Journal CAPITAL N°4
Le journal exclusif du conseil pratique
Le journal exclusif du conseil pratique
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VOS DROITS<br />
La vente du<br />
fonds de commerce<br />
AVIS D’EXPERT<br />
Pourquoi<br />
complimenter<br />
les autres?<br />
BANQUE ET<br />
ASSURANCE<br />
Le business Plan<br />
PSYCHOLOGIE<br />
La vérité si je mens<br />
LES SALARIÉS<br />
S’INTERROGENT<br />
La détermination<br />
du salaire<br />
EDITION<br />
DU 16 AU 22 NOVEMBRE 2014 HEBDOMADAIRE D.PRESSE: 11/2014 ISSN: 23519185 DÉPÔT LÉGAL : PE0104/2014 DIRECTEUR DE PUBLICATION: MOHAMMED TOUFANI N°04<br />
Édite par Conseil diffusion S.a.r.l Tél:. 0522 54 07 76 / 77 - Fax:. 0522 54 07 78 - 36, rue Lille et BD Émile Zola - N° 7 - Belvédère - Casablanca - contact@capitalannonces.ma / www.capitalannonces.ma
R+3 R+4 R+5<br />
2
SOMMAIRE<br />
VOS DROITS<br />
4<br />
La vente du fonds de commerce<br />
Le fonds de commerce est un bien meuble incorporel constitué par<br />
l’ensemble de biens mobiliers affectés à l’exercice d’une ou de plusieurs<br />
activités commerciales...<br />
AVIS D’EXPERT<br />
Pourquoi complimenter les autres?<br />
Nous aimons tous les compliments et, sans exception (ou presque).<br />
Mais qu’est-ce qui peut bien faire que nous aimons tant à ce que les<br />
autres approuvent ce que nous faisons?<br />
6<br />
Faites comme Capital<br />
parrainez un enfant<br />
privé de famille !<br />
BANQUE & ASSURANCE<br />
8<br />
Le Business Plan<br />
L’étendu de l’obligation d’assurance<br />
L’interdiction du chéquier<br />
PSYCHOLOGIE<br />
10<br />
La vérité si je mens<br />
Beaucoup de parents s’inquiètent souvent quand leurs jeunes enfants<br />
ne disent pas la vérité, car ils ont peur que cette attitude ne s’installe<br />
dans le temps ou qu’elle ne soit le reflet du caractère de leurs enfants...<br />
LES SALARIÉS S’INTERROGENT<br />
La détermination du salaire<br />
Le salaire est librement fixé par accord direct entre les parties ou par<br />
convention collective de travail, sous réserve des dispositions légales<br />
relatives au salaire minimum légal...<br />
12<br />
Un enfant parrainé est un enfant sauvé !<br />
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Tel : 05 22 77 72 85 / parrainage@vesosmaroc.org<br />
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RIB SG : 022.780.00013.200050.329.73.74<br />
Association reconnue d’utilité publique et placée sous la Présidence d’Honneur de SAR La Princesse Lalla Hasnaa<br />
Merci à Capital qui nous a offert cet espace.<br />
Zones de couverture<br />
Tanger<br />
Assila<br />
Larache<br />
Kénitra<br />
Rabat<br />
Casablanca<br />
Meknès<br />
El-Jadida<br />
Berrechid<br />
Tétouan<br />
Taza<br />
Fès<br />
Ifrane<br />
Settat Khouribga<br />
<br />
Errachidia<br />
Kalaa Béni-mellal<br />
Essaouira<br />
Marrakech<br />
Nador<br />
Saïdia<br />
Oujda<br />
DIRECTEUR DE PUBLICATION :<br />
Mohammed TOUFANI<br />
RESPONSABLES COMMERCIAUX :<br />
Samira FAKHRI<br />
Fatine BENKOURRAD<br />
ASSISTANTE COMMERCIALE<br />
Rajaa KHADRI<br />
Agadir<br />
Ouarzazate<br />
RESPONSABLE DISTRIBUTION :<br />
Khalid LECHHAB<br />
Mustapha RAKI<br />
RESPONSABLE ADMINISTRATIF :<br />
Rajaa RIZKI<br />
Laayoune<br />
RESPONSABLE WEB<br />
Mounia OMARI<br />
CONCEPTION GRAPHIQUE :<br />
REDFROG S.a.r.l<br />
IMPRESSION : IDEALE<br />
DÉPÔT LÉGAL : PE0104/2014<br />
ISSN: 23519185<br />
Dakhla<br />
ÉDITÉ PAR :<br />
Conseil Diffusion S.a.r.l<br />
Tél:. 0522 54 07 76 /77<br />
Fax:. 0522 54 07 78<br />
www.capitalannonces.ma<br />
contact@capitalannonces.ma<br />
www.capitalannonces.ma Du 16 au 22 Novembre 2014
VOS DROITS 4<br />
La vente du fonds de commerce<br />
Le fonds de commerce est un bien meuble incorporel constitué par l’ensemble de biens mobiliers affectés à<br />
l’exercice d’une ou de plusieurs activités commerciales.<br />
Le fonds de commerce comprend obligatoirement<br />
la clientèle et l’achalandage.<br />
Il comprend aussi, tous autres biens<br />
nécessaires à l’exploitation du fonds tels<br />
que le nom commercial, l’enseigne, le<br />
droit au bail, le mobilier commercial, les<br />
marchandises, le matériel et l’ outillage,<br />
les brevets d’ invention, les licences, les<br />
marques de fabrique, de commerce et<br />
de service, la dessins et modèles industriels<br />
et, généralement, tous droits de<br />
propriété industrielle, littéraire ou artistique<br />
qui y sont attachés.<br />
Acte de vente ou de cession<br />
du fonds de commerce<br />
Toute vente ou cession de fonds de<br />
commerce ainsi que tout apport en<br />
société ou toute attribution de fonds de<br />
commerce par partage ou licitation est<br />
constatée par acte en la forme authentique<br />
ou sous seing privé.<br />
Le montant de la vente est déposé<br />
auprès d’une instance dûment habilitée<br />
à conserver les dépôts.<br />
Cet acte mentionne:<br />
1) Le nom du vendeur, la date et la nature<br />
de son acte d’ acquisition, le prix de cette<br />
acquisition en spécifiant distinctement<br />
les prix des éléments incorporels, des<br />
marchandises et du matériel ;<br />
2) L’ état des inscriptions des privilèges<br />
et nantissements pris sur le fonds;<br />
3) S’il y a lieu, le bail, sa date, sa durée,<br />
le montant du loyer actuel, le nom et<br />
l’ adresse du bailleur ;<br />
4) L’ origine de la propriété du fonds de<br />
commerce.<br />
Conditions de forme<br />
de la vente du<br />
fonds de commerce<br />
Après enregistrement, une expédition<br />
de l’acte notarié ou un exemplaire de<br />
l’acte sous seing privé doit être, dans<br />
les quinze jours de sa date, déposée au<br />
secrétariat-greffe du tribunal dans le<br />
ressort duquel est exploité le fonds ou<br />
le principal établissement du fonds si la<br />
vente comprend des succursales.<br />
Un extrait de cet acte est inscrit au<br />
registre du commerce.<br />
L’extrait contient la date de l’acte, les<br />
noms, prénoms et domiciles de l’ancien<br />
et du nouveau propriétaire, la nature<br />
et le siège du fonds, le prix stipulé, I’<br />
indication et le siège des succursales qui<br />
peuvent être comprises dans la vente,<br />
I’ indication du délai fixé à l’article 84<br />
pour les oppositions et une élection de<br />
domicile dans le ressort du tribunal.<br />
L’extrait inscrit au registre du commerce<br />
est publié en entier et sans délai par le<br />
secrétaire-greffier, aux frais des parties,<br />
au Bulletin officiel et dans un journal<br />
d’annonces légales.<br />
Cette publication est renouvelée à la<br />
