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les hydrangéas et leurs amis - Domaine de Courson

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© Hughes-Vincent Marché<br />

Les<br />

fiches<br />

thématiques<br />

AUTOMNE 2012<br />

Je, tu, il ou elle,<br />

nous aimons tous…<br />

<strong>les</strong> hydrangéas<br />

<strong>et</strong> <strong>leurs</strong> <strong>amis</strong> !<br />

Hydrangea / Hortensia,<br />

histoire d’une double<br />

i<strong>de</strong>ntité troublante…<br />

Quel néophyte ne s’est jamais r<strong>et</strong>rouvé rougissant <strong>de</strong><br />

honte quand, reconnaissant un hortensia lors d’une visite<br />

<strong>de</strong> jardin, il lui aura été signifié, sur un ton con<strong>de</strong>scendant,<br />

qu’en fait d’hortensia il s’agissait d’un hydrangéa. La<br />

confusion remonterait à 1774 quand l’herbier constitué<br />

par Philibert Commerson (1727-1773) sur l’actuelle Île<br />

Maurice, parvient au Muséum d’histoire naturelle. Le<br />

botaniste y a inséré une fleur séchée qu’il a d’abord<br />

baptisée Peautia avant <strong>de</strong> se raviser <strong>et</strong> <strong>de</strong> lui donner le<br />

nom d’Hortensia.<br />

Peautia était un hommage à Nicole-Reine Lepaute<br />

(1723-1788), mathématicienne versée dans <strong>les</strong> sciences<br />

<strong>de</strong> l’astronomie, que Philibert Commerson avait<br />

rencontrée à Paris <strong>et</strong> qui, peut-être, était surnommée<br />

Hortense. Ou alors Hortense aurait été l’un <strong>de</strong>s prénoms<br />

<strong>de</strong> Jeanne Barr<strong>et</strong> (ou Baré) qui s’était embarquée avec<br />

Commerson, à bord <strong>de</strong> l’Étoile, l’un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux navires <strong>de</strong><br />

l’expédition <strong>de</strong> Bougainville. Et pourquoi pas un<br />

hommage à la Reine Hortense ? Impossible, elle naît dix<br />

ans après le décès <strong>de</strong> Commerson. Le botaniste a peutêtre<br />

voulu faire référence à une plante <strong>de</strong> jardin<br />

(hortus en latin), originaire <strong>de</strong> Chine, récoltée dans le<br />

jardin chinois <strong>de</strong> Pierre Poivre (1719-1786) aménagé sur<br />

sa propriété <strong>de</strong> Mont-Plaisir. [1]<br />

Du Japon à Nancy, quelques<br />

hydrangéas <strong>de</strong> Monsieur Lemoine<br />

En France, un r<strong>et</strong>our à Nancy, sur <strong>les</strong> terres <strong>de</strong> Victor<br />

Lemoine, s’impose. Emile Gallé, dans le compte-rendu<br />

publié par le Bull<strong>et</strong>in <strong>de</strong> la Société d’Horticulture <strong>de</strong><br />

Nancy, à la suite du concours régional <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> 1894,<br />

témoigne avec enthousiasme <strong>et</strong> un certain lyrisme <strong>de</strong><br />

son engouement pour <strong>les</strong> hydrangéas. « … dans un<br />

carrefour ombreux, <strong>de</strong>s Hydrangeas (sic) étalent la<br />

majesté <strong>de</strong> <strong>leurs</strong> globes, la fuite <strong>de</strong> <strong>leurs</strong> nuances<br />

d’une exquise fraîcheur, le turquoise le plus tendre,<br />

cé<strong>les</strong>tement lavé <strong>de</strong> pâle indigo, neige bleue ou blanche,<br />

piquée <strong>de</strong> boutons <strong>de</strong> saphir ; certains, joliment verdis<br />

<strong>et</strong> blafards, teignent <strong>de</strong> rose lilacé leur amplitu<strong>de</strong><br />

miraculeuse. Ce sont <strong>les</strong> apports <strong>de</strong> MM. Vergeot <strong>et</strong><br />

Blaise. Et c’est une détente. Et l’on rend ses sourires à<br />

c<strong>et</strong>te nature artificielle qui s’était mise en toil<strong>et</strong>te <strong>de</strong><br />

gar<strong>de</strong>n-party, en robe <strong>de</strong> soirée <strong>de</strong> contrat, <strong>et</strong> qui voulait<br />

nous plaire ».<br />

Plus récemment, un article passionnant du professeur<br />

japonais Ikunobu Yamane [2] établissait la relation entre<br />

Philipp von Siebold, Victor Lemoine <strong>et</strong> Emile Gallé. En<br />

eff<strong>et</strong>, nombre d’hybridations signées Lemoine (Hydrangea<br />

‘Mariesii Grandiflora’, H. ‘Mariesii Lilacina’, <strong>et</strong>c. <strong>de</strong>venues<br />

<strong>de</strong>puis H. macrophylla ‘White Wave’, H. m. ‘Lilacina’<br />

<strong>et</strong>c.) étaient issues <strong>de</strong> plants provenant soit directement<br />

<strong>de</strong> la collection <strong>de</strong> von Siebold, soit par l’intermédiaire<br />

<strong>de</strong> la pépinière belge <strong>de</strong> Louis van Houtte (H. hirta, H.<br />

involucrata <strong>et</strong>c.). À Nancy, beaucoup <strong>de</strong> ces hybridations<br />

passaient <strong>de</strong> la pépinière <strong>de</strong> Lemoine au jardin d’Emile<br />

Gallé. Le bleu <strong>de</strong>s hortensias japonais le fascine <strong>et</strong> lui<br />

inspirera un vase intitulé Le paradoxe bleu d'un fol<br />

hortensia. Quel chef-d’œuvre aurait-il créé, quelque cent<br />

ans plus tard <strong>de</strong>vant H. ‘Bleu Bleu’, l’une <strong>de</strong>s plus<br />

remarquab<strong>les</strong> obtentions <strong>de</strong> la Princesse Gr<strong>et</strong>a Sturdza<br />

dans son jardin du Vasterival. Le professeur Yamane cite<br />

aussi l’importance <strong>de</strong> H. m. var. ‘Otakusa’ (aujourd’hui<br />

‘Otaksa’) dédié à la compagne japonaise <strong>de</strong> von Siebold<br />

(ô Taku san) <strong>et</strong> qui sera également à l’origine <strong>de</strong><br />

nombreuses hybridations <strong>de</strong>s pépinières Lemoine à<br />

partir <strong>de</strong> 1908.<br />

[1] Situé au Nord <strong>de</strong> Port Louis, capitale <strong>de</strong> l’Île <strong>de</strong> France (île Maurice), il sera à l’origine du célèbre jardin <strong>de</strong> Pamplemousse, jardin d’essai <strong>et</strong> d’acclimatation.<br />

[2] Ikunobu Yamane, « L’influence du japonisme dans l’œuvre d’Emile Gallé », dans Anna<strong>les</strong> <strong>de</strong> l’Est, 2005, numéro spécial.


