Bilan financier 2009-2012 - AUF
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BILAN FINANCIER<br />
<strong>2009</strong> - <strong>2012</strong>
Un budget stable<br />
BILAN FINANCIER <strong>2009</strong>-<strong>2012</strong><br />
Au cours de la période 2008-<strong>2012</strong>, le volume des moyens nécessaires à l’activité de<br />
l’Agence reste stable, aux environs de 40 millions d’euros, à l’exception de l’année<br />
<strong>2009</strong> pour laquelle un léger repli est observable. Le résultat net cumulé des exercices<br />
<strong>2009</strong> à <strong>2012</strong> s’établit à 0,5 M€ et reflète la bonne maîtrise par l’Agence de ses<br />
dépenses.<br />
PRODUITS ET CHARGES (EN EUROS, BSTG 1 INCLUS)<br />
41 000 000<br />
40 500 000<br />
40 000 000<br />
39 500 000<br />
39 000 000<br />
38 500 000<br />
38 000 000<br />
37 500 000<br />
37 000 000<br />
2 008 2 009 2 010 2 011 2 012<br />
Produits<br />
Charges<br />
Les produits<br />
La répartition des ressources par origine de financement marque un net fléchissement<br />
des contributions gouvernementales (78,2 % en <strong>2012</strong> contre 84,9 % en 2008, soit un<br />
recul de 6,7 points), compensé pour l’essentiel par l’augmentation du montant des<br />
contributions contractuelles (+ 89,4 % en 4 ans).<br />
Sept pays accordent une contribution financière, sans affectation particulière, à l’Agence<br />
universitaire : la France, le Canada (Québec inclus), la Belgique représentent<br />
respectivement 88,0 % ; 10,4 % ; 1,1 % du total des contributions versées à ce titre, le<br />
poids global de la Suisse, du Cameroun, du Liban, et du Mali étant de 0,5 %.<br />
Si cette évolution traduit bien l’effort dans lequel s’engage l’Agence pour diversifier la<br />
provenance de ses ressources dans le contexte général d’une réduction des dépenses<br />
publiques, y compris en direction de nouveaux pays contributeurs, elle illustre aussi un<br />
niveau croissant de vulnérabilité à l’égard de la conjoncture et des partenariats de<br />
coopération et de développement qu’elle peut nouer.<br />
1 Biens et services à titre gratuit<br />
2
BILAN FINANCIER <strong>2009</strong>-<strong>2012</strong><br />
RESSOURCES PAR NATURE (EN EUROS, BSTG 2 INCLUS)<br />
42 000 000<br />
40 000 000<br />
38 000 000<br />
36 000 000<br />
34 000 000<br />
32 000 000<br />
30 000 000<br />
2008 <strong>2009</strong> 2010 2011 <strong>2012</strong><br />
Contributions gouvernementales<br />
Ressources propres<br />
Contributions contractuelles<br />
Ressources financières et autres<br />
Les charges<br />
Ces charges peuvent être ventilées par nature, ou par destination.<br />
1 - Ventilation par nature<br />
CHARGES PAR NATURE (EN EUROS, BSTG INCLUS)<br />
45<br />
40<br />
35<br />
30<br />
25<br />
20<br />
15<br />
10<br />
5<br />
0<br />
2008 <strong>2009</strong> 2010 2011 <strong>2012</strong><br />
Personnel Frais généraux Actions<br />
2 Biens et services à titre gratuit<br />
3
BILAN FINANCIER <strong>2009</strong>-<strong>2012</strong><br />
◆ Les charges de personnel<br />
Ces charges (15,8 M€ en <strong>2012</strong> 3 ) concernent 430 employés environ (effectifs <strong>2012</strong>), dont les<br />
2/3 sont titulaires d’un contrat local à durée indéterminée, 1/6 sont titulaires d’un contrat à<br />
durée déterminée et 1/6 sont mis à disposition.<br />
Leur croissance, (+ 2,4 M€, + 18 % par rapport à 2008) concernant particulièrement <strong>2012</strong>,<br />
est pour une large part imputable à des facteurs endogènes, parmi lesquels :<br />
- le renforcement de la présence de l’Agence sur le terrain ;<br />
- la réorganisation en conséquence des services centraux de l’Agence (création de<br />
pôles stratégiques, de la direction des finances et d’une mission d’audit interne ;<br />
renforcement de l’administration des ressources informatiques) ;<br />
- la part croissante dans la masse salariale des financements de personnels sur projets<br />
(la réalisation de projets en partenariat s'est développée au fil des années et a entraîné des<br />
recrutements supplémentaires à durée déterminée dans le cadre de financements<br />
complémentaires), lesquels représentent désormais près de 4 % de la masse salariale ;<br />
- l’avancement de carrière des employés.<br />
Des causes exogènes sont aussi à l’origine de cette augmentation :<br />
- l’appréciation des dollars des Etats-Unis et du Canada face à l’euro (+ 14 % au cours<br />
de la période), explicative d’environ 20 % de la hausse globale ;<br />
- la mise en conformité - lissée sur plusieurs années - avec la législation locale de<br />
situations dans plusieurs implantations, se traduisant par une augmentation des charges<br />
patronales ;<br />
- l’ajustement de la valeur du point servant au calcul des rémunérations (pour tenir compte<br />
partiellement de la hausse des prix à la consommation).<br />
