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40 ans de Cinéma à Paris 8 - Université Paris 8

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<strong>40</strong> <strong>ans</strong> <strong>de</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

<strong>à</strong> <strong>Paris</strong> 8<br />

DU 14 AU 20 OCTOBRE 2009<br />

<strong>à</strong> l’Écran Saint-Denis<br />

www.lecr<strong>ans</strong>t<strong>de</strong>nis.org<br />

Accès :<br />

L’Ecran - 14, passage <strong>de</strong> l’Aqueduc 93200 Saint-Denis<br />

Métro : Basilique <strong>de</strong> Saint-Denis<br />

<strong>Université</strong> <strong>Paris</strong> 8 - 2, rue <strong>de</strong> la Liberté 93200 Saint-Denis<br />

Métro : Saint-Denis <strong>Université</strong><br />

1


EDITO<br />

du Département <strong>Cinéma</strong><br />

Cette Semaine du Département <strong>Cinéma</strong> s’inscrit d<strong>ans</strong> le cadre du <strong>40</strong>e Anniversaire <strong>de</strong> notre <strong>Université</strong> dont le<br />

nom « <strong>Paris</strong> 8 - Vincennes <strong>à</strong> Saint Denis » porte trace d’une Histoire déj<strong>à</strong> mouvementée. Notre Département<br />

a, lui aussi, toute une Histoire.<br />

En 1969, avec la création du Centre Universitaire Expérimental <strong>de</strong> Vincennes, pour la première fois le cinéma<br />

était introduit et enseigné <strong>à</strong> l’<strong>Université</strong> d<strong>ans</strong> le cadre d’une formation spécifique. Ce fut d’abord, d<strong>ans</strong> une<br />

simple section d<strong>ans</strong> un Département Arts (avec Théâtre, Arts Plastiques et Musique), puis un Département <strong>à</strong><br />

part entière qui est aujourd’hui l’un <strong>de</strong>s plus importants Départements <strong>de</strong> notre <strong>Université</strong>.<br />

Durant ces <strong>40</strong> années, nous avons essayé <strong>de</strong> rester fidèles aux orientations initiales <strong>de</strong> notre <strong>Université</strong> : ouverture<br />

sur le mon<strong>de</strong> contemporain, en accueillant un nombre important d’étudiants venus d’autres horizons,<br />

d’autres cultures, ouverture vers d’autres cinématographies, vers d’autres arts, d’autres disciplines ; fonction<br />

critique ( films « en prise directe » avec la réalité, critique du cinéma dominant…), tout en affirmant une<br />

orientation particulière : une articulation forte entre théorie et pratique.<br />

Si l’enseignement du cinéma d<strong>ans</strong> notre Département n’a jamais été exclusivement théorique, la place <strong>de</strong><br />

la pratique s’y est affirmée très tôt, <strong>de</strong> façon volontaire. Mais il a fallu <strong>de</strong>s années et <strong>de</strong>s luttes opiniâtres<br />

pour faire admettre par nos Prési<strong>de</strong>nts successifs et les différents Conseils <strong>de</strong> l’<strong>Université</strong>, que nous n’étions<br />

pas un Département « papier-crayon », et que « le cinéma, ça coûte cher »… Nous avons créé la Maîtrise<br />

Pratique, <strong>à</strong> côté <strong>de</strong> la Maîtrise Théorique, dès 1981, et son succès a été immédiat. Aujourd’hui, le Master<br />

Réalisation, d<strong>ans</strong> un environnement favorable (le 93 et son pôle image) regroupe 70 étudiants environ.<br />

Nous avons sélectionné, pour cette Semaine, principalement <strong>de</strong>s films d’étudiants (ancienne Maîtrise pratique,<br />

Master réalisation) mais surtout <strong>de</strong>s films d’anciens étudiants <strong>de</strong>venus réalisateurs. Nous avons ajouté<br />

quelques films d’enseignants du Département, réalisés au début <strong>de</strong>s années 70, et autour <strong>de</strong>squels s’est<br />

constituée l’i<strong>de</strong>ntité du Département.<br />

Cette semaine s’inscrit également d<strong>ans</strong> une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> luttes contre la Loi dite LRU sur (portant atteinte <strong>à</strong> !)<br />

l’autonomie <strong>de</strong>s <strong>Université</strong>s. Nous proposons, d<strong>ans</strong> ce cadre, <strong>de</strong>ux tables ron<strong>de</strong>s autour <strong>de</strong> l’Histoire <strong>de</strong> notre<br />

Département et <strong>de</strong> l’enseignement du cinéma <strong>à</strong> l’<strong>Université</strong> : il semble <strong>à</strong> peu près inévitable <strong>de</strong> ne pas évoquer<br />

les changements auxquels la réforme en cours <strong>de</strong> l’enseignement supérieur risque <strong>de</strong> nous exposer…<br />

Enfin, nous avons invité les réalisateurs <strong>à</strong> venir présenter leur film ainsi que les autres ex-étudiants travaillant<br />

aujourd’hui d<strong>ans</strong> le mon<strong>de</strong> du cinéma et <strong>de</strong> l’audiovisuel, <strong>à</strong> participer aux discussions, faire état <strong>de</strong><br />

leur expérience, et engager avec les nouveaux étudiants que nous accueillons en ce début d’année universitaire,<br />

un débat fructueux.<br />

Jean-Paul Aubert et Dominique VILLAIN<br />

2


EDITO DE L’ECRAN<br />

Boris SPIRE<br />

<strong>40</strong><br />

<strong>ans</strong> d’enseignement du cinéma <strong>à</strong> l’université <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> 8-Vincennes, nous ne pouvions<br />

laisser passer un tel anniversaire <strong>à</strong> l’Ecran. Nous partageons avec ce département <strong>de</strong>s<br />

valeurs communes, la défense d’un cinéma riche, divers, <strong>de</strong> tous horizons, excitant et engagé,<br />

ouvert sur le mon<strong>de</strong> et ce qui s’y joue. <strong>Paris</strong> 8 et le Département <strong>Cinéma</strong>, ce sont <strong>de</strong>s étudiants<br />

venus du mon<strong>de</strong> entier, se frottant autant <strong>à</strong> l’action qu’<strong>à</strong> la théorie, analyse du cinéma et<br />

pratique caméra au poing, c’est un certain engagement pédagogique qui cherche <strong>à</strong> faire vivre<br />

l’aventure <strong>de</strong> la pensée cinéma.<br />

C’est d’ailleurs <strong>à</strong> <strong>Paris</strong> 8 que j’ai fait mes premières armes <strong>de</strong> programmateur, étudiant, j’y ai<br />

appris <strong>à</strong> regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s films, j’ai dévoré <strong>de</strong>s kilomètres <strong>de</strong> pellicule d<strong>ans</strong> les amphis et autres<br />

salles <strong>de</strong> cours. Cela a évi<strong>de</strong>mment influencé ma manière d’aimer ou détester <strong>de</strong>s cinémas,<br />

cela m’a permis <strong>de</strong> me construire avec et contre certains cinéastes et enseignants. Les débats<br />

y étaient vifs et cela me plaisait. Clau<strong>de</strong> Bailblé, Jean-Paul Aubert, m’ont plongé d<strong>ans</strong> l’œuvre<br />

<strong>de</strong> Barbara Kopple ou celle <strong>de</strong> Pier Paolo Pasolini, j’ai appris <strong>à</strong> me méfier <strong>de</strong> mes certitu<strong>de</strong>s,<br />