L’entrée historique <strong>de</strong>s hydrangéas<br />

dans <strong>les</strong> parcs <strong>et</strong> jardins<br />

Claudie A<strong>de</strong>line, Arbor<strong>et</strong>um A<strong>de</strong>line, Centre rappelle « qu’il a été relevé environ 80<br />

espèces d’arbres, d’arbustes <strong>et</strong> plantes grimpantes caducs ou persistants au sein <strong>de</strong> ce<br />

genre très prolifique. Pratiquement tous sont originaires d’Asie, mais <strong>de</strong>ux espèces sont<br />

natives d’Amérique du Nord : Hydrangea arborescens <strong>et</strong> H. quercifolia, une du<br />

Mexique : H. seemanii <strong>et</strong> une du Chili : H. serratifolia. Découverts à la toute fin du XVIII e<br />

<strong>et</strong> durant tout le XIX e siècle, <strong>les</strong> hydrangéas seront très utilisés dans <strong>les</strong> grands parcs<br />

créés à c<strong>et</strong>te époque. Les massifs d’hydrangéas étaient presqu’essentiellement composés<br />

d’H. macrophylla aux f<strong>leurs</strong> globuleuses allant du blanc au rose <strong>et</strong> au rouge. Ce n’est que<br />

plus tard que <strong>les</strong> paysagistes s’intéresseront aux autres variétés, parmi <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> le<br />

superbe grimpant, H. p<strong>et</strong>iolaris <strong>et</strong> <strong>les</strong> H. serrata aux corymbes aplaties (dites en « bonn<strong>et</strong><br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ntelle » ou « lacecap » Outre-Manche), composées <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> ferti<strong>les</strong> en leur centre<br />

entourées <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong> dotées <strong>de</strong> sépa<strong>les</strong> pétaloï<strong>de</strong>s. Mais <strong>leurs</strong> exigences, quant à<br />

l’exposition ombragée <strong>et</strong> à la nature aci<strong>de</strong> du sol, limitent leur facilité <strong>de</strong> plantation.<br />

Certains hydrangéas, découverts <strong>de</strong>puis le début du XIX e siècle mais n’ayant pas tant<br />

d’exigence n’ont pas tardé à soulever un véritable enthousiasme. D’abord ce fut H.<br />

arborescens dont <strong>les</strong> gran<strong>de</strong>s inflorescences globuleuses <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong> blanches<br />

(vertes à l’ombre) forment <strong>de</strong> magnifiques massifs ; H. quercifolia dont la particularité<br />

tient à ses feuil<strong>les</strong> ressemblant à cel<strong>les</strong> d’un chêne (américain) <strong>et</strong> dont nombre <strong>de</strong> cultivars<br />

portent <strong>de</strong> larges panicu<strong>les</strong> blanches r<strong>et</strong>ombantes composées <strong>de</strong> plus ou moins <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong><br />

ferti<strong>les</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong>, simp<strong>les</strong> ou doub<strong>les</strong>.<br />

La palme revient à H. paniculata qui a donné naissance à d’innombrab<strong>les</strong> cultivars dont<br />

beaucoup furent créés par Robert <strong>et</strong> Jelena De Bel<strong>de</strong>r. Les inflorescences <strong>de</strong> ces variétés<br />

peuvent être allongées, sphériques, érigées, en corymbes <strong>et</strong> plus ou moins aplaties. El<strong>les</strong><br />

sont composées <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> complètement stéri<strong>les</strong> ou <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> mi-stéri<strong>les</strong> mi-ferti<strong>les</strong> dont<br />

l’agencement varie à l’infini. »<br />

Thierry <strong>de</strong> Ryckel, Pépinières <strong>de</strong> la Thyle, Belgique précise que « certains d’entre eux<br />

– paniculata, quercifolia, arborescens, h<strong>et</strong>eromalla – s’adaptent aux situations<br />

ensoleillées, même au sud <strong>de</strong> la France, pourvu qu’ils bénéficient d’un arrosage régulier.<br />

Ces mêmes genres acceptent aussi <strong>les</strong> sols calcaires ! Les autres – serrata,<br />

macrophylla, involucrata, anomala, aspera – restent <strong>de</strong>s plantes d'ombre ou miombre,<br />

avec <strong>leurs</strong> exigences spécifiques . »<br />

L’œil aux agu<strong>et</strong>s, la bêche à bout <strong>de</strong> bras !<br />

Question rusticité, peu <strong>de</strong> problèmes à l’horizon <strong>de</strong> l’hiver car <strong>les</strong> hydrangéas supportent<br />

plutôt bien le froid (-15°C) ; attention cependant aux gels tardifs d’avril qui pourraient faire <strong>de</strong>s<br />

dégâts si le soleil <strong>de</strong> février <strong>et</strong> <strong>de</strong> mars a fait démarrer la plante trop tôt, cela vaut surtout pour<br />

<strong>les</strong> espèces asiatiques originaires <strong>de</strong>s bords <strong>de</strong> mer comme H. macrophylla <strong>et</strong> ses hybri<strong>de</strong>s.<br />

La majorité <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelques heures <strong>de</strong> soleil le matin <strong>et</strong> une exposition en mi-ombre ou<br />

ombre légère l’après-midi, même si quelques-uns acceptent le soleil (H. quercifolia, H.<br />

h<strong>et</strong>eromalla). Ils seront toujours installés à l’abri du vent. Quant à la gran<strong>de</strong> question du pH<br />

du sol, une préférence affirmée pour <strong>les</strong> sols neutres à aci<strong>de</strong>s, avec <strong>les</strong> exceptions qui<br />

acceptent parfaitement le calcaire (H. aspera, H. arborescens, H. quercifolia). La présence<br />

<strong>de</strong> sel d’alumine dans la terre fera virer <strong>les</strong> f<strong>leurs</strong> du rose au bleu <strong>et</strong> du rouge au mauve ou<br />

bleu foncé. Le sol doit être riche en humus, frais mais bien drainé. Un paillage perm<strong>et</strong>tra <strong>de</strong><br />

maintenir l’humidité. Planter entre le début <strong>de</strong> l’automne <strong>et</strong> la fin du printemps, hors <strong>les</strong><br />

pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> gel. Durant <strong>de</strong>ux années, il faudra arroser régulièrement la plantation, sans eau<br />

calcaire bien sûr pour <strong>les</strong> acidophi<strong>les</strong> ! Arrosages nécessaires aussi en cas <strong>de</strong> sécheresse.<br />

Le sécateur à la main<br />

Pour Stéphane Marie «un peu d’observation est nécessaire car <strong>de</strong>ux cas <strong>de</strong> figure se<br />

présentent. Certains hydrangéas fleurissent sur le bois <strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nte, d’autres<br />

sur le bois <strong>de</strong> l’année en cours. Attention <strong>de</strong> bien faire la distinction avant <strong>de</strong> se lancer,<br />

sous peine <strong>de</strong> n’avoir aucune floraison !<br />

2<br />

1 er cas : floraisons sur le bois <strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nte<br />

Sur H. macrophylla <strong>et</strong> H. serrata, chaque année, supprimer à leur base un tiers <strong>de</strong>s<br />

rameaux <strong>les</strong> plus vieux, ceux dont l’écorce se <strong>de</strong>squame <strong>et</strong> vire au blanchâtre. Ils


encourageront l’arrivée <strong>de</strong> jeunes rameaux qui se garniront <strong>de</strong> bourgeons. Rabattre aussi<br />

légèrement quelques-uns <strong>de</strong> ces jeunes rameaux pour donner une belle structure à la<br />

plante. Une fois <strong>les</strong> grands froids passés, couper <strong>les</strong> f<strong>leurs</strong> fanées au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

premiers bourgeons. Un peu moins <strong>de</strong> travail sur H. quercifolia pour lequel il suffit d’ôter<br />

