
la situation tactique (SITAC) comptant jusqu’à dix participants,
mais celle-ci peut se substituer, sur commande, à
la visualisation terrain du deuxième écran. Un serveur
tactique ou Computer Generated Forces (CGF), conçu par
Sogitec et couplé au système, génère en parallèle le programme
informatique qui organise le comportement des
participants virtuels autres que l’utilisateur.
Une pédagogie en ligne
Une sorte d’instructeur virtuel, intervient sur l’un des
écrans pour donner ses consignes au pilote. Le principe
est simple mais témoigne d’un niveau technologique indéniable:
l’étiquette en incrustation affiche en mode texte
(tout comme un post-it®) les différentes actions que doit
entreprendre le pilote et l’apparence du texte change au
fur et à mesure qu’il les exécute. Dans le cas contraire, le
texte clignote pour un rappel à l’ordre immédiat! Déjà
appliqué sur les Computer Based Training, ce principe est
issu du savoir-faire de Sogitec dans le domaine de la formation
initiale et de son logiciel APSIS (Apprentissage des
Procédures Spécifiques à l’Interface Système).
Expertise et entraînement opérationnel consolidés
Le système Ellipse se révèle un outil parfaitement adapté
au maintien des connaissances acquises. Sur le marché
des « gros » simulateurs proche de la saturation,
dérivé des systèmes de grande taille dont il reprend les
fonctionnalités essentielles, Ellipse ouvre de nouvelles
opportunités pour l’entretien de l’expertise des pilotes, à
un coût et avec une facilité d’utilisation incomparables au
regard du personnel et de l’infrastructure. Ellipse offre
aux escadrons, pour les pilotes déjà formés, un moyen
d’entraînement opérationnel très souple pour une utilisation
à la demande dans le cadre de la formation continue.
Avant de suivre une session plus poussée sur entraîneur
tactique ou de subir des contrôles sur simulateur de mission
en présence d’instructeurs moniteurs, le pilote peut
effectuer une reprise en main du SNA (système de navigation
et d’armement) « en solo » sur Ellipse.
La configuration matérielle légère et le faible niveau de
maintenance nécessaire permettent également aux
escadrons d’avoir sous la main un simulateur qu’ils
peuvent facilement emporter avec eux en détachement,
en campagne de tir et en opérations extérieures,
permettant ainsi aux équipages de consolider leur
expertise en se soustrayant aux contraintes du contexte
local (autorisations de vol, disponibilité des avions,
soutien logistique présent sur place, etc.). ■
UNE OFFRE DE HAUT NIVEAU
Les fonctionnalités très complètes du système Ellipse et la possibilité
de réaliser des « couches pédagogiques » sur mesure,
font du service offert un élément déterminant pour ce type de
système, à l’instar de ce que proposent les prestataires informatiques
grand public. La compétence historique de Sogitec
dans la formation et la simulation, ainsi que sa connaissance
éprouvée des besoins des forces aériennes, en France et à
l’étranger, lui permettent de garantir le haut niveau de qualification
du système et des services associés.
UN SIMULATEUR “LÉGER”
DOTÉ DU MÊME LOGICIEL
QU’UN SIMULATEUR COMPLET
ET DE SES COMPOSANTES
• La composante simulation de l’avion, simplifiée
sur le plan matériel, exploite une architecture
PC classique prise « sur étagère » qui
intègre les fonctionnalités essentielles d’un
SNA: instrumentation de vol, visualisations tête
haute et tête basse, capteurs, armement, etc.
• La composante serveur tactique (CGF)
capitalise le savoir-faire de Sogitec dans ce
domaine et est déclinée à partir de celle mise
en œuvre dans un centre d’entraînement au
combat comme, par exemple, celui de Montde-Marsan
(voir CEC page 12) ou encore le
réseau conçu pour les Émirats Arabes Unis
(voir page 11).
• La composante pédagogique est bien présente
elle aussi. Elle constitue une innovation importante.
À la différence d’un centre de formation
où l’instructeur est présent physiquement,
l’utilisation individuelle du système Ellipse
met en jeu des scénarios, ou « couches
pédagogiques », modulables, qui remplacent
l’instructeur. Différents scénarios validés par
les pilotes sont disponibles, pour l’interception,
la reconnaissance ou le bombardement.
Dans un environnement opérationnel complexe,
souvent multipartite et multinational, où les
avions prennent leurs ordres d’un C2 et/ou d’un
AWACS, les scénarios se doivent d’être ouverts
et évolutifs. Le savoir-faire de Sogitec lui
permet de proposer des scénarios conçus
tant pour actualiser les compétences des
pilotes que pour valider des tactiques issues
de leur expérience.
