La nouvelle usine de Romans - AREVA

FBFC
La nouvelle usine
de Romans

L’usine de Romans sera en 2008 totalement rénovée
au terme d’un investissement de près de cent millions
d’euros. Cette “nouvelle usine” répondra aux normes
les plus exigeantes de sûreté et sera alors,
si elle continue de relever tous les défis de compétitivité,
la pierre angulaire de la fabrication de combustible
nucléaire en Europe.
Cette plaquette présente les enjeux commerciaux,
industriels et humains de ce grand projet.
Editorial
Claude Jaouen,
Directeur délégué Framatome ANP
Excellence et enthousiasme
“Tout investissement est toujours, pour un industriel,
un pari sur l’avenir. En cela, il est l’expression d’une volonté
politique, d’une confiance et d’une exigence.
C’est bien un pari de cette dimension que nous faisons à Romans,
où nous continuons d’y viser l’excellence dans tous les domaines :
qualité, sûreté, performance industrielle.
À l’heure ou le monde industriel occidental a plutôt tendance à délocaliser
ses activités de production, AREVA et Framatome ANP font le pari d’investir
en Europe, et plus particulièrement en France, à Romans sur Isère.
Notre ambition pour FBFC est d’y mettre l’usine au niveau de ses concurrentes
les plus sûres, les plus modernes, les plus compétitives du marché mondial.
Ce projet représente un enjeu stratégique important pour le secteur combustible
et pour le groupe AREVA. Mais au-delà de son aspect purement industriel,
il sera ce que les femmes et les hommes de Romans en feront en termes
de culture de sûreté, de performance et de flexibilité, de compétitivité
et d’enthousiasme.”

UN MARCHÉ MONDIAL DE PLUS EN PLUS CONCU RRENTIEL
La quête de compétitivité de nos clients électriciens,
exige une réactivité et des performances
sans commune mesure avec ce que FBFC a connu
depuis vingt-cinq ans.
L’entreprise est confrontée à des enjeux d’adaptation
considérables pour rester sur le marché mondial,
performante et compétitive.
Une saisonnalité plus marquée
La saisonnalité est un phénomène
qui s’est amplifié depuis quelques
années dans beaucoup de
secteurs d’activités.
Les électriciens n’y échappent
pas. Les raisons essentielles
en sont principalement
économiques.
L’allongement du cycle d’utilisation des recharges
combustibles est la première cause de saisonnalité.
Cela est surtout valable pour le parc nucléaire français où
le combustible a été changé tous les ans.
Cela permettait de bien anticiper les commandes à venir
et donc de lisser la charge dans le temps, avec simplement
une production chaque année plus importante au
premier semestre qu’au second.
Depuis quelques années, les électriciens ont optimisé la
conduite de leurs centrales, notamment en allongeant la
durée des cycles à 15-18 mois. FBFC doit mettre en place
de nouvelles mesures pour faire face à cette nouvelle
exigence de répartition de charge.
Deuxième cause. La dérégulation du marché de l’électricité
a généré, notamment en Europe, une concurrence
La piscine du cœur de la centrale
de Saint Alban - Saint Maurice
active entre électriciens, or le prix de l’électricité varie fortement
au cours d’une même année en fonction de deux
paramètres importants : le taux de disponibilité des centrales
et la demande d’électricité.
L’enjeu pour les électriciens est d’optimiser les revenus
générés en adaptant leur fonctionnement à la
demande. Dès lors, ils ont intérêt à anticiper les arrêts
de tranche à des moments où la demande est faible,
pour produire quand la demande est forte, et les prix
élevés.
Une telle gestion de leur parc de centrales les conduit
naturellement à passer des “commandes spot”.
LA MÉDIATHÈQUE EDF / M. MORCEAU
Les commandes spot seront
génératrices d’aléatoire
et d’à-coups dans la production
La dérégulation du marché européen, c’est-à-dire de l’entrée
en concurrence des électriciens sur l’offre de l’électricité, a
bouleversé les pratiques des électriciens.
