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Journal CAPITAL N°5

Le journal exclusif du conseil pratique

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VOS DROITS<br />

Protection du consommateur<br />

contre les clauses abusives<br />

AVIS D’EXPERT<br />

Résidences groupées<br />

ou complexes<br />

immobiliers intégrés<br />

BANQUE ET<br />

ASSURANCE<br />

• Cautions bancaires<br />

• Le contrat d’assurance de groupe<br />

PSYCHOLOGIE<br />

Divorce :<br />

L’enfant entre désillusion<br />

et reconstruction<br />

LES SALARIÉS<br />

S’INTERROGENT<br />

• Le repos hebdomadaire<br />

• L’indemnité du congé annuel<br />

EDITION<br />

DU 23 AU 29 NOVEMBRE 2014 HEBDOMADAIRE D.PRESSE: 11/2014 ISSN: 2351-9185 DÉPÔT LÉGAL : PE0104/2014 DIRECTEUR DE PUBLICATION: MOHAMMED TOUFANI N°05<br />

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R+3 R+4 R+5<br />

2


SOMMAIRE<br />

VOS DROITS<br />

4<br />

Protection du consommateur contre les clauses abusives<br />

Dans les contrats conclus entre fournisseur et consommateur, est<br />

considérée comme abusive toute clause qui a pour objet ou pour effet<br />

de créer, au détriment du consommateur, un déséquilibre significatif<br />

entre les droits et obligations des parties au contrat...<br />

AVIS D’EXPERT<br />

Résidences groupées ou complexes immobiliers intégrés<br />

Les résidences groupées séduisent de plus en plus les marocains en<br />

général et spécialement les Casablancais avec le développement des<br />

projets front mer ou en palmeraie...<br />

6<br />

Faites comme Capital<br />

parrainez un enfant<br />

privé de famille !<br />

BANQUE & ASSURANCE<br />

8<br />

Cautions bancaires : Aspects juridiques et réglementaires<br />

Le contrat d’assurance de groupe<br />

Fond Hassan II pour le développement économique et social<br />

PSYCHOLOGIE<br />

10<br />

Divorce : L’enfant entre désillusion et reconstruction<br />

La construction d’une famille « solide » qui tient le coup contre vents<br />

et marrées est devenue un vrai défit aujourd’hui...<br />

LES SALARIÉS S’INTERROGENT<br />

Le repos hebdomadaire<br />

L’indemnité du congé annuel<br />

L’indemnité du licenciement<br />

12<br />

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Association reconnue d’utilité publique et placée sous la Présidence d’Honneur de SAR La Princesse Lalla Hasnaa<br />

Merci à Capital qui nous a offert cet espace.<br />

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Tanger<br />

Assila<br />

Larache<br />

Kénitra<br />

Rabat<br />

Casablanca<br />

Meknès<br />

El-Jadida<br />

Berrechid<br />

Tétouan<br />

Taza<br />

Fès<br />

Ifrane<br />

Settat Khouribga<br />

Safi<br />

Errachidia<br />

Kalaa Béni-mellal<br />

Essaouira<br />

Marrakech<br />

Nador<br />

Saïdia<br />

Oujda<br />

DIRECTEUR DE PUBLICATION :<br />

Mohammed TOUFANI<br />

RESPONSABLES COMMERCIAUX :<br />

Samira FAKHRI<br />

Fatine BENKOURRAD<br />

ASSISTANTE COMMERCIALE<br />

Rajaa KHADRI<br />

Agadir<br />

Ouarzazate<br />

RESPONSABLE DISTRIBUTION :<br />

Khalid LECHHAB<br />

Mustapha RAKI<br />

RESPONSABLE ADMINISTRATIF :<br />

Rajaa RIZKI<br />

RESPONSABLE WEB<br />

Mounia OMARI<br />

Laayoune<br />

CONCEPTION GRAPHIQUE :<br />

REDFROG S.a.r.l<br />

contact@redfrog-studio.com<br />

IMPRESSION : IDEALE<br />

DÉPÔT LÉGAL : PE0104/2014<br />

ISSN: 2351-9185<br />

Dakhla<br />

ÉDITÉ PAR :<br />

Conseil Diffusion S.a.r.l<br />

Tél:. 0522 54 07 76 /77<br />

Fax:. 0522 54 07 78<br />

www.capital-presse.com<br />

contact@capital-presse.com<br />

www.capital-presse.com Du 23 au 29 Novembre 2014


VOS DROITS 4<br />

Protection du consommateur<br />

contre les clauses abusives<br />

Maître Abdssamad KADIRI<br />

Avocat au barreau de Casablanca<br />

Dans les contrats conclus entre fournisseur et consommateur, est considérée comme abusive toute clause qui a pour objet ou pour<br />

effet de créer, au détriment du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat.<br />