44
InterActions n°22 - Juin 2005
InterActions n°22 - Juin 2005 5

Documentation technique
L’organisation industrielle constituée autour de Sogitec et
de ses partenaires génère une base de données numérique
complète, interactive et cohérente
VPM + CATIA + DOCTEC
TRIO GAGNANT
POUR LE FALCON 7X
Présentation officielle
du Falcon 7X,
le 15 février 2005,
devant ses clients et la
presse internationale.
Àla conception par maquette numérique
du dernier-né de la famille Falcon,
s’ajoute une avancée, certes plus discrète
mais tout aussi importante pour les
futurs utilisateurs de l’avion: une documentation
technique et de maintenance entièrement
numérique, réalisée par une équipe de
partenaires pilotée par Sogitec. Avec, à la clé,
l’assurance, pour ces utilisateurs, de disposer
en permanence d’une documentation actualisée.
Ceci grâce à des mises à jour périodiques
par simples téléchargements certifiés
ou par l’envoi de DVD contenant à la fois les
descriptifs, les tableaux de composition illustrés
et les procédures, étape par étape, des
cartes de travail.
Sogitec pivot du partenariat
industriel
Le cœur de la documentation technique et de
maintenance constitué par Sogitec et ses
partenaires pour les clients de l’avion est
constitué par un trio performant : VPM
(Virtual Project Management), système de
gestion de projet, Catia, logiciel de CAO, tous
deux de Dassault Systèmes, et DocTec, système
de gestion de fonds documentaires
intégré de Sogitec. La tâche confiée à Sogitec
a été la constitution de la base de donnée
industrielle et du portail documentaire associé
en vue de la publication de la documentation
destinée aux opérateurs du Falcon 7X.
Un ambitieux programme de partenariat
avec l’ensemble des industriels impliqués
dans le programme a été mis sur pied à cet
effet, Sogitec en constituant le pivot central.
La base de données est en effet installée
chez Sogitec qui centralise et contrôle les
unités documentaires (UD) constituées de
textes et d’illustrations fournies par les partenaires.
Selon les trois scénarios de l’organisation
industrielle, conçue avec le plus de
souplesse possible (schéma), les partenaires
réalisent tout ou partie de la documentation
écrite qui leur incombe et l’intègrent,
ou non, directement dans la base de
données. Les premiers partenaires utilisateurs
de DocTec ont déjà reçu l’outil et,
après des formations qui ont eu lieu fin
2004, Sogitec a commencé à recevoir les
premières UD au début 2005.
Parallèlement, rédacteurs et dessinateurs
travaillant sur DocTec ont rehaussé leurs
compétences afin de savoir utiliser les deux
sources, VPM et Catia, qui sont les véritables
standards de l’avion. Point important,
tous exploitent en effet la base de données
de la maquette numérique elle-même
pour les illustrations, conférant ainsi à l’ensemble
des publications une grande homogénéité
et une grande cohérence, outre
l’absence de duplication pour la réalisation
des dessins.
➜
Le nouveau triréacteur longcourrier
dans son hall de montage
à Bordeaux-Mérignac, à
l’automne 2004. Doté de
commandes de vol électriques
et d’une avionique sophistiquée,
ce qui en fait l’un des avions
d’affaires les plus avancés, le
F7X est également le premier
modèle de Dassault Aviation
entièrement conçu avec une
maquette numérique gérée
par VPM (Virtual Project
Management) et réalisée sous
Catia, logiciel de CAO de
Dassault Systèmes.
6
InterActions n°22 - Juin 2005
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International
TROIS SCÉNARIOS POUR UNE ORGANISATION
INDUSTRIELLE SOUPLE ET EFFICACE
Scénario 1 – Le partenaire est équipé de DocTec et
rédige et intègre directement ses unités documentaires
(UD) dans la base de données.
Sogitec
Partenaire
Poste DocTec
Scénario 2 – Le partenaire loue un poste chez Sogitec
et y procède à l’intégration des UD qu’il a rédigées.
