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RAPPORT DE STAGE ET RÉSUMÉ - EJTN

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Réseau Européen de Formation Judiciaire<br />

Programme d’Echanges des Autorités Judiciaires<br />

Avec le soutien de l’Union européenne<br />

<strong>RAPPORT</strong> <strong>DE</strong> <strong>STAGE</strong> <strong>ET</strong> RÉSUMÉ<br />

Instructions:<br />

1. Le rapport doit être renvoyé au REFJ (exchanges@ejtn.eu) dans le mois suivant le stage.<br />

2. Veuillez utiliser le formulaire ci-dessous pour rédiger votre rapport (4 pages minimum).<br />

3. Le rapport doit être rédigé en français ou en anglais. Si cela s’avère impossible, le rapport peut être écrit<br />

dans une autre langue mais le résumé devra être rédigé en français ou en anglais.<br />

4. Veuillez lire les lignes directrices pour la rédaction du rapport (en annexe). Vous pouvez également<br />

intégrer toute autre information que vous jugerez utile à votre rapport.<br />

5. Le résumé doit consister en une synthèse des informations les plus importantes contenues dans le rapport.<br />

6. Veuillez noter qu’AUCUN NOM, que ce soit le votre ou celui de personnes que vous avez rencontrées<br />

pendant votre stage, ne doit figurer dans le rapport afin de garantir l’anonymat 1 . Si nécessaire, les initiales<br />

peuvent être utilisées.<br />

Identification du participant<br />

Nom:<br />

Prénom:<br />

Nationalité: Belgique<br />

Pays de stage: Allemagne<br />

Publication<br />

Afin de diffuser les retours d’expérience et d’informer les futurs participants au Programme,<br />

veuillez noter que, sauf indication contraire de votre part, le REFJ pourra publier votre rapport<br />

sur son site Web. Dans ce cas, le rapport restera anonyme et vos noms et prénoms n’apparaitront<br />

pas. A cette fin, veuillez ne mentionner aucun nom dans votre rapport. Si besoin, vous pouvez avoir<br />

recours aux initiales.<br />

Veuillez cocher cette case si vous ne souhaitez pas que votre rapport soit publié:<br />

A compléter par le Secrétariat du REFJ<br />

Référence de publication:<br />

1 Dans ce but, la première page de ce rapport sera supprimée avant une éventuelle publication.<br />

Réseau Européen de Formation Judiciaire/European Judicial Training Network (aisbl)<br />

Rue du Luxembourg 16B, B-1000 Bruxelles; Tel: +32 2 280 22 42; Fax: + 32 2 280 22 36;<br />

E-mail: exchanges@ejtn.eu


Identification du participant<br />

A compléter par le Secrétariat du REFJ<br />

Référence de publication:<br />

Nationalité: Belgique<br />

Fonctions: Juge<br />

Ancienneté: 5 ans<br />

Identification du stage<br />

Juridiction/institution d’accueil: Amtsgericht<br />

Ville: Berlin<br />

Pays: Allemagne<br />

Dates du stage: 30/05/11 – 10/06/11<br />

Type de stage:<br />

stage individuel<br />

stage généraliste<br />

<strong>RAPPORT</strong><br />

I. PROGRAMME DU <strong>STAGE</strong><br />

Amtsgericht Berlin<br />

- lundi 30 mai : accueil par le responsable de la juridiction et le correspondant local ;<br />

élaboration conjointe du programme ; travail de cabinet (matière pénale) ;<br />

- mardi 31 mai : assistance à l’audience (juge unique – matière pénale) ; travail de cabinet ;<br />

- mercredi 1 er juin : rencontre avec un membre du Ministère public ; assistance à l’audience ;<br />

participation à une formation de la police locale destinée aux magistrats ;<br />

- jeudi 2 juin : jour férié légal ;<br />

- vendredi 3 juin : rencontre avec un juge d’instruction ; assistance à ses activités pendant<br />

une journée de service (élaboration des dossiers ; contacts policiers ; auditions) ;<br />

- lundi 6 juin : rencontre avec un juge de la jeunesse (matières pénales) ; assistance à<br />

l’audience ; étude de dossier ;<br />

- mardi 7 juin : assistance à l’audience (chambre composée de deux juges professionnels et<br />

deux échevins) ; entretien avec les juges et les échevins ; travail de cabinet ;<br />

