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CONSEIL MUNICIPAL
Un élu sur le terrain
SERGE FLEuRENCE
1 er adjoint au maire
Militant
au long cours
Ce dandy au nœud papillon, qui ne supporte
pas les injustices, a négocié en bleu
de travail avec des ministres et des chefs
d’entreprises internationales, lorsqu’il
était responsable régional de la CGT.
« J’ai réussi à faire plier des patrons, et
pourtant, je n’ai pas eu la chance de faire
des études.
À 15 ans, mon père m’a envoyé travailler.
J'ai commencé comme ouvrier à la SNCF
et j’ai dû prendre beaucoup sur moi pour
arriver là où je suis ».
« Il n’y a pas de petits problèmes » passion vélo
« J’essaie de passer le plus de temps
possible en famille, notamment avec
mes quatre petits-fils. J’aime aussi
écouter de la musique classique et
aller voir des matchs de foot. Mais
surtout, j’aime me promener à vélo le
week-end, tout seul, à mon rythme.
Pour moi le vélo, c’est un moment où
j’évacue, où je fais le vide ».
ses délégations
• la coordination territoriale
• la politique locale
de déplacement
• Montpellier au quotidien
• la propreté
• le personnel municipal
CONTACT
Serge Fleurence
04 67 34 70 00
serge.fleurence@
ville-montpellier.fr
1 place Georges-Frêche
34267 Montpellier cedex 2
Son credo : proximité-réactivité. « J’ai gardé un truc de mes années de syndicalisme
: ne jamais me déplacer sans mon carnet. J’y notais les doléances de mes
collègues. J’ai conservé cette habitude quand je vais dans les quartiers. Je m’y
rends avec les techniciens des services concernés, afin de savoir rapidement ce
qui est techniquement et budgétairement possible. Ensuite : c’est oui ou non. Et si
c’est non, j’explique tout de suite pourquoi ».
Ses fiertés : la piétonisation et le tram
« Créer 21 km de piétonisation au centre-ville, ce
n’était pas gagné d’avance. Mais nous avons eu raison
de tenir, d’expliquer et de se battre pour convaincre.
Du coup, on a vraiment gagné en qualité de vie à
Montpellier. Ça a été la même chose pour le tram.
Avec Robert Subra, élu aux transports, on a mené les
négociations pour les lignes 2, 3 et 4 et il n’y a pas eu
un seul recours... C’est un beau bilan. Je peux partir
tranquille, la tête haute, en 2014 ».
« Rien n’est
jamais gagné,
ni définitif »
Dans mon rôle d’adjoint au
personnel, je mesure combien il
est difficile de faire comprendre
qu’on ne peut pas tout faire. La démarche
est néanmoins la même :
savoir écouter. Les meilleurs
exemples : la déprécarisation
des agents vacataires et la grève
récente des agents des restaurants
scolaires.
À chaque fois, je suis allé voir le
personnel et les syndicats, j’ai vu,
entendu, expliqué. Mais je sais
que rien n’est jamais gagné, ni
définitif ».
N° 369 - Juin-Juillet-Août 2012 •