L’enjeu est, dorénavant, de tourner à plein régime quand le
prix de l’électricité est élevé et d’arrêter les centrales pour en
changer le combustible quand le prix de l’électricité est bas.
Cette gestion de leurs centrales nucléaires conduit les électriciens
à passer des commandes spot, c’est-à-dire des commandes
dont la livraison devra être très rapide et parfois même
La nécessaire réduction
de l’immobilisation d’uranium
Dans toute activité industrielle, le “manufacturier” est propriétaire
de toute la matière qu’il transforme. Ce n’est pas le
cas dans la fabrication du combustible nucléaire où l’électricien
reste le propriétaire de l’uranium qu’il met à disposition
du manufacturier, en l’occurrence FBFC.
Or, cet uranium représente des sommes considérables
que le propriétaire souhaite évidemment immobiliser le
moins longtemps possible. La façon la plus efficace et la
plus rentable pour cela est que nos délais de fabrication
soient les plus courts possibles.
Ajoutons que les électriciens sont des industriels, pour
beaucoup côtés en Bourse. La gestion très fine de leur
cash est devenue pour eux un enjeu stratégique. Ils ont par
conséquent intérêt, comme toute entreprise, à immobiliser
leur cash le moins longtemps possible
immédiate pour profiter au maximum des opportunités du
marché.
Des commandes à fabriquer quasi instantanément génèrent
forcément des à-coups dans la production.
Aussi, même si elles restent pour l’heure marginales en volume,
les commandes spot n’en ont pas moins un impact
considérable pour le manufacturier. Elles amplifient
naturellement les effets de la saisonnalité.
Le secteur nucléaire est une activité industrielle tout à fait spécifique,
puisque les électriciens restent propriétaires de l’uranium
mis à disposition pour être assemblé.
Moins de 4 semaines
Être capable de fabriquer en quatre semaines et moins, c’est être
un partenaire responsable dans les relations gagnant-gagnant avec
les électriciens. C’est se donner les moyens d’être au niveau des
meilleurs mondiaux. L’objectif de temps de passage de FBFC pour les
fabrications courantes est de dix semaines et de quatre semaines
pour les commandes spot et export. Mais il faut savoir, en effet, que
certains de nos concurrents, fabriquent déjà du combustible en trois
semaines!
La réduction du temps de passage contribue à amplifier l’effet
cumulé de la saisonnalité et des commandes spot sur les écarts de
fluctuations des productions.
“
Les gisements de coûts et d’efficacité
sont aussi dans la capacité de l’entreprise
à gérer ses creux et ses pointes par une
nouvelle organisation de la production,
l’efficience dans le fonctionnement
et la flexibilité des compétences.
“
La compétitivité
garante de pérennité
Toute entreprise, pour exister, a besoin de rechercher en permanence
la compétitivité. C’est une condition nécessaire à
sa pérennité. Sinon, elle est sortie, exclue du marché par ses
clients.
Deux chiffres expliquent à eux seuls les enjeux qui sont les
nôtres :
Les études générales publiées montrent une baisse en
euros constants des prix de vente sur le marché
européen de l’ordre de 30% entre 1997 et 2004.
Le temps d’immobilisation de la matière uranifère
représente 2% du prix de l’assemblage combustible
vendu, par mois d’immobilisation.
Ces deux chiffres montrent bien clairement que la bataille des
coûts et celle de la performance sont de vraies batailles
pour la vie, c'est-à-dire pour la pérennité de l’activité.
Le marché français, qui était jusqu’à maintenant servi en
grande majorité par FBFC, a été, après la fusion Framatome
Siemens, ouvert par l’électricien, en particulier à
Westinghouse qui détient aujourd’hui 20% de ce marché.
Sur ce marché, au-delà de la garantie de la qualité évidemment,
les critères essentiels sont ceux du service et du prix.
Ces exigences plus que jamais aux portes de l’entreprise
nous imposent de nous attaquer avec détermination à
tous les gisements de coûts et d’efficacité.