L’appréciation du caractère abusif d’une<br />

clause, au sens de l’article 16 de la loi<br />

relative à la protection du consommateur,<br />

ne porte ni sur la définition de<br />

l’objet principal du contrat ni sur l’adéquation<br />

du prix ou de la rémunération<br />

au bien vendu ou au service offert pour<br />

autant que les clauses soient rédigées de<br />

façon claire et compréhensible.<br />

Peuvent être regardées comme abusives,<br />

les clauses ayant pour objet ou pour effet :<br />

1) dans les contrats de vente, de supprimer<br />

ou de réduire le droit à réparation<br />

du consommateur en cas de manquement<br />

par le fournisseur à l’une<br />

quelconque de ses obligations ;<br />

2) de réserver au fournisseur le droit<br />

de modifier unilatéralement les<br />

caractéristiques du produit, du bien<br />

à livrer ou du service à fournir.<br />

Toutefois, il peut être stipulé que le fournisseur<br />

peut apporter des modifications<br />

liées à l’évolution technique, à condition<br />

qu’il n’en résulte ni augmentation des<br />

prix ni altération de qualité et que la<br />

clause réserve au consommateur la<br />

possibilité de mentionner les caractéristiques<br />

auxquelles il subordonne son<br />

engagement ;<br />

3) d’exclure ou de limiter la responsabilité<br />

légale du fournisseur en cas<br />

de mort d’un consommateur ou de<br />

dommages corporels causés à celui-ci,<br />

résultant d’un acte ou d’une omission<br />

du fournisseur ;<br />

4) d’exclure ou de limiter de façon<br />

inappropriée les droits légaux du<br />

consommateur vis-à-vis du fournisseur<br />

ou d’une autre partie en cas de<br />

non-exécution totale ou partielle<br />

ou d’exécution défectueuse par le<br />

fournisseur d’une quelconque des<br />

obligations contractuelles, y compris<br />

la possibilité de compenser une<br />

dette envers le fournisseur avec une<br />

créance qu’il aurait contre lui ;<br />

5) de prévoir un engagement ferme du<br />

consommateur, alors que l’exécution<br />

de l’engagement du fournisseur est<br />

assujettie à une condition dont la réalisation<br />

dépend de sa seule volonté ;<br />

6) d’imposer au consommateur qui<br />

n’exécute pas ses obligations une<br />

indemnité d’un montant disproportionnellement<br />

élevé ou le cumul de<br />

plusieurs indemnités ;<br />

7) d’autoriser le fournisseur à résilier<br />

le contrat de façon discrétionnaire<br />

si la même faculté n’est pas reconnue<br />

au consommateur, ainsi que de<br />

permettre au fournisseur de retenir<br />

les sommes versées au titre de prestations<br />

non encore réalisées par lui,<br />

lorsque c’est le fournisseur lui même<br />

qui résilie le contrat ;<br />

8) d’autoriser le fournisseur à mettre<br />

fin sans un préavis raisonnable à un<br />

contrat à durée indéterminée, sauf<br />

en cas de motif grave ;<br />

9) de proroger automatiquement un<br />

contrat à durée déterminée en l’absence<br />

d’expression contraire du<br />

consommateur, alors qu’une date<br />

excessivement éloignée de la fin<br />

du contrat a été fixée comme date<br />

limite pour exprimer cette volonté<br />

de non-prorogation de la part du<br />

consommateur ;<br />

ou au début de l’exécution du service,<br />

ou d’accorder au fournisseur<br />

le droit d’augmenter leur prix ou<br />

leur tarif sans que, dans les deux<br />

cas, le consommateur n’ait de droit<br />

correspondant lui permettant de<br />

rompre le contrat au cas où le prix<br />

ou le tarif final est trop élevé par<br />

rapport au prix ou tarif convenu lors<br />

de la conclusion du contrat ;<br />

13) d’accorder au fournisseur seul le<br />

droit de déterminer si le produit<br />

ou bien livré ou le service fourni est<br />

conforme aux stipulations du contrat<br />

ou de lui conférer le droit exclusif<br />

d’interpréter une quelconque clause<br />

du contrat ;<br />

14) de restreindre l’obligation du fournisseur<br />

de respecter les engagements<br />

pris par ses mandataires ou de soumettre<br />

ses engagements au respect<br />

d’une formalité particulière ;<br />

15) d’obliger le consommateur à exécuter<br />

ses obligations alors même que<br />

le fournisseur n’exécuterait pas les<br />

siennes ;<br />

16) de prévoir la possibilité de cession<br />

du contrat de la part du fournisseur,<br />

lorsqu’elle est susceptible d’engendrer<br />

une diminution des garanties<br />

pour le consommateur sans l’accord<br />

de celui-ci ;<br />

17) de supprimer ou d’entraver l’exercice<br />

d’actions en justice ou des voies de<br />

recours par le consommateur, en<br />

limitant indûment les moyens de<br />

preuves à la disposition du consommateur<br />

ou en imposant à celui-ci<br />

une charge de preuve qui, en vertu<br />

du droit applicable, devrait revenir<br />

normalement à une autre partie au<br />

contrat.<br />

10) de constater de manière irréfragable<br />

l’adhésion du consommateur à des<br />

clauses dont il n’a pas eu, effectivement,<br />

l’occasion de prendre<br />

connaissance avant la conclusion<br />

du contrat ;<br />

En cas de litige concernant un contrat<br />

comportant une clause abusive, le<br />

fournisseur doit apporter la preuve du<br />

caractère non abusif de la clause objet<br />

du litige.<br />

11) d’autoriser le fournisseur à modifier<br />

unilatéralement les termes du contrat<br />

sans raison valable et spécifiée dans<br />

le contrat et sans en informer le<br />

consommateur ;<br />

12) de prévoir que le prix ou le tarif<br />

des produits, biens et services est<br />

déterminé au moment de la livraison<br />

EN VERSION ELECTRONIQUE<br />

www.capital-presse.com Du 23 au 29 Novembre 2014


AVIS D’EXPERT 6<br />

Résidences groupées ou<br />

Nasraddine RIAH<br />

Consultant en Corporate IMMOBILIER<br />

complexes immobiliers intégrés :<br />

Les précautions qui s’imposent aux acquéreurs<br />

Les résidences groupées séduisent de<br />

plus en plus les marocains en général et<br />

spécialement les Casablancais avec le<br />

développement des projets front mer ou<br />

en palmeraie au niveau des périphéries<br />

« DAR BOUAZZA et BOUZKOURA ».<br />

Il est donc très opportun d’attirer l’attention<br />

sur l’importance de prendre<br />

les précautions nécessaires sur le plan<br />

juridico-urbanistique pour éviter les<br />

déconvenues.<br />

Avant la concrétisation de tout réservation<br />

ou achat, le futur acquéreur est<br />

sensé prendre information sur :<br />

LE RÈGLEMENT DE COPROPRIÉTÉ :<br />

Le règlement de copropriété est une des<br />

pièces les plus précieuses en termes<br />

d’informations pour l’acheteur.<br />

Ce document a pour objet de définir<br />

principalement : Les parties divise et<br />

indivises détenues par les copropriétaires<br />

en indivision ; les obligations et<br />

droits des copropriétaires, les conditions<br />

de nomination du représentant<br />

des copropriétaires et les règles de gestion<br />

du syndicat.<br />

LES DOCUMENTS AFFÉRENTS<br />

AU RÈGLEMENT DE COPROPRIÉTÉ :<br />

• Conception urbanistique, composition<br />

du projet et son intégration dans<br />

le secteur ;<br />

• Documents techniques afférents à la<br />

réalisation des voiries et réseaux divers<br />

(Eau, Assainissement, Électricité)<br />

• Le cahier de charges mentionnant, les<br />

servitudes et les équipements dont la<br />

réalisation incombe à la commune et<br />

ceux à réaliser par le promoteur<br />

Souvent, à la découverte de ces documents,<br />

éclatent des conflits entre les<br />

acheteurs et les vendeurs, car c’est de<br />

par ces derniers, qu’apparaissent les<br />