<strong>les</strong> f<strong>leurs</strong> fanées <strong>et</strong> le bois mort. Pas <strong>de</strong> travail du tout sur H. h<strong>et</strong>eromalla <strong>et</strong> H. aspera,<br />

si ce n’est un rajeunissement occasionnel <strong>de</strong>s branches dans le bas <strong>de</strong> la plante.<br />

2 ème cas : floraisons sur le bois <strong>de</strong> l’année<br />

Entre novembre <strong>et</strong> mi-mars pratiquer une taille sévère sur H. paniculata <strong>et</strong> H.<br />

arborescens afin d’encourager <strong>leurs</strong> floraisons. Tous <strong>les</strong> trois ans, tailler <strong>de</strong> moitié <strong>les</strong><br />

H. paniculata, ils conserveront ainsi une végétation compacte. Il faut oser… mais une<br />

taille très sévère pratiquée le premier hiver après leur plantation fortifiera <strong>les</strong> jeunes<br />

plants d’H. involucrata <strong>et</strong> d’H. aspera. Ils ne donneront pas <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> l’été suivant mais<br />

ils formeront <strong>de</strong> nombreuses branches qui construiront une plante bien équilibrée <strong>et</strong><br />

compacte. Élimination <strong>de</strong>s f<strong>leurs</strong> fanées indispensable sur H. involucrata. »<br />

Dans l’intimité <strong>de</strong>s pépinières, coups<br />

<strong>de</strong> cœur <strong>et</strong> révélations…<br />

Quels sont vos hydrangéas favoris ? Les réponses enthousiastes <strong>de</strong>s pépiniéristes<br />

illustrent bien la richesse du genre <strong>et</strong> l’engouement qu’il suscite. Botaniques ou cultivars,<br />

répandus ou rares, en arbustes ou en lianes, à tête boule ou à tête plate, en panicu<strong>les</strong><br />

<strong>de</strong>nses ou aériennes, aux coloris classiques ou inédits, grands ou p<strong>et</strong>its, en pleine terre<br />

au jardin ou en pot sur le balcon, aimant même le calcaire pour certains, <strong>les</strong> hydrangéas<br />

ne laissent pas <strong>de</strong> surprendre <strong>les</strong> jardiniers confirmés ou néophytes. Les pépiniéristes<br />

partagent ici <strong>leurs</strong> coups <strong>de</strong> cœur, qu’ils soient classiques ou à l’avant gar<strong>de</strong>. Leur<br />

sélection s’accompagne d’un choix <strong>de</strong> « plantes amies ». Les pépinières sont présentées<br />

en ordre alphabétique selon leur région d’implantation car rien ne vaut une bonne<br />

conversation avec un professionnel « du cru » pour abor<strong>de</strong>r <strong>les</strong> délicates questions <strong>de</strong><br />

gels tardifs ou <strong>de</strong> canicu<strong>les</strong> prolongées.<br />

Philippe Labbe, Pépinières Côte-Sud-<strong>de</strong>s-Lan<strong>de</strong>s, Aquitaine<br />

Hydrangea macrophylla 'Rotschwanz' (1,3 m) (-15°C). Le plus beau <strong>et</strong> le plus foncé <strong>de</strong>s<br />

hydrangéas à f<strong>leurs</strong> plates ! Magnifique en rouge, extraordinaire en viol<strong>et</strong>.<br />

Hydrangea macrophylla 'Sekka Yae' (1,5 m) (-18°C). Une merveille ! Une vieille variété<br />

japonaise aux f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong> doub<strong>les</strong>. Boutons verts s'ouvrant rosés ou bleutés. Une tige<br />

vraiment particulière, comme écrasée, veinée <strong>et</strong> aplatie. Syn. : ‘Domotoi’, ‘Zhuni Hito’.<br />

Hydrangea paniculata 'Ammarin' (2 m) (-18°C). Un magnifique H. paniculata peu<br />

connu. Gran<strong>de</strong>s panicu<strong>les</strong> <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> blanches fanant rose. Se tient bien. Fleurit sur le<br />

bois <strong>de</strong> l'année, peut se tailler sans inci<strong>de</strong>nce sur la floraison <strong>de</strong> l'année suivante.<br />

Rappel : en été, tous <strong>les</strong> H. paniculata supportent le soleil pourvu qu’ils soient en<br />

sol frais.<br />

Hydrangea quercifolia 'Snowflake' (1,20 m) (-18°C). Mérite <strong>de</strong> <strong>Courson</strong>, automne<br />

1991. Il supporte bien le calcaire ! « Le » quercifolia aux inflorescences <strong>les</strong> plus<br />

longues, <strong>les</strong> plus doub<strong>les</strong>, qui tiennent le plus longtemps ! En fanant <strong>les</strong> f<strong>leurs</strong><br />

blanches se teintent <strong>de</strong> rose. Comme tous <strong>les</strong> H. quercifolia, il prend <strong>de</strong> très bel<strong>les</strong><br />

cou<strong>leurs</strong> d'automne pourpre, orange <strong>et</strong> rouge. Soleil ou mi-ombre <strong>et</strong> un sol toujours<br />

bien drainé.<br />

Jean Thoby, Pépinière Botanique J & F Thoby, Aquitaine<br />

Les hydrangéas répon<strong>de</strong>nt à une logique <strong>de</strong> culture techniquement proche <strong>de</strong> cel<strong>les</strong> <strong>de</strong>s<br />

camélias, la spécialité <strong>de</strong> la pépinière. Jean Thoby insiste sur le fait que durant <strong>de</strong>s<br />

gran<strong>de</strong>s cha<strong>leurs</strong> (40°C) <strong>les</strong> plantes japonaises se sentent comme chez el<strong>les</strong>, à partir du<br />

moment où l’humidité est en conséquence.<br />

À découvrir, trois taxons exclusifs :<br />

Hydrangea serrata 'Mont Aso' (0,50 m) (- 17°C). Un p<strong>et</strong>it bijou. Introduit en 1977, par <strong>les</strong> parents<br />

<strong>de</strong> Jean Thoby, lors d'un voyage au Japon. Un hydrangéa nain au port serré <strong>et</strong> compact ; très<br />

florifère, en juin, il se couvre <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites f<strong>leurs</strong> roses à refl<strong>et</strong>s mauves qui pâlissent avec l’avancée<br />

AUTOMNE 2012 3


<strong>de</strong> la saison ; p<strong>et</strong>ites feuil<strong>les</strong> vert franc ; n’aime pas <strong>les</strong> grosses cha<strong>leurs</strong>.<br />

Hydrangea macrophylla 'Vehuiah' (1,50 m) (- 17°C). Floraison estivale, f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong><br />

bleues lavées <strong>de</strong> blanc au centre, grand développement.<br />

Hydrangea macrophylla 'Cah<strong>et</strong>el' (0,90 m) (- 17°C). P<strong>et</strong>it développement, floraison<br />

estivale, rose bordé blanc.<br />

Fabrice Gautier, Sous un arbre perché, Basse Normandie<br />

Hydrangea aspera 'Kawakami' (2 à 3 m) (-20°C). Un <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers H. aspera à fleurir,<br />

idéal pour la fin <strong>de</strong> l'automne. Il pousse en sous bois, il n’aime ni le soleil direct, ni le vent<br />

fort. Sa feuille est du velours, vert foncé ; sa fleur est simplement magnifique : plate,<br />

mauve à longues étamines bleues, entourées <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong> blanches. À associer avec<br />