Sogitec
E-mail
Base de données DocTec
Poste DocTec Poste DocTec
E-mail
Rédacteurs
Postes DocTec
Partenaire
Rédacteurs
➜
Une validation à toutes les étapes
Tous les manuels seront ainsi rédigés et publiés via DocTec:
procédures, descriptifs, nomenclatures, TCI (Tableaux de
Composition Illustrés), essais, maintenance, réparations
structurales, câblage, ingrédients (consommables), etc. À
mi-2006, l’ensemble de la documentation technique de
l‘avion, rédigée selon la norme aéronautique ATA 2100,
sera déjà intégré dans la base de données. À toutes les
étapes du déroulement de la réalisation, l’organisation
mise en place autour de Sogitec permettra de vérifier et
de valider la cohérence globale de la documentation,
chaque UD étant notamment accompagnée d’un dossier
de validation défini au préalable par le partenaire. ■
FRANCE-USA
PAS DE FONTIÈRES POUR
LE SAVOIR-FAIRE DE SOGITEC
Illustration d’une relation jamais interrompue avec les
États-Unis, les contrats en cours de Sogitec avec des sociétés
américaines sont le fruit d’un comportement commercial
sans faille et d’une compétence reconnue.
Base de données DocTec
Scénario 3 – Le partenaire confie à Sogitec la rédaction
et l’intégration de ses UD.
Sogitec
Poste DocTec
E-mail
Base de données
DocTec
Rédacteurs
Partenaire
Accès libre
Doctec Falcon 7X
UD
UD
DOCTEC, UNE SOLUTION
DE GESTION DE FONDS
DOCUMENTAIRES INTÉGRÉE
Conçu pour gérer des bases de données
complexes et publier des sorties papiers
ou sur support multimédia en vue de leur
diffusion, DocTec est doté de serveurs,
d’outils de saisie et de logiciels applicatifs.
Il utilise un éditeur de texte en XML totalement
transparent aux rédacteurs qui bénéficient
ainsi d’une grande souplesse de travail.
Il offre par ailleurs toutes les possibilités
de personnalisation souhaitées par les
utilisateurs pour leurs publications: maintenance
des moteurs (avec listes d’ingrédients
spécifiques), documentation d’aménagement
des cabines passagers.
Lorsqu’il s’agit de rechercher des compétences
là où elles se trouvent,
généralement les frontières n’existent
plus. Les océans pas davantage. Un constat
qui s’applique, par exemple, aux relations
entre les deux rives de l’Atlantique où les
tensions diplomatiques, lorsqu’il y en a,
n’ont jamais duré plus longtemps que les
aléas climatiques et où la reconnaissance
réciproque des compétences et du savoirfaire
industriels n’a jamais été remise en
cause. La présence de Sogitec aux États-Unis
en est la preuve tangible.
Dans la continuité de sa stratégie de base,
axée sur la génération d’image, les systèmes
visuels et les systèmes de projection,
Sogitec affiche une longue pratique du marché
américain sur lequel elle a toujours offert
cette double compétence. Lockheed, à la fin
des années quatre-vingt, y fut le premier
client pour les systèmes de projection de
cible sur le simulateur d’études du futur F-22.
Peu après, McDonnell Douglas équipait ses
simulateurs hélicoptères de la génération
d’images GI 10.000.
La conséquence heureuse d’un
engagement apprécié sur le terrain
Très récemment, Sogitec a pu vérifier que le
monde de la simulation était somme toute
assez petit et qu’un comportement commercial
sans faille pouvait y trouver un
prolongement heureux autant qu’inattendu.
Sogitec a en effet été consultée directement
par la société américaine L-3 Communications
(Link Division), compétiteur malheureux
pour la commande des émirats (voir page 11),
preuve que la prestation de Sogitec et l’engagement
de ses équipes sur le terrain de
l’utilisateur final avaient été appréciés à
leur juste mesure.
Cette consultation, qui porte sur la fourniture
de projecteurs de cibles, est directement
le fruit d’une notoriété très positive et d’un
contact suivi. Signalons également que le
contrat Eurofighter (OTAN), conclu par
Sogitec pour la fourniture d’une trentaine de
simulateurs, a certainement contribué à
renforcer cette notoriété par-delà l’océan.
➜
8
InterActions n°22 - Mars 2005
InterActions n°22 - Juin 2005 9

➜ Une exigence de fourniture
« 100 percent compliant »
Cette fois-ci, les avions sont différents
– des F-18 de l’US Navy, construits
par Boeing (Saint-Louis) et déployés
sur deux bases NAS (Naval Air Station) aux États-Unis,
à NAS Lemoore (Californie) et NAS Oceana (Virginie) – et
le client direct, américain. Les deux bases, équipées de
deux dômes à 14 têtes de projection chacune, recevront
des projecteurs de cibles fournis par Sogitec, dans le
cadre de la modernisation de leurs systèmes de simulation
sous-traitée par Boeing à L-3 Com. La phase d’acceptation
finale par l’US Navy pour la NAS Lemoore s’est déroulée
jusqu’au printemps 2005. L’installation des projecteurs
de cibles à NAS Oceana commencera à l’été 2005.