<strong>de</strong>s a priori sont tombés, j’y ai ainsi découvert Twin Peaks et David Lynch que je n’aurais<br />

jamais été voir <strong>à</strong> l’époque.<br />

Le cinéma l’Ecran et le Département <strong>Cinéma</strong> <strong>de</strong> <strong>Paris</strong> 8, c’est une longue histoire <strong>de</strong> collaboration<br />

et d’expérience commune. Programmation <strong>de</strong> films d’étudiants, soirée autour <strong>de</strong> films<br />

d’enseignants réalisateurs, cours décentralisés d<strong>ans</strong> nos salles et ouverts au public, présentations<br />

<strong>de</strong> films par <strong>de</strong>s enseignants, participations <strong>à</strong> nos festivals, beaucoup reste encore <strong>à</strong><br />

faire pour que les étudiants fréquentent nos salles plus régulièrement, c’est aussi pour qu’ils<br />

les découvrent que nous accueillons ce festival.<br />

Nous sommes donc très heureux d’accueillir cet impétrant Département, pour découvrir ou<br />

redécouvrir ceux qu’il a contribué <strong>à</strong> faire éclore, cinéastes, producteurs, scénaristes, critiques.<br />

Peut-être arriverons-nous ainsi <strong>à</strong> percevoir une trace commune <strong>à</strong> tous ces films, l’esprit <strong>de</strong><br />

<strong>Paris</strong> 8, après celui <strong>de</strong> Vincennes ?<br />

Directeur du <strong>Cinéma</strong> l’Ecran<br />

3


Les films <strong>de</strong>s origines, fims d’enseignants<br />

CHAQUE SÉANCE SERA PRÉCÉDÉE D’UNE<br />

PRÉSENTATION PAR LES RÉALISATEURS.<br />

(Sous réserve <strong>de</strong> leur disponibilité)<br />

MERCREDI 14 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20h30<br />

MERCREDI 14 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 14h<br />

Lui/Elle<br />

<strong>de</strong> Prosper Hillairet et Nicolas DROIN<br />

2006/DV/1mn30<br />

Les Petits Objets d’Amour<br />

<strong>de</strong> Pascale Risterucci<br />

France/1993/ 35 mm/26mn<br />

Un conte fantastique sur la solitu<strong>de</strong> et l’amour d<strong>ans</strong> une<br />

gran<strong>de</strong> ville...<br />

Jour après jour<br />

<strong>de</strong> Jean-Daniel Pollet et Jean-Paul Fargier<br />

France/2006/couleur/1h05<br />

Cloué d<strong>ans</strong> sa maison par une longue maladie, Jean-<br />

Daniel Pollet déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> faire un (<strong>de</strong>rnier) film en prenant<br />

chaque jour <strong>de</strong>s photos autour <strong>de</strong> lui, d<strong>ans</strong> sa cuisine,<br />

sa chambre, son jardin... On y verra une année s’écouler,<br />

quatre saisons, jour après jour. Invité <strong>à</strong> écrire<br />

le commentaire <strong>de</strong> ce film, Jean-Paul Fargier, qui avait<br />

suivi toutes les étapes du projet, donnera <strong>à</strong> ce film<br />

inachevé (Pollet meurt le 9 septembre 2004 après avoir<br />

envoyé au CNC le scénario) une forme possible.<br />

Plongeon<br />

<strong>de</strong> Dominique Willoughby<br />

2005/Animation expérimentale, cinéma graphique/5mn<br />

Une nébuleuse spiralée <strong>de</strong> semis s’élance d’une roue<br />

fenêtrée tournoyante jusqu’<strong>à</strong> la voûte céleste.<br />

A l’ombre <strong>de</strong> la montagne<br />

<strong>de</strong> Danielle Jaeggi<br />

Suisse/2008/couleur/DV/1h10<br />

Lieu mythique <strong>de</strong>s premiers sanatoriums, Davos n’a pas<br />

échappé aux soubresauts <strong>de</strong> l’Histoire.<br />

Nous découvrons <strong>à</strong> quel point cet univers, préservé en<br />

apparence, se révèle être un modèle réduit d’une Suisse<br />

exposée aux pressions extérieures. Le film explore cet<br />

envers du décor <strong>à</strong> travers l’histoire personnelle <strong>de</strong> la<br />

réalisatrice.<br />

VENDREDI 16 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 14h<br />

L’Olivier<br />

du Groupe <strong>Cinéma</strong> Vincennes (Ali Akika, Guy Chapouillé,<br />

DaniÈLe Dubroux, Serge Le Péron, Jean<br />

Narboni, Dominique Villain)<br />

4


France/1975/16mm/couleur/1h30<br />

Peut-on être Juif et anti-sioniste ? Le film s’ouvre par la<br />

présentation <strong>de</strong> la vision médiatique déformée du conflit<br />

israélo-palestinien et se ferme par le témoignage d’un<br />

combattant palestinien, aveugle <strong>de</strong>puis un tir israélien,<br />

qui dit aux cinéastes : « le plus important, c’est l’image<br />

que vous emporterez <strong>de</strong> nous ».<br />

SAMEDI 17 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 14h<br />

Films expérimentaux<br />

L’autre scène<br />

<strong>de</strong> D. Avron, C. Eizykman, G. Fihman, JF Lyotard<br />

1969-72/16 mm/sonore/6 mn<br />

« C’est une tentative qui vise <strong>à</strong> manifester (et non <strong>à</strong><br />

signifier) avec les images et la matière sonore comment<br />

fonctionne une publicité : ici la lame Gillette ». C.Eizykman.<br />

L’ oeuvre d’art y est considérée d<strong>ans</strong> sa structure elle<br />

même » René Micha.<br />

Yaa Boê<br />

<strong>de</strong> Dominique Avron<br />

1975/8mn/16 mm silencieux/8mn<br />

D<strong>ans</strong> un livre consacré <strong>à</strong> la musique et <strong>à</strong> la d<strong>ans</strong>e,<br />

D. Avron stigmatise la monotone logique illustrative <strong>de</strong> la<br />

musique au cinéma. «Yaa boë» est d<strong>ans</strong> cette perspective<br />

une solution radicale, puisque ce film est silencieux. On<br />

peut pourtant dire que ce film est musical mais que la musique,<br />

dont il est question est <strong>de</strong>venue cinématographique.<br />

Black and Light<br />

<strong>de</strong> Pierre Rovère<br />

1974/8 mn/16mm sonore/8mn<br />

«(...) À l’extrême pôle <strong>de</strong> l’abstraction, le film <strong>de</strong><br />

P. Rovère, directement enregistré et perforé <strong>à</strong> l’ordinateur,<br />

est un jeu rythmé <strong>de</strong> points et <strong>de</strong> trous suivant un<br />

programme déterminé...» H. Fouladvind<br />

VW Vitesses Women<br />

<strong>de</strong> Claudine Eizykman,<br />

1972-74/16 mm silencieux/36 mn «C.Eizykman (…)<br />

entre-croise plusieurs séquences selon <strong>de</strong>s rythmes<br />

divers, parfois proches <strong>de</strong>s seuils perceptifs, permettant<br />

le dérèglement <strong>de</strong>s sens souhaité par<br />

Rimbaud, ouvrant la voie <strong>à</strong> un autre mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> perception.»<br />