Sambucus nigra ‘Pulverulenta’, un très beau sureau au feuillage presque blanc qui<br />

contraste avec celui <strong>de</strong> c<strong>et</strong> aspera.<br />

Hydrangea involucrata 'Sterilis' (0,60 à 1 m) (-18°C). Le raffinement à l’état pur ! Parfait<br />

en sous bois ou en lisière. Boutons floraux en boutons <strong>de</strong> pivoine, fleur boule blanc rosé<br />

très délicate en fin d'été qui fane vert <strong>et</strong> reste décorative jusqu'aux gelées. À associer avec<br />

<strong>de</strong>s fougères.<br />

Hydrangea serrata 'Kurenai' (1 m) (-20°C). Côté cou<strong>leurs</strong>, l’un <strong>de</strong>s H. serrata <strong>les</strong> plus<br />

intéressants. Ses f<strong>leurs</strong> plates <strong>et</strong> blanches rosissent durant l'été, puis virent au rouge<br />

cramoisi, comme le velours d’un théâtre. À associer avec un tapis <strong>de</strong> Saxifraga fortunei<br />

qui fleurissent <strong>de</strong> septembre jusqu'aux gelées.<br />

Ne pas oublier d’autres membres <strong>de</strong> la<br />

famille <strong>de</strong>s hydrangeacées !<br />

Platycrater arguta (0,60 m) (-15°C). Un p<strong>et</strong>it arbuste japonais à la floraison estivale très<br />

délicate <strong>et</strong> au feuillage étroit, qui se marie très bien avec Hydrangea serrata <strong>et</strong> H. aspera.<br />

Cardiandra alternifolia 'Pink Geisha' (1 m en conditions idéa<strong>les</strong> : ombre <strong>de</strong>s feuillus ou<br />

mi-ombre). (-18°C). Une vivace qui fleurit vieux rose, très délicate, à la belle fanaison<br />

avant <strong>de</strong> disparaître en hiver.<br />

Les Deinanthe (0,40 m en f<strong>leurs</strong>) sont également <strong>de</strong>s hydrangeacées vivaces très<br />

rustiques, à floraison estivale très délicate <strong>et</strong> au beau feuillage gaufré, également<br />

recommandées par Cédric Bass<strong>et</strong> <strong>de</strong> la Pépinière <strong>de</strong>s Av<strong>et</strong>tes (voir infra).<br />

Toutes ces hydrangeacées vivaces se marient très bien avec H. aspera, H. serrata <strong>et</strong> H.<br />

involucrata dans <strong>les</strong> jardins d'ombre.<br />

Thierry <strong>de</strong> Ryckel, Pépinières <strong>de</strong> la Thyle, Belgique<br />

H. macrophylla ‘Twist and Shout’ (1 m) (-23°C). Nouvelle variété aux f<strong>leurs</strong> plates, roses<br />

sur un feuillage vert foncé <strong>et</strong> un bois rouge. Floraison du début <strong>de</strong> l'été aux premières<br />

gelées. Remonte en f<strong>leurs</strong> toutes <strong>les</strong> 6 semaines.<br />

H. macrophylla ‘Spike’ (1,20 m) (-23°C). De juill<strong>et</strong> à septembre, extraordinaires f<strong>leurs</strong><br />

très <strong>de</strong>nses, d’abord vertes puis tournant au bleu délavé, au bord ondulé. El<strong>les</strong> seront<br />

également magnifiques en vase ; supporte le plein soleil. Il illustre parfaitement <strong>les</strong><br />

recherches pour <strong>de</strong>s formes nouvel<strong>les</strong> <strong>et</strong> spectaculaires.<br />

Cédric Bass<strong>et</strong>, Pépinière <strong>de</strong>s Av<strong>et</strong>tes, Bourgogne<br />

« Nos favoris sont très nombreux. C’est vrai que nous <strong>les</strong> aimons pour <strong>leurs</strong> floraisons mais<br />

aussi pour la beauté <strong>de</strong> <strong>leurs</strong> feuillages, souvent négligée quand on parle d’hydrangéas. »<br />

Hydrangea aspera (1,50 m) (- 18°C). De loin, notre préféré. Autant pour sa longue<br />

floraison estivale bleue <strong>et</strong> blanche que pour son feuillage allongé, tout velouté.<br />

Hydrangea aspera villosa (1,50 m) (-18°C). Sa forme en gros arbuste est<br />

particulièrement impressionnante en été, grosses feuil<strong>les</strong> vert clair, velues,<br />

inflorescences plates, très nombreuses f<strong>leurs</strong> ferti<strong>les</strong> bleues à viol<strong>et</strong>tes très appréciées<br />

<strong>de</strong>s abeil<strong>les</strong>, f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong> blanc pur peu nombreuses.<br />

4


Hydrangea serrata <strong>et</strong> H. involucrata (1,50 m) (- 18°C). Nos coups <strong>de</strong> foudre au Japon.<br />

Les premiers offrent une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> variétés <strong>de</strong> différentes formes <strong>et</strong> cou<strong>leurs</strong>, tout<br />

en restant <strong>de</strong> taille mo<strong>de</strong>ste (idéal pour <strong>les</strong> p<strong>et</strong>its jardins). Les seconds ont <strong>de</strong> grosses<br />

inflorescences en été avec un long feuillage.<br />

Hydrangea anomala ssp. p<strong>et</strong>iolaris var.cordifolia. (2 m) (-18°C). Mérite <strong>de</strong> <strong>Courson</strong>,<br />

printemps 1994. Un vrai original puisqu’il est...rampant ! Il fleurit en juin <strong>et</strong> juill<strong>et</strong> en<br />

p<strong>et</strong>ites inflorescences. Parfait contre un mur placé au nord.<br />

Pour <strong>les</strong> accompagner. Quelques arbustes comme le très parfumé Heptacodium<br />

jasminoi<strong>de</strong>s (2,50 m), le trop rare Lonicera vesicaria (2 m) ou encore <strong>les</strong> p<strong>et</strong>its <strong>et</strong><br />

délicieusement odorants Abelia chinensis (1,5 m) <strong>et</strong> A. engleriana (1,50 m)... Côté<br />

vivaces, le superbe <strong>et</strong> encore inconnu Isodon serra (2 m) aux centaines <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ites f<strong>leurs</strong><br />

mauve pâle tout l’automne <strong>et</strong>, bien sûr, <strong>les</strong> si faci<strong>les</strong> Epimedium.<br />

Didier Château, Pépinières <strong>de</strong> la Grée, Br<strong>et</strong>agne<br />

Hydrangea paniculata ‘Phantom’ (2,50 m) (-15°C). Mérite <strong>de</strong> <strong>Courson</strong>, automne 2010.<br />

