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Adieu, monsieur le directeur
André La Villa, fraîchement parti à la retraite, revient sur ses 10 années d’enseignement à l’école élémentaire Jean-Zay
de la Pompignane.
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AU COIN DE LA RUE
Le sourire malicieux, André La Villa annonce
tout à trac : « Si je suis venu dans cette école,
c’est parce que je me suis trompé ! ». Il explique
alors qu’en faisant sa demande de mutation, il y
a dix ans, pour mettre le cap sur Frontignan, le
lieu de son enfance, il a coché le mauvais code
sur le formulaire. Il était alors à Ris Orangis dans
l’Essonne, où il avait fait toute sa carrière. « Et moi
qui ne souhaitais plus être chef d’établissement, je
me suis retrouvé directeur de l’élémentaire Jean-
Zay à la rentrée 2001 ». À quoi ça tient un destin …
« Mais très vite, je m’y suis trouvé bien et je n’ai
plus voulu changer. Il n’y a que cette année qui a été
dure, avec la suppression du poste d'enseignant
en Rased et la fermeture d’une classe. Cela nous a
mis en grande difficulté. Il a fallu gérer des gamins,
dont certains, en CM1 CM2, ne savaient ni lire, ni
écrire. Nous les avons répartis dans des classes de
tous les cycles et j’ai même eu une classe à triple
niveau ! ». André La Villa s’est à nouveau enflammé
à l’évocation de ce « coup de fièvre », comme il
l’appelle. « Heureusement, j’en avais vu d’autres,
quand j’étais dans la région parisienne… »
Des bons souvenirs ? Il dit ne pas en avoir,
puis se ravise : « C’est plus tard que je vais y
repenser ». Il évoque tout de même le plaisir qu’il
a eu à travailler avec les parents d’élèves et ses
collègues enseignants. « J’ai eu aussi des gamins
extraordinaires, certains reviennent me voir de
temps en temps. Même si d’autres baissent la tête
quand ils me croisent… ».
un dernier petit exercice de calcul avant l’heure
de la sortie : à raison de 20 élèves par classe, à
combien d’élèves a-t-il enseigné pendant 40 ans ?
Réponse : 800. Le résultat laisse l’intéressé tout
songeur…
En septembre, pas de cartable à faire : mais la
plage, la lecture, les balades et le foot à la Mosson.
Ouf. « Pas question de m’impliquer dans quoi que
ce soit. C’est fi-ni », martelle-t-il. Mais tous ceux
qui le connaissent, savent bien qu’il n’en sera rien…
André La Villa, très investi auprès des enfants,
a laissé sa marque dans le quartier.
Voici l’école bioclimatique Chengdu
CONTACT DE L’ÉLU
Frédéric
Tsitsonis,
- Maison pour tous
Mélina-Mercouri
842 rue de la Vieille-Poste
- Mairie de proximité Aubes-
Pompignane
35 rue André-Malraux
04 99 92 21 68
frederic.tsitsonis@ville-montpellier.fr
À l’avant-garde de l’éco-architecture,
l’école Chengdu, conçue par l’agence
Coste Architecture, a répondu aux
attentes de la Ville de Montpellier, qui
souhaitait créer dans le quartier Parc
Marianne, un équipement Bepos (bâtiment
à énergie positive).
Sa conception sera donc bioclimatique :
optimisation des apports solaires,
isolation extérieure, ventilation double
flux, gestion durable de l’eau et 370 m 2
de panneaux photovoltaïques, qui
produiront 69,5 kW/m 2 d’énergie par an.
Soit plus que l’école en consommera. La
construction des 6 classes élémentaires
et des 4 classes de maternelle débutera
en octobre, pour une ouverture dès la
rentrée 2013.
Sur son toit, 370m 2 de panneaux photovoltaïques.
© Coste Architecture
N° 369 - Juin-Juillet-Août 2012 •