dissimulations et tromperies ; D’où<br />

l’importance de s’en enquérir pour se<br />

prévenir.<br />

EXEMPLES DES CAS<br />

LES PLUS COURANTS :<br />

• Projets vendus sur le plan commercial<br />

comme étant « Résidences fermées<br />

», alors qu’ils sont traversés par une<br />

servitude légale ou conventionnelle à<br />

l’image d’une route à céder à la commune<br />

ou une voie d’aménagement et<br />

donc accessible au public ;<br />

• Équipements présentés comme collectifs<br />

sur la maquette commerciale<br />

alors qu’il constitue sur le règlement<br />

de copropriété, une partie privative<br />

divise (Terrain de football, cours de<br />

tennis, piscine, salle de fête ou tout<br />

autre équipement servant à des<br />

activités collectives, destinés à l’exploitation<br />

lucrative d’un investisseur<br />

privé et pourtant exposé comme partie<br />

commune)<br />

CAS COMPLEXES :<br />

Une bonne partie de ces projets est<br />

fractionnée à cause de l’ampleur de<br />

sa consistance sur deux ou plusieurs<br />

phases, chacune édifiée sur des titres<br />

fonciers différents. La réglementation<br />

en vigueur imposant un règlement<br />

de copropriété propre à chaque titre<br />

foncier, on se retrouve devant la situation<br />

d’un complexe immobilier intégré<br />

sous forme de groupement d’habitations<br />

géré par plusieurs règlements et<br />

syndics de copropriétés.<br />

Pour simplifier la situation, on parlera<br />

d’un complexe résidentiel intégré<br />

sur la maquette commerciale offrant<br />

pour l’acquéreur une résidence avec<br />

piscine, cours de tennis, accès à la<br />

plage... ; mais qui dans la réalité<br />

juridique représente des propriétés<br />

privées dissociées l’une de l’autre sur<br />

le plan juridique et opérationnel.<br />

• La piscine commune tombe dans<br />

un titre foncier « A » et donc chez la<br />

copropriété « A » et que le cours de<br />

tennis tombe dans le titre foncier<br />

B et donc chez la copropriété « B » ;<br />

• Le passage à la plage se situe sur le<br />

titre foncier de la copropriété « A » et<br />

que le règlement de copropriété ne<br />

prévoit pas de droit de passage pour<br />

le titre foncier de la copropriété « B » ;<br />

Ce genre de situation survient généralement<br />

à cause de l’inadvertance des<br />

promoteurs immobiliers qui doivent<br />

prévoir une stratégie juridique globale<br />

et préventive traitant le concept<br />

dans sa globalité en se projetant dans<br />

la phase finale de livraison du complexe<br />

intégré. Pour ce faire, il est<br />

fortement recommandé de faire appel<br />

à des équipes professionnelles complémentaires<br />

pour harmoniser le coté<br />

technique « Ingénieurs topographes<br />

privés ou d’Etat » et juridique « Juriste<br />

ou conseiller en foncier et immobilier».<br />

Le phénomène de vente sur plan au<br />

Maroc prend une ampleur importante<br />

dans les transactions immobilières et<br />

devant la méconnaissance et l’empressement<br />

à engager des démarches pour<br />

l’acquisition d’un logement par le futur<br />

acquéreur, le risque de désinformation<br />

est considérable puisque dans la pratique,<br />

l’information provient presque<br />

toujours et unilatéralement du promoteur<br />

immobilier.<br />

Il est donc vivement conseillé d’opérer<br />

à titre de prévention, des démarches<br />

d’investigations et de recherches visant<br />

la protection contre les éventuelles<br />

mésaventures.<br />

Dans cette perspective, la loi relative<br />

aux lotissements, groupement d’habitations<br />

et morcellements oblige le<br />

promoteur :<br />

• Dès l’obtention de l’autorisation de<br />

lotir à mettre à la disposition du<br />

public, au siège de la commune, les<br />

documents relatifs à la conception<br />

urbanistique du lotissement, les<br />

documents techniques afférents à la<br />

réalisation de la voirie et des réseaux<br />

divers ainsi que les cahiers de charges.<br />

• Avant la réception provisoire des<br />

travaux d’équipements, le dépôt au<br />

siège de la commune du règlement de<br />

copropriété le cas échéant.<br />

Alors imaginons que :<br />

www.capital-presse.com Du 23 au 29 Novembre 2014


BANQUE ET ASSURANCE 8<br />

Cautions bancaires :<br />

Aspects juridiques et réglementaires<br />

Mohammed TOUFANI<br />

Conseiller financier<br />

Les actes de cautionnements administratifs<br />

sont délivrés à l’occasion de la<br />

résiliation d’un marché public, celui-ci<br />

étant un contrat liant une administration,<br />

une entreprise publique ou une<br />

collectivité locale à un entrepreneur<br />

ou un fournisseur, en vue de l’exécution<br />

d’une prestation se rapportant à<br />

des travaux, des fournitures ou des<br />

services.<br />

A l’occasion de l’exécution de ce marché,<br />

plusieurs étapes sont à prévoir<br />

en fonction de l’ordre chronologique<br />

de la réalisation dudit marché et ce<br />

depuis le lancement de l’appel d’offre<br />

jusqu’à l’extinction des obligations<br />

contractuelles du titulaire du marché.<br />

Ces étapes peuvent être chacune sanctionnées<br />

par la production d’actes<br />

de cautionnements bancaires, exigés<br />

auprès du soumissionnaire par le<br />

maître d’ouvrage, appelés cautionnements<br />

administratifs.<br />

La caution représente ainsi la personne<br />

destinée à garantir l’exécution<br />

du contrat par le débiteur principal, en<br />

cas de défaillance de ce dernier et non<br />

l’acte de cautionnement en lui-même.<br />

Toutefois, le jargon courant bancaire<br />

a employé cette terminologie et, de ce<br />

fait, a qualité de caution, tout acte de<br />

cautionnement.<br />

Les cautionnements administratifs<br />

sont régis par le code des marchés<br />

publics, notamment par le décret n°<br />

2-99-1087 du 29 moharrem 1421 (4<br />

Mai2000).<br />

On distingue quatre catégories de cautionnements<br />

administratifs :<br />

• Caution provisoire ;<br />

• Caution définitive ;<br />

• Caution de restitution d’acompte ;<br />

• Caution de retenue de garantie ;<br />

Caution provisoire<br />

La caution provisoire est un engagement<br />

par signature, qui permet à un<br />

entrepreneur ou un fournisseur de<br />

biens et services de soumissionner à<br />

un marché public ou privé. La banque<br />

garantit l’engagement du soumissionnaire<br />

de ne pas revenir sur sa décision<br />

ou sur ses propositions au cas ou le<br />

marché lui serait attribué.<br />

Généralement le montant de la caution<br />

provisoire est compris entre 1.5 et<br />

3% du manant du marché, sauf stipulation<br />

contraire.<br />

Caution définitive<br />

La caution définitive, appelée aussi<br />

« caution de bonne fin » garantit la<br />

bonne exécution, par une entreprise<br />

ou un groupement d’entreprises,<br />

d’un marché public ou privé selon les<br />

clauses mentionnées dans le contrat.<br />

La banque s’engage à cet effet, vis-àvis<br />

du maître d’ouvrage, à lui verser un<br />

montant préalablement fixé en cas de<br />

non- respect de ses engagements par<br />

l’adjudicataire.<br />

La caution définitive déclenche le<br />

processus de mainlevée de la caution<br />

provisoire.<br />

• Le montant de la caution définitive<br />

est fixé par le maître d’ouvrage. Il<br />

couvre généralement 3% du marché,<br />

sauf réglementations particulières<br />

pour certaines catégories de soumissionnaire.<br />

• La prescription légale de la caution<br />

définitive est de 15 ans.<br />

• Le montant de la caution est fixé<br />

par le maître d’œuvre dans le marché.<br />

