20.11.2014 Views

Panorama - FIBOIS Alsace

Panorama - FIBOIS Alsace

Panorama - FIBOIS Alsace

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Bois énergie<br />

(électricité, chaleur, biocarburants) 20 . Pour la biomasse sylvicole, ces engagements<br />

ne donnent pas d’objectifs quantitatifs spécifiques, mais on s’attend à ce qu’elle<br />

fournisse une part importante.<br />

Des textes réglementaires antérieurs fournissent des objectifs quantitatifs plus<br />

visibles. Dans ce chapitre, l’accent sera mis sur l’énergie électrique et thermique. Les<br />

biocarburants ne sont pas considérés.<br />

1. Cadre réglementaire français<br />

Loi « POPE »<br />

L’action en faveur du bois énergie s’appuie sur un cadre réglementaire précis. La loi<br />

de programme et d’orientation sur l’énergie (loi « POPE » du 13 juillet 2005) a fixé<br />

des objectifs d’augmenter :<br />

• « la production intérieure d’électricité d’origine renouvelable de 21% de la<br />

consommation intérieure d’électricité total à l’horizon 2010 » (Article 4), contre<br />

14 % actuellement, soit + 50%,<br />

• « d’ici à 2010 […] de 50% la production de chaleur d’origine renouvelable »<br />

(Article 4).<br />

Arrêté PPI électricité<br />

L’arrêté du 7 juillet 2006 relatif à la programmation pluriannuelle des investissements<br />

de production d’électricité (PPI électricité), fixe les objectifs de puissance<br />

additionnelle pour la biomasse. Il s’agit de mettre en service une puissance<br />

supplémentaire de 1 000 MW pour 2010 et 2 000 MW pour 2015, contre 315 MW en<br />

fonction aujourd’hui 21 .<br />

2. Simulations des conséquences pour l’usage de la biomasse<br />

Afin d’extrapoler les conséquences quantitatives sur l’utilisation de la biomasse en<br />

énergie primaire, il est nécessaire de recourir à des simulations. L’objectif de ce<br />

chapitre n’est pas de dresser la situation de manière exhaustive, ni d’examiner les<br />

probabilités qu’ont les différents objectifs des pouvoirs publics. Il s’agit plutôt de fixer,<br />

face à la communication et aux objectifs des pouvoirs publics, les ordres de grandeur<br />

d’évolution de l’utilisation de la biomasse pour la valorisation énergétique. Par<br />

exemple, dans les simulations, nous utilisons « l’équivalent tonne brute de<br />

bois » comme l’unité de référence, en sachant que dans la réalité aussi bien la<br />

biomasse agricole que les sous-produits des industries du bois seront utilisés.<br />

20 Dans le bilan énergétique français, en 2006 la production des énergies renouvelables primaires (ce<br />

qui est égale à la consommation primaire hors correction climatique) dans la consommation de<br />

l’énergie primaire globale était de 6,2% (16,9 Mtep dans 275,3 Mtep). La consommation finale des<br />

énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale est de 9,7% (16 Mtep dans<br />

177 Mtep). Pour atteindre les 20% dans la consommation finale de l’énergie, à structure égale et à<br />

consommation constante, il s’agit de doubler la part des énergies renouvelables (soit + 17 Mtep<br />

environ, soit l’équivalent de 88,4 millions tonnes brutes de bois).<br />

21 La puissance actuelle de 315 MW pour la production d’électricité à partir de la biomasse est donnée<br />

par J. Lengyel, DGEMP (MEDAD), lors du colloque national « Bioproduits & Bioénergies »,<br />

14 novembre 07.<br />

<strong>FIBOIS</strong> <strong>Alsace</strong> – VM/SJ 72/91 Octobre 2007

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!