Sur un plan régional, les évolutions saillantes se rapportent à une légère décrue des bureaux<br />
Afrique de l’Ouest et Asie-Pacifique, à l’inverse des bureaux Afrique centrale et des Grands<br />
Lacs, Moyen-Orient et Maghreb qui connaissent une expansion.<br />
◆ Les frais généraux<br />
Ces dépenses (+ 0,85 M€ en <strong>2012</strong> par rapport à 2008) sont contenues autour de 6,40 M€<br />
jusqu’en 2011, avec un pic conjoncturel en <strong>2012</strong> lié au recours à des experts externes pour<br />
améliorer la gouvernance de l’Agence (gestion des risques, ressources humaines, gestion<br />
financière), à l’optimisation des locaux des services centraux parisiens, à l’aménagement du<br />
bureau Maghreb et au poids de charges locatives exceptionnelles.<br />
◆ Les charges d’actions<br />
En conséquence des évolutions précédentes, les charges d'actions subissent un tassement<br />
de l'ordre de 3 millions d'euros par rapport à 2008. Ce mouvement s'inscrit dans le<br />
cadre de la déconcentration des activités de l’Agence qui lui permet de s’appuyer localement<br />
sur des moyens humains renforcés et de mieux accompagner ainsi les établissements<br />
membres dans la mise en œuvre de sa nouvelle programmation par projets.<br />
3 Biens et services à titres gratuit inclus à hauteur de 0,66 M€<br />
4
BILAN FINANCIER <strong>2009</strong>-<strong>2012</strong><br />
2 - Ventilation par destination<br />
Cette ventilation distingue trois agrégats dont l’évolution, sur le plan <strong>financier</strong>, accompagne<br />
les orientations stratégiques de l’Agence : « programmation » ; « affaires institutionnelles et<br />
vie associative » ; « administration générale ».<br />
CHARGES PAR DESTINATION (EN EUROS, BSTG 4 INCLUS)<br />
45 000 000<br />
40 000 000<br />
35 000 000<br />
30 000 000<br />
25 000 000<br />
20 000 000<br />
15 000 000<br />
10 000 000<br />
5 000 000<br />
-<br />
2008 <strong>2009</strong> 2010 2011 <strong>2012</strong><br />
Programmation Institutionnel Administration<br />
- L’axe « programmation » concentre près de ¾ des charges de l’Agence, le personnel<br />
qui lui est affecté représentant une part croissante (+ 4 points) de son montant. Les trois objectifs<br />
stratégiques de l’actuelle programmation quadriennale « faire de la communauté<br />
scientifique francophone une référence sur la scène internationale », « soutenir les stratégies<br />
de développement des établissements membres » et « faire émerger une génération<br />
d’enseignants et de chercheurs, d’experts et de professionnels » drainent en <strong>2012</strong> respectivement<br />
12,92 M€, 9,73 M€ et 6,94 M€.<br />
Dans un contexte budgétaire contraint, l’Agence s’est attachée à maintenir son effort en faveur<br />
des mobilités, a ouvert deux instituts de la Francophonie de conseil et d’expertise (gouvernance,<br />
numérique éducatif), a poursuivi le déploiement de la formation ouverte à distance,<br />
a lancé un projet pour soutenir la formation doctorale des enseignants (Horizons francophones),<br />
s’est engagée dans IFADEM 5 en partenariat avec l’Organisation internationale de<br />
la Francophonie (OIF), a favorisé l’extension de son réseau de campus numériques francophones<br />
MD (CNF) avec la création de CNF-partenaires et a ouvert, en partenariat avec<br />
l’'Agence inter-établissements de recherche pour le développement (AIRD), 12 infrastructures<br />
numériques de proximité pour les universités haïtiennes.<br />
L’axe « administration générale » atteint en <strong>2012</strong> un niveau exceptionnellement élevé<br />
sous l’effet des mesures précitées.<br />
4 Biens et services à titre gratuit<br />
5 Initiative pour la formation à distance des maîtres<br />
5
BILAN FINANCIER <strong>2009</strong>-<strong>2012</strong><br />
Enfin, les moyens alloués à l’axe « affaires institutionnelles et vie associative »<br />
s’inscrivent en progression tout au long de la période, en connaissant d’amples fluctuations<br />
sous l’effet d’évènements particuliers (assemblée générale de Bordeaux en <strong>2009</strong>, célébration<br />
du 50 e anniversaire de l’Agence en 2011).<br />
◊ ◊ ◊<br />
Les efforts soutenus d’adaptation, de rigueur budgétaire et de montages innovants déployés<br />
par l’Agence lui ont permis, au cours de la période <strong>2009</strong>-<strong>2012</strong>, malgré la réduction des<br />
contributions gouvernementales, de stabiliser le niveau de ses ressources, d’en<br />
optimiser l’emploi et d’en diversifier les sources.<br />
Au cours des quatre années prochaines, ces efforts seront approfondis et se porteront tout<br />
particulièrement sur les frais généraux et les charges de personnel, afin de préserver la<br />
capacité d’intervention de l’Agence et de garantir le bon exercice de ses missions.<br />
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