La caution atteint généralement 20 à<br />

30% du marché.<br />

• La caution de restitution d’acompte<br />

exclut de sa couverture les travaux<br />

exécutés, sauf cas exceptionnel.<br />

• La caution de restitution d’acompte<br />

n’est opérante qu’après réception des<br />

fonds objet de la caution au compte du<br />

client ouvert sur les livres de la banque.<br />

Légalement, la caution de restitution<br />

d’acompte s’éteint avec la fin des mandatements<br />

du marché.<br />

Caution de retenue de garantie<br />

La caution de retenue de garantie est<br />

destinée à remplacer les prélèvements<br />

ou retenues qu’opère généralement<br />

le maître d’ouvrage, à l’occasion des<br />

règlements successifs au fur et à<br />

mesure de l’avancement des travaux,<br />

en vue de se prémunir contre une<br />

mauvaise exécution des obligations<br />

du titulaire du marché (mal façons,<br />

vices cachés, ...), ainsi la banque s’engage<br />

vis-à-vis du maître d’œuvre à<br />

lui régler un montant préalablement<br />

déterminé en cas de non respect des<br />

engagements du titulaire du marché.<br />

Elle reste valable jusqu’à réception<br />

définitive du marché.<br />

• Le montant de la retenue de garantie<br />

n’excède pas généralement 10% du<br />

montant total du marché.<br />

• La caution définitive doit être fournie<br />

par l’adjudicataire dans les 30 jours<br />

qui suivent la notification du marché.<br />

• La réception provisoire partielle ou<br />

(totale) des travaux peut être envisagée<br />

et le maître d’ouvrage restitue<br />

partiellement ou totalement le cautionnement<br />

définitif à hauteur du<br />

taux prévu.<br />

• La réception définitive est prononcée<br />

un an après l’établissement du PV<br />

de la réception provisoire, sauf stipulation<br />

contraire.<br />

• La réception définitive marque la<br />

fin du marché.<br />

Caution de restitution<br />

d’acompte<br />

La caution de restitution d’acompte<br />

est un engagement par signature qui<br />

sert à garantir au maître d’œuvre<br />

le remboursement des avances ou<br />

acomptes qui il consent au titulaire<br />

du marché en vue de lui faciliter le<br />

financement des travaux, fournitures<br />

ou prestations de services.<br />

• La retenue de garantie cesse de<br />

croître dès que l’on atteint 7% du montant<br />

initial du marché, sauf stipulation<br />

contraire.<br />

Il y’a lieu de noter que le taux de la<br />

commission prélevée par la banque<br />

en contre partie de la délivrence des<br />

actes de cautionnement est de 2%. Ce<br />

taux est réduit à 1% en cas de constitution<br />

de la provision à 100%.<br />

Cas de redressement<br />

ou liquidation judiciaire<br />

du débiteur principal :<br />

L’engagement de la caution demeure<br />

valable pendant la période de redressement<br />

judiciaire, si toutefois<br />

la créance en est admise.<br />

En outre celui-ci disparaît si l’obligation<br />

principale disparaît, notamment<br />

dans le cas ou le débiteur principal est<br />

déclaré en redressement ou liquidation<br />

judiciaire et que sa créance n’est<br />

pas admise.<br />

www.capital-presse.com Du 23 au 29 Novembre 2014


9<br />

Le contrat d’assurance de groupe<br />

Est considéré comme contrat d’assurance de<br />

groupe le contrat souscrit par une personne morale<br />

ou un chef d’entreprise dit souscripteur en vue<br />

de l’adhésion d’un ensemble de personnes dites<br />

adhérentes répondant à des conditions définies<br />

audit contrat, pour la couverture des risques dépendant<br />

de la durée de la vie humaine, des risques<br />

portant atteinte à l’intégrité physique de la personne<br />

ou liés à la maladie ou à la maternité et des<br />

risques d’incapacité ou d’invalidité.<br />

Le souscripteur ne peut exclure un adhérent du<br />

bénéfice du contrat d’assurance de groupe que si<br />

le lien qui les unit est rompu, si l’adhérent cesse<br />

de payer la prime ou si l’assureur prouve la fraude<br />

de l’adhérent.<br />

L’exclusion de l’adhérent pour non paiement de<br />

prime ne peut intervenir qu’au terme d’un délai<br />

de trente (30) jours à compter de l’envoi par le<br />

souscripteur d’une lettre recommandée de mise<br />

en demeure. Cette lettre ne peut être envoyée que<br />

dix (10) jours au plus tôt après la date à laquelle les<br />

sommes dues doivent être payées.<br />

Par la mise en demeure, le souscripteur informe<br />

l’adhérent qu’à l’expiration du délai de trente (30)<br />

jours , le défaut de paiement de la prime est susceptible<br />

d’entraîner son exclusion du contrat.<br />

Cette exclusion ne peut faire obstacle, le cas<br />

échéant, au versement des prestations acquises<br />

en contrepartie des primes ou cotisations versées<br />

antérieurement par l’adhérent.<br />

Le souscripteur est tenu :<br />

• De remettre à l’adhérent une notice, établie par<br />

l’assureur, qui définit les garanties et leurs modalités<br />

d’entrée en vigueur ainsi que les formalités<br />

à accomplir en cas de sinistre ;<br />

• D’informer par écrit les adhérents des modifications<br />

qu’il est prévu, le cas échéant, d’apporter à<br />

leurs droits et obligations.<br />

Le souscripteur ne peut percevoir aucune rétribution,<br />

directe ou indirecte et sous quelque forme que<br />

ce soit, au titre de son intervention dans le cadre<br />

d’un contrat d’assurance de groupe.<br />

Fonds Hassan II<br />

pour le Développement<br />

Économique et Social<br />

Objet :<br />

Appui aux investissements au profit des secteurs<br />

du textile-habillement (confection et bonneterie),<br />

du cuir, de la sous-traitance automobile (fabrication<br />

de composants automobiles et mécanique de<br />

précision), de l’électronique ainsi que toute activité,<br />

à titre principal, contribuant à la préservation<br />

de l’environnement par le traitement, le recyclage<br />

et la valorisation industriels des déchets.<br />

Contribution du fonds :<br />

Il s’agit d’ un appui financier qui se présente sous<br />

forme d’une contribution financière directe qui<br />

peut revêtir deux formes:<br />

1) Contribution à hauteur de :<br />

• 50% du coût du terrain (sur la base d’un coût<br />

maximum de 250 DH/m²) ;<br />

• 30% du coût des bâtiments (sur la base d’un coût<br />

maximum de 1500 DH/m²).<br />

2) Contribution de 100% sur le foncier sur la base<br />

d’un coût maximum de 250 DH/ m².<br />

Procédure d’octroi de la contribution<br />

La demande de contribution doit être adressée<br />

pour accord à la commission mixte, composée<br />

des représentants :<br />

• Du Ministère chargé de l’Industrie - Direction de<br />

la production Industrielle (Président) ;<br />

• Du Ministère chargé des Affaires Économiques<br />

et Direction des investissements (Membre)<br />

• Du Fonds Hassan II pour le Développement<br />

économique et social (Membre)<br />

Délais d’instruction<br />

• Pour le foncier, la contribution sera versée dans<br />

un délai de 60 jours après présentation par l’investisseur<br />

de pièces justificatives du règlement<br />

du foncier auprès du propriétaire ;<br />

• Pour les bâtiments, la contribution sera versée<br />

dans un délai de 60 jours après l’achèvement des<br />

constructions et la présentation par l’investisseur<br />

de pièces justificatives du coût réel des travaux de<br />

construction.<br />

www.alomrane.ma<br />

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PSYCHOLOGIE 10<br />

Divorce : l’enfant entre<br />

désillusion et reconstruction<br />

La construction d’une famille « solide » qui tient le coup contre vents et marrées<br />

