maquette lisieux THIERRY - OVH.net

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Un défi pour Lisieux
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l'ambition d'une ville
T ribune libre
Liste
Lisieux qui gagne
L’environnement est aussi une priorité locale
En confiant à Alain Juppé (N° 2 du gouvernement
Fillon) les fonctions de Ministre d'Etat, Ministre
de l'Ecologie, du développement et de l'aménagement
durable, le nouveau Président de la
République a clairement indiqué que les questions
environnementales seraient prioritaires sous son
mandat. Nous nous félicitons tout particulièrement
de ce choix car il répond à une attente d’un
grand nombre de nos concitoyens, toutes tendances
politiques confondues.
A Lisieux, la préservation de l’environnement et le
développement durable sont parfaitement pris en
compte depuis 2001. Si la construction de la nouvelle
chaufferie bois qui sera opérationnelle dès
l’automne prochain en constitue l’action la plus
emblématique, nous rappelons toutefois quelques
opérations qui illustrent parfaitement notre
volonté politique locale :
- Mise en place de systèmes d’arrosage automatique
dans les différents espaces verts : ils permettent
d’arroser les plantations et les massifs qui
embellissent la ville aux heures les plus propices.
- Signature d’une charte d’entretien phytosanitaire
des espaces communaux : à terme, cet engagement
de la part de la Ville, vise à réduire le recours
aux pesticides dans l’entretien des espaces verts.
- Mise en place d’un Plan local d’urbanisme : cet
important projet, nécessaire au développement
de notre cité tient tout particulièrement compte
des contraintes environnementales et propose des
axes forts en faveur du développement durable.
- Aménagement des berges de la Touques : grâce
aux travaux entrepris depuis 2001 pour consolider
les berges et aménager les cours d’eau, c’est tout
un écosystème qui a retrouvé droit de cité et vitalité
au cœur de Lisieux.
- Suppression des canalisations en plomb : dans le
cadre de son programme de rénovation de la voirie
et d’entretien du réseau de distribution d’eau potable,
la Ville de Lisieux procède au remplacement
systématique de toutes les parties en plomb.
- Aménagement de l’arboretum : cet espace vert
de près de 12 hectares situé en plein cœur de
Hauteville, bénéficie d’un entretien particulièrement
soigné. En outre, grâce aux parcours de
course d’orientation qui viennent d’y être installés,
il confirme sa vocation d’espace nature.
A travers ces actions, nous voulons réaffirmer que
la politique municipale conduite depuis 6 ans a
pour ambition de préserver et d’améliorer le cadre
de vie des Lexoviennes et des Lexoviens. En
tenant compte de cette contrainte environnementale
dans la conduite des autres projets d’investissement,
nous exprimons également un souci de
cohérence dans l’ensemble de nos projets.
A l’approche de l’été et des vacances, qu’il nous
soit enfin permis de souhaiter à nos concitoyens
de pleinement profiter de la saison estivale. A
Lisieux, elle sera riche en rendez-vous, fêtes et
animations. Alors bon été à toutes et à tous !
Un logement pour tous !
S’il y a un domaine où le maire d’une ville peut
faire des choix, c’est bien le domaine du logement
et ces choix s’avèrent décisifs.
Quels sont donc les choix de Bernard Aubril en
matière de logement depuis 6 ans ?
1° choix : Pour B. Aubril, il y a trop de logements
sociaux à Lisieux. Donc, il ne faut plus
construire de logement social. Dommage ! car
c’est le type de logement que réclament les jeunes
qui s’installent et qui débutent leur vie professionnelle,
les couples avec enfants, qui travaillent
et qui ont des revenus modestes, les
personnes qui ont de petites retraites, bref
beaucoup de monde ! Est-ce le mot social qui
fait peur à Bernard Aubril ? Peut-être confondil
« logements sociaux » et « cas sociaux ». En
attendant les listes d’attente pour un logement
social s’allongent.