Variété vigoureuse au beau port dressé ; longues panicu<strong>les</strong> assez <strong>de</strong>nses mais d'aspect<br />

léger, blanches puis teintées progressivement <strong>de</strong> rose cramoisi, portées par <strong>de</strong> robustes<br />

tiges qui ne ploient jamais ; beau feuillage.<br />

Hydrangea paniculata ‘Limelight’ (2 m) (-15°C). Mérite <strong>de</strong> <strong>Courson</strong>, automne 2011.<br />

Obtention <strong>de</strong> 1990, arbuste vigoureux <strong>et</strong> rustique au port érigé ; f<strong>leurs</strong> en gran<strong>de</strong>s<br />

panicu<strong>les</strong> compactes vertes puis blanches en plein été, <strong>de</strong> nouveau vertes avant <strong>de</strong> rosir<br />

en fin <strong>de</strong> floraison. Soleil ou mi-ombre, tout sol frais. (‘Annabelle’ chez <strong>les</strong> H.<br />

paniculata !).<br />

Christian Friocourt, Pépinières <strong>de</strong> Kerfandol, Br<strong>et</strong>agne<br />

Quelques variétés d'hydrangéas qu’il apprécie pour leur résistance, leur facilité <strong>de</strong> culture<br />

<strong>et</strong> leur floraison.<br />

Hydrangea serrata ‘Preziosa’ (1 m) (-15°C). Un grand classique chez <strong>les</strong> H. serrata.<br />

Parfait pour <strong>les</strong> p<strong>et</strong>its jardins en raison <strong>de</strong> son p<strong>et</strong>it développement. Beau feuillage vert<br />

<strong>et</strong> pourpre, f<strong>leurs</strong> en bou<strong>les</strong>. De mi-juin à début octobre, exceptionnelle floraison, toute<br />

en nuances, passant du blanc au blanc rosé puis au rose plus vif. Convient aussi bien en<br />

pot qu'en pleine terre. (Egalement recommandé par Laurent Gageot, Pépinières <strong>de</strong> Saint-<br />

Ilan) (voir infra).<br />

Hydrangea macrophylla ‘Bo<strong>de</strong>nsee’ (1,20 m) (-15° C). Un grand classique datant <strong>de</strong>s<br />

années 1950. Floraison en sphères bleu pur en sol aci<strong>de</strong>, rose foncé en sol neutre. Variété<br />

<strong>de</strong>nse, compacte, très florifère, magnifique lors <strong>de</strong> la fanaison rose cramoisi.<br />

Hydrangea paniculata ‘Vanille Fraise’ ® (2 m) (-15°). A star is born ! Créé par Jean<br />

Renault, il remporte en 2007 le premier prix <strong>de</strong> la catégorie Pépinière au concours<br />

Innovert ® à Angers. Arbuste à la croissance rapi<strong>de</strong>, au port buissonnant, il fleurit dès le<br />

printemps suivant sa plantation. Les f<strong>leurs</strong> forment <strong>de</strong>s panicu<strong>les</strong> <strong>de</strong>nses érigées, blanc<br />

ivoire à blanc rosé, virant au rose vif puis au rouge foncé durant l'automne. Il supporte bien<br />

le soleil <strong>et</strong> peut être cultivé en pot.<br />

Laurent Gageot, Pépinières <strong>de</strong> Saint-Ilan, Br<strong>et</strong>agne<br />

Hydrangea anomala 'Winter Surprise ' (5 m) (- 18°C). Un p<strong>et</strong>it grimpant au feuillage<br />

exceptionnel, qui vire au rouge vif durant tout l'hiver ! Floraison en corymbes <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong><br />

étoilées blanches en mai.<br />

Hydrangea macrophylla 'Cassiopée' (2,50 m) (-15°C). Découvert par Corinne Mall<strong>et</strong> à<br />

Izu en 1994. Très vigoureux, il s’agit presque d’un jumeau <strong>de</strong> ‘Hanabi’ (voir infra : Claudie<br />

A<strong>de</strong>line), aux très nombreuses f<strong>leurs</strong> <strong>de</strong> juin à août, plates, aux corol<strong>les</strong> trip<strong>les</strong>, bleu franc<br />

ou rose vif. Brillant, son feuillage est large <strong>et</strong> vert foncé. Attention aux gelées tardives.<br />

Hydrangea macrophylla Dutch Ladies ® ‘Selma’ ® (1,50 m) (-15°C). Très belle nouvelle<br />

variété dotée d’une superbe floraison en bou<strong>les</strong>, rouge vif, <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> à septembre <strong>et</strong> d’un<br />

joli coloris pourpre du feuillage au printemps.<br />

AUTOMNE 2012 5


Ronan Garin, Les Hortensias du Haut-Bois, Br<strong>et</strong>agne<br />

Hydrangea serrata ‘Cap Sizun’ (1,20 m) (-20°C). Forme un beau buisson, bien arrondi.<br />

Très hâtif, il fleurit dès le début du mois <strong>de</strong> juin <strong>et</strong> doit être accompagné en fin d’été par<br />

d’autres variétés qui prendront le relais. Inflorescences plates, bombées. Les f<strong>leurs</strong><br />

ferti<strong>les</strong>, au centre, sont <strong>de</strong> couleur bleu pâle ou rose pâle en sol neutre. En pleine terre<br />

ou en grand pot, l’ombre <strong>de</strong> l’après midi lui perm<strong>et</strong> d’allonger sa floraison.<br />

Hydrangea paniculata ‘Dharuma’ (1,20 m) (-20°C). Une silhou<strong>et</strong>te atypique. Originaire<br />

du Japon, il est apparu en Europe en 1989. P<strong>et</strong>it arbuste miniature, droit <strong>et</strong> <strong>de</strong> forme<br />

conique. Sa floraison a lieu sur le bois <strong>de</strong> l’année précé<strong>de</strong>nte. Il fleurit <strong>de</strong> juin à septembre<br />

en inflorescences en cônes aplatis <strong>et</strong> <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ite dimension. Au début, <strong>les</strong> f<strong>leurs</strong> blanc<br />

crème se pigmentent <strong>de</strong> taches brunes ou rouges <strong>et</strong> <strong>de</strong>viennent roses en fin <strong>de</strong> floraison.<br />

Claudie A<strong>de</strong>line, Arbor<strong>et</strong>um A<strong>de</strong>line, Centre<br />

H. aspera ‘Taiwan Pink’ (2 m) (-15°C). Il aime le calcaire ! Floraison d’août à septembre,<br />

gran<strong>de</strong>s f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong> blanches, f<strong>leurs</strong> ferti<strong>les</strong> roses ; feuillage duv<strong>et</strong>eux, tiges poilues.<br />

H. macrophylla ‘Hanabi’ (2 m) (- 15°C). L’un <strong>de</strong>s plus beaux cultivars japonais. Gran<strong>de</strong>s<br />

inflorescences « lacecaps », f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong> doub<strong>les</strong> aux sépa<strong>les</strong> blanc mauve, f<strong>leurs</strong><br />

séchées rouge cerise.<br />

H. macrophylla ‘Lanarth White’ (1,50 m) (-15°C). Un compromis entre « tête plate » <strong>et</strong><br />

« tête boule », il fleurit <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> à octobre, blanc pur puis tirant sur le vert pour <strong>les</strong> f<strong>leurs</strong><br />

stéri<strong>les</strong>, rose ou bleu pour <strong>les</strong> ferti<strong>les</strong>. Extrêmement facile à vivre, il éclaire tous <strong>les</strong> coins<br />

d’ombre.<br />

H. macrophylla ‘Libelle’ (1,50 m) (-15°C). Créé au cours <strong>de</strong>s années 1960. Port trapu <strong>et</strong><br />

vigoureux, très florifère, il donne <strong>de</strong>s f<strong>leurs</strong> stéri<strong>les</strong> en coupe blanc pur entourant <strong>les</strong><br />

ferti<strong>les</strong>, rose soutenu, <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> à mi-octobre, très beau feuillage abondant <strong>et</strong> vert franc.<br />