est devenue un vrai défit aujourd’hui.<br />

Garantir l’avenir pour ses enfants,<br />

affronter les difficultés quotidiennes<br />

sur tous les fronts, notamment professionnelles,<br />

relationnelles, familiales,<br />

éducatives, et trouver les moyens de<br />

préserver l’équilibre de son couple au<br />

milieu de tout cela exige une dépense<br />

d’énergie monstre.<br />

Dans notre pratique, nous voyons de<br />

plus en plus de couples divorcés ou<br />

en cours de séparation qui se posent<br />

beaucoup de questions concernant<br />

les conséquences sur leurs enfants.<br />

Une séparation est difficile à vivre<br />

pour les parents. Qu’en est-il pour les<br />

enfants ? Comment le leur annoncer<br />

? Comment minimiser les dégâts ?<br />

Faut-il forcément consulter un psy ?<br />

Contrairement à ce que peuvent en<br />

dire certains films qui dédramatisent<br />

le divorce et ses effets psychologiques<br />

sur les enfants, cette expérience est<br />

toujours difficile et douloureuse pour<br />

eux, quel que soit leur âge et même si<br />

la situation antérieure à la séparation<br />

était vraiment pénible à la maison.<br />

Quel impact psychologique ?<br />

Pour tous les enfants de parents<br />

divorcés, c’est tout un ensemble de<br />

réaménagements psychiques à faire<br />

pour s’adapter à sa nouvelle vie mais<br />

c’est surtout un travail de deuil préalable<br />

nécessaire, deuil de la famille<br />

idéale, du couple conjugal de ses<br />

parents, de la vie sous le même toit…<br />

Cependant, les conséquences peuvent<br />

varier en fonction de l’âge de l’enfant,<br />

de son stade de développement, de la<br />

nature et du mode d’expression du<br />

conflit conjugal et des circonstances<br />

socio-économiques.<br />

Pour le nourrisson, la régularité, la<br />

permanence et stabilité des repères<br />

sont ce qu’il y a de plus important.<br />

C’est pourquoi tout changement doit<br />

s’opérer avec douceur. Il est également<br />

très sensible à l’état psychique de ses<br />

parents (dépression, angoisses…) et<br />

aura du mal à comprendre les raisons<br />

du trouble qu’il perçoit, à lui donner du<br />

sens. Il peut réagir par de l’agitation,<br />

de l’agressivité…<br />

Entre deux et quatre ans, la séparation<br />

parentale peut perturber<br />

l’acquisition du langage et le développement<br />

psychomoteur, notamment<br />

par des régressions. Il peut aussi y<br />

avoir des perturbations du sommeil<br />

(cauchemars, terreurs nocturnes…) et<br />

de l’alimentation, de la tristesse, de<br />

la colère ou encore des somatisations<br />

(douleurs abdominales, vomissements,<br />

migraines…). C’est sa façon<br />

de réagir inconsciemment aux modifications<br />

de la qualité des soins de<br />

sa mère, qualité qui est souvent perturbée<br />

par la douleur et la souffrance<br />

de celle-ci. Dans son lien d’attachement<br />

avec son enfant, les mères<br />

qui vivent une séparation reporte<br />

souvent leurs ressentiments, et ce de<br />

manière inconsciente. C’est ainsi que<br />

nombre d’enfants ont des sentiments<br />

d’abandon et d’insécurité.<br />

A cette âge aussi, les enfants sont dans<br />

une pensée égocentrique. C’est-à-dire<br />

qu’ils ont tendance à ramener à euxmêmes<br />

tout ce qui arrive autour d’eux.<br />

Il convient de faire attention ici à la<br />

culpabilité souvent retrouvée chez<br />

cette tranche d’âge car ils se croient<br />

responsables de la séparation de leurs<br />

parents.<br />

Entre 5 et 7 ans, les réactions de<br />

l’enfant se caractérisent par la tristesse,<br />

l’amertume et le chagrin. Il peut<br />

vivre un sentiment de rejet et de peur.<br />

De 9 à 12 ans, il peut développer des<br />

phobies, somatiser certaines de ses<br />

difficultés et perdre confiances en ses<br />

moyens. Il vit en fait un profond sentiment<br />

de perte, de rejet et de solitude.<br />

A l’adolescence, période déjà critique<br />

en soi, il craint l’insécurité financière<br />

. Les adolescents peuvent se replier<br />

davantage sur eux-mêmes et vivre<br />

leur tristesse dans la solitude.<br />

Bref, l’enfant a beaucoup à perdre<br />

dans la situation de divorce ou de<br />

séparation, notamment le sentiment<br />

de sécurité affective, avec parfois un<br />

syndrome d’abandon, la tendresse de<br />

ses parents réunis autour de lui et la<br />

satisfaction de partager des moments<br />

ensemble, la possibilité de s’identifier<br />

et d’exprimer les désirs qu’il éprouve<br />

à l’égard de ses deux parents, chose<br />

qui lui permet de se construire un<br />

modèle de couple…<br />

Il peut éprouver de la colère vis-a-vis<br />

de ses parents, de la honte devant leur<br />

séparation qu’il essaiera de garder<br />

comme un secret, de l’espoir qu’ils se<br />

réconcilient et revivent ensemble…<br />

Comment le leur annoncer ?<br />

L’enfant de parents séparés est souvent<br />

confronté à des changements dans son<br />

rythme de vie. Sa capacité d’adaptation<br />

varie avec l’âge, sa personnalité, mais<br />

dépend aussi de la façon sont sa mère<br />

et son père lui expliquent les conséquences<br />

de leur séparation sur sa vie<br />

quotidienne.<br />

L’enfant doit être averti dès que la<br />

décision de la séparation a été prise<br />

et accompagné dans ses questionnements<br />

et ses inquiétudes tout au<br />

long et même après la fin de la procédure.<br />

Il est important de lui parler<br />

« vrai » et d’utiliser des « mots justes<br />

», comme le dit Françoise Dolto. Le<br />

message essentiel à lui faire passer<br />

pour que sa sécurité de base ne soit<br />

pas altérée, c’est que le couple parental<br />

reste uni même si le conjugal se sépare,<br />

et que le divorce ne signifie pas qu’il va<br />

perdre une mère ou un père. Par cette<br />