Michel Nuridsany.<br />

Ultra-Rouge Infra-Violet<br />

<strong>de</strong> Guy Fihman<br />

1974/16 mm silencieux/31mn<br />

« (...) C’est la première analyse d’un tableau faite par <strong>de</strong>s<br />

moyens autres que la théorie, le commentaire verbal...<br />

5<br />

D’art mo<strong>de</strong>rne<br />

<strong>de</strong> Dominique Willoughby<br />

1977/16 mm son sur CD/10 mn<br />

«(...) Dominique Willoughby introduit <strong>de</strong>s séquences<br />

filmées, ascenseur, toits <strong>de</strong> <strong>Paris</strong>, rues<br />

bordées d’immeubles, autoroute, visage ; ces images sont<br />

recouvertes par <strong>de</strong>s lignes colorées qui les occultent,


les découvrent, les fragmentent selon qu’ils restent <strong>de</strong>s<br />

points et <strong>de</strong>s lignes ou qu’ils engendrent <strong>de</strong>s surfaces »<br />

Claudine Eizykman.<br />

DIMANCHE 18 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 14h<br />

Alphabet Street<br />

<strong>de</strong> Frédéric Sabouraud<br />

2007/DV/26mn<br />

D<strong>ans</strong> le quartier <strong>de</strong> la Goutte d’Or, <strong>à</strong> <strong>Paris</strong>, <strong>de</strong>s gens<br />

venus du mon<strong>de</strong> entier se réunissent chaque semaine<br />

pour tenter <strong>de</strong> maîtriser la langue française.<br />

LUNDI 19 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 14h<br />

Sur la plage <strong>de</strong> Belfast<br />

d’Henri-François Imbert,<br />

France/1996/35mm/<strong>40</strong>mn<br />

Par un jeu <strong>de</strong> hasards, le cinéaste se trouve en<br />

possession d’un film super 8, resté inachevé d<strong>ans</strong> une<br />

caméra offerte par son amie <strong>de</strong> retour d’un voyage <strong>à</strong><br />

Belfast. Le film montre une famille inconnue s’amusant<br />

au bord d’une plage. Il découvre que le film date d’une<br />

douzaine d’années et déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> se rendre en Irlan<strong>de</strong> du<br />

Nord pour retrouver ces gens et leur rendre le film.<br />

Jemina, fille <strong>de</strong>s montagnes<br />

d’Anielle Weinberger<br />

France/1971/16mm/NB et couleur/ 12mn<br />

Approche critique <strong>de</strong> la représentation <strong>de</strong> la femme<br />

d<strong>ans</strong> le cinéma hollywoodien et libre adaptation <strong>de</strong> la<br />

nouvelle éponyme <strong>de</strong> F.S. Fitzgerald.<br />

France, mère <strong>de</strong>s Arts, <strong>de</strong>s Armes<br />

et <strong>de</strong>s Lois<br />

<strong>de</strong> Jean-Paul AubertFrance/1973/35 mm/NB/ 45mn<br />

En 1970, pour échapper <strong>à</strong> un Service Militaire débilitant, un<br />

jeune Français choisit d’effectuer ce service d<strong>ans</strong> le cadre<br />

<strong>de</strong> la Coopération Culturelle, et se retrouve <strong>à</strong> l’Ambassa<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> France au Koweit. Il s’efforce <strong>de</strong> préserver un espace <strong>de</strong><br />

liberté, revendique le droit d’avoir une vie privée et donne,<br />

<strong>à</strong> travers le double prisme <strong>de</strong> l’ambassa<strong>de</strong> où il travaille<br />

et <strong>de</strong> sa lecture <strong>de</strong> Nizan, une vision amère et virulente <strong>de</strong><br />

la France.<br />

La Vie sauve<br />

d’Alain Raoust<br />

France/1997/35mm/couleur/55mn<br />

Senka a fait son choix, elle rentre chez elle, il est temps qu’elle<br />

retrouve sa vie.<br />

Ses <strong>de</strong>rniers jours en France, avec son amie Yasna.<br />

Ses <strong>de</strong>rniers regards sur un pays qui durant un certain temps,<br />

a été sa terre d’accueil.<br />

Ses <strong>de</strong>rniers doutes sur son retour. Ses <strong>de</strong>rnières rencontres.<br />

6


Films <strong>de</strong>s réalisateurs<br />

MERCREDI 14 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 16h<br />

Ada<br />

d’Elsa Diringer<br />

France/2008/35 mm/15mn<br />

Ivan, un jeune garçon <strong>de</strong> seize <strong>ans</strong>, passe ses vacances<br />

d’été avec sa mère, d<strong>ans</strong> un camping près d’un cours<br />

d’eau. Un après-midi, Ivan s’amuse <strong>à</strong> <strong>de</strong>scendre seul<br />

le long <strong>de</strong> la rivière. Cette dérive va l’entraîner ailleurs,<br />

bien loin, soudain, du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’enfance.<br />

Deweneti<br />

anciens étudiants<br />

<strong>de</strong> Dyana Gaye<br />

2006/35mm/15mn/VO sous-titrée<br />

Dakar, Sénégal. Ousmane qui n’a pas sept <strong>ans</strong> mais<br />

gagne déj<strong>à</strong> sa vie en mendiant d<strong>ans</strong> le centre-ville <strong>de</strong> la<br />

capitale se met en tête d’écrire au Père Noël...<br />

Tabataba<br />

<strong>de</strong> Raymond Rajaonarivelo<br />

Madagascar-France/1988/35mm/couleur/1h20<br />

avec François Botozandry, Philippe Nahoun<br />

En 1947, les habitants du village <strong>de</strong> Tanala sur la côte est<br />

<strong>de</strong> Madagascar, prennent part <strong>à</strong> la révolte contre<br />

la colonisation française : quelles que soient les formes<br />

que prend ce mouvement (lutte armée ou voie démocratique),<br />

le but est toujours le même : l’indépendance.<br />

L’histoire <strong>de</strong> l’insurrection et <strong>de</strong> sa répression est vécue<br />

<strong>à</strong> travers les yeux <strong>de</strong> Solo, un jeune garçon dont le <strong>de</strong>stin<br />

bascule, <strong>à</strong> ce moment-l<strong>à</strong>.<br />

MERCREDI 14 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20h30<br />

Icara<br />

d’AleXandra Rojo<br />

France/2008/35mm/couleur/ 22mn<br />

Avec Arcelia Ramirez, Sophia Lopez-Cruz...<br />

Marisol, Guatémaltèque est mariée <strong>à</strong> François, un homme<br />

<strong>de</strong> la bourgeoisie provinciale. Ils viennent d’avoir un enfant,<br />

sa vie semble parfaite. Toutefois, Marisol pense être<br />

incapable <strong>de</strong> gagner l’amour <strong>de</strong> son bébé ; son angoisse<br />

tourne <strong>à</strong> l’obsession. Se croyant victime du mauvais œil,<br />

elle convainc son mari <strong>de</strong> faire venir une nourrice du<br />

Guatemala....<br />

VENDREDI 16 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 16h<br />

Hubert Selby Jr., 2 ou 3 choses...<br />

<strong>de</strong> Ludovic Cantais<br />

France/1999/couleur/52mn/VO sous-titrée<br />

Ce portrait inédit <strong>de</strong> Hubert Selby Jr a pour fil conducteur<br />

une lecture faite par l’écrivain au Moondog Café <strong>de</strong> Los<br />

Angeles en septembre 1998. Selby évoque son enfance,<br />

sa découverte <strong>de</strong> l’écriture, sa technique <strong>de</strong> travail, ses<br />

obsessions, ses échecs et sa récente quête spirituelle.<br />

Ironique, il évite toute complaisance avec lui-même et<br />

porte un regard plutôt amusé sur son passé.<br />

Les Enfants bananes<br />

<strong>de</strong> Chen Xiaoxing<br />

France/2007/DV/couleur/52mn/documentaire<br />

Les « enfants bananes », ce sont <strong>de</strong> jeunes Français nés<br />

<strong>de</strong> parents chinois arrivés en France d<strong>ans</strong> les années<br />