diligence de l’acquéreur entre le huitième<br />
et le quinzième jour après la<br />
première insertion.<br />
Cas d’annulation<br />
de l’acte de vente<br />
du fonds de commerce<br />
domicile dans le ressort du tribunal.<br />
Nonobstant toute stipulation contraire,<br />
le bailleur ne peut former opposition<br />
pour loyers en cours ou à échoir.<br />
Aucun transport amiable ou judiciaire<br />
de prix ou de partie de prix ne sera opposable<br />
aux créanciers qui se seront ainsi<br />
fait connaître dans le délai fixé au premier<br />
alinéa du présent article.<br />
Recours en cas d’opposition<br />
au paiement du prix<br />
Au cas d’opposition au paiement du<br />
prix, le vendeur peut, en tout état de<br />
cause, après l’expiration d’un délai de<br />
dix jours après le délai fixé pour l’opposition,<br />
se pourvoir en référé afin d’obtenir<br />
I’ autorisation de toucher son prix malgré<br />
l’opposition, à la condition de verser<br />
au secrétariat-greffe une somme suffisante<br />
fixée par le juge des référés pour<br />
répondre éventuellement des causes de<br />
l’opposition dans le cas où il se reconnaîtrait<br />
ou serait jugé débiteur.<br />
Législation applicable en cas de<br />
cession de droits de propriété industrielle,<br />
littéraire ou artistique<br />
compris dans la vente d’un fonds<br />
de commerce<br />
Lorsque l’une des mentions prescrites<br />
précédemment ne figure pas dans l’acte<br />
de vente, l’acheteur peut demander l’annulation<br />
du contrat si l’absence de cette<br />
mention lui a porté préjudice.<br />
Lorsque les mentions figurant à<br />
l’acte sont inexactes, l’acheteur peut<br />
demander l’annulation du contrat ou la<br />
réduction du prix si l’inexactitude des<br />
mentions lui a porté préjudice.<br />
L’action en annulation doit être intentée<br />
dans un délai maximum d’un an à<br />
compter de la date de l’acte.<br />
Opposition au paiement<br />
du prix par les créanciers<br />
du vendeur<br />
Les brevets d’invention, les marques de<br />
fabrique, de commerce et de service, les<br />
dessins et modèles industriels compris<br />
dans la vente d’un fonds de commerce<br />
demeurent, en ce qui concerne leur<br />
mode de transmission, régis par la législation<br />
relative à la protection de la<br />
propriété industrielle.<br />
Les droits de propriété littéraire et artistique<br />
compris dans la vente d’un fonds<br />
de commerce demeurent régis, en ce qui<br />
concerne leur mode de transmission,<br />
par la législation relative à la protection<br />
de la propriété littéraire et artistique.<br />
La fiscalité de la vente du fonds de<br />
commerce.<br />
Dans les quinze jours, au plus tard, après<br />
la seconde insertion, les créanciers du<br />
vendeur, que leur créance soit ou non<br />
exigible, peuvent former opposition au<br />
paiement du prix par lettre recommandée<br />
avec accusé de réception adressée<br />
au secrétariat-greffe du tribunal qui<br />
a reçu l’ acte ou par dépôt de l’ opposition<br />
auprès dudit secrétariat contre<br />
récépissé.<br />
Maître Abdssamad KADIRI<br />
Avocat au barreau de Casablanca<br />
EN VERSION ELECTRONIQUE<br />
L’opposition doit énoncer, à peine de<br />
nullité, le montant et les causes de la<br />
créance et contenir une élection de<br />
www.capitalannonces.ma Du 16 au 22 Novembre 2014
5<br />
Les règles générales de l’arbitrage<br />
L’arbitrage a pour objet de faire trancher un litige par un tribunal arbitral qui reçoit des parties la mission de juger<br />
en vertu d’une convention d’arbitrage.<br />
La convention d’arbitrage est l’engagement<br />
des parties de recourir à l’arbitrage<br />
pour régler un litige né ou susceptible<br />
de naître concernant un rapport de droit<br />
déterminé, de nature contractuelle ou<br />
non contractuelle.<br />
La convention d’arbitrage revêt la forme<br />
d’un compromis d’arbitrage ou d’une<br />
clause d’arbitrage.<br />
Peuvent notamment faire l’objet d’une<br />
convention d’arbitrage les litiges relevant<br />
de la compétence des tribunaux de<br />
commerce en application de l’article 5 de<br />
la loi n° 53-95 instituant des juridictions<br />
de commerce.<br />
La convention d’arbitrage ne peut concerner<br />
le règlement de litiges relatifs à l’état<br />
et à la capacité des personnes ou aux<br />
droits personnels qui ne font pas l’objet<br />
de commerce.<br />
Les litiges relatifs aux actes unilatéraux<br />
de l’Etat, des collectivités locales ou<br />
autres organismes dotés de prérogatives<br />
de puissance publique ne peuvent faire<br />
l’objet d’arbitrage.<br />
Toutefois, les contestations pécuniaires<br />
qui en résultent peuvent faire l’objet<br />
d’un compromis d’arbitrage à l’exception<br />
de celles concernant l’application<br />
d’une loi fiscale.<br />
La convention d’arbitrage doit toujours<br />
être établie par écrit, soit par acte<br />
authentique ou sous seing-privé, soit par<br />
procès-verbal dressé devant le tribunal<br />
arbitral choisi.<br />
La convention d’arbitrage est réputée<br />
établie par écrit lorsqu’elle est consignée<br />
dans un document signé par les parties<br />
ou dans un échange de lettres, de communications<br />
télex, de télégrammes ou<br />
de tout autre moyen de télécommunication<br />
considéré comme convention et<br />
qui en atteste l’existence, ou encore dans<br />
l’échange de conclusions en demande<br />
ou de conclusions en défense, dans<br />
lesquelles l’existence d’une telle convention est alléguée par une partie et n’est<br />
pas contestée par l’autre.<br />
Le compromis d’arbitrage est la convention par laquelle les parties à un litige déjà<br />
né soumettent celui-ci à un tribunal arbitral.<br />
Le compromis peut être conclu même au cours d’une instance déjà engagée<br />
devant une juridiction.<br />
Lorsqu’il y a accord sur le recours à l’arbitrage au cours de l’examen du litige<br />
devant une juridiction, celle-ci doit décider de soumettre les parties à l’arbitrage.<br />
Cette décision est réputée être une convention d’arbitrage écrite.<br />
La clause d’arbitrage est la convention par laquelle les parties à un contrat s’engagent<br />
à soumettre à l’arbitrage les litiges qui pourraient naître relativement à<br />
ce contrat.<br />
A peine de nullité :<br />
• La clause d’arbitrage doit être stipulée par écrit, sans équivoque, dans la convention<br />
principale ou dans un document auquel celle-ci se réfère ;<br />
• La clause d’arbitrage doit, soit désigner le ou les arbitres, soit prévoir les modalités<br />