- mercredi 8 juin : assistance à une audience d’appel (matière pénale) ; entretien avec le<br />

juge ;<br />

- jeudi 9 juin : assistance à l’audience (juge unique – matière pénale), étude des dossiers et<br />

entretien avec le juge et son greffier ;<br />

Landsgericht Berlin<br />

Avec le soutien de l’Union européenne<br />

Réseau Européen de Formation Judiciaire<br />

Programme d’Echanges des Autorités Judiciaires


- vendredi 10 juin : assistance à l’audience (juge unique – matière civile) ; entretien avec le<br />

juge ; entretien avec le greffier.<br />

II. INSTITUTION D’ACCUEIL<br />

En Allemagne, l’administration de la Justice (fond et procédure) est fédérale, bien que<br />

l’organisation des services et son financement relèvent de l’entité fédérée, ce qui amène -<br />

d’après mes interlocuteurs - à de grandes disparités.<br />

L’Amtsgericht constitue la juridiction ordinaire, compétente pour les litiges qui ne relèvent pas<br />

d’une matière d’exception, tant en matière civile qu’en matière pénale.<br />

Cette juridiction est cependant, en réalité, constituée de nombreuses « sous-institutions », qui<br />

se distinguent les unes des autres par le nombre de magistrats professionnels (de 1 à 5) et la<br />

présence ou non de citoyens échevins (2) à leurs côtés.<br />

Selon sa composition, la chambre siège dans des affaires de (relativement) petite ou moyenne<br />

importance, soit au premier degré, soit au second degré.<br />

L’appel des décisions de l’Amtsgericht est en principe porté devant le Landsgericht, qui<br />

connaît également au premier degré des affaires les plus graves (selon le taux de la peine ou de<br />

l’enjeu civil).<br />

Certaines décisions de l’Amtsgericht sont cependant rendues en dernier ressort et ne peuvent<br />

faire l’objet que d’une « révision » (examen en droit, à l’exclusion du fait).<br />

L’Amtsgericht Tiergarten de Berlin, dans lequel j’ai été accueilli, présente la particularité de<br />

regrouper en un seul lieu uniquement la section pénale, les sections civiles étant au contraire<br />

réparties sur l’ensemble de son territoire.<br />

Environ 200 juges composent la juridiction ; sous l’autorité du Président, ils se répartissent en<br />

« teams » d’une douzaine de collègues. Chaque « team » se voit attribuer une partie des<br />

dossiers introduits ; la répartition du travail entre les magistrats se fait par nombre de dossiers<br />

(chaque juge recevant, tour à tour, les nouveaux dossiers introduits) et non par temps<br />

d’audience.<br />

Le rôle de chaque juge dans la gestion des dossiers qui lui sont attribués est proéminent, celuici<br />

étant associé très tôt à la procédure et disposant d’une grande latitude quant à son<br />

cheminement.<br />

III. DROIT DU PAYS D’ACCUEIL<br />

Tant en matière civile qu’en matière pénale, l’administration de la preuve s’articule<br />

principalement autour de la figure du témoin, qui doit toujours être entendu à l’audience, par le<br />

magistrat qui rendra le jugement.<br />

Celui-ci ne peut baser sa décision, pour ce qui relève du témoignage, que sur ce qui a été dit<br />

par chaque témoin à l’audience, sans pouvoir tenir compte d’une attestation écrite ou de ce qui<br />

aurait été déclaré, par exemple, lors d’une audition antérieure par les services de police.<br />

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En matière civile, le juge ne peut d’ailleurs renoncer à l’audition d’un témoin cité par une des<br />

parties que si celles-ci l’en dispensent.<br />

Le juge civil ne peut non plus se fonder ni sur la décision, ni sur le procès-verbal d’audition de<br />

son collègue agissant au pénal, qui aurait déjà entendu les mêmes témoins pour la même<br />

affaire ; le pénal n’ayant pas autorité sur le civil, il convient qu’il apprécie à nouveau et<br />

personnellement la crédibilité de chaque témoignage – au risque d’une éventuelle divergence<br />

de vues.<br />

Les nécessités de ce mode d’administration de la preuve ont amené le législateur allemand à<br />

formuler des règles précises et contraignantes à l’encontre du témoin récalcitrant qui tranchent,<br />

en tout cas par leur application effective, avec la procédure belge en la matière. Celui qui ne<br />

se présente pas à l’audience ou qui refuse d’y faire déclaration pourra :<br />

- être condamné immédiatement à une amende ;<br />

- être amené de force au Tribunal par les services de police ;<br />

- au besoin, se trouver privé de sa liberté plusieurs jours jusqu’à son audition, si le Tribunal<br />

n’est pas en mesure de siéger immédiatement après l’interception du témoin.<br />