7


80 : ils sont « jaunes <strong>à</strong> l’extérieur, blancs <strong>à</strong> l’intérieur<br />

» : ni d<strong>ans</strong> une culture, ni d<strong>ans</strong> l’autre. Les parents <strong>de</strong><br />

quelques uns <strong>de</strong> ces « enfants bananes », soucieux<br />

que leurs enfants concilient leurs culture d’adoption et<br />

d’origine, les envoient suivre <strong>à</strong> Pékin un stage d’étu<strong>de</strong>s<br />

pour apprendre le mandarin.<br />

SAMEDI 17 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 16 h<br />

DANEY / SANBAR:CONVERSATION NORD-SUD<br />

<strong>de</strong> Simone Bitton et Catherine Poitevin<br />

France/1992/48mn<br />

Pendant la guerre du Golfe, le critique Serge Daney avait<br />

écrit que la conversation, selon lui “un art typiquement<br />

franco-arabe”, n’arrivait plus <strong>à</strong> s’instaurer entre lui et ses<br />

amis arabes. Ce film lui a offert un cadre, <strong>à</strong> la fois réel et<br />

cinématographique, d<strong>ans</strong> lequel il a pu renouer ce dialogue.<br />

Le choix <strong>de</strong> son interlocuteur s’est imposé d’emblée : Elias<br />

Sanbar, historien, palestinien, collectionneur d’ images.<br />

Deux Anges <strong>de</strong> Mamad Haghighat<br />

France-Iran/2003/35mm/couleur/1h20<br />

À la suite d’une dispute avec son père, homme pieux, Ali<br />

s’enfuit d<strong>ans</strong> le désert où il rencontre un berger qui joue <strong>de</strong><br />

la flûte ; Ali ne découvre pas seulement la musique, mais<br />

l’art, une autre conception <strong>de</strong> la vie.<br />

DIMANCHE 18 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 16h<br />

Ce qui me meut<br />

<strong>de</strong> Cédric Klapisch<br />

France/1989/ 35 mm/NB et couleur/ 23mn<br />

« En vous mouvant, vous m’émouvez ». C’est le texte<br />

d’un télégramme envoyé par Etienne -Jules Marey <strong>à</strong> une<br />

d<strong>ans</strong>euse aperçue au théâtre...<br />

Cheminots<br />

<strong>de</strong> Luc Joulé et Sébastien Jousse.<br />

France/2008/DV numérique/couleur/1h20<br />

Un train entre en gare <strong>de</strong> La Ciotat. Le berceau du cinéma<br />

est le point <strong>de</strong> départ d’un voyage <strong>à</strong> la rencontre<br />

<strong>de</strong> celles et ceux qui travaillent quotidiennement <strong>à</strong> «faire<br />

le train» . Le train a structuré un réseau, une communauté<br />

et un territoire. Mais aujourd’hui, <strong>à</strong> l’heure <strong>de</strong> <strong>de</strong> l’ouverture<br />

<strong>à</strong> la concurrence, le réseau est divisé, les services et les<br />

métiers sont séparés. Les cheminots expriment leurs<br />

doutes et leurs espoirs.<br />

LUNDI 19 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 16h<br />

Frédérique est française d’Anna Novion<br />

France/2005/DV/13mn<br />

Comment se faire inviter en Suè<strong>de</strong>, quand on est<br />

français(e)...<br />

<strong>Paris</strong>-ficelle <strong>de</strong> Laurence Ferreira Barbosa<br />

France/1983/couleur/17mn<br />

Le parcours <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sœurs qui voguent <strong>de</strong> dérives en<br />

aventures d<strong>ans</strong> <strong>Paris</strong>...<br />

La vie est une goutte suspendue<br />

<strong>de</strong> Hormuz Kéy<br />

France-Iran/2006/vidéo numérique/1h25<br />

Moustache <strong>à</strong> l’ancienne et réveille-matin <strong>à</strong> la main,<br />

Christian <strong>de</strong> Rabaudy, un professeur <strong>de</strong> philosophie retraité<br />

hante les rues du 10 è arrondissement <strong>de</strong> <strong>Paris</strong>. Rencontre<br />

entre le réalisateur, iranien venu du désert perse, et ce<br />

drôle <strong>de</strong> personnage.<br />

8


Films <strong>de</strong> Master &<br />

MERCREDI 14 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20h30<br />

maîtrise pratique<br />

KARMA<br />

<strong>de</strong> Srinath Christopher Samarasinghe<br />

Sri Lanka/2002/ Dv/14mn<br />

Un vieil homme srilankais nous invite <strong>à</strong> découvrir sa vie<br />

quotidienne. Du souvenir <strong>de</strong> son ancien métier,<br />

projectionniste, <strong>à</strong> la tendresse qu’il portait pour sa<br />

défunte femme, il nous livre <strong>de</strong> beaux moments <strong>de</strong> son<br />

intimité. Le documentaire est interrompu brutalement<br />

lorsqu’on frappe <strong>à</strong> sa porte...<br />

JEUDI 15 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20h30<br />

Une fille contre la Mafia<br />

<strong>de</strong> Marco Amenta<br />

Italie/1997/couleur/56mn<br />

Le 5 novembre 1991, une jeune fille sicilienne dont le père<br />

et le frère ont été assassinés par Cosa Nostra, se présente<br />

<strong>de</strong>vant le juge, rompant la loi du silence, et créant un<br />

précé<strong>de</strong>nt. Désormais, elle doit vivre sous la protection<br />

<strong>de</strong> la police... Ce film constitue une première approche<br />

strictement documentaire du film adapté <strong>de</strong> ce même « fait<br />

divers » que Marco Amenta vient <strong>de</strong> réaliser : La Sicilienne.<br />

Moudjahidate<br />

d’Alexandra Dols<br />

France/2007/DV/couleur/1h15<br />

Des engagements <strong>de</strong> femmes d<strong>ans</strong> les luttes pour<br />

l’indépendance <strong>de</strong> l’Algérie au sein du FLN-ALN <strong>à</strong> travers<br />

<strong>de</strong>s récits <strong>de</strong> vie d’anciennes combattantes.<br />

VENDREDI 16 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20h30<br />

Pérental<br />

<strong>de</strong> Félix Samba N’Diaye<br />

France/1975/16mm/NB/31mn<br />

Les techniques d’accompagnement du nourrisson en<br />

Afrique occi<strong>de</strong>ntale. Ce réalisateur africain, un <strong>de</strong>s plus<br />

importants d’aujourd’hui, se révèle être un documentariste<br />

attaché au respect <strong>de</strong>s cultures et <strong>de</strong>s traditions.<br />

Les Cendres blanches<br />

<strong>de</strong> Claudie Chaize<br />

France/2007/DV/53mn<br />

Des milliers <strong>de</strong> robes <strong>de</strong> mariée sommeillent d<strong>ans</strong> <strong>de</strong>s<br />

greniers. Et si, un jour, nous allions les réveiller ...<br />

Une plongée intime et poétique au pays <strong>de</strong> ces robes<br />

éphémères, souvent peu banales : une robe noire, une robe<br />

n’ayant jamais servi, une robe <strong>de</strong> princesse ou encore une<br />

robe s<strong>ans</strong> propriétaire... <strong>de</strong>s histoires d’un autre temps,<br />

d’un autre mon<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s histoires d’amour, d’enfermements,<br />