H. serrata ‘Blue Bird’ (1,20 m) (-15°C). Comme l’ensemble <strong>de</strong>s H. serrata, il est plutôt<br />

<strong>de</strong> p<strong>et</strong>ite taille ; <strong>de</strong> type « lacecap », il donne <strong>de</strong>s inflorescences très fournies aux f<strong>leurs</strong><br />

stéri<strong>les</strong> bleu clair entourant <strong>les</strong> ferti<strong>les</strong> bleu améthyste ; feuillaison automnale en<br />

splendi<strong>de</strong>s tons cuivrés. Supporte un peu <strong>de</strong> calcaire. (également sélectionné par<br />

Christian Friocourt <strong>de</strong>s Pépinières Kerfandol).<br />

H. serrata ‘Grayswood’ (1,50 m) (-15°C). Fleurit <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> à septembre en inflorescences<br />

plates virant du blanc pur au rouge bor<strong>de</strong>aux ; feuillage automnal pourpre.<br />

Jean-Paul Davasse, Boos-Hortensia, Pays <strong>de</strong> la Loire<br />

Hydrangea serrata Flair&Flavours ® Cotton Candy (0,80 m) (-20°C). Une nouvelle<br />

création en provenance du Michigan (obtenteur : Tim Wood), hybri<strong>de</strong> entre H. serrata <strong>et</strong><br />

H. macrophylla à f<strong>leurs</strong> doub<strong>les</strong>. Il forme un buisson régulier à f<strong>leurs</strong> plates semidoub<strong>les</strong>,<br />

rose foncé à cœur jaune, puis rose tendre à partir <strong>de</strong> juin <strong>et</strong> remontant tout l'été.<br />

Très résistant au froid, il fleurit sur la pousse <strong>de</strong> l'année <strong>et</strong> sur <strong>les</strong> rameaux <strong>de</strong> base, ce<br />

qui en rend l'entr<strong>et</strong>ien facile. Belle coloration du feuillage vert sombre, rougissant à<br />

l'automne. (Egalement sélectionné par Thierry <strong>de</strong> Ryckel, Pépinières <strong>de</strong> la Thyle).<br />

Hydrangea macrophylla Hovaria ® Swe<strong>et</strong> Fantasy (1,50 m) (-18°C). Une nouvelle création<br />

<strong>de</strong> Hofste<strong>de</strong> (Hollan<strong>de</strong>). De juill<strong>et</strong> à septembre, f<strong>leurs</strong> en bou<strong>les</strong> rose tendre strié <strong>de</strong> rose<br />

fuchsia, un coloris inédit pour un hydrangéa. Le feuillage vert est aussi légèrement strié<br />

<strong>de</strong> marbrures rouges, il vire au jaune veiné <strong>de</strong> rouge à la chute <strong>de</strong>s feuil<strong>les</strong> .<br />

Hydrangea paniculata Magical ® Candle (1,50 m) (-20°C). Arbuste compact, très ramifié.<br />

De juill<strong>et</strong> à septembre, bel<strong>les</strong> inflorescences régulières <strong>et</strong> pleines, blanc pur comme <strong>de</strong>s<br />

p<strong>et</strong>ites chan<strong>de</strong>l<strong>les</strong>, puis qui rosissent en fin d'été quand <strong>les</strong> nuits <strong>de</strong>viennent plus fraîches.<br />

Bien adapté aux p<strong>et</strong>its jardins ou à la culture en bac. Supporte le soleil .<br />

Hydrangea macrophylla Salsa ® (1,50 m) (-18°C). Forme un buisson au beau feuillage<br />

rouge <strong>de</strong>venant vert sombre en été ; <strong>de</strong> juill<strong>et</strong> à septembre, floraison en bou<strong>les</strong><br />

bicolores, rouges <strong>et</strong> blanches. Feuillage très coloré, particulièrement attractif dans<br />

le soleil du matin.<br />

Schizophragma hydrangeoi<strong>de</strong>s 'Moonlight' (8 à 10 m). Un cousin vigoureux <strong>de</strong>s<br />

hydrangéas grimpants, pourvu d’un remarquable feuillage cordiforme, veiné <strong>de</strong> vert <strong>et</strong><br />

blanc. Très intéressant pour grimper sur <strong>les</strong> murs au nord car il apporte une couleur<br />

unique "argentée". Floraison plate, blanche en juin .<br />

6


Arbustes avantageux & bel<strong>les</strong> vivaces<br />

« dures à cuire » recherchent<br />

Hydrangéa pour relation exaltante<br />

Joseph Le Cam, Pépinières Botaniques Armoricaines,<br />

Br<strong>et</strong>agne<br />

Selon lui, le meilleur ami <strong>de</strong> tous <strong>les</strong> hydrangéas est sans conteste, Viburnum, la viorne<br />

dont <strong>les</strong> floraisons, selon <strong>les</strong> espèces, précé<strong>de</strong>ront ou accompagneront à merveille cel<strong>les</strong><br />

<strong>de</strong>s hydrangéas avec <strong>les</strong>quels ils partagent <strong>les</strong> mêmes conditions <strong>de</strong> plantation <strong>et</strong><br />

d’exposition.<br />

Pascal Lecerf, Jardins en marche, Limousin<br />

Un conseil d’association avec une plante « amie », Cl<strong>et</strong>hra (1 à 3 m selon <strong>les</strong> variétés)<br />

(-15°C) qui partage <strong>les</strong> mêmes conditions <strong>de</strong> plantation que cel<strong>les</strong> <strong>de</strong> la majorité <strong>de</strong>s<br />

hydrangéas. Originaires <strong>de</strong> Chine, du Japon, mais surtout <strong>de</strong> l'est <strong>de</strong>s États-Unis, <strong>les</strong><br />

Cl<strong>et</strong>hra fleurissent du milieu <strong>de</strong> l'été au début <strong>de</strong> l'automne. Leurs nombreux épis blancs<br />

ou roses éclairent la mi-ombre <strong>et</strong> embaument <strong>les</strong> soirées au jardin. En fin <strong>de</strong> saison, leur<br />

feuillage adopte <strong>de</strong>s nuances jaunes à orange vif selon <strong>les</strong> variétés. Plantez-<strong>les</strong> au soleil<br />

ou à l'ombre légère mais toujours en terre fraîche, plutôt aci<strong>de</strong>. Très résistant au froid,<br />

aux maladies, aux sécheresses passagères, <strong>les</strong> Cl<strong>et</strong>hra sont <strong>de</strong>s arbustes faci<strong>les</strong> à vivre.<br />