garantie de l’amour qu’ils continuent<br />

à lui porter, les parents peuvent ainsi<br />

assurer leurs fonctions de protection<br />

et de transmission et soulager l’enfant<br />

de sa responsabilité dans leurs conflits<br />

et de son sentiment de culpabilité.<br />

Quelles attitudes éviter ?<br />

Il est important que chacun des<br />

parents fasse attention au discours<br />

qu’il tient sur l’autre devant l’enfant,<br />

que la parole qu’il lui adresse intègre et<br />

n’exclue pas l’autre. C’est cette parole<br />

respectueuse, aimante et dénuée de<br />

rancune ou de manipulation qui fonde<br />

la sécurité intérieure et l’identité<br />

sexuée de l’enfant.<br />

Lorsque les critiques prédominent et<br />

que l’un des parents utilise l’enfant<br />

pour exercer sa rancœur, lorsque<br />

l’enfant est pris en otage dans un<br />

conflit sans fin où l’un est présenté<br />

comme le « bon parent » et l’autre<br />

et ses proches comme les « mauvais<br />

parents », la parole devient impossible,<br />

porteuse de trop de souffrance<br />

et l’enfant, blessé, est conduit peu à<br />

peu vers un rejet définitif du « mauvais<br />

parent ». C’est ce que l’on appelle le<br />

Syndrome d’Aliénation Parentale<br />

(SAP). C’est-à-dire quand un parent<br />

aliénant dévalorise l’autre parent qui<br />

devient aliéné, mais de façon injustifiée,<br />

sans que ce dernier l’ait mérité<br />

par un comportement de rejet ou de<br />

maltraitance.<br />

Mme Fedwa BERRADA<br />

Psychologue Psychotérapeute<br />

Les enfants victimes de SAP se<br />

retrouvent ainsi au milieu d’un conflit<br />

de loyauté où ils se sentent obligés de<br />

« choisir » un camp au détriment de<br />

l’autre. Cette déchirure risque de les<br />

pousser à reprendre à leur compte<br />

les douleurs parentales et à modeler<br />

leur comportement sur celui de leurs<br />

parents, ce qui menace gravement<br />

leur identité.<br />

Il est important de veiller à instaurer<br />

un climat de confiance entre les<br />

parents. Ce n’est qu’ainsi que l’enfant<br />

peut se sentir respecté et en sécurité<br />

avec chacun d’entre eux.<br />

Quand faut-il consulter ?<br />

La médiation par un tiers, psychologue<br />

ou psychothérapeute, est à envisager<br />

dans le but de favoriser un climat<br />

de tolérance et de conciliation entre<br />

les parents, afin qu’ils privilégient le<br />

bien-être et l’intérêt de l’enfant eu<br />

lieu de leurs conflits et problèmes personnels.<br />

Si la séparation peut se faire<br />

dans un esprit de négociation compréhensive,<br />

il y a moins de risques que<br />

les enfants soient entraînés dans des<br />

querelles interminables, extrêmement<br />

néfastes pour eux.<br />

L’enfant a besoin de comprendre que le<br />

divorce est non seulement un moindre<br />

mal mais qu’il est un acte responsable<br />

de la part de ses parents et que son<br />

but est de faire cesser une souffrance.<br />

La psychothérapie peut aider certains<br />

enfants qui développent des<br />

difficultés comportementales et psychologiques,<br />

à liquider les réactions<br />

et les affects négatifs suscités par la<br />

situation, que ce soit en raison d’une<br />

personnalité vulnérable ou de conflits<br />

qui perdurent entre les parents après<br />

le divorce.<br />

EN VERSION ELECTRONIQUE<br />

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LES SALARIÉS S’INTERROGENT 12<br />

Le repos hebdomadaire<br />

Il doit être accordé obligatoirement aux salariés un repos hebdomadaire<br />

d’au moins vingt-quatre heures allant de minuit à minuit.<br />

Le repos hebdomadaire doit être accordé soit le vendredi, soit le samedi, soit<br />

le dimanche, soit le jour du marché hebdomadaire.<br />

Le repos hebdomadaire doit être accordé simultanément à tous les salariés<br />

d’un même établissement.<br />

Les établissements dont l’activité nécessite une ouverture permanente au<br />

public ou dont l’interruption nuirait au public, sont admis à donner soit à la<br />

totalité de leurs salariés, soit à certains d’entre eux, un repos hebdomadaire<br />

par roulement.<br />

Lorsque, dans une préfecture ou province, une commune ou un groupe de<br />

communes ou un quartier déterminé, les deux tiers au moins des employeurs<br />

d’une part, et des salariés d’autre part, d’une même profession, bénéficiant du<br />

repos hebdomadaire à jour fixe ou par roulement, en font la demande, l’autorité<br />

gouvernementale chargée du travail fixe les modalités d’application du repos<br />

hebdomadaire après avis des organisations professionnelles des employeurs<br />

et des organisations syndicales des salariés les plus représentatives.<br />

Le repos hebdomadaire peut être suspendu lorsque la nature de l’activité de<br />

l’établissement ou des produits mis en œuvre le justifie, ainsi que dans certains<br />

cas de travaux urgents ou de surcroît exceptionnel de travail.<br />

Dans tout établissement dans lequel les salariés bénéficient simultanément<br />

du repos hebdomadaire, ce repos peut être réduit à une demi-journée pour les<br />

personnes employées à tous les travaux d’entretien qui doivent être nécessairement<br />

faits le jour du repos collectif et qui sont indispensables pour éviter<br />

tout retard dans la reprise normale du travail.<br />

La suspension du repos hebdomadaire n’est pas applicable aux mineurs de<br />

moins de dix-huit ans, ni aux femmes de moins de vingt ans, ni aux salariés<br />

handicapés et ce dans les cas fixés par voie réglementaire.<br />

Les salariés dont le repos hebdomadaire a été suspendu ou réduit doivent<br />

bénéficier d’un repos compensateur dans un délai maximum d’un mois.<br />

Sont punis d’une amende de 300 à 500 dirhams :<br />

• Le non-respect de l’obligation d’octroi du repos hebdomadaire ou le repos<br />