de leur désignation.<br />
L’arbitrage peut être ad hoc ou institutionnel.<br />
En cas d’arbitrage ad hoc, le tribunal arbitral se chargera de l’organiser en fixant<br />
la procédure à suivre, sauf si les parties en conviennent autrement ou choisissent<br />
un règlement d’arbitrage déterminé.<br />
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Lorsque l’arbitrage est porté devant une institution d’arbitrage, celle-ci se chargera<br />
de l’organiser et d’en assurer le bon déroulement conformément à son règlement.<br />
Dans tous les cas, seront respectées les règles relatives aux droits de la défense.<br />
La mission d’arbitre ne peut être confiée qu’à une personne physique en pleine<br />
capacité et n’ayant pas fait l’objet d’une condamnation devenue définitive pour<br />
des faits contraires à l’honneur, à la probité ou aux bonnes mœurs ou le privant<br />
de la capacité d’exercer le commerce ou de l’un de ses droits civils.<br />
Si la convention désigne une personne morale, celle-ci ne dispose que du pouvoir<br />
d’organiser et d’assurer le bon déroulement de l’arbitrage.<br />
Un arbitre ne peut être révoqué que du consentement unanime des parties. Cette<br />
révocation met fin à la mission de l’arbitre dès qu’il en a été avisé.<br />
Lorsqu’il est mis fin à la mission d’un arbitre pour quelque cause que ce soit, un<br />
arbitre remplaçant est nommé selon les mêmes règles qui ont présidé à la nomination<br />
de l’arbitre remplacé.<br />
Lorsqu’un litige soumis à un tribunal arbitral en vertu d’une convention d’arbitrage,<br />
est porté devant une juridiction, celle-ci doit, lorsque le défendeur en fait la<br />
requête avant de statuer sur le fond, prononcer l’irrecevabilité jusqu’à épuisement<br />
de la procédure d’arbitrage ou annulation de la convention d’arbitrage.<br />
Si le tribunal arbitral n’est pas encore saisi, la juridiction, à la demande du<br />
défendeur, doit également déclarer l’irrecevabilité, à moins que la convention<br />
d’arbitrage ne soit manifestement nulle.<br />
Le défendeur doit en faire la requête avant que la juridiction ne statue sur le fond.<br />
Celle-ci ne peut, dans les deux cas, déclarer d’office l’irrecevabilité.<br />
La convention d’arbitrage ne fait pas obstacle aux parties, soit avant d’engager la<br />
procédure d’arbitrage soit au cours de celle-ci, d’avoir recours au juge des référés<br />
en vue de prendre toute mesure provisoire ou conservatoire.<br />
Maître Abdssamad KADIRI<br />
Avocat au barreau de Casablanca<br />
www.capitalannonces.ma Du 16 au 22 Novembre 2014
AVIS D’EXPERT 6<br />
Pourquoi complimenter les autres?<br />
Nous aimons tous les compliments et, sans exception (ou presque).<br />
Mais qu’est-ce qui peut bien faire que nous aimons tant à ce que les autres approuvent ce que nous faisons?<br />
En fait son origine tient simplement sur des besoins que l’homme cherche en permanence<br />
à assouvir. Si l’on regarde de près la fameuse pyramide des besoins de Maslow, on remarque<br />
que nous sommes à la recherche d’un certain nombre de besoins et ce à divers niveaux.<br />
Voyons chacun de ces niveau de besoins en commençant par le bas de la pyramide<br />
pour mieux comprendre à quel niveau ils interviennent dans la recherche<br />
de compliments.<br />
Que nous dit Maslow ?<br />
Ce niveau nous montre que nous cherchons à être approuvés par nos semblables<br />
ainsi que d’avoir de l’importance à leurs yeux.<br />
Accomplissement personnel<br />
Ce besoin met en avant notre désir à construire, créer, innover, à nous différentier<br />
et s’est établi entre autre à l’origine du besoin précédent. En effet, nous cherchons<br />
souvent réussir ce que l’on entreprend pour pouvoir se sentir important et pour<br />
obtenir de la reconnaissance aux yeux des autres. Ce besoin d’accomplissement<br />
est d’ailleurs également absent chez les animaux.<br />
Vous l’avez donc certainement compris, les deux derniers besoins que l’on ne<br />
partage pas avec les animaux, sont en fait à l’origine de cette volonté de<br />
recevoir des compliments. Quoi de plus appréciable que de recevoir l’approbation<br />
d’une personne sur ce que nous entreprenons ou sur ce que nous avons entrepris.<br />
Ne négligez donc surtout pas le pouvoir qui réside dans le fait de donner son<br />
approbation. Les gens, qu’ils soient politiciens, star de télévision, mannequin ou<br />
autres demanderont toujours à ce que l’on apprécie ce qu’ils font à condition que<br />
cela soit sincère et vienne du cœur.<br />
Dans le livre «Comment se faire des amis», Dale CANERGIE mentionne de nombreux<br />
cas de figure où il s’est révélé que faire de véritables éloges à une personne<br />
a eu pour conséquence de booster sa motivation et améliore énormément la perception<br />
qu’elle a de celle qui l’a complimente.<br />
Pyramide des besoins de Maslow<br />
Besoins physiques<br />
(manger, boire, dormir, respirer…)<br />
Il s’agit ici du niveau des besoins vitaux. Ce sont à ces types de besoins que la partie<br />
la plus pauvre de la population est directement confrontée.<br />
Sécurité (du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété)<br />
Une fois capable d’assouvir les besoins les plus élémentaires, il est important de<br />
savoir comment faire pour les perdurer dans le temps. De là naît les besoins liés<br />
à la sécurité qui nous assurent que l’on puisse continuer à assouvir les besoins<br />
précédents.<br />
Besoins sociaux (amour, amitié, appartenance, intimité)<br />
A partir de ce niveau, notre vie n’est plus en danger. Cependant il est important<br />
pour notre mental et donc pour notre bonne santé de ne pas manquer de rapport<br />
sociaux car nous sommes des individus grégaires (des « animaux sociaux<br />
»). Nous partageons donc ce niveau de besoins avec certains animaux.<br />
Estime (confiance, respect des autres, estime personnelle)<br />
C’est à partir de ce niveau que nous commençons à nous différentier des animaux<br />
car ces derniers ne recherchent pas à être important aux yeux des autres.<br />
Maintenant que nous savons pourquoi nous apprécions tant les véritables discours<br />
élogieux, cherchons pourquoi il peut nous être si difficile de faire de réels<br />
compliments.<br />
Pourquoi m’est-il si difficile<br />
de bien complimenter les autres ?<br />
D’après ce que nous avons vu, complimenter quelqu’un nous donne un précieux<br />
avantage social. Or, il n’est pas toujours si facile de complimenter les autres avec<br />
le cœur. Nous aimerions souvent complimenter les autres, seulement voilà, à ce<br />