<strong>de</strong> joies, <strong>de</strong> déchirures, <strong>de</strong> renoncements, jusqu’<strong>à</strong> la folie<br />

même, parfois.<br />

SAMEDI 17 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20h30<br />

LOMA, LA poule<br />

<strong>de</strong> Myriam Smyczynski<br />

2003-2004/Super 8/ 14mn<br />

Libre adaptation <strong>de</strong> la fable <strong>de</strong> la Fontaine,<br />

La poule aux oeufs d’or.<br />

DV/15 mn<br />

Silence, je tourne, elle chante<br />

<strong>de</strong> Alexandra Enriquez<br />

DV/20 mn<br />

9


La QUEMADURA (La brûlure)<br />

<strong>de</strong> René Ballesteros<br />

Chili-France/2009/Vidéo/1h05<br />

La mère est partie <strong>de</strong>puis 26 <strong>ans</strong>, ses <strong>de</strong>ux enfants ne<br />

l’ont plus revue. La seule trace physique qu’elle leur a<br />

laissée est une bibliothèque composée <strong>de</strong> livres interdits<br />

pendant la dictature militaire chilienne. Le frère est <strong>de</strong>venu<br />

cinéaste, la soeur archiviste. Ils vont essayer <strong>de</strong> comprendre,<br />

<strong>de</strong> réparer, <strong>de</strong> donner un corps <strong>à</strong> la voix téléphonique<br />

<strong>de</strong> leur mère pour en finir avec l’envoûtement du membre<br />

fantôme <strong>de</strong> la famille.<br />

DIMANCHE 18 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20h30<br />

Deux visages<br />

d’Alice Fargier<br />

France/2008/DV/22mn<br />

Une jeune-fille vient gar<strong>de</strong>r pour la nuit un petit garçon<br />

<strong>de</strong> 10 <strong>ans</strong>. N’ayant pas la tête <strong>à</strong> s’en occuper, elle préfère<br />

faire ce qu’il lui plaît...<br />

Avant le sommeil<br />

<strong>de</strong> Poliania Ribeiro <strong>de</strong> Moura<br />

DV/3 mn<br />

Esprit du temps<br />

Film d’Aurore Paulin<br />

DV/16 mn<br />

En proie<br />

<strong>de</strong> Perrine Bral<br />

DV/ 15 mn<br />

10<br />

Laisser reposer quelques heures...<br />

<strong>de</strong> Marie GouBet<br />

DV/ 15 mn<br />

Rêves <strong>de</strong> dragons<br />

<strong>de</strong> Lewis EIzYkman<br />

2002-2003/mini DV/33mn<br />

Plongée d<strong>ans</strong> l’univers fascinant et déroutant <strong>de</strong>s joueurs<br />

<strong>de</strong> jeux <strong>de</strong> rôle.<br />

LUNDI 19 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20h30<br />

Films expérimentaux<br />

Azarel<br />

<strong>de</strong> Brice Pirotais<br />

2006/16mm/6 mn<br />

Un <strong>de</strong>ssin animé expérimental, une consomption, une<br />

d<strong>ans</strong>e, une ron<strong>de</strong> précisément composée et envoûtante.<br />

Impressions<br />

<strong>de</strong> Ronan Soulier<br />

2003/DV/3mn<br />

Sur la musique du groupe Vultures, une expérience inédite<br />

d’impression du film 35 mm directement au moyen<br />

d’une imprimante d’ordinateur, qui produit une nouvelle<br />

variante étonnante du film peint.<br />

Arpentage<br />

<strong>de</strong> Carmen Paintoux<br />

2005/16mm/11mn<br />

Une expérience <strong>de</strong> temps et <strong>de</strong> caméra suspendus,


un jardin, le vent, une performance butô<br />

<strong>de</strong> Maki Watanabe.<br />

(...)Quatre savants fous s’amusent avec un corps-cobaye.<br />

D<strong>ans</strong> leur laboratoire, ils collectionnent toutes sortes<br />

d’erreurs : une main qui marche, une tête s<strong>ans</strong> corps, un<br />

corps s<strong>ans</strong> tête, une d<strong>ans</strong>euse mécanique, <strong>de</strong>s feuillesinsectes,<br />

<strong>de</strong>s câbles rampants... Ces mutants déci<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> réanimer un corps, dommage...<br />

MARDI 20 OCTOBRE<br />

séance <strong>de</strong> 20H<br />

Inspiraç<strong>à</strong>o<br />

d’Élodie Rivalan<br />

2008/16mm/11mn<br />

Sur un poème <strong>de</strong> Fernando Pessoa, quand se fait le<br />

poème par la grâce <strong>de</strong>s lettres et <strong>de</strong>s mots animés,<br />

tandis que le poète rêve... Ce film mêle délicatement et<br />

puissamment vues réelles et animation <strong>de</strong> personnages<br />

et <strong>de</strong> lettres.<br />

Fondue en larmes<br />

<strong>de</strong> Guillaume Anglard<br />

2007/35mm/11mn<br />

Ce film peut être vu comme un poème, appréhendé<br />

comme une réactualisation <strong>de</strong>s mythes anciens évoquant<br />

l’entrée vers les enfers et la renaissance par le sacrifice<br />

<strong>de</strong> l’autre. Fondue en larmes est aussi une o<strong>de</strong> <strong>à</strong> la<br />

nature, aux cours d’eau, <strong>à</strong> la vie.<br />

L’Exil et le Royaume<br />

<strong>de</strong> Jonathan Le Fourn et Andreï Schtakleff<br />

France/2008/DV/couleur/2h07- Dispositif «Cinéastes en<br />

rési<strong>de</strong>nce».<br />

Aux contreforts <strong>de</strong> l’empire, on pêche, on drague, on passe le<br />

temps. Cigarette après cigarette, on refait<br />

le mon<strong>de</strong>, on en réanime les ruines encore fumantes.<br />

Lorsqu’en face, il fait beau, on peut voir le Paradis perdu.<br />

Est-ce un mirage ? Un ancien cheminot qui s’enfonce d<strong>ans</strong><br />

l’Histoire, une institutrice qui traverse la nuit <strong>à</strong> la recherche<br />

<strong>de</strong> la police, un afghan qui se cache, <strong>de</strong>ux chômeurs<br />

quantiques, un hébergeur moustachu et ses femmes<br />

érythréennes... Ils se croisent, se frôlent, s’évitent ; et<br />

leurs trajectoires <strong>de</strong>ssinent un espace où le quotidien est <strong>à</strong><br />

réinventer en permanence d<strong>ans</strong> un mon<strong>de</strong> qui ne cesse <strong>de</strong><br />

s’effondrer.<br />

CO2<br />

d’Arman<strong>de</strong> Chollat-Namy<br />

2008/DV/13 mn<br />

11<br />

Séances<br />

spéciales<br />

Soirée d’ouverture<br />

Mercredi 14 octobre <strong>à</strong> 20h3O<br />

Karma<br />

<strong>de</strong> Srinath Christopher Samarasinghe<br />

Voir p.9


Plongeon<br />

<strong>de</strong> Dominique Willoughby<br />

Voir p. 4.<br />

Icara<br />

<strong>de</strong> AleXandra Rojo<br />

Voir p. 7.<br />

A l’ombre <strong>de</strong> la montagne<br />

<strong>de</strong> Danielle Jaeggi<br />

voir p 4<br />

Soirées «<strong>de</strong>rnier métro»<br />

Vendredi 22h - les films <strong>de</strong> référence<br />

Opus 1<br />

<strong>de</strong> Walter Ruttmann<br />

All/1919-1921/ 10mn/ 35 mm teinté/ 10mn Le premier film<br />

abstrait en peinture animée,“Un nouvel Art, la musique<br />

optique du film”<br />

Eine Neue Kunst. Die Augenmusik <strong>de</strong>s Films). Bernhard<br />

Diebold, Frankfurter Zeitung, 1921.<br />

Cinq minutes <strong>de</strong> <strong>Cinéma</strong> Pur<br />

d’ Henri Chomette 1925/6mn/ 35mm silencieux/16mn<br />

“Un cinéma <strong>de</strong> sensations physiques, visuelles, exactement<br />

<strong>de</strong> l’émotion visuelle dont parle Germaine Dulac.<br />

Le cinéma comme tr<strong>ans</strong>port. Un cinéma <strong>de</strong> l’oeil et du<br />