non accordé à tous les salariés d’un établissement dans les conditions<br />

de durée minimum, de jour et de simultanéité ;<br />

• Le non-respect des modalités de fixation du repos ;<br />

• Le non-respect des conditions de réduction du repos hebdomadaire ;<br />

• Le non-respect de l’interdiction de suspension du repos hebdomadaire<br />

à l’égard des mineurs de moins de dix-huit ans, des femmes de moins de<br />

vingt ans et des salariés handicapés ;<br />

• Le non octroi du repos compensateur.<br />

L’amende est appliquée autant de fois qu’il y a de salariés à l’égard desquels<br />

les dispositions précitées n’ont pas été observées, sans toutefois que le total<br />

des amendes dépasse le montant de 20.000 dirhams.<br />

L’indemnité du congé annuel<br />

Le salarié a droit, pendant son congé annuel payé,<br />

à une indemnité équivalente à la rémunération<br />

qu’il aurait perçue s’il était en service.<br />

L’indemnité du congé annuel payé comprend le<br />

salaire et ses accessoires, qu’ils soient matériels<br />

ou en nature.<br />

Le salarié ayant au moins six mois de service<br />

continu dans la même entreprise ou chez le même<br />

employeur et dont le contrat est rompu avant qu’il<br />

n’ait pu bénéficier de la totalité du congé annuel<br />

payé ou, le cas échéant, des congés annuels payés<br />

afférents aux 2 années antérieures auxquels il avait<br />

droit, doit recevoir une indemnité compensatrice<br />

pour le congé annuel payé ou les fractions des<br />

congés dont il n’a pas bénéficié.<br />

Tout mois de travail entamé par le salarié est considéré<br />

comme mois entier et entre en ligne de compte<br />

pour le calcul de l’indemnité compensatrice du<br />

congé annuel payé.<br />

Le salarié qui justifie avoir été occupé chez le même<br />

employeur ou dans la même entreprise pendant<br />

une période équivalente à un minimum d’un mois<br />

de travail, a droit, en cas de rupture de son contrat,<br />

à une indemnité compensatrice de congé correspondant,<br />

suivant le cas, à un jour et demi ou deux<br />

jours par mois entier de travail<br />

Les salariés qui, travaillant par roulement et d’une<br />

manière intermittente dans des entreprises différentes<br />

en raison de la nature de leur profession,<br />

justifient avoir été occupés chez le même employeur<br />

ou dans la même entreprise d’une manière<br />

discontinue pendant au moins vingt-six jours de<br />

travail effectif, reçoivent de cet employeur ou de<br />

cette entreprise, à la fin de chaque année grégorienne,<br />

une indemnité compensatrice du congé<br />

annuel payé, égale à un jour et demi de salaire<br />

par période de vingt-six jours de travail effectif<br />

continue ou discontinue.<br />

Toutefois, pour les salariés âgés de moins de dixhuit<br />

ans, l’indemnité compensatrice du congé<br />

annuel payé est égale à deux jours de salaire par<br />

période de vingt-six jours de travail effectif continue<br />

ou discontinue.<br />

L’indemnité compensatrice du congé annuel payé<br />

est due quels que soient les motifs de la rupture<br />

du contrat de travail.<br />

Lorsqu’un salarié rompt le contrat de travail sans<br />

respecter le préavis dû à son employeur, celui-ci<br />

peut opérer une compensation entre l’indemnité<br />

du congé annuel payé et l’indemnité de préavis.<br />

Lorsqu’un salarié est décédé avant d’avoir bénéficié<br />

du congé annuel payé, il est versé à ses ayants<br />

droit par l’employeur l’indemnité compensatrice<br />

du congé que ce salarié aurait perçu, si le contrat<br />

avait été rompu le jour de son décès.<br />

L’interdiction d’occuper<br />

des salariés en congé annuel payé<br />

• Il est interdit à tout employeur d’occuper un<br />

de ses salariés pendant la période de son congé<br />

annuel payé à un travail, rémunéré ou non, même<br />

en dehors de l’entreprise.<br />

• Il est interdit à tout employeur d’occuper un salarié<br />

en congé annuel payé d’une autre entreprise<br />

alors qu’il savait que ce salarié était bénéficiaire<br />

d’un congé annuel payé.<br />

• Il est interdit à tout salarié bénéficiaire d’un<br />

congé annuel payé d’exécuter des travaux rémunérés<br />

pendant son congé.<br />

.ma<br />

LE 1 ER PORTAIL ACCESSIBLE GRATUITEMENT<br />

RENDEZ-VOUS LE 1 ER DECEMBRE 2014<br />

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13<br />

L’indémnité de licenciement<br />

Le salarié lié par un contrat de travail à durée indéterminée a droit à une indemnité, en cas de licenciement après six mois<br />

de travail dans la même entreprise quels que soient le mode de rémunération et la périodicité du paiement du salaire.<br />