moment-là pointe notre ego.<br />
Nous avons le sentiment lorsque nous n’avons pas l’habitude de complimenter<br />
les autres, que cet acte nous rend en position de faiblesse face à l’autre. Par<br />
conséquent nous nous sentons paralysés face à cette volonté de nous exprimer<br />
avec le cœur et nous ne communiquons pas les véritables éléments qui nous<br />
plaisent chez l’autre.<br />
Bien entendu et cela se saurait, il n’existe pas de méthode miracle pour contrer<br />
cette peur si ce n’est de lâcher prise et de s’y confronter progressivement. Il s’agit<br />
donc généralement d’un problème lié à la confiance en vous et plus particulièrement<br />
à la façon dont vous vous affirmez en société.<br />
Maintenant que nous savons pourquoi nous désirons tant être complimenté et<br />
pourquoi est-ce cela peut s’avérer difficile de le faire, voyons simplement comment<br />
complimenter efficacement.<br />
L’art du compliment<br />
Pour complimenter quelqu’un efficacement, vous allez déjà devoir commencer<br />
par faire face à votre ego comme nous l’avons vu précédemment. Ensuite vous<br />
allez devoir chercher le maximum d’éléments que vous appréciez vraiment chez<br />
votre interlocuteur et qui lui ferait se sentir important à vos yeux. Que vous soyez<br />
en bon ou en mauvais terme avec lui ne change rien, car vous trouverez forcément<br />
des éléments que vous apprécierez chez lui et qui font qu’il se sent important (son<br />
honnêteté par exemple). L’idée est de montrer que votre interlocuteur a véritablement<br />
de l’importance à vos yeux comme nous l’avons vu dans la pyramide<br />
des besoins de Maslow.<br />
Fatima BENNAR<br />
Coach certifiée<br />
www.capitalannonces.ma Du 16 au 22 Novembre 2014
BANQUE ET ASSURANCE 8<br />
Le Business Plan<br />
Mohammed TOUFANI<br />
Conseiller financier<br />
Le business plan est un véritable acte de foi du créateur d’entreprise, il doit démontrer la solidité de l’initiative en<br />
exposant les différentes informations de manière très structurée.<br />
Le business plan est le document de référence<br />
qui va permettre, à votre entourage<br />
et aux futurs investisseurs, d’avoir<br />
une idée juste du projet. Le business<br />
plan a pour principal objectif de séduire<br />
le(s) investisseur(s) potentiel(s).<br />
C’est grâce à ce document qu’ils vont décider<br />
(ou non) d’aller plus loin avec vous.<br />
Vous devez commencer à cerner l’importance<br />
capitale de ce document dans<br />
la décision finale des investisseurs. De<br />
sa qualité, de son exhaustivité et de la<br />
qualité des informations qu’il contient,<br />
va dépendre le succès de votre demande<br />
de financement... C’est pourquoi il est<br />
important de soigner autant que faire<br />
ce peut, son business plan.<br />
Comment structurer<br />
le business plan ?<br />
La construction du business plan suit<br />
généralement un raisonnement logique,<br />
qui démontre étape par étape que :<br />
1) L’activité envisagée peut générer<br />
des bénéfices importants :<br />
• il existe un besoin fort non satisfait<br />
• la solution envisagée répond à ce besoin<br />
et suffisamment attractive pour<br />
déclencher un acte d’achat<br />
• ce besoin concerne un nombre de<br />
clients potentiels important<br />
• cette activité générera un CA important<br />
et sera rentable<br />
2) L’équipe comporte des profils complémentaires<br />
qui rassemblent :<br />
• les compétences techniques, commerciales<br />
et financières nécessaires<br />
• l’expérience et les contacts sur le marché<br />
• la capacité à gérer une entreprise ;<br />
Quels éléments inclure<br />
dans le business plan ?<br />
Il n’existe pas de modèle universel de business<br />
plan convenant à tous les projets.<br />
Celui-ci peut comporter les chapitres et<br />
éléments suivants :<br />
1) Une présentation de l’équipe<br />
Une présentation du porteur du projet<br />
et des personnes clés de l’entreprise.<br />
Avec un résumé des CV. Il est<br />
bon de montrer que ces profils sont<br />
complémentaires, que l’équipe est expérimentée<br />
et qu’elle réunit l’ensemble<br />
des compétences nécessaires.<br />
2) Une présentation des produits<br />
et / ou services proposés :<br />
• A quels besoins répondent-ils ?<br />
• Quelle est l’offre existante ?<br />
• Quel est le caractère innovant des produits/services,<br />
les avantages et inconvénients<br />
par rapport à l’offre existante ?<br />
• Décrire le contexte, préciser l’opportunité,<br />
pourquoi ces produits n’ont-ils<br />
pas déjà été proposés ?<br />
• Le marché est-il prêt ?<br />
3) Le Marché :<br />
• Qui sont les clients ciblés<br />
• Pourquoi l’entreprise apporte-t-elle une<br />
solution nouvelle à un besoin existant<br />
• Démontrer l’existence d’un marché<br />
• Résultats d’enquêtes auprès des<br />
clients ou prospects<br />
• Segmentation des clients : identifier<br />
les différentes catégories de clients<br />
• Zone géographique ciblée - Vision du<br />
marché : compréhension de l’environnement<br />
économique de l’entreprise,<br />
principaux acteurs, positionnement<br />
dans la chaîne de valeur…<br />
• La taille et l’évolution du marché : démontrer<br />
l’importance et la croissance<br />
de ce marché<br />
• Etudes de marché<br />
4) Le Modèle Economique :<br />
Cette partie a pour finalité de démontrer<br />
la capacité de l’entreprise à créer de<br />
la valeur par son activité, à générer un<br />
chiffre d’affaires important et une forte<br />
rentabilité. Les points suivants peuvent<br />
donc être développés :<br />
• Les sources de revenus de l’entreprise<br />
• Les canaux de distribution<br />
• La politique de prix<br />
• La stratégie commerciale<br />
5) La concurrence :<br />
• Concurrents directs et indirects<br />
• Barrières à l’entrée pour de nouveaux<br />
entrants<br />
• Mise en valeur des avantages concurrentiels<br />
7) Plan d’action :<br />
• Stratégie de l’entreprise, les facteurs<br />
clés de succès, objectifs chiffrés ;<br />
• Plan de Recherche et Développement<br />
(R&D) : investissements et moyens<br />
nécessaires ;<br />
• Production : site de production, coûts<br />
de production des produits ou services,<br />
investissements matériels et<br />
humains nécessaires ;<br />
• Marketing et la communication : objectifs,<br />
plan de communication, cibles,<br />
messages, supports, budget de communication,<br />
plan d’action marketing,<br />
campagnes prévues, suivi des performances,<br />
budget marketing, coût de recrutement<br />
des clients ;<br />
• Plan d’action commerciale : objectifs<br />