La maturité de son organisation et de son fonctionnement
interne mettent Sogitec au niveau requis par les sévères
exigences du client. La certification ISO 9001-2000 de
Sogitec est le gage de l’existence d’un réel processus de
satisfaction du client, reconnu dans le monde entier.
D’autant plus utile qu’il existe des opportunités supplémentaires
pour ces deux bases NAS ou d’autres encore, équipées
de simulateurs identiques. Sogitec reste par ailleurs
ouvert à proposer les mêmes solutions pour d’autres types
d’avions.
Le futur en ligne de mire
Enfin les avions du futur intéressent également Sogitec
qui est de nouveau en relation avec Lockheed Martin,
dans le cadre du contrat JSF (Joint Strike Fighter), remporté
par l’avionneur. En janvier 2005, Sogitec a répondu
à un appel d’oofre (RFI/Request for information) portant
sur la fourniture de systèmes visuels et des simulations
radar et senseurs pour les différents types de simulateurs
de l’avion : deux simulateurs de mission « full mission »
en dôme sur base fixe, l’un avec projection à 360°,
l’autre avec couverture de champ réduite ; un troisième
type de simulateur déployable en casemate blindée
mobile (shelter). Cette consultation, outre l’espoir qu’elle
constitue naturellement pour Sogitec de renforcer sa
présence sur le continent américain, s’inscrit, là encore,
dans la continuité d’une relation fournisseur exemplaire.
TP-Panoramic:
système de
projection de
cibles à tête
panoramique
Le F-18 de l’US Navy Installation en escalier des 14
projecteurs de cibles autour de la
cabine du F-18
TP-Compact: système de projection
de cibles à tête à déviateur
UN SYSTÈME DE PROJECTION DE CIBLES À 14 TÊTES
Dans le cadre de la modernisation de simulateurs de mission pour des F-18 de l’US Navy,
Sogitec fournit le sous-système de projection de cibles à la société américaine L-3 Com,
sous maîtrise-d’œuvre de Boeing, fabricant des avions. Les simulateurs sont des Weapon
Tactic Trainers installés sous dôme fixe pour l’entraînement des pilotes équipés d’un viseur
de casque (« Look, Lock, Launch »).
Sogitec réalise pour chaque simulateur un TPS (Target Projector System) à 14 têtes TPH
(Target Projector Head). Le TPS doit pouvoir projeter simultanément 7 cibles dans le champ
de vision total du pilote, ce qui exige le couplage d’une paire de TPH pour chaque cible. Les
TPH sont installés en escalier, de part et d’autre de la cabine et hors du champ de vision du
pilote, couvrant ainsi le diagramme complet de visibilité en élévation et en azimut. Le
« passage de relais » entre les TPH d’une même paire s’effectue dans une bande circulaire
verticale hors du champ frontal.
SIMULATEUR
D’ENTRAÎNEMENT
Projection de cibles en incrustation sur
écran circulaire dans un simulateur
Mirage 2000-9. Sogitec a fourni le système
visuel complet (imagerie, projecteurs de
cibles, capteurs) commun aux appareils
d’origine française et américaine (F-16) de la
force aérienne des Émirats arabes unis.
Sogitec choisie par un Américain contre des Américains
À l’orée du XXI e siècle, c’est dans une tout autre partie du monde que
Sogitec a fréquenté à nouveau les avionneurs et les équipementiers
américains. C’est en effet au profit des forces aériennes des Émirats
arabes unis, dotées à la fois de Mirage 2000-9 Dassault Aviation
et de F-16 Lockheed Martin, que Sogitec a été choisie par l’avionneur
américain (lui-même face à deux puissants concurrents américains)
pour fournir un système visuel complet (imagerie,
projection de cibles, senseurs) et surtout commun aux simulateurs
des deux flottes d’appareils (voir Interactions N° 20, juin 2001).
L’objectif étant d’assurer l’interopérabilité des systèmes de simulation
en vue d’une possible mise en réseau.
Deux types de systèmes ont été retenus pour les F-16, un entraîneur
et un simulateur de mission, et Sogitec a fourni à l’avionneur les
systèmes visuels pour chacun d’eux. Pour le premier, il s’agit d’un
générateur d’image Medallion X associé à un système de projection
sur écran cylindrique avec une base de données identique à celle du
Mirage 2000-9. Pour le second, c’est un dôme écran à haut gain de
huit mètres de diamètre, équipé d’un système de projection à quatre
canaux reliés à une machine Apogée, plus un projecteur quatre
cibles de haute résolution.