coeur, une cinémotion.» Prosper Hillairet.<br />

Meshes of the afternoon<br />

<strong>de</strong> Maya Deren<br />

États-Unis/1943/14mn<br />

12<br />

«C’est le travail <strong>de</strong> Deren le plus influent. Deren, jouant<br />

le rôle principal, est prisonnière d’un rêve s<strong>ans</strong> fin, qui<br />

d<strong>ans</strong> la scène finale s’étend <strong>à</strong> la réalité». Cherel Ito.<br />

Schwechater<br />

<strong>de</strong> Peter Kubelka 1957/35 mm/sonore /2mn<br />

C’est l’accomplissement du film Schwechater... Je le<br />

compare <strong>à</strong> ma bombe atomique, pour moi c’était la plus<br />

puissante minute <strong>à</strong> l’écran qui soit possible...<br />

Méditerranée (1963)<br />

<strong>de</strong> Jean-Daniel Pollet 1963/16 mm/45mn<br />

D’un voyage autour <strong>de</strong> la Méditerranée, en 1963,<br />

Jean-Daniel Pollet ramène <strong>de</strong>s séries d’images qu’il<br />

montera selon une structure poétique complexe, <strong>à</strong> laquelle<br />

Philippe Sollers ajoutera un commentaire inspiré.<br />

Award Presentation to Andy Warhol<br />

<strong>de</strong> Jonas Meka États-Unis/1964/16 mm sonore/12mn<br />

« Le prix du film indépendant <strong>de</strong> l’année1964 est<br />

décerné <strong>à</strong> Andy Warhol. On voit Andy au milieu <strong>de</strong> ses<br />

stars les plus importantes, Baby Jane Holzer, Gerry<br />

Malanga, Ivy Nicholsen, ainsi que le directeur <strong>de</strong> Film<br />

Culture, Jonas Mekas, qui est venu pour lui décerner<br />

le prix: une corbeille <strong>de</strong> fruits -champignons, carottes,<br />

pommes et bananes- que tous vont ensuite manger avec<br />

grand plaisir.»<br />

La Ricotta<br />

<strong>de</strong> Pier Paolo Pasolini<br />

1963/35 mm NB et couleur/ 35mn<br />

Stracci n’a d’autre moyen, pour nourrir sa famille, que <strong>de</strong><br />

faire le figurant d<strong>ans</strong> une superproduction sur la Passion,<br />

quitte <strong>à</strong> se priver lui-même <strong>de</strong> toute nourriture. Sous le<br />

couvert d’une parabole (le vrai Christ n’est pas le blondinet<br />

prétentieux sur la croix centrale, mais Stracci, le sous<br />

prolétaire mal dégrossi qui incarne le bon larron) critique<br />

féroce <strong>de</strong> l’Italie du début <strong>de</strong>s années 60.


Rabbit’s Moon<br />

<strong>de</strong> Kenneth Anger, États-Unis/1950/16mm NB,<br />

teinté/16mn30<br />

La fabulation <strong>de</strong> l’inaccessible (la lune) combinant <strong>de</strong>s<br />

éléments <strong>de</strong> la Commedia <strong>de</strong>ll’arte et du mythe japonais<br />

Samedi 22 h - les films <strong>de</strong> référence<br />

Saute ma ville<br />

<strong>de</strong> Chantal Akerman<br />

Belgique/1968/ 35mm/13mn<br />

Une jeune fille rentre joyeuse chez elle. Elle s’enferme<br />

et détruit tout.<br />

In the country (Loin <strong>de</strong> la ville)<br />

<strong>de</strong> Robert Kramer<br />

États-Unis/1966/16mm/1hO5<br />

Un jeune couple d’ex-militants contre la guerre du<br />

Vietnam fait le point sur le sens <strong>de</strong>s luttes passées, en<br />

même temps qu’il analyse ses problèmes sentimentaux.<br />

British Sounds<br />

du groupe Dziga Vertov (Jean-Luc Godard, Jean-<br />

Henri Roger)<br />

Gran<strong>de</strong>-Bretagne/1969/16mm/1h Ce film est un<br />

détournement d’une comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> la BBC, que le groupe<br />

a utilisée pour donner la parole <strong>à</strong> ceux qu’elle n’invite<br />

jamais, ouvriers politisés, étudiants révoltés.<br />

Toute révolution est un coup <strong>de</strong> dés<br />

<strong>de</strong> Jean-Marie Straub et DaniÈLE HUILLET<br />

d’après un poème <strong>de</strong> Stéphane Mallarmé<br />

France/1977/ 35mm/10mn<br />

Programmation<br />

<strong>Université</strong> <strong>Paris</strong> 8, Bat A, 1 er étage,<br />

Salle <strong>de</strong> projection du Départewment<br />

<strong>Cinéma</strong> (A1 181)<br />

Jeudi 14h les films <strong>de</strong> référence<br />

Pasolini l’enragé<br />

<strong>de</strong> Jean-André Fieschi<br />

France/1966/16mm/NB/1h05<br />

Série Cinéastes <strong>de</strong> notre temps<br />

Cette longue interview montre les diverses facettes <strong>de</strong> la<br />

personnalité et <strong>de</strong> l’oeuvre <strong>de</strong> Pasolini, avec <strong>de</strong>s réponses<br />

<strong>à</strong> la fois obscures et lumineuses, d’une sincérité et<br />

profon<strong>de</strong>ur étonnantes.<br />

L’esprit du temps<br />

<strong>de</strong> Johan van <strong>de</strong>r Keuken<br />

Centre-Afrique/1968/42mn/couleur<br />

Van Der Keuken part <strong>à</strong> la rencontre <strong>de</strong>s mouvements <strong>de</strong><br />

politisation <strong>de</strong> la jeunesse…<br />

Ce gamin l<strong>à</strong><br />

<strong>de</strong> Renaud Victor<br />

France/1975/couleur/1h33<br />

complémentaire<br />

R. Victor rencontre Fernand Deligny en 1972, d<strong>ans</strong> un village<br />

<strong>de</strong>s Cévennes où ce <strong>de</strong>rnier, loin <strong>de</strong> toute institution, accueille<br />

<strong>de</strong>s enfants autistes, puis suit l’expérience pendant 18 mois<br />

en centrant le tournage sur l’un <strong>de</strong>s enfants : Janmari.<br />

Renaud Victor observe les infimes changements survenus :<br />

Janmari ne se cogne plus la tête contre les murs, il met la<br />

table, coupe du bois…<br />

13


MARDI 20 OCTOBRE<br />

14h : films <strong>de</strong>s réalisateurs, anciens étudiants<br />

EXIT<br />

<strong>de</strong> BLERTA et Lendita ZEQUERI<br />

2002 /DV/29mn<br />

Une ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> jeunes au Kosovo, en pleine guerre.<br />