commerciaux, organisation et animation<br />
des équipes de vente, processus<br />
de vente ;<br />
• Gestion des ressources humaines ;<br />
• Plan de développement international.<br />
8) Prévisions financières :<br />
Cette partie démontre la rentabilité financière<br />
de l’entreprise. Elle fournit<br />
habituellement des prévisions trimestrielles<br />
sur trois à cinq ans :<br />
• Estimation des revenus : en cohérence<br />
avec le modèle de revenus décrit précédemment,<br />
à partir d’hypothèses<br />
prudentes, détaillées et justifiées ;<br />
• Estimation des charges : en cohérence<br />
avec le plan d’action décrit précédemment<br />
;<br />
• Point mort: Quand sera-t-il atteint ?<br />
Sous quelles conditions ?<br />
• Compte de résultat prévisionnel ;<br />
• Bilan prévisionnel ;<br />
• Plan de financement : besoins financiers<br />
et sources de financement<br />
prévues, capitaux propres, autofinancement,<br />
aides…;<br />
• Plan de trésorerie (pour la première<br />
année, mensuel).<br />
9) Opportunité d’investissement :<br />
• Capitaux nécessaires pour mener à<br />
bien le projet, le montant recherché,<br />
l’utilisation des fonds;<br />
• Potentiel du projet, les risques identifiés<br />
à surveiller, les raisons pour lesquelles<br />
l’équipe va réussir ;<br />
• Retour sur investissement ;<br />
• Scénarios de sortie envisagés.<br />
6) La Société ou l’Entreprise :<br />
• Structure : forme juridique, date de<br />
création, début d’activité.<br />
• Capital, nature des apports.<br />
• Actionnaires.<br />
EN VERSION ELECTRONIQUE<br />
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9<br />
L’étendue de l’obligation d’assurance<br />
L’obligation de souscrire une assurance véhicule est<br />
exprimée clairement par l’article 120 du code de l’assurance<br />
: « Toute personne physique ou morale dont<br />
la responsabilité civile peut être engagée en raison des<br />
dommages corporels ou matériels causés à des tiers par<br />
un véhicule terrestre à moteur non lié à une voie ferrée<br />
ou par ses remorques ou semi-remorques, doit être<br />
couverte par une assurance contractée auprès d’une<br />
entreprise d’assurances et de réassurance. »<br />
L’assurance prévue à l’article 120 ci-dessus doit couvrir<br />
la responsabilité civile du souscripteur du contrat, du<br />
propriétaire du véhicule et de toute personne ayant, avec<br />
leur autorisation, la garde ou la conduite du véhicule.<br />
Par dérogation, les garagistes et personnes pratiquant<br />
habituellement le courtage, la vente, la réparation, le<br />
dépannage ou le contrôle du bon fonctionnement des<br />
véhicules automobiles, en ce qui concerne les véhicules<br />
qui leur sont confiés en raison de leur fonction,<br />
sont tenus de s’assurer pour leur propre responsabilité<br />
ainsi que pour celle des personnes travaillant dans<br />
leur exploitation et celle des personnes ayant la garde<br />
ou la conduite du véhicule avec leur autorisation ou<br />
l’autorisation de toute personne désignée à cet effet<br />
au contrat d’assurance.<br />
L’assurance souscrite par ces personnes couvre la<br />
responsabilité civile qu’elles encourent du fait des dommages<br />
causés aux tiers par les véhicules qui leur sont<br />
confiés en raison de leur fonction et par ceux qui sont<br />
utilisés dans le cadre de leur activité professionnelle.<br />
Le montant de la garantie afférente à la réparation<br />
des dommages visés à l’article 120 ci-dessus ne peut,<br />
dans les limites des dispositions du dahir portant loi<br />
n° 1-84-177 du 6 moharrem 1405 (2 octobre 1984) relatif<br />
à l’indemnisation des victimes des accidents causés<br />
par des véhicules terrestres à moteur, être inférieur<br />
à dix millions (10.000.000) de dirhams par véhicule<br />
et par événement.<br />
Toutefois, ce minimum est de cinq millions (5.000.000)<br />
de dirhams lorsqu’il s’agit d’un véhicule à deux roues<br />
d’une puissance fiscale n’excédant pas 2 CV.<br />
En ce qui concerne les véhicules servant au transport<br />
de voyageurs, à titre onéreux, le contrat doit garantir :<br />
1) la responsabilité civile du propriétaire du véhicule<br />
vis-à-vis des tiers non transportés à concurrence<br />
d’un minimum de dix millions (10.000.000) de dirhams<br />
par véhicule et par événement ;<br />
2) la responsabilité civile du transporteur vis-à-vis des<br />
personnes transportées à concurrence d’un montant<br />
ne pouvant être inférieur ni à celui obtenu en<br />
multipliant un million (1.000.000) de dirhams par<br />
le nombre de places de voyageurs autorisé dans<br />
le véhicule, ni à dix millions (10.000.000) de dirhams<br />
par véhicule et par événement.<br />
L’exclusion de garantie et la déchéance<br />
L’obligation d’assurance s’applique à la réparation des<br />
dommages causés à toutes personnes à l’exclusion :<br />
1) Du souscripteur du contrat, du propriétaire du véhicule<br />
assuré et de toute personne ayant, avec leur<br />
autorisation, la garde ou la conduite du véhicule ;<br />
2) Du conducteur ;<br />
3) Lorsqu’ils sont transportés dans le véhicule assuré,<br />
des représentants légaux de la personne morale<br />
propriétaire du véhicule assuré ;<br />
4) Pendant leur service, des salariés ou préposés de<br />
l’assuré ou du conducteur dont la responsabilité<br />
est engagée du fait de l’accident.<br />
Les conditions générales du contrat d’assurance<br />
peuvent prévoir des exclusions de garantie et des<br />
clauses de déchéance.<br />
Les déchéances ne sont pas opposables aux victimes<br />
ou à leurs ayants droit.<br />
Dans ce cas, l’assureur procède au règlement de l’indemnité<br />
pour le compte du responsable et peut exercer<br />
contre ce dernier une action en remboursement pour<br />
toutes les sommes qu’il a ainsi payées ou mises en réserve<br />
à sa place.<br />
Toutefois, est opposable aux victimes ou à leurs ayants<br />
droit la déchéance résultant de la suspension régulière<br />
de la garantie pour non paiement de prime ou<br />
de cotisation.<br />
L’INTERDICTION DU CHÉQUIER<br />
Le chèque est un moyen de paiement à vue qui permet à l’émetteur<br />
(le tireur) de transférer des fonds disponibles sur son compte bancaire au<br />
profit du porteur (le bénéficiaire).<br />
Il est payable à sa présentation à la banque (établissement tiré), soit directement<br />
aux guichets, soit par l’intermédiaire d’un établissement bancaire.<br />
Pour le paiement du chèque, le tireur est tenu de maintenir ou de constituer<br />
une provision suffisante à cette fin.<br />