Les systèmes visuels ont été livrés à la filiale simulation de
Lockheed Martin, située à Akron, dans l’Ohio. La phase d’acceptabilité
s’est déroulée en décembre 2004 et le transfert sur le site du client
EAU devrait intervenir à l’été 2005. ■
10
InterActions n°22 - Mars 2005
InterActions n°22 - Juin 2005 11

Simulation
À Mont-de-Marsan, le centre de simulation rénové
met en œuvre les nouvelles donnes du combat
aérien moderne. Un dispositif complet qui associe
configurations opérationnelles réalistes et capacités
pédagogiques performantes.
ENTRAÎNEMENT EN RÉSEAU
POUR SITUATIONS TACTIQUES COMPLEXES
CALCULATEURS
DE SIMULATION
GRANDS DÔMES MINI DÔMES POSTES PILOTAGE SIMPLIFIÉS
POSTES
INSTRUCTEURS
COMMUTATEUR
COMMUTATEUR
XXXXXXX
SERVEURS
TACTIQUES
1
2 3 4
Une architecture aisément
reconfigurable
Dès l’origine, l’architecture du CEC a été
pensée comme un centre de simulation
homogène et non comme une juxtaposition
de simulateurs couplés occasionnellement.
Les exercices simulés peuvent en effet
mettre en jeu plusieurs dizaines d’acteurs
aériens (plus de 30 avions, 40 missiles en
vols) évoluant dans un environnement d’une
complexité maximale (situation aérienne,
masques terrain…) et utilisant, individuellement
ou en patrouille, les systèmes d’armes
les plus récents. À l’enchaînement des
phases opérationnelles (briefing, préparation
de la mission, exécution, débriefing),
intégralement respecté à des fins pédagogiques,
s’ajoutent des fonctionnalités
propres à la formation : rejeu, analyse après
action, etc. Selon les objectifs pédagogiques,
quatre niveaux de restitution de l’environnement
visuel peuvent être sélectionnés :
champs visuels larges en grand dôme (300°
H x 130° V), champs plus restreints en mini
dôme (280° H x 120° V), projection sur écran
plat en box fermé, moniteurs associé à un
poste de pilotage simplifié. Au total, une
architecture aisément reconfigurable qui
offre toute la souplesse voulue pour mener
aussi bien des missions indépendantes exécutées
simultanément qu’une seule mission
complexe mobilisant la totalité des moyens.
et de la nature des participants aux exercices
aériens par la simulation intelligente
et autonome d’un cadre tactique réaliste.
Intégrées aux postes instructeur et de préparation
ou de briefing/débriefing, les fonctions
du ST offrent toute la gamme des
options opérationnelles et pédagogiques
nécessaires : définition des plates-formes
et de leurs caractéristiques (cinématique,
contre-mesures, armement, mécanique de
vol…), volumétrie (nombre d’avions et de
missiles), prise en compte de l’environnement
(relief, météo, performance des capteurs…),
modélisation des différents types
de combat, définition des missions, fonctions
pédagogiques spécifiques (prise en
main temporaire par l’instructeur et intervention
en direct, rejeu, observation des
comportements…). Sur les pupitres instructeur,
un large choix de vues possibles, telles
que les vues 2D et 3D de la situation tactique,
les vues cockpit ainsi que les recopies
des visualisations des avions pilotés,
concourent à la qualité et à la fiabilité de la
pédagogie. Avec le CEC qui est à présent
pleinement opérationnel, l’Armée de l’Air
Française dispose aujourd’hui du plus grand
centre de simulation temps réel en Europe,
où pilotes de défense aérienne et pilotes
d’attaque au sol (qui ont rarement l’occasion
de le faire) pourront plus facilement se
rencontrer et échanger leurs expériences. ■
1. Mini dômes
(au premier plan)
2. Projection en grand dôme
3. Exécution d’une mission
aux postes instructeurs
4. Cabine de Mirage 2000
sous mini dôme
Jusqu’alors limité au simulateur
de vol isolé, le concept d’entraînement
a profondément évolué. Les
raisons majeures? La réduction drastique
des heures de vol d’entraînement
et la faible occurrence des grands exercices
aériens, conséquences directes
des contraintes économiques et du nouveau
contexte géostratégique, notamment
en Europe. Aujourd’hui, la tendance
– irréversible dans les grandes
forces aériennes – est donc à un entraînement
collaboratif de haut niveau
dans le cadre de dispositifs multinationaux,
générant un environnement tactique
réaliste et complexe, rapidement
adaptable aux nouvelles menaces au
travers de tactiques appropriées. Le
Centre d’Entraînement au Combat
(CEC) de Mont-de-Marsan, où plusieurs
simulateurs rassemblés sur un
même site fonctionnent en mode collaboratif,
est la réponse de Sogitec à
cette nouvelle donne.