Thierry Denis, Jardin du Morvan, Bourgogne<br />

Au départ d’une belle relation entre ces protagonistes, autant r<strong>et</strong>enir <strong>de</strong>ux critères <strong>de</strong><br />

floraison du côté <strong>de</strong>s vivaces : soit <strong>de</strong>s f<strong>leurs</strong> pour patienter, soit <strong>de</strong>s f<strong>leurs</strong> pour se<br />

marier ! Bref, une histoire <strong>de</strong> timing à étudier <strong>de</strong> près.<br />

Dans le premier cas, quand <strong>les</strong> hydrangéas sont au repos, <strong>les</strong> ancolies peuvent assurer<br />

le spectacle : Aquilegia alpina (70 cm), aux gran<strong>de</strong>s f<strong>leurs</strong> bleu pur d’avril à juin,<br />

disposées en grosses touffes pleines <strong>de</strong> vigueur ; A. cana<strong>de</strong>nsis (50 cm), la p<strong>et</strong>ite ancolie<br />

du Canada aux f<strong>leurs</strong> rouge orange <strong>et</strong> jaune clair... Les aspéru<strong>les</strong> seront parfaites pour<br />

garnir le pied <strong>de</strong>s hydrangéas : Asperula lilaciflora (25 cm) avec ses p<strong>et</strong>ites f<strong>leurs</strong> bleu<br />

très doux s’étale en vrai couvre-sol couvert <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> <strong>de</strong> mars à juin tout comme A.<br />

taurina (25 cm) dont <strong>les</strong> fleur<strong>et</strong>tes crème composent une scène spectaculaire. Bien sûr,<br />

<strong>les</strong> anémones <strong>de</strong>s bois, Anemona nemerosa (25 cm) peuvent être <strong>de</strong> la partie.<br />

`<br />

Une idée totalement originale ! Garnir le pied <strong>de</strong>s hydrangéas avec <strong>de</strong>s fraises <strong>de</strong>s<br />

bois : Fragaria vesca ‘Flore Plena’ aux fruits ronds <strong>et</strong> rouges pour le bonheur <strong>de</strong>s<br />

enfants ; F. v. ‘Fructo Alba’ pour ses gros fruits blancs, une vraie rar<strong>et</strong>é qui remonte à la<br />

nuit <strong>de</strong>s temps <strong>et</strong> que Thierry Denis a découvert dans le gravier d’une cour <strong>de</strong> ferme du<br />

Morvan. Inattendue aussi mais surprenante, l’association Dicentra spectabilis (70 cm)<br />

– <strong>les</strong> jolis cœurs <strong>de</strong> Marie – avec <strong>de</strong>s hydrangéas ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu’à s’exprimer, bien sûr,<br />

en l’absence <strong>de</strong> calcaire actif dans le sol.<br />

Pour <strong>de</strong>s floraisons simultanées entre vivaces <strong>et</strong> hydrangéas, Campanula persicifolia, la<br />

campanule à feuil<strong>les</strong> <strong>de</strong> pêcher (80 cm) qui fleurit à partir <strong>de</strong> juin <strong>et</strong> remontera en<br />

septembre, si ses inflorescences fanées ont été supprimées ; Campanula trachelium (80<br />

cm), plus tardive que <strong>les</strong> autres, donne ses f<strong>leurs</strong> bleues en août, elle se faufilera avec<br />

bonheur à travers le bois <strong>de</strong>s hydrangéas avec <strong>les</strong>quels elle partage le même besoin <strong>de</strong><br />

fraîcheur. Les gran<strong>de</strong>s astrantes seront <strong>de</strong> bonne compagnie, en particulier la supra<br />

rustique Astrantia major. Descendue <strong>de</strong>s Pyrénées pour le plus grand bonheur <strong>de</strong>s<br />

jardiniers avec ses cinq mois <strong>de</strong> floraison bleue, la charmante viol<strong>et</strong>te à corne, Viola cornuta<br />

(25 cm), se plaît à l’ombre, dans un sol ordinaire, au milieu <strong>de</strong>s racines. On r<strong>et</strong>iendra aussi<br />

le bon voisinage proposé par <strong>les</strong> renouées avec Polygonum amplexicaule ‘Fire Dance’ (100<br />

cm), Mérite <strong>de</strong> <strong>Courson</strong> (automne 2004) qui sort une multitu<strong>de</strong> d’épis rouge vif, puis corail,<br />

du début juill<strong>et</strong> à la fin d’octobre. Enfin, ne pas hésiter à associer <strong>de</strong>s grands phlox, comme<br />

<strong>les</strong> variétés issues <strong>de</strong> Phlox paniculata (90 cm).<br />

AUTOMNE 2012 7


<strong>les</strong> hydrangéas <strong>et</strong> <strong>leurs</strong> <strong>amis</strong> !<br />

REMERCIEMENTS<br />

LOUIS BENECH ET ROBERT MALLET<br />

POUR LEUR RELECTURE,<br />

LEUR PARTICIPATION ET LEURS<br />

SUGGESTIONS. LES PÉPINIÉRISTES :<br />

CLAUDIE ADELINE, ARBORETUM<br />

ADELINE ; CÉDRIC BASSET,<br />

PÉPINIÈRE DES AVETTES ; DIDIER<br />

CHÂTEAU, PÉPINIÈRES DE LA GRÉE ;<br />

JEAN-PAUL DAVASSE, BOOS-<br />

HORTENSIA ; THIERRY DENIS, JARDIN<br />

DU MORVAN ; CHRISTIAN FRIOCOURT,<br />

PÉPINIÈRES DE KERFANDOL ;<br />

LAURENT GAGEOT, PÉPINIÈRES DE<br />

SAINT-ILAN ; RONAN GARIN, LES<br />

HORTENSIAS DU HAUT-BOIS ;<br />

FABRICE GAUTIER, SOUS UN ARBRE<br />

PERCHÉ ; PHILIPPE LABBE,<br />

PÉPINIÈRES CÔTE-SUD-DES-<br />

LANDES ; JOSEPH LE CAM,<br />

PÉPINIÈRES BOTANIQUES<br />

ARMORICAINES ; PASCAL LECERF,<br />

JARDINS EN MARCHE ; THIERRY DE<br />

RYCKEL, PÉPINIÈRES DE LA THYLE ;<br />

JEAN THOBY, PÉPINIÈRE BOTANIQUE<br />

J & F THOBY.<br />

ET AUSSI STÉPHANE MARIE POUR SON<br />

EXPÉRIENCE PARTAGÉE DE LA TAILLE.<br />

Éditée en février 2012<br />

© <strong>Domaine</strong> <strong>de</strong> <strong>Courson</strong><br />

CONCEPTION : V.I.T.R.I.O.L.<br />

IMPRESSION : AZAPRIM<br />

Et <strong>de</strong>main ?<br />

Thierry <strong>de</strong> Ryckel, Pépinières <strong>de</strong> la Thyle, Belgique insiste sur le fait que « l’intérêt<br />

économique que suscitent <strong>les</strong> plantes faci<strong>les</strong> à vivre <strong>et</strong> à longue floraison estivale, explique<br />

<strong>les</strong> recherches intensives dont <strong>les</strong> hydrangéas font l’obj<strong>et</strong>. Aujourd’hui, l’accent est mis<br />

sur <strong>de</strong>s suj<strong>et</strong>s <strong>de</strong> p<strong>et</strong>ite taille, bien adaptés aux balcons <strong>et</strong> p<strong>et</strong>its jardins, par exemple<br />

avec <strong>de</strong> nouveaux H. paniculata nains. Autre facteur <strong>de</strong> recherche, la résistance aux<br />

conditions climatiques diffici<strong>les</strong>. L'apparition d'arborescences colorées <strong>et</strong> <strong>les</strong> croisements<br />

