Systèmes photovoltaïques - Cythelia
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Raccordement au réseau<br />
Eléments d‟une installation<br />
2.5.3 Séparation galvanique<br />
La nécessité d’une séparation galvanique entre le champ de capteurs et le réseau est actuellement<br />
discutée chez les professionnels du solaire. Les avantages touchent essentiellement la sécurité : l’une<br />
ou l’autre polarité du circuit continu peut être mise à la terre indépendamment du réseau ; en cas de<br />
panne de l’onduleur, la tension du réseau ne risque pas de se retrouver sur le champ de capteurs ;<br />
inversement, aucun risque d’introduire des tensions continues dans le réseau ; en fonctionnement<br />
normal, des courants continus parasites pourraient occasionner une détérioration des contacts par<br />
effet galvanique; la séparation permet de choisir la tension continue de fonctionnement du champ PV,<br />
indépendamment de celle du réseau.<br />
Par contre, l’intérêt principal de l’élimination du transformateur est la simplification du circuit (le<br />
transformateur est un élément cher et encombrant), et l’amélioration du rendement (quelques %),<br />
spécialement intéressant dans la mesure où les pertes sont liées principalement à la puissance<br />
nominale du transformateur, alors que l’onduleur fonctionne la plupart du temps à charge partielle.<br />
2.5.4 Pannes software et hardware<br />
Contrairement aux panneaux PV, d’une fiabilité quasi absolue, les onduleurs sont le maillon faible<br />
des installations PV couplées au réseau. Ils sont responsables de la plupart des coupures de<br />
production recensées dans les installations réelles.<br />
On distingue plusieurs types de dysfonctionnement :<br />
Les plus banals sont les microcoupures momentanées, qui durent quelques secondes ou quelques<br />
minutes. Ces coupures sont très fréquentes dans certaines installations; elles n’ont pas d’incidence<br />
sur la production énergétique, mais peuvent perturber le réseau lors d’enclenchements /<br />
déclenchements rapides de fortes puissances.<br />
Lors de certaines perturbations (transitoires réseau, surchauffe), certains appareils interrompent<br />
leur production, mais sont incapables de redémarrer "en charge" ; le démarrage n’a lieu que le<br />
lendemain, occasionnant la perte d’une demi-journée de production en moyenne.<br />
Enfin, les pannes destructives surviennent le plus souvent au niveau des composants de sortie.<br />
Leur cause n’est pas toujours identifiable. Dans les modèles anciens, elles pouvaient résulter de<br />
perturbations dans le réseau telles que signaux de commande, surtensions transitoires de très<br />
courte durée, surtensions d’harmoniques dans le conducteur neutre. Certaines pannes ont<br />
également été causées par des modes de fonctionnement extrêmes, qui devraient normalement<br />
être supportés et traités par les sécurités de l’appareil : dépassement de la puissance maximale<br />
dans un champ expérimental surdimensionné, dépassement de la tension maximale de sortie par<br />
fort ensoleillement et demande faible du réseau, etc.<br />
La probabilité des pannes est augmentée lors du fonctionnement à pleine puissance. On ne déplore<br />
habituellement que très peu de pannes destructives en hiver.<br />
Les pannes de matériel occasionnent en général une perte de production de plusieurs semaines (délai<br />
de réparation, auquel il faut ajouter le retard de la découverte de la panne si le système n’est pas<br />
surveillé régulièrement).<br />
Polytech' Savoie 5eme année ©Alain Ricaud, Oct 2011 131/ 155