Ceux-ci sont aussi dans la capacité de l’entreprise à gérer
ses “creux” et ses “pointes” par une nouvelle organisation
de la production, l’efficience dans le fonctionnement et la
flexibilité de ses compétences. Le maintien de la compétitivité
est à ce prix.
L’assemblage combustible,
produit fini de FBFC, pèse environ 800 kg
(dont 600 kg d’oxyde d’uranium)
et mesure près de 5 mètres de hauteur.
L’usine en a déjà fabriqué plus de 50 000.

UN PROJET AU CŒUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
En inscrivant son projet dans la politique de Développement Dur able du groupe AREVA,
FBFC se donne à elle-même, comme aux parties prenantes (c lients, fournisseurs,
actionnaires, tissu économique, salariés, collectivités locales,…), les moyens d’assurer
sa pérennité.
RESPECT DE
L’ENVIRONNEMENT
Respect
de l’environnement
Performance économique
Depuis des années, FBFC s’inscrit dans une démarche continue
d’amélioration de sa performance économique. Ce projet permettra
d’amplifier cette démarche pour, au final, assurer une croissance
rentable, condition incontournable de la pérennité de l’entreprise.
Rappelons que ce sont près de cent millions d’euros qui seront
investis sur le site.
Innovation
Ce projet de haute technologie comprend des innovations de
premier plan. Le process est simplifié, avec moins d’équipements
et moins d’opérations. Mais c’est aussi un projet d’optimisation de
l’organisation et du fonctionnement. Ajoutons que le projet industriel
de Romans s’inspire des meilleures pratiques des unités du groupe
AREVA, françaises, allemandes et américaines.
Depuis sa mise en service, il y a 35 ans, l’usine mesure
d’une façon continue tous ses rejets liquides et gazeux et
leur impact sur l’environnement. Ceux-ci ont toujours été inférieurs
aux normes réglementaires et baissent régulièrement.
Par ailleurs, l’usine est dans une démarche de progrès importants
dans la réduction de ses consommations d’eau et d’énergie,
dans le tri sélectif et la valorisation des déchets conventionnels.
La nouvelle usine permettra d’amplifier ces progrès.
Satisfaction
des clients
Depuis longtemps, FBFC a déployé un plan
de progrès avec ses clients. Avec ce projet,
FBFC aura les moyens d’être encore plus
proche de leurs attentes, de réduire le temps
d’immobilisation de l’uranium, de conforter
les performances de qualité des produits tout
en s’adaptant aux contraintes de compétitivité
de ses clients.
Gouvernance
FBFC s’engage à conduire une gestion transparente et responsable
de son projet et à en rendre compte fidèlement et régulièrement à
l’ensemble de ses parties prenantes (clients, fournisseurs, salariés,
actionnaires, membres de la Commission Locale d’Environnement
(CLE), élus locaux, …). Une structure de gestion du projet a été
mise en place avec un comité de pilotage et un directeur de projet
assurant la maîtrise d’ouvrage.
Progrès continu
FBFC est engagé depuis de nombreuses années dans des
démarches de progrès continu et de management par la qualité
totale. AREVA Way est aujourd'hui l’outil opérationnel de progrès
continu utilisé dans toutes les activités du groupe en vue d’obtenir
une performance globale et équilibrée. Cet outil permet à FBFC de
partager les meilleures pratiques et de définir son plan de progrès.
Prévention & maîtrise des
risques technologiques
Pour FBFC la sûreté est une priorité absolue. La société
travaille évidemment en étroite collaboration avec les Autorités
de Sûreté, garantes du meilleur niveau de sûreté pour le
personnel et l’environnement. La nouvelle usine permet
de faire un pas de plus en matière de réduction des risques
d’accidents du travail et des impacts radiologiques.
Intégration dans les territoires
FBFC a mis en place, depuis de nombreuses années, une politique
de partenariat avec les fournisseurs et sous-traitants locaux.
L’ampleur de ce projet permettra de développer l’activité de
nombreux partenaires locaux, favorisant ainsi le développement
économique et social du Pays de Romans dont FBFC est
le premier acteur économique.