Dans la mesure où le droit allemand reconnaît, sous impulsion européenne, le droit à ne pas<br />

s’auto-incriminer, il revient au juge de décider si le témoin qui, par exemple, déclare n’avoir<br />

pas de souvenir d’une scène précise se rend coupable d’une infraction (refus de témoignage)<br />

ou poursuit légitimement une stratégie de défense. J’ai pu observer, dans un cas au moins, le<br />

caractère délicat de cette distinction (dont plusieurs interlocuteurs m’ont confié la difficulté,<br />

voire le caractère artificiel).<br />

L’obligation d’entendre les témoins présente l’avantage de permettre d’évaluer au mieux la<br />

crédibilité du témoignage mais l’inconvénient d’être fort coûteux en temps et de pâtir de la<br />

perte de mémoire due à l’écoulement du temps, lorsque le délai séparant le fait du procès est<br />

long.<br />

Pour le magistrat belge, habitué à la procédure écrite, cette règle est particulièrement frappante<br />

par sa rigueur.<br />

IV. ASPECT “DROIT COMPARE”<br />

Outre ce qui a été exposé au point III, les divergences qui ont principalement retenu mon<br />

attention sont les suivantes :<br />

- présence de citoyens “échevins” aux côtés des magistrats professionnels, tant en matière<br />

civile qu’en matière pénale, pour les affaires de moyenne importance ;<br />

- rôle prépondérant du juge pénal dans la détermination de son champ d’action : c’est,<br />

notamment, le juge qui décide si l’affaire qui lui est soumise fera l’objet d’un procès; il<br />

dispose de la faculté de classer l’affaire sans suite ou de proposer une transaction, y<br />

compris en cours de procès et jusqu’à clôture des débats;<br />

- ce classement peut se faire sous conditions (par exemple paiement d’une somme à une<br />

organisation caritative), même sans reconnaissance de culpabilité;<br />

- existence d’une forme de “plea bargain” : en cas d’aveux sur le fait reproché, le Ministère<br />

public et l’accusé peuvent, sous l’égide et de l’accord du juge, s’accorder sur un minimum<br />

et un maximum de peine - entre lesquels le juge tranchera, en fonction des débats qui<br />

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seront alors limités à cette question, sans discussion sur la culpabilité. De ce que j’ai pu<br />

voir, l’intérêt de ce système apparaît principalement lorsqu’il existe plusieurs chefs<br />

d’inculpation, dans le cadre d’un « accord » général (où, par exemple, il est admis qu’il ne<br />

sera discuté que du chef d’inculpation pour lequel les preuves paraissent suffisantes,<br />

l’inculpé déclarant alors en faire aveu, étant entendu que la peine à ce sujet oscillera entre<br />

les taux prédéterminés et que les autres chefs d’inculpations seront classés) ;<br />

- application du système des « jours-amendes », qui vise à fixer le montant de la peine<br />

d’amende notamment en fonction des revenus du condamné ; cette règle m’est cependant<br />

partiellement apparue battue en brèche par le fait que ces revenus ne sont généralement<br />

fixés que sur déclaration verbale du condamné, qui est précédemment explicitement averti<br />

qu’il n’est pas tenu de répondre à cette question…<br />

- prononcé du jugement immédiatement après les débats, appuyé par une motivation<br />

strictement verbale, la motivation écrite n’intervenant que par la suite (voire même jamais<br />

si les parties déclarent se satisfaire de la décision);<br />

- rôle restreint du juge d’instruction : celui-ci se limite à permettre ou refuser les actes précis<br />

dont il est requis par le Ministère public; en aucun cas il ne mène l’enquête lui-même;<br />

- absence d’autorité de la chose jugée au pénal sur le procès civil ultérieur ;<br />

- obligation pour le juge civil de faire connaître oralement aux parties son analyse factuelle<br />

et juridique provisoire, à la lecture du dossier, pour leur permettre d’y réagir dans le cadre<br />

d’un débat interactif;<br />

- obligation pour le juge civil de tout mettre en œuvre pour tenter de concilier les parties, y<br />

compris en formulant, le cas échéant, toute proposition chiffrée qui lui semble<br />

convenable ;<br />

- conséquemment, réduction substantielle de l’importance (et du temps) de la plaidoirie.<br />

Ces aspects procéduraux exceptés, ni les principes qui sous-tendent fondamentalement<br />

l’administration de la Justice en Allemagne ni les règles de droit matériel, pour ce que j’ai pu<br />

en apprendre au travers des dossiers particuliers étudiés, ne diffèrent fondamentalement du<br />

droit belge.<br />

De façon générale, j’ai rencontré des collègues dont les préoccupations professionnelles se<br />

rapprochaient fort de ce que sont les miennes.<br />

V. ASPECT EUROPEEN<br />

Cet aspect n’a malheureusement été qu’effleuré lors de mon stage.<br />

En particulier, il apparaît que l’implémentation de la jurisprudence européenne concernant<br />

l’assistance d’un avocat lors des interrogatoires de police, qui nourrit actuellement un<br />

important débat en Belgique, ne pose guère de difficulté concrète en Allemagne – alors même<br />

que ce que j’ai pu saisir de la procédure allemande ne paraît pas complètement en accord avec<br />

ladite jurisprudence.<br />

Il semble que le Barreau allemand se montre généralement moins pugnace à cet égard…<br />