2° choix de B.Aubril : ce qu’il faut à Lisieux ce
sont des logements de standing pour attirer les
cadres, les professions libérales, les gros revenus.
Mais n’est-ce pas mettre la charrue avant
les bœufs, monsieur le Maire ? C’est la dynamique
économique qui attire ces professions et
le marché immobilier suivra et non l’inverse.
Plusieurs projets de « standing » sont en standby
car c’est actuellement un non-marché.
3° choix : c’est la prolifération de logements «
loi Robien » ; 500 logements en quelques mois,
aux Bosquets, sur le site de l’ancien Leclerc, sur
le site Wonder bientôt…On voudrait pouvoir
s’en féliciter sauf que ces logements ne correspondent
pas à une politique immobilière : ce
sont des placements financiers avec de gros
avantages fiscaux pour les investisseurs et de
gros problèmes et des loyers chers pour les
locataires. Selon un urbaniste, ce sont des «
bombes immobilières à retardement ».
Ainsi sur le site de l’ancien Leclerc, qui aurait
pu devenir un pôle de loisirs attractif et dynamique,
il y a maintenant la « caserne Leclerc ».
Au moment où grâce à l’ANRU – programme de
rénovation urbaine soutenu par la Région – des
quartiers sont rénovés, le maire par son laissezfaire
favorise la construction de logements qui
seront les friches immobilières de demain.
Les choix de B.Aubril et de sa majorité en
matière de logement sont clairs mais malheureusement
ils ne correspondent pas aux besoins
des Lexoviens,. Voilà pourquoi le logement à
Lisieux est cher, peu adapté à la demande et
peu attractif.
Les élus de la Gauche municipale
L’essor du tourisme
A l’heure où la fonction touristique connaît
d’incontestables mutations, où les pratiques
récréatives évoluent, notre ville et le Pays
d’Auge Sud conservent un capital d’atouts non
négligeables.
Comme chacun le sait aujourd’hui, les enjeux
économiques, sociaux et environnementaux
sont de plus en plus importants. C’est pour cela
qu’à l’avenir, notre politique d’aménagement
devra être très ambitieuse.
Si nous savons qu’une politique touristique ne
s’impose pas de manière exclusive, nous pensons
qu’elle doit se juxtaposer à d’autres dynamiques,
dans un système relationnel dont les
effets bénéfiques devront être exploités au
maximum.
Si notre politique touristique doit reposer sur
la valorisation du potentiel naturel et socioéconomique
par un essor du tourisme de
découverte, elle doit aussi reposer en partie
sur un tourisme didactique.
Depuis plusieurs années, de nombreuses
actions ont été menées tant au niveau de l’animation
que de l’aménagement des sites mais
je crains que cela ne soit pas suffisant.
Aujourd’hui, il faut envisager la solution d’un
développement réel dans une perspective globale
qui transcende les intérêts ponctuels.
C’est pourquoi, la création d’un véritable schéma
de mise en valeur de notre belle région, de
l’ensemble de la zone (Lisieux, Orbec, Livarot,
Saint-Pierre sur Dives) pourrait constituer le
cadre juridique dans lequel se mouleraient les
actions locales et sectorielles.
Dans ce cadre, un « géomusée » serait particulièrement
utile car il ferait prendre conscience
de la spécificité du milieu augeron, aménagé
en montrant l’œuvre du passé mais également
les possibilités et les réalisations actuelles et
futures.
Ce n’est que par une stratégie d’ensemble que
nous protégerons les milieux encore intacts,
restaurerons les secteurs dégradés tout en
valorisant de nouveaux produits et en participant
au développement local.
Seule une politique imaginative d’aménagement
intégré pourra développer l’ensemble de
ce secteur, tout en valorisant les possibilités
du milieu et en donnant aux différents acteurs
sociaux un projet commun pour leur espace de
vie permanente ou occasionnelle.
Philippe Vacher
Les élus de la majorité municipale
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Lisieux magazine n°29