Un serveur tactique puissant
Outre les matériels de simulation proprement
dits, qui en constituent l’épine dorsale,
le dispositif est complété par une configuration
informatique structurante mettant
en œuvre des matériels et logiciels « sur
étagère » (une centaine de PC), tandis que
de classiques commutateurs Ethernet permettent
de configurer les réseaux. Mais le
véritable cœur du dispositif est constitué
par le serveur tactique (ST), un système
particulièrement évolué, développé par
Sogitec, qui pallie l’insuffisance du nombre
DES CARACTÉRISTIQUES PERFORMANTES
• Dix simulations d’avions pilotés en simultané,
• Simulation de 5 avions d’armes en service dans l’Armée de l’air
• Simulation réaliste et aisée des intervenants virtuels: avions
français + avions d’origine étrangère (F16, Mig…) avec leurs
armements
• Exploitation optimisée permettant une reconfiguration rapide
du centre
• Facilité de création des scénarios tactiques
• Dispositifs de préparation et de suivi de mission
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Ingénierie
Fer de lance des ailes françaises, air et marine, le Rafale
a bénéficié de développements communs pour la formation à
l’entraînement opérationnel des pilotes. Sur la base aérienne
de Saint-Dizier, le premier Centre de Simulation Rafale (CSR)
sort de terre.
LA SIMULATION RAFALE
DEVIENT RÉALITÉ
Expert reconnu dans les technologies
de la simulation, Sogitec développe
parallèlement un savoir-faire moins
spectaculaire, mais tout aussi apprécié
des utilisateurs, comme maître d’ouvrage
délégué pour la réalisation d’infrastructures.
C’est le cas sur la Base aérienne de Saint-
Dizier (Haute-Marne) qui accueillera fin
2006 le premier des deux CSR prévus (voir
Interactions N° 21, juin 2003), le second,
destiné à l’Aéronavale, devant être livré sur
la base de Landivisiau en 2007.
Sous la maîtrise d’ouvrage du SPAé et en
sous-traitance industrielle de Dassault-
Aviation, Sogitec construit le bâtiment et
installe l’outil qui permettra aux pilotes du
Rafale de s’entraîner collectivement dans
un contexte tactique complexe intégrant
un dispositif aérien complet.
Cet outil répond parfaitement au besoin
opérationnel affiné tout au long des phases
de conception depuis 2003, jalonnées de
groupes de travail spécialisés regroupant
les industriels, le donneur d’ordre étatique
et les utilisateurs (air et marine). Elles se
prolongeront, à partir de 2005, par le processus
de qualification (voir ci-contre).
Une productivité ambitieuse
Chacun des deux CSR, d’une surface au
sol d’environ 1 500 m 2 , hébergera près de
70 personnes.
Pourront être présents en même temps
le personnel de soutien technique et de
maintien en condition opérationnelle des
simulateurs, les instructeurs et les opérationnels.
L’architecture des centres
en réseau, conçue par Sogitec, est un
facteur-clé décisif pour la productivité
ambitieuse souhaitée pour les deux CSR.
La capacité à faire fonctionner en parallèle
les postes de briefing/debriefing, les
postes instructeurs et les postes élèves,
permettra en effet d’assurer à jet continu
la formation simultanée de 12 élèves !
Par ailleurs, outre un grand nombre de
calculateurs distribués fonctionnant en
réseau, dont le calculateur réel de l’avion
(voir encadré), le CSR mettra en œuvre le
premier système de génération d’image
de la nouvelle machine Apogée 6 développée
par Sogitec. Il est prévu que les deux
CSR, distants de plus de 500 kilomètres,
puissent fonctionner en mode couplé,
constituant ainsi un champ d’entraînement
tactique virtuel incomparable, qui
pourrait de surcroît être étendu ultérieurement
à d’autres centres, en France et à
l’étranger.
Enfin, les bonnes relations de travail
entre les industriels, le donneur d’ordre
et le service local d’infrastructure de la
base aérienne, permettent l’avancement
du projet en conformité avec les
échéances prévues. ■
UN PROCESSUS
EN 4 ÉTAPES
Fin 2005: qualification
de la simulation du
modèle avion et de ses
équipements.
Début 2006: qualification
de deux simulateurs dans
l’environnement centre
à Bruz (établissement
Sogitec).