L’omission de maintenir ou de constituer une provision suffisante en vue du<br />
paiement du chèque à la présentation, est une infraction sévèrement réprimée<br />
par une interdiction bancaire de ne plus émettre de chèques pendant<br />
10 ans, sauf régularisation ainsi que par des sanctions pénales prévues par<br />
les dispositions de l’article 316 du Code de Commerce qui prévoit une peine<br />
d’emprisonnement allant d’un à cinq ans et d’une amende de 2 000 à 10 000<br />
dirham sans que cette dernière puisse être inférieure à vingt-cinq pour cent<br />
du montant du chèque ou de l’insuffisance de la provision.<br />
Pour veiller à la crédibilité du chèque, Bank Al-Maghrib a dès 1980, mis en<br />
place un fichier central des informations sur les incidents de paiement (SCIP).<br />
les banques, par une convention conclue entre elles en 1989 ont l’obligation<br />
de consulter avant la délivrance du premier chéquier et de déclarer les renseignements<br />
relatifs aux incidents de paiement à Bank Al-Maghrib.<br />
Ce dernier assure la diffusion auprès des établissements bancaires la liste<br />
des nouveaux interdits d’émission de chèques.<br />
DEFINITIONS :<br />
Est considéré comme un « incident de paiement » :<br />
• Le non paiement de tout chèque pour défaut ou insuffisance de provision ;<br />
• Le règlement partiel de tout chèque à concurrence de la provision disponible ;<br />
• Le non paiement de tout chèque émis sur un compte clôturé ou sur un<br />
compte frappé d’indisponibilité.<br />
La régularisation d’un incident de paiement consiste pour le tireur à procéder<br />
au paiement du chèque ou à constituer une provision suffisante pour<br />
son règlement et au paiement de l’amende fiscale telle que fixée par le code<br />
de commerce.<br />
L’annulation d’un incident de paiement est requise lorsqu’une erreur est<br />
commise par l’établissement bancaire, lors de la déclaration à Bank Al-Maghrib<br />
des informations concernant l’incident.<br />
LES OBLIGATIONS INCOMBANT A L’ETABLISSEMENT<br />
BANCAIRE EN CAS D’INCIDENT DE PAIEMENT<br />
Conformément aux dispositions de l’article 309 du Code de Commerce,<br />
l’établissement tiré qui a refusé le paiement pour défaut ou insuffisance de<br />
provision doit délivrer au bénéficiaire du chèque un certificat de refus de<br />
paiement, qui lui permet d’exercer les recours prévus par ledit Code.<br />
L’établissement bancaire doit, conformément aux dispositions de l’article<br />
313 du Code de Commerce, enjoindre au titulaire du compte de restituer, à<br />
tous les établissements bancaires dont il est client, les formules de chèques<br />
en sa possession et de ne plus émettre de chèque pendant une durée de dix<br />
ans, sauf en cas de régularisation de l’ensemble des incidents de paiement<br />
qu’il aurait commis.<br />
LA PROCEDURE DE REGULARISATION DES INCIDENTS DE PAIEMENT<br />
Le titulaire du compte peut, à tout moment, procéder à la régularisation de<br />
sa situation, à condition de justifier auprès de son banquier ;<br />
1 . Du règlement du montant du chèque :<br />
Soit directement au bénéficiaire, en récupérant le chèque en question ;<br />
Soit par la constitution d’une provision suffisante et disponible auprès de<br />
l’établissement bancaire tiré.<br />
2 . De l’acquittement de l’amende fiscale correspondante auprès de l’une des<br />
perceptions de la Trésorerie Générale du Royaume. Le taux de cette amende<br />
est fixé par l’article 314 du Code de Commerce à :<br />
5% du montant du ou des chèques impayés faisant l’objet de la première<br />
injonction ;<br />
10% du montant du ou des chèques impayés faisant l’objet de la deuxième<br />
injonction ;<br />
20% du montant du ou des chèques impayés faisant l’objet de la troisième<br />
injonction et de celles qui suivent.<br />
Allal SOUBER<br />
Expert dans les opérations de banque et de crédit<br />
www.capitalannonces.ma Du 16 au 22 Novembre 2014
PSYCHOLOGIE 10<br />
La vérité si je mens<br />
« Au secours, mon enfant me ment déjà à 4 ans. Il sera un vrai manipulateur plus tard ! »<br />
Beaucoup de parents s’inquiètent<br />
souvent quand leurs jeunes enfants<br />
ne disent pas la vérité, car ils ont peur<br />
que cette attitude ne s’installe dans<br />
le temps ou qu’elle ne soit le reflet du<br />
caractère de leurs enfants.<br />
Pas de panique ! Non seulement les<br />
mensonges chez les tous petits sont<br />
chose normale, mais ils sont aussi<br />
signe d’un bon développement cognitif<br />
et psychoaffectif.<br />
Tous les enfants mentent pour des<br />
raisons multiples et différentes en<br />
fonction de leurs âges. Cette activité<br />
spontanée émerge dès l’âge de 2/3 ans<br />
et est liée au travail de l’imaginaire,<br />
au sentiment de toute-puissance chez<br />
l’enfant ainsi qu’à l’évolution de ses<br />
fonctions exécutives. Avant l’âge de 6/7<br />
ans, appelé autrefois l’âge de raison,<br />
l’enfant ne connaît pas le mensonge.<br />
Il a cependant tendance à déformer<br />
et à altérer inconsciemment la réalité<br />
parce que sa structure psychique ne<br />
lui permet pas encore de différencier<br />
Faites comme Capital<br />
parrainez un enfant<br />
privé de famille !<br />
l’imaginaire de la réalité. Tout est<br />
possible dans son monde, il ne peut<br />
discriminer la réalité de la fable et<br />
donc pour lui le mensonge est exclu.<br />
On parle donc de pseudo-mensonges.<br />
C’est ainsi que le poisson rouge qui a<br />
mangé les bonbons qui étaient dans<br />
le placard et la pluie tombée du ciel<br />
qui a noyé la salle de bain.<br />
Quand tout se passe bien au niveau<br />
du développement général de l’enfant,<br />
c’est vers l’âge de 7 ans que s’éveille<br />
la conscience morale qui existait<br />
jusque-là à un état embryonnaire. Le<br />
mensonge devient ici intentionnel et<br />
les raisons qui peuvent l’y inciter sont<br />
nombreuses, un besoin est rattaché à<br />
chacune de ces raisons.<br />
Pourquoi mentent-ils ?<br />
La crainte des réprimandes est le motif<br />
le plus fréquent des mensonges, car<br />
l’enfant se trouve dans un état de<br />
dépendance complète. Il est soumis<br />
à la surveillance de ses parents et<br />
Un enfant parrainé est un enfant sauvé !<br />
À partir de 100 dhs / mois, devenez parrain ou<br />
marraine de SOS Villages d’Enfants Maroc.<br />
Tel : 05 22 77 72 85 / parrainage@vesosmaroc.org<br />
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Association reconnue d’utilité publique et placée sous la Présidence d’Honneur de SAR La Princesse Lalla Hasnaa<br />