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Sur le plan de la coopération internationale en matière pénale, si l’étude des instruments<br />

existants n’a pas été systématiquement faite, il ne fait pas de doute que la meilleure<br />

connaissance du droit et de la culture juridique d’un pays limitrophe, sans parler des contacts<br />

personnels établis, sera de nature à favoriser pareille coopération à l’avenir.<br />

VI. BENEFICES<br />

Les bénéfices retirés du stages sont de divers ordres.<br />

Tout d’abord, j’ai pu étendre mes connaissances juridiques aux éléments fondamentaux du<br />

droit (principalement processuel) allemand ; les hasards des dossiers qui me seront confiés<br />

pourront éventuellement, à l’occasion, profiter directement de ces connaissances.<br />

Plus fondamentalement, j’ai tenté de saisir l’opportunité de l’échange pour induire de ces<br />

règles les principes, ou au moins les angles de vue, qui régissent la culture juridique et<br />

judiciaire allemande.<br />

A cette occasion, je me suis laissé interpeller quant à la pertinence, absolue ou relative, des<br />

règles et pratiques de mon propre système juridique. Des données qui me paraissaient<br />

incontournables (e.g. : l’impossibilité pour le juge de laisser transparaître sa position avant le<br />

prononcé) méritent une nouvelle réflexion de ma part. Inversément, des éléments dont je<br />

n’avais pas (ou trop peu) la conscience ont acquis une nouvelle actualité (e.g. : l’utilité de<br />

l’audition directe de témoins).<br />

En soi, cette remise en question de réflexes purement nationaux, au regard d’une tradition<br />

juridique différente, me paraît être l’enseignement fondamental de mon stage.<br />

Je crois également que l’échange de vues direct, et surtout l’échange informel, fait naître et/ou<br />

renforce la conscience d’appartenir à un espace judiciaire européen commun, où les<br />

convergences de fond l’emportent sur les divergences de surface.<br />

La nécessité de surmonter ces divergences pour, patiemment, tisser un système judiciaire<br />

européen, est devenue pour moi une évidence.<br />

Qu’il faille des décennies pour ce faire (compte tenu notamment du carcan législatif, qui rend<br />

difficile, sinon illusoire, l’importation directe des « bonnes pratiques » étrangères) n’empêche<br />

pas – au contraire – d’y travailler dès à présent pas à pas.<br />

Je pense pouvoir le faire, notamment, en me faisant auprès de mes collègues belges l’écho de<br />

l’expérience que j’ai vécue (notamment, par exemple, dans le cadre d’une assemblée<br />

générale).<br />

J’espère également pouvoir, au cours de ma carrière, participer avec l’avantage de cette<br />

expérience aux réflexions (colloques,…) qui accompagnent souvent, sinon toujours, la réforme<br />

législative.<br />

VII.<br />

SUGGESTIONS<br />

(néant)<br />

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RÉSUMÉ<br />

En conclusion et résumé, le droit processuel allemand, tant en matière civile qu’en matière pénale, est<br />

marqué par un interventionnisme extrêmement poussé du juge.<br />

Celui-ci dispose d’importants pouvoirs lui permettant non seulement de veiller à la bonne avancée des<br />

dossiers qui lui sont confiés, mais également de choisir la solution la plus adaptée parmi un très large<br />

éventail de solutions qui sont justifiées non seulement par les principes de droit mais également par la<br />

recherche assumée de l’économie procédurale.<br />

Le programme auquel j’ai eu la chance de participer m’a principalement permis de mesurer l’importance<br />

de cette économie et de connaître plusieurs moyens de la favoriser, en bousculant quelques acquis belges<br />

qui gagnent, à tout le moins, à être réinterrogés.<br />

Ma pratique s’en ressentira marginalement, dans les limites de ce que la loi belge permet, mais il me<br />

paraît que c’est plus généralement la réflexion que j’en retire qui me permettra, à l’avenir, de contribuer à<br />

une amélioration de la procédure belge par l’utilisation de ce que la procédure allemande a de meilleur.<br />

On peut espérer que la multiplication d’expériences individuelles de ce genre, jointe à un mouvement de<br />

réflexion plus formel au sein des instances européennes, est de nature à favoriser l’émergence et le<br />

renforcement d’une véritable tradition juridique européenne.<br />

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