Le montant de l’indemnité de licenciement pour<br />

chaque année ou fraction d’année de travail effectif<br />

est égal à :<br />

• 96 heures de salaire pour les cinq premières<br />

années d’ancienneté ;<br />

• 144 heures de salaire pour la période d’ancienneté<br />

allant de 6 à 10 ans ;<br />

• 192 heures de salaire pour la période d’ancienneté<br />

allant de 11 à 15 ans ;<br />

• 240 heures de salaire pour la période d’ancienneté<br />

dépassant 15 ans.<br />

Des dispositions plus favorables au salarié peuvent<br />

être prévues dans le contrat de travail, la convention<br />

collective de travail ou le règlement intérieur.<br />

Le salarié a également le droit de bénéficier,<br />

conformément à la législation et la réglementation<br />

en vigueur de l’indemnité de perte d’emploi<br />

pour des raisons économiques, technologiques ou<br />

structurelles.<br />

L’indemnité de licenciement est calculée sur la<br />

base de la moyenne des salaires perçus au cours<br />

des cinquante-deux semaines qui ont précédé la<br />

rupture du contrat.<br />

Le salaire entrant en ligne de compte pour le calcul<br />

de l’indemnité de licenciement ne peut être inférieur<br />

au salaire minimum légal.<br />

Entrent en ligne de compte pour le calcul de l’indemnité<br />

de licenciement, le salaire proprement dit<br />

et ses accessoires énumérés ci-après :<br />

1) Primes et indemnités inhérentes au travail<br />

à l’exclusion :<br />

• Des indemnités constituant un remboursement<br />

de frais ou de dépenses supportés par le salarié<br />

en raison de son travail ;<br />

• Des indemnités de responsabilité, sauf les<br />

indemnités de fonction, telles que les indemnités<br />

de chef d’équipe ou de chef de groupe ;<br />

• Des indemnités pour travaux pénibles ou dangereux<br />

;<br />

• Des indemnités constituant un dédommagement<br />

pour un travail exécuté dans des zones<br />

dangereuses ;<br />

• Des indemnités pour remplacement temporaire<br />

d’un salarié appartenant à une catégorie<br />

supérieure ou pour un travail exécuté temporairement<br />

ou exceptionnellement, sauf les<br />

indemnités pour heures supplémentaires.<br />

2) Les avantages en nature ;<br />

3) Les commissions et les pourboires.<br />

L’indemnité due au délégué des salariés et, le cas<br />

échéant, au représentant syndical dans l’entreprise,<br />

licencié au cours de leur mandat, est majorée<br />

de 100%.<br />

Le salarié bénéficie, en cas de licenciement abusif,<br />

de versement de dommage-intérêts et de l’indemnité<br />

de préavis prévus respectivement aux articles<br />

41, et 51 du code de travail<br />

Il bénéficie également de l’indemnité de perte<br />

d’emploi.<br />

Les indemnités ci-dessus ne sont pas dues au salarié<br />

s’il a droit à une pension de vieillesse, lorsqu’il<br />

est mis à la retraite, sauf si des dispositions plus<br />

favorables sont prévues dans le contrat de travail,<br />

la convention collective de travail ou le règlement<br />

intérieur.<br />

EN VERSION ELECTRONIQUE<br />

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DIVERS 14<br />

BOITE À OUTILS<br />

L’INDEMNITÉ POUR PERTE D’EMPLOI<br />

L’indemnité pour perte d’emploi a été mise en place par le dahir n°1-14-143 modifiant<br />

et complétant le dahir n°1-72-184 relatif au régime de sécurité sociale .<br />

L’indemnité est octroyée par la C.N.S.S pendant 6 mois à compter du jour<br />

suivant la date de la perte d’emploi.<br />

Montant :<br />

Le montant de cette indemnité est fixé à 70 % du salaire mensuel moyen déclaré<br />

au profit du salarié durant les 36 derniers mois qui précèdent la date de perte de<br />

l’emploi, sans pouvoir excéder le montant du salaire minimum légal.<br />

Conditions d’octroi :<br />

L’octroi de cette indemnité est soumis aux conditions suivantes :<br />

• L’assuré doit avoir perdu son emploi de manière involontaire<br />

• L’assuré est tenu de justifier d’une période d’assurance au régime de sécurité<br />

sociale d’au moins 780 jours dans les 3 années qui précèdent la date de<br />

perte de l’emploi, dont 260 jours durant les 12 derniers mois qui précèdent<br />

la perte involontaire de l’emploi.<br />

• L’assuré doit être inscrit comme demandeur d’emploi auprès de l’A.N.A.P.E.C<br />

• L’assuré doit être apte au travail.<br />

Délais :<br />

La demande de l’indemnité pour perte d’emploi doit être déposée à la C.N.S.S<br />

dans un délai de 60 jours suivant le 1er jour de perte de l’emploi.<br />

Financement :<br />

Le financement de cette indemnité est assuré par l’augmentation des taux de<br />

cotisation à la CNSS au titre des prestations sociales comme suit :<br />

• 0,38% pour la part patronale.<br />

• 0,19% pour la part salariale.<br />

Par conséquent, le taux de des cotisations correspondant aux prestations sociales,<br />

passe de 12,89% à 13,46% dans la limite du plafonds de 6 000DH en vigueur.<br />

Taxe des services communaux<br />

La taxe des services communaux (ex-Taxe d’édilité) s’applique aux personnes<br />

soumises à la taxe professionnelle et à la taxe d’habitation, y compris<br />

les personnes bénéficiant d’exonération dans le cadre desdites taxes.<br />

1) L’assiette de la taxe :<br />

La base d’imposition est la même que celle des immeubles soumis à la taxe<br />

d’habitation et à la taxe professionnelle.<br />

En ce qui concerne les immeubles non soumis à la taxe d’habitation, la Taxe<br />

des services communaux s’applique sur le montant global des loyers lorsque<br />

lesdits immeubles sont donnés en location ou sur leur valeur locative lorsqu’ils<br />

sont mis gratuitement à la disposition de tiers.<br />

2) Le taux de la taxe :<br />

Taux<br />

10,50 %<br />

6,50 %<br />

Champs d’application<br />

Pour les biens situés dans le périmètre des communes<br />

urbaines, des centres délimités, des stations estivales,<br />

hivernales et thermales.<br />

Les biens situés dans les zones périphériques des communes<br />

urbaines.<br />

Nous remercions nos lecteurs qui nous envoient<br />

leurs félicitations et encouragements<br />

BON À SAVOIR<br />

IL EST IMPOSSIBLE D’ÉTERNUER<br />

PENDANT LE SOMMEIL !<br />

Nous devrions en fait être plus enclins à éternuer pendant<br />

notre sommeil puisque les muqueuses gonflent lorsque nous<br />

nous couchons et cela les rend plus sensibles, mais quand nous<br />

dormons il n’y a généralement pas autant de circulation d’air<br />

ou un mouvement qui attise des particules irritantes, de sorte<br />

que les muqueuses ne sont pas exposées à des stimulants.<br />

Quand nous sommes éveillés, des particules, des allergies<br />

ou une maladie peuvent stimuler les cellules nerveuses dans<br />

le nez. Puis, les nerfs envoient des signaux au cerveau pour<br />

provoquer un éternuement pour se débarrasser de tout ce<br />

qui est irritant.<br />

Cependant au cours du sommeil paradoxal (la phase du sommeil<br />

où les rêves se produisent), certains neurotransmetteurs sont<br />

désactivés. Cela signifie que les neurones moteurs ne sont pas<br />

stimulés, de sorte qu’ils n’envoient pas ces signaux au cerveau.<br />

Dans certains cas, les stimulants extérieurs sont suffisants<br />

pour déclencher la nécessité d’éternuer. Mais vous vous<br />

réveillerez pour le faire.<br />

SUDOKU<br />

2 1<br />

3<br />

7<br />

6 2<br />

4<br />

8<br />

5 4<br />

1<br />

3 5<br />

8 2<br />

5 1 3<br />

7<br />

6 9<br />

5<br />

5<br />

8<br />

8<br />

3 7 9<br />

1<br />

5 3<br />

2 1<br />

3 7<br />

9<br />

5<br />

8 4<br />

2 5 7<br />

6<br />

4<br />

6<br />

5 3 2<br />

1<br />

9<br />

2 7 1<br />

4<br />

7 1<br />

5 4<br />

6<br />

7 5<br />

6 9 1<br />

3 2<br />

9<br />

3 7<br />

8<br />

1 6<br />

4<br />

5 7<br />

5<br />

2<br />

8<br />

3 4 2<br />

8 5<br />

7 3<br />

2<br />

7 6 5 1<br />

3 8<br />

5 9 8<br />

4<br />

2 4 6<br />

4<br />

9 8 5 2<br />

7 4 1 9<br />

5 3 8<br />

4 7 3 2 1<br />

7 5<br />

8 6 5 9<br />

4<br />

1<br />

2<br />

5 4<br />

7 1<br />

Rappel des règles:<br />

En partant des chiffres déjà inscrits, vous devez remplir la grille de manière à ce que :<br />

Chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3*3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9.<br />

6<br />

4 3<br />

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