L’Ecole <strong>de</strong> Mai 1968-1978<br />

<strong>de</strong> Denis Lévy 1979/16mm/ NB/1h<br />

Des images <strong>de</strong>s traces <strong>de</strong> Mai 68, 10 <strong>ans</strong> après, sur le<br />

texte d’une conférence d’Alain Badiou qui fait le bilan<br />

du maoisme.<br />

Les ateliers<br />

<strong>de</strong> réalisation<br />

Atelier <strong>de</strong> Serge Le Peron et Simon Luciani :<br />

Mercredi 14 octobre 18h15<br />

Grand sta<strong>de</strong> 95 <strong>de</strong> l’atelier Serge Le Péron.<br />

Avec la participation d’André S. Labarthe.<br />

1995/couleur/16mm/18mn<br />

Rwanda,UNE HISTOIRE DE GÉNOCIDE<br />

<strong>de</strong> Sonya Bogdanovski et Albin Brassart<br />

1999/couleur/vidéo/documentaire/30mn<br />

La CAPture <strong>de</strong> Flora On<strong>de</strong>t, Stéphanie Loisel,<br />

Julie Pintel et Fernanda Lima<br />

2006/couleur-vidéo/10mn<br />

Mémoires <strong>de</strong> Femmes,14mn<br />

Journal,10mn<br />

Telles Quelles,13mn<br />

La Toupie,13mn<br />

Atelier documentaire <strong>de</strong> Henri-François IMBERT :<br />

jeudi 15 octobre 18 h<br />

Francis, Jean-Christophe<br />

<strong>de</strong> Samuel Archambault 2004/couleur 15 mn<br />

DVMorceaux <strong>de</strong> faïence <strong>de</strong> Suzanna PEDRO<br />

2005/couleur/DV/21mn<br />

Automne Oublié <strong>de</strong> Régina Maryanoska<br />

2008/couleur/DV/20 mn<br />

La belle laverie <strong>de</strong> Sunah KIM<br />

2009/couleur/DV/28mn<br />

Atelier d’Henry Sève<br />

vendredi 16 octobre 18h15<br />

Allo !! <strong>de</strong> Zhao Cheng Gen 2002/DV/10mn/<br />

Ville haine <strong>de</strong> Marie Léa Gatti<br />

2003/DV/12mn<br />

Commune présence <strong>de</strong> Diego Governatori<br />

2000/16mm/8mn/<br />

Bambini <strong>de</strong> Mickeal Bush<br />

2005/super 8/11mn<br />

Panorama 43 d’Alessandro Lonati<br />

2001/11mn<br />

Robert is my name <strong>de</strong> Gao Feng Feng<br />

2000/DV/17mn/<br />

Lucille <strong>de</strong> Luna Abeil<br />

2007/super 8/6mn<br />

Ciné-sens <strong>de</strong> Hadrien Genest<br />

et Elie Duponchel<br />

1999/DV/14mn<br />

Plume (jeux) <strong>de</strong> Julie Kim<br />

2009/DV/16mn<br />

14


Atelier d’expérimentation cinématographique <strong>de</strong><br />

Dominique Willoughby :<br />

Samedi 17 Octobre 18h15 :<br />

Disques stroboscopiques du XIXè Siècle<br />

<strong>de</strong> Dominique Willoughby 1999/14 mn/ 16mm<br />

Ô - D - Tour <strong>de</strong> Sylvain Legrand 2002 /4mn<br />

Payne’s grey <strong>de</strong> France Dubois 2003 /5mn<br />

Signe <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> Rudy Tolila<br />

2009 /7 mn/ DV<br />

Ex pavement all <strong>de</strong> Guillaume Anglard<br />

2004/ Super 8-DV/10mn<br />

Det Gar an <strong>de</strong> Veronika Janatkova<br />

2008/ 2mn30/DV<br />

Deux contes <strong>de</strong> Noël : Le vent d’hiver et<br />

Il était une fois d’Andrea Dufkova<br />

2008/7 mn/DV<br />

Le rêve d’un papillon d’Azusa Kurokawa<br />

2008/17mn/DV<br />

Psi d’Enguerand Bouillaguet 2008-2009/DV/3 mn<br />

Une fille d<strong>ans</strong> la laverie d’Wang Yunyu<br />

2008/5 mn/ DV<br />

Atelier d’Anielle WEINBERGER :<br />

dimanche 18 octobre 18h15<br />

LE FESTIVAL DE LA MUSIQUE <strong>de</strong> l’atelier<br />

Anielle WEINBERGER 1988/couleur/16mm/3mn<br />

LE DANGER DES LIAISONS d’Anielle WEINBERGER<br />

1992/couleur/16mm/18 mn<br />

LES ACTEURS A L’ECRAN <strong>de</strong> l’atelier<br />

Anielle WEINBERGER 1989/couleur/35mm/3mn<br />

EL OTRO BARRIO <strong>de</strong> Nicolas BONILAURI<br />

et Christophe ALI 1995/couleur/16mm/15mn<br />

IL ETAIT UNE FOIS LE 14 JUILLET<br />

<strong>de</strong> Kamal EL MAOUTI et Farida ROUIBI<br />

NB/16mm/10mn<br />

LES DEMOISELLES DE LA LEGION D’HONNEUR<br />

Réalisation collective couleur/16mm/20mn<br />

VARIATIONS SUR EDWARD HOPPER<br />

1999/couleur/16mm/15 mn<br />

WARM CANTO d’Alexandre JOUSSE<br />

AUTOMATE d’Elizabetta POTASSO<br />

SUMMER INTERIOR <strong>de</strong> Pierre DELAUNAY<br />

GENS AU SOLEIL <strong>de</strong> Christian PAGH<br />

MOTEL A L’OUEST<br />

SODOKU <strong>de</strong> Fran VINA PEREZ<br />

ALICE/UNATION <strong>de</strong> Charlotte RAZON<br />

SI ON ALLAIT A LA PLAGE... <strong>de</strong> Raphaël STORA<br />

Atelier d’Alain Raoust :<br />

Lundi 19 octobre 18h15<br />

Love / Vole <strong>de</strong> Yannick Wallet et Sébastien<br />

Fruit 2006/couleur/25 mn<br />

L’ombrage <strong>de</strong> Linda Morin<br />

2007/couleur/25mn<br />

Le voile <strong>de</strong> Romain Fianu 2007/NB/19mn<br />

Bonjour <strong>de</strong> Jérémy Durand<br />

2007 /couleur/17mn<br />

Aléas d’Arthur Clair 2008/13mn<br />

15<br />

Atelier <strong>de</strong> Danièle Dubroux et d’Henry Sève :<br />

mardi 20 octobre 18h15<br />

UNE SALE CONDUITE <strong>de</strong> Pascal Richou<br />

1995/16mm/5mn<br />

L’ANNÉE D’APRèS réalisation collective<br />

1996/16mm/5mn<br />

A chacun notre cinéma,<br />

<strong>de</strong> l’atelier Henri Sève,2008/DV/37mn<br />

Fragments intérieurs <strong>de</strong> Nicolas Droin<br />

2004/DV/20mn<br />

SECRETS ET MENSONGES<br />

<strong>de</strong> Kyu Dong Min 2001/DV/8mn<br />

Projection suivie d’une discussion sur les ateliers.<br />

Tables ron<strong>de</strong>s : Samedi 11h : Que sont <strong>de</strong>venus nos étudiants ?<br />

