Systèmes photovoltaïques - Cythelia
Systèmes photovoltaïques - Cythelia
Systèmes photovoltaïques - Cythelia
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Raccordement au réseau<br />
Tarification et branchement<br />
5.1.2 Contrat d’achat de l’électricité<br />
a. Ecrire au préfet à la DIREN pour obtenir un certificat ouvrant droit à l’obligation<br />
d’achat<br />
b. Copie de Permis de construire ou de demande de travaux si applicable<br />
i. Obtention du certificat ouvrant droit à l’obligation d’achat<br />
c. Envoyer la demande de contrat d’achat à l’ARD ou à la régie locale (elle peut se faire<br />
jusqu’à 12 mois avant la mise en service de l’installation et la signature du contrat d’achat)<br />
i. L’ARD émet le contrat d’achat<br />
5.2 Le crédit d’impôt<br />
A la fin 2004, les députés ont adopté un crédit d’impôt pour les énergies renouvelables. Celui-ci<br />
représentait 40% du montant de l’investissement plafonné à 16 000 € pour un couple. Ce montant est<br />
majoré de 400 € par personne à charge, 500 € pour le deuxième enfant et 600 € à partir du 3 ème<br />
enfant. Un arrêté du ministre chargé du budget, fixe les conditions techniques et la liste des<br />
équipements éligibles. Selon Michèle Pappalardo, Présidente de l’Ademe, « cette nouvelle<br />
disposition présente l‟avantage de la grande simplicité comparée à la distribution des subventions et<br />
surtout l‟absence de limitation en volume ». En clair, jusqu’à aujourd’hui, lorsque les caisses de<br />
l’Ademe étaient vides, la subvention de projets solaires était soit reportée soit annulée. Ce qui ne sera<br />
plus le cas avec ce dispositif axé sur des manques à gagner « extensibles » et non sur des crédits<br />
limités. Le crédit d’impôt est passé à 50% au 1 er janvier 2006, avec le même plafond, et à 25% en<br />
Septembre 2010.<br />
5.3 Nouveaux tarifs<br />
Les principaux éléments du nouveau dispositif tarifaire, applicable au 1er janvier 2010, sont les<br />
suivants :<br />
- Les installations avec « intégration au bâti » bénéficieront toujours du tarif de 60.2 c€ / kWh. Les<br />
règles d’intégration au bâti sont améliorées, de sorte que ce tarif, qui est le plus élevé au monde,<br />
favorise les solutions architecturales et esthétiques les plus accomplies, et positionne les industriels et<br />
artisans sur un secteur innovant et à forte valeur ajoutée. Afin de renforcer la qualité de la mise en<br />
œuvre, l’installateur devra remettre un certificat attestant que les ouvrages ont été conçus et réalisés<br />
dans le respect de la réglementation et des règles de l’art.<br />
- Les installations avec « intégration simplifiée au bâti » pourront bénéficier d’un nouveau tarif, fixé<br />
à 45 c€ / kWh. La création de ce nouveau tarif favorisera le développement du solaire sur les<br />
bâtiments professionnels (bâtiments agricoles, industriels, commerciaux, ...). Ce tarif est réservé aux<br />
installations d’une puissance supérieure à 3 kWc (soit une surface de panneaux s’environ 30 m2), le<br />
Gouvernement souhaitant privilégier, pour les maisons individuelles, des solutions totalement<br />
intégrées au bâti.<br />
- Pour des raisons architecturales, les installations avec « intégration au bâti » et avec « intégration<br />
simplifiée au bâti » devront être installées selon le plan de la toiture (sauf cas des allèges, bardages,<br />
brise-soleil, garde-corps, murs-rideaux).<br />
Polytech' Savoie 5eme année ©Alain Ricaud, Oct 2011 150/ 155