DÉVELOPPEMENT
ÉCONOMIQUE
ATTENTES SOCIALES
ET SOCIÉTALES
Implication sociale
Chez FBFC, la participation et le dialogue avec le personnel
sont constamment privilégiés. Le fonctionnement par équipes
autonomes, mis en place dans les années 90, est régulièrement
adapté et renforcé sur un objectif de réactivité et de flexibilité.
Tout ce qui a été initié par le système d’animation par objectifs
très décentralisés sera amplifié. L’implication du personnel sera
plus que jamais une clé de réussite.
Dialogue & concertation
En externe, le dialogue avec les élus est une base solide
de confiance mutuelle. FBFC et la Mairie de Romans ont,
depuis 1979, animé plus de cinquante réunions de la
Commission Locale d’Environnement. La société agit ainsi
d’une manière transparente et responsable par rapport
à son impact sur l’environnement.
“"Le Développement Durable
est la clé de voûte d’un équilibre
harmonieux entre l’économique,
“
le social et l’environnemental.

LA RÉNOVATION DE ROMANS INTÈGRE
LES DERNIÈRES RECOMMANDATIONS DES
AUTORITÉS DE SÛRETÉ
L’application des règles et des fondamentaux de sûreté
est le pré requis d’une installation nucléaire. Sans le respect
absolu de toutes ces consignes, il ne saurait y avoir
d’activité industrielle. L’usine de Romans se donne les
moyens de devenir une référence, par rapport à l’ensemble
des règles de sûreté et de sécurité les plus récentes
édictées par les Autorités de Sûreté Nucléaire, en allant
au-delà de la réglementation et en faisant de la culture
de sûreté un objectif majeur.
“
70% du montant de
GPU et modernisation
“
l’investissement
aura un impact positif sur la sécurité
et la sûreté de l’usine.
recommandations qui tiennent compte notamment de l’évolution
de la réglementation (par exemple, les nouvelles normes
sismiques, les nouveaux décrets de rejet atmosphérique, …)
FBFC travaille en étroite collaboration avec les Autorités de
Sûreté, notamment pour toute la politique de prévention des
risques. L’usine fait, par ailleurs, l’objet de contrôles réguliers
extrêmement exigeants.
Ainsi, des inspections évaluent chaque mois l’adéquation de
nos moyens de prévention et de protection aux risques existants.
Et tous les dix ans, les mêmes Autorités de Sûreté
remettent à plat, dans une revue décennale appelée GPU, le
niveau de sûreté global de l’établissement. Ils font des
Les recommandations doivent être mises en œuvre par l’industriel.
C’est la première motivation de la modernisation
de l’usine.
QUELQUES EXEMPLES CONCRETS
QUI VONT ÉLEVER LE NIVEAU
DE SÛRETÉ DE NOS INSTALLATIONS
Le remplacement des étuves de vaporisation
de l'hexafluorure d'uranium (UF6) par des autoclaves.
Le remplacement des fours de frittage existants,
dans lesquelles les pastilles sont transformées
en céramique, par de nouveaux fours plus confinés.
Le renfort des bâtiments existants pour répondre
aux nouvelles normes antisismiques.
La sectorisation incendie des installations nucléaires
(portes coupe-feu, par exemple, pour confiner
un éventuel incendie).
Devenir référent en sûreté
L'usine de Romans va accroître son niveau de sûreté, qui est déjà élevé,
afin de devenir une référence. Quelques grands principes conduisent
la politique de sûreté associée au nouveau projet.
Le personnel sera encore mieux protégé grâce :
au confinement,
à la diminution du temps de passage de l’uranium
(c'est-à-dire la réduction du temps de présence
de la matière dans les lignes),
à la réduction de l’exposition du personnel aux
risques chimiques présents dans la première étape
de son process. Ceci sera obtenu grâce à la mise
en place d’une nouvelle zone de récupération
de l’acide fluorhydrique.
Une réduction des déchets
Le nouveau process sera générateur de moins de
déchets. Il ne générera plus, par exemple, de fluorine.