Fin 2006: qualification
industrielle sur site du
centre « complet »
Début 2007 : vérification
de l’Aptitude à l’Utilisation
Opérationnelle (AUO)
par les utilisateurs au
travers de l’exécution
de missions-type.
Le futur Centre de Simulation Rafale de
la base aérienne de Saint-Dizier
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UNE CAPACITÉ DE RECONFIGURATION
EXCEPTIONNELLE ET UNE GRANDE
SOUPLESSE D'UTILISATION
Visuel haute résolution/grand champ en
pseudo-sphère constituée de 8 facettes rétro
projetées. Cabine incluant des équipements
réels, reconfigurable places avant/arrière
pour simuler un avion biplace par couplage
de deux cabines monoplaces comprenant
un G-siège Sogitec incliné à 30°.
Calculateur de simulation restituant l’avion et
ses systèmes embarqués (contre-mesures,
radar, optronique…) et couplé au calculateur
avion réel.
Trois postes instructeur permettant de gérer
simultanément 3 exercices ou un exercice
multiposte complexe.
Quatre serveurs tactiques utilisables pour
l’entraînement et le débriefing permettant
d’animer des acteurs virtuels air, sol et mer,
dans un environnement géographique,
météorologique et tactique dense.
Deux postes de briefing/debriefing utilisables
en parallèle avec les exercices en cours et permettant
le rejeu des tirs missiles.
Capacité de couplage à d’autres centre
(technologie HLA).
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Développement
APOGÉE-6, NOUVELLE
GÉNÉRATION D’IMAGEUR
Fort de son savoir-faire de 25 ans dans la conception et
l’industrialisation de générateurs d’images haute performance
pour la simulation, Sogitec a effectué la synthèse
des générations précédentes dans une nouvelle
architecture encore plus performante.
Constitué d’éléments standards disponibles sur le marché,
PC et cartes graphiques, auxquels s’ajoute la technologie
Sogitec de fusion d’images en sortie vidéo, Apogée 6 offre
le meilleur de la synthèse d’image en temps réel. La nouvelle
machine se caractérise principalement par une amélioration
importante de la performance du calcul de la perspective des
pixels, ainsi que du calcul des éclairements, rendant notamment
possible la visualisation d’ombrages plus réalistes et un meilleur
rendu des textures. Elle bénéficie en outre d’une capacité de traitement
accrue pour l’imagerie des capteurs – infra-rouge proche
et lointain, jumelles de vision thermique… –, désormais beaucoup
plus sophistiquée et fidèle. Cette capacité, qui utilise les
notions de textures de matériaux, est particulièrement intéressante
pour prendre en compte les variations de comportement
énergétique en fonction des longueurs d’ondes émises par les
surfaces. Lorsqu’elles sont reproduites par les capteurs, ces
> Équipement
Le programme de simulation de
l’EFA a pris un tournant décisif en
juin 2005 avec la livraison, par
Ombre volumique d’un Rafale calculée par Apogée-6
variations accentuent fortement la différence de rendu selon les
matériaux (selon leur origine minérale, végétale, métallique…),
permettant ainsi une meilleure discrimination des terrains
observés entre routes, constructions, végétation, véhicules, etc.
Enfin, sur le plan des bases de données, la généralisation des
textures géospécifiques, c’est-à-dire la couverture de grandes
surfaces issue de l’imagerie aérienne ou satellitaire en haute
résolution (inférieure à 1 m), constitue un apport qualitatif
supplémentaire au nouveau générateur d’images.
La phase de développement d’Apogée-6 est actuellement achevée
et la première livraison « projet » a été effectuée en interne,
au centre d’intégration Sogitec de Bruz.
GÉNÉRATEURS D’IMAGES SOGITEC POUR L’EFA
Sogitec livre un premier système de génération d'images (GI) à une base allemande, premier lot d’une commande
de machines pour simulateurs de mission et simula-teurs d’entraînement.
Sogitec, d’un premier système GI à la
base allemande de Laage, dans le nordest
de l’Allemagne. Plus puissante et
plus petite que les machines de la génération
précédente, le système Medallion
XL, développé conjointement avec CAE,
a été proposé aux utilisateurs pour les
deux versions de simulateur. La première
version, destinée aux simulateurs
d’entraînement FMS (Full Mission
Simulators), est équipée de 13 canaux
Medallion XL OTW (Out The Window) qui
couvrent le champ visuel large de la projection
d’images en sphère de grande
taille et de 2 canaux senseurs (images
infra-rouges). La seconde version dispose
de 5 canaux pour projection dans les
Cockpit Trainers (CT) – cabines de formation
à projection d’image sur panneaux
polygonaux – et d'un canal senseurs.