Lundi 11h : l’enseignement du cinéma <strong>à</strong> l’université.<br />

Programmation susceptible <strong>de</strong> modifications


ENTREE LIBRE<br />

Programmation<br />

Mercredi 14 octobre<br />

14h<br />

Lui/Elle <strong>de</strong> Prosper Hillairet<br />

et Nicolas Droin<br />

Les Petits Objets d’Amour<br />

<strong>de</strong> Pascale Risterucci<br />

Jour après jour<br />

<strong>de</strong> Jean-Daniel Pollet et<br />

Jean-Paul Fargier<br />

16h<br />

Ada d’Elsa Diringer<br />

Deweneti <strong>de</strong> Dyana Gaye<br />

Tabataba<br />

<strong>de</strong> Raymond Rajaonarivelo<br />

18h15<br />

Ateliers <strong>de</strong> Serge Le Péron<br />

et Simon Luciani<br />

20h30<br />

Soirée d’ouverture<br />

KARMA<br />

<strong>de</strong> Srinath Christopher<br />

Samarasinghe<br />

Plongeon<br />

<strong>de</strong> Dominique Willoughby<br />

Icara d’Alexandra Rojo<br />

A l’ombre <strong>de</strong> la montagne<br />

<strong>de</strong> Daniele Jaeggi<br />

Jeudi 15 octobre<br />

14h Projection<br />

<strong>à</strong> l’université<br />

Pasolini l’enragé<br />

<strong>de</strong> Jean-André Fieschi<br />

L’esprit du temps<br />

<strong>de</strong> Johan van <strong>de</strong>r Keuken<br />

16h : Projection<br />

<strong>à</strong> l’université<br />

Ce gamin l<strong>à</strong><br />

<strong>de</strong> Renaud Victor<br />

18h15<br />

Atelier documentaire<br />

d’Henri-François Imbert<br />

20h30<br />

Une fille contre la Mafia<br />

<strong>de</strong> Marco Amenta<br />

Moudjahidate<br />

d’Alexandra Dols<br />

Vendredi 16 octobre<br />

14h<br />

L’Olivier<br />

du Groupe <strong>Cinéma</strong><br />

<strong>de</strong> Vincennes<br />

16h<br />

Hubert Selby Jr., 2 ou 3<br />

choses...<br />

<strong>de</strong> Ludovic Cantais<br />

Les Enfants bananes<br />

<strong>de</strong> Chen Xiaoxing<br />

18h15<br />

Atelier d’Henry Sève<br />

20h30<br />

PérEntal<br />

<strong>de</strong> Félix Samba N’Diaye<br />

Les Cendres blanches<br />

<strong>de</strong> Claudie Chaize<br />

22h<br />

Opus 1 <strong>de</strong> Walter RuTtmanN<br />

Cinq minutes <strong>de</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

Pur<br />

d’Henri Chomette<br />

Meshes of the afternoon<br />

<strong>de</strong> Maya Deren<br />

Schwechater <strong>de</strong> Peter<br />

Kubelka<br />

Méditerranée<br />

<strong>de</strong> Jean-Daniel Pollet<br />

Award Presentation<br />

to Andy Warhol<br />

<strong>de</strong> Jonas Mekas<br />

La Ricotta<br />

<strong>de</strong> Pier Paolo Pasolini<br />

Rabbit’s Moon<br />

<strong>de</strong> KenNeth Anger<br />

Samedi 17 octobre<br />

11h<br />

Table ron<strong>de</strong> :<br />

Que sont <strong>de</strong>venus nos<br />

étudiants ?<br />

14h<br />

Programme <strong>de</strong> films<br />

expérimentaux réalisés par les<br />

enseignants du Département<br />

cinéma<br />

16h<br />

DANEY / SANBAR :<br />

CONVERSATION NORD-SUD<br />

<strong>de</strong> Simone Bitton et<br />

Catherine Poitevin<br />

Deux Anges<br />

<strong>de</strong> Mamad Haghighat<br />

18h15<br />

Atelier <strong>de</strong><br />

Dominique Willoughby<br />

20h30<br />

LOMA, la poule<br />

<strong>de</strong> Myriam Smyczynski<br />

La Quemadura<br />

(La Brulure)<br />

<strong>de</strong> René Ballesteros<br />

22h<br />

Saute ma ville<br />

<strong>de</strong> Chantal Akerman<br />

British Sounds<br />

<strong>de</strong> Dziga Vertov (Jean-Luc<br />

Godard, Jean-Henri Roger)<br />

Toute révolution est un<br />

coup <strong>de</strong> dés<br />

<strong>de</strong> Jean-Marie Straub<br />

Dimanche 18 octobre<br />

14h<br />

Alphabet Street<br />

<strong>de</strong> Frédéric Sabouraud<br />

Jemina, fille <strong>de</strong>s montagnes<br />

d’Anielle Weinberger<br />

France, mère <strong>de</strong>s Arts, <strong>de</strong>s<br />

Armes et <strong>de</strong>s Lois<br />

<strong>de</strong> Jean-Paul Aubert<br />

16h<br />

Ce qui me meut<br />

<strong>de</strong> Cédric Klapisch<br />

Cheminots<br />

<strong>de</strong> Luc Joulé<br />

et Sébastien JouSse<br />

18h15<br />

Atelier d’Anielle Weinberger<br />

20h30<br />

Deux visages<br />

d’Alice Fargier<br />

Avant le sommeil<br />

<strong>de</strong> Poliania Ribeiro<br />

<strong>de</strong> Moura<br />

Esprit du temps<br />

d’Aurore Paulin<br />

En proie<br />

<strong>de</strong> Perine Bral<br />

Laisser reposer quelques<br />

heures...<br />

<strong>de</strong> Marie GouBet<br />

Rêves <strong>de</strong> dragons<br />

<strong>de</strong> Lewis EIzYkman<br />

Lundi 19 octobre<br />

11h<br />

Table ron<strong>de</strong> :<br />

l’enseignement du cinéma <strong>à</strong><br />

l’université<br />

14h<br />

Sur la plage <strong>de</strong> Belfast<br />

<strong>de</strong> Henri-François Imbert<br />

La Vie sauve<br />

<strong>de</strong> Alain Raoust<br />

16h<br />

Frédérique est française<br />

<strong>de</strong> Anna Novion<br />

<strong>Paris</strong>-ficelle<br />

<strong>de</strong> Laurence Ferreira<br />

Barbosa<br />

La vie est une goutte<br />

suspendue<br />

<strong>de</strong> Hormuz Kéy<br />

18h15<br />

Atelier d’Alain Raoust<br />

20h30<br />

Programme <strong>de</strong> films<br />

expérimentaux réalisés par<br />

les étudiants en Master<br />

du Département cinéma.<br />

Mardi 20 octobre<br />

14h : Projection<br />

<strong>à</strong> l’université<br />

EXIT <strong>de</strong> BLERTA<br />

et Lendita ZEQUERI<br />

L’Ecole <strong>de</strong> Mai<br />

<strong>de</strong> Denis Lévy<br />

18h15<br />

Atelier <strong>de</strong> Danièle Dubroux<br />

et Henry Sève<br />

20h30<br />

L’Exil et le Royaume<br />

<strong>de</strong> Jonathan Le Fourn et<br />

Andreï Schtakleff<br />

16<br />

Programme complet sur le site www.univ-paris8.fr/<strong>ans</strong> ou sur www.lecr<strong>ans</strong>t<strong>de</strong>nis.org. Contacts : 01 49 33 66 88 ou service.communication@univ-paris8.fr

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