Merci à Capital qui nous a offert cet espace.<br />
enseignants, aux normes et aux règles,<br />
au permis et à l’interdit et toute désobéissance<br />
est passible de punition.<br />
Nos réactions d’adultes face à leurs<br />
bêtises peuvent les pousser au mensonge<br />
par peur de nos réprimandes.<br />
Ils vont s’en servir pour se protéger de<br />
cette situation qu’ils redoutent.<br />
Le mensonge peut aussi être une forme<br />
d’immaturité, un rapport narcissique<br />
un peu fragile contre lequel l’enfant va<br />
essayer de se battre. Il va ainsi mentir<br />
par frustration suite à un échec, pour<br />
plaire ou impressionner la galerie.<br />
Combien de jeunes enfants ont raconté<br />
des histoires imaginaires sur l’héroïsme<br />
de leur père ou des exploits<br />
fictifs qu’ils auraient eux-mêmes<br />
accomplis. Le mensonge camoufle<br />
dans ces cas une faible estime de soi<br />
et son but est de se valoriser aux yeux<br />
de ses pairs.<br />
L’enfant peut également omettre de<br />
dire la vérité car celle-ci est trop dure à<br />
dire. Celui-ci inventera un merveilleux<br />
week-end passé en s’amusant avec<br />
ses parents pour ne pas dire que ces<br />
derniers n’ont cessé de se quereller<br />
encore. Celui-là dira qu’il a plein<br />
d’amis à l’école alors qu’en réalité il<br />
souffre de solitude et se sent rejeté<br />
par ses camarades. Le mensonge<br />
dans ces cas peut être un moyen de<br />
se rassurer, de s’inventer son propre<br />
monde. Cette façon d’aménager la<br />
vérité exprime un mal-être, une difficulté<br />
face à laquelle l’enfant cherche<br />
un soutien, une aide par le mensonge.<br />
Chez les adolescents, le mensonge<br />
va servir à préserver un espace de<br />
liberté, loin des parents. Il peut être<br />
intéressant ici d’aborder avec eux<br />
la notion de confiance et de leur<br />
expliquer que le mensonge crée un<br />
climat de méfiance et de doute.<br />
Comment réagir ?<br />
En tant que parent, il est important<br />
de considérer les mensonges pour ce<br />
qu’ils sont, à savoir un moyen d’expression<br />
d’un désir ou d’une difficulté,<br />
un malaise chez l’enfant. Il s’agit<br />
d’une occasion d’éduquer car dire la<br />
vérité n’est pas inné comme on nous<br />
l’a souvent répété (« la vérité sort de<br />
la bouche des enfants »), mais c’est<br />
quelque chose qui s’apprend au fur<br />
et à mesure des années.<br />
Face au pseudo-mensonge des tous<br />
petits, il est important de ne pas<br />
tout de suite dramatiser et porter<br />
un jugement de valeur, les traiter de<br />
manipulateurs ou de menteurs. C’est<br />
au contraire l’occasion de les remettre<br />
dans la vérité, de leur rappeler la<br />
Mme Fedwa BERRADA<br />
Psychologue Psychotérapeute<br />
réalité de manière à ce qu’ils fassent<br />
la part des choses. Si cela devient<br />
récurrent, interrogez votre degré d’autorité<br />
car un enfant craintif a tendance<br />
à mentir plus souvent qu’un autre.<br />
Expliquez à votre enfant pourquoi il<br />
est important de dire la vérité, car une<br />
valeur ou un comportement a plus de<br />
chance d’être adopté par l’enfant s’il<br />
en comprend l’intérêt et si ses propres<br />
parents le pratiquent eux-mêmes. Si<br />
vous ne respectez pas vous-mêmes<br />
la valeur que vous venez de lui transmettre,<br />
cela sèmera la confusion dans<br />
son esprit.<br />
Apprenez également à valoriser l’expression<br />
de la vérité en l’encourageant<br />
à chaque fois qu’il le fait, surtout quand<br />
vous savez que cela a été difficile pour<br />
lui.<br />
Bref, le plus important en tant que<br />
parent est de favoriser le dialogue<br />
et l’écoute car beaucoup de raisons<br />
possibles peuvent se cacher derrière<br />
un mensonge. Donnez à votre enfant<br />
l’occasion de s’exprimer sur les causes<br />
de son mensonge et essayez de comprendre<br />
le pourquoi, d’évaluer la<br />
gravité du besoin qui se cache derrière<br />
cet acte et si nécessaire n’hésitez<br />
pas à faire appel à un professionnel.<br />
Quand faut-il s’inquiéter ?<br />
Il est important d’être vigilant quand le<br />
mensonge cache des troubles affectifs<br />
ou une perte de confiance en soi à l’adolescence.<br />
Le mensonge peut également<br />
devenir pathologique quand son utilisation<br />
tend à être fréquente, quand<br />
l’enfant y a de plus en plus recours et<br />
que la réalité est remplacée peu à peu<br />
par ses récits. Ce comportement peut<br />
être révélateur d’un profond malaise<br />
qui nécessite une investigation rapide<br />
concernant ses origines.<br />
EN VERSION ELECTRONIQUE<br />
www.capitalannonces.ma Du 16 au 22 Novembre 2014
LES SALARIÉS S’INTERROGENT 12<br />
La détermination du salaire<br />
Le salaire est librement fixé par accord direct entre les parties ou par convention collective de travail, sous réserve des dispositions légales<br />
relatives au salaire minimum légal.<br />
Il est interdit toute discrimination relative au salaire entre les deux sexes<br />
pour un travail de valeur égale.<br />
Cas de perte de temps<br />
En cas de perte de temps due à une cause indépendante de la volonté du salarié,<br />
le temps passé sur le lieu du travail lui est rémunéré sur les mêmes bases<br />
que le salaire normal.<br />
Toutefois, si le salarié est rémunéré à la pièce, à la tâche ou au rendement,<br />
une rémunération lui est due pour ce temps perdu sur la base de la moyenne<br />
de sa rémunération durant les 26 jours précédents, sans qu’elle puisse être<br />
inférieure au salaire minimum légal.<br />
Si la perte du temps dans les activités non agricoles est due à une cause indépendante<br />
de la volonté du salarié, le temps passé sur le lieu du travail lui est<br />
dû et rémunéré sur la même base que le salaire normal.<br />
Cas des activités agricoles<br />
Si l’employeur, dans les activités agricoles, se trouve dans l’impossibilité de<br />
fournir du travail en raison de conditions météorologiques exceptionnelles,<br />
le salarié resté à la disposition dudit employeur durant toute la matinée et<br />
l’après-midi perçoit la rémunération d’une demi-journée s’il reste inactif<br />
toute la journée.<br />
Il perçoit les deux tiers de la rémunération journalière s’il reste inactif uniquement<br />
une demi-journée.<br />
Les heures de travail perdues et non rémunérées, en cas d’interruption collective<br />
du travail dans une entreprise résultant de causes accidentelles ou<br />
d’un cas de force majeure doivent, lorsqu’elles sont récupérées, être payées<br />