Dans les deux cas, les
Medallion XL projetteront les images
provenant des bases de données des
clients, terrain et environnement météo.
Pour les FMS, Sogitec fournira également
les projecteurs de cibles (six projecteurs
par simulateur).
Rappelons que le programme simulation
de l’EFA regroupe les forces aériennes
allemande, britannique, espagnole et
italienne. Il est géré par une structure
commune, ESS (Eurofighter Simulation
System). Quatre bases au total seront
équipées, Sogitec assurant ainsi la réalisation
de systèmes GI et de projecteurs
de cibles pour 6 CT et 8 FMS.
Socle amovible Baie avionique
arrière avec
écran tactile
Baie avionique
avant avec
écran tactile
> Coopération
UN SIMULATEUR DE MAINTENANCE
FRANCO-ALLEMAND POUR LE TIGRE
La future école de maintenance bi-nationale pour les mécaniciens du Tigre recevra un
ensemble complet de formation, matériel et logiciel, développé conjointement par
Sogitec et une entreprise allemande. Livraison prévue au début 2007.
Alors que les armées française et allemande
viennent chacune de prendre livraison de
leur premier exemplaire, Sogitec poursuit
la réalisation du simulateur de maintenance qui
sera installé sur la base de Fassberg, dans le nord
de l’Allemagne. C’est en effet là que se met en
place d’école franco-allemande de formation à la
maintenance qui fait pendant à l’école des pilotes
du Luc, dans le massif des Maures (France).
Notifié par l’OCCAR (Organisation conjointe de
coopération en matière d’armement) en septembre
2004, à parité entre Sogitec et EADS
Military, le contrat prévoit la livraison d’un
ensemble complet d’équipements (matériels et
logiciels) de formation à la maintenance pour près
de 80 élèves des deux nationalités. Répartis en
deux classes de douze élèves et six classes (3 françaises
et 3 allemandes) de neuf élèves, ceux-ci
recevront des formations pratiques sur l’avionique
et sur les armements spécifiques (lance-missiles
Mistral pour l’ALAT, Stinger pour la Bundeswehr).
Deux séries de trois appareils simulés seront
affectées aux versions HAP (appui/protection,
France) et UHT (antichar, Allemagne). L’intérieur
des cabines de pilotage sera aménagé avec des
maquettes fonctionnelles représentant les équipements.
Elles seront équipées en extérieur d’écrans
tactiles représentant les baies d’avionique et d’armement
en soute, sur lesquels il sera possible de
« cliquer » pour, par exemple, simuler les actions
de pose/dépose d’éléments défectueux ou le branchement
de moyens de test. Un écran additionnel
permettra de consulter la documentation hélicoptère.
Associé à chaque cabine, un poste dédié
permettra à l’instructeur de suivre et de contrôler
toutes les étapes d’exécution des diagnostics et
des procédures de test. L’instructeur pourra également
rejoindre les élèves dans une des salles de
classe, reliées par réseau à chacune des cabines,
pour suivre l’exercice à distance.
Dans les salles de classe, à l’étage supérieur, les
élèves disposeront de postes de travail à trois
écrans: les Tiger Avionics/Maintenance Trainers
2D (TAMT-2D). Reliées en réseau, ces stations
fonctionneront en trois modes: Free Play Mode,
Instructor Guided Mode et Computer Guided
Mode. Depuis son poste, l’instructeur aura,
comme les élèves, accès à l’ensemble de la documentation
de maintenance, suivra toutes les
actions entreprises par l’élève et pourra « prendre
la main » en cours de séance pour mieux le guider
dans l’exécution d’une procédure.
Outil d’instruction très puissant, le TMT offrira une
combinaison de quelque 970 pannes auxquelles
les élèves devront appliquer les procédures adéquates
en remontant la filière à partir du code
d’erreur identifié par le système de maintenance
intégré, en élaborant un diagnostic et en procédant
à la réparation par l’échange des unités remplaçables
en ligne (Line Replaceable Units).
Le TMT 2D est équipé
de trois écrans face à
l’élève (photo ci-dessus).
À gauche, la représentation
de l’hélicoptère, au
milieu les équipements,
à droite les cartes de
travail.
L’instructeur peut
« prendre la main » à
tout moment et suivre en
temps réel sur son
propre écran la procédure
mise en œuvre par l’élève.
La cabine 3D (photo cidessus
à g.) est équipée
à l’intérieur de maquettes
fonctionnelles et d’équipements
réels.
Les soutes d’avionique et
d’armement sont représentées
par des écrans
tactiles disposés sur les
flancs de la machine.
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