Il y aura par ailleurs, grâce à ce process, une diminution
du volume des déchets à incinérer.
Le transport pneumatique sera utilisé pour
acheminer la poudre d'oxyde d'uranium d'un poste
à un autre. Cela a deux avantages :
améliorer la radioprotection du personnel en supprimant
le risque de contamination atmosphérique à l’intérieur
des ateliers de fabrication,
améliorer la sécurité/sûreté car il y aura moins
de manutention.

LES HOMMES ACTEURS DE LA NOUVELLE USINE
Les femmes et les hommes ont toujours été au cœur
de l’activité dans une culture d’entreprise à forte dimension
de dialogue, de participation et de concertation.
L’adaptation du corps social à une logique de production
en flux s’appuie sur des valeurs et des principes
de management. Ils sont de plus en plus garants
d’un avenir cohérent dans le groupe.
La production
en flux
Pour les femmes et les hommes de l’entreprise, la production
en flux, comme cela est le cas depuis longtemps dans l’industrie
automobile, par exemple, signifie :
une organisation des rythmes de travail qui permette
notamment de s’adapter rapidement et efficacement
à la demande des clients,
des équipes autonomes, responsables et réactives,
la responsabilité d’avoir à décider vite pour assurer
la continuité de production.
Des compétences
nouvelles
La nouvelle usine sera très automatisée : les opérateurs y
piloteront leurs machines. Une occasion pour une large partie
du personnel d’élargir et d’enrichir ses compétences pour
bien maîtriser le process. Mais la maintenance sera aussi de
plus en plus une compétence clé de l’efficacité de la production
en flux.
“
Dans cette nouvelle usine, les femmes
et les hommes seront de plus en plus
des inventeurs et des
“
acteurs
du changement collectif.
La production est
au cœur de l’usine
Par souci d’efficacité, des fonctions support ont été intégrées
depuis 1999 à la production. Ce fut le cas notamment pour la
qualité, la maintenance, la planification, les méthodes…
Cette intégration a été partout un succès et une vraie source
de performance. Cette démarche va se poursuivre pour que
dans la nouvelle usine, d’autres fonctions comme la sécurité
et la sûreté soient intégrées à la production.
Une moindre
pénibilité du travail
Les opérateurs feront sur les nouveaux outils ce qu’on appelle
de la conduite de process. A la pointe de la technologie, ces
outils sont en effet, au maximum automatisés. Aussi y aura-t-il
beaucoup moins de tâches pénibles et les manutentions
seront réduites.
Les valeurs
de l'entreprise
Satisfaction des clients
Rentabilité
Sens des responsabilités
Intégrité
Conscience professionnelle
Sincérité de la communication
Partenariat
Quelques principes de management
Une organisation “agile” et “apprenante” qui permet
d’anticiper et d’accompagner le changement,
une vision claire des objectifs de l’entreprise, déployés
et appropriés secteur par secteur,
une dynamique de progrès basée depuis longtemps
sur les valeurs initiales de l’entreprise,
une organisation simple et responsabilisante à tous
les niveaux, avec des fonctions supports au service de
l’efficacité de la production et les moyens de décider rapidement,
une forte culture de flexibilité et de réactivité,
une forte implication et une proximité du management,
des règles fortes de dialogue, d’écoute et de concertation,
le refus de la complexité et la recherche permanente
de la simplification des activités,
le professionnalisme et le sens des responsabilités,
une politique de sécurité/sûreté active et responsabilisante.

LE NOUVEL OUTIL DE PRO DUCTION
La modernisation de l'outil
industriel, planifiée jusqu'en
2007 concerne essentiellement
les installations
des unités de fabrication
mettant en œuvre
de la matière uranifère.
Elle sera réalisée par
tranche, afin que nous
puissions continuer
à honorer nos commandes.
Le bâtiment
Conversion
Par un procédé chimique, l'hexafluorure d'uranium (UF6),
mis à disposition par nos clients, est transformé en poudre
d'oxyde d'uranium (UO2). L'atelier dispose actuellement
de sept fours de conversion fonctionnant en continu,
7 jours sur 7.