au taux normal, sauf dispositions plus favorables pour le salarié.<br />
5) Des indemnités ou primes qui constituent un remboursement ou un dédommagement<br />
pour le salarié :<br />
• De frais ou de dépenses supportées par lui auparavant en raison de son travail ;<br />
• D’une responsabilité ;<br />
• D’une situation défavorable ;<br />
• De l’accomplissement de travaux pénibles ou dangereux ;<br />
6. Des indemnités pour remplacement temporaire d’un salarié dans un poste<br />
d’une catégorie supérieure ainsi que pour travail exécuté temporairement<br />
dans un poste nécessitant un travail exceptionnel.<br />
La période du travail effectif<br />
Sont considérées comme périodes de travail effectif et ne peuvent être déduites<br />
de la durée des services entrant en ligne de compte pour l’attribution de la<br />
prime d’ancienneté :<br />
• Les périodes de suspension du contrat de travail;<br />
• Le congé annuel payé ;<br />
• L’interruption temporaire du travail par suite d’un arrêt de fonctionnement<br />
de tout ou partie de l’entreprise résultant d’un cas de force majeure,<br />
telles que catastrophe, panne du courant électrique, réduction ou pénurie<br />
de matières premières ;<br />
• La fermeture temporaire de l’entreprise en raison d’un cas de force majeure,<br />
d’une décision judiciaire ou d’une décision administrative.<br />
Evolution du SMIG depuis 2012<br />
La prime d’ancienneté<br />
A moins que le salaire ne soit basé sur l’ancienneté, en vertu d’une clause du<br />
contrat de travail, du règlement intérieur ou d’une convention collective de<br />
travail, tout salarié doit bénéficier d’une prime d’ancienneté dont le montant<br />
est fixé à :<br />
• 5% du salaire versé, après deux ans de service ;<br />
• 10 % du salaire versé, après cinq ans de service ;<br />
• 15 % du salaire versé, après douze ans de service ;<br />
• 20% du salaire versé, après vingt ans de service ;<br />
• 25% du salaire versé, après vingt-cinq ans de service.<br />
Lorsque le salarié est rémunéré, en totalité ou en partie, au pourcentage des<br />
bénéfices, à la commission, au rendement ou à la pièce, la prime d’ancienneté<br />
est calculée sur la base de la moyenne de la rémunération nette perçue<br />
durant les trois mois précédant l’échéance de ladite prime.<br />
Pour le calcul de la prime d’ancienneté, sont pris en compte le salaire proprement<br />
dit, ses accessoires ainsi que les majorations pour heures supplémentaires,<br />
à l’exclusion :<br />
Dans le secteur de l’industrie du commerce et professions libérales :<br />
Date SMIG horaire SMIG mensuel<br />
Juillet 2012 12.24 DH 2333.76 DH<br />
A partir du 1 er juillet 2014 12.85 DH 2450.06 DH<br />
A partir du 1 er juillet 2015 13.46 DH 2566.37 DH<br />
Dans le secteur du textile et d’habillement :<br />
Date SMIG horaire SMIG mensuel<br />
Jusqu’au 30 juin 2013 11.70 DH 2230.80 DH<br />
Depuis 1 er juillet 2013 11.97 DH 2282.28 DH<br />
A partir du 1 er décembre<br />
2013(*)<br />
12.24 DH 2333.76 DH<br />
(*) à partir du 1 er décembre 2013, Il n y a plus de différence entre le SMIG dans le secteur de l’industrie<br />
du commerce et professions libérales et celui dans le secteur du textile et d’habillement.<br />
1) Des prestations familiales ;<br />
2) Des pourboires, sauf pour les salariés exclusivement payés aux pourboires ;<br />
3) Des gratifications accordées, soit sous forme de versements fractionnés,<br />
soit sous forme d’un versement unique en fin d’année ou en fin d’exercice,<br />
y compris les gratifications calculées en pourcentage des bénéfices ou du<br />
chiffre d’affaires de l’entreprise ;<br />
4) Des participations aux bénéfices et de toute libéralité à caractère aléatoire<br />
et imprévisible, sauf dispositions contraires contenues dans le contrat de travail,<br />
la convention collective de travail ou le règlement intérieur ;<br />
Evolution du SMIG dans le secteur agricole et forestier:<br />
Date<br />
SMIG journalier<br />
Juillet 2012<br />
63,39 DH<br />
A partir du 1 er juillet 2014 66,56 DH<br />
A partir du 1 er juillet 2015 69,73 DH<br />
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Tel: 0661 35 03 25 / 0661 09 67 80<br />
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76, Boulevard Mlly Ali Cherif<br />
Tel/Fax : 0535 57 30 40<br />
Tel. 0661 21 61 90/0661 35 16 64 /0661 35 03 25<br />
ZONE NORD<br />
MACHRAA BEL KSIRI<br />
tel: 0537 90 69 36<br />
GSM: 0662 17 34 28<br />
relaxetrade@live.fr<br />
KSAR EL KBIR<br />
173, Route Larrache<br />
Gsm : 0662 17 34 28<br />
Sté SYNEDEX SARL<br />
distributeur exclusif<br />
Rabat – Salé – Sefrou – Zaer<br />
Km 2, Route Roumanie – Ain Aouda<br />
GSM: 0661 21 63 49 / 0661 10 54 25<br />
0661 21 61 90<br />
distributeur exclusif<br />
Avenu Hassan II<br />
(en Face Banque Populaire)<br />
Route de Souk Jorf EL Melha<br />
SIDI KACEM<br />
Tel: 0537 99 09 14 – Fax: 0537 99 01 02<br />
Gsm: 0666 04 50 09<br />
abdokrafess@hotmail.fr<br />
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36, boulevard Madhrame kada<br />
Hay AL Wahda – Oujda<br />
Tel/Fax : 0536 51 82 03<br />
justintrans@yahoo.fr<br />
centre de laatamna berkane<br />
Tel/Fax: 0536 25 09 35
DIVERS 14<br />
BOITE À OUTILS<br />
MODALITÉS DE CALCUL<br />
DE LA TAXE PROFESSIONNELLE<br />
Cette taxe s’applique sur la valeur locative annuelle brute des immeubles bâtis ou<br />
tous emplacements et aménagements servant à l’exercice des activités professionnelles<br />
ou toute forme d’exploitation.<br />
La valeur locative est déterminée soit par référence au montant indiqué dans les<br />
baux et actes de location, soit par voie de comparaison ou d’appréciation directe.<br />
ASSIETTE DE LA TAXE = VALEUR LOCATIVE ANNUELLE BRUTE<br />
En ce qui concerne les établissements hôteliers, la valeur locative est déterminée selon la<br />
formule suivante :<br />
Assiette de la taxe = (prix de revient des constructions + matériel+ outillage +agencements<br />
+ aménagements) x & Coefficient<br />
Les coefficients sont fixés selon le tableau suivant :<br />
Coefficients<br />
Le taux de la taxe et Droit minimum :<br />
Sur la valeur locative tel quelle a été fixé avant, en applique un taux selon la classe avec<br />
dans tout les cas un minimum de la taxe :<br />
Classe<br />
Champs d’application<br />
2 % Prix de revient < à 3.000.000<br />
1,50 % 3.000.000
VOTRE HEBDOMADAIRE EST DISPONIBLE<br />
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131, Boulevard Abdelmoumen, Casablanca<br />
jaizar99@gmail.com<br />
(+212) 5 22 26 44 57<br />
(+212) 5 22 26 38 59<br />
(+212) 5 22 26 38 59