(comme <strong>les</strong> serrata / macrophylla hyper remontants) en sont <strong>les</strong> plus grands fers <strong>de</strong><br />

lance. Un courant <strong>de</strong> la recherche privilégie <strong>les</strong> eff<strong>et</strong>s spectaculaires avec une foule <strong>de</strong><br />

nouveautés aux formes <strong>de</strong> f<strong>leurs</strong> inédites <strong>et</strong> séduisantes à souhait ! En conclusion, parmi<br />

toutes ces nouveautés, il convient <strong>de</strong> choisir la plante la mieux adaptée à son<br />

environnement. Aussi, je recomman<strong>de</strong> aux amateurs <strong>de</strong> rechercher le bon conseil auprès<br />

<strong>de</strong>s professionnels <strong>et</strong> <strong>de</strong> se gar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> tomber dans le piège habituel du " C'est beau, ça<br />

coûte combien... ?" pour aller plutôt vers le "C'est beau, puis-je l'introduire chez moi ? ".<br />

Robert Mall<strong>et</strong>, Shamrock, Collection Nationale <strong>de</strong>s hydrangéas labellisée CCVS à<br />

Varengeville-sur-Mer complète c<strong>et</strong>te analyse en observant qu’« il semble que <strong>les</strong><br />

hydrangéas à tiges noires soient plus résistants à la sécheresse. De plus, le contraste <strong>de</strong><br />

la couleur <strong>de</strong> ces tiges avec <strong>de</strong>s f<strong>leurs</strong> blanches (par exemple avec ‘Punch Coco’) est<br />

superbe. Nous avons également été ravis avec <strong>les</strong> plantes <strong>de</strong> la série You & Me ®<br />

(‘Passion’, ‘Emotion’, ‘Tog<strong>et</strong>her’, ‘Forever’, ‘Eternity’) en raison <strong>de</strong> leur longue durée <strong>de</strong><br />

floraison <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur beauté en bouqu<strong>et</strong>s secs.<br />

Dans c<strong>et</strong>te même série, d’autres cultivars vont suivre qui s’annoncent magnifiques. Ne<br />

pas oublier que H. x serratophylla – hybri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> H. serrata <strong>et</strong> H. macrophylla – qui<br />

comme <strong>les</strong> H. serrata apprécient l’ombre <strong>et</strong> la fraîcheur mais qui ont une durée <strong>de</strong><br />

floraison beaucoup longue <strong>et</strong> une taille imposante, sont idéals pour <strong>les</strong> plantations <strong>de</strong><br />

sous-bois (voir ‘Odoriko Amacha’). Enfin dans la <strong>de</strong>scendance <strong>de</strong> H. serrata ‘Blue Bird”,<br />

il existe toute une série <strong>de</strong> nouveaux cultivars, tel ‘Santiago’ (Mérite <strong>de</strong> <strong>Courson</strong>, automne<br />

2008), <strong>et</strong> ‘Avelroz’. L’Association <strong>de</strong>s Amis <strong>de</strong> la collection Shamrock, la plus importante<br />

connue au mon<strong>de</strong> à ce jour, attribue <strong>de</strong>s “distinctions” à certaines plantes <strong>de</strong> mérite (Cf.<br />

son Journal annuel). Notons que l’In<strong>de</strong>x International <strong>de</strong>s noms <strong>de</strong> Cultivars (en trois<br />

langues) qui vient <strong>de</strong> sortir dans sa 6ème édition révisée <strong>et</strong> augmentée, perm<strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

connaître <strong>les</strong> noms <strong>de</strong>s auteurs <strong>et</strong> leur date d’obtention, avec <strong>les</strong> synonymies ce qui évite<br />

d’ach<strong>et</strong>er <strong>de</strong>ux fois la même plante sous <strong>de</strong>s noms différents.<br />

Dany SAUTOT<br />

Repères bibliographiques<br />

Alain Dussine, Le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s hortensias, Editions du Rouergue, 2001<br />

C.J. van Gel<strong>de</strong>ren & D.M. van Gel<strong>de</strong>ren, Encyclopedia of Hydrangeas, Timber Press, 2004<br />

Corinne Mall<strong>et</strong>, Hortensias <strong>et</strong> autres Hydrangea, volume 1, 1992<br />

Corinne Mall<strong>et</strong>, Hortensias <strong>et</strong> autres Hydrangea, volume 2, 1994<br />

Corinne Mall<strong>et</strong>, Hortensias avec succès, Rustica, 1997<br />

Corinne Mall<strong>et</strong>, Hortensias <strong>et</strong> Hydrangea, Eugen Ulmer France, 2002<br />

Corinne Mall<strong>et</strong>, Portraits d’Hydrangea, Ulmer, 2008<br />

Stéphane Marie, Dany Sautot, Silence, ça pousse, Aimer ses plantes, Chêne, 2012<br />

Thierry <strong>de</strong> Ryckel, Hortentias <strong>et</strong> autres Hydrangéas, Ulmer, 2011<br />

Patrick <strong>de</strong> Sèze, Hortensias & Hydrangeas, Collection Larousse Expert, Larousse, 2008<br />

Princesse Irène Strudza, Didier Willery, Photographies Joëlle <strong>et</strong> Gil<strong>les</strong> Le Scanff-Mayer, Le Jardin du Vasterival, Ulmer, 2011<br />

Le catalogue <strong>de</strong> <strong>Courson</strong> 2012 ainsi que <strong>les</strong> catalogues <strong>de</strong>s pépiniéristes.<br />

Conférences <strong>de</strong> <strong>Courson</strong><br />

Robert Mall<strong>et</strong>, Les hydrangeas à conseiller pour <strong>les</strong> jardins ouverts au public. Ancien responsable avec sa famille du Bois <strong>de</strong>s<br />

Moutiers <strong>et</strong> avec son épouse, Corinne, <strong>de</strong> la Collection Nationale d’hydrangéas labellisée CCVS à Varengeville-sur-Mer, près<br />

<strong>de</strong> Dieppe, en Haute-Normandie. (Seine Maritime). Connue sous le nom <strong>de</strong> Shamrock, la collection occupe <strong>de</strong>ux hectares <strong>et</strong><br />

comprend 1500 variétés différentes (espèces sous-espèces <strong>et</strong> cultivars). Vendredi 19 octobre à 14 heures.<br />

Bernard Schumpp & Jean Renault, Les obtenteurs français d’hortensias du 17 ème siècle à nos jours. Ex Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

l’association Shamrock, Bernard Schumpp est l’une <strong>de</strong>s chevil<strong>les</strong> ouvrières du symposium international Hydrangea 2012 qui<br />

s’est tenu à Angers <strong>les</strong> 5 <strong>et</strong> 6 juill<strong>et</strong> 2012. Jean Renault est le fondateur <strong>de</strong> la Pépinière Renault à Gauron (Mayenne) ; il est le<br />

créateur <strong>de</strong> nombreux cultivars issus d’Hydrangea paniculata dont le célèbre ‘Vanille Fraise’. Dimanche 21 octobre à 14 heures.<br />

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