Ce qui va changer :
les sept fours seront progressivement remplacés
par trois nouveaux fours plus puissants,
une nouvelle plate-forme de récupération et de
conditionnement de l'acide fluorhydrique, sous-produit
issu de la conversion de poudre, sera créée,
il n'y aura plus d'opération de manutention
de conteneurs de poudre puisque cette dernière
sera acheminée par transport pneumatique.
PLATEFORME
HF
FOURS
GRANEX
Granex est une
nouvelle ligne
de fabrication
de poudre granulée.
Les qualifications
du procédé ont eu
lieu cet été.
Les installations
sont aujourd'hui
opérationnelles.
PASTILLAGE
SUD
PASTILLAGE
CENTRE
Le secteur
Pastillage
L'oxyde d'uranium est compacté en pastilles cylindriques
puis frittées dans un four à très haute température,
selon les mêmes principes que la porcelaine.
Ce qui va changer :
La mise en ligne de cet atelier avec la Conversion.
La ligne de pastillage sera alimentée en poudre
d'UO2 au moyen du transfert pneumatique : avancée
technologique essentielle pour limiter le risque
de contamination atmosphérique des ateliers.
Autre avancée considérable pour la protection des
travailleurs est l’implantation du débourbage entièrement
automatique sur les
rectifieuses de pastilles
ROBOT DE
SQUELETTAGE
CRAYONNAGE
ASSEMBLAGE
SUD
CRAYONNAGE
ASSEMBLAGE
CENTRE
(l’évacuation des boues
est aujourd'hui l'opération
la plus fastidieuse du
pastillage).
EXPÉDITION
Le secteur
Crayonnage
Assemblage
L’unité de fabrication de
squelettes d’assemblage
est le premier secteur
modernisé de l'usine.
Il permet, depuis quelques
mois, de réaliser tout type
de squelette d'assemblage,
quelque soit le design
conçu par le groupe.
Coté process, à l'image de Granex, le Pastillage sera
conduit de manière automatisée et le suivi sera assuré
par la supervision. Par exemple, les nacelles de pastilles
seront véhiculées au moyen de chariots autoguidés
jusqu'aux nouveaux fours de frittage.
Les pastilles d'uranium sont empilées dans de longs
tubes étanches d’environ quatre mètres de long, appelés
“crayons combustibles”, scellés aux deux extrémités.
Les crayons sont ensuite réunis en assemblages et forment
des parallélépipèdes d'une vingtaine de centimètres
de section et de quatre à quatre mètres huit de hauteur.
La majorité des assemblages comprend un faisceau de
deux cent soixante-quatre crayons combustibles.
Ce qui va changer :
l'automatisation des lignes de fabrication est
beaucoup plus poussée. Les métiers évoluent
vers le pilotage, la surveillance et la maintenance
à partir de tableau de bord plus complexes,
donnant beaucoup plus d'informations
et de moyens d'intervention,
la surface de la zone de chargement de pastilles est
fortement réduite, les crayons n'y pénètrent plus
et moins d'opérateurs seront appelés à y travailler.
Ce qui diminue le risque de contamination interne.
L'implantation des équipements
de la future ligne centre a débuté
depuis quelques semaines.
Elle sera opérationnelle en janvier 2005.

Fort d’une présence industrielle dans plus de 40 pays, AREVA est un expert mondial dans les métiers de l’énergie.
Le groupe propose à ses clients des solutions technologiques pour produire l’énergie nucléaire
et acheminer l’électricité. Il développe également des systèmes d’interconnexion, principalement pour les secteurs
des télécommunications, de l’informatique et de l’automobile.
Les 75 000 collaborateurs d’AREVA s’engagent ainsi au cœur des grands enjeux du XXI e siècle : accès à l’énergie
pour le plus grand nombre, préservation de la planète, responsabilité vis-à-vis des générations futures.
www.areva.com
FBFC
Les Bérauds - BP 1114
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